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Bonjour a tous,

 

j ai une petite question a voous poser:

 

Connaissez vous des weed pures souches (ou landraces), enfin pas une weed issue de croisements quoi, qui soit une indica ?

 

En fait, par "gout", j aime bien les weeds "pures", ca permet de faire un petit voyage fumeux ;-) !!

Mais le seul probleme, c est mon installation, je ne dispose de moins d 1 metre de hauteur, donc impossible de faire pousser une sativa !

Hors dans les weeds landraces que je trouve, ce ne sont que des sativa !!

 

Donc si vous connaissez des weeds landrace indica, je suis preneur :D

 

Dites moi si je me trompe, mais d apres mes recherches, j ai trouvé que 2 landraces indica, l afghani#1 et l hymalaian gold (mais jme trompe peut etre car je suis assé novice en la matiere :-s ?)

 

Merci pour vos conseils :-)

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Mandala Seeds : Speed Queen

Genetics: mostly indica

Contains land race genetics from Himachal Pradesh, North India

Flowering time: 55 days

 

Mandala Seeds : Deluxe Hashberry

Type: mostly indica

Landrace genetics from: North India (Kashmir)

 

 

Mandala seeds est un excellent breeder avec des génétiques originales et de qualité, tu y trouveras ton bonheur !

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salut !

 

Dites moi si je me trompe, mais d apres mes recherches, j ai trouvé que 2 landraces indica, l afghani#1 et l hymalaian gold (mais jme trompe peut etre car je suis assé novice en la matiere :-s ?)

 

non , ces deux la ne sont pas des landraces :D . vu l'homogénéisation globales de souches cannabiques qui a lieu depuis une 30aine d'année , il te sera très difficile voir impossible de trouver de vrai landraces sur le marché maintenant .

 

c'est pas compliqué , les clients demandent presque tous du féminisé type skunk , c'est la loi de l'offre et de la demande , les producteur font donc du féminisé type skunk .

 

depuis combien de temps n'avez-vous pas fumé une herbe qui se démarque vraiment des autres niveau gout et high ?

 

savez vous que bientot on feras pousser plus de blueberry et de skunk en jamaique que de jamaicaine (si ce n'est pas déja le cas) . au maroc , vous trouverez du bon ketama pour combien de temps encore ?

 

les nepalaises cultivées depuis des sciècles tiendront-elles encore longtemps face a l'intéret financier que les producteur tireraient en les remplassant par de la nl ?

 

non , les landraces sont des espèces en voie de disparition . a méditer ...

 

bon , apres ce petit coup de gueule ;-) , j'en revient au sujet principal , un des derniers endroits ou tu pourras trouver quelques landraces acceptable , c'est chez reeferman seeds . apres ces landraces sont plutot destinées au breeding d'ou leur prix euuuu , un peu exorbitant ^^ . tu as aussi african seeds qui fait quelques bonne landraces encore , mais la c'est plus axé sativa .

 

la pertolia headstash , highland afghani ou encore lebanese hashplant devraient te convenir !

 

pour moi , le mieu c'est d'aller faire un petit voyage au népal ou en inde et de ramener sois meme des graines , enfin bon , faut pouvoir et le vouloir ^^ .

 

A+

  • Like 4
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re !

 

d'ailleur la notion de landrace est déja assez subjective ! certain pensent en effet que l'on devrait utiliser ce terme seulement pour la plante vivant dans son milieu naturel .

 

peut-on vraiment considérer un plante sélectionnée par un breeder et qui pousse sous lampe comme une landrace ? bon , c'est le genre de questionnement que je trouve relativement inutil , mais bon , pour les puristes des puristes ^^ ...

 

A+

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Salut

 

Momo, je voudrais te poser une petite question en passant.

On a tous les deux lu le topic des landraces sur les FCF (enfin, je pense, vu tes citations).

Une landrace conservée/sauvegardée en intérieur, ou acclimatée en climat tempéré, et réintroduite dans son terroir d'origine, retrouvera-t-elle ses qualités ancestrales ?

 

A priori, je dirai oui, tant qu'elle n'a pas été hybridée et que les caractéristiques du climat et du terrain n'ont pas bougé.

 

++

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re !

 

On a tous les deux lu le topic des landraces sur les FCF (enfin, je pense, vu tes citations).

 

toutafé ;-) ! j'était d'ailleur extrèmement content de voir que je suis pas le seul a trouver que plus sa va plus on fume toujours la meme chose hehe ^^ .

 

Une landrace conservée/sauvegardée en intérieur, ou acclimatée en climat tempéré, et réintroduite dans son terroir d'origine, retrouvera-t-elle ses qualités ancestrales ?

 

 

si l'on interprete ceci de facon darwinienne , la réponse est oui . les différences entre variétés étant exclusivement dues a leur adaptation au milieu naturel , remettre cette variété dans son habitat naturel la raprochera petit a petit de ces anciennes caractéristiques .

 

dans les fait je ne peux pas te répondre avec certitude , faire un tel test prendrait quelques années . en tout cas elle devrait tendre a ressembler de plus en plus a ce qu'elle était avant .

 

enfin le mieu c'est de poser carrément la question a TeP ou Rahan , ils ont mille fois plus d'expérience que moi sur le sujet :D .

