L’épopée des cannabinoïdes Védiques : De la Tulsi à la Ganja


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Dans la série le pouvoir des plantes, Dominique Guillet le très charismatique président de Kokopelli, nous explique le parcours de ces plantes qui soignent et soulagent, les maux des humains.

 

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Img/cafleurebon.com

 

Tulsi, la Manifestation de la Mère Céleste chez les Hindous

Les espèces de basilic originaires de l’Inde sont: Ocimum tenuiflorum, Ocimum basilicum, Ocimum gratissimum, Ocimum kilimandscharicum, Ocimum micranthum, Ocimum campechianum.

 

En Inde, Tulsi, Ocimum tenuiflorum, Basilic sacré, est appelée la “Reine des Herbes”, “l’Incomparable”. C’est une plante extrêmement révérée d’un point de vue religieux et spirituel – d’où ses appellations Ocimum sanctum, basilic sacré, holy basil… Dans le “Devi Bhagavata Purana”, elle est considérée comme étant une incarnation de la Déesse Tulsi, l’une des consortes de Vishnu, et elle est utilisée systématiquement en offrandes dans les festivals et les rituels honorant Vishnu et ses avatars Krishna et Vithoba.

 

Dans l’un des mythes du Vaishnavisme, l’une des branches de l’Hindouisme, Tulsi est associée au “Samudra Manthana”, le grand brassage de l’océan cosmique par les divinités. A la fin de ce cycle, Dhanvantari émergea avec Amrita, l’élixir d’immortalité. Lorsque les démons tentèrent de subtiliser cet élixir, Vishnu le confia aux divinités et pleura de joie de l’avoir recouvré. L’une de ses larmes tomba dans l’Amrita et il en émergea Tulsi. Les dévots Vaishnava la considèrent comme une manifestation de la Divinité dans le royaume végétal. Tulsi est considérée comme l’interface entre le Ciel et la Terre: Brahma est dans ses branches, le Ganges coule dans ses racines, les divinités demeurent dans les feuilles… Le “Padma Purana” déclare que, lors de la crémation rituelle, si un défunt est brûlé avec des rameaux de Tulsi, il voyage instantanément vers la demeure de Vishnu.

 

Dans les jardins et les cours intérieures des familles de l’Inde, Tulsi siège toujours au coeur sacré. Pour toutes les familles de l’Inde, Tulsi est une manifestation de Notre Mère Divine qui est en Terre.

 

Tulsi est mentionnée dans le “Charaka Samhita”, le plus ancien des trois antiques traités de l’Ayurveda, rédigé, au VI ème siècle av. EC, par Charaka, un très célèbre thérapeute surnommé l’Hippocrate de l’Inde.

Dans la tradition Hindoue, Tulsi est appelé “Vaishnavi” (consacrée à Vishnu), “Vishnu Vallabha” (la bien-aimée de Vishnu),  “Haripriya” (la bien-aimée de Vishnu) et Vishnu Tulsi. Tulsi avec des feuilles vertes est appelée “Shri-Tulsi” (Tulsi favorable) – “Shri” étant également la consorte principale de Vishnu. Tulsi est aussi appelée “Rama-Tulsi” (Tulsi brillant) – Rama est également l’un des principaux avatars de Vishnu.  Tulsi avec des feuilles vertes ou violettes et des tiges violettes est appelée “Shyama-Tulsi” (Tulsi sombre) et aussi “Krishna-Tulsi” (Tulsi de Krishna) parce que Krishna est de couleur bleue. Les variétés de type Krishna contiennent des anthocyanes.

 

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Tulsi, une panacée universelle

Tulsi, au-delà des anthocyanes, est essentiellement une panacée universelle et elle est d’autant plus universelle qu’elle dépasse en Inde les clivages des religions. Pour preuve, dans ce pays, durant l’été 2015, le Muslim Rashtriya Manch, (le Forum National Musulman affilié au mouvement nationaliste Hindou, le Rashtriya Swayamsevak Sangh, RSS) a lancé une campagne pour inciter toutes les familles Musulmanes à planter Tulsi dans leurs jardins, dans les parcs publics, dans les jardins des mosquées, dans les dargahs et dans les cimetières. Durant le Ramadan 2014, en Inde, leur campagne de promotion de Tulsi se concrétisa par la distribution et la plantation de 135 000 plantes de Tusli dans les jardins de familles Musulmanes. Selon ce mouvement, Tulsi se retrouve dans les anciens textes Musulmans sous le nom de “Jannati Jhaad”, le buisson céleste, qui fut envoyé sur Terre pour l’humanité. Selon certains lettrés Musulmans, Tulsi serait appelée dans le Coran, et dans les Hadith, “Rehan”. [20]

