Récolte

La sénescence
Par Apo & Boubou,

La Sénescence
 
 
Les feuilles jaunes en floraison sont généralement dues à la sénescence. Il s'agit d'un phénomène tout à fait normal, et qui fait partie du cycle de vie de la plante. Cette étape provient de la translocation des ressources, puis une fois achevée survient l'abscission, autrement dit la chute des feuilles.
 
 
La sénescence est donc habituellement due à l'âge de la plante et est inéluctable. Toutefois, elle peut également être précoce du fait d'un apport insuffisant de nutriments qui oblige la plante à puiser dans ses organes de réserve - d'où une sénescence précoce. Les causes sont multiples :
_ un pot trop petit,
_ un substrat de base trop pauvre,
_ un pH inadapté qui empêche une assimilation correcte des nutriments,
_ etc.
 

Bref, pour y remédier deux solutions :
_ soit tout simplement un apport d'engrais complet type bio essentials ou formulex,
_ ou encore des pulvérisation foliaires de phyt-amin sur les parties atteintes, car il contient de la cytoquinine qui inverse le processus de sénescence.
 
Important : Contrairement aux idées reçues, ces feuilles jaunes n'épuisent pas la plante. Bien au contraire, elles sont source d'énergie.
Ainsi, ne coupez pas les feuilles si elles ne sont pas endommagées à au moins 90%.
 

Enfin, s'il ne reste que peu de temps avant la récolte inutile d'intervenir. Car je précise que le goût âcre de la weed découle de la chlorophylle qui découle elle-même de l'azote, et si on ne cesse pas suffisamment tôt l'apport de N, le rinçage ne fera pas tout.
 
 
Cordialement
Vyking
 
 
Remerciements : Satanatis et Slack pour les photos.
 
v/c Dad-
0 commentaire En savoir plus… ›
Par azmaster,
Possédant maintenant plusieurs microscopes de poche me permettant d'avoir 4 grossissements possibles, j'ai donc décidé de vous faire ce petit comparo, histoire de...
 
D'abord présentation des bestiaux....
 

 

 
Celui de droite a été acheté l'année dernière, sur internet, pour à peu près 20 euros, et propose un grossissement *30.
 
L'autre a été acheté fin 2007, une promo chez un hard-discounter, pour moins de 10 euros, et propose trois positions de grossissements, *60, *80 et *100.
 
Bon je vous préviens, non seulement mon appareil numérique est vieillot, mais réussir à photographier à travers ces trucs, là, c'est vraiment la galère. Le rendu est donc bien meilleur en live.
 
J'ai donc essayé de prendre le même petit bout feuille, de sensi star pour info...
 
*30
 
*60
 
*80
 
*100
 
Voila, j'espère que vous y voyez quelque chose!!!
 
Comme vous pouvez le constater, la différence entre *60 et *80 n'est vraiment pas flagrante.
 
En conclusion, et à mon humble avis, un *30 suffit largement, d'autant que l'on a plus facilement une vue d'ensemble...
 
a++
 
v/c Dad-
0 commentaire En savoir plus… ›
Par azmaster,
Techniques de stress en fin de floraison
 
 
 
La teneur en THC est définie par les gènes de la plante, donc à chaque variété son taux de principe actif. Cependant, de nombreux facteurs influencent la production de THC. En général, plus une plante est âgée, plus sa capacité à produire du THC est grande. Toutefois, cela n'est vrai que si elle reste saine et vigoureuse.
 
->Ce qui varie, c'est la QUANTITÉ de trichomes et non le % de THC contenus par eux.
 
 
La sécrétion de THC exige une quantité et une qualité adéquates de lumière. Il semble bien qu'aucun des processus de la biosynthèse ne peut se dérouler correctement si une lumière insuffisante empêche le plein fonctionnement de la photosynthèse. Des recherches (Valle et al. 1978) ont montré que la quantité de THC est deux fois plus importante avec une photopériode de 12 heures plutôt qu'avec une photopériode de 10 heures.
 
On sait que les températures élevées favorisent l'activité métabolique et la production de THC. La chaleur intensifie aussi la sécrétion de résine, peut-être en réaction à la menace de dessiccation florale. La résine se concentre dans les têtes des trichomes glandulaires : toutefois elle ne bouche pas directement les pores du calice pour empêcher la dessiccation. Les têtes résineuses serviraient à intercepter les rayons du soleil, réduisant ainsi leur impact sur la surface des feuilles et l'augmentation de la température. Et du même coup, la résine protégerait le THC, que la lumière et la chaleur excessives dégradent.
 
Dans une variété psychoactive, l'activité biosynthétique doit être maintenue à un niveau tel que la quantité de THC produite soit nettement plus grande que celle qui est détruite.
 
 
 
 
 
→ Période de NOIR complet en fin de floraison
 
La technique consiste à laisser la plante durant une semaine (minimum) à deux semaines (maximum), je préconise une dizaine de jours, dans le noir. Idéalement, cela doit être accompagnée d'une baisse de température.
 
Ceci aura pour effet d'augmenter la taille et le nombre de trichomes, et donc d'accroître la production de résine. De plus, cela permet d'entamer la dégradation de la chlorophylle, et de la transformer en sucres.
 
Ces effets sont amplifiés par une période de sécheresse (au niveau de l'air, voire également de l'eau), de quelques jours, en toute fin de flo.
NB : Durant ces 10 jours, la plante continue à mûrir. Il est possible, et même vivement recommandé, de procéder au rinçage durant cette période.
 
Voici un exemple concret :
 
La flo est à J +60, et vous estimez que les buds seront prêts dans une à deux semaines. Vous avez donc ce laps de temps pour effectuer le rinçage (qui devrait même avoir débuté depuis au moins 72 heures pour une meilleure efficacité), ainsi que mettre en application cette technique de période de noir en fin de flo.
 
Cette période de noir commencera quand les trichomes seront à 80% laiteux et 20% ambrés, ce qui donnera approximativement 50/50 en fin de cycle.
1) à J +55 vous avez commencé la phase de rinçage,
2) à partir J +60, et jusqu'à la récolte, vous laissez les plantes dans l'obscurité ( * )
3) A partir de J +68 vous cessez d'arroser,
4) A J +70 vous récoltez !
(source : guide cannaweed)
 
Attention : cette technique favorise aussi l'apparition de moisissure sur les têtes , ainsi, toute la production peut être détruite en quelques jours ! Il faut donc maintenir un taux d'humidité au plus bas.
 