 

A+

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savez vous que bientot on feras pousser plus de blueberry et de skunk en jamaique que de jamaicaine (si ce n'est pas déja le cas) . au maroc ' date=' vous trouverez du bon ketama pour combien de temps encore ?

 

les nepalaises cultivées depuis des sciècles tiendront-elles encore longtemps face a l'intéret financier que les producteur tireraient en les remplassant par de la nl ?

 

non , les landraces sont des espèces en voie de disparition . a méditer ...[/quote']

 

Je suis entierement d accord, il y a tellement de varietes maintenant, c hallucinant !

 

Si je cherche des landraces c est justement pour essayer de retrouver les sensations que j ai eu qd des amis sont revenus du nepal, du mexique ou de thailand par ex, bah ca n a rien a voir avec ce qu on a l habitude de fumer par ici.

 

Pour revenir au sujet, c est vrai que les graines de mandala me tentent bien :-D

 

Celle de blue hemp aussi, par contre, il n y a pas beaucoup d information sur leur site, et on dirait que la plupart sont a tendance sativa, ce qui risque d etre difficil dans mon petit placo et sans experience en la matiere lol

(en plus, ou est ce qu on peut les acheter les graines de chez bluehemp? car sur leur site, c est pas possible !!!)

 

 

MErci a vous ;-)

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oups! complètement à côté de la plaque moi. sorry.

 

A part bluehemp, pas ou peu de landrace dans les liens que je t'ai donné, peut-être une afghane chez seedsman, mais bon...

 

Vraiment désolé. Sujet utile et important en plus de ça.

 

 

 

EDIT:

Par contre voici un lien en anglais:cannabisculture

Et dire que j'ai ce site dans mes favoris et que je l'ai à peine fouillé;-)

Merci à quinoa qui a posté le lien sur les fcf

 

Et un forum que je n'ai pas testé ici

...upon researching Landrace cultivars and preserving these...
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Salut

 

Pour ceux qui veulent allé un peu plus loin sur la question exacte de qu'est ce qu'une landrace et afin d'avoir qq premières notions de selection et conservation je vous invite à aller lire ceux-ci

C'est long mais vous en sortirez grandi !!

Pis profitez pour une fois qu'il y a quelques chose d'interressant en français il faut en profiter !!!

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  • 1 an après ...

Salut à tous

Je concoure pour la Pelle d'Or en déterrant ce topic sur les landraces dont le seul terme fait polémique...75892a.gif

 

Pour répondre à une demande Je place ici une copie du travail de traduction d'un membre des FCF:

 

Les variétés d'antan.

Un rétrospective des meilleures variétés de marijuana des années 70 et 80.

 

DJ Short, juin 2005

Texte original

traduit par Quinoa@FCF

 

 

Les Colombiennes

 

 

Colombian Gold

 

La Colombian Gold provient des vallées montagneuses proche de l'équateur, autant que des bords de mer (Caraïbes et Pacifique).

 

C'était l'herbe commerciale par excellence du milieu des années 70, négociée entre 60 et 100$ l'once. Ce n'était pas de la sinsemilia, mais la plupart des graines étaient immatures, blanches et inutilisables. Quelques très rares graines viables pouvaient être trouvées, sombres, de petite taille et rondes. Les buds étaient feuillus et montraient la plupart du temps une magnifique couleur blonde/dorée. La légende disait que les plantes à maturité étaient attachées en bottes puis laissées sécher sous la brume et le soleil de montagne.

 

La couleur et le séchage étaient uniques, de même que le parfum, l'arôme et la défonce. L'odeur était celle de l'essence de bois de santal, presque comme de l'encens. La saveur était celle du cèdre. C'était un des goûts les plus exclusifs au monde, et la défonce était tout simplement excitante. Elle était vraiment psychédélique, puissante et durable.

 

En premier venait l'arôme délicieux, puis la stupéfaction de la perturbation de la conscience, suivie d'une excitation étourdie et d'éclats de rire joyeux. La banane et les yeux rouges trahissaient d'évidence ceux qui étaient sous l'influence de cette super herbe psychédélique.

 

Les plantes de ces graines d'Or étaient principalement sativa. A Seattle, en extérieur (45° Nord), elles atteignaient de tailles moyennes à grandes, et étaient plutôt symétriques. De temps en temps l'équilibre était interrompu par une branche latérale dépassant l'autre, amenant une apparence de buisson, incliné et arrondi. Les feuilles étaient longues et fines.

 

Quand elle avait poussé dans l'état de Washington, la plante récoltée donnait des bourgeons sativas doux et épicés, mais qui avaient dû maturer jusqu'à la mi-novembre. La défonce était bonne mais pas autant que l'Oaxaca Highland cultivée à la même latitude. Ces plantes étaient en outre légèrement hermaphrodites.

 

 

Colombian Red

 

La Colombian Red était presque l'opposé de Colombian Gold. Cette herbe de jungle et de basse altitude (peut-être originaire du Brésil) se drapait d'une couleur rouge sombre, presque noire, des calyces à la résine, aux tiges, feuilles et graines. L'arôme était celui du cèdre et du hashich.

