Et si on légalisait le cannabis en France lundi 27 mars 2017 M6


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Plusieurs candidats à la présidentielle se prononcent pour la dépénalisation voire la légalisation du cannabis. C'est un serpent de mer de la vie politique française depuis 20 ans, mais le débat à un niveau national n'a jamais été vraiment engagé.

Aujourd'hui il existe en France 1,4 million de consommateurs réguliers (les consommateurs réguliers fument au moins dix fois par mois). Concernant les jeunes, l'Hexagone est dans le haut du classement européen.

Quels seraient les effets de la légalisation sur la délinquance, sur les zones de non-droit, sur la santé et sur les finances publiques ? La consommation augmenterait-elle ? Que rapporte vraiment l'économie noire du cannabis ? Combien de personnes en vivent ? Qui contrôle les réseaux ?

Cette manne financière préserve-t-elle la paix sociale comme le pensent certains ? Si c'est le cas, cela pourrait expliquer l'immobilisme de certains services de l'État et d'élus locaux. Pour la première fois, nous allons poser sur la table tous les éléments du dossier. Nous allons interroger les acteurs de premiers plans : policiers, dealers, grossistes, consommateurs mais aussi les médecins et les chercheurs.

Notre enquête nous mènera en France, dans les cités comme dans les beaux quartiers, dans les laboratoires et sur un circuit automobile pour des tests grandeur nature.

Nous nous rendrons également dans le Colorado où le cannabis a été légalisé. Le trafic illicite a-t-il vraiment diminué ? La consommation a-t-elle flambé ? Nous irons aussi en Hollande où des sociétés privées se préparent d'ores et déjà à envahir notre marché, au cas où la France déciderait de légaliser cette drogue que chacun s'accorde à reconnaître comme étant de moins en moins douce.



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Salut

 

Je vais regarder ça, en espérant que ce soit un reportage sans parti pris, qui expose vraiment les faits.

Oui je sais , je vis chez les Bisounours...

 

++

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Plop

 

A Voir,je ne sait pas ,il y a quelque mois ils ont diffusé un Reportage catastrophique ,qui a était repris par newsweed a ce sujet..

La apparemment sensi est intérrogé dedans ,enfin je pense que c est de celui ci que Indi-Punky parle :-)

 

ici : https://www.cannaweed.com/topic/208071-m6-et-le-cannabis-enqu%C3%AAte-inclusive/

 

++    PeaCe

 

 

 

       Terpéne

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Bernard de la Villardière : «La légalisation du cannabis ? Je ne suis pas forcément contre.»

 
bernard_cannabis.jpg Bernard de la Villardière consacre le deuxième numéro de «Dossier Tabou» au cannabis.[©Renaud Corlouer/M6]

Après l’islam en France, le magazine «Dossier Tabou» pose la question de la légalisation du cannabis en France. Trafics, économie souterraine, corruption, santé publique, etc. Bernard de la Villardière et ses équipes dressent un état des lieux de ce sujet... tabou.

 

Avec ce nouveau numéro de «Dossier Tabou», l’animateur propose de traiter la question du cannabis en France de la manière la plus large possible en s’intéressant aussi bien aux trafics qui gangrènent certaines cités qu'à l’action des forces de police et de l’Etat pour enrayer (ou pas) le phénomène, en donnant la parole à des médecins spécialisés, ou encore en analysant les résultats obtenus par des pays ayant fait le choix de la légalisation.    

 

Quelle idée vous faisiez-vous du cannabis avant de commencer votre enquête ?

 

J’ai une idée assez précise du cannabis puisqu’il y a vingt ans, j’ai écrit, avec Vincent Nouzille, L’anti-drogue, dans lequel je me suis intéressé à la lutte contre le trafic de drogues en France et dans le monde. A l’époque, les libéraux - dans le sens économique du terme - étaient pour la légalisation du cannabis. Et la conclusion était que la guerre n’avait pas été vraiment déclarée, alors que certains arguaient qu’elle avait été perdue.

