Richard Branson : « les fermiers devraient laisser tomber les vaches pour le cannabis »


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L’homme d’affaires et milliardaire Sir Richard Brandon, en voyage à travers la Nouvelle-Zélande pour intervenir lors d’un dîner de charité, a confié à la chaîne de télé Newshub que les fermiers néo-zélandais devraient cultiver du cannabis plutôt que d’étendre leurs activités laitières.

 

« Nous avons fait beaucoup d’études sur la guerre contre les drogues et cela a été un échec abject, et ce qui est très clair pour nous est que les drogues devraient être dépénalisées et que les personnes avec un problème lié à la drogue devraient être aidées » explique Sir Richard.

 

L’entrepreneur voit de nombreuses opportunités relatives au cannabis pour la Nouvelle-Zélande, notamment la possibilité d’en cultiver plutôt que d’élever des vaches.

 

« Vous devriez le légaliser, le cultiver, le taxer, le réguler ».

 

« Ce serait magnifique car manifestement le nombre de vaches laitières que possède la Nouvelle-Zélande endommage les rivières, si vous pouviez prendre un peu de cette terre pour faire pousser du cannabis, ce serait tout autant profitable pour eux, voire plus ».


Newshub a d’ailleurs demandé au principal représentant des fermiers néo-zélandais, Federated Farmers, ce qu’il pensait de l’idée de Sir Richard Branson. Son président n’y est a priori pas complètement opposé.

 

« Les fermiers accueillent toute chance d’ajouter une corde à leur arc, et regarderaient à cette option si c’était légal et profitable… Mais ça ne viendra pas dès demain » a-t-il répondu.

 

Durant le dîner de charité, Branson a aussi donné son point de vue sur Donald Trump, le qualifiant d' »embarrassment« .

 

Sir Richard Branson est un habitué du thème de la politique internationale des drogues. Il est notamment membre de la Global Commission on Drug Policy, une team de personnalités publiques (Kofi Annan, George Papandreou, Javier Solana, Nick Cleg, etc…) qui proposent des solutions « efficaces et humaines » pour réduire le tort causé par les drogues aux personnes et aux sociétés. Il profite souvent de ses interventions en public pour partager sa vision de la politique des drogues.

 

source:newsweed.fr

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Le fondateur de Virgin considère que l’industrie laitière intensive est néfaste pour l’environnement, au contraire de la culture du cannabis.

 

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Cultiver de la marijuana plutôt qu’élever des vaches laitières. C’est ce qu’a conseillé le milliardaire britannique Richard Branson aux fermiers néo-zélandais. Il s’exprimait le 27 mars lors d’un dîner de charité à Auckland. Celui-ci était consacré aux défis du monde de demain et aux opportunités qui en découleraient.

 

“Ce serait magnifique car manifestement le nombre de vaches laitières que possède la Nouvelle-Zélande endommage les rivières, si vous pouviez prendre un peu de cette terre pour faire pousser du cannabis, ce serait tout autant profitable pour elles, voire plus”, a-t-il expliqué à la chaîne de télévision locale Newshub.

 

Avec ses prairies à perte de vue, le petit pays de 4,4 millions d’habitants est parvenu en 40 ans à devenir le premier exportateur mondial de produits laitiers. Une montée en puissance obtenue grâce à des coûts de production et un prix du lait parmi les plus faibles au monde. Cette politique intensive a conduit à une forte dégradation de l’environnement.

 

Selon Richard Branson, la culture du cannabis sera aussi respectable que la fabrication du vin d’ici 10 ans. Il s’est également penché sur l’échec de la politique répressive contre les drogues. “Nous avons fait beaucoup d’études sur la guerre contre les drogues et cela a été un échec abject, et ce qui est très clair pour nous est que les drogues devraient être dépénalisées et que les personnes avec un problème lié à la drogue devraient être aidées.”

 

Interrogé sur l’opportunité de remplacer son cœur de métier par la culture de la marijuana, le représentant des fermiers néo-zélandais William Rolleston a déclaré qu’il n’était pas contre : “Les fermiers regarderont toutes les  cordes à ajouter à leur arc, si c’était légal et profitable… Mais ça ne viendra pas dès demain”, a-t-il conclu.

 

Source: capital.fr



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