 
 
→ L'humidité
 
L'un des paramètres les plus intéressants de la production de THC - et l'un des moins bien compris - est le taux d'humidité. La plupart des variétés de cannabis psychoactifs poussent dans des régions qui sont sèches, du moins pendant la période de maturation. L'intensification de la production de THC en réponse aux conditions arides expliquerait ainsi les vertus psychoactives de ces variétés. Il faut néanmoins noter que des lignées à forte teneur en THC poussent aussi dans des conditions très humides (serres et zones équatoriales) et donnent de la résine en abondance.
 
Le cannabis ne semble pas produire plus de résine en réponse à un sol sec, mais bien plutôt à une sécheresse de l'atmosphère. Laisser sécher les plantes en les privant d'eau pendant les dernières semaines de la floraison ne favorise pas la production de THC, mais une atmosphère aride peut la stimuler.
 
Taux d'humidité conseillé :
Bouture / germination : 100%
Croissance : 60% à 70%
Début de floraison : 50%
Floraison : 40%
Fin de floraison : 30% ou moins...
 
Attention : Un plant de cannabis en floraison a besoin d'eau afin de permettre l'acheminement des substances nutritives par les voies de la biosynthèse. Continuez d'arroser jusqu'à la récolte.
 
 
 
→ La torture
 
En fait, il n'existe aucune méthode confirmée pour « forcer » une production accrue de THC. De nombreuses techniques sont dérivées de vieilles traditions mal comprises. Ainsi, en Colombie, les paysans « cernent » la tige principale, ce qui bloque le flux d'eau et de nutriments entre les racines et les rameaux. Il n'est pas sûr que ce procédé augmente la teneur finale en THC, mais il accélère la maturation et donne aux têtes une teinte jaune doré (Partridge 1975).


 
 
Les planteurs clandestins transpercent parfois les tiges avec des clous, des éclats de pin, des boulettes d'opium ou des cailloux afin de favoriser la floraison, la production de THC et de renforcer le goût des têtes. Cependant, l'efficacité de ces techniques populaires n'a pas encore été confirmée par des résultats empiriques ou des recherches scientifiques.

 
 
 
 
→ La Symbiose
 
On sait, en revanche, que les relations de symbiose entre diverses plantes cultivées côte à côte influencent la production de leurs huiles essentielles. On peut essayer de cultiver le cannabis avec des orties, pour tenter de stimuler la production de résine. Il est fort possible qu'à l'avenir, on découvre des techniques agricoles favorisant la biosynthèse du THC.
 
 
 
 
→ La température
 
Idéalement, tout au long du cycle de vie de la plante, de jour comme de nuit, la température devrai être d'environ 24°C au niveau des racines (attention en hydro à ne surtout pas dépasser ce seuil).
 
Cependant, en floraison une température de nuit de 10 à 15 °C de moins que le jour, maximisera la production de résine, mais au contraire amoindrira le rendement.
 
=> Durant les 10 derniers jours : température en journée entre 25°C et 30°C, la nuit autour des 15°C.
 
Ainsi, il est plutôt conseillé de n'appliquer cette technique que durant la, ou les deux (voire trois), dernière(s) semaine(s) de flo.
 
 
 
 
→ La Lune
 
En lune ascendante, l'afflux de sève dans les parties aériennes des plantes est plus important. C'est le bon moment pour récolter !
En lune descendante, l'activité végétative se concentre dans le sol et au niveau des racines. C'est le moment de planter, travailler la terre et l'enrichir en engrais ou en compost.

 
 
 
 
→ Le RIPEN
 

 
 
Certains disent qu'il uniformise le gout des récoltes, alors que certains pensent qu'il l'augmente. D'autres préconisent 10 à 15 jours de rinçage après l'utilisation du RIPEN et quelques uns l'utilisent jusqu'au bout. Il y en a même qui disent que ça ne sert à rien du tout. Mais globalement, c'est le seul produit qui propose d'accélérer et d'optimiser la fin de floraison...
 
En général, on s'en sert en extérieur, lorsque la récolte se fait attendre et que le froid arrive.
 
Voici les conseils d'un autre canaweedeur :
 
 
 
 
 
→ Conclusion de la 1er partie :
 
On considère en général qu'en matière de production de THC l'état de santé de la plante est décisif. Bien évidemment, le génotype de la plante, qui résulte de la sélection des graines, est le facteur de base qui détermine les niveaux de THC. Vient ensuite l'alimentation en substances nutritives organiques, en eau, en lumière solaire ; de l'air frais, de l'espace vital pour croître et du temps pour mûrir : voilà les facteurs clés pour produire, en toutes circonstances, du cannabis riche en THC.
 
Le stress dû à des perturbations dans l'environnement limite l'expression intégrale du phénotype et le potentiel cannabinique. La stratégie défensive du cannabis consiste à s'adapter en sécrétant des résines chargées de THC ; une plante saine est évidemment plus apte à mettre en œuvre une telle stratégie. « Forcer » des plantes à produire est un idéal pervers, contraire aux principes de l'agriculture organique.
 
Les plantes ne sont pas des machines que l'on pourrait contraindre à travailler plus vite et plus dur pour produire davantage. Leurs processus vitaux reposent sur des équilibres naturels qui assurent leur survie jusqu'au moment de la reproduction. Tout ce que les cultivateurs et les chercheurs peuvent faire, c'est leur fournir ce dont elles ont besoin pour croître sainement et les guider jusqu'à maturation.
0 commentaire En savoir plus… ›
Par Apo & Boubou,
Bonjour à tous
 

Cette FAQ a vocation de donner quelques astuces pour prendre une photo acceptable de nos plants chéris. En effet, avec la lumière très particulière émise par les HPS, les couleurs sont totalement tronquées : le plus beau vert tendre peut apparaître jaune fluo à l'écran, diminuant considérablement l'intérêt d'une photo. En parcourant les JDC on a parfois l'impression de se retrouver sur Mars, sans même un seul authentique petit homme vert... Il devient alors difficile de diagnostiquer les taches et autres affections disgracieuses sur les feuilles.
 
Exemple de photo ne présentant pas un grand intérêt

 
Il y en a même qui, afin d'éviter ce désagrément, se précipitent dès l'allumage des lampes pour prendre leur photo... car la lumière est blanche/bleue pendant quelques secondes.
 
C'est bien dommage, car une HPS émet une merveilleuse lumière, avec laquelle on peut prendre de très bonnes photos ! A condition bien sûr de faire le tri dans les informations traitées par l'appareil. L'intensité lumineuse permet également de réduire le bruit au maximum par le choix de la valeur 100 en ISO, de se permettre une grande profondeur de champ par le réglage de l'ouverture à une valeur importante, et de diminuer la vitesse d'obturation.
 
