Une marque de fringues a planqué dans Paris des chocolats ressemblant à de la weed


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À l'occasion du 20 avril, la journée internationale de la weed, Tealer a misé sur une stratégie de communication assez décalée : murs placardés d'images de cannabis, libre distribution de chocolat ressemblant à de la marijuana... La marque de vêtements n'a pas manqué d'inventivité. 

 

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"Four-twenty" est une expression utilisée en Amérique du Nord pour désigner de manière discrète la consommation de cannabis. C'est aussi 16 heures 20, moment propice à la fumette. Le terme désigne également le Weed Day – la journée internationale de l'herbe ayant lieu chaque année le 20 avril – qui célèbre la consommation du cannabis ainsi que la contre-culture qui s'y rattache. À cette occasion, la marque de vêtements et accessoires Tealer a organisé une chasse au(x) trésor(s) ainsi que des livraisons pas comme les autres.

 

Des murs des rues des 20 arrondissements parisiens ont ainsi été recouverts de photos de cannabis, tandis que des boîtes rouges renfermant des pochons remplis de "beuh" ont été installées un peu partout. Du cannabis en libre-service dans tous Paris ? C'est ce que la marque appelle des "kush box emergency", sorte de kit d'urgence spécial. Dans ces pochons ce sont en fait des chocolats OG Kush, ressemblant en tout point à de la weed. Une sorte de deuxième fête de Pâques en quelque sorte.

 

Bon, c'est rigolo, mais si l'initiative de distribuer du chocolat est bienvenue, il est important de rappeler que le cannabis peut être néfaste.

 

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(© Tearler)

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(© Tealer)

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(© Tealer)

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(© Tealer)

 

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(© Tealer)

par Chayma Mehenna

 

Source: konbini.com

 



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Salut,

 

rappelons également que présenter le cannabis (et tout autre drogue) d'un point de vue favorable est répréhensible au regard de la loi.

Cet argument peut être utilisé à tout moment par les forces de l'ordre pour procéder à des contôles voir des arrestations de simples consomateurs.

Je trouve particulièrement étonant dans ce contexte qu'une marque comerciale se permette ce genre de publicité à une telle echelle dans la capitale d'un état réputé pour sa sévérité en matière de prohibition du cannabis.

Je trouve anormal que ce qui permet d'exercer une forme de coercition injuste à mes yeux sur une partie de la population, devienne un élément publicitaire permettant de générer des profits pour des sociétés privées qui agissent comme si tout cela est légitime.

Le temps me dira si mon coup de gueule est justifié ou non...

 

++

Modifié par Baron Vert
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