 

Tulsi est l’une des plantes les plus essentielles des trois systèmes de Médecine et de Pharmacopée traditionnelles de l’Inde – Ayurveda, Unani et Siddha. Tulsi a été utilisée, depuis des milliers d’années, dans le traitement de la bronchite, de la diarrhée, de la dysenterie, de l’arthrite, de la malaria, des piqûres d’insectes, des problèmes oculaires, des problèmes dermatologiques, des refroidissements, des maux de têtes, des inflammations, des problèmes gastriques, des empoisonnements, etc.

Tulsi possède également des propriétés pour traiter le cancer [53], la stérilité [55], le diabète [52], les infections microbiennes, bactériennes [51] et fongiques, les problèmes cardiaques. C’est aussi un analgésique, un anti-spasmodique et un antipyrétique. En bref, c’est un adaptogène, un anti-oxydant, un “élixir de vie”, réputé prolonger la vie. [54] [56]

Sa saveur est forte et astringente. Elle est consommée en poudre, en feuilles sèches ou fraîches. C’est une plante de 30 à 60 cm de hauteur. Sur le plan agricole, Tulsi est utilisée traditionnellement pour conserver les grains.

 

Sur le plan thérapeutique, Tulsi est une bombe et c’est l’une des plantes médicinales, de la biosphère Gaïenne, qui pourrait, très aisément, faire sauter les fondations de la citadelle de l’Empire Pharmaceutique (la Terreur Chimique) dont la mission est de nécroser les peuples et de les empêcher de se soigner de toutes les pathologies induites par les 84 000 substances chimiques qui contaminent présentement l’entièreté de la biosphère.

Certains des métabolites les plus importants de Tulsi sont: l’eugénol, la lutéoline, le géraniol, le thymol, le linalol, le camphre, le chavicol de méthyle, le citral, le thymol, le taxol, le safrol, le linalol, l’acide ursolique, l’apigénine…

 

L’acide ursolique, l’apigénine et le taxol sont impliqués dans les propriétés anti-cancer; le citral dans les propriétés antiseptiques; l’eugénol dans les propriétés anti-infectieuses, etc. 

En 2003, une équipe de scientifiques Indiens a analysé la quantité d’Eugénol présente dans les huiles des différentes parties végétales, de plantes cultivées de Tulsi, dans le sud du pays: 72.5%, 75.3%, 83.7% et 65.2% respectivement pour la plante entière, les feuilles, les tiges et les fleurs.

La seconde substance la plus présente après l’Eugénol était le β-caryophyllène (un terpène que l’on retrouve aussi en abondance dans les huiles essentielles du giroflier, du poivre noir, du romarin, du houblon, de l’’origan, de la cannelle et … du cannabis. Car le β-caryophyllène est un cannabinoïde: c’est ce qu’a découvert une équipe de scientifiques Suisses et Allemands en 2008. [1] Et pas n’importe quel cannabinoïde: il agit spécifiquement sur les récepteurs CB2. C’est un agoniste fonctionnel CB2 et la recherche a, amplement, démontré l’extrême intérêt des cannabinoïdes sélectifs CB2 pour soigner l’arthrite [2], la cystite [3], la sclérose en plaques [4] et la démence associée au virus HIV [5].

 

Une étude récente (en 2013), des Dr. Racz et Dr. Zimmer, met en exergue les propriétés anti-inflammatoires du β-caryophyllène. Ils ont découvert, dans leurs essais cliniques, que le β-caryophyllène (oralement consommé) est beaucoup plus puissant que des injections de cannabinoïdes CB2 JWH-133 de synthèse. [6]

Ainsi que les scientifiques (sensés) l’affirment clairement et brièvement: le β-caryophyllène est le cannabinoïde qui va recycler toutes les substances industrielles  toxiques de synthèse (tentant de le singer!!) dans l’abime des vanités pharmaceutiques biocidaires dont elles n’auraient jamais dû émerger. Et sans faire planer: faut-il en rire ou en pleurer?