L'oeil humain ne percevant pas les couleurs de la même manière qu'un appareil photo, la solution sera donc de faire une balance des blancs, technique très simple consistant à indiquer à l'appareil ce qui est vraiment blanc. Il fera alors les calculs nécessaires pour déterminer les autres "vraies" couleurs.
 
Un petit article de Wikipedia :
 
Balance des blancs
 
Un corps blanc est un corps qui réfléchit toutes les lumières, toutes les couleurs. Il paraît donc blanc en lumière blanche et rouge en lumière rouge.
 
Le problème se complique lorsqu'on constate qu'un corps blanc peut paraître blanc aussi bien sous un éclairage incandescent que sous un ciel gris. En effet, les physiciens assurent que le premier éclairage produit une lumière rougeâtre tandis que le second produit une lumière bleuâtre. C'est le cerveau qui interprète, jusqu'à un certain point, les couleurs vues par les yeux.
 
Il se complique encore plus lorsque cette interprétation ne fonctionne plus en face d'une photo de la scène considérée. Ainsi, on peut être plus ou moins choqué par une photo d'intérieur avec une dominante rouge ou une photo d'extérieur avec une dominante bleue.
 
En photographie classique, ce problème se résout en utilisant des films adaptés à tel ou tel type d'éclairage. En numérique, le calculateur se contente de modifier quelques valeurs, ce qui est une méthode beaucoup plus souple. Ainsi, le photographe a généralement accès aux réglages Incandescent, Luminescent, Flash, Soleil, Ombre, Nuages,...
 
Deux autres positions sont disponibles. La position Auto tente d'imiter l'ajustement effectué par le cerveau, semble-t-il avec succès dans de nombreux cas. À l'opposé, la position Blanc mesuré est commode pour des éclairages hors du commun (on cite souvent le cas d'une pièce éclairée à la fois par des ampoules et des tubes). Dans ce cas, il suffit de viser un papier blanc situé sous l'éclairage et de déclencher pour obtenir le bon réglage.
 
C'est précisément ce dernier réglage qu'il faut choisir dans notre cas, car les constructeurs n'ont pas pensé à prévoir un réglage spécifique aux cannabiculteurs. Les réglages de balance des blancs pour soleil, lampes ou flash ne corrigent en rien cette impression d'être au fond d'un volcan en éruption. Il faut donc le faire en manuel. Evidemment ces veinards sous MG ont à leur disposition le réglage spécial néon, donc pas de problème pour eux. Nous autres pauvres détenteurs de HPS n'avons pas cette chance
 
La majorité des APN (reflex ou non) présentent la possibilité de faire ce réglage. Sur le mien il suffit de prendre une photo d'un objet blanc sous la lumière HPS (pas besoin qu'il emplisse toute l'image, il doit juste être au centre)...
 
une bête feuille blanche pliée :

...et d'ensuite rentrer dans le menu, "Balance des blancs manuelle", il me demande de choisir la photo de l'objet qui est sensé être blanc, ce que je fais.
Il faudra donc ensuite régler la balance des blancs sur "manuel" (AWB sur les APN à firmware en anglais).
 
Exemples de photo...
 
prise en BB automatique :


prise en BB manuelle
:
 
ça a quand même plus de gueule.
 

Traiter une photo avec Picasa
 
Shepakoifer a déjà expliqué comment redimensionner les photos avec ce très ingénieux freeware qu'est Picasa 2. Je ne vais donc pas le plagier mais juste vous conseiller l'utilisation de :
 
-la fonction Recadrer, qui vous permettra de retirer tout ce qu'il y a d'inutile dans l'image (et d'ainsi d'améliorer la qualité de ce que vous voulez représenter).
-la fonction J'ai de la chance, qui autorise Picasa à faire quelques réglages de couleur et de luminosité. C'est assez bluffant comme ça peut améliorer votre photo, exemple :
 
Avant "J'ai de la chance" :
 

 
Après "J'ai de la chance" :
 

 
-les filtres proposés, qui sont assez sympas :

En général, "Accentuer" est bien pratique pour affiner vos photos. Pour le reste regardez par vous-même...
 
il y a de quoi s'amuser

 
voire même de délirer

 
 
Pour finir je précise que je ne suis pas un professionnel de la photo, donc je vous engage à rectifier toute erreur ou omission de ma part.
 
Bonne cannaphotographie
 

Faire une macro des trichomes
 
Deux techniques pour réussir une photo de trichomes dodus et juteux : l'une à l'arrache, avec les moyens du bord (un compact et un couteau suisse), et l'autre avec un peu plus de matos (objectif inversé sur un reflex).
 
Macro avec un compact et une loupe de couteau suisse
(par Survival_of_the_Fittest)
 

-- Réglages --
 
1- régler l'APN :
--mode macro
--zoom max (chez moi, 2x seulement)
--réglage lumière/correction d'exposition.
 
2- présenter la loupe sur l'objectif de l'APN. chez moi l'objectif "sort" du corps de l'appareil, c'est plus simple.
 
3- s'approcher suffisament. c'est là que le plus dur commence, à quelques millimètres près le focus part en couille, surtout avec la macro. et c'est là qu'on se rend compte que les feuilles sont gênantes, et qu'il ne faut surtout pas bouger
 

-- Démonstration de A à Z --
 
-avec APN Canon 3.2 Mo, 5.4~10.8mm et f/2.8~4.0 (modèle old-school quoi)
-et le brave couteau suisse à zoom indéterminé ^^

 
1) la photo, brute de décoffrage.
2) là je zoome avec un logiciel de retouche sur la zone ciblée plus haut (agrandissement possible sur les 2 clichés).


et voilà, pas besoin de microscope électronique à balayage digne des mission appollo 13, ça suffit amplement ^^
 
Macro avec un objectif inversé
 
Bon après avoir fait quelques recherches sur le sujet, voici comment utiliser un objectif de reflex à l'envers, ceci afin de l'utiliser comme une puissante loupe.
 
Je vous déconseille de n'utiliser qu'un seul objectif (comme le disent ceux qui vendent des bagues d'inversion sur ebay), car vous n'auriez aucun contrôle dessus et seriez obligé de maintenir le diaphragme ouvert... enfin bon c'est jouable mais pénible. Le mieux c'est donc un objectif à l'endroit, avec un objectif inversé au bout.
 
J'ai donc utilisé, dans mon cas : un apn EOS 300D, un objectif SIGMA 18-50 mm f3,5-5,6, et un CANON 50 mm f1,8.
 

