Un coup d'oeil sur ''Drogues et addictions, données essentielles (2013)''


Invité cheezo

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Ola

 

J’ai récemment lue le rapport de l’OFDT « Drogues et addictions, les données essentielles »  de 2013.

 

On y trouve pas mal d’info sur la situation actuel dans notre chère pays, mais il s’avère que peu de personne lui porte attention. Donc je me suis motivé à faire un petit condensé des infos sur les sujet qui nous intéresse et qui est je trouve utile pour avoir une vrai vision de ce qu’il se passe et pouvoir débattre avec nos opposant.

 

Le rapport fait environ 400 pages, si vous avez le temps je vous invite à le lire.

 

On va d’abord regarder les données sur les habitudes de consommation des Français. Ensuite ce que cela rapporte/coute à l’état. Puis un petit coup d’œil à la réponse pénale et pour finir un petit condensé d’un autre rapport sur l’opinion public des français vis-à-vis des drogues illicite.

 

Tout un programme.  :D

 

Le rapport complet: https://www.ofdt.fr/ofdtdev/live/publi/dade.html

Le rapport sur l'opinion publique: https://www.ofdt.fr/ofdtdev/live/publi/tend/tend88.html

 

Aller on entame les festivités !

 

 

 

 

 

 

Habitude des français.

 

Conso général.

 

Pour tout type d’usage, les drogues licites (alcool, le tabac ainsi que les médicaments psychotropes) restent les substances les plus consommée en France.

 

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L’alcool à toujours fait partie de la culture Française, 9 personnes sur 10 déclarent en avoir déjà consommée. 8 sur 10 au cours de l’année dernière. Seule une minorité se déclare usagé régulier ou quotidien.

 

L’alcoolisation ponctuel importante (au moins 6 verre pour un adulte ou 5 pour un jeune durant une seul occasion) concerne au cours du mois écoulé 36,4% des adultes en 2010, et 53,2% des jeunes de 17 ans en 2011.

 

Les médicaments psychotropes (antidépresseur, anxiolytiques, hypnotiques, thymorégulateur et neuroleptiques) on était expérimenté par 16 million de Français de plus de 18 ans.

Parmi lesquels 11 million au moins un usage au cours de l’année. 10,4% ont pris des anxiolytiques dans l’année, 6,3% des somnifères et 6,2 des antidépresseurs.

Cette consommation touche aussi les adolescents. En 2011, 15% déclare avoir déjà consommé des anxiolytiques, 11% des hypnotiques et 5,6% des antidépresseurs.

 

 

Mortalité alcool.

 

 

L’alcool est impliqué dans de nombreux accidents (route, professionnel ou vie de tous les jours.), dans les suicides et dans les rixes. L’alcool peut causer des dommages sur la santé en fonction de la quantité et la durée d’usage.

 

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En 2009 l’alcool était responsable de 49 000 décès. Un tiers par cancer, un quart par maladie cardiovasculaire, 17% par accident ou suicide et 16% par maladie digestive.

 

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Mortalité tabac.

 

 

En France, comme dans le monde, le tabac est la première cause de mortalité évitable. Elle est liée à environ 73 000 décès par ans, en France cela représente 1 mort sur 7 dont un tiers exclusivement par cancer du poumon

 

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Mortalité substance illicite.

 

 

Les majeures parties des décès avec les substances illicites ont pour cause une surdose ou une infection.

En 2010, le nombre de surdoses basé sur les donnes des causes médicales de décès fut estimé à 392 (pointe en 1994 avec 451 overdose).

La méthadone et le subutex sont en cause dans 51% des cas de surdoses, 15% pour l’héroïne.

 

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Et l’état dans tout ça.

 

 

Ce que ça coute.

 

La dépense publique engagé par l’état et l’assurance maladie pour la mise en œuvre de la politique de lutte contre les drogues et la prévention des conduite addictive peut etre estimée à 1,5 milliard d’euros en 2010 contre 1,47 milliard en 2009 et 1,29 milliard en 2008.

