Associatif

Cannabis thérapeutique : une association interpelle Dupond-Moretti
Par mrpolo,

L'association L630, spécialisée dans le droit des drogues, demande au nouveau ministre de la Justice la fin des poursuites pour les patients consommateurs de cannabis.
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L’expérimentation du cannabis thérapeutique en France est au point mort. Photo Dolph Cantrion pour Libération
Alors que les travaux de la mission d’information menée à l’Assemblée nationale autour du cannabis vient d’achever le chapitre consacré à l’usage thérapeutique, une lettre demandant la fin des poursuites concernant les consommateurs de cannabis atteints de pathologies graves ou lourdes vient d’atterir sur le bureau du nouveau garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti.
 
Déposée par l’association L630, spécialisée dans le droit des drogues et connue pour proposer une aide juridique aux personnes poursuivies, la missive entend mettre en avant la question de la dignité des malades. «Nous travaillons depuis de nombreuses années sur les politiques publiques des drogues. Nous avons l’occasion, chaque jour, de défendre de nombreux usagers et de rappeler devant des juridictions diverses le caractère incompréhensible de la prohibition actuelle. Nous constatons pourtant que les malades qui consomment du cannabis pour pallier leurs douleurs continuent d’être condamnés, peut-on lire dans la lettre. Il en va de même pour leurs aidants et proches qui prennent aujourd’hui un risque pénal inconsidéré.»
Lors de la passation de pouvoir, mardi place Vendôme, le nouveau garde des Sceaux déclarait que son ministère serait celui des droits de l’homme. Une occasion à saisir pour les défenseurs du cannabis médical. «Il ne s’agit pas d’un sujet de santé mais bien de dignité humaine, explique Béchir Bouderbala, membre fondateur de L630.
 
Il y a dans ce chemin vers la dignité des produits qui ne sont peut-être pas conseillés par l’Etat ni autorisés, mais qui sont les éléments constitutifs du bien vivre de nombreux malades. Il faut que l’Etat arrête de condamner ces personnes qui souffrent.» Leur proposition : la mise en place d’une circulaire mettant un terme aux poursuites lorsque les consommateurs de cannabis sont atteints de pathologies graves ou lourdes et qu’un médecin atteste de l’intérêt thérapeutique de leur consommation. «Nous avons reçu des appuis des députés, aussi bien de la majorité que de l’opposition, qui soutiennent cette proposition et considèrent qu’il n’est plus possible de continuer à pénaliser des usagers médicaux», indique Bouderbala.
«Blocage politique»
Cette initiative intervient alors que l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France est au point mort. Pilotée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), elle a pour but d’évaluer la faisabilité d’une politique publique de distribution de cannabis à des fins thérapeutiques. En octobre 2019, l’Assemblée nationale donnait son feu vert à l’amendement défendu à l’époque par le rapporteur Olivier Véran, aujourd’hui ministre de la Santé, qui autorisait pour deux ans la tenue de cette expérimentation concernant 3 000 patients français. Une phase de test qui vise les personnes souffrant de certaines formes d’épilepsies, de douleurs neuropathiques, d’effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou encore de spasticité musculaire due à la sclérose en plaques.
 
Bousculée par la crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19, l’expérimentation a finalement été reportée à janvier 2021 et le décret se fait attendre. Pour Mado Gilanton, présidente de l’association Apaiser S&C et victime de syringomyélie, une malformation de Chiari de type 1 qui touche la moelle épinière et le cervelet, «on est dans un blocage politique et technocratique, alors que la décision a été prise à l’unanimité au Parlement. En attendant, les patients continuent de souffrir et d’être menacés.»
 
En matière pénale, la qualification des usages du cannabis ne diffère pas. Le ministère de la Justice ne distingue pas les usagers en général des patients malades qui consomment. Les associations militent pour une adaptation de la politique pénale au contexte d’un usage thérapeutique du cannabis qui n’est plus à prouver dans le traitement des douleurs. Depuis la loi du 31 décembre 1970, l’usage de stupéfiants, y compris de cannabis, est puni d’un emprisonnement d’un an et de 3 750 euros d’amende. Une procédure d’amende forfaitaire délictuelle prévue par l’article 58, I., 3 de la loi du 23 mars 2019 pourra permettre sous certaines circonstances, de substituer à cette peine une amende de 200 euros. 
Marché parallèle
Mado Gilanton évoque le cas d’un patient épileptique de 42 ans, récemment poursuivi par la justice : «Il m’a contacté car il cherchait un avocat. Grâce à ses propres plants, il avait réussi à stabiliser son traitement et il n’en cultivait que pour lui. Le cannabis lui permettait de travailler et de diminuer les médicaments antiépileptiques graves, explique-t-elle. Il a été dénoncé par un voisin. Tout a été détruit et ses médicaments ont été saisis.» Pour Jean-Pierre Couteron, psychologue clinicien et ancien président de la Fédération addiction, «une prohibition absolue telle qu’on le voit autour du cannabis ne permet pas d’atteindre un objectif efficace, alors qu’on voit de plus en plus émerger l’idée selon laquelle il ne faut pas se priver des usages bénéfiques du cannabis.
 
Les plus hautes autorités de santé du pays ont déterminé cinq familles de pathologies qui pourront bénéficier de l’expérimentation. Mais elle ne débute pas et en attendant, ceux qui pourraient en bénéficier continuent d’être susceptibles d’être interpellés et de devoir acheter via le marché parallèle.» A ce jour, dix-sept pays de l’Union européenne, tels que l’Allemagne ou l’Italie, autorisent le cannabis médical sous différentes formes. 
 
Charles Delouche
 
Source: liberation.fr
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Par mrpolo,
L’époque n’étant pas au partage de pétard mais plutôt aux distanciations physiques (et non sociales), le CIRC ne donnera pas rendez-vous aux cannabinophiles jeudi prochain pour son traditionnel Appel du 18 Joint, que ce soit à Lyon, Paris ou ailleurs. Nous le regrettons d’autant plus en ce 50ème anniversaire de la sinistre loi sur les stupéfiants que nous aurions pu, le temps d’un après-midi, enfreindre dans la joie et la bonne humeur. Mais ne doutons pas qu’ils et elles seront un certain nombre à braver ce satané virus et à venir se poser sur la pelouse du parc de La Villette autour de 18h ce 18 juin.   Le CIRC compte cependant bien marquer cette année de « commémoration » et ne manquera pas, d’ici à la fin de l’année, d’organiser, avec ses habituels complices, un rendez-vous « sub-festif ». À suivre… Fédération des CIRC   Source: facebook.com
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Par Indi-Punky,
Le Bus 31/32 et Plus Belle La Nuit (PBLN) vous proposent de participer à l’étude intitulée « CANNAVID » : Etude de l’impact du Covid19 sur les usages, les pratiques et la santé des consommateurs réguliers de cannabis.
 
lien vers le questionnaire
 
En quoi consiste cette étude ?
L’objectif principal de cette recherche est d’évaluer l’impact du confinement dû au Covid19 sur vos consommations de cannabis et sur votre santé. Egalement, son impact sur votre vécu de la situation, sur vos autres consommations de substances psychoactives et sur les stratégies que vous avez mis en place face à ce confinement nous intéressent.
Cette recherche est anonyme et conforme au RGPD puisqu’aucune donnée nominative n’est récoltée, ni votre adresse IP tracée. Toutes les informations vous concernant, recueillies par le questionnaire, seront rendues confidentielles par un code et ne permettront pas de vous identifier.
Après que vous ayez lu cette notice d’information, si vous êtes d’accord pour participer et après vérification que vous pouvez bien participer à cette recherche, vous pourrez accéder au questionnaire. Pour participer à cette recherche, vous devez être consommateur quotidien de cannabis (avant le confinement), être majeur-e, résider en France et comprendre le français. Cela dure entre 15 et 20 minutes.
Votre participation est volontaire : vous êtes libre d’accepter ou de refuser de participer à cette recherche. Si vous ne souhaitez pas y participer, il suffit de ne pas remplir le questionnaire et de quitter cette page web. Si vous souhaitez y participer, nous vous demandons de répondre avec sincérité aux questions posées. Prenez votre temps pour remplir ce questionnaire, différentes consignes vous guiderons afin de répondre aux différentes questions.
Votre participation à cette recherche permettra de mieux connaitre les conséquences du confinement sur les usager-e-s de cannabis quotidien-ne-s. Egalement, elle permettra de mieux comprendre les problématiques auxquelles se confrontent les consommateur-rice-s quotidien-ne-s de cannabis. A la fin de la recherche, les données seront analysées et un document de restitution résumant les principaux résultats sera proposé sur les sites qui proposent cette enquête. Egalement, des présentations pourraient avoir lieu lors de réunions scientifiques ou de congrès et un article sera publié dans un journal scientifique puisque cette étude est faite en collaboration avec l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
Vous trouverez à la fin du questionnaire une liste de sites internet qui pourront vous guider si vous êtes en difficultés avec vos consommations en cette période de confinement.
Qui sommes-nous ?
Le Bus 31/32 est une association basée à Marseille qui va à la rencontre des usagers de drogues. C’est un CSAPA (Centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie) et un CAARUD (Centres d'Accueil et d'Accompagnement à la Réduction de risques pour Usagers de Drogues), elle a également créé Plus Belle La Nuit. Elle est fortement mobilisée dans la réduction des risques liés à l’usage de drogues.
Au travers de ces différents services et projets, elle est en lien avec une grande variété de publics aux conditions de vies et aux consommations différentes : pour le CSAPA et le CAARUD cela va des usagers de drogues les plus précaires fréquentant les services bas seuil à des usagers suivis en addictologie plus insérés. En ce qui concerne les jeunes qui peuvent avoir des consommations récréatives ou festives, c’est plutôt via l'action sur les réseaux communautaires numériques (Plus Belle La Nuit 2.0, plus de 40K utilisateurs) et un accueil jeune alternatif (Chill'in) que nous les rencontrons.
Cette étude a été construite en collaboration avec Perrine Roux, chercheuse à l’Inserm de l’équipe Santé et Recherche Communautaire (SanteRCom) qui mène des recherches en santé Publique dans le domaine des maladies infectieuses et des addictions, elle fait partie du laboratoire du SESSTIM (Sciences Economiques et Sociales de la Santé & Traitement de l'Information Médicale).
Vos données et vos droits associés
Dans le cadre de la recherche dont le Bus 31/32 est responsable et auquel il vous est proposé de participer, un traitement de vos données personnelles va être mis en œuvre pour permettre d’analyser les résultats de la recherche au regard de l’objectif de cette dernière. Ce traitement de vos données est placé donc sous la responsabilité du CSAPA Bus 31/32 (situé au 4 avenue Rostand - 13003 Marseille) et répond à l'exécution d'une mission d’intérêt public qui justifie le traitement de vos données personnelles à des fins de recherche scientifique. Ces données seront en effet analysées en coordination avec l’Inserm.
Votre participation à la recherche implique de collecter des données à caractère personnel vous concernant. A cette fin, les données relatives à vos habitudes de vie, à votre santé, activités et consommations de drogue seront transmises au Bus 31/32. Toutes les informations vous concernant, recueillies à l’aide du questionnaire, seront rendues confidentielles par un code et ne permettront pas de vous identifier. Aucune donnée identifiante n’est récoltée (y compris votre adresse IP).
Ces données seront transmises à L’Inserm, et pourront également, dans des conditions assurant leur confidentialité (c’est-à-dire totalement anonymisées), être transmises à des tiers Français ou étrangers, à moins que vous ne vous y opposiez.
Vos données ne seront conservées que pour une durée strictement nécessaire et proportionnée à la finalité de la recherche. Elles seront conservées dans les systèmes d’information du Bus 31/32 jusqu’à la fin de l’étude et par l’équipe de recherche pendant 5 ans. Ensuite, vos données seront archivées pendant une durée de 10 années.
Conformément aux dispositions de la loi n°78-17 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés et au Règlement Général sur la Protection des Données (Règlement (UE) 2016/679), vous disposez des droits suivants :
le droit de demander l’accès et la rectification des données qui vous concernent en vous adressant directement à l’équipe du Bus 31/32 afin d’en vérifier l’exactitude et, le cas échéant, afin de les rectifier, de les compléter, de les mettre à jour ; le droit de demander la limitation du traitement de vos données : droit de bloquer temporairement l’utilisation de vos données, aucune opération ne peut être réalisée sur celles-ci ; le droit de vous opposer à la transmission de vos données et d'obtenir que vos données ne soient plus collectées pour l'avenir, l’exercice de ce droit entraîne l’arrêt de votre participation à l'étude ; le droit de retirer, à tout moment, votre consentement à la collecte de vos données sans encourir aucune responsabilité ni aucun préjudice de ce fait. Nous vous demandons simplement d'en informer le Bus 31/32. Vous n'aurez pas à justifier cette décision. Si au cours de la recherche vous souhaitez ne plus y participer, les données vous concernant et acquises avant le retrait de votre consentement seront exploitées de façon confidentielle par le Bus 31/32 et les équipes de recherche pour ne pas compromettre la réalisation des objectifs de la recherche. Enfin, vous disposez du droit d’introduire une réclamation auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés – CNIL, autorité française de contrôle des données personnelles.
Cette étude a reçu l’avis favorable (n° 20-676) du Comité d’Evaluation Ethique de l’Inserm (IRB00003888) le 16/04/2020.
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Par mrpolo,
Cannaweed s'associe à SoftSecret France et au proches de Jérôme pour lui rendre hommage.
 