 

On ne prenait pas position sur la légalisation, mais je vous dis cela pour montrer que tout ça, c’est une vieille histoire. Le thème de la légalisation a surgi plutôt à droite, chez les libéraux. Il disent : «Pas d’états d’âme, s’il y a une demande, il faut qu’il y est une offre. Ça crée du business, l’individu est libre et doit pouvoir décider de lui-même s’il se drogue». Ces théories étaient libérales, et ce qui est étonnant, c’est qu’elles sont reprises aujourd’hui par des candidats de gauche.

 

Et c’est en totale opposition par rapport ce que se passe en France aujourd’hui…

 

La loi française est plutôt répressive, voir ultra-répressive par rapport à d’autres législations en Europe, notamment au Portugal, en Espagne ou aux Pays-Bas. Et elle n’a pas vraiment montré son efficacité puisque nous sommes un des plus gros consommateurs de cannabis au monde avec 1,6 ou 1,7 millions de consommateurs réguliers en France.

 

Il y a entre 6 et 7 millions de personnes - même si cela est très difficile à chiffrer - qui disent avoir déjà testé. Avec cette émission, on essaie de poser les éléments du débat, sans prendre réellement parti. Personnellement, moi qui suis père de famille, même si mes enfants sont grands aujourd’hui, j’ai plutôt tendance à être contre.

 

On voit que l’Etat a parfois baissé les bras, ou que les mesures répressives et policières sont inefficacesBernard de la Villardière

 

Quel rapport avez-vous personnellement avec le cannabis ?

 

Je fais partie de la génération des gens qui avaient 20 ans à la fin des années 1970, donc j’ai fumé du cannabis, bien évidemment. J’en fumait à l’époque tout en sachant qu’il s’agissait d’une drogue douce et qu’il ne fallait surtout pas franchir la frontière. Car j’ai voyagé en Inde et au Népal à la même époque, et j’ai vu ce que c’était un junkie. C’était des squelettes ambulants, des gars qui avaient 25 ans, 30 ans, et qui étaient héroïnomanes.

 

Il y a quand même une différence entre le fait d’être héroïnomane et fumer un joint

 

Oui, bien sûr. Mais on disait de faire attention à l’escalade, et à l’époque, le cannabis était considéré comme une drogue douce. Aujourd’hui, les choses ont un peu changé. Le cannabis est devenu une drogue dure. Avant, on expliquait qu’on ne pouvait pas être dépendant au cannabis, qu’il y avait éventuellement une dépendance psychologique, mais pas physique.

 

Et aujourd’hui, on s’aperçoit que c’est faux, car il y a tellement de psychotropes dans le cannabis, de principes actifs - à cause des croisements de plantes, etc. - qu’elle peut devenir une drogue dure. Et que par ailleurs, il y a une accoutumance, et une dépendance, la preuve étant qu’il y a des centaines de milliers de jeunes français qui en sont victimes avec entre 30 à 40.000 personnes qui sont suivies pour une dépendance forte au cannabis, avec des conséquences sur la santé, et particulièrement sur la santé mentale, qui sont malencontreuses quand on a 16, 17 ou 18 ans. Et des médecins nous ont expliqué que, quand on fume du cannabis à 13, 14, 15 ans, on peut handicaper sérieusement ses capacités intellectuelles.

 

Quels sont les autres temps forts de l’émission justement ?

 

La première partie s’intéresse au trafic, et où nous en sommes dans cette guerre. Et on voit que l’Etat a parfois baissé les bras, ou que les mesures répressives et policières sont inefficaces, car les dealers sont toujours là et que des cités entières se retrouvent entre les mains de trafiquants. On montre aussi le fait qu’il y a une économie parallèle, illégale, car il y a au moins 200.000 personnes qui vivent plus ou moins du cannabis en France. Il y en a un peu moins de 10.000 qui gagnent beaucoup d’argent, tandis que les autres sont des «smicards» du cannabis. Des policiers nous expliquent aussi que cela peut, malheureusement, être une manière dans certaines communes de préserver la paix sociale.