Alors que le budget consacré à la prévention est variable. Globalement, il a oscillé entre 3 et 5 millions d’euros pour les campagnes menées de 2009 à 2012.Ce budget comprend toutes les actions de prévention (alcool, tabac, cannabis etc ..)

 

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Ce que ça rapporte.

 

Alcool.

 

La dépense des ménages français pour les boissons alcoolisées s’élève à 16,7 milliard d’euro en 2011.

La taxe perçue par l’état sur les ventes de boisson alcoolisé hors T.V.A s’élève à 3,2 milliard d’euros, la T.V.A perçue sur les ventes d’alcool s’élève quant à elle à 2,7 milliard d’euros.

 

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Les exportation Française représente 11,4 milliard d’euros en 2011,dont 7,2 milliard pour le vins et 4 milliard pour les spiritueux

 

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Tabac

 

 

Malgré des hausses de prix fréquentes les ventes de tabac reste assez stables. Mise à part la première grosse augmentation en 2004 où les paquet sont passer de 3,6 à 5€ et qui fit baissé les vente de tabac de 32%.

 

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Sur le C.A T.T il y a : 8,6% qui revienne au buraliste, 13% au fabriquant et 78,5% à l’état.

 

 

 

Drogue illicite.

 

 

Les informations concernant l’argent perçue par l’état pour les amendes d’usage ou trafic ne sont pas communiquées.

Les revenus des biens saisis dans les affaires de trafic de stupéfiants sont reversés au "fonds de concours drogue", un fonds géré par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT). Depuis la création de ce fonds, en 1995, ses ressources n’ont cessé de croître pour atteindre 23 millions d’€ en 2011.

 

Et l’AGRASC à traité des biens pour une valeur de 500 million d’euro depuis 2010.Mais celle-ci ne concerne pas que les affaires de stupéfiant.

 

 

 

Mais que fait la police ?

 

 

Condamnation alcool au volant.

 

2011, il y a eu plus de 11 million de contrôle (augmentation d’un tiers en 10ans).

Les contrôles préventifs sont passés de 6,6 à 9,1 million entre 1991 et 2011.

 

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L’alcool est en cause dans 3 accidents mortels sur 10.Entre 0,5 et 0,8 g/l de sang, l’alcoolémie est contraventionnelle. Au-delà cela relève du délit.

En 2011, les services de police et de gendarmerie ont relevé sur les routes 290 294 infractions pour alcoolémie, hausse de 7% par apport à l’année précédente.

Dont 118 622 qui représente une infraction (+14%), les délits quant a eu représente 59% de l’ensemble.

 

L’alcool représente 30% de la délinquance routière. Elle en fessait 47% en 2001.En 2011, il y eu 152 571 condamnation prononcé par les juridictions pénales.

Les infractions routière lié à l’alcool représente près d’un quart des contentieux en France et plus de la moitié des condamnations pour infraction routière alors que celle-ci ont augmenté de quasiment 60% entre 1990 et 210.

 

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La part d’affaire aboutissant à une amende augmente contrairement au peine de sursis. Les amendes sont passées de 22,3% en 200 à 50,2% en 2010. La prison avec sursis de 57,4% à 35,7% et la prison ferme de 6% à 7,6% (2000 – 2010).

 

Cannabis et dépistage routier.

 

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En 2011, les forces de l’ordre ont noté 15 plus de délit routier lié à l’alcool comparé au produit stupéfiant illégal. (25 425 contre 171 672, sans compté les 18 622 contraventions.)

Les délits liés au stupéfiant se divisent en deux cas : 24 787 soit 97% pour conduite après usage de stupéfiant. Et 638 soit 3% pour refus de se livré au test (+10,4% de 2010 à 2011).Leur nombre ont doublé depuis la mise en place du test salivaire en 2008 (12 944 délits).