Ces derniers mois, plusieurs personnalités du monde du cannabis nous ont quittés. C’est avec tristesse que l’équipe de Soft Secrets France a appris la disparition de Jêrome Tétaz, le président de Principes Actifs, l’association de défense des usagers de cannabis thérapeutique, à l’age de 37 ans.
 
 
 
Lui-même atteint d’une grave maladie, Jérôme se déplaçait en fauteuil roulant. Cela ne l’empêchait pas d’être très actif et de se montrer particulièrement solidaire avec les autres usagers thérapeutiques qu’il aidait beaucoup. Jérôme était très apprécié dans le milieu du cannabis.
 
Nous l’avions notamment rencontré en juillet dernier à la première Coupe de Haschishins ou il avait remporté la première place dans la catégorie Haschisch. Nous avions pu à cette occasion déguster les extractions de qualité qu’il fabriquait lui-même : iceolator et jelly hasch.
Good bye Jérôme !
 




Jérôme Tétaz à la Coupe des Haschishins en juillet dernier


 
Source: softsecrets.com
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Par mrpolo,
L'hommage du Circ au «fin cannabinophile» Jean-Paul Géné (ex-«Libé») mort jeudi
 
 
 


Mort de J.P. Géné,


 

En 1976, il avait été l'un des instigateurs de «l'Appel du 18 Joint», une pétition pour la dépénalisation du cannabis dans Libération. Jeudi, Jean-Paul Géné, figure historique du journal, puis du Monde, est mort. Ce vendredi, le Centre de recheche et d'information cannabique (Circ) rend hommage à ce «fin cannabinophile».
 
«C'est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès de Jean-Paul Géné, écrivent les militants de la marijanne dans un communiqué. Ex-journaliste à Libération et fin cannabinophile, il fut l'un des instigateurs de L'Appel du 18 Joint en 1976, pétition réclamant la décriminalisation du cannabis relancée en 1993 par le CIRC et "commémorée" depuis chaque année.» Et de conclure ce message : «Une grande perte pour la cause cannabique qu'il n'avait cessé de défendre tout au long de sa carrière.
 
Le CIRC s'associe bien évidemment à la douleur de ses proches. RIP JP ! »
 
Source: liberation.fr
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Par mrpolo,
Loi Egalité et Citoyenneté ? Une loi à deux vitesses


 
La loi égalité et citoyenneté était discutée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale le 24 novembre dernier après son passage au Sénat. Si l’on peut se féliciter d’un certain nombre d’avancées sur des questions cruciales, l’article 33bis AA nous inquiète particulièrement et questionne l’intitulé même de ce projet de loi.
 
 
 
L’amendement 666-2 à l’origine de cet article prévoit qu’un contrat de location immobilière puisse être « résilié de plein droit à la demande du bailleur, lorsque le locataire ou l’un des occupants du logement a fait l’objet d’une condamnation passée en force de chose jugée » pour trafic, vente, achat ou usage de drogue, en vertu des articles 222-34 à 222-39 du code pénal.
C’est pourquoi les associations d’usagers de drogues, de défense du droit au logement, des droits humains et d’accès à la santé s’inquiètent vivement de la nature discriminante de cet amendement.
Rien qu’avec le cannabis, ce sont des centaines de milliers de personnes[1] potentiellement concernées. Dans un tel contexte, les peines prévues par la loi (1 an de prison pour usage simple) ne sont largement pas appliquées sauf pour les minorités visibles et les quartiers populaires. La politique répressive s’applique de façon inégalitaire selon les publics et favorise une justice à deux vitesses. Il en sera de même dans l’application de cet article, qui ne fera pas que perpétuer cette inégalité, mais l’accentuera en ne concernant que les locataires.
 
Les associations d’usagers que nous sommes dénoncent depuis des décennies les effets délétères de la prohibition dont le renforcement des réseaux criminels. Les nuisances liées aux trafics pour les habitants de certains quartiers sont indiscutables, mais ils subissent aussi les conséquences de l’arsenal répressif censé les endiguer. Si l’objet de cet article est de lutter contre les trafics, il aurait pour conséquence de transformer une condamnation individuelle, souvent pour un délit mineur et non-violent, en condamnation collective. Comment peut-on juridiquement et socialement pénaliser des personnes (familles, colocataires, etc.) pour un acte qu’ils n’ont pas commis dans un projet de loi dit d’égalité ? Au passage, la prohibition engendrant une surpopulation carcérale record, comment mettre en place les alternatives à l’incarcération et aménagements de peines sans domicile ?
 
D’un point de vue médico-social, comment feront les personnes en parcours de soin d’addictologie pour accéder à un logement ? Quid des personnes cultivant du cannabis pour des raisons thérapeutiques alors que l’état ne fournit toujours pas de Sativex, médicament à base de THC pourtant autorisé ? On laisse des malades se chroniciser en situation de précarité ?
 
Au-delà de tous ces aspects, c’est la contradiction entre des sanctions judiciaires et le droit constitutionnel au logement que cela interroge. L’extrait de casier judiciaire ne faisant pas partie des documents exigibles par un bailleur, cela présuppose-t-il une possible ingérence des bailleurs privés et publics dans la vie privée ? Dans un contexte d’accès au logement déjà tendu, cela porterait gravement préjudice au droit au logement et au respect de la vie privée pour l’ensemble de la population.
 
Nous dénonçons la mise en place d’une nouvelle loi d’exception stigmatisant encore un peu plus un pan entier de la population, citoyens et contribuables à part entière. Ce traitement aurait des répercussions inacceptables sur l’ensemble de la population dans une époque où la France compte déjà 3,8 millions de personnes mal-logées ou sans domicile et dont 12 millions sont touchés à des degrés divers par la crise du logement[2].
Nous souhaitons le retrait de cet amendement contraire à l’essence même de ce projet de loi.
 
ASUD, CIRC et Principes Actifs
Avec le soutien de Médecins Du Monde et du D.A.L.
 
Contacts presse :
contact@asud.org
federation@circ-asso.net
 
Source: principesactifs.org
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Par TEAM CannaWeed,
Rejoignez-nous sur le Médical Cannabis Bike Tour !
 
Que faites-vous en mai? Que diriez-vous de rejoindre le plus grand événement sportif du cannabis au monde et de financer un projet de cannabis médical révolutionnaire ?!
 
Cette année, le Médical Cannabis Bike Tour roule sur les magnifiques routes de campagne de la Slovénie à l'Italie. Du 17 au 19 mai, nous allons pédaler 420 km avec l'espoir d'amasser plus de 100.000€ pour 2016. Nous arriverons à l’IndicaSativa TradeShow de Bologne et vous êtes invités à rouler avec nous.
 
Allez sur le site www.medicalcannabis-biketour.com et inscrivez-vous pour cet événement épique! Plus il y aura de coureurs, plus fun ce sera.
 
Cette année, l'objectif du Bike Tour est de lever tous les fonds nécessaires pour entreprendre des essais cliniques indépendants gérés par une équipe de scientifiques à Madrid qui sont les leaders mondiaux dans l'utilisation des cannabinoïdes (THC et CBD) dans le traitement du cancer.
 
Si vous voulez participer, le tour vous attends! Nous cherchons à recruter 100 coureurs cette année (cela a commencé en 2012 avec seulement deux!). Si vous souhaitez parrainer, le tour veut vous entendre!
 
Si vous voulez nous aider à passer le mot à propos de cet événement historique ... alors qu'est-ce que vous attendez? Partager, partager, partager et aider nous à faire l'histoire!
 
 
SiteWeb: www.medicalcannabis-biketour.com
Facebook: https://www.facebook.com/medicalbiketour
Youtube: https://www.youtube.com/user/medicalbiketour
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Par Shaana,
Condoléances La communauté du cannabis internationale est choquée par la nouvelle que l'activiste bien connu Joep Oomen est décédé à son domicile à Anvers. Oomen était un homme unique qui nous manquera beaucoup. Sensi Seeds est profondément attristé par cette nouvelle, et nous envoyons nos condoléances et notre amour à sa famille et ses proches.
 
La communauté internationale du cannabis est choqué par la nouvelle, vendredi 18 Mars 2016, le militant bien connu Joep Oomen est décédé à son domicile d'Anvers. Oomen a été le co-fondateur de plusieurs groupes de défense, y compris Encod, Cannabis Social Club "Trekt Uw Plant" à Anvers et l'Union pour l'abolition de la prohibition du cannabis (VOC) aux Pays-Bas.
 
Lors d'une rencontre émotionnelle de Trekt Uw Plant à Anvers la triste nouvelle a été communiquée aux membres du club. Après qu'Oommen a omis de se présenter pour une réunion du club le vendredi, deux membres du conseil d'administration sont allés à sa maison. Ils ont trouvé Oomen mort dans son lit. La police a mené une enquête et a exclu une cause non-naturelle de la mort. Joep Oomen laisse derrière lui sa femme Beatriz, deux fils et un petit-fils.
 
L’héritage de Joep Oomen
 
En 1993, Joep Oomen cofondait l’ENCOD, (« European Coalition for Just and Effective Drug Policies »). En tant que coordinateur, il dirigeait la coalition faite d’entreprises et de particuliers de tous les pays d’Europe. En 2006, il fondait Trekt Uw Plant, le premier Cannabis Social Club de Belgique qui opérait selon la loi belge autorisant les citoyens à cultiver une plante de cannabis pour des besoins personnels.
 
Dans son pays natal, les Pays-Bas, Oomen était également actif. Il a organisé le Tribunal Cannabis à La Haye, et était cofondateur du VOC, qui fut créé pendant le premier Tribunal. Il était un membre de la fondation « Legalize ! » de la ville d’Amsterdam et un meneur de débat exemplaire durant les réunions du VOC, usant de patience et de ses talents diplomatiques. Ses talents de trésoriers furent aussi loués par la Fédération Latino-Américaine d’Anvers, à « Friends of the Cola Leaf », et « Het Klooster », via lequel il organisait des refuges pour sans-abris.
 
Le rassemblement d'adieu et les funérailles auront lieu à Wilrijk, Belgique. La date n'a pas encore été fixée.
 
Sensi Seeds est profondément attristé par la nouvelle de cette grande perte. Joep Oomen était un homme unique qui nous manquera beaucoup. Nous envoyons nos condoléances et notre amour à sa famille et ses amis.
 
Source: https://sensiseeds.c...lage-de-54-ans/
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Par sb555,
Info Conso par Chanvre & Libertés
 
 



 



 



 



 



 






 






 



 
Il faut d’abord savoir que le chanvre (nom scientifique : Cannabis sativa L.) contient une grand nombre de composantes, de molécules, ayant toutes des effets différents. Ce sont les constituants naturels du chanvre. À ce jour, plus de 500 de ces composants ont été découvertes. La plupart de ces substances chimiques se retrouvent dans d’autres végétaux et animaux, et sont toutes caractérisées par des effets pharmacologiques différents. Parmi les éléments composant la plante de cannabis, on compte des acides aminés, des protéines (albumine), des sucres, des terpènes, des cannabinoïdes, des flavonoïdes, des vitamines, des hydrocarbures, des alcaloïdes, des aldéhydes, des cétones, des acides gras, des pigments et beaucoup d’autres types de substances. Près de 120 de ces composés appartiennent à la seule famille des terpènes, plus généralement connue sous le nom d’huiles essentielles. Cependant la variété et le phénotype des plantes de cannabis variant énormément, la présence et le taux de ces molécules naturelles change aussi. La familles de substances la plus intéressante, qui agissant de façon importante sur l’organisme, et qui font du Chanvre une « plante médicinale » sont les cannabinoïdes. Il en existe énormément, mais seuls 75 types de cannabinoïdes ont été identifiés pour le moment. Le cannabinoïde le plus connu est le « THC », mais ils ont tous des propriétés bien différentes. Le liste ci-dessous donne un petit exemple, et les images qui suivent montrent l’étendue des propriétés médicinales offertes par les cannabinoïdes présents dans les plants de cannabis. Les principes actifs (cannabinoïdes) le plus présents dans le cannabis sont :
THC, ou ∆-9-THC (delta-9-tétra-hydrocannabinol) : Euphorisant, analgésique, anti-inflammatoire, anti-oxydant, antiémétique.
CBD (cannabidiol) : Anxiolytique, analgésique, anti-psychotique, anti-inflammatoire, anti-oxydant, anti-spasmodique, anti-bactérien, anti-diabétique, anti-épiléptique, anti-procinétique, anti-ischémique, immunosuppresseur et neuro-protecteur. Empêche également la prolifération de certaines tumeurs cancéreuses.
CBN (cannabinol) : Sédatif, antibiotique, analgésique, anti-insomnie, anti-spasmodique, stimulant osseux.
THCV : Analgésique, euphorisant, anoréctique, anti-épileptique, stimulant osseux.
CBG (cannabigerol) : Anti-inflammatoire, antifongique, antibiotique, anti-bactérien. Empêche également la prolifération de certaines tumeurs cancéreuses.
CBC (cannabichrome) : anti-inflammatoire, antibiotique, antifongique, analgésique, stimulant osseux et empêchant aussi la prolifération de certaines tumeurs cancéreuses.
∆-8-THC (delta-8-tétra-hydrocannabinol) : Euphorisant, analgésique, anti-inflammatoire, anti-oxydant, antiémétique, moins psychoactif que le ∆-9-THC.