 

Les cannabinoïdes synthétiques de la Mafia Pharmaceutique

C’est d’ailleurs, peut-être, ce que se disent les membres du Comité économique du médicament (CEPS), en France, qui n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le prix du médicament Sativex/Nabiximols (du cannabis synthétique fabriqué par GW Pharmaceuticals, l’un des leaders de la fabrication de remèdes à base de cannabis synthétique) avec son distributeur Français, le Laboratoire Almirall. Pourtant, en janvier 2014, le Ministère de la Santé avait donné son autorisation avec la bénédiction des malfrats de l’AFSSA.

 

Et le journal le Monde de s’extasier en janvier 2014 que « le tabou est brisé ». [13] Sans plaisanter! Quel tabou? Tabou le Chat? [62]

Le Sativex est supposé soulager les tensions/douleurs corporelles liées à la sclérose en plaque (dont beaucoup de cas sont induits par le vaccin contre l’hépatite B).  Et pourtant, ce laboratoire s’engage à vendre le Sativex [7], en France, avec 20% de ristourne (les bonnes âmes!) par rapport au prix Européen conventionnel: 420 euros le traitement (sans préciser pour quelle durée…)!!

 

Le laboratoire GW Pharmaceuticals s’est lancé dans l’élaboration du Sativex quand il s’est aperçu que les patients atteints de sclérose en plaque, et souffrant d’atroces douleurs, fumaient du cannabis pour se soulager! Et d’ailleurs, selon le Dr. Ethan Russo, le chef-conseiller scientifique de GW Pharmaceuticals (qui lance d’ailleurs un second cannabinoïde très pur de synthèse, l’Epidiolex, qui contient en THC 98%… et des trichomes): «Des niveaux déficients de cannabinoïdes peuvent constituer les causes de nombreuses pathologies soulagées par le cannabis». Un grand bravo au Dr. Ethan Russo pour son grand courage [70]: certainement, de la graine de Prix Nobel! C’est donc pour cela que l’humanité ingère du cannabis depuis des milliers et des milliers d’années: c’est parce que c’est thérapeutique! [69]

 

Mais, cependant, quelle audace: se soulager, gratuitement, avec une plante médicinale présente dans la biosphère depuis des dizaines (ou des centaines) de millions d’années! C’est une concurrence strictement déloyale vis à vis des multinationales pharmaceutiques qui investissent des centaines de millions de dollars pour remplacer, systématiquement, toutes les substances naturelles par des substances synthétiques. Aux USA, dans les Etats où le cannabis est légalisé, cette somme de 420 euros correspond environ à 500 grammes de cannabis bio – sur le marché de demi-gros – ce qui fait beaucoup de cannabis. Mais très peu eu égard à la quantité requise pour fabriquer le Sativex: GW Pharmaceuticals en cultive [10] tous les ans (secrètement mais légalement!!!) quelques dizaines de tonnes (20 tonnes déjà en 2011!) qui sont véhiculées en Angleterre par des camions blindés et armés!!!

 

Rappelons une évidence: il est strictement interdit de cultiver du cannabis au Royaume-Uni (sous peine d’emprisonnement) sauf quand on s’appelle GW Pharmaceuticals, une multinationale de la pharmacie. 20 tonnes, au prix de demi-gros  aux USA, représentent environ une valeur de 20 millions d’euros. Au prix de l’once (tel que le cannabis est distribué par les dispensaires légaux), cela représente environ 180 millions d’euros.

 

Le Sativex contient du Delta-9 tetrahydrocannabinol (THC) et du Cannabidiol (CBD)  – ce dernier est le plus présent des 85 cannabinoïdes que l’on trouve dans le cannabis (qui contient la bagatelle de quelque 500 molécules différentes). Quant aux effets secondaires du Sativex, tels qu’ils sont décrits sur le site officiel [10]: fatigues, vertiges, confusions, dépression, perte du sens de la réalité, troubles de la mémoire, troubles de la concentration et comme le précisent certains patients anglais (fortunés ou remboursés??), il est tellement difficile de doser ce médicament que les overdoses conduisent immanquablement à la planante… mais une planante légale et onéreuse. Il n’y pas, pour l’instant, de décès “répertoriés” causés par une overdose de Sativex. Ce qui n’est pas le cas, par exemple, pour le cannabis synthétique vendu sous le nom de “Marinol.”

Et, au fait, qui distribue le Sativex en Angleterre? La tristement célèbre multinationale biocidaire Bayer. [8] Et qui distribue, depuis 2011, le Sativex dans les pays d’Afrique, d’Asie (sauf Chine et Japon) et de Moyen-Orient (sauf Israël)? La tristement célèbre multinationale biocidaire Novartis/Syngenta. [9] Au Japon, c’est le géant pharmaceutique Otsuka Pharmaceutical qui le distribue.

 

D’ailleurs, pour reparler du blocage du Sativex en France, quel est le fond de la pensée de Christophe Vandeputte, le directeur général du Laboratoire Almirall, «qui voit dans ce blocage l’action des lobbies contre le cannabis thérapeutique»? [12]  Quels lobbies? Les lobbies de la Dictature Pharmaco-industrielle? Mais ce sont ces mêmes criminels qui distribuent le Sativex : Bayer, Novartis/Syngenta…

 

Le seul cannabis thérapeutique qui existe sur la Planète Terre, aujourd’hui, c’est celui qui pousse librement dans les champs et dans les jardins libres des Peuples Libres ou à Libérer.

 

Et qui a poussé librement, pendant des millénaires, en Asie, puisque le Cannabis, qu’il soit Sativa ou Indica est résolument une plante originaire de l’Inde. C’est une plante Védique, c’est une plante médicinale, dans la Pharmacopée Védique – et ce depuis des millénaires. Il est mentionné dans Trois Traités Ayurvédiques: “Charaka Samhita”,“Sushruta Samhita”, et “Shargandhara Samhita”. [79] C’est également une plante médicinale dans la pharmacopée inspirée de l’Islam –  Unani. Les Thérapeutes Hindous, depuis trois ou quatre milles ans, n’ont pas attendu le pitre médical de la CNN, Sanjay Gupta – ou le Sativex de M. Vandeputte – pour découvrir les bienfaits incomparables du Cannabis. En Sanskrit, le cannabis est qualifié par les termes suivants: “Vijaya/la Victoire”,“Ganja/Ganjika”, “le paradis du pauvre”, “le soulagement des peines”, “celui qui vole au ciel”.

 

Christophe Vandeputte affirme que: «En moyenne en Europe, le traitement coûte entre 400 et 440 euros par an». Par an? Vraiment M. Vandeputte, la main sur le coeur, ou par mois? Le journaliste Jean-Daniel Flaysakier parle de 700 à 800 euros par mois. [14] En Nouvelle-Zélande, selon l’agence du gouvernement, un traitement annuel avec le Sativex coûte de l’ordre de 20 000 dollars. [15] Et en Angleterre? Selon le Guardian, 500 livres sterling par mois (680 euros). [16] Au Pays de Galles? Le prix d’un flacon de 10 cc est de 125 livres sterling (170 euros) [17]. Et au Zimbabwe?

 

Un flacon de 10 cc, c’est environ 60/90 sprays pour une semaine de traitement. Au Canada, en 2005 déjà, le coût annuel d’un traitement était de 4475 dollars. [18] Selon une étude publiée, en décembre 2014, le coût annuel du Sativex pour le traitement des douleurs des patients atteints de cancer serait de 4750 livres sterling par an (6500 euros) et le coût annuel du Sativex pour le traitement des douleurs neurologiques serait de 5625 livres sterling (7600 euros). [19]

Au prix moyen, et exorbitant, du cannabis légalisé aux USA – exorbitant parce que tout le monde prend sa commission, au passage, dont les Etats avec des taxes mirobolantes – la somme de 7600 euros par an, pour soulager ses douleurs, représente environ 1 kilo de cannabis bio (avec des taux de THC pouvant atteindre les 20/24%).

 

Un kilo de cannabis bio, c’est extrêmement beaucoup de cannabis à fumer dans une année. Ici, en Oregon, qui vient de légaliser le cannabis le 1er juillet 2015,… [Le passage suivant a été strictement censuré par le CA de Kokopelli au prétexte, bien évident, que cela ronronne en grande assoupissance dans les chaumières. Cette censure participe de la vaste hypocrisie du monde adulte, tel que l’exprimait Michka, en 1993, dans son J’accuse. [64] Michka vient d’ailleurs de publier la seconde édition de son ouvrage Cannabis Médical. [65] En 1993, le “Collectif d’information et de recherche cannabique” avait repris et publié “L’Appel du 18 joint” qui était initialement un manifeste appelant à la légalisation du cannabis en France, et qui fut publié, le 18 juin 1976, dans le quotidien Libération.]

 

Israël, leader du cannabis médical, de préférence très synthétique

Et en parlant d’Oregon, et du cannabis légalisé, n’est-il pas stupéfiant – dans son article “Légalisation du cannabis : la France doit suivre la piste de l’Oregon” – [22] de voir le Journal Libération “conseiller” («doit suivre») au gouvernement Français de s’inspirer de la récente législation pro-cannabis de cet Etat. Nous sommes fort heureux que le Journal Libération n’ait pas conseillé au gouvernement de s’inspirer de la précédente législation anti-cannabis de l’Oregon: par exemple, 20 ans de prison ferme pour toute personne saisie avec un seul petit kilo de cannabis à moins de 300 mètres d’une école ou pour toute personne cultivant plus de 8 plantes, dans son jardin, à moins de 300 mètres d’une école. [23]

 

Le milliardaire Franco-Israëlien Patrick Drahi n’est plus à présenter: c’est la 3 ème fortune de France et la 1 ère fortune d’Israël. C’est celui-là même qui vient de racheter deux des plus gros câblo-opérateurs US et qui a racheté BFM/TV, RMC, SFR, NextRadioTV, etc. Et c’est celui-là même qui a renfloué le journal Libération [80], durant l’été 2014 , lorsque les Rothschild n’ont plus souhaité verser leur obole à fonds perdu. De plus, peu de Français se seront aperçus, de par la teneur des événements d’alors, que le 8 janvier 2015, [24] le Journal le Monde annonçait que Patrick Drahi rachetait le Groupe l’Express (avec une kyrielle de magazines dans la besace), le lendemain même de l’Opération Psychologique Spéciale: “Je suis Charlie”/Patriot Act à la Française.

 

Ce n’est peut-être pas une coïncidence (connaissant la prostitution avérée de la grande presse Française) de voir Libération promouvoir la légalisation du cannabis (tout comme l’Express se fait l’écho de nombreuses dynamiques de légalisation du cannabis de par le monde) alors qu’Israël vient juste de déclarer, à tous ceux qui veulent bien l’entendre, qu’il est déterminé à prendre le leadership mondial du Cannabis thérapeutique. [25]

 

D’ores et déjà, Israël est devenu la plaque tournante où se rencontrent les représentants de tous les Etats et des multinationales qui ont décidé de “légaliser” le cannabis thérapeutique, à savoir de s’enrichir (de façon ignominieuse), une fois de plus, sur le dos des Peuples, en promouvant leurs remèdes-miracles et synthétiques de cannabis.

 

L’Université Hébraïque de Jérusalem possède une très riche pléthore de brevets déposés sur le cannabis. [27] [30] [31] [32] [33] [34] [35] [36] [37] [38] C’est elle qui organisa, en 2010, un symposium international sur les cannabinoïdes. [26]. C’est elle qui a signé un contrat de partenariat, en mars 2015, avec ISA Scientific, Inc., une entreprise pharmaceutique, pour créer des remèdes à base de cannabinoïdes pour soigner le diabète et autres pathologies graves. [41] C’est encore cette Université Hébraïque qui a signé un contrat de partenariat avec PhytoTech Medical – la première entreprise Australienne de cannabis médical à être cotée en Bourse Australienne – pour développer des remèdes à base de THC et de CBD. [42]

GW Pharmaceuticals, en Angleterre, est également en partenariat avec l’Université Hébraïque de Jérusalem, depuis 2003: cette société pharmaceutique lui a racheté les droits d’utilisation de certains de ses brevets sur les cannabinoïdes. [40]

 

Les entreprises Israëliennes du cannabis médical que l’on retrouve sur Wall Street, aux USA, sont les suivantes: One World Cannabis, Therapix Biosciences, Cannabics Pharmaceuticals et Breed It. [43] One World Cannabis vient de lever 2 millions de dollars pour lancer deux séries de tests cliniques dans les hôpitaux d’Israël. One World Cannabis va lancer une gamme de remèdes synthétiques de cannabis pour soigner les pathologies suivantes; maladie de Parkinson, diabète, épilepsie, fibromyalgie, psoriasis, troubles de stress post-traumatique, carcinome basocellulaire, migraines, maladie d’Alzheimer, syndrome de Tourette, cancer de la prostate, etc. [44]

Cannabics Pharmaceuticals se focalise sur le développement de médicaments, de produits alimentaires et de compléments alimentaires à partir de variétés bien spécifiques de cannabis. Son produit de synthèse principal est le Cannabics SR, destinée aux patients cancéreux.