 

Au début des années 80, la Colombian Red se négociait entre seulement 30 à 60$ l'once du fait de son apparence, faisant d'elle une très bonne affaire. Cette herbe était narcotique, vous mettait un genoux à terre et vous allumait les yeux en rouge. Les joints se consumaient seulement à moitié avant de se noyer dans leur propre résine ! La fumée était très dense dans les poumons avec un arôme puissant de pin et de hash.

 

Avant de soumettre sa victime aux quintes de toux et à une sieste profonde, l'expérience s'accompagnait de spasmes de fous rires incontrôlés et ridiculement longs. La moindre allusion idiote pouvait engendrer une hilarité dépassant l'entendement. C'était l'herbe la plus répandue quand les films de Cheech et Chong sortirent (ndt : Richard Cheech Marin et Thomas Chong, cinéastes militants pour la cause cannabique).

 

Les plantes de Colombian Red furent quasiment les 1ères cultivées en extérieur aux Etas-Unis. Il y avait beaucoup de graines, de taille moyenne et gris sombre, qui poussaient facilement et dont la récolte était plus que correcte. Les plants restaient petits, sombres et touffus, avec des branches inégales et même tordues qui étaient facilement cassées par le vent. Les variétés cultivées localement bourgeonnaient rarement beaucoup, et il était toujours incertain de savoir quand elles étaient matures. Cela se situait relativement tard en Novembre pour les plus précoces.

 

 

Les Mexicaines

 

 

Highland Oaxaca

 

Highland Gold, quelque peu semblable à la Colombian Gold, était laquée de couleur or, mais aux calices violet/rouge sur des têtes entre le vert, le blond et le brun. Elle présentait de gros buds entourés de longues et fines feuilles.

 

J'ai fumé cette variété pendant de courtes périodes au début puis à la fin des seventies, pour 40 à 120$ l'once. C'est une de mes favorite absolue de par son odeur et son arôme délicieusement épicé d'encens et de cèdre, avec un goût de baie légèrement fermentée, et un high psychédélique très apaisant et néanmoins puissant. Cette herbe a contribué à beaucoup de soirées, concerts et sorties mémorables à l'époque, car elle produit un effet très social et se marrie bien avec les autres psychotropes.

 

Avec un effet durable, un high planant bercé par les courants pendant des heures, cette substance n'avait pas de plafond (ndt : la notion de plafond est utilisée par les cannalogues pour décrire une limite de la montée, par saturation de notre organisme pour la substance. Le moment ou la taffe ou le joint de plus n'apporte plus rien à la montée). Un phénomène unanimement rapporté d'une défonce de Highland Oaxaca était celui de déformations visuelles périphériques, principalement des animations en couleurs. Cela tendait à augmenter les perturbations visuelles causée par d'autres psychotropes comme les mushrooms ou le dd le plombier.

 

La Oaxaca Highland était une sativa presque pure qui poussaient haut en extérieur, dans nos latitudes (45° Nord). C'était aussi une des plus symétriques qu'il m'ait été donné de cultiver. Les plantes développaient de longues branches latérales au bas du tronc; ainsi la pousse équilibrée faisait ressembler ces beautés productives en fin de floraison à un arbre de Noël.

 

La récolte était très douce et produisait de herbe épicée de haute qualité, avec une touche fruitée d'arôme de pin. Les graines de cette variété étaient petites, sombres et rondes, tandis que les plants montraient de légers signes d'hermaphrodisme et demandaient de l'attention pour ne pas produire de graines.

 

 

Guerrero

 

Cette variété importée des montagnes côtières du Mexique arrivait en fines lances vertes et graineuses pour 60 à 120$ l'once en 1977. Elle avait un goût épicé, presque un arôme de sapin comparée aux autres mexicaines, avec une défonce mentale très claire et une fumée des plus plaisante. Elle n'était pas aussi puissante que la plupart, mais cette herbe savait toujours satisfaire son possesseur.

 

Une légende racontait qu'un groupe d'entrepreneurs libanais qui importaient des graines à Guerrero, se mirent à y cultiver la célèbre Lebanese Upper Mountain (LUM), de la fin des années 70 aux années 80. La LUM était électrique, psychédélique et même un peu sédative. Une herbe unique que j'aurai aimé avoir plus souvent.

 

Les graines de Guerrero étaient de taille moyenne à grande et de couleur gris à vert. Les plantes obtenues poussaient comme les autres variétés méxicaines et colombiennes : un plante moyenne à haute, buissonnante et productive. La Guerrero Green, cependant, tenait des célèbres buds originaires des côtes nord-ouest du Pacifique, aux senteur d'ail et d'oignon.

 

 

Michoacan Brown Spears

 

Originaire des hautes vallées de Michoacan, cette variété était très similaire par sa forme et sa texture à la Guerrero, mais brun sombre, et d'un arôme boisé, épicé, presque poivré. L'once graineuse se négociait entre 40 et 60$ en 1975. Bien que d'un goût plus doux que la Guerrero, cette herbe semi-commerciale fut de loin la meilleure des mexicaines commerciales disponibles alors. Elle avait une saveur distincte et plus épicée que les mexicaines habituelles, de même qu'un high plus clair qui engendrait moins de tolérance ou d'accoutumance.

 

Les plantes de Michoacan n'avaient rien d'enthousiasmant. Compactes et touffues, elles fleurissaient plus tôt que les Colombiennes. Certaines étaient prêtes fin octobre, mais la plupart se terminaient début novembre. Les semences étaient de taille moyenne, grises et abondantes. Comme les Guerrero, elles dégageaient une odeur épicée unique quand elles avaient poussé sur la côte nord-ouest du Pacifique.