 
« La plupart des amateurs de cannabis fument le produit. C’est le moyen le plus simple, le plus rapide pour en obtenir le bénéfice et pour beaucoup le plus agréable. Mais aussi le moins sain surtout en cas d’usage intensif.
 
Eh oui, inhaler une fumée est toujours nocif pour le système respiratoire et celle du cannabis ne fait pas exception. D’autant qu’on le mélange généralement à cette drogue dure qu’est le tabac. Un joint d’herbe pure dégage trois fois plus de goudron qu’une cigarette et cinq fois plus de monoxyde de carbone. De plus, la fumée du joint est de température plus élevée et souvent inhalée plus intensément et plus longtemps, ce qui est inutile, un simple passage dans les poumons étant tout aussi efficace. Avec le développement de l’usage médical du cannabis est apparu tout un tas de nouvelles machines destinées à fumer tout en préservant ses poumons. Le premier de la série est le vaporisateur. Une sorte de décapeur thermique chauffe le cannabis sans combustion et en dégage la substantifique mœlle. Ça marche mais c’est assez frustrant car on ne sent pas la fumée. La drôle de sensation d’aspirer du vide est vite contredite par une bonne montée. C’est un appareil très utile pour les personnes malades ou celles qui ne supportent pas la fumée. » (Asud Journal – Ji-Air)
 
La température moyenne idéale à laquelle se libèrent les cannabinoïdes de la fleur de chanvre est 190 °C (ça va de 140° à 230°). Cependant un joint allumé produit une combustion (entre 500e et 700° C) qui bousille 40% des principes actifs et entraîne la libération et l’ingestion des autres molécules citées plus haut, qui peuvent êtres cancérigènes et irritantes (sans compter le fait qu’un joint est la combustion d’un mélange de cannabis mais aussi de tabac et de papier à rouler).
 

 
La vaporisation consiste à faite passer un courant d’air chauffé à 190° (en moyenne) à travers le cannabis réduit en poudre afin d’extraire uniquement les cannabinoïdes. Sur les images suivantes, sont indiquées dans la case « boiling point » les températures idéales de vaporisation pour chaque cannabinoïde, et les effets qui correspondent (en anglais) :
 

 


 
 
Source: chanvrelibertes.org
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Par Indi-Punky,
Michel Sitbon et Farid Ghehiouèche, membres du parti Cannabis Sans Frontières


 
Cannabis Sans Frontières est le seul parti français à se présenter aux élections pour la légalisation de l'herbe. Il a été fondé en 2009 par Farid Ghehiouèche, avec d'autres militants pro-légalisation. La ligne du parti est à située à l'extrême gauche de l'échiquier politique – réformes pour le droit au logement, ouverture des frontières, droit au revenu d'existence –, sauf qu'eux sont également en faveur de la légalisation des thérapies alternatives à base de pavot, de cannabis ou d'iboga, et pour un soutien aux victimes des personnes accusées ou soupçonnées de consommation de drogues. Lors des élections européennes de 2014, le parti avait récolté 7 389 votes en sa faveur, soit 0,24 % des voix exprimées – ce qui est peu, on en conviendra.
 
Le jour de la Marche Mondiale pour le Cannabis du 9 mai dernier, Farid Ghehiouèche avait un mégaphone dans les mains et beaucoup de pain sur la planche ; de fait, il devait répondre à de nombreux journalistes qui semblaient découvrir l'idée d'une possible légalisation de la weed en France.
 
Nous nous sommes donc retrouvés quelques jours après, dans le calme du siège de Cannabis Sans Frontières, à la librairie Lady Long Solo dans le 11 e arrondissement. Cette boutique parisienne est la propriété de Michel Sitbon, ex-businessman ayant fait fortune à l'époque du minitel rose et devenu éditeur de livres sur les drogues – certains ont d'ailleurs été sévèrement censurés. La petite échoppe met à la vente de nombreux livres interdits et quelques bangs.
 
C'est ici que Farid Ghehiouèche et Michel Sitbon m'ont reçu pour discuter d'une légalisation qu'ils pensent envisageable en France, là, maintenant.
 



 
VICE : J'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de très jeunes à la Marche mondiale pour le cannabis de cette année. Où étaient selon vous les vrais militants pro-cannabis ?
Farid Ghehiouèche : On était au moins 2 000. Il y a peut-être eu 5 000 personnes en comptant tous les passages. On aurait pu être cent fois plus, mais il aurait fallu cent fois plus de moyens de communication. Et puis, tu vas toujours voir plein de gens pour fumer plein de joints, et pas forcément militer pour la légalisation. Ils sont habitués et nombreux à se rassembler pour ça – c'est comme l' Appel du 18 Joint . Je suis plus dubitatif quant au nombre de militants prêts à porter le truc.
Enfin, là je ne veux pas le dire mais un mégaphone, des agrafes, trois bombes de peinture et des piles... À la louche, on a dépensé 300 euros. Voilà le budget chez Cannabis Sans Frontières.
 
Êtes-vous satisfait des retours que vous avez eus sur l'édition de cette année ?
Un peu déçu par Le Parisien qui n'ont presque rien gardé des 10 minutes où je leur parle de la situation politique et sociale... Du reste, j'ai vu une centaine de publications sur la manifestation. C'est la première année où les médias viennent dans un état d'esprit positif pour mettre en avant la Marche.
Michel Sitbon : Jusqu'alors, nous avons bénéficié d'un boycott systématique. En 2009, l'AFP a même transmis qu'on renonçait à Cannabis Sans Frontières, alors qu'on allait annoncer le lancement ! Peut-être parce qu'il avait plu quelques gouttes sur un rassemblement qui tardait à se mettre en place. Alors que c'était une réussite pour nous.
 

"L'animateur Christophe Hondelatte m'a dit qu'il n'aurait pas pu me recevoir il y a quelques années avec mon sweat-shirt recouvert de feuilles de cannabis. "  
La loi française dit qu'on ne peut pas présenter l'usage des stupéfiants « sous un jour favorable ». Cette loi ne censure-t-elle pas le débat aujourd'hui ?
M : Cette loi n'a presque eu d'applications que contre la presse dans les années 1970, surtout contre Libération et Charlie Hebdo, des journaux alors naissant et qui ont été découragés par ces séries d'amendes. Ensuite, je connais bien cette loi, puisqu'en tant que Lézard [ son ancienne maison d'édition de livres sur les drogues , N.D.L.R.], je l'ai transgressée plusieurs fois. Dès le début j'avais fait le malin. J'avais dit : « on ne peut pas présenter le cannabis sous un jour favorable, mais on ne peut pas m'interdire de le présenter sous un jour véridique. » Cette loi s'est donc appliquée à beaucoup de magazines, et à mes livres, faisant d'ailleurs disparaître le secteur d'édition que j'avais créé. Quant à arrêter les t-shirts avec des feuilles de cannabis imprimés, une jurisprudence a dit que c'était de la connerie.
F : L'animateur Christophe Hondelatte m'a d'ailleurs dit qu'il n'aurait pas pu me recevoir il y a quelques années avec mon sweat-shirt recouvert de feuilles de cannabis. Mais aujourd'hui, on a dépassé ce stade-là. Pour résumer les propos d'un docteur en droit, ces articles ne s'appliqueraient que dans le cas où l'on vanterait les aspects commerciaux du cannabis. Le groupe Matmatah a été condamné dans les années 2000 pour apologie de la consommation de cannabis, pour leur morceau qui s'appelait justement Apologie. Aujourd'hui, il serait plus difficile de se faire condamner pour cela, il me semble.
 
Cannabis Sans Frontières est un jeune et petit parti. J'imagine que vous devez être utilisés pour représenter les « partis exotiques » dans les médias.
F : En 2014, Canal Plus m'a téléphoné pour faire un plateau. Mais, comme on démarrait notre campagne officielle, ils nous ont fait le coup des quotas : « oui pas tout de suite, parce que vous êtes un petit candidat et si on vous laissait venir, on serait obligés d'accueillir tous les autres... » Comme le temps de parole est en effet défini en fonction de ce que pèsent les partis – et vu qu'on ne pèse rien, on n'a le droit à rien. D'ailleurs pour cette campagne, notre ami Kiki Picasso [ du collectif d'artistes Bazooka, N.D.L.R. ] avait fait une vidéo psychédélique, avec notre slogan : « mettez un pétard dans l'urne ». Mais bon, il suffit en effet de prononcer notre nom au milieu des autres listes pour que tout le monde se marre.
 





La vidéo de promotion assez gratinée « Mettez un pétard dans l'urne » de Cannabis Sans Frontières


 
Ne devez-vous pas ce traitement à votre programme uniquement cannabique, justement ?
M : je ne sais pas si la question est bonne. Les élections sont aussi faites pour amener à discuter de sujets de société.
F : On est caricaturés comme étant des « soixante-huitards hédonistes ». Et on nous oppose toujours les arguments irrationnels qui répètent en boucle que le cannabis est un poison pour le cerveau. Rien de rationnel ou de pragmatique. Alors que le risque, ce n'est plus uniquement le shit frelaté. Il y a plein de substances psychoactives de synthèse qui existent dans un cadre juridique flou. Celles-ci peuvent être très dangereuses. On interdit donc une plante naturelle avec des bénéfices potentiels mais on tolère les autres drogues plus puissantes ? Et puis, pour répondre à ta question, en parlant du cannabis on aborde également d'autres sujets tels que le réchauffement climatique, le textile, l'emploi, etc.
 




Une cartographie de la légalisation du cannabis à l'heure actuelle dans le monde.


 
D'ailleurs selon vous, la légalisation du cannabis offrirait 100 000 emplois à pourvoir en France. D'où tenez-vous ces chiffres ?
F : On a soi-disant acheté la paix sociale des quartiers avec la drogue. En réalité, ils souffrent de la violence liée à ce trafic, du retrait des services publics et on en voit déjà les extrémités – kalashs à Marseille, fusillades à Saint-Ouen, etc. Donc on n'a pas acheté la paix sociale, on a semé la zizanie chez les gens les plus pauvres, dans les quartiers les plus pauvres. Il se dit qu'en cas de réforme, les gens qui sont sur ce marché noir se reconvertiraient peut-être à la cocaïne. C'est pas faux, et c'est pourquoi il faut leur faire profiter de la manne cannabique, privilégier les ZUP et proposer des alternatives. Il faut penser qu'on va créer une filière cannabicole, avec la chanvrologie et tout ce que ça comporte. Ça fera de l'emploi.
On pense à plusieurs statuts : associatifs à but non lucratif, semi-associatif, semi-coopératif avec regard d'une autorité administrative, coopératives de producteurs et de distributeurs. Il y a aussi toute l'industrie de transformation – pour les space cakes, etc. – ou encore tout l'encadrement du cannabis thérapeutique, qui demanderait beaucoup de personnel qualifié.
 
Ce débat n'est-il pas ralenti parce qu'il y a trop de propositions justement ?
F : C'est vrai qu'on a tous réfléchi dans notre coin, de manière concurrentielle peut-être, alors qu'il n'y a pas de « meilleur modèle ». Et puis, ça pose tellement de questions. Est-ce qu'on commence par le cannabis thérapeutique ? Si oui, quelle limite d'âge fixer ? Etc.
M : On est dans un climat où l'on constate qu'en 20 ans de légalisation en Californie, tout va bien. Et nous venons d'avoir les résultats de la légalisation au Colorado où ils avaient prévu 30 millions de dollars de recettes, et ils en ont fait 100 millions. Comme les budgets ne peuvent pas être augmentés là-bas, ce trop-perçu devrait être redonné au peuple. Le cannabis fait baisser l'impôt ! Et puis il y a le journal Le Monde qui publiait en Une les résultats d'une étude du think-tank Terra Nova. Ils expliquaient que la légalisation pourrait rapporter pas loin de deux milliards d'euros à l'État par an.
 
