Cannabis: vers une légalisation contrôlée?

Cannabis: vers une légalisation contrôlée?
Par Manuel de la gavotte ,

Deux ministres de l'actuel gouvernement, Cécile Duflot et Vincent Peillon, se sont déjà exprimés en faveur d'une légalisation ou d'une dépénalisation du cannabis. La première s'est ce faisant inscrite dans la droite ligne des revendications d'Europe Ecologie-Les Verts. Mais avant ces deux-là, qui ont été vite rappelés à l'ordre, c'est un socialiste, ancien ministre de l'Intérieur, Daniel Vaillant, qui s'était lui-même prononcé pour la dépénalisation.

 

Une société très morale... et très consommatrice

 

Cela dit, après avoir reculé sur le droit de vote des étrangers et sur le contrôle au faciès, après avoir peiné sur le mariage pour tous, après avoir repoussé aux calendes grecques la procréation médicalement assistée, on voit mal notre exécutif rouvrir une polémique sur un thème aussi brûlant, aussi "fumeux" diraient certains, pas très "moral" en tout cas, aux yeux d'une société aux idées globalement conservatrices.

 

Une société qui, nolens volens, n'en compte pourtant pas moins de 4 à 7 millions d'usagers, contre 800 000 dans un passé récent. 550 000 seraient même des usagers quotidiens. Face à quoi la seule politique publique a été celle d'une surenchère répressive, qui n'a pas contribué à la diminution du nombre de consommateurs, tout au contraire. Ni à celle des trafics.

 

Les coûts multiples de la surenchère répressive

 

Car si nos gouvernements, aussi bien de gauche que de droite, n'ont pas réussi à contrôler la consommation, ils n'ont pas davantage réussi à enrayer le développement de l'économie alternative mafieuse engendrée par la production et la vente illégales. Lorsqu'on sait que la production d'un kilo de cannabis revient à 1 000 euros et que le gramme est vendu entre 4 et 10 euros, on évalue aisément l'enjeu économique de ce trafic. Et l'Etat, dans cette affaire, est bien le grand perdant puisqu'il ne touche rien, par voie d'impôts ou de taxes, ni de la production ni de la vente des drogues illicites, tandis que la dépense publique liée à leur consommation, elle, s'élève à plus de 1 000 millions d'euros par an, dont une bonne partie directement liée à sa judiciarisation.

 

On ne dira rien de bien nouveau en rappelant que la prohibition, comme celle de l'alcool aux Etats-Unis dans les années 1920, crée d'abord des trafics en tous genres et induit des violences que la police échoue à contrecarrer. Et on n'apprendra rien à personne en signalant que la qualité du cannabis consommé clandestinement comporte des risques de santé publique graves et eux-mêmes coûteux pour la collectivité. Mais il faut bien y insister : la jeunesse est aujourd'hui la catégorie la plus exposée à cette consommation sauvage qui touche les écoles et les quartiers et met les adolescents en relation directe avec les réseaux.

 

Au-delà du tout répressif

 

A bien considérer toutes ces données, il ne paraît pas illégitime, loin s'en faut, de se poser la question d'une éventuelle légalisation contrôlée du cannabis, laquelle inclurait une déjudiciarisation de son usage. Est-ce à dire, comment certains se plaisent à le faire croire pour faire peur, que tout le monde pourrait tout à coup consommer, en tous lieux, à tout moment, à tout âge et en quelque quantité que ce soit, drogues douces et drogues dures ? Sûrement pas. Reste que ce fantasme de totale dissolution sociale, s'il sert les intérêts de la "morale" ordinaire, vise d'abord à empêcher toute réflexion collective sérieuse sur une question qui interpelle chacun de nous.

 

On n'a pas besoin d'être soi-même consommateur pour s'interroger sur les moyens de mieux contrôler la production, la vente et la consommation du cannabis, et de faire de l'Etat, en ce domaine, un acteur responsable et pas seulement répressif, associant à la légalisation contrôlée une politique réellement efficace de prévention et d'éducation, cette combinaison étant sans doute seule capable de nous protéger des dérives que nous constatons aujourd'hui, avec le passage du cannabis aux drogues dures.

 

Rappelons qu'il s'agit ici de la légalisation contrôlée et de la dépénalisation du seul cannabis. Et certes pas de toutes les drogues. Actuellement, l'augmentation de la délinquance et de la criminalité liées au trafic de drogue est une préoccupation constante des pouvoirs publics. Or, à la différence du tout répressif - qui s'attaque aux petits vendeurs et ne porte aucun coup décisif aux réseaux mafieux qui tiennent les rênes du trafic -, cette légalisation contrôlée et la dépénalisation qui lui serait associée auraient pour effet positifs majeurs d'asphyxier ces réseaux eux-mêmes, de soustraire le consommateur aux dangers impliqués par la clandestinité et de permettre une meilleure protection de la santé publique.

 

Réglementer, taxer, protéger et soigner

 

En omettant de l'encadrer, les Pays-Bas ont fait entrer les organisations criminelles dans la production du cannabis, ainsi que dans l'importation et la distribution dans un marché aux règles floues. Or il est possible à la fois de réglementer l'autoproduction et d'attribuer la production à des cultivateurs agréés. La création d'un éventuel monopole étatique de la production et de la distribution du cannabis est aussi une option qui mérite réflexion. Un tel monopole aurait également comme obligation de consacrer une partie de ses revenus au financement de campagnes de prévention appelant à la modération.

 

En cette période d'austérité, cette légalisation contrôlée serait susceptible de créer 20 000 emplois et de susciter au moins 1 milliard d'euros de taxes qui iraient alimenter les caisses de l'Etat. Cela non plus n'est pas négligeable. L'instauration de débits de cannabis à emporter ainsi que de lieux de consommation dont les licences seraient délivrées par l'Etat peut être clairement envisagée. On appliquerait évidemment là aux mineurs des règles comparables à celles qui encadrent la distribution de l'alcool.

La consommation dans les lieux et les transports publics serait interdite. Et au nom de la santé publique, la troisième partie du Code de la santé publique deviendrait "Lutte contre le tabagisme, le dopage et le cannabisme".

 

Dans de nombreux pays de l'Union européenne ont été adoptés des dispositifs de prescription du cannabis sous une forme synthétique et naturelle pour des raisons thérapeutiques. Cela n'est pas le cas en France, où les malades peuvent parfois subir la répression et sont contraints de s'approvisionner au marché noir en passant par des réseaux. Cet aspect de la question n'est pas moins important. Il est impossible de l'éluder.

 

Se hâter lentement

 

La légalisation contrôlée du cannabis et la dépénalisation afférente de son usage prendront sans doute du temps. Une sensibilisation - de nos concitoyens, des parlementaires, de l'exécutif - à la réalité des problèmes s'impose, loin des vains tabous et des interdits contreproductifs. J'ai choisi pour ma part de me hâter lentement. J'ai lancé au Sénat un groupe informel de réflexion et de concertation. Le sujet est difficile et toutes les questions difficiles seront posées. L'objectif n'en est pas moins clair : l'élaboration, à l'avenir, d'un canevas législatif à la fois progressiste, efficace et utile.

 

Article de:

Esther Benbassa

 

Sénatrice EELV du Val-de-Marne, Directrice d'études à l'EPHE (Sorbonne)

 

Source: HuffingtonPost.fr

On en parle sur le forum....


  Signaler Article


Retour utilisateur


PUTAIN !!! (Pardon ^^ )

 

Je suis tellement d'accord avec chaque paragraphe de cet article que je me tâte à le publier sur mon propre fb ! C'est dire !

 

Mais je me méfies quand même, imaginons un Hitler version féminin qui voudrait nous aspirer dans son plan diabolique ... (Je ne pense pas que ce soit le cas, peut être que j'ai trop fumé et je suis un parano incertain, mais bon) ...

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est tellement beau de lire des paroles de la sorte, mais tellement utopique malheureusement... Comme citer dans le texte " Cela dit, après avoir reculé sur le droit de vote des étrangers et sur le contrôle au faciès, après avoir peiné sur le mariage pour tous, après avoir repoussé aux calendes grecques la procréation médicalement assistée, on voit mal notre exécutif rouvrir une polémique sur un thème aussi brûlant, aussi "fumeux" diraient certains, pas très "moral" en tout cas, aux yeux d'une société aux idées globalement conservatrices." Voyez à quoi notre état s'affaire, à des histoires de mariages pour tous... Cela à entraîner quoi?? Des soulèvement de la population de part et d'autre de l'hexagone avec des gens qui se sont même proclamer être encore contre l'avortement alors que le sujet n'étais pas là... Le problème de notre pays? Les associations, les syndicats, les puristes et j'en passe...

Dès qu'un sujet est ouvert c'est la foire "d'Ampogne" on entend de tous sauf ce qu'il faudrait entendre... Cela deviens vague et on tourne autour du pot... Bref revenons à nos moutons!

Il est vrai actuellement que le problème majeur est l'économie souterraine et les problèmes de santé lié à la recoupe x fois du produit. Mais on en viens toujours au même problème, qui se fais taper sur les doigts à longueur de temps??? Et bien c'est nous, petits producteurs ou consommateurs. Pourquoi? Question de facilité j'en déduit! Tant que l'esprit ne changera pas, il n'y aura pas d'évolution! Il faut faire comprendre à notre population que ce n'est pas pour que se soit un libre accès à tous mais bien pour limiter les dangers! Tel que le verre pilé dans un petit pochon pour faire plus de poids ou bien toutes genre de choses qui sont fondu dans les barrettes et surtout la violence dans les quartiers que cela engendre! Et surtout de ce que le cannabis peut offrir à ces nombreuses personnes qui subissent des douleurs atroces tous les jours et qui n'on pas le droit d'utiliser ce médicament!!

