Techniques de Stress en fin de flo.

Par azmaster ,
Techniques de Stress en fin de flo.

Techniques de stress en fin de floraison

 

 

 

La teneur en THC est définie par les gènes de la plante, donc à chaque variété son taux de principe actif. Cependant, de nombreux facteurs influencent la production de THC. En général, plus une plante est âgée, plus sa capacité à produire du THC est grande. Toutefois, cela n'est vrai que si elle reste saine et vigoureuse.

 

->Ce qui varie, c'est la QUANTITÉ de trichomes et non le % de THC contenus par eux.

 

 

La sécrétion de THC exige une quantité et une qualité adéquates de lumière. Il semble bien qu'aucun des processus de la biosynthèse ne peut se dérouler correctement si une lumière insuffisante empêche le plein fonctionnement de la photosynthèse. Des recherches (Valle et al. 1978) ont montré que la quantité de THC est deux fois plus importante avec une photopériode de 12 heures plutôt qu'avec une photopériode de 10 heures.

 

On sait que les températures élevées favorisent l'activité métabolique et la production de THC. La chaleur intensifie aussi la sécrétion de résine, peut-être en réaction à la menace de dessiccation florale. La résine se concentre dans les têtes des trichomes glandulaires : toutefois elle ne bouche pas directement les pores du calice pour empêcher la dessiccation. Les têtes résineuses serviraient à intercepter les rayons du soleil, réduisant ainsi leur impact sur la surface des feuilles et l'augmentation de la température. Et du même coup, la résine protégerait le THC, que la lumière et la chaleur excessives dégradent.

 

Dans une variété psychoactive, l'activité biosynthétique doit être maintenue à un niveau tel que la quantité de THC produite soit nettement plus grande que celle qui est détruite.

 

 

 

 

 

→ Période de NOIR complet en fin de floraison

 

La technique consiste à laisser la plante durant une semaine (minimum) à deux semaines (maximum), je préconise une dizaine de jours, dans le noir. Idéalement, cela doit être accompagnée d'une baisse de température.

 

Ceci aura pour effet d'augmenter la taille et le nombre de trichomes, et donc d'accroître la production de résine. De plus, cela permet d'entamer la dégradation de la chlorophylle, et de la transformer en sucres.

 

Ces effets sont amplifiés par une période de sécheresse (au niveau de l'air, voire également de l'eau), de quelques jours, en toute fin de flo.

NB : Durant ces 10 jours, la plante continue à mûrir. Il est possible, et même vivement recommandé, de procéder au rinçage durant cette période.

 

Voici un exemple concret :

 

La flo est à J +60, et vous estimez que les buds seront prêts dans une à deux semaines. Vous avez donc ce laps de temps pour effectuer le rinçage (qui devrait même avoir débuté depuis au moins 72 heures pour une meilleure efficacité), ainsi que mettre en application cette technique de période de noir en fin de flo.

 

Cette période de noir commencera quand les trichomes seront à 80% laiteux et 20% ambrés, ce qui donnera approximativement 50/50 en fin de cycle.

1) à J +55 vous avez commencé la phase de rinçage,

2) à partir J +60, et jusqu'à la récolte, vous laissez les plantes dans l'obscurité ( * )

3) A partir de J +68 vous cessez d'arroser,

4) A J +70 vous récoltez !

(source : guide cannaweed)

 

Attention : cette technique favorise aussi l'apparition de moisissure sur les têtes , ainsi, toute la production peut être détruite en quelques jours ! Il faut donc maintenir un taux d'humidité au plus bas.

 

 

 

→ L'humidité

 

L'un des paramètres les plus intéressants de la production de THC - et l'un des moins bien compris - est le taux d'humidité. La plupart des variétés de cannabis psychoactifs poussent dans des régions qui sont sèches, du moins pendant la période de maturation. L'intensification de la production de THC en réponse aux conditions arides expliquerait ainsi les vertus psychoactives de ces variétés. Il faut néanmoins noter que des lignées à forte teneur en THC poussent aussi dans des conditions très humides (serres et zones équatoriales) et donnent de la résine en abondance.