Quels sont vos projets immédiats ?
F : Que Manuel Valls s'arrête ici [il habite la même rue Keller que la librairie],et qu'il nous demande comment on fait. On pourrait créer un Grenelle du cannabis pour parler addiction, environnement et déboucher sur un projet de loi dans un cadre expérimental.
M : Je me permets d'insister pour les régionales de 2015 : faire de l'Ile-de-France un laboratoire où l'on testerait une légalisation contrôlée qui profiterait de Paris et de son statut de ville la plus visitée du monde. Avec le Colorado qui fait baisser l'impôt, nous avons une promesse populaire à faire. De toute manière, à partir du moment où ça a été légalisé, c'est « légalisable ». Le premier qui le fait est celui à qui ça rapporte plus. Mais bon, on peut être les derniers, ce n'est pas grave.
 
 
Source: vice.com
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Par Dad,
IL N’Y A PAS DE FUMÉE SANS BEUH
En introduisant « beuh » – terme désignant en verlan l’herbe – dans son dictionnaire, le Petit Robert participe-t-il lui aussi à la « banalisation du cannabis » comme les partisans de sa prohibition pourraient le prétendre ? Pas vraiment. Il ne fait que dévoiler un secret de polichinelle, à savoir que le chanvre/cannabis est parfaitement intégré dans les mœurs de nos concitoyen(ne)s.
Avec l’apparition sans doute prochaine des mots « cannabistrot », « cannabiculteur » et « cannabinophile », c’est l’iniquité de la loi qui sera révélée et avec elle la nécessité que cette dernière se conforme à l’évolution des mœurs de notre société plutôt que le contraire.
Mercredi 18 juin, de Figeac à Tahiti en passant par Lyon, Marseille, Paris et Poitiers, la Fédération des CIRCs donnera rendez-vous à tous les défenseurs des libertés individuelles à l’occasion du traditionnel Appel du 18 Joint placé, cette année, sous le signe de la sécurité, celle des cannabinophiles mise à mal par le Droit français censé pourtant protéger les citoyen(ne)s.
Un rassemblement pacifique, festif et familial de Très Haute Convivialité…


 
 
 
Fédération des Circ

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Par kyu,
AUTOPRODUCTION ET CANNABISTROT
 
Document édité par la Fédération des CIRCs disponible auprès de l'association dont les coordonnées figurent plus bas
 
Le Collectif d’Information et de Recherche Cannabique, CIRC est une association Loi de 1901, fondée le 21 octobre 1991 par l’écrivain Jean Pierre Galland, et qui a pour objet « la collecte et la diffusion à but préventif de toute information relative au cannabis »
 
Le Circ ne fait ni propagande, ni prosélytisme, ni publicité pour le cannabis (c’est parfaitement inutile).
 
DROGUES / DÉCRIMINALISER L'USAGE ET RÉGULER LA DISTRIBUTION
 
Pour en finir avec la prohibition…
Les termes les plus divers sont utilisés pour marquer une rupture avec la logique de la prohibition : libéralisation, dépénalisation, légalisation, réglementation, régulation, décriminalisation. Bien qu’employés indistinctement, ils recouvrent cependant des philosophies et des projets différents. Nous préférons quant à nous parler de décriminalisation et de régulation, en effet, la « libéralisation » et la « dépénalisation » se contentent seulement d’aménager la prohibition. Quant à la légalisation, elle a ceci de commun avec la prohibition de continuer à porter un jugement moral sur les drogues qui dit « les drogues sont mauvaises » et prétend, comme la prohibition, protéger l’individu de lui-même par la Loi.
 
Décriminalisons l’usage…
La décriminalisation, elle, ne cherche pas à faire tenir à la Loi un discours particulier sur les drogues. Elle se limite à supprimer ce qui permet dans la Loi de traiter en ennemi un individu ayant fait un choix différent de celui que la morale du moment ou une conception mal fondée de la Santé Publique veut promouvoir. Elle vise à rétablir la neutralité idéologique de l’État sur la question des drogues en accord avec la Déclaration des Droits de l’Homme, dont l’article 4 stipule : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ».
La décriminalisation supprime les mécanismes qui enferment le consommateur de drogues illicites dans la clandestinité et la criminalité, elle le rétablit dans ses Droits et dans sa dignité parce qu’elle fait plus confiance à l’individu pour déterminer ce qui est bon pour lui, qu’à l’État.
Par ce travail négatif, la décriminalisation restaure la liberté et la responsabilité de l’individu et permet à la société d’aborder de façon dépassionnée la question du contrôle sociétal des drogues. Elle s’accompagne d’un contrôle de la qualité des produits et d’une réglementation de la distribution des drogues afin de protéger le consommateur ; elle ne s’étend pas aux torts causés à autrui (accident commis en état d’ivresse, par exemple). La décriminalisation des drogues ne prétend pas, contrairement à la prohibition, les éradiquer. Elle dit seulement ceci : la guerre est finie.
 
… et régulons la distribution
La régulation est subordonnée à la décriminalisation. Elle s’intéresse plus aux choses qu’aux personnes. Elle vise à bâtir par des modalités souples et révisables un cadre évolutif favorisant la liberté et la responsabilité des individus et permettant d’apporter à ceux qui le souhaitent l’aide médicale ou psychologique nécessaire.
Ce qui fait la force de ce schéma, c’est qu’il considère la question des drogues comme une question ordinaire et la traite avec les moyens ordinaires de l’hygiène sociale, de la médecine et du Droit, contrairement à la prohibition qui traite les consommateurs de certaines drogues en hérétiques et mène contre eux une implacable et coûteuse croisade. La décriminalisation de l’usage supprime, par définition, les délits sans victime que sont la consommation et les délits connexes (production, achat, transport, détention) tandis que la régulation et la réglementation de la distribution supprime, de fait, les délits de trafic, la criminalité liée à la cherté et à la clandestinité des produits interdits et les accidents dus aux produits trafiqués.
 
Dans l’immédiat, la façon la plus simple de décriminaliser le cannabis serait de le retirer du tableau des stupéfiants, ce qui permettrait de poser d’une façon pragmatique la question de son statut et de sa distribution. Nous proposons un modèle qui combine l’autoproduction (pour la production destinée à l’usage privé) et un système de distribution dont le pivot est ce que nous appelons le « cannabistrot » pour la production destinée au commerce. Le concept de Cannabis Social Club peut être ajouté à cela.
 
DE L'AUTO-PRODUCTION AU CANNABISTROT
 
L’autoproduction
L’autoproduction est certainement l’un des chapitres qui tient le plus au cœur des cannabinophiles parce qu’elle permet un approvisionnement non marchand, des cadeaux et des échanges particulièrement bien adaptés à la convivialité du cannabis. Elle impose au marché des prix bas et une bonne qualité.
L’autoproduction est limitée aux quantités nécessaires à un usage privé. Il comprend les quantités destinées à la consommation personnelle et celles offertes aux amis. A notre avis, pas plus que les tomates du jardinier du dimanche, il n’y a lieu de fixer de limite chiffrée à cette quantité. La différentiation entre production commerciale ou privée devant se faire au moment où le produit, au lieu d’être consommé ou offert, devient une marchandise en apparaissant sur le marché. Il y aura certainement des petits malins qui essaieront de commercer hors licence mais ce type de comportement inévitable ne devrait pas avoir beaucoup d’importance si le système légal est bien organisé. Du reste, la législation sur le travail au noir, la concurrence déloyale, la fraude fiscale et la « licence H » seront largement suffisants pour traiter ce type d’infractions banales.
 
Le cannabistrot
C’est le cœur du dispositif : un lieu associatif convivial où l’on peut acheter au comptoir différentes variétés de cannabis consommables sur place. On y diffuse une information sereine sur toutes les drogues, leur consommation, leurs effets et leurs dangers. C’est le lieu où se construit et s’acquiert une culture de leur usage, où l’on encourage une consommation à moindre risque du cannabis, comme par exemple la vaporisation en mettant à disposition des client(e)s, le matériel nécessaire. Le cannabistrot est aux cannabinophiles ce que la cave à vins ou le bistrot sont aux amateurs d’alcool. Il est régi par une licence particulière.
 
L’ « Agence Française du Cannabis »
C’est un organisme paritaire regroupant principalement des représentants mandatés des organisations de la filière que sont les producteurs, les distributeurs et les consommateurs, ainsi que la dose usuelle de représentants de l’État et d’experts. L’agence est chargée d’attribuer la « licence H » et de veiller à son respect. Elle a le monopole de la certification des produits mis sur le marché, qu’elle analyse et contrôle. L’agence gère les licences d’importation et d’exportation, finance des recherches sur la culture (agricole) du cannabis, l’amélioration des semences, leur biodiversité, l’utilisation thérapeutique du cannabis, sur la réduction des risques (promotion de la vaporisation), etc. Le rôle de l’État se limiterait alors à l’encaissement des taxes instaurées à la vente et à la production, ainsi que leur répartition dans son budget.
 
La licence H
Cette licence dont l’attribution revient à l’AFC, est nécessaire pour l’ouverture d’un cannabistrot ou la production de cannabis récréatif, thérapeutique et de leurs produits dérivés aux effets psychotropes (résines, huile, teinture mère, gâteaux, etc.). La licence H en fixe les principales règles et ne peut être associée à celle autorisant la vente d’alcools.
 
La certification des produits
Tous les produits vendus au cannabistrot sont analysés et certifiés par l’AFC. Ils sont vendus avec une étiquette précisant le type de produit, la région de production, la concentration en produits actifs, les effets qu’on peut attendre, les précautions d’emploi et les recommandations de prudence et de sobriété utiles, enfin le poids et le prix au gramme. Les produits sont désignés par le nom de la variété ou par le nom de la région de production. La production biologique et biodynamique est encouragée, les techniques conventionnelles contraintes.
 
Publicité et appellation contrôlée
La publicité serait limitée et alignée sur les réglementations en vigueur pour les alcools et les tabacs. Un système d’appellation contrôlée sera mis en place. Le but de ces dispositions est d’orienter le marché vers un système ressemblant plus à celui du marché des vins (qui garantit la qualité et favorise les petits producteurs) qu’à celui de la bière et des tabacs qui favorise les trusts et les produits standardisés.
 
Commerce : classique ou passif ?
Le commerce pourra au choix être aligné sur le régime général du commerce ou adopter une forme particulière sans bénéfices (cannabistrot). Dans ce système, afin d’éviter que le commerçant ne pousse à la consommation, l’établissement est régi par une coopérative où les tenanciers sont salariés, le bénéfice éventuel de l’établissement étant versé à un organisme social ou culturel.
 
Taxes et vignette
Comme n’importe quel produit, le cannabis sera assujetti aux taxes usuelles, et comme les tabacs et spiritueux à la vignette sécu.
On s’abstiendra de grever le produit de trop de taxes afin d’éviter que l’autoproduction et la mutation des actuels réseaux de trafic en réseaux de contrebande ne chassent du marché la production légale.
 
Production
Les cultivateurs désireux de produire du cannabis à des fins commerciales devront obtenir la certification de leurs produits auprès de l’AFC. Que ce soit à des fins d’exportation ou d’écoulement sur le marché national, ils pourront la proposer eux-mêmes ou par le biais de coopératives de producteurs ou en confier la distribution à l’AFC. Comme n’importe quel producteur, ils devront s’acquitter des différentes taxes exigibles. Ils pourront se regrouper en coopératives pour optimiser leurs cultures, se perfectionner et défendre leurs intérêts.
 
Importations
Devenu une marchandise ordinaire, le cannabis pourra également être importé des pays où sa production est licite sous réserve que la qualité du produit satisfasse aux exigences sanitaires et légales édictées par l’AFC. La politique d’achat et de certification de l’AFC fera en sorte de faire passer le contrôle de la production de ce produit, des trafiquants aux paysans ; aussi favorisera-t-elle systématiquement dans ses achats les coopératives paysannes.
 
La vente aux mineurs
La vente aux mineurs, sauf autorisation parentale, sera interdite. Toutefois, vu l’innocuité du cannabis comparé à celle de l’alcool ou du tabac, il paraît judicieux de fixer à 16 ans (âge de la majorité sexuelle) la majorité « cannabique ».
 
Vente par correspondance
Afin que les consommateurs isolés puissent avoir accès aux produits, la vente par correspondance pourra être accordée dans le cadre de la licence H.
 