 

Je pense qu'il faut laisser le temps au temps et qu'il ne faut pas provoquer nos chères têtes d'état et chaque personne qui se ferra interpeller pour sa production personnel ou pour usage, s'exprime clairement sur le sujet sans prendre son propre parti mais d'y intégré l'avenir de nos malades, de nos enfants et pour finir de nous consommateurs récréatifs.

 

Le mouvement est en marche, vitesse tortue mais en marche! Alors prenons le bon wagon et poursuivons notre mouvement comme il se doit!

 

Merci à toutes ces personnes qui s'implique tous les jours et à ceux qui prennent d'énorme rique à publier publiquement ce genre d'article!!!

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et l'Etat, dans cette affaire, est bien le grand perdant puisqu'il ne touche rien, par voie d'impôts ou de taxes, ni de la production ni de la vente des drogues illicites, tandis que la dépense publique liée à leur consommation, elle, s'élève à plus de 1 000 millions d'euros par an, dont une bonne partie directement liée à sa judiciarisation.

Et si au contraire l'Etat ou des personnes plus influentes toucher gros ??! Cela répondrais a la question pourquoi après temps de temps et avec temps d'argumments valable la légalisation/dépénalisation ne montre pas le bout de son nez ? Quand pensez vous ?

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La question serais plutot, y-a t-il un chance qu'il n-y aille pas de politiques abondamment graisser derrière tous cela ?

Le jour ou les politique ferons leurs job c'est a dire d’agir pour le peuple et non pour leur portefeuille la France pourras avancer.

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

yep,

 

surtout que à mon avis, si demain on légalisait totalement en contrôlant, il y aurait largement plus de 20 000 emplois crées dans le secteur de la weed,

rien que si on parle de 20 000 emploi de producteur, la consommation française étant approximativement 410 tonnes/an soit 410 000kg, ça donne 410000/20000=20.5kgs,

cela nous donnerait une production par cultivateur et par an de 20500gr, si on ramène à 5€/gr, ça donnerait un chiffre d'affaire moyen de 102 500€ donc on peut estimer pouvoir délivrer à titre d'exemple 2 fois plus de licences,

ce qui permettrait rien que dans la production la création de 40 000 emploi, 40000 personnes qui gagneraient en moyenne 50 000€/ans donc création de pouvoir d'achat, apport de taxes,

 

sans compter

-les vendeurs de grow-shop (pour ceux qui préfère faire poussr a la maison), et tout ce qui va avec, fabriquants, livreurs,

-fabriquants engrais,

-seeders, breaders

-des dispensaires spécialisés dans la space-food ou rien ne serais vendu si ce n'est sous forme cuisiné a consommer directement.

-création de magasins spécialisés dans le matériel de consommation, etc...

 

à tout ça on peut rajouter les milliards d'économie sur les flics qui courent après les petits fumeurs et auto-producteurs, ainsi que l'arrêt ed la stigmatisation des gens, donc un meilleur rapport social

 

peace

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ha c'est beau tout cela...

 

Mais si seulement ca pouvais arrivée un jours...

J ai quant même l'impréssion que ce sont toujours les même chose qui son dites ... Y a pas beaucoup de "changement" dans ces articles, que ce soit concernant les politicars, les effets, les causes etc... A par quelques nouveaux nom, ca ne change rien, le cannabis reste illégale en France, et à mon avis, c'est pas pret de changé...

 

S'appeler Holland et être contre le cannabis, c'est comme s'appeler De Gaule et être contre le viagra

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

LOL ta citation Hastiko

c'est sûr qu'il n'y a qu'une poignée d'hommes politiques comme Vaillant ou Du-flo(raison^^) qui osent un peu l'ouvrir sur le sujet et qu'apparemment leur nom de famille en dit long :-)

ok je sors........;-)

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites
Invité MIKIIIT

Posté(e)

Salut !! 1000euro pour un kilo?! les mecs faut arrêter de fumer, un kilo y'en a pour 2000 (pour du shit de merde) à 5000(qualité, en gros la sécu). J'ai même déjà entendu du 6000 et plus donc revoyez vos chiffre, faites vos calculs la france c'est par milliards qu'elle y gagnerais avec une légalisation.

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sympa cet article !.

Il faut espérer , que ça ne nous donne pas de fausses futurs bonnes nouvelles !!.