 

La part d’amende est passé de 35,6% à 48,5% de 2005 à 2010, alors que les peines avec sursis total est passé de 43,2 à 27,8%.

Ceci est dut en partie au recours de plus en plus souvent de procédure pénal simplifié que ne peuvent aller de pair avec une peine d’emprisonnement. Les peines de prison ferme son passé quant à elle de 4,1% à 6,2% (2005 – 2010).

 

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Condamnation pour infraction sur la législation des stupéfiant (ILS) et évolution depuis 1970.

 

 

En 2010, 135 447 interpellation pour usage de stupéfiant ont était enregistré. Lors de la 1er année d’application de la loi il y eu 2000 interpellation. Ce chiffre a était multiplier par plus de 65, il progresse deux fois plus vite que les arrestations pour trafic.

Au cour de 2001 à 2010, leur nombre ont doublé passant de 71 667 à 135 447 interpellation pour simple usage. 90% des procédures concerne des consommateurs de cannabis, qui est le premier produit mis en cause dans l’ILS. Début des années 1990, le cannabis était en cause dans 70% des affaires pour usage.

 

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Sur les 157 341 interpellations pour ILS. Seulement 13,9% concerne des cas d’usage/revente ou de trafic local. Le trafic international concerne 1% des ILS. Depuis 1970 ces chiffres on était multiplier par 34, 648 procédure en 1971 pour 21 894 en 210. La part d’interpellations pour trafic dans le total de l’ILS est passé quant a elle de 25% en 1971 à moins de 14% en 2010

 

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Les interpellations pour trafic concernent surtout le cannabis bien qu’en baise. 70% des affaires de trafic concerne le cannabis de nos jours pour 90% en 2010. La part des autres produits sont : 16% pour trafic d’opiacé, 13% pour la cocaïne/crack et seulement 2% pour les autre produit (Principalement médicament mésusé).

 

Condamnation

 

Selon la procédure pénale, toute interpellations doit faire l’objet d’une transmission au procureur qui peut : classé l’affaire, ordonner une mesure alternative à la poursuite ou d’engager des poursuites judiciaire. Dans le dernier cas le prévenue est vue par un juge qui peut prononcer une condamnation : amende, peine alternative à l’emprisonnement ou emprisonnement (ferme ou sursis).

 

L’augmentation des interpellations pour usage de stupéfiant en France s’est accompagné d’une systématisation des sanctions pénales prononcé le plus souvent par les procureurs en amont dans tribunal correctionnel. En réponse au trafic qui occasionne six fois moins d’interpellations que les usages est punie par de l’emprisonnement ferme plus fréquemment que les usagers.

 

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Pour faire face à l’essor du nombre de consommateur interpelé les mesures alternatives aux poursuites judiciaires ont été systématisées. Alors qu’elle était rare jusqu’à la fin des années 1990. Les alternatives aux poursuites ont pour vocation de traiter les infractions mineures autrefois classé sans suite, représente 70% des orientations prononcé par les procureurs pour sanctionné l’usage simple. Cela permet d’augmenté le taux de réponse pénal sans engorgé les tribunaux. Ce recours (non inscrit au casier judiciaire) à était encouragé par les circulaire de politique pénal, mais aussi par le législateur.

 

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La réponse pénale d’usage se caractérise par le recours de plus en plus fréquent à la condamnation judiciaire. Elles ont progressé moins vite que les interpellations, elles ont était multiplié par 4 depuis 1994 (contre 5 pour les interpellations). L’augmentation intervenue aux cour des années 200 témoignant d’un retournement par apport à la décennie précédente, nettement orienté vers la baise entre 1990 et 2002 (- 5000 condamnation annuel).

 

Les consommateurs de plus en plus souvent condamné !