 
J'ai également acheté deux bagues de porte-filtres dans mon magasin de photo (10€). Pas besoin du porte-filtres, juste de la bague d'adaptation (qui se visse sur l'objectif):
 

 
Il faut bien entendu choisir le bon diamètre de vos bagues, selon celui de votre objectif. Dans mon cas c'est du 52 mm et 58 mm.
 
Ensuite on colle les deux bagues dos à dos, afin d'avoir les pas de vis des deux côtés :
 

 
Dans la mesure où votre précieux objectif ne sera retenu que par la colle entre les deux bagues, je vous conseille d'utiliser de la superglu de warrior, à base de cyanocrylate !!!
 
Après 12h de séchage, nous voilà prêt à paparazzier ces pauvres trichomes :
 

 

Il faut se rapprocher du sujet, mais pas trop !! Attention à la lentille de l'objectif qui n'est pas prévue pour se retrouver à l'extérieur de l'appareil, un peu de sève poisseuse dessus et c'est la catastrophe...
 
Vous aurez également besoin d'un max de lumière, c'est pourquoi on obtient de meilleurs résultats sous HPS (ce qui ne sera pas un problème avec la balance des blancs ). Sous une autre source de lumière un pied sera le bienvenu !
 
A noter également que la profondeur de champ est très faible avec cette technique.
 
-> Mon réglage: ISO 100, BB manuelle, f/10, 1/125 s
 
Ce que ça donne dans le viseur :
 

 
On recadre avec Picasa :
 

 
Et voilà :
 

 

 

 

 

 
 
 
Voilà donc mes trichomes qui mûrissent tranquillement  
 
Je ferai des essais plus concluants, pour l'instant je suis encore novice avec cette méthode
 
++
 
 
 
 
 

Par KingLear
 
 
 
v/c Dad-
0 commentaire En savoir plus… ›
Par Invité,
Introduction
 
Vaste question, on peut évidemment se fier aux durées données pour chaque variété mais cela reste très incertain. Il vaut mieux se fier à ce qui se passe sous vos yeux et dans votre espace de culture.
Qu’observer sur les plants ?
 

1. Les pistils
 

 
Il s’agit de la méthode la plus ancienne, l’observation des pistils. Dans cette méthode, on se fie au changement de couleur des pistils. Cette technique est cependant peu fiable, parce que :
- il ne faut pas confondre dessèchement et changement de couleur des pistils.
- le changement de coloration est surtout un signe de maturation.
- il n’y a pas de renseignement sur la qualité des effets psychotropes.
 

2. Les trichomes
 
Ce sont les glandes résineuses du cannabis. Il y en a grosso modo de trois sortes :
- bulbeux (15-30 µ) dispersés sur toutes les parties hors-sol de la plante en jaune
- capitule sessile (25-100µ) qui sécrètent des cannabinoïdes en rouge
- capitule tigé (150-500µ) qui ont la plus forte sécrétion de cannabinoïdes et que l’on retrouve surtout sur les bractées femelles et un peu sur les fleurs mâles (notamment face inférieure des anthères) en vert
 

 

 

On va donc se concentrer sur la couleur des capitules tigés. On peut définir leur couleur comme étant :
- translucide en vert
- opaque en jaune
- ambrés en rouge
 

 

 

En théorie (et hors incidence de la variété), des trichomes :
- à 50% opaques donneront une weed avec un effet « high »
- avec une majorité de trichomes opaques et une partie ambrée donneront une weed à effet « stone »
 

2.1. Explications:
 
Il existe divers cannabinoïdes dont :
- le THC
- le THCV, high plus clair
- le CBN, produit de dégradation du THC, effet dépressif
En fait, à mesure que les trichomes s'opacifient, le THC se dégrade en CBN d'où l'effet "stone". Mais récolter top tôt, c'est risquer une faible concentration en THC. D'où le compromis proposé.
 

Il faut évidemment pondérer cela avec les effets de la variété Sativa (effet high) et Indica (effet stone). Il faut savoir de plus que les Indicas ne présentent une fenêtre favorable à la moisson que durant une dizaine de jours. Alors que les Sativas, en plus d’avoir une floraison plus longue, restent dans cette période plus longtemps (trois semaines).
 
 
 

2.2. Comment observer les trichomes ?
 

Les trichomes qui nous intéressent sont les trichomes capitules tigés (jusqu'à 500µ soit 0.5mm). Il faut donc un grossissement au minimum de 30. On peut utiliser :
-loupe x30, normale ou à pied
-jumelles utilisées à l'envers
-appareil photographique équipé d'un objectif macro
Les microscopes "vrais" ne permettent pas d'observer les trichomes sur pied.
 
 
 

2.3. Astuce pour photographier les trichomes
 

Lorsque l'on utilise une loupe et un appareil photographique, il est essentiel de ne pas rayer votre objectif. Pour cela, utilisez un carton épais et faites y un trou rond.
 

 
Cela permet de coller l'objectif de votre appareil photo à votre loupe. Ensuite, sans utiliser ni grossissement ni flash, vous pourrez prendre vos photos. Si le temps d'exposition est trop long, utilisez une petite lampe en lumière d'appoint.
 
Source: Overgrow : traduction très approximative et écourtée
 
v/c Dad-
0 commentaire En savoir plus… ›
Par Apo & Boubou,
Introduction
 
Pour bon nombre de cultivateurs d’intérieur, le moment de la récolte est un sujet fréquemment abordé.
Beaucoup se fient aux données de leur breedeur mais celles-ci se révèlent souvent hasardeuses (notamment en raison des différents paramètres de cultures et de leurs effets sur la maturation)
Il convient donc de trouver une alternative efficace, peu importe le type de culture et les paramètres utilisés.
 
Mais que faut il observer au juste pour bien se rendre compte de la maturation des têtes et de l'effet psychotrope qui en découle?
 
Attention: l'observation des pistils n'est qu'approximative, les trichomes restent le seul moyen d'appréciation fiable
 
 
1.L'observation à l’œil nu
 
A) les pistils
 
L'observation des pistils est la méthode la plus ancienne et nécessitant le moins d'outillage: En effet, les pistils sont observables à l’œil nu.
Les pistils sont le premier signe extérieur de féminité du cannabis; on peut les observer dès la déclaration des sexes, et leur apparition est souvent considérée comme le début de la floraison.
 
Les photos suivantes viennent de ce jdc ici
Voici donc une photo de pistils tels qu'on les voit apparaitre durant le sexage de la plante:
 

 
Quelques jours plus tard se forment les premières buds, et on observe une multiplication des pistils :
 

 
Puis vers la fin de la floraison, les pistils changent de couleur pour tourner au brun :
 
 
Attention car selon les variétés les pistils peuvent avoir d'autres couleurs,
Exemple avec une variété dite "purple":
 

 
Une autre avec pistils rouges, en macro de toutencarton :
 

 
Cependantcette technique est peu fiable, parce que :
- il ne faut pas confondre dessèchement et changement de couleur des pistils.
- le changement de coloration est surtout un signe de maturation.
- il n’y a pas de renseignement sur la qualité et le type des effets psychotropes.
 