 

Car cette économie parallèle fait vivre en partie certains quartiers. Un policier nous le dit d’ailleurs dans le reportage, que les supermarchés constatent une baisse de leur chiffre d’affaires quand la police a réalisé, quelques semaines plus tôt, des descentes pour tenter d’éradiquer un réseau. Et on essaie de montrer cette problématique sous tous ses aspects. Le clou du reportage est l’interview d’un infiltré qui s’appelle Hubert Avoine, qui a travaillé pour la police française, et a participé à l'enquête concernant François Thierry, l’ancien patron de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis).

 

Il nous explique avoir participé à des livraisons surveillées de plusieurs tonnes de cannabis qu’il a contribué à faire venir en France via l’Espagne. Et qui se sont évanouies dans la nature très bizarrement. Il soupçonne fortement des personnes de la police française de s’être enrichies sur ce trafic sous prétexte de livraisons surveillées. Nous avons également interviewé un policier de la brigade des stups qui, sous couvert d’anonymat, dévoile un certain nombre de choses sur les pratiques dans ces services. Et je pense qu’on va en parler dans les semaines à venir car on parle beaucoup de la corruption dans le monde politique. Mais il y en a aussi dans la police.

 

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Qu’est-ce qui vous a le plus surpris sur le terrain et lors de vos recherches ?

 

Nos révélations sur les pratiques à une certaine époque de la part d’un certain nombre de gens au sein de l’Octris, là nous sommes dans une affaire - où la justice aura à trancher bien évidemment - plutôt trouble et qui révèle des pratiques relativement louches. Ce n’est pas étonnant d’ailleurs, car l’argent de la drogue, et notamment celui du cannabis, représente entre 1,5 et 2 milliards d’euros de chiffre d’affaire chaque année en France.

 

C’est de l’argent illégal. Il n’est pas étonnant qu’il finisse par corrompre. Les policiers sont des êtres humains, et ils n’échappent pas plus que les politiques à la tentation de la corruption et de l’enrichissement personnel. Donc oui, j’ai été étonné et préoccupé car je me suis demandé comment on allait faire machine arrière, et comment on allait nettoyer les écuries d’Augias.

 

J’ai aussi été surpris par la situation d’une cité HLM de Compiègne. Car on dit souvent que les trafics sont dans les cités des grandes villes, notamment en région parisienne. Mais non, l’économie illégale du cannabis gangrène aussi des villes à priori paisibles et tranquilles. Et c’est ce que nous essayons de montrer à Compiègne. Ce qui m’a choqué, c’est l’inaction de l’Etat français qui laisse des populations entières être les otages de ces situations. C’est de la non-assistance à personne en danger, et c’est l’hypocrisie du système. Alors, soit on se dit que la guerre est perdue et on tente de légaliser. Soit on mène vraiment la guerre.

 

Pourquoi légaliser reviendrait-il à perdre la guerre ?

 

Parce qu’on parle toujours de la guerre contre la drogue. Je reprends une expression des ministres de l’intérieur successifs et qui prennent toujours des tons martiaux pour parler de lutte contre le trafic de stupéfiant. Je ne reprends pas forcément ça à mon compte. Je dis juste que si l’Etat n’a pas l’intention de mettre les moyens pour lutter contre ces trafics, il vaut peut-être mieux de légaliser et feindre de contrôler quelque chose qu’on ne contrôle plus. Après, en ce qui concerne la légalisation, je ne suis pas forcément contre.

 

Le problème, c’est que ça se prépare. Il faut y aller étape par étape, et c’est ce que me disait le chef de la police de la ville de Denver, dans le Colorado (Etat américain qui a légalisé le cannabis en 2014, ndlr). Car un des arguments de ceux qui veulent la légalisation, c’est dire que les délinquants ne seront plus des délinquants, mais qu’ils auront pignons sur rue en ouvrant leur commerce légalement et paieront des taxes.

 

Et ce n’est pas ce que m’a dit le chef de la police de Denver. Les délinquants ne vont pas devenir de gentils businessmen. Le risque est que cette délinquance se concentre sur l’héroïne et la cocaïne, ou sur la traite d’êtres humains. Il ne faut pas croire que nous allons assécher la délinquance et le trafic en légalisant le cannabis.

 

Qui affirme que la légalisation permettra d’éradiquer la délinquance ?

