Cannabis : leurs bons plan(t)s

Cannabis : leurs bons plan(t)s
Par Indi-Punky ,

Parmi les consommateurs de cannabis, certains font le choix de produire eux-mêmes ce qu’ils fument. «Le Républicain» est allé à leur rencontre.

Il n’y a pas besoin de beaucoup de matériel pour rouler un joint. Une drogue dite «douce» qui touche toutes les catégories sociales et culturelles. (photo le républicain: florent crouzet)

Weed, beu, marijuana, chanvre, herbe… Le cannabis s’habille d’une foule de noms. Et s’il y en a pour tous les goûts, on ne peut pas franchement dire qu’il y en a pour toutes les bourses. Alors, plutôt que d’alimenter les trafics, certains pensent à la solution artisanale : faire pousser eux-mêmes.

«Le Républicain» est allé à la rencontre de divers consommateurs du Sud-Gironde, et producteurs plus ou moins confirmés, afin qu’ils détaillent leur rapport à cette «drogue douce».

 

«La drogue bio»

 

C’est le cas de Jean-Marc*, qui tente pour la première fois d’obtenir des pieds sur son balcon. «Nous avons planté 5 pieds, grâce à des graines que nous avons commandé sur internet, un site norvégien», détaille l’étudiant. L’idée, c’est de pouvoir avoir de quoi fumer lors des soirées. Surtout, ce que le Sud-Girondin trouve d’intéressant à faire pousser, c’est qu’il sait ce qu’il fume. «C’est naturel, c’est de l’herbe que l’on fait sécher. C’est la drogue bio» plaisante-t-il. Au final, les pieds de cannabis n’ont pas pris, mais le jeune homme n’en fait pas un drame : «on essaiera de nouveau plus tard, un pied ou deux, juste pour voir».

 

Assurer la qualité

 

D’autres n’en sont pas à leur coup d’essai, comme Julien*. Il travaille et a une vie on ne peut plus normale. Mais fait pousser «pour ne pas avoir à en acheter». De fait, il sait bien comment s’occuper de la plante pour l’amener à maturité, mais également éviter de se la faire dérober. «C’est quelque chose qui attire les convoitises. Je me suis déjà fait voler ma récolte une fois, c’est ce qui arrive souvent quand on fait pousser dans son jardin. Même si je ne plante pas tous les ans, maintenant je mets ça dans un coin perdu de forêt, il faut vraiment avoir envie d’y aller ! Même moi ça me porte peine d’aller jusque-là». Des précautions nécessaires pour tenir cet or vert à l’abri des regards indiscrets. Et là encore, la volonté est de savoir «ce que l’on fume». Car par le biais des trafiquants «on donne de l’argent qui quitte la France, mais on n’est également pas sûr de la qualité». Particulièrement pour le hash, qui peut être coupé à plusieurs reprises avec des produits chimiques. Bien évidemment, l’autoproduction permet de faire des économies, pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros selon le rythme de consommation.

 

Le cannabis des seventies

 

D’autres encore ont connu ce que certains pourraient appeler «l’âge d’or» du cannabis. C’est le cas de Monique*, retraitée, qui avoue avoir consommé du cannabis dans sa jeunesse, dans les années 70. «Je faisais pousser ça dans un pot dans ma cuisine, personne ne disait rien, c’était admis», détaille la sexagénaire. Elle parle bien évidemment d’un temps révolu, où «l’on pouvait fumer un joint à la terrasse d’un café dans le vieux Bordeaux». Une époque où la prévention était bien moins importante, voire même inexistante. «Je regrette juste cette répression sur la consommation aujourd’hui, et pas assez sur les dealers».

Le Cannabis reste cependant le produit illicite le plus consommé en France, loin devant les autres drogues. A 17 ans, 41,5% des jeunes avouent avoir déjà expérimenté le cannabis. Même si, selon l’INSEE, les chômeurs restent les plus gros consommateurs, la consommation de cannabis touche toutes les catégories socioprofessionnelles.

 

Florent Crouzet

*Pour des raisons d’anonymat, les prénoms ont été changés.

 


 

Cannabis, C’est à cette saison que les cannabiculteurs plantent leurs graines

 

La plantation, c’est maintenant

 

Il existe plusieurs manières de faire pousser le cannabis. La première, sans doute la plus simple, est de le faire en extérieur. La plantation se passe donc de mars à mai, à l’arrivée des beaux jours, et la récolte aux alentours du mois d’octobre. Cependant, l’autoproduction reste un véritable investissement. «Il faut s’en occuper, comme d’un jardin, détaille Julien. Il faut aller arroser tous les deux ou trois jours quand il ne pleut pas».