 
N.B : Une plante est "mûre" lorsque les graines sont viables,
L'assèchement général de la plante lors de la fin de la floraison est l'un des facteurs qui font que les pistils brunissent (avec les conditions externes bien sur)
Comprenez que je dois vulgariser pour faciliter la compréhension.
Nous autres cultivateurs recherchant des plantes sans graine, nous comptons comme fin de floraison le moment de la récolte (c'est a dire lorsque le ratio laiteux/ambrés souhaité est atteint , et non pas la fin de floraison biologique de la plante.... j'y viens)
 
Pour obtenir ces renseignements il faut observer des éléments de la plante encore plus petits...
 
 
les trichomes
 
Ce sont les glandes résineuses du cannabis, la plante en produit un peu partout mais les grosses concentrations de trichomes sont situés sur sa surface extérieure au niveau de la zone de floraison (têtes et feuilles présentes sur les têtes)
Ce sont eux qui renferment les principes actifs du cannabis.
Ces trichomes doivent être étudiés avec un appareillage spécifique mais ils sont visibles à l’œil nu :
 

 
Ils forment sur les sommités une sorte de "pellicule" blanche extrêmement collante.
Cependant l'observation des trichomes à l’œil nu ne suffit pas à déterminer la qualité et le type des effets psychotropes.
 
Pour cela il faut recourir à un outillage qui va de la loupe à fort grossissement au microscope.
 
 
2. L'observation avec appareillage
 
2.1Comment observer les trichomes ?
 
 
Les trichomes qui nous intéressent sont les trichomes capitules tigés (jusqu'à 500µ soit 0.5mm). Il faut donc un grossissement au minimum de 30. On peut utiliser :
-loupe x30, normale ou à pied
-jumelles utilisées à l'envers
-appareil photographique équipé d'un objectif macro
Les microscopes permettent également d'observer les trichomes mais sont durs à utiliser (ergonomie peu pratique)
 
 
Lors d'une observation avec appareillage, on s’intéresse aux trichomes et non plus aux pistils, il en existe différent types:
 
bulbeux (15-30 µ) dispersés sur toutes les parties hors-sol de la plante
- capitule sessile (25-100µ) qui sécrètent des cannabinoïdes
- capitule tigé (150-500µ) qui ont la plus forte sécrétion de cannabinoïdes et que l’on retrouve surtout sur les bractées femelles et un peu sur les fleurs mâles (notamment face inférieure des anthères)
 
Voici donc une superbe macro qui nous permet d'identifier les différents types de trichomes:
 

 
La traduction :
 
Flèches Vertes : Glandes pédonculées (à tige; à queue) capitées (terminées en tête arrondie).
 
Flèches Bleues : Glandes sessile (relié directement, sans pédicule) capitées.
 
Flèches Jaunes : Trichomes bulbeux (à bulbe, circulaire)
 
Flèches Rouges : Poils Cystolith(?) terme botanique pour des concrétions inorganiques, souvent de calcium carboné, formé d'une matrice cellulosique de cellules spécialisées, souvent présentes sur les feuilles de certaines familles de plantes.
 
Une autre photo sur laquelle on voit bien les différents trichomes:

 
 
La maturation des trichomes :
Nous allons donc nous concentrer sur la couleur des capitules tigés. On peut définir leur couleur comme étant :
- translucide
- opaque (dit laiteux)
- ambrée
 
Les trichomes évoluent de translucides à laiteux, puis ambrés, dans un délai variable (selon les variétés et les conditions de culture)
 
Utilité des trichomes pour la plante
_Protection contre les insectes
L'enduit de trichomes désagréable pour les insectes (volants surtout) offre une couche de protection pour les graines en développement.
 
_Animaux
 
Le duvet cystolithique rend le cannabis moins agréable au goût à beaucoup d'herbivores et d'omnivores.
 
_Dessiccation
 
Isolation des pistils femelles contre l'hygrométrie trop faible et le vent.
 
Lumière UV-b
 
La lumière UV-b est nocive au vivant, le THC absorbe les UV-b , ainsi l'évolution de cannabis aurait favorisé l'évolution des génotypes qui ont produit ces trichomes capitule-tigés chargés de THC, protecteur contre les rayons UV-b légers.
 
Protection Fongique
 
Certains des composés actuels issus des trichomes empêchent fortement la croissance de certains types de mycètes. Très probablement, le motif le plus important de l'évolution des trichomes capitule-tigés chargés de THC est l'intervention de l'homme dans la sélection, favorisant les génotypes qui produisent des quantités copieuses de trichomes chargés de THC.
 
 
Enfin,
 
Voici donc de superbes macros des différents types de trichomes :
 

 

 
 
Et deux autres superbes macros, pour la route...
 

 

 
En théorie (et hors incidence de la variété), des trichomes :
- à 50% opaques donneront une weed avec un effet « high »
- avec une majorité de trichomes opaques et une partie ambrée donneront une weed à effet « stone »
 
Explications:
 
 
Il existe divers cannabinoïdes dont :
- le THC
- le THCV, high plus clair
- le CBN, produit de dégradation du THC, effet dépressif
En fait, à mesure que les trichomes s'opacifient, le THC se dégrade en CBN d'où l'effet "stone". Mais le récolter top tôt, c'est risquer une faible concentration en THC. D'où le compromis proposé.
 
 
 
Il faut évidemment pondérer cela avec les effets de la variété Sativa ( effet high) et Indica (effet stone). Il faut savoir de plus que les Indicas ne présentent une fenêtre favorable à la moisson que durant une dizaine de jours. Alors que les Sativas en plus d’avoir une floraison plus longue, restent dans cette période plus longtemps (trois semaines).
 
Voilà, maintenant vous pouvez aborder avec moins de soucis les problèmes liés à l'effet de vos buds suivant l'état des trichomes.
ce guide a été réalisé grâce à l'ancien guide préexistant et grâce aux informations trouvées sur cannaweed.
 
Un grand bravo à Axxl,hacid-burn et leblond pour leurs superbes macros...
 
Et une dernière fournée de photos pour le plaisir des yeux suivi des liens utiles:
 
 



 
 
Cannabicalement.
 
v/c Dad-
0 commentaire En savoir plus… ›
Par Invité,
QUAND RÉCOLTER ?
 