Cannabis thérapeutique
Dans le cas où le cannabis serait prescrit pour un usage thérapeutique par un médecin, il sera remboursé comme n’importe quel autre médicament.
 
Amnistie
La décriminalisation du cannabis devra avoir un effet rétroactif sur les condamnations pour des délits de consommation, production, vente et trafic et entraîner l’amnistie immédiate des personnes poursuivies à l’exception d’affaires impliquant des crimes de sang.
 
ADHÉREZ, FAITES DES DONS POUR NOUS DONNER LES MOYENS DE VOUS EXPRIMER !
Fédération des CIRCs - BP 93043 - F-69605 Villeurbanne Cedex
Port. : 0 611 531 007
Twitter @federationcirc - Facebook - www.circ-asso.net
 
Source: blogs.mediapart.fr
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Par kyu,
"Lettre à la France" !
 
Laissez tomber toutes activités, posez vous devant cet article, roulez un bon joint de bonne Weed ou de résine-extra et discutons un moment vous et moi ! Ici c’est le rédacteur de Chanvre Info.fr qui vous parle, pas moi en tant qu’individu ni Chanvre Info en tant que médias. André Fürst et moi n’étions rencontrés lors d’un diner au restaurant. Il m’avait expliqué en gros les raisons de mon travail et qu’il s’adressait à moi parce que je fonctionnai déjà comme ce qu’il voulait mettre en place. Alors voilà : André n’est plus alors c’est le moment de redéfinir Chanvre Info. L’action militante est le cœur de sa raison d’être ! Et il n’y a aucune raison que cela change ! Un article à lire en écoutant ceci en sourdine :
 





(remplacez la tomate par de la Weed, dans votre esprit)


 
Publié par JLB, le 27 avril 2015
 
https://www.chanvre-info.ch/info/fr/...
 
"Lettre à la France" !
 
.. et à tous pays francophones si besoin en est !
André Fürst est décédé. C’est le moment de discuter de son « héritage politique ».
 
Dans mon aventure perso du chanvre, c’est le second drame que je vis. Le premier m’avait anéanti : Dorien, le fils de Bernard Rappaz fut victime d’un accident agricole. Cela avait démoli l’équipe de la ferme Oasis et depuis, Bernard a perdu beaucoup sa flamme qui le caractérisait. Mais moi, cela m’avait projeté au fond du gouffre.
 
Aujourd’hui, c’est André Fürst qui part. Je vous demande pardon à tous mais vous avez du remarquer que j’ai levé le pied depuis. J’ai des problèmes de sommeil qui m’embrouillent grave l’esprit et je ne comprends pas cette mort soudaine et prématurée ... il n’avait qu’un an de plus que moi André, même pas 55 ans. Mais si l’équipe est très affectée, elle n’est pas anéantie.
 
A chaque fois l’aventure commence par le chagrin, la peine, la privation, le travail, beaucoup de travail, des premiers résultats, puis des résultats, excellents mêmes, et c’est au moment où "tout va bien" et que cela se met à "rouler" que les catastrophe arrivent ! Une sorte de loi de Murphy ... !
 
Hélas, entre la prison, les tribunaux et les décès, la vieille génération "pionnière" de l’activisme cannabique est en train de s’éteindre et de s’estomper, mais une nouvelle l’a remplacée qui est bien plus nombreuse et dispose de connaissances que nous n’avions pas alors.
 
Pensez-vous que toutes ces misères vont m’arrêter ? Et au-delà de moi, pensez-vous que la répression cannabique, l’oppression, ces mensonges politicards, ces lois de nazis modernes, vont nous arrêter ?
 
Mais prendre des coups sans broncher, encaisser sans réagir, cela va un moment ! Ce dont rêvait André Fürst et ce que je vous propose à tous n’est ni plus ni moins qu’une révolution. Cela l’est déjà car sur le papier : nous sommes un Peuple (toutes origines sociétales), nous avons une culture, une économie, des pratiques, une histoire de longue date si l’on considère que le cannabis est employé depuis plus de 10 000 ans ... enfin bon bref, une histoire en France, depuis 45 ans et a peu près pareil pour les pays environnants. Et encore, nous subissons une phase répressive depuis toujours ... imaginez la chose dans un système permissif !
Dans un camping, la langue est une barrière : les hollandais restent entre-eux, les allemands font de même ... mais si vous y jetez un paquet de Weed au milieu, fatalement un groupe interculturel se formera et la barrière de langue ne sera plus un obstacle suffisant (images de pétards tournants de mains en mains).
 
Ça y est : l’Europe est faite ! Elle se fera par la Weed ! C’est tout un symbole ! Mais commençons déjà par la France, voulez-vous bien ?
 
"In Weed we trust"
 
Je suis chrétien ... personne n’est parfait ! Quand je dis "In Weed we trust", je n’y glisse aucune allusion religieuse, je tiens à le préciser. Je ne vais pas renier mon Dieu à la place d’un pseudo esprit du Chanvre. Mon discours ici est purement laïc et c’est précisé au cas où les adorateurs de Gaïa et ceux du New-âge, tentent de reprendre cette expression à leur compte !
 
Nous sommes un Peuple ! Le Peuple de l’Herbe pour chiper l’expression à un groupe de musique bien connu. Par "Peuple", il faut comprendre "varié", c’est à dire de toutes origines sociétales. Vous avez tous entendu parler de flics qui fument, de riches qui le font aussi ... il n’y a pas que ceux qui sont traditionnellement montrés du doigt comme les SDF, les glandeurs du chômage et du RSA, les "racailles" ... ils font partie du Peuple de l’herbe aussi, mais n’en sont pas les plus nombreux et les plus représentatifs, ni les plus actifs activistes.
 
D’un point de vue politique, donc, "In Weed we trust". Le cannabis est un programme politique à lui tout seul. Je ne vais pas le rabâcher ici mais il nourrit, soigne, sert de carburant, habille les gens, ... et quelques 25 000 autres brevets que la plante permet !
 
S’il existe quelques principes sur Terre que nous devons défendre corps et âme, c’est bien celui-ci ! On ne peut prétendre vouloir être libre sans le chanvre : parce que tous les principes de nos sociétés nous asservissent. La seule marge de liberté qu’on nous offre se fait réellement à travers l’argent. Or, faire pousser du chanvre revient à faire pousser des billets de banques, les gars ! Il est un fait que le cannabis a déjà servi d’unité monétaire étalon (remplaçait l’Or) pour les échanges commerciaux de la Jeune Amérique.
Peut-on tout permettre du cannabis ? Eh bien pratiquement oui, avec quelques exceptions sur lesquelles il faudra réglementer (protection de la jeunesse par exemple). La « Première Voie » nous combat (c’est la prohibition : cette "salope" !), la « Troisième Voie » le fait aussi, mais cherche à le faire avec plus d’attentions et d’humanité. Ils nous mettent quand même des bâtons dans les roues !
 
D’un point de vue constitution : nous avons aussi tout avec nous ! Je n’aurai de cesse à vous rabâcher de LIRE la Déclaration des droits de l’homme de 1793 qui est la base de la Constitution I de la France et par définition s’avère Universelle ! Tous vos droits et devoirs sont inscrits dedans et grande surprise, cet ensemble nous est très favorable ! LISEZ-LA avant d’hausser les épaules !
Nous n’avons pas à laisser nos adversaires nous dicter comment nous devrions vivre avec le cannabis. Qu’ils participent au débat et défendent leurs thèses reste normal, mais pas qu’ils nous imposent leurs folies !
 
La suite à donner, donc, à cette affaire de Légalisation, passe par la voie politique. Et là encore la situation est favorable à la cause du chanvre ! Il est un fait que 13.5 million de fumeurs en France est un avantage indéniable. Il suffit que la moitié d’entre eux se mobilisent pour en faire la première force politique de France ! Il reste un problème de taille : celui de vous mobiliser. Et ce n’est pas un des moindres !
Ne vous en faites pas : avec le testing anticannabis au Travail qui se pointe, les gens vont vite se sensibiliser et apprendre à se mobiliser.
 
Pour renforce cette mobilisation, Chanvre Info et tous ses confrères de l’activisme cannabique, travaillent à vous informer et il ressort déjà que dans les trois États US qui ont légalisé le récréatif, ce sont des référendums et une mobilisation des consommateurs de cannabis qui ont permis ce changement de la loi. D’où l’intérêt de vous faire comprendre qu’en France, vous êtes à quelques mois d’y arriver si vous vous mobilisez : vous en avez les moyens que cet article résume ! Et profitez-en, car en ce moment, l’UMP et le PS sont affaiblis avec un FN qui les égale ! C’est l’occasion rêvée de mettre un" coup de pied au cul" aux trois groupes et de les faire tomber de leur piédestal !
 
Pour s’organiser, il faut donc s’ouvrir un peu vers des personnes qui maitrisent au minima les uses et coutumes du secteur politiques et administratif. Cela tombe bien, pour la France, il existe un personnage taillé sur mesure : Farid Ghehioueche ! Et le parti français du cannabis existe déjà : c’est Cannabis sans Frontières, universel aussi de par sa dénomination !
 
Certes, l’homme ne fait pas l’unanimité au sein du Peuple de l’Herbe. Je le trouve parfait pourtant. Il s’investit à fond dans ce qui se passe dans les hémicycles (mais il ne fait pas que cela, loin de là). C’est et quelques-uns de ses proches, sont ceux d’entre nous tous qui ont le plus d’expérience de ce côté-là. Il faudra compter avec
 
Cannabis sans Frontières
A la gauche et au centre d’Europe écologie, il existe pleins de personnes aguerries à des niveaux de responsabilités et d’activisme politique. Dans ce vivier, il y en a beaucoup qui fument ou sont tolérant de la fumette. Il faut s’associer avec ces "verts pur souche" pour fonder un mouvement pro-légalisation capable de s’organiser politiquement (présenter des candidats).
 
Il existe aussi un parti qui est plus de centre-droite mais qui est constitué de redoutables techniciens politiques formés sur le tas. Ce parti à une vision claire de la géopolitique et n’est pas spécialement pro-cannabis, pas du tout même, mais très démocrate (ne s’oppose pas au Débat Public de la légalisation, voir éventuellement, l’encouragerait). Ce serait un renfort à haute valeur ajoutée que de travailler avec l’UPR et François Asselineau. C’est un parti à tendance gaulliste, et son leader est un ancien de Bercy, donc bien placé pour comprendre et nous décrypter les embrouilles de ce niveau-là !
 
Je vous assure que ses collaborateurs sont plus que compétents et clairvoyants. Ils sont faussement classés à l’extrême droite parce qu’ils sont dérangeants. Monsieur Asselineau est un virulent anti FN et n’aime pas beaucoup le milieu Soral qui lui a fait un coup pendable. C’est un anti-fasciste ! Et à ce titre, il s’oppose à l’oncle Sam et ses sbires lorsqu’ils jouent les dictateurs cupides et sanguinaires de la planète. Oncle Sam qui est notre principale cible et cause de malheurs cannabiques, dois-je le rappeler ?
 
Je suis persudé que cette alliance verts – procanna – UPR est indispensable. C’est une base sérieuse que ne manqueront pas de rejoindre tous ceux qui ont intérêt au développement du chanvre : agriculteurs, secteur médical, … et j’en passe ! Elle parait un peu improbable de prime abord, mais avec le FN qui pousse, cela devient bien moins utopique d’un coup. Rappel du programme du FN : rétablir la peine de mort pour les trafiquants (canna compris) ! Vous êtes quatre ou cinq copains, vous vous groupez pour acheter une "savonnette" un peu moins cher : pour la loi, vous êtes des trafiquants !
 
Je ne vais pas développer plus : voici des idées de base, à vous de les reprendre, de les développer à votre façon, à partir de maintenant, je reprends ma mission de vous informer intensément (le plus possible).
 
Je tiens juste à préciser que l’information n’est pas la seule mission qu’André m’avait confiée : il y en a d’autres dont une de vous laisser un droit d’expression libre. Toutes les associations pro-légalisations francophones peuvent bénéficier d’une tribune libre à Chanvre info, il suffit qu’elle nous "pondent" des textes et nous les envois à mon mail propre : jean-louis.bouvarel chez live.fr puisque celui d’André est désormais ... vous comprenez !
 
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en France, par exemple, vous n’êtes pas libre, pénalement, de dire ce que vous voulez, alors que de Suisse, votre marge de manœuvre est largement agrandie à ce sujet ! En tant que "soldat du chanvre", je me mets à votre service, c’est ce que m’avait demandé André. Vous avez besoin d’un petit coup de pouce pour vous organiser, il vous faut donc commencer par discuter librement ! Envoyez : organisations comme particuliers, je publierai ! Mais que les textes de qualité !
 
Continuons la Lutte !
 
JLB
 
Source: chanvre-info.ch
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Par Gardner,
"La Marche Mondiale du Cannabis est Organisée chaque année dans le monde depuis 1999, et en France depuis 2001, la marche mondiale pour le cannabis s’effectue le premier Samedi du mois de Mai, dans plus de 700 villes et 65 pays."
Organisée chaque année dans le monde depuis 1999, et en France depuis 2001, la marche mondiale pour le cannabis s’effectue le premier Samedi du mois de Mai, dans plus de 700 villes et 65 pays

Paris


Vendredi 1er mai
10 h 00 : Rassemblement des anti-prohibitionnistes Place des fêtes, sur le parcours de la « Fête des travailleurs » du 1er mai.
Mots d’ordre : « Légalisons 100 000 emplois non-délocalisables », « Dépénalisons le pouvoir d’achat de la ganja », « Dopés et accros au travail – Unissons nous pour défendre nos droits ! », « Halte à la criminalisation des étudiants, des sans emploi, des retraités qui cultivent pour leurs besoins », « Cannabis : le service public de la santé et de l’environnement » Samedi 9 mai
14 h 00 : Rassemblement national Place de la Bastille
15 h 00 : Départ du cortège en direction de la Place de la République (sous réserve de modification du trajet) Ailleurs sur le web :
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Marseille


Vendredi 1er mai
15 h 00 : La Jetée ( Cinéma le Variété )
17 h 00 : RENCONTRE AVEC ALEXIS CHANEBAU auteur du livre : Le Chanvre, du rêve aux mille utilités (les solutions à la crise)
MEMOIRE DU CHANVRE installation, street art
19 h 00 : MUSIC LIVE & Restauration au Chanvre
REYA SUNSHINE ( SISTA FARMER )
SQUAALY ( BIG BUDDHA )
HUMBLE HOUSE
21 h 00 : Le Drop
DRUM&BASS
FAÏANATUR Samedi 2 mai
15 h 00 : Ombrelle du Vieux-Port pour une marche de la Canebière jusqu'aux Réformés
17 h 00 : Kiosque des Réformés - Sound System / Artistes
19 h 00 à 4 h 00 : Le Drop • Restauration au Chanvre • LEGALIZE IT TOUR
- REYA SUNSHINE
- RANKING SAIDEN
- DADA BENS- DANI DENJA
- JAH SOUND
- SHAI (RWA CREW) + SURPRISE GUEST Ailleurs sur le web :
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Toulouse



Venez nombreux à la Marche toulousaine pour le Cannabis, organisée par le groupe toulousain "Chanvre & violettes" de la coordination Chanvre & Libertés pour la 5ème année dans la foulée de la Million Marijuana March qui se tient tous les ans dans le monde entier ! Vendredi 1er mai
10 h 30 : Un cortège anti-prohibitionniste prendra part au défilé de la « Fête des travailleurs » du 1er mai, derrière une grande banderole cannabique.
Dress-code : venez habillé-e-s en vert et avec vos pancartes ! Samedi 2 mai
14 h 00 : Rassemblement à la Prairie des filtres Ailleurs sur le web :
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Lyon

Samedi 2 mai
15 h 00 : Rassemblement place Carnot Lyon 2
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Rennes


Vendredi 1er mai
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Bayonne


Samedi 2 mai
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Poitiers


Samedi 2 mai
14 h 00 : Rendez-vous devant l'Hôtel de Ville (Place du Maréchal Leclerc) Ailleurs sur le web :
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Nice

Vendredi 1er mai
Sur le parcours de la « Fête des travailleurs » du 1er mai.
Quelques mots d’ordre anti-prohibitionnistes pour animer les cortèges : « Légalisons 100 000 emplois non-délocalisables », « Dépénalisons le pouvoir d’achat de la ganja », « Dopés et accros au travail – Unissons nous pour défendre nos droits ! », « Halte à la criminalisation des étudiants, des sans emploi, des retraités qui cultivent pour leurs besoins », « Cannabis : le service public de la santé et de l’environnement » Samedi 2 mai
14 h 00 : Point de RDV avec Stands sur la place Garibaldi
16 h 00 : Marche sur la Promenade des Anglais ou à l’intérieur de la Coulée Verte (sous réserve)
14 h 00 : Point de RDV avec Stands sur la place Garibaldi
16 h 00 : Marche sur la Promenade des Anglais ou à l’intérieur de la Coulée Verte (sous réserve) Ailleurs sur le web :
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Organisée chaque année dans le monde depuis 1999, et en France depuis 2001, la marche mondiale pour le cannabis s’effectue le premier Samedi du mois de Mai, dans plus de 700 villes et 65 pays
Organisée chaque année dans le monde depuis 1999, et en France depuis 2001, la marche mondiale pour le cannabis s’effectue le premier Samedi du mois de Mai, dans plus de 700 villes et 65 pays
Toutes les informations sont dispo sur le site : https://www.mmcannabis.fr/
 
Si je suis passé à côté d'un communiqué, ou si vous avez d'autre infos, n'hésitez pas à venir enrichir ce sujet ! Merci.
 
Source: mmcannabis.fr
Organisée chaque année dans le monde depuis 1999, et en France depuis 2001, la marche mondiale pour le cannabis s’effectue le premier Samedi du mois de Mai, dans plus de 700 villes et 65 pays
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Par kyu,
Chanvre Info pleure son créateur !
Par Jean-Louis Bouvarel - la rédaction, publié le 04 avril 2015
https://www.chanvre-info.ch/info/fr/...
Chanvre Info pleure son créateur !
 

 
André Fürst, stylisé en lutin du chanvre !
 
Ceci n’est pas vraiment un communiqué de presse officiel car la famille d’André doit logiquement en publier un. Voici donc plutôt un hommage à celui qui nous a quittés trop tôt ! Notre Webmaster, *****, se joint à moi pour la déclaration suivante.
 
Notre pote André est mort. Cela fait deux jours déjà. Et perso, je me retrouve seul vis à vis de l’arrangement que nous avions lui et moi. Cela choque, d’abord, ce décès si soudain, puis après, c’est le vertige ... qu’est-ce qu’il va se passer... !
Chanvre Info, c’est environ 10 000 articles, un livre d’histoire sur la guerre contre le cannabis dont le premier chapitre s’écrit dès 1999 pour sa partie française. Chanvre Info Fr a donc 16 ans et l’Aventure continuera tant qu’il le faudra.
 
Dans un moment de blues, j’ai regardé la liste des auteurs de Chanvre Info et je n’avais jamais remarqué que je marchais dans les pas de grands activistes. Quand même, parmi mes prédécesseurs, citons JP Galland (écrivain et créateur du CIRC), Laurent Appel (Journaliste), Lucieterese (La Gazette du Chanvre), et Syrinx, très actif dans la communauté cannabique française ! Je n’oublie pas tous les autres mais ce sont des pseudos pour la plupart et je n’ai pas la place de tous les citer. 32 personnes en tout, en comptant ceux qui ont peu publié.
Quand même André a donc mis son nez de partout et s’est particulièrement intéressé à l’activisme cannabique français.
 

CannaWeed a raison : c’est la meilleure photo pour présenter André aujourd’hui !
 
Ce n’est pas un secret : André Fürst, n’est plus de ce monde. Il nous a quitté ce mardi 21 avril 2015.Tous ses proches souffrent de cette fatalité. Je suis aussi sous l’émotion. Au nom de Chanvre Info qu’André avait créé, au nom de la Cause pour laquelle il s’était engagé, au nom de l’amitié et de la confiance qui nous liait, Chanvre Info continue envers vents et marées. Laissons-nous juste quelques jours pour récupérer du choc. Je pense pouvoir fournir un travail minimum entretemps.
 
Je n’ai pas le cœur à taper un article à faire l’éloge de mon ami. D’abord, parce que je ne le connaissais pas assez sur les détails de sa vie avant notre rencontre. Ensuite, l’homme était discret et modeste, je veux respecter cela ! Il était très affairé dans plusieurs domaines et il me renseignait beaucoup mais seulement dans les parties aux quelles je travaillais, ce qui était déjà un gros boulot. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il débordait de projets et d’activités ! Renseignez-vous sur son parcours et vous comprendrez vite que vous avez affaire à quelqu’un d’engagé pour une cause qu’il estimait juste.
 
Je remercie toutes les personnes qui, de part et d’autres, ont salué le combattant qui vient de disparaitre. La famille d’André fera son propre communiqué d’après les Infos dont je dispose. Cet homme a été ma "bouée" dans l’existence, il est venu me chercher à un moment où j’étais "mal" et il m’a permis de me reconstruire et de de me concrétiser. Et de me remettre dans les rails d’avoir un but dans l’existence. Alors voilà, peut-être que vous, lectrices, lecteurs, qui ne connaissez pas le "phénomène" et en ont entendu vaguement parler en terme de trafiquant et de prison, l’homme serait plutôt sulfureux. Sachez que moi qui l’ait connu, j’ai découverts qu’avait du cœur à un niveau rarement rencontré dans ce monde ! Je ne peux pas le laisser tomber ... je continue donc la rubrique française de Chanvre Info.
Merci Cannaweed, Merci Farid et Cannabis sans Frontière, merci à tous que je ne peux pas citer ici ... la lutte continue !
 
André a de la famille, se sont eux les premiers concernés par le chagrin. Toutes mes condoléances à celle-ci. Je vais tout faire pour être à la hauteur de ce qu’attendais de moi André.
 
Sa disparition soudaine nous laisse tous comme un goût d’inachevé et de prématuré. André avait un projet, par-dessus tous les autres, en rapport au CBD légal. Il a tracé une voie. Nous allons la suivre et je vous annonce que son départ pour "l’autre Monde" n’a pas entamé la détermination dont nous témoignons tous - ceux qui travaillaient avec lui - à la Cause du Chanvre. Tu restes avec nous André ... à jamais !
Pour Chanvre Info
Jean-Louis Bouvarel
 
Source: chanvre-info.ch
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Par Dad,
EN FRANCE, UNE DÉLINQUANCE ORGANISÉE… PAR L’ÉTAT !
Enquêtes et études ont beau se suivre et se ressembler, démontrant chaque fois un peu plus l’échec cuisant de la prohibition du chanvre/cannabis, sénateur(trice)s et député(e)s n’en démordent pas. Si ça ne fonctionne pas, c’est que le Droit n’est pas bien appliqué et qu’il doit être durci ! Mais qu’en est-il d’une société criminalisant près de 40 % de la population (1) et pas loin d’un jeune Français sur deux (2).
Dans d’autres pays ou sur d’autres sujets, il n’en faudrait pas plus pour que soit immédiatement remis en cause une législation responsable d’une telle gabegie.
Mais en France, en matière de drogues en général et de cannabis en particulier, rien n’y fait. À un message de tolérance, à une politique pragmatique, on préfère la punition et la culpabilisation pour moitié d’une jeunesse qu’on prétend par ailleurs protéger. Doit-on ensuite s’étonner de la défiance qu’elle manifeste à l’égard des institutions et de la police ?
Combien de temps encore accepterons-nous que nos enfants, cannabinophiles raisonnables pour la plupart, se voient pris en tenaille entre les réseaux douteux qu’ils sont amenés à fréquenter pour se procurer quelques grammes d’herbe ou de résine, et le harcèlement policier quotidien dont ils sont victimes ?
Alors que les interventions policières ridicules et veines au sein d’établissements scolaires semblent se répéter, jetant opprobre et méfiance entre l’administration et les élèves ; que les quartiers populaires et leurs habitant(e)s, souvent issu(e)s de l’immigration, sont toujours plus stigmatisé(e)s et que l’argent brassé par le trafic contribue à alimenter les réseaux criminels en facilitant celui d’armes de guerre, nos dirigeant(e)s maintiennent le cap.
L’abandon progressif par les autorités nord-américaines, d’une politique qu’elles ont imposé au monde entier, devrait pourtant les interroger. De même que les prises de position antiprohibitionnistes de personnalités insoupçonnables telles que d’anciens chefs d’État, ministres, scientifiques, philosophes, entrepreneurs ou humanistes (3).
À cet aveuglement, le CIRC espère que les cannabinophiles seront capables de répondre par une importante mobilisation à l’occasion de la Marche Mondiale du Cannabis le 2 mai un peu partout en France et le 9 à Paris, puis le 18 juin pour le traditionnel Appel du 18 Joint.
Des mobilisations que toutes les organisations cannactivistes ainsi que celles qui les soutiennent, veulent festives et conviviales afin de démontrer une fois de plus que le chanvre/cannabis ne se pose pas en terme de problème sanitaire mais qu’il s’agit bien d’une question culturelle !
 
(1) 4 personnes sur 10 chez les 15-64 ans selon le récent rapport de l’OFDT et de l’INPES !
(2) 47,8 % des jeunes de 17 ans selon une autre note de l’OFDT.
(3) Rapport de la Global Commission on Drug Policy.


 
 
Fédération des Circ

 
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Par Hellvice,
,
 
C'est avec une pensée pour sa famille, ses proches, ainsi que pour la communauté de Chanvre-Info que je viens partager avec vous la triste nouvelle du décès d' André Furst, grand défenseur de la cause chanvrière et de la cause cannabique.
 

Nous souhaitons rendre hommage a ce militant brusquement disparu! Merci André pour ton engagement.


 




 
Le chanvrier André-Peter Fürst neurologue suisse fondateur de Chanvre-Info.
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Par Invité,
COMMUNIQUÉ DE PRESSE – POLITIQUE DES DROGUES : L’INTENABLE SCHIZOPHRÉNIE GOUVERNEMENTALE
 
 
Le récent débat parlementaire au sujet de l’ouverture de salles de consommation à moindre risque donne la mesure de la schizophrénie gouvernementale en matière de politique des drogues. Elle nous en apprend tout autant sur le remarquable aveuglement des députés campés, le plus souvent, sur des positions purement idéologiques.
 
Or l’idéologie n’a pas sa place en la matière. La question des drogues en France, comme partout ailleurs, doit relever du bon sens, du pragmatisme et non d’une politique dogmatique dont chacun peut à présent constater l’échec et la funeste dynamique qu’elle a entrainés en favorisant le développement des réseaux criminels et en précarisant la vie des consommateurs de substances illicites.
 
Malgré ce constat désormais dénoncé par des personnalités aussi diverses que d’anciens hauts responsables gouvernementaux – ex-ministres et présidents de pays profondément touchés par les conséquences de cette politique –, des philosophes, scientifiques, humanistes et chefs d’entreprises réunis au sein de la Global Commission on Drugs Policy, on n’en finit pas de s’étonner à l’écoute des propos tenus dans l’Hémicycle.
 
 
N’hésitant pas à présenter les expériences menées à l’étranger comme des échecs alors qu’au contraire elles perdurent et se multiplient, à relayer toujours et encore les affabulations dogmatiques des Académies de médecine et de pharmacie, nos députés ne font que démontrer leur formidable incapacité à appréhender la réalité.
 
 
La réalité, c’est qu’en matière de drogues la question de l’usage problématique ne concerne qu’un très faible pourcentage des consommateurs. Plus de 80 % d’entre eux sont raisonnables et demeurent invisibles aux yeux des autorités. Ce taux est bien plus important chez les amateurs de la plus populaire des drogues illicites, le chanvre/cannabis.
 
 
Les autorités ont beau s’acharner à présenter cette plante sous la problématique sanitaire, la question du cannabis n’a en vérité jamais été autre chose qu’un problème culturel, l’Occident ayant toujours eu du mal à accepter les us et coutumes des civilisations qu’elle s’appliquait par ailleurs à asservir.
 
 
La schizophrénie consiste donc d’un côté à proposer l’ouverture de lieux où les injecteurs marginalisés pourraient trouver aide et assistance et, de l’autre, à refuser toute régulation de la filière récréative et thérapeutique du chanvre, comme cela se déroule outre-Atlantique, en enterrant le débat avant qu’il n’ait eu lieu.
 
Cette position ne pourra être tenue bien longtemps. Comment justifier en effet la criminalisation d’un tiers de la population, 40 % des Français(es) ayant déjà tâté du cannabis, selon les derniers chiffres publiés par l’OFDT et l’INPES ? Comment justifier celle d’une jeunesse qu’on prétend par ailleurs protéger.
 
 
Les parents que nous rencontrons ont bien raison de se déclarer inquiets non pas par la cannabinophilie de leurs enfants, mais par les risques que la Loi leur fait courir en les obligeant à fréquenter des réseaux douteux pour s’approvisionner et en les exposant à d’incessants harcèlements de la part de la police.
 
 
La question est donc bien de savoir ce que le système prohibitionniste protège actuellement. Les citoyen(ne)s, jeunes ou moins jeunes qu’il persiste à stigmatiser ou les activités des réseaux criminels qu’il dynamise ?
 
 
Fédération des CIRCs
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Par Gardner,
HALTE à la « triple peine des usagers du cannabis »
 
Relaxe pour Eric Chapel


 
Eric Cha­pel est un mi­li­tant connu dans le pe­tit-monde an­ti­-pro­hi­bi­tion­niste, au sein des di­verses associations qui œuvrent pour mettre fin à la « guerre à la drogue », une guerre menée contre les usa­gers de drogues illi­cites. Cette po­li­tique de pro­hi­bi­tion a des consé­quences né­ga­tives tant sur le plan de la santé hu­maine que pour l’en­semble de la so­ciété. Eric Cha­pel en sait quel­que­ chose, lui qui a déjà été de mul­tiples fois pour­sui­vis, et pas seule­ment pour simple « usage et dé­ten­tion de stu­pé­fiants ».
 
Eric Cha­pel est l’un des pion­niers en France du dé­ve­lop­pe­ment de la culture can­na­bique, dé­mon­trant qu’il était à la fois pos­sible de mener des ac­tions ci­toyennes tout en fai­sant du com­merce, par l’ou­ver­ture du pre­mier « grow­shop » mi­li­tant, Chanvre et Cie, à Mon­treuil-sous-bois (93). De­puis, il fait fi­gure de pro­pa­ga­teur de l’au­to­no­mie des consom­ma­teurs face à la ré­pres­sion des usa­gers, no­tam­ment grâce aux sa­lons du chanvre et des éco­tech­no­lo­gies dont il a été l’or­ga­ni­sa­teur à Paris.
At­teint par la ma­la­die et en proie à quelques dif­fi­cul­tés, Eric Cha­pel vit de­puis plu­sieurs an­nées à la cam­pagne, loin des agres­sions quo­ti­diennes de la vie ur­baine, et pour mieux pro­fi­ter de son temps dans une ac­ti­vité de jar­di­nage pro­pice à sa­tis­faire ses be­soins et cal­mer ses an­goisses.
l
Contexte
 
Cultivateur de chanvre à des fins thérapeutiques pour tout à la fois en connaître la qualité et s’épargner le recours au marché noir, Eric Chapel est victime de la « triple peine ».
 
- Suscitant la convoitise et attirant les mauvais regards, il se fait voler à son domicile ses plantes.
- Les pouvoirs publics (gendarmerie) confisquent son matériel de culture – parfaitement légal – et le poursuivent pour culture de cannabis « sans autorisation administrative ».
- Outre ses besoins thérapeutiques gravement menacés par la situation, Eric Chapel est aujourd'hui poursuivi devant le tribunal correctionnel d'Angers pour avoir voulu, à l'origine, déposer plainte contre les voleurs de ses plantes faisant office de « médicaments ».
 
 
Face à la barre
 
Déjà victime d'une « triple peine », le cas d'Eric Chapel rappelle qu'en vertu de l'Art. 122-7 du Code Pénal « N'est pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s'il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace ».
- Alors en situation de récidive, faut-il condamner Eric Chapel et lui infliger une « quadruple peine » ?
- Doit-il aller en prison pour la culture de plantes à des fins thérapeutiques, dont l’entourage familial comme médical s'accorde à reconnaître les effets bénéfiques et positifs sur la vie d'Eric Chapel ?
 
 
Tous à Angers, le 10 – 11 novembre 2014 pour soutenir Eric Chapel « victime de la triple peine » et célébrer « l'armistice de la sale guerre aux utilisateurs des fleurs de chanvre ».
 
Le 10 novembre de 13h à 17h : Avec la délégation qui accompagnera Eric Chapel lors de son procès, toutes et tous pour un rassemblement solidaire à caractère festif et associatif sur la place face au Palais de justice d'Angers.
 
Programme :
 
13h : Rassemblement de solidarité avec Eric Chapel « contre la triple peine »
 
14h – 16 h : Assemblée populaire « Contre la triple peine aux usagers de cannabis - Rencontres nationales des utilisateurs de chanvre libres»
 
A 16h20 : Flash mob « Army stick » tous avec un cône blanc à la main (simple feuille A4 vierge rouler en forme de cône et portée à bout de bras droit en l'air).
 
Fin de la manifestation publique à 17h.
 
Et à partir de 18h, le 10 novembre
 
« Rencontres d'Angers : cannabis, non assistance à personne en danger ? »
 
Repas convivial et soirée « présentation » : tour d'horizon des motivations personnelles.
« Panorama des avancées législatives dans le monde en matière de cannabis » ; Quelles alternatives à la guerre aux drogues en France ? Quelles actions futures pour signer la paix ? »
 
Le 11 novembre à 12h : Déclaration de l'Armistice de la sale guerre aux utilisateurs des fleurs de chanvre.
 
Contacts :
Eric :0608180213
Farid : 07 51 35 02 34
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Par Gardner,
Hello, je vous transmet cette invitation à plusieurs évènements qui se dérouleront à Paris à partir du 2 septembre.
Vous êtes cordialement invité(e)s à diffuser l'info et à participer à :
 
 



 
 

Maintenant, la légalisation du cannabis


 
 

Nous sommes tous Uruguayens !


 
Mardi 2 septembre de 12h à 14h, Place de la Bastille à Paris
 
 
 
L’Uru­guay est le pre­mier pays au monde à avoir voté une loi ré­gu­lant la pro­duc­tion et la vente de can­na­bis sous au­to­rité de l’Etat.
 
 
 
« Main­te­nant, la lé­ga­li­sa­tion du can­na­bis - Nous sommes tous Uru­guayens »
Le Mardi 2 Sep­tembre 2014
 
De 12h à 14h
 
Place de la Bas­tille - Es­pla­nade de l’Opéra Bas­tille
75011 Paris
 
 
Ce ras­sem­ble­ment pa­ci­fique et convi­vial sou­haite réunir tous les amis de l’Uru­guay, tous les sou­tiens à la can­di­da­ture et à la nom­mi­na­tion du Pré­sident de la Ré­pu­blique de l’Uru­guay, Mon­sieur Pépé Mu­jica, pour le Prix Nobel de la Paix 2014, et toutes les per­sonnes fa­vo­rables à un chan­ge­ment de po­li­tique concer­nant les drogues - à com­men­cer par le can­na­bis.
 
À cette oc­ca­sion nous sou­hai­tons ma­ni­fes­ter notre so­li­da­rité en France, à Paris, Place de la Bas­tille avec la po­li­tique de l’Uru­guay, pre­mier pays au monde à avoir voté une loi ré­gu­lant la pro­duc­tion et la vente de can­na­bis sous au­to­rité de l’État.
 
Nous exi­geons, comme en Uru­guay, une po­li­tique fran­çaise et eu­ro­péenne en ma­tière de drogues har­mo­ni­sée de façon no­va­trice et au­da­cieuse, en total res­pect des droits hu­mains fon­da­men­taux.
 
Soyons nom­breux, pour une pause dé­jeu­ner mi­li­tante !
 
https://​www.​facebook.​com/​events/​1463709510577995/?​source=1
 
 
 
ET AUSSI
 
 
A l’ini­tia­tive de l’as­so­cia­tion Au­rore, et en lien avec la Fé­dé­ra­tion Ad­dic­tion, une dé­lé­ga­tion uru­guayenne se ren­dra à Paris du 1er au 3 sep­tembre 2014 pour y ren­con­trer les pou­voirs pu­blics fran­çais et échan­ger avec les ac­teurs de ter­rain et leurs par­te­naires sur les po­li­tiques en ma­tière de drogues.
 
Com­po­sée de re­pré­sen­tants des po­li­tiques pu­bliques dans leur pays, et/ou qui ont œuvré à l’éla­bo­ra­tion et au vote de la loi pour la lé­ga­li­sa­tion du can­na­bis, les membres de la dé­lé­ga­tion ren­con­tre­ront cer­tains de leurs ho­mo­logues fran­çais et par­ti­ci­pe­ront à une réunion pu­blique le 2 sep­tembre de 17h00 à 20h00, à la Mai­rie du 11ème ar­ron­dis­se­ment, à Paris (salle des Fêtes).
 
 
La Dé­lé­ga­tion uru­guayenne :
 
Luis YAR­ZA­BAL, pré­sident du Co­mité
in­ter­mi­nis­té­riel en charge de
l’éva­lua­tion de la loi ;
 
Luis GALLO,
sé­na­teur ;
 
Ama­lia LA­BORDE, mé­de­cin
ad­dic­to­logue ;
 
Julio CAL­ZADA,
se­cré­taire gé­né­ral de la SND
(Se­cre­ta­ria Na­cio­nal de Dro­gas),
so­cio­logue.
 
Mon­sieur Omar MESA GON­ZA­LEZ,
am­bas­sa­deur de l’Uru­guay en France.
 
 
DEUX évé­ne­ments pu­blics sont pré­vus :
Confé­rence de presse mardi 2 sep­tembre de 10h00 à 12h00
Siège de la Fé­dé­ra­tion Ad­dic­tion, 9 rue des Bluets, Paris 11ème
 
 
Réunion pu­blique mardi 2 sep­tembre de 17H à 20H
Mai­rie du 11ème ar­ron­dis­se­ment, Paris.
 
 
+ d’in­fos :
https://​aurore.​asso.​fr/​legalisation-du-cannabis-visite-dune-delegation-uruguayenne-en-france.​html
 
Ins­crip­tion : a.​jacquot@​aurore.​asso.​fr
 
Voir en ligne : Télécharger l’invitation pour la réunion publique le mardi 2 septembre 2014 de 17h à 20h, à la Mairie du 11ème, à Paris (Salle des Fêtes)
 
 
 
Cordialement
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Par Indi-Punky,
Du côté des CIRCs :
 
 
FIGEAC
Le Circ Midi-Pyrénées vous donne rendez-vous à 10h place Vival à Figeac, pour un défilé autour de la ville à 10h30, 11h. Il y aura ensuite pose de stands et informations jusqu'à 15/16h.
 
LYON
C'est au Parc des Berges Lyon 7e (Tram T1 Halle Tony Garnier) que le Circ Lyon vous accueillera dès 18h, en musique avec les Dread Ises Sound System & Bredda Soundsystem.
Stands, bars, grignotage et prise de parole la bouche pleine.
Participent aux rassemblement : Les jeunes Écologistes Lyon, le NPA, la Ligue des Droits de l'Homme, FacVerte, Europe Écologie Les Verts, Jardin d'Eden, Livity Reggae, LionSoldJah et Aides
 
Contact : circ-lyon@circ-asso.net
Sur FaceBud
 
PARIS
C'est à la prairie du Cercle Sud au Parc de La Villette (M° Porte de La Villette ou Porte de Pantin) que le Circ Paris vous donne rendez-vous dès 18 h en famille et avec votre miam.
Prises de parole, animations musicales avec les cannactivistes de RBH Sound.
 
Et sur FaceBud ou Tweeder
 
 
Et d'autres initiatives…
 
BORDEAUX
Rassemblement 18h place de l’Hôtel de Ville organisé par Les Jeunes Écologistes Bordeaux-Aquitaine
Sur Facebook
 
MARSEILLE
Organisé par le Massilia Cannabis Municipal Club qui vous donne rendez-vous au 125 sur la Cannebière au kiosque à 18h devant la mairie de secteur 1er et 7ème, avec une animation surprise musicale à confirmer…
Sur Facebud
 
 
 
Source: https://www.circ-asso.net/index.php?action=art&id=314
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Par Gardner,
L’EMPEREUR EST NU… ET IL VA FINIR PAR PRENDRE FROID !


 
 
Et cette constatation n’est plus le fait seulement d’une poignée de cannactivistes, mais aussi d’éminents spécialistes d’une non moins éminente institution, la London School of Economics. Une vingtaine de personnalités d’horizons différents, tant politiques qu’économiques (dont plusieurs Prix Nobel), se sont exprimés à travers un récent rapport à charge contre le dogme prohibitionniste jusqu’ici tant vanté et surtout appliqué.
À travers ses 84 pages, l’institut évoque aussi bien les manquements aux Droits de l’Homme – entre autres conséquences désastreuses de la prohibition –, que l’échec complet de cette politique qui nous promettait, sans rire, aussi bien l’éradication des plantes à drogues de la surface de la Terre que celle du trafic et de la consommation !
 
Ce rapport s’ajoute à tant d’autres avant lui qui ne constataient rien de bien différent. Il a ceci de percutant qu’il est signé de nombreuses personnalités à la « morale » irréprochable, et surtout qu’il intervient dans un contexte historique propice aux thèses antiprohibitionnistes qui, rappelons-le, ne prétendent aucunement éradiquer quoi que ce soit, mais gérer au mieux les usages modérés comme abusifs des substances psychotropes. Dans le respect des êtres humains, producteur(trice)s, vendeur(euse)s, consommatreur(trice)s et bien sûr de l’ensemble des citoyen(ne)s.
 
Il est regrettable cependant que ces constations d’échec interviennent aussi tardivement alors que tout a déjà été dit et écrit sur le sujet depuis plusieurs décennies. Quant à l’argument visant à dénoncer la situation actuelle pour justifier toujours plus de répression, rappelons que ce que nous connaissons intervient dans un contexte de prohibition totale et qu’elle ne peut être reprochée à ses opposant(e)s.
 
De fortes mobilisations des usagers des drogues et des cannabinophiles en particulier, seront sans doute indispensables pour qu’un changement de politique en la matière intervienne, comme c’est le cas outre-Atlantique.
 
Rendez-vous avec le CIRC à l’occasion de l’Appel du 18 Joint un peu partout en France, mercredi 18 juin à 18h et partout sur les réseaux sociaux !
 
 
www.18joint.fr
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Par Felix_Da_Craft,
Les deux fondateurs de l'association nantaise (dissoute) qui militent pour légaliser cette drogue ont été condamnés hier.Après le petit round médiatique du printemps 2013, voici le temps juridique. Hier, était examiné le cas du Cannabis social club de Nantes. Les deux fondateurs du Cannabis social club, une association, aujourd'hui dissoute, répondaient hier d'incitation à la consommation de stupéfiants devant le tribunal correctionnel. Il leur est reproché d'avoir voulu « promouvoir » les vertus « de l'usage thérapeutique » « d'un chanvre bio de bonne qualité ».
 
 
« On a juste participé à un mouvement de désobéissance nationale », lance un des deux jeunes hommes. Mais l'opération a fait pschitt, explique le cofondateur : « Le 25 mars 2013, à la suite d'un appel national, il était prévu qu'il y ait beaucoup de clubs à se créer partout en même temps, comme une manifestation. Mais on s'est retrouvé à six seulement... » Les deux hommes qui se sont rencontrés sur internet, ont déposé les statuts de leur association en préfecture. Sa création a même été publiée au Journal Officiel.
 
Les deux jeunes gens défendent notamment les vertus thérapeutiques du cannabis. L'un d'entre eux, hyperactif et souffrant de troubles du sommeil, aurait trouvé dans le cannabis un apaisement que ne lui apportaient pas les médicaments. Comme sa grand-mère, qui souffrait d'une sclérose en plaques. Ils précisent qu'ils ne souhaitaient pas accueillir d'adhérents et qu'ils voulaient rester un club fermé.
 
« Ce sont purement et simplement des faits de délinquance », oppose le procureur, s'appuyant sur le texte de loi qui interdit la promotion des drogues. Il demande des peines de 2 et 4 mois de prison contre les deux jeunes gens.
 
Eux se voient militants, pas délinquants. L'un a été condamné à 800 € d'amende (dont 500 avec sursis). L'autre à un mois de prison avec sursis et 300 € d'amende. Mais chez lui, les policiers ont découvert deux plans de cannabis.
 
 
Sources : https://www.ouest-france.fr/justice-le-cannabis-social-club-face-au-tribunal-2546621
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Par manlei,
A Paris, les manifestants se sont réunis place de la Bastille, à l'appel d'associations d'usagers, dont Cannabis sans frontière, au cri de «libérez Marie-Jeanne!» (surnom donné à la marijuana, ndlr). Musique reggae en fond sonore, ils ont rejoint la place de la République, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «légalisez pour l'égalité» ou «un joint pour le trou de la Sécu».
 
 
«En France, les responsables politiques font de l'idéologie»
 
«On souhaite dans un premier temps la légalisation du cannabis à usage thérapeutique. Et au-delà, on veut la fin de la prohibition», a expliqué à l'AFP Farid Ghehiouche, fondateur de Cannabis sans frontière. «Dans beaucoup de pays, le débat évolue. Mais en France, les responsables politiques font de l'idéologie, ils font preuve d'irrationalité», estime Farid Ghehiouche.
 
La «marche mondiale du cannabis», créée en 1999, était programmée cette année dans une soixantaine de pays. Dans beaucoup d'entre eux, dont le Canada, les Etats-Unis ou l'Allemagne, les rassemblements ont eu lieu le 3 mai.
 
En France, où la manifestation était organisée pour la 13ème année consécutive, 13 villes devaient participer à l'évènement, en métropole mais aussi en Martinique et à l'Ile de la Réunion.
 
Parler de «l'utilité thérapeutique»
 
«En France, le cannabis et le chanvre sont victimes d'une propagande diffamatoire. Nous on essaie de parler de leur utilité thérapeutique, mais aussi industrielle et écologique», a déclaré à l'AFP Louis Behr, 24 ans, venu participer à un rassemblement d'une quarantaine de personnes à Metz. «Les politiques répressives en France font plus de mal que la substance elle-même», ajoute cet étudiant en art du spectacle, citant «les règlements de comptes entre trafiquants, la consommation des mineurs et les produits frelatés». A Lyon, comme à Rennes ou Lille, seuls une vingtaine de militants ont fait le déplacement, sous la pluie.
 
Selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 1,2 million de personnes fument régulièrement du cannabis (plus de dix fois par mois) en France. Le chiffre d'affaires du trafic est estimé entre 700 millions et un milliard d'euros.
 
Selon la mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie (MILDT), le cannabis entraîne des difficultés de concentration et peut engendrer ou aggraver, chez certaines personnes vulnérables, des troubles psychiques comme l'anxiété ou la dépression.
Source: https://www.20minutes.fr/societe/1371689-20140510-manifestations-plusieurs-villes-france-legalisation-cannabis
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Par Dad,
En choisissant délibérément d’aborder le sujet du chanvre récréatif d’un point de vue anxiogène, la rédaction du magazine Complément d’enquête de France 2 n’a pas fait que répéter l’éternel refrain sur la « jeunesse en danger ». Elle a surtout contribué à affoler un peu plus les parents d’adolescent(e)s dont on sait l’inclination naturelle à manifester une certaine défiance à l’égard des adultes.
Il est aussi ridicule et stérile d’évoquer la consommation du cannabis à travers ses usagers problématiques dont on sait aussi qu’ils sont très peu nombreux, que de parler de celle du vin par le prisme de l’alcoolisme. Cela relève même de la malhonnêteté intellectuelle.
 
Mais le plus marquant dans cet exercice de stigmatisation d’une plante et de ses jeunes amateur(trice)s, c’est d’omettre de préciser qu’en tout état de cause, c’est bien dans le cadre d’un système prohibitionniste total, pour ne pas dire totalitaire, que se produisent tous dommages dénoncés par ses propres partisans. Et Mme Danièle Jourdain Menninger, présidente de la Mildt, tout en reconnaissant l’échec des campagnes de prévention, a bon dos de prétendre qu’on ne saurait trop dire ce qu’il adviendrait dans le cadre d’une réglementation. Sachant ce que provoque la prohibition, nous sommes en droit de croire, madame, que ça ne pourrait guère être pire !
 
La surprise de l’émission est venue de la remarquable intervention de Me Francis Caballero, célèbre juriste antiprohibitionniste et promoteur du concept de « légalisation contrôlée ». Serait-ce l’influence des cannactivistes que nous sommes ou le simple constat de la nécessité de s’adapter à la réalité du terrain ? Toujours est-il qu’en s’exprimant sur son modèle de légalisation, l’on pouvait l’entendre évoquer la possibilité d’intégrer les « cannabiculteur(trice)s » et les revendeur(euse)s actuel(le)s dans une filière légale et envisager une distribution par le biais de « cannabistrots » (sic !).
Reste à le convaincre de laisser aux cannabinophiles l’entière liberté d’autoproduire leur plante chérie.
 
L’indéniable bienveillance dont font preuve les médias à l’égard de la cause antiprohibitionniste depuis que le premier État prohibitionniste nord-américain, le Colorado en 1937, est devenu aussi le premier à légaliser au 1er janvier de cette année, nous a semblé ce jeudi tout à coup moins évidente.
Mais le pire reste sans doute à venir avec le déchaînement de peurs irrationnelles que ne manquera pas de susciter lorsque le débat sera présenté devant l’un ou l’autre des parlements français et européens. Un emportement au moins à la hauteur de celui qui anima le débat sur le mariage homosexuel.
 
Sans doute sera-t-il alors temps d’envisager une convergence des luttes entre les usagers des drogues, les femmes dont certains droits fondamentaux sont à présent remis en cause, les travailleur(euse)s du sexe, les homosexuel(le)s, les migrants et sans doute encore bien d’autres minorités qui auront à subir l’inquiétante expression d’intolérance à laquelle nous assistons en ce moment.
Fédération des CIRCs
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