 

 

Les thaïlandaises

 

 

Highland Thai

 

Highland Thai fait partie des beuhs les plus douces et fruitées de la planète. Les buds sativa délicats et collants si bien attachés à leurs fines branches constituaient une des meilleurs herbes.

 

La Highland Thai, je crois, est au moins partiellement une des souches de la Haze. C'était une des plantes sativa les plus subtiles, cultivée et récoltée à 45° Nord.

 

C'est à partir de cette variété que j'ai sélectionné la Juicy Fruit Thai. C'était une des P1 originales (et très réussies) de mon stock consacré aux croisements. Juicy Fruit thai poussait rapidement, en hauteur, et de façon très irrégulière. Chaque semaine ou presque, une nouvelle branche latérale éclatait et jaillissait littéralement pour concurrencer puis supplanter la méristème (la branche principale), et devenir ainsi le nouveau tronc jusqu'à ce qu'une nouvelle pousse plus rapide la détasse à son tour. Les feuilles étaient très longues et fines, comportant jusqu'à 13 palmes profondément découpées.

 

La Juicy Fruit Thai demandait une durée très variable, jusqu'à 19 semaines, pour fleurir en intérieur. Dehors, à partir de fin Septembre, la Juicy Fruit était fumable, mais restait feuillue et non mature. De petits bourgeons se développaient au cours d'Octobre, puis gonflaient et murissaient pendant le mois de Novembre. La plus longue que j'ai pu cultiver fut récoltée à la mi-Décembre, en serre, et la plante pouvait pousser encore...

 

L'inconvénient majeur dans la culture de la Highland Thai, après son feuillage, était son hermaphrodisme. Bien que peu de graines étaient trouvées, et que ces plantes n'en produisaient de toute façon que de faibles quantités, tous les plants étaient hermaphrodiques. En outre, beaucoup de fleurs mâles étaient stériles, dans certaines parties de la plante ou sur le plant entier.

 

De toutes les variétés que j'ai travaillé, cette Thai produisit une des herbes les plus puissantes. Cette substance était purement cérébrale, jusqu'à mentalement dévastatrice si prise en quantité, avec absolument aucun plafond. Une fois, j'ai testé avec un ami fumeur expérimenté jusqu'où nous pouvions décoller avec cette Juicy Fruit maison. Je me rappelle être allé jusqu'au 14ème bong, et d'être absolument incapable de continuer. Ma coordination et ma perception de l'espace était tellement déformées que j'étais physiquement incapable de reprendre le bong ! L'expérience était semblable à une prise trop importante de dd le plombier, causant une incapacité de type psychédélique. Cependant, c'était une expérience exclusivement agréable, réjouissante et éducative à la fois. J'ai eu les yeux scintillants pour un jour ou deux après.

 

L'arôme était celui d'un cocktail délicieux et doux de fruit tropicaux, et le parfum s'exprimait tant sur les bourgeons que dans la fumée.

 

 

Chocolate Thai

 

La Chocolate Thai était une autre variété à part entière. Elle était présentée en grands bâtons enveloppés d'une couleur café, riche, profonde, comme rôtie, et d'un arôme café/chocolat merveilleux. Je pense -ce n'est que mon hypothèse- que cette Chocolate Thai était une variété de basse altitude.

 

Le produit importé, en lui-même, était unique à la fois de part son arôme et son odeur, mais aussi par sa puissance. La défonce, rêveuse, somnolente et narcotique, était longue et profonde. L'arôme comportait une connotation de chocolat intense.

 

Les graines, dont beaucoup étaient complètement noires, étaient particulièrement petites et rondes. Elles étaient peu nombreuses, et seulement de rares parvenaient à germer. Les plantes qui survivaient étaient terriblement difficiles à faire pousser, et toutes étaient hermaphrodiques. Les feuilles étaient longues, fines et foncées, avec des trichomes dès la germination. Cette variété a été croisée avec succès avec la Oaxaca Highland pour créer celle qui fut connue comme la Purple Thai.

 

 

La vietnamienne

 

On trouvait un peu d'herbe du Vietnam dans les années 70, principalement de récoltes précoces, souvent mal séchées et feuillues. Néanmoins elle n'était pas sans qualités, avec son odeur épicée et piquante, et son high à croquer. C'était une super herbe à joints, mais je n'en ai jamais cultivé.

 

On dit parfois que c'était une souche vietnamienne qui était cultivée dans le Triangle d'Or dans les années 70 et au début des années 80.

 

 

L'herbe imbibée d'opium

 

(ndt : je ne traduit pas ces quelques lignes qui n'ont rien à voir avec la culture et la description d'une variété, et qui n'évoque qu'un traitement que subissait certaines exportations de thaïlandaise)

 

 

Les herbes spéciales

 

Black Magic African

Cette herbe est la plus forte de toutes. Bien que je n'en ai fumé qu'en de rares occasions, et que je n'en ai jamais possédé plus d'un joint, je ressens le besoin de la mentionner. J'ai pu un jour observer un sachet de cette herbe qui appartenait à quelqu'un d'autre. Cela ressemblait à des feuilles noires, la plupart décomposées, certaines intactes mais froissées, plus un mélange noir poudreux. Il n'y avait pas d'odeur particulière autre que celle épicée et douce de foin moisi. L'herbe se roulait de préférence en sticks fins.