 

Le cannabis ne semble pas produire plus de résine en réponse à un sol sec, mais bien plutôt à une sécheresse de l'atmosphère. Laisser sécher les plantes en les privant d'eau pendant les dernières semaines de la floraison ne favorise pas la production de THC, mais une atmosphère aride peut la stimuler.

 

Taux d'humidité conseillé :

Bouture / germination : 100%

Croissance : 60% à 70%

Début de floraison : 50%

Floraison : 40%

Fin de floraison : 30% ou moins...

 

Attention : Un plant de cannabis en floraison a besoin d'eau afin de permettre l'acheminement des substances nutritives par les voies de la biosynthèse. Continuez d'arroser jusqu'à la récolte.

 

 

 

→ La torture

 

En fait, il n'existe aucune méthode confirmée pour « forcer » une production accrue de THC. De nombreuses techniques sont dérivées de vieilles traditions mal comprises. Ainsi, en Colombie, les paysans « cernent » la tige principale, ce qui bloque le flux d'eau et de nutriments entre les racines et les rameaux. Il n'est pas sûr que ce procédé augmente la teneur finale en THC, mais il accélère la maturation et donne aux têtes une teinte jaune doré (Partridge 1975).

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Les planteurs clandestins transpercent parfois les tiges avec des clous, des éclats de pin, des boulettes d'opium ou des cailloux afin de favoriser la floraison, la production de THC et de renforcer le goût des têtes. Cependant, l'efficacité de ces techniques populaires n'a pas encore été confirmée par des résultats empiriques ou des recherches scientifiques.

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→ La Symbiose

 

On sait, en revanche, que les relations de symbiose entre diverses plantes cultivées côte à côte influencent la production de leurs huiles essentielles. On peut essayer de cultiver le cannabis avec des orties, pour tenter de stimuler la production de résine. Il est fort possible qu'à l'avenir, on découvre des techniques agricoles favorisant la biosynthèse du THC.

 

 

 

 

→ La température

 

Idéalement, tout au long du cycle de vie de la plante, de jour comme de nuit, la température devrai être d'environ 24°C au niveau des racines (attention en hydro à ne surtout pas dépasser ce seuil).

 

Cependant, en floraison une température de nuit de 10 à 15 °C de moins que le jour, maximisera la production de résine, mais au contraire amoindrira le rendement.

 

=> Durant les 10 derniers jours : température en journée entre 25°C et 30°C, la nuit autour des 15°C.

 

Ainsi, il est plutôt conseillé de n'appliquer cette technique que durant la, ou les deux (voire trois), dernière(s) semaine(s) de flo.

 

 

 

 

→ La Lune

 

En lune ascendante, l'afflux de sève dans les parties aériennes des plantes est plus important. C'est le bon moment pour récolter !

En lune descendante, l'activité végétative se concentre dans le sol et au niveau des racines. C'est le moment de planter, travailler la terre et l'enrichir en engrais ou en compost.

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→ Le RIPEN

 

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Citation

Ripen est un engrais de fin de floraison, appelé aussi " solution de forçage ". Il est spécifiquement formulé pour accélérer la maturation des plantes ainsi que pour améliorer leur teneur en principes actifs.

C’est un mélange de sels minéraux et de tampons dosés par nos chercheurs avec une grande minutie. A ce stade de croissance, la précision est en effet de la plus haute importance car la plante, en fin de vie, est souvent fragilisée et sa capacité d’assimilation est bien inférieure à celle du stade de croissance.

Ripen agit à différents niveaux

 

* Il envoie à la plante un signal fort pour lui faire savoir qu’elle est en fin de vie. Elle réagit par une floraison et une fructification accélérées, dans un effort pour se reproduire avant de disparaître.

* Il force la plante à augmenter ses défenses, et par conséquent, ses principes actifs.

* Il donne à la plante tous les ions minéraux qui lui seront nécessaires à ce dernier effort de reproduction.

* En cas d’accumulation par la plante de nitrate ou d’oligo-éléments, il aide à la métabolisation de ces résidus, améliorant ainsi le goût de la récolte.

 

 

Cet engrais a de multiples usages

 

* Il permet de terminer rapidement une récolte avant qu’elle ne se gâte en cas d’arrière-saison humide et froide.

* En serre ou en intérieur, il permet d’harmoniser les fins de cycle et de terminer plus rapidement la maturation des plantes les plus tardives.