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites
Invité Pataprout

Posté(e)

Moi j'pense surtout que ce qui nous freines, c'est les industries medicale, ces discretes, mais grandes entreprises (souvent internationnal) qui font de la santé un empire economique, si la plupart des personnes sous traitements anti depressif (et dieu sait qu'il y en a en France) se tournent petit a petit vers le cannabis, comment ecouleraient-ils leurs "mort en pillule" ? Meme si il controlerai la culture et la distribution ils seraient toujours perdants face aux gains monumentaux qu'engendre les derivés d'opiacé et leurs ingredients chimique qui composent leur cachets, alors bon, s'exprimer, c'est pas seulement ce mettre a dos des organisations mafieuses, c'est aussi ce mettre les lobby pharmaceutique a dos, et sincerement, ces derniers ont beaucoup de pouvoir et enormement d'influence, c'est pas juste des poignées de truands dans leurs voiture qui voudront notre peau, mais plutot des armées de men in black qui pourront sans peines ecouter vos conversations, sur la toile, ou sur le portable, le monde n'est pas beau et rose, et je ne pense pas qu'ils apprecieraient de voir le pays des droit de l'homme, s'affranchire de toutes ces pressions, car si la France bouge, d'autre pays plus ouvert que nous bougeront aussi, et sur une dimension internationnal la vente de cachetons chuterai, dans l'fond le gouvernement s'en tape royalement de legaliser-depenaliser, tout ce qu'il faut c'est qu'il honnore les parties politiques (financer par les lobby) avec lesquels nos dirigeant font de sombre accords, genre interdire le cannabis, vennerer Mosanto et toutes ces conneries pour simplement tenter de reste maitre, pour ma part je pense que sa n'arrivera jamais, jamais tant que tout ce beau monde continue a adulé le dieu argent

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La legalisation ou la dépé n'est pas si difficile à admettre en soit et les gains de l'état seraient fabuleux dans cette histoire, mais je crois qu'il y a un autre problème en jeu et celui là de taille: le marché qui se fait essentiellement dans les "sites sensibles" entretien une economie paralelle qui fait vivre des centaines de millers de personnes pour ne pas dire des millions (et que l'état ne pourrait gérer). quel serait le problème si cette économie disparaissait du jour au lendemain???

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Moi j'pense surtout que ce qui nous freines, c'est les industries medicale, ces discretes, mais grandes entreprises (souvent internationnal) qui font de la santé un empire economique, si la plupart des personnes sous traitements anti depressif (et dieu sait qu'il y en a en France) se tournent petit a petit vers le cannabis, comment ecouleraient-ils leurs "mort en pillule" ? Meme si il controlerai la culture et la distribution ils seraient toujours perdants face aux gains monumentaux qu'engendre les derivés d'opiacé et leurs ingredients chimique qui composent leur cachets, alors bon, s'exprimer, c'est pas seulement ce mettre a dos des organisations mafieuses, c'est aussi ce mettre les lobby pharmaceutique a dos, et sincerement, ces derniers ont beaucoup de pouvoir et enormement d'influence, c'est pas juste des poignées de truands dans leurs voiture qui voudront notre peau, mais plutot des armées de men in black qui pourront sans peines ecouter vos conversations, sur la toile, ou sur le portable, le monde n'est pas beau et rose, et je ne pense pas qu'ils apprecieraient de voir le pays des droit de l'homme, s'affranchire de toutes ces pressions, car si la France bouge, d'autre pays plus ouvert que nous bougeront aussi, et sur une dimension internationnal la vente de cachetons chuterai, dans l'fond le gouvernement s'en tape royalement de legaliser-depenaliser, tout ce qu'il faut c'est qu'il honnore les parties politiques (financer par les lobby) avec lesquels nos dirigeant font de sombre accords, genre interdire le cannabis, vennerer Mosanto et toutes ces conneries pour simplement tenter de reste maitre, pour ma part je pense que sa n'arrivera jamais, jamais tant que tout ce beau monde continue a adulé le dieu argent

Ne soit pas pessimiste Pata, nous avons toujours été freiné dans nos projets ou pensées selon l'époque rappele toi du sort réservé aux gens qui pensaient que la terre était ronde, aux ennemis de l'avortement et du combat de Simone Veill, et aux homophobes de notre époque vaincus par le mariage pour tous..., le monde change les gens aussi...alors patience...

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites
Invité Ayahuasca

Posté(e)

jouHn, j'ai essayé de publier la page sur FB pour que plus de monde y aient accès, mais Facebook est là pour décider à notre place de ce qui est bon pour nous et de ce qui est "indesirable" ou "dangereux"....

 

Voici le message que j'ai eu au moment de mettre le lien en ligne...

Le contenu que vous tentez de partager inclut un lien bloqué car indésirable ou potentiellement dangereux

 

Bah ouai, c'est ça la démocratie maintenant.... interdiction au débat si le sujet déplait.... merveilleux!

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites