Sclérose en plaques : le cannabis serait efficace contre les douleurs


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Le débat fait rage depuis plusieurs années au sein de la communauté scientifique : le cannabis peut-il être utilisé à des fins thérapeutiques ? Aux USA, certains États ont même autorisé son usage récréatif. Pour tenter de démêler les effets bénéfiques des conséquences néfastes du cannabis sur la santé, un vaste rapport américain a synthétisé plus de 10.000 travaux concernant cette drogue très populaire dans le monde, et particulièrement aux Etats-Unis.

 

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Thinkstock

 

C’est la première fois depuis 1999 qu’une étude d’une telle ampleur est menée sur le sujet. Réalisé par l’Académie américaine des sciences et rendu public le 12 janvier, le rapport tire une centaine de conclusions sur les différents effets du cannabis. Voici ce qu’il faut en retenir.

Sclérose en plaques et chimio moins douloureuses

 

D’abord, la reconnaissance de l’efficacité du cannabis thérapeutique (sous forme de cannabinoïdes pris par voie orale pendant de courtes périodes) pour réduire les douleurs des patients atteints de sclérose en plaques. Il serait également efficace pour contrer les nausées et vomissements provoqués par la chimiothérapie dans le cadre du traitement des cancéreux.

Des effets ambivalents sur les maladies mentales

 

Les auteurs n’ont pas trouvé de lien explicite entre la consommation de cannabis et un risque accru de cancer, contrairement au tabac. Toutefois, la marijuana entraînerait un risque plus élevé de schizophrénie, de troubles anxieux, de poussées suicidaires et, dans une moindre mesure, de dépression. Paradoxalement, les chercheurs ont observé qu’une consommation légère de cannabis permettait d’améliorer les capacités d’apprentissage et la mémoire des personnes shizophrènes et atteintes de maladie mentale. Enfin, s’il fait momentanément baisser les capacités intellectuelle, le cannabis n’altérerait ni les relations sociales ni les études de manière durable. 

Préserver les enfants

 

Pendant la grossesse, un lien entre consommation de cannabis et petit poids du bébé à la naissance est envisagé, mais rien ne permet de l’affirmer scientifiquement. Le rapport confirme en outre le caractère dangereux du cannabis au volant, qui accroît le risque d’accident de la route. Enfin, l’étude pointe du doigt l’augmentation des cas d’ingestion accidentelle par des enfants depuis la légalisation dans certains États et pays.

 

 

Source: femmeactuelle.fr

 

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