Libérez l’herbe ! Entretien avec Patrick Mennucci, à l'origine d'un Appel pour la légalisation du cannabis

Libérez l’herbe ! Entretien avec Patrick Mennucci, à l'origine d'un Appel pour la légalisation du cannabis
Par mrpolo ,

À Marseille l’herbe tue. Pas ceux qui fument, mais les jeunes revendeurs. Patrick Mennucci veut ouvrir le débat de la légalisation du cannabis, et lance un Appel depuis sa ville.

 

 

 

Photo : Patrick Mennucci -c- Agnès Mellon

 

 

 

Zibeline : Vous lancez aujourd’hui cet Appel pour une légalisation contrôlée du cannabis. En tant que député socialiste d’une circonscription marseillaise, pourquoi ouvrir ce débat ?

Patrick Mennucci : Cet appel émane de la société civile, de médecins, de responsables associatifs qui veulent soigner les gens. Béatrice Stambul, psychiatre, et Yann Granger, du bus 31/32 (unité de soin mobile pour usagers de drogues ndlr) se sont adressés à moi, ont trouvé une oreille attentive, et nous avons rédigé ensemble cet appel. Ce texte est le résultat d’un compromis entre des soignants et des travailleurs sociaux qui voient l’urgence, et sont capables de parler de l’aspect médical du problème, et des politiques, qui savent que le débat sera long. Durant les primaires de la droite, pas une fois le mot cannabis n’a été prononcé. Or le monde entier est en débat autour de cette question.

 

Pourquoi l’intituler L’Appel de Marseille ?

Les 200 premiers signataires sont Marseillais, c’est Marseille qui s’adresse au pays. Il est important que ce texte parte d’ici, parce qu’ici le problème est particulièrement aigu. 20% du travail policier à Marseille concerne la répression du trafic ou de l’usage du cannabis, plus de 9000 délits en 2016, et déjà 25 morts cette année… La prohibition fait ici beaucoup de dégâts.

 

Prohibition ? Le mot est fortement connoté…

Oui, et nous l’employons en connaissance de cause. 8 millions de consommateurs à qui on dit que l’usage est interdit, cela entraine du trafic, de l’illégalité, des morts, une pénalisation des victimes tout autant que des trafiquants… Oui cela rappelle la prohibition de l’alcool aux États-Unis.

 

Le cannabis n’est-il pas plus dangereux ?

Certainement pas plus que le tabac ou l’alcool. La prohibition conduit les consommateurs à fumer n’importe quoi, des produits beaucoup plus nocifs qu’un cannabis dont la qualité serait contrôlée. Un des dangers du cannabis actuellement est qu’il est souvent frelaté, coupé, avec un taux de THC dangereux (substance psychotrope artificiellement rehaussée dans le cannabis frelaté ndlr). Une légalisation permettrait de contrôler les produits.

 

Vous parlez donc de légalisation, pas de dépénalisation ?

Non. Il ne faut surtout pas de demi-mesure, il faut à mon sens légaliser l’usage, la culture, et s’occuper de la distribution.

 

Comme pour le tabac ? Concevoir un circuit d’état ?

Selon moi oui, mais nos positions diffèrent à ce sujet. Nous voulons ouvrir le débat, et non le clore. Les médecins sont plutôt d’avis de réguler les ventes en donnant une autorisation d’ouvrir des commerces. Moi, je pense qu’il faut un monopole d’état. D’abord parce que ça permettrait de contrôler vraiment la qualité, ensuite parce que cela financerait la prévention et les dépenses de santé. Nous pourrions véritablement envisager d’informer les jeunes. Il faudrait à mon sens ne le vendre qu’aux majeurs, en les informant que fumer n’est pas anodin : un adolescent sur 5 est un fumeur régulier de cannabis, cela nuit à sa santé, mais aussi à sa scolarité, sa socialisation. Or la prohibition empêche qu’on en parle…

 

Mais légaliser le cannabis n’amènera-t-il pas les trafiquants à trafiquer des drogues dures ?

À Marseille le trafic de cannabis est à l’origine de 90% des règlements de compte. On estime que 500 000 français seulement sont susceptibles de prendre de la cocaïne. Le volume du trafic n’atteindra jamais celui du cannabis, et la délinquance décroitra. Comme après la Prohibition à Chicago…

 

Comment cet appel est il reçu au PS ?

Je pense que parmi les députés une majorité est pour la légalisation. Manuel Valls est farouchement opposé, mais les marseillais comme Carlotti et moi sommes pour ouvrir le débat, Jean Michel Baylet aussi, Jean Marie le Guen, Benoit Hamon…

 

Avant les présidentielles ? Comme thème de campagne ?

Ce n’est pas le propos. Le débat doit être ouvert, et avoir le plus de visibilité possible. Et Marseille, au centre du trafic, doit être la tête de pont de ce changement, qui nous fera sortir d’une hypocrisie mortifère.

 

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Entretien réalisé par Agnes Freschel

 

Source: journalzibeline.fr

 

 

 

Plaidoyer de 150 Marseillais pour une « légalisation contrôlée » du cannabis

Dans une tribune parue dans « Le JDD », des politiques, médecins, enseignants, magistrats et policiers insistent sur les ravages causés par le trafic dans une ville meurtrie par les règlements de compte.

 

Cent cinquante Marseillais, dont les députés socialistes Patrick Mennucci et Marie-Arlette Carlotti, ont signé une tribune publiée dans le Journal du dimanche du 8 janvier pour une « légalisation contrôlée » du cannabis.

 

« Marseille souffre des dommages causés par la prohibition du cannabis. Nous voulons

porter le changement et appeler à une politique plus efficace et plus humaine. C’est pourquoi nous lançons de Marseille cet appel à la France, pour que, dans la période électorale qui arrive, le débat sur la légalisation du cannabis soit ouvert. »

 

Parmi les signataires figurent des médecins, des enseignants, des sociologues, des artistes, deux magistrats retraités ou des policiers. A leurs yeux, l’interdiction est un « échec ».

 

« Elle est directement responsable [dans la cité phocéenne] de réseaux, de trafics très organisés, qui brassent des sommes considérables et gangrènent de nombreux quartiers. Les règlements de comptes (…) sont très majoritairement liés au trafic. »

 

En 2016, les règlements de compte liés au narcobanditisme dans les Bouches-du-Rhône ont fait 27 morts par balle, contre 19 en 2015. Ce bilan atteignait les 30 morts au milieu des années 1980.

Des « effets positifs »

 

Les signataires de la tribune appellent donc à la mise en place d’une « légalisation contrôlée de la production, de la vente et de la consommation, telle qu’elle existe déjà dans plusieurs pays ».

 

Parmi les « effets positifs » de la fin de la prohibition, ils citent « la fin des réseaux mafieux qui prospèrent sur l’interdit, et qui tuent », des « économies substantielles », une « taxation légitime sur la vente qui ferait rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat » ou une « organisation nouvelle de la production qui créera des emplois dans l’agriculture ».

Source:lemonde.fr

Cannabis : pour sauver Marseille, 150 personnalités de la ville demandent la légalisation

EXCLUSIF - Dans le JDD à paraître ce dimanche, 150 personnalités marseillaises, dont Patrick Mennucci, député socialiste, demandent la fin de "la prohibition du cannabis", qui est selon eux un "échec", et l'instauration d'une "légalisation contrôlée". Extraits.

 

 

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Patrick Mennucci et Marie-Arlette Carlotti sont signataires de l'appel demandant la légalisation contrôlée du cannabis (Sipa)

 

Ils veulent la fin de la "prohibition du cannabis" qui est pour eux "un échec". 150 personnalités marseillaises, dont les députés socialistes Patrick Menucci et Marie-Arlette Carlotti, signent ce dimanche un appel pour une "légalisation contrôlée" de cette drogue. Parmi les signataires, on retrouve aussi des avocats, des magistrats et de nombreux médecins. Tous de Marseille.

Car la deuxième ville de France est particulièrement touchée par les conséquences de cette prohibition. "Elle est directement responsable, chez nous, de réseaux, de trafics très organisés, qui brassent des sommes considérables et gangrènent de nombreux quartiers", écrivent les 150 personnalités.

 

"Les règlements de comptes (2014 : 15 faits, 10 décès, 2015 : 13 faits, 14 décès, et déjà 25 décès cette année) sont très majoritairement liés au trafic de cannabis. 20% de l’activité policière concerne le trafic de cannabis (9095 procédures pour infraction à la législation sur les stupéfiants en 2015, à 90% pour le cannabis contre 6808 en 2012 soit une augmentation de 25%)."

