Le LSD aide-t-il à combattre la dépression?


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Une romancière a testé l'expérience pendant un mois et, plutôt convaincue, a sorti un livre sur le sujet.
 

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Capture d'écran Youtube


Atteinte de troubles bipolaires, la romancière et avocate Ayelet Waldman a trouvé un moyen de faire taire ses démons. Dans une longue interview accordée à Mother Jones, elle revient sur cette voie du bien-être et sa recette assez simple: ingérer environ un dixième de dose de LSD chaque matin. L'expérience n'ayant duré qu'un mois, il est impossible d'en tirer de vraies conclusions scientifiques à long terme. Néanmoins, elle interroge notre rapport aux drogues.
 
Tout débute le jour où Ayelet Waldman se rend compte que sa dépression va trop loin, et qu'elle risque de perdre son couple. Puis elle tombe sur le livre The Psychedelic's Exploration Guide, du docteur James Fadiman. Un ouvrage sorti en 2011, qui recommande le microdosage pour soigner les problèmes psychologiques. Son auteur confiait récemment à Vice:
  Loin des hallucinations
«Si les gens disent ressentir les effets psychédéliques, je leur conseille de diminuer la dose. Les pavés ne devraient pas briller, ne serait-ce qu'un peu.»
 
Le LSD, qui fait partie des drogues les plus étudiées au monde, a été interdit par le gouvernement américain dès 1968; et son utilité médicale, rejetée. Bien évidemment, pas question pour Ayelet Waldman de traîner sur les boulevards californiens afin de se mettre en quête d'un dealer. Elle tente d'envoyer un texto à un contact, prend peur et décide d'emprunter une voix détournée: la drogue sera obtenue via un médecin, un «ami d'ami». Et une fois l'acide en poche, l'expérience peut commencer.
 
Trente jours durant, Waldman prend des acides et en tire un livre, A Really Good Day. Dans celui-ci, elle traite d’abord de ses rapports au psychotrope, mais aussi de la guerre de la drogue qui est menée aux États-Unis. Un sujet que l'auteure connaît assez bien, de par sa fonction et pour avoir dirigé des cours sur cette lutte pendant sept ans.
 
Les jours passent, et l’écrivaine tente de se sortir de la dépression en prenant sa dose quotidienne et en griffonnant des notes sur son expérience. C'est la première fois qu'elle touche à un psychotrope, puisqu'elle n'a jamais vraiment aimé les drogues récréatives; le seul intérêt qu’elle leur trouve étant leur aspect médical. Et très vite, les effets se font ressentir. Loin des clichés qui collent à la peau de l'acide, la romancière ne ressent pas d'hallucinations, mais son humeur s'améliore.
 
La plupart du temps, en tout cas, comme elle le déclare au Guardian:
«J’ai été avocate pendant les années les plus importantes de la guerre contre la drogue. J’ai vu des gens aller en prison pour rien du tout, et pour longtemps (…) Je ne savais pas que j’allais écrire dessus au départ. J’ai commencé ça comme une thérapie et ne savais pas que faire d’autre.»
 
À propos de sa bipolarité, l’ancienne avocate met en partie ses sautes d’humeur sur le compte des troubles dysphoriques prémenstruels, et avance un chiffre: 67. Soit le pourcentage de femmes admises en soins une semaine avant leurs règles. Puis elle ajoute que les hormones et l’humeur ont toujours été en relation, ce qui explique sans doute le succès de l'expérience. Et insiste fortement sur le fait qu'il n'y ait aucune forme de mysticisme dans son entreprise:
«Ce mois-là m'a sorti du gouffre. (...) Je connaissais quelques très belles journées, mais il y en avait aussi des vraiment pourries, et d'autres étaient simplement routinières. Ce qui est certain, c'est que les mauvais jours n'étaient plus des jours d'enfer.»
 

«Il n’y a pas de vérité fondamentale et rien auquel se raccrocher. Je crois juste que le LSD nous aide à nous sentir mieux.»

 

Quid de la législation?


