Maroc: Cannabis, les partis kiffent bien


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Les appels à la légalisation de sa culture et l’amnistie des paysans en fuite se multiplient à la veille des élections

 
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Il semble que le cannabis sera au centre de la prochaine campagne électorale. Une campagne qui a probablement déjà commencé pour de nombreux partis politiques dont les dirigeants multiplient les meetings et rencontres avec les populations dans différentes régions.

Dans ces meetings, il est question notamment pour l’opposition de critiques concernant le bilan gouvernemental mais également de la légalisation du cannabis et de l’amnistie pour les «agriculteurs» en cavale dans certaines régions.

 

La dernière sortie en date est celle du numéro un de l’Istiqlal (PI), Hamid Chabat, dont le parti fait de la légalisation du cannabis un credo. Après les appels des parlementaires de ce parti d’opposition à l’adoption d’une loi en la matière, le secrétaire général du PI a appelé à la légalisation pure et simple du cannabis. «Il faut réorienter la culture du cannabis vers les industries pharmaceutique et cosmétique.

 

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Photo: Morocco World News

 

La proposition du gouvernement de remplacer la culture de cette plante par l’élevage de chèvres est tout simplement un mensonge», a affirmé Chabat dans un meeting organisé par son parti dans la ville de Taounate. Accueilli par une foule importante estimée par le PI à plusieurs milliers de personnes, le dirigeant du parti de la balance a appelé «l’exécutif a amnistié toutes les personnes poursuivies dans cette région et de mettre en place des stratégies et programmes qui sont à même de les sortir de l’exclusion sociale et économique». Le PI n’est pas le seul à faire ces revendications.

 

Le PAM (parti authenticité et modernité), l’une des forces de l’opposition parlementaires, adopte la même position. Larbi Mahrachi, parlementaire à la deuxième Chambre et président pamiste du conseil municipal de Ouazzane, a également revendiqué une amnistie générale pour les paysans poursuivis dans des affaires liées à la culture du cannabis estimant le nombre des personnes concernées à 58.000 personnes.

 

Mahrachi qui occupe également le poste de président de l’instance nationale des élus du PAM, se défend cependant de toute tentative d’instrumentalisation de ce dossier par son parti à des fins électoralistes.

Par ALM

Source: aujourdhui.ma



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