 

Pour les signataires, cet appel, lancé depuis Marseille, doit permettre d'ouvrir, "dans la période électorale qui arrive, le débat sur la légalisation du cannabis".

La liste des signataires :

Menucci Patrick, Député

Stambul Béatrice, Psychiatre. Présidente d'honneur de l'Association Française de Réduction des Risques

Granger Yann, Coordinateur du CAARUD du Bus 31/32

Pérez Fabien, Avocat

Adloff Céline, Éducatrice spécialisée

Appia Brigitte, Retraitée

Apostolidis Thémis, Professeur de psychologie sociale

Battesti Emma, Comédienne

Bagnis Olivier, Médecin référent CSAPA des Baumettes

Barles Sébastien, Enseignant, Chargé de Mission au Parlement Européen

Bartolo Karine, Psychiatre addictologue

Bartolomei Christine, Magistrat retraitée

Bartolomei Louis, Magistrat retraité

Bayet Guillaume, PH Unité Sanitaire des Baumettes APHM

Beau Sophie, Directrice d'association humanitaire

Beaucamp Aurélien, Président AIDES

Beetlestone Emma, Psychiatre

Beitone Alain, Professeur retraité

Benmaria Nassera, Conseillère d'arrondissement, députée suppléante

Benmohammed Djamel, Coordinateur ASUD

Bennahmias Jean-Luc, Président du Front Démocrate UDE

Bensussan Agnès, Sociologue

Billy Pierre, Chef de service Foyer d'Accueil Médicalisé

Blaine Julien, Poète

Blanc Dominique, Médecin généraliste UCSA Baumettes

Bonnemain Tristan, Graphiste

Bonnet Didier, Association ADRETS

Boulanger Sylvie, Psychologue clinicienne Réseau Marseille Santé Sud

Bourelly Michel, Militant associatif, Moniteur d'études en sciences sociales ANRS

Bourlière Marc, Chef de service Hépatogastroentérologie Hôpital Saint-Joseph

Bret Robert, Retraité, ancien parlementaire, militant associatif (OIP)

Breton Christine, Conservateur honoraire du Patrimoine

Brollo Sylvie, Psychologue CSAPA Prisons de Marseille

Brun François, Médecin généraliste

Bruschi Christian, Professeur émérite des facultés de droit, avocat honoraire

Bruschi Myrtho, Avocat Honoraire

Camil Silvie, Directrice ASUD Mars Say Yeah

Cano Lucia, Architecte

Carlotti Marie-Arlette, Députée

Carouge Clément, Fondateur de la Nuit Magazine

Carrieri Patrizia, Chercheure INSERM

Chabannes Jean-Marc, Psychiatre APHM

Chapiro Claude Renard, Intervenant culturel

Chappe Cécile, Technicienne d'études cliniques Hôpital St Joseph

Chevalier Marielle, Éducatrice spécialisée

Chuzeville Marie-Claude, Ancienne Principale de collège

Clarte Florian, Moniteur d'escalade

Clarte Renaud, Psychiatre APHM

Condro Salvatore, Sociologue

Correard Régis, Salarié

Corsini Lionel, Dj Oil

Cottereau Joris, Moniteur éducateur

De Boissezon Bruno, Chef d'entreprise

Decamps Yann, Comédien

De Cerou Jean-Baptiste, Haut fonctionnaire

De Leusse Christian, Responsable associatif

Denambride Alix, Metteure en scène

De Severac Marie-Laure, Médecin

Desgranges Béatrice, Directrice de festival

Marie Dijon, Chef de cuisine

Dinard Michel, Auteur Compositeur Interprète

Diakhaté Lamine, Responsable PS sénégalais à Marseille

Djaffri Abdelghani, Intervenant de proximité

Doumenc Camille, Éducatrice spécialisée, coordinatrice CSAPA

Duport Claire, Sociologue

Febvrel Didier, Médecin de Santé Publique

Félius Stéphane, Chef de service structure Médico Sociale

Fieulaine Matthieu, Coordinateur Association SANTé!