 

Les tenants de la légalisation le disent.

 

On entend que cela permettrait de récolter des recettes fiscales pour l’Etat et que cet argent pourrait servir, entre autres, à financer des campagnes de sensibilisation, d’aide aux personnes dépendantes, ou de créer des emplois… mais pas forcément que cela mettrait un terme à la délinquance, si ?

 

Si, et c’est ce que dit le rapport de Terra Nova. C’est un de leurs arguments, ce n’est pas le seul. Un autre argument est de dire «contrôlons ce qu’on ne contrôle plus et faisons entrer des recettes dans les caisses de l’Etat» et on va pouvoir faire davantage – c’est ce que disent les médecins que nous avons interviewé, notamment le docteur Karila de l’hôpital Paul-Brousse à Villejuif, qui est addictologue, et qui dit «moi je suis pour la légalisation car au moins, on pourra suivre de près les consommateurs, contrôler les produits, faire de la recherche» avec les recettes tirées de la légalisation du cannabis, etc. 

 

Pourquoi le débat sur le sujet semble-il si difficile, voire impossible, en France, alors que de nombreux pays, comme les Etats-Unis, ont fait évoluer leur point de vue sur le sujet ?

 

Cela ne me surprend pas. Quand on parle de la relation aux drogues, on est sur plusieurs plans à la fois, le plan économique, géopolitique, il y a aussi des enjeux de santé, de sécurité publique, mais aussi philosophiques. Il y a là la question du rapport de l’Etat vis-à-vis du citoyen. Il y a des drogues légales en France, l’alcool et le tabac. L’alcool est un mal accepté qui est entré dans notre culture. Alors faut-il légaliser une autre drogue, sachant qu’on en a deux qui font déjà des dégâts et contre lesquelles l’Etat mène des actions extrêmement fortes, à travers diverses mesures comme l’augmentation du prix des cigarettes.

 

Aujourd’hui, on voit bien que les gens qui fument des cigarettes autour de nous sont presque regardés comme des délinquants par la société. On restreint toujours plus l’espace dans lequel ils peuvent s’adonner à leur addiction. Donc moi, ça ne m’étonne pas que ce débat continue de déchaîner les passions. J’ai bien des convictions personnelles sur la question, mais je n’ai pas d’idées arrêtées.

 

Dossier Tabou : « Et si on légalisait le cannabis en France ? », lundi 27 mars à partir de 21h sur M6. A voir en replay sur 6Play.

 

Source: cnewsmatin.fr

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Dossier tabou : légalisation du cannabis
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:

 

 

 

Lundi 27 mars, M6 diffusera le deuxième numéro de son émission « Dossier Tabou », avec pour thème « Et si on légalisait le cannabis en France ? ». Nous étions à la projection presse de l’émission. Voici nos impressions.

 

M6 part de loin sur le sujet du cannabis. La chaîne n’est pas très appréciée des cannabinophiles, à juste titre. Sa dernière immersion dans le milieu, reportage qui sera rediffusé en deuxième partie de soirée lundi soir, était un non-sens complet, que nous avions démonté bien comme il faut. C’est donc peu dire que l’on se méfie forcément du rendu que pourra avoir ce Dossier Tabou. Nous précisons ici que nous n’avons vu que des extraits du documentaire final, et pas le reportage dans sa globalité. Le montage n’étant pas finalisé, l’angle global du docu a pu évoluer entre la projection presse et la diffusion lundi prochain. Mais pour résumer ce qu’on a vu : intriguant.

 

Les équipes de Dossier Tabou se sont d’abord rendues à Compiègne, dans l’Oise, dans une cité HLM où les dealers ont plus que pris possession des lieux, afin de constater les nuisances engendrées par les lieux de deals. On suivra également des agents de la BAC dans le 93 qui témoigneront de la difficulté de lutter contre le trafic dans les conditions actuelles. Quelques séquences montreront également des jeunes dealers expliquer leur situation. Ca, c’est pour le côté marché noir en France, qui décrit a priori assez fidèlement la situation tout en pointant du doigt les échecs de la répression.