 

La fumée était un peu dure, mais avec un arôme profond et riche. Je me rappelle également qu'elle produisait de nombreuses volutes blanches. En tout cas, cette substance était dangereuse ! Je me suis souvent demandé si ce n'était vraiment que de l'herbe pure. J'ai cependant obtenu le même produit, de différente provenances, à différentes époques, avec toujours le même résultat.

 

Elle venait d'Afrique noire équatoriale, l'herbe supposée d'une tribu, d'un groupe de Pigmées, ou d'une autre origine improbable ! Elle était proche d'une herbe autochtone d'Afrique centrale. Un petit stick pour 3 ou 4 personnes suffisait largement. C'était véritablement l'herbe la plus dévastatrice et la plus enivrante que j'ai jamais fumée.

 

Je ne me rappelle pas avoir tourné de l'oeil ou perdu connaissance, mais j'avais dû laisser aller pour finalement revenir à moi. Cette substance pouvait à elle seule faire atteindre 3,5 et plus sur l'échelle psychédélique de Shulgin ! (ndt : Alexander Shulgin, pharmacologue et chimiste américain ayant travaillé sur la mescaline et le MDMA)

 

Je n'ai jamais pu acquérir de graines de Black African, malgré mes tentatives. C'est un des rares variétés autochtones que je suis intéressé de travailler.

 

 

Durban Poison

 

L'herbe de Durban avait déjà atteint un niveau semi-commercial par le passé. Toutes les herbes sud-africaines du marché que j'ai essayé m'ont paru un peu trop puissantes et trop speed. J'ai en effet toujours ressenti des palpitations cardiaques, comme avec les jamaïcaines. Il y a cependant un très grand nombre de personnes qui apprécie une bonne herbe d'humeur "allons faire un tour au carnaval !", et Durban est alors un choix très puissant.

 

Les graines de Durban que j'ai cultivé au cours de la 1ère moitié des années 80 formaient des sativas moyennes à grandes avec des buds élancés -des plantes uniformes à la fois par leur structure et leur récolte. Bien que la production était bonne, l'arôme était piquant, astringent, dont l'odeur chimique brûlait les narines et les sinus.

 

La défonce était intense et puissante mais pas particulièrement agréable. Ainsi j'ai écarté la Durban de mes travaux de multiplication.

 

 

La vénézuelienne

 

Au milieu des années 70, il y eu quelques excellentes herbes vénézueliennes brièvement diponibles pour 50 à 70$ l'once. Elles étaient assez semblables aux meilleures colombiennes ou mexicaines commerciales du moment. D'une couleur jaunâtre brillante, elles n'étaient pas aussi compactes, rendant les bourgeons plus pelucheux que dans la plupart des emballages serrés.

 

La fumée était douce; exhalée, elle devenait épicée -signe manifeste d'un bon séchage. Le high était également un peu plus plaisant que la plupart des variétés commerciales.

 

Malheureusement, je ne suis jamais parvenu à faire pousser aucune des innombrables graines de Venezuelan. Je reste curieux de savoir comment elles pourraient se comporter tant en indoor qu'en extérieur.

 

 

Elephant & Buddha Sticks indiens

 

Il y avait quelques aprovisionnments de sticks d'herbe indienne entre la fin des années 70 et le début des années 80. Ces sticks étaient caractérisés par leur grande taille par rapport aux Thai.

 

Des deux, le Buddha Stick était de couleur plus claire, et plus doux, avec une saveur particulière de genévrier. Il était très stimulant en bouche. L'Elephant Stick était le plus sombre et le plus grand des sticks ficelés, faisant parfois plus d'une once. Entre les deux, je préférais le Buddha car il était plus cérébral et planant, mais l'Elephant Stick était également un produit excellent et puissant.

 

J'ai pu faire pousser certaines graines de Buddha Stick. Cela donnait une herbe à la senteur piquante de genévrier et de réglisse. La plupart des plantes poussaient en buisson de taille moyenne, dont beaucoup, mais pas toutes, étaient hermaphrodiques. Le temps de récolte était moyen aussi, 10 à 12 semaines en intérieur, finissant en extérieur de la toute fin Octobre à Novembre, à une latitude de 45° Nord.

 

J'ai baptisé cette souche Gin Blossom et en cultivais un peu à cette époque. Cela ne me fut plus utile après en avoir reproduit la saveur dans des lignes de Blueberry, et j'ai donc arrêté la Gin Blossom.

 

 

Panama red

 

D'après les informations que j'ai recueilli, Panama Red provient de quelques cultivateurs impétueux qui ont bravé la marée de l'oppression et semé en quantité de bonnes veilles graines de souches Colombian Red à Panama, un pays idéalement situé, ainsi que dans les îles alentours.

 

Situé seulement entre 8 et 9° Nord, ce paradis tropical possède une côte sur le Pacifique et la mer des Caraïbes, séparées d'une faible distance, mais par un haut relief. La Panama Red dont je suis coutumier est similaire à la Colombian Red, mais plus aérée -pas autant compressée. Elle possède une saveure des îles unique, dans une tornade épicée et douce de sativa. Certains l'appellent la Tequila verte ("the Tequila of herb"), car elle produit une défonce qui terrasse les inhibitions, créant un désir de consommer toujours plus jusqu'à ce qu'il soit trop tard !