 

Le nombre de condamnation pour usage à était multiplier par 14 entre 2002 et 2010, atteignant un premier pic en 2008 avec 12 985 condamnation. Puis un second en 2011 avec 22 449 condamnations. Ainsi 60% des condamnations prononcer pour ILS sanctionnent des consommateurs (consommation étant l’infraction principal, seul ou associée à d’autre). Leur part de condamnation atteint un niveau record, deux fois plus élevé qu’au début de la décennie 2000 (29%).

 

La réponse pénale pour l’usage de stupéfiant c’est transformée durant les deux dernières décennies. Les amendes en particulier à très fortement progressé, elle s’impose désormais comme la première modalité des peine appliqué aux consommateurs devant les tribunaux. La réponse à l’usage était surtout portée sur l’emprisonnement dans les années 80, elle s’est étoffé progressivement.

 

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En 2010, il y a eu 1 547 personnes condamné à une peine de prison ferme pour consommation (sans aucune autre infraction), ce chiffre est le plus élevé depuis 1993

 

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Opinion publique.

 

 

Lors de cette enquête 70% des français interrogé estimé qu’il était improbable d’arrivé à ce que personne ne se drogue. Ce taux est identique à celui révélé en 1999.

 

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Ils considèrent : que la conso de l’héroïne est dangereuse pour la santé à 90%, 87% pour la cocaïne, 47% pour le cannabis, 38% pour le tabac et 30% pour l’alcool.

L’alcool et le tabac sont considéré comme dangereux à la première utilisation pour 41% (tabac) et 11% (alcool). Ils apparaissent dangereux au stade de l’usage quotidien pour 74% (alcool) et 47% (tabac) des français. 25% des français estiment que fumer régulièrement n’est pas dangereux.

Le nombre de personne estimant que la consommation de cannabis comporte des risques dès la première utilisation est de 54% (contre 62% en 2008). 30% estiment que le seuil de dangerosité se situe seulement à l’usage quotidien.

 

Pouvoir addiction.

 

Parmi les 3 produits les plus diffusé (alcool, tabac, cannabis), le cannabis est perçue comme le produit dont il est le plus difficile de s’en passer une fois qu’on as commencé à en consommer pour 38% des français, suivie par le tabac à 37% et l’alcool à 25%.

68% crois encore à la théorie de l’escalade des drogues, pourtant réfuté scientifiquement.

La perception du pouvoir additif du cannabis n’à cesser d’augmenter passant de 21% en 2002 à 38% en 2013. Ceci est dut en partie sur les campagnes de prévention qui parlé de l’addiction du cannabis.

La proportion de Français qui considèrent que les usagers de produits psychoactifs souffrent d’une maladie est en recul, quelle que soit la substance considérée, tout comme la part de ceux qui pensent que l’usage s’explique par des problèmes familiaux. Plus encore qu’en 2008, les Français semblent imputer aux usagers de drogues leur part de responsabilité. Néanmoins, dans le cas d’une consommation excessive d’alcool, la moitié des Français s’accordent à expliquer la consommation par des problèmes familiaux, proportion restée stable entre les deux enquêtes.

 

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Adhésions au politique publiques.

 

Concernant les sanctions pénales encourues par les usagers, une large majorité des français est favorable à un simple rappel à la loi (86%) ou une obligation de soin (87%). 68% soutiennent le principe de stage payant. 50% estiment que la sanction financière est une ‘’mauvaise ou très mauvaise idée’’. Parmi ces personne défavorable au sanction financière à 47% pense qu’il ne faut aucune amende (1 français sur 4) et 39% une amende maximal de 150€.

Seulement 36% de la population juge comme une bonne chose la ‘’possibilité d’une peine de prison pour un usage simple.

 

 

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La part d’opinion favorable à la proposition d’autorisé le cannabis sous certaine condition (interdit pour les mineur et avant de conduire) à quant à elle doublé passant de 31% à 60%.

Même parmi les personnes opposées à la vente libre de cannabis serait d’accord pour une mise en vente libre sous condition.