 

Côté prévention, on suivra un dealer repenti, Marc, passé par la case prison et qui sensibilise aujourd’hui en entreprise les employés à leur consommation de drogue. Le passage rappelle notamment que si un employé a un accident sur son lieu de travail, par exemple sur des postes de conduite d’engins, la présence de THC dans son sang le desservira. Une prise de conscience utile pour certains.

 

Le point d’orgue de l’émission sera sans doute lorsque Bernard de la Villardière testera la conduite sur circuit après avoir fumé un joint. Et j’entends déjà les cris d’orfraies. De notre côté, nous avons trouvé ce passage très intéressant. Tout d’abord parce que Bernie ne se transforme pas en zombie après avoir fumé. Il vient clairement casser le mythe du stoner avachi et incapable de rien faire. Il dit se sentir bien, rigole un peu plus, roule moins vite. Et est un peu plus tête-en-l’air aussi. Ses réflexes sont légèrement amoindris et (spoiler) ne réussira pas à éviter seul les obstacles qu’il évitait avant d’avoir fumé (son co-pilote sera obligé de mettre la main au volant). Le cannabis impacte la conduite, fine.

 

L’interprétation de cette séquence « buzz » dépendra plus probablement de l’avis de chacun. Les anti-cannabis concluront probablement par un « hmmm v’voyez bien que le cannabis est dangereux sur la route, il ne faut surtout pas légaliser, tout le monde va fumer et être stone au volant ». Alors que les pro-légalisation demandent plutôt de leur côté une manière efficace de contrôler

 

la conduite sous cannabis, sans pénaliser un consommateur avec du THC dans le sang mais qui ne serait pas sous l’effet du cannabis. On rappellera juste ici qu’en plus d’être illégale, la conduite sous l’empire du cannabis augmente par 1,4 les risques d’accident, là où l’alcool l’augmente de 4 fois. Il ne s’agit pas de mettre en compétition les deux substances, juste de rappeler les faits. Et que conduire après avoir fumé, c’est mal.

Parmi les extraits que nous n’avons pas pu voir, l’émission devrait :

  • parler du cas de Charlotte Figi et de l’utilisation du cannabis dans le traitement de l’épilepsie
  • visiter un laboratoire d’extraction d’huile de cannabis au Colorado, et explorer les conséquences de la légalisation
  • suivre Olivier et Florent, membres émérites de Chanvre & Libertés – NORML France, à Amsterdam pour parler des méthodes de consommation saines (les plus observateurs reconnaîtront l’intérieur de la boutique Hempstory appartenant à Sensiseeds dans l’extrait ci-dessous;) )
  • aborder le trafic de cannabis par l’OCTRIS, en interviewant un policier

Une émission très complète donc. Pour les personnes attachées au sujet, l’angle de chaque partie et la conclusion du reportage dépendront essentiellement du montage final. Et ça, nous ne le connaissons pas. Rendez-vous lundi

Voir l’extrait du n°2 de Dossier Tabou sur la légalisation du cannabis en France ici

 

source:newsweed.fr

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Yo les cann'Amis...

 

Si quelqu'un connaît Bernard :

 

Bravo pour ton honnêteté et son ouverture d'esprit. Respect mon frère !

 

 

"Alors faut-il légaliser une autre drogue, sachant qu’on en a deux qui font déjà des dégâts et contre lesquelles l’Etat mène des actions extrêmement fortes, à travers diverses.."

 

L'Etat ne peut pas lutter contre une plante sur laquelle il met de l'engrais (chimique...) en oubliant le bons-sens et le courage.

 

L'Homme se drogue depuis la nuit des temps, dans toute société et partout sur Terre.

 

Il faut plutôt lutter contre ce qui dérègle les sociétés : le pouvoir (l'argent et la fierté), la haine et l'ignorance à force de diviser les peuples..

 

Dis-leur, Bernard...

 

 

 

"une dépendance, la preuve étant qu’il y a des centaines de milliers de jeunes français qui en sont victimes avec entre 30 à 40.000 personnes qui sont suivies pour une dépendance forte au cannabis"

 

Qu'est-ce qui pousse les jeunes à vouloir dépendre d'autre chose que de la Vie ?

 

Demandes-leur, Bernard...

 

 

 

"Les délinquants ne vont pas devenir de gentils businessmen."

 

Non, c'est vrai et il faut donc des bonnes prisons ! 

Mais en traitant les choses comme il faut, il y en aurait beaucoup moins. 

 

Dis-leur, Bernard... Faut laisser tomber les dealers ! :P

 

 

 

 

Chuss

 

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Bernard de La Villardière, son joint à la télé : "Ce n'est pas pour le buzz"

 

 

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Le journaliste a accepté de fumer un joint pour son émission "Dossier Tabou" et pourrait risquer une sanction.

 

Bernard de la Villardière n'hésite pas à donner de sa personne pour ses émissions. Quitte à être parfois moqué. Lundi 27 mars à 21h, le journaliste de M6 sera à l'affiche d'un nouveau numéro de Dossier Tabou. Dans ce dernier, il évoquera le cannabis en France, sujet de débat ô combien tabou, pour lequel il a aussi voyagé aux Etats-Unis (Colorado) et aux Pays-Bas, où cette drogue est légale. Pour les besoins d'une démonstration des effets du cannabis, l'ex-animateur de Zone Interdite va même consommer, face caméra, un joint.

 

Le but est de dénoncer les risques du cannabis sur la conduite puisqu'après avoir fumé, le journaliste va prendre le volant, assisté d'un passager, sur un circuit fermé. Invité sur le plateau de C à Vous, Bernard de La Villardière s'est expliqué sur son geste et a confié que la fumette l'avait rendu paranoïaque et agressif, lui qui a aussi avoué ne pas avoir attendu ce reportage pour expérimenter cette drogue.

 

Il a ainsi raconté que sa première fois était lors d'un concert de David Bowie à Pantin, en 1978. "Moi je n'ai pas beaucoup fumé parce que ça me rendait parano, en fait. Je m'enfermais dans ma bulle et j'étais de moins en moins sociable, encore moins que d'habitude. Et je devenais agressif même", a confié l'intéressé devant Anne-Sophie Lapix.

Inévitablement, et avant même la diffusion du programme, Bernard de La Villardière a fait le buzz avec ce fameux joint. Interrogé par Télé-Loisirs, il a justifié son geste : "Je ne me suis pas prêté à cet exercice pour le plaisir de faire le buzz mais parce qu'il peut avoir un effet dissuasif, notamment auprès des jeunes conducteurs. Le cannabis, c'est comme l'alcool, ça altère les réflexes au volant."

 

L'animateur et journaliste pourrait risquer une sanction du CSA si celui-ci considère que la prise de drogue n'a pas servi un propos utile à l'émission.

 

 

Source: purepeople.com

 

merci oxydore

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Plop,

 

J'espère que sa déçoit pas trop de monde , je m'attendais pas à mieux , sa reste M6 

 

Et à l'instant le mec il fume 8 joints part jours et il ressemble à un zombie Mdrrrrrrr 

 

++

Modifié par juju93
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Yop !!

 

Merci MrPolo pour le replay !

 

Je m'étais mit devant, curieux de voir comment M6 allait traiter son sujet.....

Honnêtement, j'ai trouvé que c'était de la grosse daube....... Comme toute les émissions avec Bernard de la Villardière, ils s'attardent sur la cité et tout les deals qui vont avec... Une émission qui ressemble à toute les autres ! NUL

La major partie du sujet concerne : les points de deals des cités, les ripoux, l'effet néphaste sur les souris, sur la conduite de Bernard sous effet d'un joint....

 

Ensuite, il y avait très peu de bonne partie dans cette émisssion...

Le bébé qui soigne ces crises d'épilepsie sous CBD..... je me souviens plus d'autres bon sujets LOL

Ha si, on y voit le musée de Sensi Seeds avec un Français que le fofo doit connaître ? xD

Un petit passage de 2 personnes de L'association Chanvres & Libertés ( coucou l'assoc' !!! coucou Docteur!!  )

 

Cette émission a pour but d'informer les gens du mauvais côtés du cannabis pour qu'on se pose la question de la légalisation du cannabis....