Therapix Biosciences se focalise sur la production de cannabinoïdes et vient de racheter 25% des actions de Lara Pharm, une autre société focalisée sur les remèdes synthétiques à base de cannabinoïdes et dont l’objectif aseptisant est de remplacer le cannabis médical, universellement, par des synthétiques. [68]

Breed It vient de créer, en joint venture 50/50, une nouvelle société en Israël, KanaboSeed Ltd, en partenariat avec Seach Ltd.[77], une société Israëlienne d’obtentions de variétés de cannabis médical. [45] Leur objectif est de créer de nouvelles variétés de cannabis “médical”, à la requête des médecins et autres thérapeutes, grâce à leur technologie génomique iBreedIT® (développée à l’Université Hébraïque de Jérusalem [66]) qui leur permet d’étiqueter des gènes, de créer ensuite de nouvelles variétés pour une production de semences adéquates – en bref de diminuer drastiquement le temps de recherches et de créations variétales par rapport aux techniques d’obtention variétale conventionnelles ou chimériques. Pour preuve de l’efficacité de leur outil génomique: Breed It est également en partenariat avec deux autres entreprises d’Israël, Zeraim Gedara (une filiale de Syngenta), Hazera Genetics (une filiale de Limagrain) et avec le semencier Vilmorin (une autre filiale de Limagrain) [67].

 

Le cannabis a été honoré d’un séquençage génomique dès 2011, par le Canadien Jon Page. [21] [47] Et dès 2011 aussi, par la société Medicinal Genomics Corporation, rachetée l’année suivante par Courtagen Life Sciences. Et Tulsi aurait-elle également été honorée d’un séquençage génomique? Oui, durant l’été et l’automne 2015, furent publiés les deux premiers séquençage génomiques de Tulsi Rama et de Tulsi Krishna par deux équipes de scientifiques en Inde. [48] [49] [50] Lorsque le séquençage/dépeçage génomique émerge des laboratoires, la grande poussée industrielle vers les remèdes synthétiques en est d’autant plus confortée et… inexorable.

C’est ainsi que, selon les analystes de Wall Street, le cannabis médical est devenu un secteur très prometteur de milliards de dollars. Selon le PDG de Privateer Holdings [81], c’est un marché potentiel de 50 milliards de dollars aux USA seulement. Privateer Holdings est en train de lever, actuellement, 75 millions de dollars pour accroître son capital [82].

 

CNN, l’un des réseaux câblés de lavage de cerveau les plus toxiques des USA, est en train de préparer le peuple US à la nouvelle révolution. Et c’est leur médecin attitré, le très médiatique Dr. Sanjay Gupta, (l’une des 10 personnalités les plus influentes, en 2011, selon Forbes Magazine!), qui en 2013, lors d’un interview en Israël [58] avec le Dr. Shackelford de Breed It, (celui-là même qui affirme “qu’Israël est un bastion de la recherche cannabis”) a retourné sa veste de façon fulgurante – à la demande de sa direction, bien évidemment – pour devenir l’un des avocats les plus passionnés du cannabis médical. [59] Il explique dans son documentaire “Weed” (suite sans doute à une apparition miraculeuse de la mère céleste, Lakshmi ou Tulsi) qu’il a terminé sa chasse aux sorcières cannabiniques (lancée en 2009) pour se transformer en le serviteur le plus zélé de l’Industrie du Cannabis Pharmaceutique… après avoir découvert par lui-même (au bout d’une année d’investigation) que le cannabis peut soulager tous les êtres humains dans les affres de terribles souffrances. Tout cela est cannabinoïdement très émouvant.