 

D'après certains buveurs, la Panama Red ne se marie pas très bien avec l'alcohol, mais pour la plupart elle offre une défonce festive et plaisante.

 

J'ai cultivé des graines de Panama Red à plus d'une occasion. Les plantes avaient le côté buissonneux de la Colombian Red, avec un peu plus d'hermaphrodisme, et un cycle de floraison très long (12 semaines en intérieur, maturation à fin Novembre en extérieur). Malheureusement, c'était à l'époque où je cultivais la fameuse Highland Thai et de nouvelles plantes afghanes. Elles étaient tellement uniques, nouvelles et puissantes, que j'en ai négligé la Panama Red.

 

 

 

L'herbe à haschisch

 

 

La Marocaine

 

Le hash marocain est le ciment de l'Afrique du Nord. D'une apparence diverse entre le brun foncé et je jaune or, il a une saveur de cuir épicé bien à lui. Presque tous les haschischs marocains sont tamisés et pressés. Bien que moins puissant que la plupart des haschischs noirs, ce produit coûte moins cher et tend à se diffuser toujours plus au fil du temps.

 

Les plantes marocaines sont plus petites et ont été amenées à pousser dans une grande promiscuité, produisant ainsi une unique tige de chanvre surmontée d'un cola dense et résineux. C'est visiblement un croisement sativa/indica.

 

 

Lebanese Red and Blonde

 

La libanaise est un autre croisement sativa/indica de petite stature et densité. Un peu plus petit et touffu que la marocaine, elle a une tonalité rougeâtre et foncée.

 

Le haschisch Red Lebanese est digne de la légende qui l'accompagne. "Red Leb" avait une saveur et un arôme particuliers de pin et de genévrier, dont la fumée exhalée rapellait le cuir, fort et piquant. C'était irritant pour les sinus et les voies nasales.

 

En général le Red Leb était tamisé puis pressé, sauf dans le cas de la légendaire "Red Lebanese Honey Oil". Cette célèbre huile, qui m'a été disponible de 1973 à 77, était un autre produit à part entière. Elle avait une odeur piquante de genévrier et de cèdre bien à elle. C'est la substance cannabique la plus puissante que j'ai jamais rencontrée, à s'en dilater les poumons. Acheter ces pipes en verre, pour l'huile se serait avéré tout à fait inutile, car personne n'aurait pu fumer la moindre douille de ce truc.

 

L'huile devait être enduite sur le papier à rouler ou sur le côté d'une cigarette, ou bien être coulée dans un peu d'herbe grâce à une flamme. C'était vraiment des plus délicieux. Les huiles maison isomérisées des années 80 furent bien pales en comparaison de la fantastique Red Leb.

 

Lebanese Blonde, "le hash du travailleur", était d'un niveau inférieur au Red, tout en étant moins cher. Il était moins dense, faisant apparaître le gramme plus gros, et donnant une impression -illusoire- d'économie. Un bond "Blond" avait du caractère, et arôme et un parfum d'épices et de bois, en plus d'un goût boisé très clair. La défonce est un peu plus up qu'avec le Red, convenant aux gens qui travaillent.

 

 

Nepalese temple balls

 

Les bouddhistes ont une formule : "Puissent tous les êtres vivre heureux". Ils ont également un hash qui permet de la mettre en pratique : le frottement des doigts noirs du haut de l'Himalaya. Une autre de mes fumées favorites.

 

Le népalais fait partie des hachishs les plus cérébraux. A chaque taffe on est emporté dans un voyage intense et plaisant. C'est un des hash les plus euphorisants que j'ai essayé. Le goût est à la fois épicé, fruité et terreux, ce qui donne un des plus plaisant arôme de haschisch. La plupart des népalais sont fabriqués par frottement, bien que je tiens de récits de voyageurs que des variétés tamisées et pressées sont également produites.

 

En 2 mots : Nepalese Temple Ball est un hash de qualité supérieur, un des plus euphorisant, au goût des plus fruités et plaisants qu'il m'ait été donné d'expérimenter.

 

 

Afghane et Hindu Kush

 

Dans le prolongement de la grande crête de l'Himalaya vers l'Ouest et le Nord se situent un ensemble de zones montagneuses qui définissent les frontières nordiques de l'Afghanistan et du Pakistan. Enclavée parmis elles se trouve la petite région du Cachemire et des montagnes de l'Hindu Kush. Cette région pourrait bien être la plus ancienne zone de production de haschisch au monde, peut-être son lieu de naissance !

 

Les plantes de cette région, de variété indica, ont été manipulées et cultivées par les hommes depuis l'antiquité. Petites denses et vigoureuses, avec de sombres et larges feuilles, ces plantes sont le meilleur de ces hautes montagnes dont le climat ne permet qu'une saison courte. Elles ont été cultivées pour produire de grandes quantités de résine glandulaire facilement détachable, idéale pour la production de haschisch. Les méthodes de production locales incluent à la fois le frottement et le tamisage et la presse.