Bref une émission comme on connaît déjà !

 

Ps : Ensuite, il y avait une rediff d'un reportage sur les nouveaux planteurs... au début on y voit 2 fantomas qui font du BHO... Je suis sur ils ont tout apprit sur le fofo.... :siff:  qui sont ils ? LOL

 

A+

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yep

 

 

bon,ben,......la.....ca fais plaiz a dire,mais ...tout ce qu on croyait qui ne serait pas abordé.... a plus ou moins ete abordé qd memr,hein?

et casiment dans l ordre que tu as cité lamictal....

je fus moi meme tres surpris que le reportage n ai pas ete tourné "a charge",c est a dire en diabolisant une fois de plus l usage et autre.

perso,j ai retrouvé a travers certains temoignages,des idees et des arguments que j utilise au quotidien qd je tombe sur des ignorants....donc franchement,ca change des habitudes des boites de prod' francaises.

apres ,si vous attendiez un reportage sur cannaweed disant que le cana est bon  pour la sante et qu il ameliore l experience de conduite tout en apportant paix et serenité dans les quartiers,je peux comprendre que vous etes decus.mais ca releve plus de l utopie qu autre chose : vous etes en france!!!!!

bon week end sous la flotte!

Modifié par judkana
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Salut

 

Y a eu des bons moments dans ce reportage et des moins bons...

 

La partie bien trop longue, dans le style  d'"enquête d'action " dans les quartiers sensibles , ça m'a bien soulé... mais c'est ce qui plaît apparemment vu le nombre de reportages de merde de ce style... Donc ça a le mérite d'avoir accroché les ménages...

 

Ils m'ont bien fait marrés avec leur fléchage dès la sortie du métro et le "La frappe, c'est par ici"... Hallucinant !

 

Nanar qui fume un pétard et qui a furieusement envie de faire des tours, qui ne tient pas debout.. je passe. Et c'est pas pour faire le buzz... mon cul sur la commode.

 

Reportage chez les ricains. Intéressant pour faire prendre conscience de la manne financière et des emplois que ça pourrait représenter... Même si comme le dit le flic , à nous de ne pas faire les mêmes conneries...

 

Reportage chez Sensi... Ben z'êtes le méchant lobbyiste diabolique qui va rôtir en enfer... Ils ont dû être ravis chez Sensi...

 

Par contre ; on a eu pût voir la salle où ils conservent leurs génétiques !!!! Ce qu'on avait jamais pû voir ici...

La gueule des fils Dronkers... usés. Il ferait même un peu flippé le plus jeune.

 

 

Plop,

 

J'espère que sa déçoit pas trop de monde , je m'attendais pas à mieux , sa reste M6 

 

Et à l'instant le mec il fume 8 joints part jours et il ressemble à un zombie Mdrrrrrrr 

 

++

 

Je trouve ça plutôt courageux de reconnaître qu'on a un souci de consommation , et d'essayer de se faire aider. Je l'ai trouvé très compréhensible, et il était flouté, donc le côté zombie, ça m'a pas marqué...

 

 

Yop !!

 


, l'effet néphaste sur les souris,

 

 

Moi je trouve que c'était plus un effet bienfaiteur, comme quoi...Au lieu de courir se planquer dans le noir, la souris était beaucoup moins craintive et plus curieuse de son environnement sous THC, non ?

 

 

Le gros + de ce reportage, à une heure de grande écoute, c'est d'avoir parlé et insisté sur le fait que le cannabis pouvait avoir des vertus thérapeutiques... Et qu'il faut éduquer les gens sur le sujet pour qu'ils consomment mieux, et soient alertés des vrais dangers.  La répression ne sert à rien, coûte plus d'argent qu'autre chose, et est dépassée.

 

Que les politiques se mouillent un peu... Bravo d'ailleurs aux gars qui ont lancés le sujet dans "Le monde" et qui les ont interrogés sur le sujet... Surpris de la position de la porte parole de Fillon d'ailleurs... Même si elle parlait à titre perso...

 

Bref, un peu mitigé ce reportage, mais c'est un début... On nous présente pas que le côté obscur de la force...

 

++

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