 

Dr. Sanjay Gupta a vraisemblablement découvert que le Marihuana Tax Act de 1937, aux USA, avait été mis en place l’année même où la société Popular Mechanics introduisait [60] un nouveau décortiqueur industriel de chanvre qui allait révolutionner l’économie. Le chanvre est une espèce dont la production de biomasse est tout simplement incroyable. Pour la production de papier: un hectare de chanvre produit quatre fois plus de pulpe qu’un hectare de forêts à papier. Pour la production de textiles: en 1938, Popular Mechanics évoquait la présence de plus de 5000 produits textiles sur le marché. [61] Et bien sûr pour la production de compost dans l’agriculture et le jardinage. Le Marihuana Tax Act de 1937 interdit aux paysans des USA de cultiver le chanvre –  ce qui laissa le champ extrêmement libre aux grandes industries du papier (dévoreuses de forêts), du textile (DuPont venait d’inventer le nylon!!) [63] et bien évidemment… des fertilisants de synthèse.

 

Il n’est que de consulter les vidéos proposées par CNN pour prendre conscience que la chaîne câblée fait de son grand mieux pour éduquer le petit peuple aux bienfaits du cannabis!!! Le programme CNN s’appelle “High Profits” [57] – un jeu de mots à peine dissimulé – que l’on pourrait traduire par “Profits Elevés” ou bien encore “Le Fric de la Planante”. Ils auraient pu, tout aussi bien, l’appeler CaNNabis… vu que CNN est devenu aux USA le principal promoteur de toute cette industrie.

 

Il existe même un Réseau Financier, Cannabis Financial Network (CannabisFN), chargé d’analyser les évolutions des Bourses dans le secteur du cannabis médical. [46] D’ailleurs, qui est Cannabis Financial Network? C’est une filiale de la société GrowOp Technology qui est, elle-même, une filiale de la société Terra Tech. [74] La société Terra Tech se focalise sur les biotechnologies pour reverdir la Planète. Et d’ailleurs, leur partenaire privilégié est la multinationale biocidaire Bayer.

 

Ce n’est donc pas étonnant que, le 7 octobre 2003, les USA se soient accordés à eux-mêmes, en toute simplicité, un brevet couvrant la totalité des cannabinoïdes en tant qu’anti-oxydants et neuro-protecteurs: “Cannabinoids as antioxidants and neuroprotectants”. [28] [29]

Nous invitons à cliquer sur les liens suivants: [39] et [83] tous ceux (anglophones) qui seraient intéressés par quelque 130 études “scientifiques”, sur le thème des propriétés anti-cancer du cannabis, et par quelques centaines d’études “scientifiques”, sur le thème des propriétés thérapeutiques universelles du cannabis, publiées par l’Institut National de la Santé – à savoir le gouvernement des USA. 

 

Et Monsanto dans tout ce cannabicide? A quand des variétés chimériques de cannabis proposées par la multinationale N°1 de la Semence Industrielle? Afghan Kush RoundUp Ready? Ou bien encore Blue Dream BT? Monsanto y travaille et les analystes financiers de Wall Street se demandent si la prochaine espèce génétiquement modifiée, à grande échelle planétaire, ne serait pas tout bonnement le cannabis. [45] En tout cas, le grand ami de Monsanto, le milliardaire prédateur George Soros (celui qui finance les crapules militaristes d’Avaaz) a offert 1 million de dollars pour soutenir la campagne de légalisation du cannabis en Californie en 2012.

 

Mais ce ne sont que des cacahuètes car George Soros (dont la fortune est estimée à 24 milliards de dollars) a investi, depuis 1994, 200 millions de dollars dans les campagnes de légalisation du cannabis! Une grande partie de cette somme est canalisée au travers de l’organisation Drug Policy Alliance dirigée par son fondateur Ethan Nadelmann. [83] Dans quel intérêt? Il y a beaucoup d’anguilles qui gigotent dans ce panier de crabes. 

Sûrement pas dans l’intention louable de redonner l’autonomie aux Peuples quant aux plantes et champignons qu’ils souhaitent ingérer ou utiliser pour l’alimentation, pour la thérapie, pour les rituels, pour les fibres, pour le compost…

 

Endocannabinoïdes, Système immunitaire et Acides Omega 3

C’est le Professeur Raphael Mechoulam de l’Université Hébraïque de Jérusalem, celui-là même qui a impulsé toute la recherche Israëlienne sur le cannabis thérapeutique depuis 1962, qui, en 1964, a découvert le principe actif principal du cannabis, le THC. [75] C’est le Professeur Raphael Mechoulam, de nouveau, qui découvrit le système des cannabinoïdes endogènes – ou endocannabinoïdes – lorsque son équipe découvrit, en 1992, l’Anandamine – une dénomination résolument Védique! [71]. Notons, en effet, que cette appellation est dérivée du terme Sanskrit Ananda, signifiant “joie, félicité suprême”. Dans le corps humain, le système des endocannabinoïdes est vraisemblablement le système physiologique le plus important pour le maintien de la santé humaine. Il garantit l’homéostasie.