 
 
 
→ Visuellement, sans loupe :
les fleurs (ou calices) doivent être gonflées,
 

 
et les pistils doivent être en partie oxydés (bruns).
 

 
→ Et les trichomes au zoom:
s'il sont encore transparents, vous avez du temps devant vous :
 

 
 
Récoltez lorsque vous voyez un mélange laiteux / ambré :
 

 

 
Sur ces photos on voit bien le mélange ...
 
 
→ Délais théorique :
 
Les temps de maturation donnés par les breeders correspondent à la durée entre le 1er pistil et la récolte : partez de ça.
exemple :
Vous avez une skunk, avec une récolte théorique en 55 jours d'après le breeder. Si le premier pistil blanc est apparu vers flo+10, la récolte devra se faire aux alentours de flo+65.
Si vous avez une haze qui doit se récolter en 10 semaines d'après le breeder qui vous a vendu ces graines, et que le premier pistil est apparu après 2 semaines de 12h/12h, alors récoltez vers 9 semaines de 12h/12h.
 
 
 
Sinon, de manière très générale, à partir de l'apparition des 1er trichomes oxydés, comptez en moyenne une vingtaine de jours avant la récolte (vers 50/50 ambrés/laiteux).
 

 
Mais ATTENTION : ne vous fiez pas seulement aux pistils, cela varie énormément d'une variété à l'autre et en fonction des conditions de culture (température, humidité, ...).
 
 
 
→ A quel moment récolter ?
 

 
 
 
Et bonne récolte !
0 commentaire En savoir plus… ›
Par Jim,
Le Rinçage


 
 
"Oublie pas de rincer ! "c'est souvent ce que l'on entend au début puis après, une fois qu'on en sait plus on lit tout et son contraire.
De légendes urbaines en aberrations marketing et commerciales... bref pas simple de s'y retrouver.
 
Pas de panique on vous explique !
 
 
 
C'est quoi au juste ?
 
C'est retirer, enlever, vider, lessiver les éléments (NPK) assimilables pour la plante de son substrat (terre, coco, billes, etc).
 
"Ok je comprends bien mais comment on fait ?"
On va arrêter de mettre de l'engrais à la plante et arroser uniquement à l'eau avec de plus ou moins grandes quantités .
 
 
 
Pourquoi rincer ?
 
Pour que la plante consomme ses réserves afin d'éliminer le plus possible les engrais.
Et on dit bien réserves de la plante donc pour cela il faut que dans le substrat il n'y ait plus d'éléments assimilables par la plante.
 
La plante, en puisant uniquement de l'eau dans son substrat, sera obligée d'utiliser ses stocks situés principalement dans les feuilles.
Ce qui déclenchera la tant attendue sénescence
 
Mais pas que !
Bah oui , c'est quand même un produit que l'on consomme ( mange, fume, vaporise... ) donc cette élimination des engrais sera essentielle pour le goût du produit fini, mais permettra aussi d'avoir un produit sain
 
Et Oui même en organique il faut rincer !!! que l'engrais soit d'origine minérale ou organique la chlorophylle donnera un goût pas génial à votre produit.
 
 
 
Comment procéder ?
 
Si on prend les méthodes basiques communes à toutes les techniques de culture on arrête les engrais progressivement pour ne plus en mettre 10 à 15 jours(minimum) avant la fin c'est à dire le fameux CUT !
 
Si la culture s'est passée comme prévue on arrose simplement à l'eau durant ses 10/15 jours.
 
"Oui mais mais j'ai une carence en azote depuis Flo+30 , j'ai sur-engraissé mes plantes, je suis en organique, je suis en hydro... et les solutions de rinçage ? et les enzymes ?"
 
On y arrive
 
 
 
Les différentes méthodes:
 
-arrosages à l'eau
-lessivages
-enzymes
-solutions de rinçages
 
"Attends je comprends plus, tu dis que c'est simple, mais y'a plusieurs méthode ?"
 
bah oui ! sinon il n'y aurait pas autant de confusions
 
"OK mais je fais quoi moi dans tout ça ? c'est quoi le mieux ?"
 
Cela va déprendre de la culture d'un point de vue général, de comment elle s'est déroulée ( carences, excès), mode de culture.
 
 
 
Les enzymes dans tout ça ?
 
Les enzymes ne servent pas à rincer, ils permettent d'augmenter la part assimilable des engrais.
C'est à dire que nos engrais, même minéraux, ne sont pas 100% assimilables ou peuvent ne plus l'être par accumulation.
Les enzymes vont donc "décomposer" pour rendre les éléments assimilables et dissoudre les éventuelles accumulations que cela soit en minéral ou en organique.
 
En gros ça permet de faire des économies sur les engrais puisque ces derniers seront assimilés en plus grande partie. Utilisation pendant la culture en inter engraissages par exemple, ou pour arrêter l'engrais plus tôt afin d’amorcer le rinçage.
 
 
 
Et les solutions de rinçages ?
 
Les solutions de rinçages sont souvent des acides qui vont dissoudre tous les "sels" ( engrais et leur accumulations ) afin de pouvoir les évacuer du substrat via un drain ou une vidange du bac en hydro. Puis finir la culture à l'eau.
 
Dans tous les cas il faut finir la culture à l'eau au moins 7/10 jours avant le CUT.
 
 
 
"Comment rincer des Engrais Minéraux et Organo-minéraux ?" :
 
-"Si je suis en Terre ?"; Il va falloir prévoir du temps pour pouvoir rincer correctement. C'est à dire diminuer les engrais progressivement et passer à l'eau durant 10/15 jours minimum.
 
Pratiquer un "flush": Arroser avec un gros volume d'eau rapidement pour évacuer les engrais disponibles dans la terre. Faire un drain en somme.
 
On pourra aussi utiliser une solution de rinçage du commerce quelques arrosages avant de passer à l'eau pour 5/10 jours minimum.
 
Ou même utiliser des enzymes une dizaine de jours avant de passer à l'eau.
 
On peut aussi pratiquer plusieurs "flush" sur la durée du rinçage(10/15 jours mini).
C'est à dire que on va venir arroser notre pot avec le double du volume habituel, en arrosant de façon rapide et déclencher un drain assez rapidement afin de ne pas créer de sur-arrosage .
 
"Et si j'ai une carence ?": Si vous avez subi une carence post stretch pensez à prolonger votre engraissage un peu plus que d'habitude puisque la plante aura déjà utilisé une grande partie de ses réserves d' azote.
 
Il n'empêche qu'il faudra quand même compter 5/10 jours à l'eau afin de rincer le reste.
 