 

Pour ceux qui n’ont pas accès à un jardin, la pousse se fera donc en intérieur. Et là, il n’y a pas de saisons. La pousse est également plus rapide, «et le cannabis de meilleure qualité, car on met du terreau pour faire pousser, la terre est plus riche», ajoute Julien. Seulement, il y a forcément un coût. Le plus souvent, le cannabiculteur investit dans un box (environ 200€ en entrée de gamme) qui doit comporter des lumières spécifiques ainsi qu’une ventilation, ce qui limite donc le nombre de pied, ainsi que leur taille. «Cela consomme également beaucoup d’énergie, précise Jean-Marc. Je ne veux pas que mon foyer consomme anormalement de l’électricité, cela peut paraître louche». De plus, cette proximité permanente de la plante permet au producteur de gérer entièrement l’évolution de ses plantes.

 

Seulement voilà, un cannabiculteur n’est jamais certain de son rendement. En effet, véritable maître en botanique, il sait qu’il existe plusieurs types de pieds. Outre ceux qui ne parviennent pas à pousser, il s’expose parfois à voir plusieurs pieds de cannabis mâles se développer. Ces derniers ne sont pas consommés, seuls les pieds femelles le sont, c’est pourquoi les mâles sont arrachés. «Sur une vingtaine de graines, seulement une dizaine poussent. Sur celles-ci, environ la moitié seront des femelles», constate encore Julien. Et donc consommables.

 

Sur l’ensemble des Sud-Girondins interrogés, tous avouent consommer uniquement l’herbe, soit la feuilles et fleurs séchées. Il n’y a donc pas de transformation en résine de cannabis, le haschisch.

 

 

F. C.

 

Nous rappelons que l’usage du cannabis est interdit par la loi et peut amener à la dépendance.

 

Source: https://www.lerepublicain.net/cannabis-leurs-bons-plants_16907/


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"Sur une vingtaine de graines, seulement une dizaine poussent"

 

C'est sur qu'avec ce ratio c'est pas très rentable ^^

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Invité lug-du

Posté(e)

Plop tous

 

 

encore un article plein d’approximations voir d'erreurs

mais pas trop « méchant «  dans le fond ….

 

ils oublient de parler de la plaie des guérilléros après les voleurs de weed dans mon coin et ailleur je suppose :

les chasseurs qui font plus la chasse aux spot qu'aux guarenes faute de gibiers vu qu'ils les ont tous niqué ces C.......

et les hélicoptères tournant des heure tout ça pour trouver 6 pieds au fonds d'un jardins ou dans un spot discret

vu le prix de reviens d'une heure de vol je vous dis pas le prix du grammes saisi ....

 

++

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yop

on va pas (trop) se plaindre , c'est un joli mode d'emploi qu ils ont publier je trouve :mdr:

a+

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Invité lug-du

Posté(e)

Yop boogerman

 

oui c'est vraie dans un sens faut dire ....

mais les guide CW sont quand même plus précis :-P

 

++

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Très peut pertinent, quand même..

Il y a mieux comme news

Rien qui pourrait être intéressant, fin bon, j'en espère pas grand chose.

 

++

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Yep,

 

En effet rien de très pertinant, mais ça fait quand même sourire de voir un article de presse qui ne diabolise pas le cannabis.

 

Disons que je commençais à douter que c'était possible de faire ça en France !

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Va faire juste bouillir les autoritées locale,et mettre la puce à l'oreille

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Salut,

 

Je te rejoint sur ge que tu disais Zhenya, c'est vrai qu'en France, quasiment tout les articles qu'on peut lire sur le cannabis se positionnent clairement contre. Donc même si c'est vrai que ca ne va vraiment pas loin, ca fait plaisir de lire un article qui ne dénigre pas le cannabis et montre que le consommateur de base ne recherche que la tranquilité et la liberté.

 

Peace ...

 

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"Sur une vingtaine de graines, seulement une dizaine poussent"

 

C'est sur qu'avec ce ratio c'est pas très rentable ^^

Tu oublies les graines féminises. C'est sûr que les autofloraisantes c'est pas gagné.

Bonne soirée. :fumette:

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