 

« Les cannabinoïdes affectent puissamment les réseaux neuronaux et ils jouent des rôles neuro-modulateurs essentiels au niveau du système immunitaire et des systèmes nerveux central et périphérique dans le corps humain. Nos corps produisent naturellement des cannabinoïdes (endocannabinoïdes) et les utilisent dans toutes les parties du corps où ils participent aux communications intracellulaires. Les cannabinoïdes (endo- ou ecto-) jouent des rôles modulateurs au niveau des neurotransmetteurs tels que GABA, 5HT, glutamate, acétylcholine, noradrénaline et dopamine, à partir d’un certain nombre de structures du système nerveux central telles que le cervelet, l’hippocampe, le striatum, la substance grise et le cortex.

 

Ils agissent tel un mécanisme autorécepteur présynaptique en modulant le GABA tout autant que l’acide glutamique dans le système neuronal. Les récepteurs au glutamate induisent, en fait, la synthèse d’endocannabinoïdes en réponse à des indices environnementaux (ou internes) afin de réguler la libération de GABA et les niveaux de système. La production d’endocannabinoïdes altère l’architecture neurocognitive, stimulant la plasticité neuronale et les réponses aux perturbations environnementales. Durant des périodes de stress intense, ils sont généralement produits en très forte quantité. » (Stephen Harrod Buhner. Plant Intelligence and the Imaginal Realm. Traduction de Dominique Guillet).

Depuis janvier 2011, et la publication dans la revue Nature des recherches réalisées par une équipe Française [72], nous savons qu’une déficience en acides gras Omega 3 invalide totalement le fonctionnement harmonieux du système des endocannabinoïdes. Or selon l’INSERM, « Dans les pays industrialisés, les régimes alimentaires se sont appauvris en acides gras essentiels depuis le début du XXème siècle. Ainsi, le rapport entre les quantités d’acides gras polyinsaturés Oméga 6 et d’acides gras polyinsaturés Oméga 3 dans les rations alimentaires n’a cessé d’augmenter au cours du XXème siècle. Ces acides gras sont des lipides « essentiels » car l’organisme ne peut les synthétiser de novo. Ils doivent donc être apportés par le régime alimentaire ». [73]

 

En conclusion. D’une part, l’alimentation industrielle est archi-toxique et de plus en plus dépourvue des constituants les plus élémentaires pour la santé de l’humanité – tels que les acides gras Omega 3 – et le système des endocannabinoïdes est totalement dysfonctionnel chez une grande partie des êtres humains. D’autre part, les Autorités – sous le prétexte insensé de nous protéger contre nous-mêmes – ont criminalisé (aux USA, encore aujourd’hui, une arrestation/cannabis toutes les 45 secondes!!!) [80]) une source avérée de cannabinoïdes naturels, le Cannabis, depuis les années 1940, pour protéger les industriels du papier, du nylon, des fertilisants de synthèse, etc… et maintenant pour protéger les Cartels de la Pharmacie.

 

Que faire? Exigeons, comme nous l’avons fait avec Kokopelli pour les semences en pollinisation ouverte du Domaine Public, que les Autorités/Multinationales/Systèmes Bancaires Mafieux nous laissent en Paix. Exigeons la liberté de cultiver ce que nous souhaitons dans nos jardins et dans nos champs, la liberté de nous alimenter comme nous le souhaitons et la liberté de nous soigner comme nous le voulons.

 

Ce n’est d’ailleurs pas aux psychopathes de nous accorder ces libertés, c’est à nous de les incarner dans notre vie quotidienne. Prônons la non-coopération la plus intégrale avec les Dictatures Terroristes des Multinationales de l’Agro-Pharmaco-Chimie.

 

Par Dominique Guillet. Le 7 octobre 2015.

 

Source: blog.kokopelli-semences.fr

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