 

L'afghan, et la plante indica dont il provient, possèdent un effet plus sédatif, rêveur et narcotique comparé aux sativas. Des plantes d'Afghanistan et de l'Hindu Kush sont cultivées sur la côte Nord Ouest du Pacifique depuis 1978.

 

Je crois que la plupart des indicas devraient servir au haschisch, où leurs caractéristiques s'expriment le mieux.

 

De grosses quantités de graines afghanes transitaient en contrebande vers le Triangle d'or en 1978. La production commerciale de ces variétés commença juste après. Il y eu peut-être des essais plus précoces avec des graines afghanes, mais personne n'en avait jamais fait une production en quantités commerciales avant 1978.

 

 

 

Les herbes insulaires

 

L'hawaïenne

 

Hawaiian est un vrai classique. Il y a quelque chose de spécial avec les bonnes herbes des îles, et Hawaiian est une des meilleures. Cultivée correctement en extérieur, elle offre un bouquet superbe et unique d'épices fruitées, comparable à la douceur des meilleurs Thaïs, mais avec comme un goût piquant.

 

La bonne herbe hawaïenne a toujours été une expérience puissamment dévastatrice pour moi. Elle est très psychédélique et introspective, contemplative et intensément méditative. Une promenade avec le roi, une danse avec la reine, un couché de soleil sur la plage ! Ah! l'hawaïenne !...

 

J'ai essayé d'égaler l'effet Hawaiian sur le continent, en extérieur aussi bien qu'en intérieur, sans succès. Tout ce que j'ai cultivé à partir d'hawaïennes s'est avéré sans aucune mesure avec la qualité de leurs parents. Je l'ai mesuré sur 3 générations de tests. La récolte des graines d'Hawaï était comparable à celles des meilleurs plantes d'un stock de Colombiennes moyennes !

 

Cela m'a amené à une réflexion au sujet d'Hawaï : tout ce qui y pousse donnera quelque chose d'unique et de relativement bonne qualité. Hawaï semble juste être un lieu spécial, je pense.

 

J'ai vidé de mon jardin toutes mes tentatives de croisements avec Hawaiian depuis 1983. C'était une jolie et robuste plante, et également une bonne productrice. Simplement pas autant impressionnante une fois cultivée hors de son environnement.

 

 

Jamaican Lion's Herb

 

J'ai à de rares occasions pu goûter une herbe vraiment agréable, la jamaïcaine. Ces rares échantillons vinrent directement d'amis qui connaissaient des cultivateurs là-bas. C'était semblable à l'effet de l'hawaïenne, avec un peu plus d'excitation et d'un sentiment d'essoufflement.

 

Le problème que j'ai rencontré avec la jamaïcaine commerciale est que la montée est trop forte et trop rapide. Elle est réputée pour son effet vivifiant, ce que je ne peux pas nier. C'est une herbe cardio-stimulante, mais j'ai un coeur sensible. Je suis donc toujours prudent avec les échantillons de ganja jamaïcaine que j'essaie.

 

Peut-être plus que les hawaïennes, les variétés jamaïcaines s'expriment mieux dans leur environnement naturel. J'ai eu en effet peu de succès à produire des spécimens équivalents. A la fois en indoor qu'en extérieur, la jamaïcaine évolue et se termine comme une colombienne moyenne. Peut-être l'herbe insulaire n'est-elle unique que dans son écrin.

 

 

Manille : Philippine Thrilla

 

Les Philippines sont un autre archipel connu pour sa production de bonne herbe. Je suis tombé une fois à la fin des années 70 sur une petite quantité de ce qui était supposé être de la beuh des Philippines. Elle avait un arôme de citron prononcé qui donnait une fumée épicée et un high cérébral. Je n'en ai jamais fait poussé, et n'ai donc rien à rapporter sur les plantes elles-mêmes. L'herbe était une sativa vert clair et graineuse.

 

 

DJ Short, Strains of Yesteryear, Cannabis Culture

traduit par Quinoa@FCF

 

a++

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Salut,

 

la plupart de ces weeds on a pas eu loisir de les tâter en France dans ces années-là, dommage!

 

Mis à part la colombienne pressée, un peu de mexicaine et aussi les thaïs sticks, on pouvait surtout trouver pas mal d'herbe africaine d'origine et de qualité diverses et avec pas mal de graines. La noire était marron/noire, résineuse mais avec des têtes jamais entières car trop sèches et effritées, très forte en goût et en défonce (si j'avais pu prédire le futur du cannabis tel qu'aujourd'hui j'en aurais gardé de ces graines moi!)

 

Le libanais jaune et surtout le rouge (pressé dans du tissu épais) se trouvait assez couramment à l'époque. Par contre l'huile que l'on fumait en France venait surtout du Maroc.

L'afghan était également assez courant, le népalais beaucoup moins mais il y avait des arrivages de temps en temps.

 

Comme herbe il y avait (et il y a toujours) des variétés endémiques de sativas aux Canaries (jamais vues en France) dont certaines sont très puissantes, les hippies le savaient bien d'ailleurs à l'époque.

 

Ah! et puis les variétés dites Red s'appellent punto rojo au Pérou et en Colombie, on en trouve toujours actuellement.