Fourest Alain, Responsable associatif

Frappas Mylène, Cadre de Santé Publique - Marseille

Freschel Agnès, Journaliste

Gadelius Hans, Médecin addictologue

GAlinier Anne, Coordinateur Espace Santé APHM

Gasiglia Caroline, Présidente CAARUD Le Tipi

Gaudion Lucien, Artiste

Girard Vincent, Psychiatre APHM

Goldet Hélène, Présidente du CIQ

Granjon Bernard, Président d'Honneur de Médecins du Monde

Hadj-Chick Haouaria, Conseillere départementale

Hariton Bernard, Médecin généraliste

Hazer Bénédicte, PH Médecin urgentiste

Hispa Dorian, Responsable EELV

Hoareau Emmanuelle, Sociologue InCITTA et GVRS

Hourrier Ketty, Éducatrice spécialisée

Iivanez Philippe, Artiste & Cuisinier

Jordan Claude, Directeur CSAPA/CAARUD

Kerdudo Olivier, L'Amateur (Artiste et programmateur)

Kerimel Eric, Directeur général d'Habitat alternatif et Social

Kilidjian Dro, Programmateur musique

Laberthe Sandra, Infirmière

Lacoste Patrick, Responsable associatif

Lagati Nadia, Artiste & Cuisinière

Lancon Christophe, Psychiatre APHM

Lardillier Dominique, Médecin

Lasolle Claire, Citoyenne - Trésorière de l'association SOLARIS / Videodrome 2

Laurent-Crippa Dominique, Infirmière de secteur psychiatrique

Lebrun Maela, Infirmière Cheffe de service

Le Flour Marine, Artiste Plasticienne et Dj Pé Pé, Régisseuse

Lenoir Sylvia, Chef de service CHRS et CAARUD

Levi Joachim, Association Nouvelle Aube

Longère Serge, Directeur d'établissements médico-sociaux

Lyon Delphine, Policière

Mahachi Osman, Militant associatif

Malaval Isabelle, Coordinatrice générale PACA Médecins du Monde

Martel Frédéric, Journaliste/ Ecrivain

Martin Victor, Intervenant de réduction des risques

Matenot Nicolas, Psychologue Social de la Santé

Mélère Julie, Professeur de lettres modernes

Mélia Corinne, Coordinatrice Réseau Santé OEB

Merbah Nasser, Professeur d’EPS

Mikowsky Sonia, Scénographe

Mokhtari Saadia, APHM Médecin maladies tropicales

Monge Axelle, Chef de projet culture

Moukomel Marianne, Orthophoniste retraitée

Musso Sandrine, Antropologue

Nave Constance, Présidente SOS Hépatites PACA

Naudin Jean, PUPH Psychiatre, Docteur en philosophie

Noël Benoît, Chef de service établissement médico-social

Nugoli Hélène, Policière

Ohanessian Yannick, Elu CESER PACA

Olenine Alexandre, Animateur de prévention

Paraponaris Hervé, Artiste, Enseignant chercheur

Pendaries Jean-René, Citoyen

Pétrot Jean-Philippe, Infirmier psychiatrique

Pigamio Marion, Cheffe d'entreprise

Pigamo Nathalie, Conseillère Métropolitaine

Policard Yael, Etudiant

Poitevin Christian, Adjoint à la culture Marseille 89-95

Putzschel Dirk, Médecin addictologue APHM

Richez-Battesti Nadine, Enseignante - chercheur AMU

Rooijackers Jean-Régis, Coordinateur de structure médico-sociale

Roux Perrine, Chercheure INSERM

Saint-Girons Nicolas, Enseignant

Santucci Jean-Jacques, Directeur Addictions Méditerranée

Scheidt Bertrand, Producteur de spectacles

Scotto Eric, Commerçant

Simon Nicolas, Psychiatre APHM

Spire Bruno, Ancien Président de AIDES

Sportis Cécile, Ancienne diplomate

Stambul Édouard, Professeur

Stambul Pierre, Professeur retraité

Stambul Samuel, Architecte

Tagawa Anne-Marie, Éducatrice de Prévention Quartiers Nord retraitée

Tiran Emma, Fonctionnaire Territoriale

Toubiana Pierre, Médecin de Santé Publique retraité

Trignac Cyrille, Militant associatif, politique, syndical

Tur Vera, Directrice d'école maternelle

Vassas Stéphanie, Directrice ANPAA

Vercey Renaud, Réalisateur multimédia

Viard Jean, Chercheur

Vidal Anne, Psychologue clinicienne

Vigier Emmanuel, Réalisateur

Zurbach Etienne, Coordinateur TREND SINTES

 

Rédaction - leJDD.fr

 

Source: lejdd.fr


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Retour utilisateur


Encore un signe que les choses évoluent. La roue est en train de tourner, la légalisation se fera dans la décennie à venir, j'en suis convaincu.

Êtes-vous parés pour cette nouvelle ère qui pourrait bien être la vôtre, cannaweeders ? Il y a tout à construire, les places seront à ceux qui les prendront. Et c'est justement pour ça que le débat le plus important va rapidement devenir celui de la forme que doit prendre une légalisation : je ne crois pas une seconde au monopole d'état, ce n'est pas viable, mais il faut aussi à tout prix éviter que les licences soient squattés par Monsanto ou Pernaud-ricard...

Place aux petits producteurs pour une cannabiculture de qualité ! La diversité des produits (pourquoi pas des terroirs), la saine émulation qu'implique une absence de monopoles... moi je vote pour !

Et vous ?

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bonjour

 

 

En lisant c'est article j'ai envie de donner mon avis comment je verrais la legalisation. Pour ma part je pense que la meilleure façon de legaliser c'est de legalisier l'autoproductions avec un nombre definis de plante de quatres a cinq par personne et de faire un permis d'autoproducteur sans ordonnance medicale  comme le permis de chasse ou de peche renouvelable tous les ans ainsi l'etat recupererais un peu d'argent pour la prevention des plus jeunes. Ainsi les gens desireux de fumer paieraient  une taxe sous forme de permis donc declarer et le trafic disparaitrais au fur et a mesure. Apres en ce qui concerne  les cannabis social club il faut limiter le nombre de membres à quatre ou cinq grand maxi pour que se ne soit pas du grand n'importe quoi ou du trafic dequiser voila ce que je pense à débatre .

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Yop
clair Vincelemat , on est pas loin de la victoire !! ça bouge de plus en plus !! +1000 pour le terroir ! :D
même si chez nous on a pas de cannabis typique ( sauf dom tom ) avec tous les climats différents français , des breeders auraient vite fait de créer des nouvelles variétés typiques

 Teotaty , yes pour l'auto production, mais je trouve que limiter en nombre de plante est absurde, même si c'est déjà pratiqué ailleurs, entre 5 onebud et 5 plantes en pleine terre , tu passes de 50 gramme à 5000.

 La seule limite devrait être la même que pour le tabac :  le fait de produire pour soit et ces proches , sans possibilité de le vendre ou l'échanger.
 Ainsi le cultivateur limite de lui même ses besoins.
 Pour les cannabis club il faut une limite , mais 5 ça reste trop peu ,

 Sinon , je pense que donner à ces lieux une sorte de statut associatif type  loi de 1901 , serait une bonne solution, l'impossibilité de générer des profits casserait une l'industrialisation à la base.

 seeya !

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Salut à tous.

L'autoprod c'est très bien, mais tout le monde n'a pas le temps/place/passion pour ça. Moi par exemple j'adore la bière, et je trouve que ça serait cool d'en brasser moi-même, mais il faudrait que je trouve un endroit où caler des cuves et que je me tape ça après le boulot en plus du reste... donc bon, c'est pas pour tout de suite. D'autant qu'on en trouve de la très bonne au supermarché du coin.

Donc juste de l'autoprod sans rien d'autre ça ne suffit pas, et surtout ça ne cassera pas le trafic.

D'où la solution des cannabis-socials-clubs, mais ça ne fonctionne pas très bien, hormis quelques assos : le principe est immédiatement détourné pour en faire un business. Je ne sais pas si vous êtes déjà allés à Barcelone, mais la seule différence avec un coffe-shop c'est que vous payez une carte de membre. Et de toute façon il vaut mieux ça que de les laisser devenir des enseignes semi "mafieuses" à force de trop vouloir les réglementer (si on complique trop l'accès à l'offre, la demande toujours présente passe par des voies plus discrètes). On ne vit pas dans une société socialiste, c'est comme ça...