 

Favorable à la légalisation du cannabis, elle s'inquiète de la nomination par Trump de Jeff Sessions comme futur Procureur général, un homme qui «n’est pas effrayé par l’incarcération massive» et pour qui «les gens qui fument de la marijuana sont de mauvaises personnes». Ce qui ne l'empêche pas d'espèrer que «les Républicains autorisent la continuation du progrès». «Il ne me reste qu’une petite once d’optimisme là dessus.»
 
Ses enfants ont en tout cas le droit de fumer dès l’âge de 15 ans. Elle affirme préférer la prévention à l'interdiction totale et les autorise à toucher au cannabis lorsqu’ils sont en week-end; à condition qu’ils aient de bonnes notes.
 

«À la seconde où leur moyenne baisse d’un point, ils sont privés et je fais des tests de drogue.»

 
Puis elle ajoute qu’elle possède également «un tiroir entier rempli de tests sur la MDMA ou le LSD», affirmant: «Il est incroyablement important que mes enfants ne mettent pas dans leur corps quelque chose qu’ils n’ont jamais testé en premier. C’est comme ça que les gens finissent par mourir.»
 

 




Source: slate.fr
 

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Salut,

 

Non pas le méchant LSD..!! Voilà Polo il lit des articles sur le cannabis et maintenant il publie des news sur le LSD.. l'escalade!!!!

 

Sinon c'est quand même un peu avancé à la va vite sur son cas particulier, c'est dommage qu'elle n'argumente pas plus en donnant, en plus de son ressenti, des choses "prouvées".

Sinon il faudrait qu'elle regarde les études du côté de la kétamine et ses effets sur les neurones contre la dépression.

 

++

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Hell'O,

 

Effectivement nous sortons de notre cadre habituel, mais le sujet est intéressant. Au Québec, j'ai lu qu'il y avait des institus psychiatrique qui utilise la psilocybine pour traiter la schizophrénie et qu'ils étudiaient le L.S.D.   dans les traitements alternatifs....

 

Cannabiquement,

 

Hell'

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Bonjour

 

le LSD comme les champis font actuellement partie des produits testé contre la schizophrénie, la dépression etc

 

Par contre il s'agit d'un traitement a dose micro, dose insuffisante pour avoir un effet psychédélique mais suffisante pour "soigner"

 

https://www.theguardian.com/science/blog/2010/sep/01/psychedelic-drugs-mental-illness

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Yop, 

 

Dans un autre institut au québec ou peu être le même, il traite aussi les gens qui ont subit des choc grave dans leur vie, genre ceux qui ont eu un accident, ou qui ont perdu quelqu'un dans leur vie etc... avec la mdma. Apparemment ca aide tout ses gens a vaincre leur peur de sortir de chez eux, à appréhender les peur d'une autre manière et petit a petit ses gens peuvent reprendre un vie ''normal'' . Mais les doses qu'il prennent soin loin de celle des rave, je préfère préciser :mdr:

 

+++

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  • 2 semaines après ...

Coucou !

 

Je vous fais un petit up  pour vous présenter ce documentaire :

https://www.dailymotion.com    /video/       x594n3n_les-hallucinogenes_school

On y évoque :

 

1- le lsd thérapeutique pour aider les patients en phase terminale (dernière partie du docu)

afin d'accepter la mort. En suisse.

 

2- l'iboga therapeutique (addiction opiacés).  Tout comme la kétamine, l'iboga peut  parfois aider pour les sevrages d'opiacés. 

 

3- les champignons hallucinogene therapeutiques (algie vasculaire faciale , une maladie très douloureuse)

la personne s'autoproduit ses champignons et en absorbe une fois par mois pour ne pas subir les douleurs.

On ne sait pas pourquoi les champignons agissent sur ce type de douleur nerveuse (dose importante).

 

4- l'ayahuasca therapeuttique ( pour combattre un traumatisme, ici des viols)

 

voire decription sous la vidéo

 

il y a aussi un film qui va sortir prochainement, avec la femme du Chimiste légendaire "Sasha" Shulgin , sur la MDMA therapeutique. Pour traiter les traumatismes, notamment chez les vétérans.

 

 

amicalement

Anne Frank

Modifié par AnneFrank
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