* En cas d’attaque sévère de pathogènes ou d’insectes, il permet d’accélérer le cycle et d’obtenir une récolte avant que les plantes ne soient détruites.

* Il permet enfin d’augmenter la teneur en principes actifs des plantes médicinales, aromatiques et culinaires.

 

 

Certains disent qu'il uniformise le gout des récoltes, alors que certains pensent qu'il l'augmente. D'autres préconisent 10 à 15 jours de rinçage après l'utilisation du RIPEN et quelques uns l'utilisent jusqu'au bout. Il y en a même qui disent que ça ne sert à rien du tout. Mais globalement, c'est le seul produit qui propose d'accélérer et d'optimiser la fin de floraison...

 

En général, on s'en sert en extérieur, lorsque la récolte se fait attendre et que le froid arrive.

 

Voici les conseils d'un autre canaweedeur :

Citation

Le Rippen bien utilisé n'a rien de dangereux même après combustions (tout est relatif mais sa toxicité n'est pas plus élevé que tout autres engrais)

 

-Le Rippen est un engrais et non un booster, stimulateur... C'est à dire qu'un rinçage est nécessaire.

 

-Il doit être utilisé pendant 8 à 10 jours au minimum 20 jours avant la fin de la floraison.

 

-Il contient tous les minéraux permettant une fin de vie dénué de toutes carences.

 

-Il envoie un signal fort de maturation général à toute la plante, ce qui permet d'harmoniser le moment de la récolte.

 

-Il permet une grande métabolisation de l'azote et des nitrates.

 

-Il envoie à la plante un signal fort pour lui faire savoir qu'elle est en fin de vie. Elle réagit par une floraison et une fructification accélérées, dans un effort pour se reproduire avant de disparaître.

 

 

-Il permet enfin d'augmenter la teneur en principes actifs des plantes médicinales, aromatiques et culinaires. (attention à cette affirmation qui est vrai mais ne concerne pas tous les principes actifs, dont le THC, en revanche ayant plus d'énergie que prévu pour la fin de sa vie elle protège ses organes reproducteur via des métabolites secondaires faisant parti des principes actifs).

Enfin l'information qui semble manquer à tous et qui a sans problème pu engendrer tous les commentaires du types "harmonisation des goûts" est celui-ci :

Dans quel cas utiliser le Rippen :

Le Rippen ne doit être utilisé exclusivement que sur des plantes ne présentant pas de signe de sénescence, suggérant ainsi un déficit du métabolisme de destruction des nitrates ou due à une trop grande concentration en azote, chlorophylle et nitrate. Tous ajout sur une plante déjà chlorosée ne va faire qu'accentuer les mécanismes aboutissant à une uniformisation des goûts de la récolte et une sur-oxydation des métabolites secondaires pouvant donner un gout acre et acide. De plus par ceci le Rippen restera présent stocké dans les têtes même après rinçage.

 

 

 

 

 

→ Conclusion de la 1er partie :

 

On considère en général qu'en matière de production de THC l'état de santé de la plante est décisif. Bien évidemment, le génotype de la plante, qui résulte de la sélection des graines, est le facteur de base qui détermine les niveaux de THC. Vient ensuite l'alimentation en substances nutritives organiques, en eau, en lumière solaire ; de l'air frais, de l'espace vital pour croître et du temps pour mûrir : voilà les facteurs clés pour produire, en toutes circonstances, du cannabis riche en THC.

 

Le stress dû à des perturbations dans l'environnement limite l'expression intégrale du phénotype et le potentiel cannabinique. La stratégie défensive du cannabis consiste à s'adapter en sécrétant des résines chargées de THC ; une plante saine est évidemment plus apte à mettre en œuvre une telle stratégie. « Forcer » des plantes à produire est un idéal pervers, contraire aux principes de l'agriculture organique.

 

Les plantes ne sont pas des machines que l'on pourrait contraindre à travailler plus vite et plus dur pour produire davantage. Leurs processus vitaux reposent sur des équilibres naturels qui assurent leur survie jusqu'au moment de la reproduction. Tout ce que les cultivateurs et les chercheurs peuvent faire, c'est leur fournir ce dont elles ont besoin pour croître sainement et les guider jusqu'à maturation.


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