Donc bon, je pense qu'il faudrait cesser avec cette autre hypocrisie et autoriser purement et simplement le commerce, en distribuant des licences, tout bonnement. Enfin, c'est mon avis...

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Salut

 

Toute façon c'est inévitable , autant pour la légalisation que pour ces futurs dérapages.

Tout se transforme en business , du moment que y'a du blé a se faire y'a toujours quelqu'un pour se le mettre dans la poche légalement ou illégalement.

 

Déjà vous parlez d'auto production mais la je crois qu'on est en plein rêve.Ce serai vraiment la dernière étape je pense ca .

Y'aura un tel bénéfice a faire dans le domaine du cannabis qu'ils vont nous pondre un paquet de lois bien casse couille pour se garder tout l'argent dans leurs poches avec leur amis industriels et banquiers.

Y'a qu'a voir comment ca se passe avec les petits commerces et les supermarchés...

Mais c'est un autre problème ca , au cœur de notre système qui met l'argent sur un piédestal.

Même si sur le papier y'aura rien a se mettre dans la poche les mecs vont créer des business légaux pour couvrir une prod destiné au marché noir pour se mettre les taxes dans leur propre poches.

Un peu comme ca c'est passé en Espagne avec certains CSC.

 

S'ils sont pas trop cons , les industriels pharmaceutiques vont s'emparer de la chose s'ils le peuvent et ces gens la ont les dents longues on le sait .Ils sont prêt a tuer pour du profit , il ne tue peut être pas dans la rue avec un AK47 mais le résultat est le même.

 

Bref on va passer de la mafia illégale a la mafia légale.Un facteur important aussi , ou en seront les pays limitrophes sur la législation du cannabis.Si on est les derniers a légaliser dans le coin ou va se transformer en plaque tournante ca va etre un truc de fou.

 

Ce sera pas fait de la bonne manière parce qu'on y va a reculons.

 

A++

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Salut Demourok.

Il y a aussi un paquet de thunes à se faire avec le vin, et pourtant il y a pas mal de petits vignerons et cavistes indépendants, ou en petites coopératives. C'est politique tout ça, justement, ça dépend de la législation.

Ça dépends aussi de la force de frappe il est vrai, le lobby viticole n'étant pas un des moindres...

Quand je suis pessimiste je me dis moi aussi que tout est foutu quoi qu'on fasse, quelque soit le sujet il y aura toujours de plus puissants pour te la faire à l'envers. Mais bon, dans ce cas autant ne rien faire du tout, d'ailleurs pourquoi commenter, dans ce cas ?

Autant tenter le coup, rester motivé, il se pourrait bien que ça finisse par payer...

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Le vin c'est quelque chose de très particulier en France .C'est lié au terroir contrairement au cannabis que tu peux faire pousser en indoor .Dans le vin chaque vigneron peut mettre sa touche pendant la vinification.Le cannabis , tu prend une bonne souche , un hangar, des lampes et le reste du matos et voila , tu peux faire du très bon cannabis qui sera pas différent du cannabis d'un autre cultivateur utilisant la même souche.

Avec les cépages tu peux faire la même chose qu'avec les variétés de weed mais en plus avec le meme cépages dans des terroirs différents tu obtient pas la meme chose du tout.

Sans parler des assemblages , du vieillissement.Enfin la on pourrais en parler pendant des semaines du vin y'aurait toujours un truc a dire.

 

C'est facilement industrialisable si tu veux.Tu le monde veut la super weed qui fonsdé.

Avec le vin chaque appellation a ces particularités , ces cépages ces traditions ces méthodes de culture lié aux contraintes.Chaque parcelles donne un caractère propre au produit fini.

 

Le truc c'est que ca a mis des siècles et des siècles avant d'en arriver la , l'industrie n'existe pas encore quand tout ca a commencé a se mettre en place.

Je défend pas le vin , c'est juste que c'est aussi perçu différemment par la population.

 

Je dis pas que j'ai la vérité absolue mais je redoute que ca se passe pas tres bien.

Néanmoins ce sera toujours un pas en avant au niveau de la considération des usagers de cannabis qui sont actuellement des criminels.

 

Perso je continuerais a faire ma popote moi meme.

 

A++

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