"Et si j'ai un excès ?": Si vous êtes en excès il faudra comme pour tout excès passer à l'eau rapidement et commencer le rinçage plus tôt que d'habitude soit 3 semaines voir 1 mois avant le CUT en fonction de l'ampleur de l'excès.
 
 
"Et si je suis en Coco(sans drain)?": Si vous ne pratiquez pas le DTW (arrosage avec drain systématique) il vous faudra un peu moins de temps qu'en terre pour pouvoir rincer et cela est dû à la nature drainante de la coco.
 
Il faudra tout de même prévoir un rinçage avec les mêmes procédés qu'en terre.
 
Diminuer les engrais progressivement et passer à l'eau pour 5/10 jours, pratiquer un "flush", utiliser une solution de rinçage ou amorcer le rinçage avec des enzymes.
 
"Et si j'ai une carence ?": Pareil que pour la terre sauf qu'il faudra être bien plus réactif qu'en terre pour pouvoir corriger le tir du fait de la nature du substrat.
 
Vous pourrez aussi continuer d'engraisser un peu plus longtemps pour compenser et ne pas oublier de finir à l'eau , pendant 5/10 jours.
 
"Et si j'ai un excès ?": il sont assez simples à rattraper en coco car on peut effectuer un "flush" sans craindre de sur-arrosage grâce à la nature de la coco.
 
Vous ne devriez pas vous retrouver dans ce cas(logiquement). Si toutefois cela arrive suivez le même procédé que pour la terre. Un bon "flush" fera l'affaire.
 
-"Et si je suis en Hydro( NFT,billes, LDR,aéro...)?": Ici c'est différent car si on passe les plantes à l'eau elles n'ont plus que leurs réserves pour finir le cycle. A l'eau signifie tout de même pH ajusté avec le minimum d'EC apportée par cet ajustement. On évitera l'acide nitrique pour les phases de rinçage...
 
Il faudra donc et encore plus qu'ailleurs être attentif à votre nutrition pour pouvoir réduire l'engrais jusqu'à ne plus en mettre.
 
Le but étant de terminer votre cycle avec un réservoir où il n'y aura que de l'eau et cela pendant 10 jours minimum.
 
On pourra utiliser une solution de rinçage qui tournera pendant 24h dans le bac, vidanger et remplir à l'eau.
 
"Et avec une carence ?": logiquement elles sont facilement rattrapables car les engrais sont facilement assimilables.
 
Vous pouvez corriger le tir assez rapidement là aussi. Si jamais il est trop tard comme pour la carence en azote post stretch, procéder comme pour la terre et la coco en prolongeant l'engraissage de quelques jours.
 
N'oubliez pas de tourner à l'eau les 10 dernier jours.
 
"Et si j'ai un excès ?": Plus ou moins simple à régler, Il faudra soit compléter votre bac avec de l'eau ou bien vidanger et refaire une soupe ajustée correctement.
 
Si vous êtes proche de la fin ( 15/20 jours ) finissez votre cycle à l'eau, avec éventuellement une solution de rinçage pour débuter cette phase.
 
 
"Comment rincer des Engrais Organiques ?":
 
-"Et si je suis en Terre ?": Même en organique il faut prévoir un temps de rinçage.
Et pour cela on a plusieurs solutions: Soit on utilise des engrais justement dosés et du coup tout ce passe tranquillement et on finit le cycle à l'eau en augmentant le drain progressivement et la plante aura utilisé les nutriments dans le pot plus ses réserves.
 
On pourra utiliser des solutions microbiennes (enzymes,TCAA bactérien, etc ) pour aider la plante à assimiler les derniers nutriments et finir à l'eau.
 
On peut aussi pratiquer un "flush" qui va avoir pour but de lessiver le substrat. Ce lessivage va retirer les éléments assimilables par la plante et donc la forcer à utiliser ses réserves.
 
Rien ne change pour le temps de rinçage à savoir 10/15 jours minimum.
 
"Et si j'ai une carence ?": aïe... en organique c'est compliqué. Soit les éléments sont présents mais pas disponibles, il va donc falloir faire en sorte de les rendre disponibles avec des solutions microbiennes ou tenter d'ajuster mais c'est peine perdue à cause du temps de libération des produits ainsi que de leur assimilation.
 
Il faudra y aller franchement sur les solutions microbiennes afin que la plante puisse utiliser les éléments qu'il reste et finir le cycle à l'eau.
 
"Et si j'ai un excès ?": aïe...encore une fois. Là il va falloir penser à faire du drain et donc pratiquer un "flush" , lessiver le substrat pour évacuer l’excédant de nutriments.
 
Il faudra aussi éviter les solutions microbiennes pour ne pas rendre plus assimilables les nutriments.
Et comme vous devez vous en douter maintenant, il faudra finir le cycle à l'eau 10/15 jours minimum avant le CUT.
 
-"Et si je suis en Coco ?": rien de plus simple ici, faites du drain progressivement jusqu'au CUT pendant 10/15 jours et tout se passera bien.
 
"Et si j'au une carence ?": elles seront assez compliquées à rattraper. Il faudra revoir l'arrosage pour concentrer les éléments et ne pas en perdre ou ajuster avec un engrais organique très assimilable ce qui est assez rare et pas toujours possible.
 
Il faudra tout de même finir à l'eau une dizaine de jours avant de CUT.
 
"Et si j'ai un excès ? ": rien de plus simple ici aussi faites du drain et l'excès sera vite de "l'histoire ancienne".
finissez votre cycle à l'eau 10/15 jours avant le CUT.
 
 
 
Conclusion
 
Il n'y a pas une méthode de rinçage, mais bien plusieurs.
 
Il n'y a pas de "meilleure solution" bien qu'il soit toujours préférable de ne pas utiliser de solution de rinçage c'est un peu contraire au procédé quand même.
 
Pensez à adapter à votre cas personnel: Le type d'engrais, mode de culture, états de vos plantes, etc.
Si vous voulez de la généralité, finissez toujours vos cycles avec 10 à 15 jours minimum où les plantes n'auront que de l'eau et rien d'autre.
 
Bonne à tous
0 commentaire En savoir plus… ›
Par azmaster,
Définition :
Le rinçage consiste à nettoyer votre substrat en éliminant les surplus de nutriments qui sy trouvent. Il existe deux types de rinçage :
-le rinçage ponctuel du substrat durant toutes les phases du cycle de vie de la plante. En effet, notamment en terre,l'utilisation d'engrais finit par résulter en l'accumulation de "poches" de hautes concentrations en nutriments. Lorsque les racines rencontrent ces zones, l'afflux soudain de nutriments peut provoquer un surengraissage.
-le rinçage pré-récolte qui permet d'améliorer le goût de la récolte. Il est sensé diminuer les taux de "résidus chimiques" présents dans la plante, responsable d'un goût "chimique". Ne pas confondre avec le goût âpre qui lui vient de la chlorophylle.
 
 
Le rinçage est un sujet très polémique. Aussi mettons à bas quelques idées reçues :
 
-le rinçage ne concerne que l'hydroponie :
faux. Quelle que soit la méthode utilisée et le substrat, le rinçage peut être effectué.
 
-on a pas besoin de rincer si on utilise de l'engrais bio :
faux. Quel que soit la nature des engrais utilisés (« bio » ou « synthétique »), la plante ne fait pas la distinction. Cela reste des éléments nutritifs quelle incorpore à sa biomasse.
 
-le Ripen® permet de rincer :
faux. Le Ripen® est une « solution de forçage » et vous ne trouverez aucune indication du fabricant (GHE) pour cette utilisation.
 
 
Avec quoi rincer ?
Il existe diverses options à votre disposition :
-eau à pH ajusté, solution la plus simple mais aussi la moins efficace
-solutions de rinçage isotonique qui permettent de casser les complexes de sels précipités
-acides humiques et fulviques
 
Produits utilisables
On peut citer de façon non exhaustive:
-Final Phase d'Advanced Nutrients
-Clearing Solution de Vita Link
-Final Flush de Grotek
 
 
Comment rincer ?
Le rinçage cyclique du substrat étant un sujet très controversé, il ne sera pas abordé ici.
 
Le rinçage pré-récolte permet en théorie de nettoyer le substrat et de forcer la plante à puiser dans ses réserves. Ce qui va faire diminuer la quantité de résidus chimiques présents et ainsi améliorer le goût du produit final.
Il faut éviter d'effectuer un rinçage trop brutal. Dans la semaine précédant le rinçage, diviser la quantité des nutriments par deux et arrêter les divers « boosteurs ». Le but étant de faire subir à la plante un stress minimal.
Puis, passer à l'arrosage avec votre solution de rinçage pendant au minimum 10 jours. Durant cette période, la plante va épuiser toutes les réserves du substrat. Ensuite, elle va mobiliser ses réserves au profit notamment des "têtes".
Résultat: un "smoke" de meilleur goût car débarrassé d'une partie de ses résidus chimiques.
 
v/c Dad-
0 commentaire En savoir plus… ›
Par azmaster,
Question récurrente s'il en est, cette interrogation rencontre toujours, comme toutes les questions de débutants, la même réponse : ça dépend !
 
La récolte dépend évidemment d'une multitude de facteurs.
 
Lumière !
En intérieur, le principal facteur limitant est la puissance de la lampe. On raisonne par conséquent en "grammes récoltés par watt d’électricité consommé".
 
Un bon cannabiculteur œuvrant dans des conditions optimales peut raisonnablement espérer atteindre le 0.5g / W
 
Ce ratio laisse par exemple espérer dans l'idéal une récolte de 62 g avec une MG 125W, ou 200g avec une HPS 400.
Pour un débutant, il est plus raisonnable de diviser ces chiffres par 2, 3 voire plus.
 
A noter que la masse récoltée se mesure après séchage !
 
 
Surface
La récolte dépend indirectement de la surface disponible.
Si l'on estime qu'une 400W HPS éclaire 1m² et produit 200g sec, on peut ainsi estimer au pro-rata la quantité récoltable sur une surface inférieure.
0.5m² => 100 g
2m² => 400 g
etc...
à condition bien sûr d'avoir la puissance qui va avec...
 
Temps !
Le temps de croissance est également un élément clé. Mais pas forcément dans le sens qu'on pense : Inutile de faire des "arbres" en intérieur, en effet seul le sommet est éclairé.
Une croissance de un mois est généralement considérée comme un maximum en in (suivi bien entendu du "minimum syndical" des 2 mois de floraison)
 
 
Techniques de culture
Les meilleurs rendements s'obtiennent plutôt avec du "one bud" (voir le tuto correspondant) : vite poussé, vite récolté.
 
Ensuite , un scrog (Screen of Green) permet également d'obtenir de bons résultats mais nécessite un temps de croissance plus long.
 
Les diverses techniques de palissage permettent aussi d'améliorer l'occupation de l'espace. Le rendement est donc amélioré mais à surface égale, il vaut mieux plus de pieds qu'un gros pied.
 
Il s'agit donc plutôt d'une optimisation de l'espace lorsque l'on a pas beaucoup de pieds au m², ou lorsque qu'on utilise des lampes à faible pénétration lumineuse (néons, envirolite...)
 
 
 
Pots
Plus le pot est gros, plus on récolte !
On peut aller jusqu'à des pots de 25litres (taille d'une poubelle), le minimum est du 10x10x15 pour du one bud, mais il vaut mieux du 15x15x20cm pour cela.
 
 
La variété
Suivant les variétés cultivées, il est bien évident que la production sera différente. Rendez vous sur le guide des variétés de Moricio ou le topic unique "quelle variété choisir" pour plus de précisions...
 
 
L'eau, l'air, la terre, le feu !
Le terreau de qualité est évidemment un élément CENTRAL, et trop souvent négligé par les débutants.
Sinon, les meilleurs rendements s'obtiennent avec l'hydroponie, voire avec l'aéroponie. Mais là on est plus dans le domaine d'une FAQ pour débutants : ==> direction les Guides !
 
Pour le reste, il faut bien entendu maitriser ses paramètres de culture, hygrométrie, température, renouvellement de l'air, arrosage, bien gérer les apports en engrais, etc... mais là on sort du domaine de de cette FAQ
Pour tout ça, ==> direction les GUIDES !
 
 
 
 
OUTDOOR
 
En culture à l'extérieur (outdoor), le facteur limitant : l'éclairage est quasi illimité quoique aléatoire (le soleil) ! On raisonne alors plutôt en centaines de grammes, voire en kilos, mais la culture en extérieur est sujette aux aléas climatiques, dépend de la surface et du nombre de pieds plantés, ainsi que du temps de croissance alloué. (Si l'on a démarré en mars ou en juin, la différence sera notable, la récolte s'effectuant à l'automne)
 
En "outdoor", la culture s'étale donc sur une période plus longue.
 
 
 
RQ : A noter qu'il est malheureusement difficile de s'y retrouver dans les chiffres parfois fantaisistes annoncés par certains cannaweedeurs, qui mélangent allègrement poids récolté et poids sec (le facteur est de 1 à 5, quand même !) voire pour certains bidonnent allègrement...
 
v/c Dad-
0 commentaire En savoir plus… ›

10 guides dans cette catégorie