 

A+

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Merci mrpolo d'avoir remis ce texte a ma demande :supair:

 

et merci a quinoa evidement :lol:

 

Je crois qu'il conviendrait pas dans le topic breeding

 

PS:Tu peux me faire des liens encore plus gros dans l'autre topic ,ils le méritent :-P

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  • 9 mois après ...

Bonjour à tous!

 

Je voudrais d'abord prier les modos de ne pas trop m'en vouloir d'avoir déterré cet (excellent)topic mais je voudrais relancer le débat...

 

Suis-je chanceux de fumer encore une "landrace"

 

Je m'explique, j'ai passé toute ma vie à Mada et je n'ai fumé rien d'autre jusqu'à maintenant que du "zamal" (si tant est qu'il s'agisse du même qu'à la Réunion)

 

et donc:

 

-trouver du sinsemilla est quasi impossible

-les plants sont probablement tous ou presque tous herma

-les buds sont fluffy, grainés (parfois à mort) et pourtant, de temps en temps il arrive qu'on tombe sur une beuh très résineuse et, je dois l'avouer, qui défonce quand même assez bien...mais c'est très rare.

 

Enfin bon, voilà quoi, devrait-on essayer de préserver cette race la plus pure possible comme on a regrété de ne pas l'avoir fait avec les "panama red" et autre "acapulco gold"?

 

Ou au contraire essayer de la croiser avec un autre strain pour la rendre plus productive et la stabiliser un peu?

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Salut,

 

rien de plus indéfinissable que le Zamal. D'une île à l'autre de cette partie de l'Océan indien, le Zamal diffère totalement. Ce n'est pas une variété, mais plusieurs variétés regroupées sous cette appellation.

 

Il y a quelques breeders qui ont utilisé du Zamal pour faire des croisements. Deux d'entre eux font partie de mes préférés: Delicatessen seeds et ACEseeds.

 

Le premier a sorti un cross appelé Reina madre ou Queen Mother, le second a en projet un cross à base de Zamal x China Yunnan.

 

Tu trouveras plus d'infos sur la Queen mother en cliquant sur Delicatessen seeds qui se trouve dans ma signature.

 

Pour le projet de ACE, je te mets le lien direct --> Zamal x China Yunnan. Fais chauffer le traducteur si tu ne maîtrise pas l'espagnol :P

 

A+

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Salut Ricco,

 

Très intéressant le projet de Dubi (c'est bien son nom?)

 

Fais chauffer le traducteur si tu ne maîtrise pas l'espagnol

 

Pas besoin de traducteur les images parlent d'elles-mêmes :fumette: !

 

Plus sérieusement on voit bien que le potentiel est là, encore faut-il arriver à trouver LA plante d'exception.

 

Dès que je tombe sur un smoke qui en vaut vraiment la peine il faudra que je pense à garder les graines sur lesquelles je ne manquerai pas de tomber même si isoler un jour les meilleurs caractéristique dans une variété pure et stable semble être un travail de longue haleine, sinon impossible du moins, réservé à un pro.

 

Dans ce cas, prendre le "raccourci" d'un croisement avec une variété déjà maîtrisée n'est il pas de loin préférable à une quête sans fin de la landrace "pure et dure"? C'est d'ailleurs ce qu'a fait dubi pour au final avoir des caractéristiques plutôt intéressantes non?

 

Enfin bon, je m'égare... désolé

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Re,

 

Dans ce cas, prendre le "raccourci" d'un croisement avec une variété déjà maîtrisée n'est il pas de loin préférable à une quête sans fin de la landrace "pure et dure"? C'est d'ailleurs ce qu'a fait dubi pour au final avoir des caractéristiques plutôt intéressantes non?

 

ACE ou Cannabiogen (ce sont des amis qui bossent parfois ensemble) travaillent exclusivement à partir de landraces. Ils font un superbe travail de stabilisation de lignée pures appelées variétés IBL. A partir de ces lignées qui ont gardé intactes leurs qualités, mais qui ont été travaillées pour éliminer les traits non désirés, comme l'hermaphrodisme par exemple, ils font là encore un superbe travail de croisement qui donne les hybrides que nous connaissons.

 

Voilà une traduction de Dubi à propos du zamal.

 

Le zamal est une sativa d'extérieur, avec une vigueur végétative et une ramification incroyables. Dans des bonnes conditions, elle est si touffue qu'on arrive même pas à voir le tronc. Elle est très résistante aux moisissures, mais sensible aux araignées rouges. En plantant en avril/mai certaines sont arrivées à mesurer 3,50 m de hauteur. D'autres plantes ont donné des buissons super touffus de 2m x 2m.

 

Ce n'est pas une variété qui nous à surpris par ses arômes ou sa production de trichomes, tout du moins celles que nous cultivions. Mais l'effet, spécialement dans les hybrides de zamal, est incroyablement psychédélique. Ce sont les weeds les plus trippantes, et proches des psilocybes et du LSD, que nous ayons pu goûter.

 

Malheureusement, nous n'avons pas pu garder de mères de cette époque, mais Gerrit le breeder de Magnus genetics a partagé la sienne avec nous. C'est une mère très sélectionnée, qui non seulement montre la terrible vigueur végétative et ramifications du zamal classique, mais qui posséde un arôme et une production de trichomes clairement supérieurs aux anciennes zamals que nous avions cultivé. L'arôme est un mix de carottes et de fleurs très intéressant.

 

A+

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