 

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Yep

 

Pour etre franc, j'ai pas le courage de lire ca de suite, mais je le mets direct au dessus de la pile " à lire d'urgence"

 

Merci cheez' pour tes interventions de toujours tres bonne qualité ;)

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Yop

 

Sympa de partager ça j'ai DL le complet pour lire plus tard aussi :)

 

Par contre un truc me chifone : ils font une séparation entre amphétamines et ectasy.

 

Alors déjà l'ectasy n'est pas une drogue à proprement parler puisque le principe actif que l'on y retrouve est la MDMA, le reste n'est qu'une enveloppe façon médicament.

 

Cette MDMA est une amphétamine donc la séparer du reste me paraît pas vraiment pertinent ... C'est comme si on séparait cannabis et white widow, je chipote mais je trouve ça enlève un peu de crédibilité quant à leur connaissances au sujet de ces drogues

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Ola

 

Content que sa vous plaise, j’ai eu l’impression de tombe sur un trésor quand j’ai lu ce rapport. Ahah

Il manquer la dernière partie mais c’est bon, il est complet maintenant.

 

 

Par contre un truc me chifone : ils font une séparation entre amphétamines et ectasy.

 

Ce qu’il appelle amphétamine est plutôt ce qu’on appelle le speed je pense, pour cela qu’ils font la différence avec la MDMA.

 

Sinon il y a pas que cela qui fâche et gène dans ce rapport. Les pics d’arrestation et de condamnation pour usage font peur, il se multiplie d’année en année….

Par contre pour les médicaments psychotrope, il veule pas dire combien il y en a qui en consomme régulièrement, alors que tous ces chiffres sont mémorisé puisque remboursé par la sécu. Idem pour le prix que sa nous coute, on connaît le nombre de prescription mais pas le prix qui ça coute à la sécu. 

Idem pour le chiffre de jeunes de moins de 17% qui fume ou boie dans le mois, la distribution d’alcool et tabac étant interdite pour les mineurs la lois est loin d’être appliqué.

 

Bref il y a beaucoup à dire à propos de ce rapport, qui par moment ma vraiment démoralisé…Mais qui risque de continué dans la durée,faut vraiment qu'on se motive :manif:

 

Peace

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Salut,

 

Pas le temps ni le courage de tout lire donc merci beaucoup pour ce résumé.

 

Un truc m'a chiffonné fortement sur le graphique 4 sur les condamnations: même sir le nombre de condamnations est fortement différente (facteur 5 entre les deux), on risque beaucoup moins la prison (ferme ou sursis) en étant cédeur/vendeur qu'en étant détenteur/acquéreur !

 

C'est quand même hallucinant de voir qu'un dealeur aura "statistiquement" une peine moins lourde qu'un mec qui en donne pour dépanner ou qui a sa prod' d'exté à la maison par ex.

 

On voit aussi très bien sur le graphique 1 "interpellations" que la seule chose qui augmente vrraiment depuis le milieu des années 90 c'est l'interpellation pour usage simple alors que la vente et le traffic stagne.

-> Merci au gouvernement de remplir ses caisses et de gonfler ses statistiques de lutte anti-drogue en sanctionnant les petites gens qui fument leur joins peinard en laissant les dealeurs et autres traficants vaquer àleurs occupations...

 

Ya du chemin à faire !

 

Espérons que d'ici quelques années l'eldorado cannabique lancé aux states et en amérique du Sud fera au moins réfléchir nos gouvernants... mais il sera ptête trop tard.

 

@+

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Hello

 

Ce qu’il appelle amphétamine est plutôt ce qu’on appelle le speed je pense, pour cela qu’ils font la différence avec la MDMA.

 

Aux états unis tu as les amphétamines (le médicament) et le speed (la drogue) mais les deux produits sont la même chose seule l'utilisation change.

Ecstasy / MDMA c'est la même chose, l'un est le nom scientifique de la molécule l'autre le nom de la drogue.

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