Régionales 2015 : le plan « lycées sans drogue » de Valérie Pécresse critiqué

Régionales 2015 : le plan « lycées sans drogue » de Valérie Pécresse critiqué
Par Invité ,

Organiser des tests de dépistage salivaire de consommation de cannabis dans les 470 lycées franciliens : à peine énoncée par la tête de liste des Républicains aux régionales en Ile-de-France, Valérie Pécresse, la proposition suscite l’opposition ou le scepticisme des représentants de lycéens et d’enseignants.

 

« La consommation de drogue a pour conséquence la démotivation, le décrochage et l’échec scolaire » fait valoir la candidate et ancienne ministre de l’enseignement supérieur, dans un entretien au Parisien. Partisane d’un « lycée sans drogue », elle propose la nomination, dans chaque établissement, d’un « référent addiction » qui aura pour mission d’alerter les élèves et leurs parents sur les dangers des psychotropes.

 

Mais la mesure phare est ce test de dépistage : il deviendrait obligatoire dans tous les établissements, une fois obtenu un vote positif du conseil d’administration. « Si un lycéen refuse, il sera considéré comme positif », prévient Valérie Pécresse, en direction de probables réfractaires. Seuls les élèves et leurs parents seraient informés des résultats des dépistages. Les chefs d’établissements n’auraient pour leur part accès qu’à des données statistiques. Si la proportion de consommateurs est considérée comme élevée par l’exécutif régional, un système de vidéosurveillance serait mis en place et la présence des forces de l’ordre renforcée aux abords des établissements.

« Surenchère populiste »

 

La méthode imaginée sied peu aux représentants des lycéens. « Lutter contre toute forme d’addiction est une priorité, nous sommes d’accord sur ce point », assure en préambule Naïm Shili, vice-président de l’Union nationale lycéenne. Mais le plan de Valérie Pécresse ne comprend que des éléments répressifs et sécuritaires. Cette opération tend à stigmatiser les lycéens, à créer des fractures entre les jeunes, les professeurs et le personnel administratif », critique-t-il.

Le plan antidrogue au lycée ne convainc pas les enseignants, et pas davantage les proviseurs franciliens. Laurent Escure, secrétaire général de l’Unsa éducation, y voit « une surenchère populiste et, qui plus est, irréaliste quant à sa mise en œuvre. » Du côté des proviseurs, le Syndicat national des personnels de direction de l’éducation nationale (SNPDEN), principal syndicat de la profession, refuse de commenter les programmes des candidats. En « off », les patrons d’établissement sont plus prolixes et soulignent un plan déconnecté de la réalité du terrain. Quant à la faisabilité juridique, elle apparaît également incertaine : « Actuellement, rien dans la loi ne permet ce type de dépistage sur des mineurs », fait valoir l’avocate de l’association La Voix de l’enfant, Me Isabelle Thieuleux, dans les colonnes du Parisien.

 

En direction des lycées, le programme de la candidate contient toutefois d’autres points, comme l’accès de 10 000 logements sociaux aux enseignants afin de leur permettre de s’établir sur le territoire, la mise en place de soutiens scolaires le soir et durant les vacances pour les lycéens et le rapprochement des entreprises et des lycées à travers des rencontres et des stages.

 

Quant au plan de dépistage salivaire, Mme Pécresse l’a emprunté à son collègue Eric Ciotti, député (LR) des Alpes-Maritimes, signataire, en 2014, d’une proposition de loi allant dans ce sens. Celle-ci n’avait pas été retenue.

 

Par Eric Nunès

Source: https://www.lemonde.fr/campus/article/2015/11/05/regionales-2015-le-plan-lycees-sans-drogue-de-valerie-pecresse-critique_4804250_4401467.html


  Signaler Article


Retour utilisateur


C'est bien ce que je pensais. Elle ne peut pas imposer le dépistage sans passer par la loi et ces dépistages doivent être faits par les forces de l'ordre.

 

Ça, c'est la droite, la bonne droite comme on l'aime.

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tous les jours que j'ai passé au lycée j'étais high! pour autant j'avais + de 15 de moyenne pendant 3 ans et j'étais premier de ma classe.

Les dépistages c'est de la couille

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vu la tête qu'elle a, c'est la première que je dépiste ^^

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Moi, mon avis, c'est qu'à droite, le logiciel est vraiment daté du siècle dernier. Ils n'ont que la répression à la bouche et ne savent pas changer d'idéologie. On en arrive à des aberrations comme celle là. Faire entrer le dépistage à l'école, c'est aller encore plus le loin dans le contrôle des populations en soumettant les enfants. On les confronte alors à une forme de non respect de la liberté de l'individu dès le plus jeune age. L'état vient jouer un rôle qu'il n'a pas le droit d'avoir sous prétexte de protéger les populations d'elles même, il entrave un peu plus la liberté. Les politiques de droite franchissent la ligne rouge et en se droitisant d'avantage, ils retombent dans leur travers. La liberté est chaotique et ils veulent y mettre bon ordre en imposant plus de répression et plus de contrôle.

Mais le monde moderne ne peut plus accepter ses dérives de l'idéologie de l'ump qui vient braconner sur les terres de l'extrême droite à des fins électorales. Les gens en ont assez de ce combat pour sans arrêt défendre les libertés, mais baisser les armes une seconde et ils s'engouffreront dans la brèche. La liberté est sans arrêt attaquée même en démocratie. C'est sans s'en rendre compte, qu'un jour, on tombe dans une dictature... Et à ce moment là, c'est un long calvaire pour les populations qui n'ont plus de droit.

Les gens n'ont pas vu venir la bête, mais elle est passée quand même, à cause de la désespérance des gens qui ne vont plus voter. La crise est responsable de tout ça.

Il faut se ressaisir et retourner au bureau de vote pour combattre ces idées là. C'est notre seule chance. Demain sera encore pire et nous devons prendre conscience qu'ils ne s'arrêteront pas d'avoir ce genre d'idées pour notre peuple. Ils continueront de dire que c'est pour notre bien et que nous devons leur remettre les clés du pouvoir pour que nous soyons en sécurité. Le même discourt bien connu depuis le début du siècle dernier.

La liberté n'est pas une idée de droite. La droite, c'est un chef qui décide pour les autres, le peuple est infantilisé et privé de ses libertés. Et ça commence maintenant.

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Diviser pour mieux régner ce dicton tombe a point....profs élèves etc....Mais deja c est le cas malheureusement.....

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A quand une Assemblée Nationale sans pinard ? et un gouvernement sans cocaïne ?

 

Qu'elle commence déjà par interdire que nos Parlementaires et Sénateurs Votent ou assistent à une séance de leur assemblée respective, en étant bourré, par un dépistage automatique à la porte des deux chambres...

Et ensuite, tous les Sinistres et leurs chefs de toilettes (oups pardon...cabinet) dépistage de drogue hebdomadaire et idem...interdit de décisions en étant bourré...

 

il me semble que cette pouffe on l'a déjà vu bien beurrée sur les deux faces...quand a son chéri Sarko 1er... la cocaïne...il va nous dire qu'il ne connais pas...le joins... non plus...et sa pouffe ? non plus...

 

Le BAL des Faux Culs !

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites