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Belgique: Des cultures collectives de cannabis à Liège? Le bourgmestre s'y oppose
Par mrpolo,

La coopérative politique Vega propose la mise en place à Liège de cultures collectives de cannabis sous le contrôle des autorités. Pour la liste Vert Et à Gauche, l'interdiction aux Pays-Bas de vendre du cannabis aux étrangers depuis le 1er mai va pousser les utilisateurs liégeois vers des filières illégales. Et pour y faire face, leur représentant propose ces plantations contrôlées comme cela se fait déjà à Anvers. Mais visiblement, le bourgmestre de Liège s'y oppose.
 
Le porte-parole de Vega, François Schreuer, défend avec la création de Cannabis Social Club, le principe d'une délivrance contrôlée du cannabis pour les Liégeois: "Aujourd'hui, il est certain qu'avec la fermeture de la Hollande, des milliers de consommateurs vont se tourner vers la seule offre qui reste, c'est-à-dire l'offre mafieuse. Et ce n'est pas une bonne chose. Nous souhaitons assécher cette filière illégale en permettant l'autoproduction du cannabis. Le principe est le suivant : des consommateurs de cannabis se réunissent et plantent ensemble pour leur consommation personnelle, sous contrôle des autorités, dans une logique non-commerciale".
 
Le bourgmestre PS de Liège s'y oppose
 
Willy Demeyer n'envisage pas d'autoriser aujourd'hui des Cannabis Social Clubs: "Dans l'état actuel des textes, que ce soit à Anvers, à Liège ou ailleurs, c'est une proposition qui ne rentre pas dans le cadre de la loi. C'est donc interdit. Vu la position néerlandaise, le débat politique sur la délivrance contrôlée de cannabis va s'enclencher. Ça pose un problème de société, et si ce problème doit être régi par la loi, il doit être débattu au Parlement".
 
Par ailleurs, après la fermeture des coffee shops pour les étrangers en Hollande, le bourgmestre souligne aussi qu'en collaboration avec la ministre de l'intérieur, les contrôles seront renforcés à Liège.
 
 
 
E. Dagonnier
 
Source: RTBF
 
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Par mrpolo,
A l'occasion de la journée annuelle de libération du cannabis, l'association "Trekt Uw Plant" ("Liberté de cultiver") a plaidé samedi, à Anvers, pour la création de Cannabis Social Clubs.
 
L'asbl, fondée en 2006, appelle à la régularisation de la culture de cannabis pour les adultes en Belgique. Depuis environ 2 ans, elle cultive des plants de cannabis, qu'elle distribue ensuite à ses membres. Elle espère que cette initiative poussera d'autres consommateurs belges à suivre son exemple et à créer leurs propres Cannabis Social Clubs.
 
 
Ce système permet à ses membres d'être à l'origine de leur propre modèle de régulation et de contrôle et de la sorte, de ne plus devoir acheter leur cannabis dans la rue ou dans des coffee shops, selon "Trekt Uw Plant".
 
"Les Cannabis Social Clubs constituent une alternative sans risque. Les responsables ne cultivent que pour la consommation personnelle des membres et contrôlent la production, ce qui fait que la récolte se déroule de manière sécurisée et qu'il ne s'agit pas d'un produit altéré comme on peut en retrouver sur le marché illégal. Les membres ne peuvent par ailleurs recevoir qu'une quantité déterminée à chaque fois pour éviter que d'autres consomment le cannabis", explique Joep Oomen, porte-parole de l'asbl.
 
L'association et plusieurs de ses membres ont été confrontés à la Justice par le passé, car on les accusait d'inciter à la consommation de cannabis. Ils ont tous été acquittés.
 
 
Source: RTL.be
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Par mrpolo,
La coopérative politique liégeoise Vega , qui déposera une liste aux prochaines élections communales à Liège, propose la mise en place de "Cannabis Social Clubs", soit des plantations collectives destinées à la consommation personnelle des planteurs, sous le contrôle des autorités.
 
La proposition vise à répondre à la fermeture, depuis le 1er mai, des "Coffee-shops" néerlandais aux consommateurs étrangers. Fermeture qui, selon Vega, "va inévitablement inciter les Liégeois à se tourner vers des filières illégales". Vega estime qu'une politique "pragmatique, associant prévention et information" permettrait "d'assécher les filières mafieuses, d'éviter le dévoiement de considérables moyens policiers et de limiter le risque sanitaire pour les fumeurs." L'initiative prônée par Vega s'inspire de celle menée, depuis 2006 à Anvers par l'ASBL "Trekt Uw Plant".
 
Celle-ci compte aujourd'hui 150 membres, dont les plants, un par personne, sont cultivés collectivement dans six jardins différents. "Notre idée était de pouvoir disposer d'un produit de qualité et d'une alternative au marché illégal", explique Joep Oomen de Trekt Uw Plant. "Une directive ministérielle de 2005 autorisant les adultes à posséder un plant, nous avons décidé de lancer notre ASBL", ajoute-t-il. "Trekt Uw Plant" a été poursuivie et condamnée deux fois avant d'être acquittée dans les deux cas par la cour d'appel d'Anvers.
 
Le commissaire Beaupère, chef de la zone de police de Liège, estime qu'il est "trop tôt pour savoir quels effets pervers aura à Liège la fermeture des coffee-shops néerlandais". Comme les autres polices locales frontalières des Pays-Bas et la police fédérale, la police de Liège a été récemment invitée par la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet à intensifier sa lutte contre le trafic, rappelle M. Beaupère.
 
Source: RTC - Télé Liège
Vega coopérative politique
 
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Par mrpolo,
Les maires de Vancouver, Burnaby, North Vancouver, Vernon, Armstrong, Enderby, Lake Country, et Metchosin sont cosignataires d'une lettre envoyée aux chefs des partis politiques provinciaux et qui leur demande de militer pour la décriminalisation de la marijuana.
 
Les maires soutiennent qu'une réglementation serrée accompagnée d'une taxation de la marijuana permettra à leurs communautés d'être plus sécuritaires.
 
Le maire Gregor Robertson explique que la lettre envoyée à Christy Clark, Adrian Dix et John Cummins reflète la nécessité de traiter cette question à l'extérieur des contraintes partisanes.
 
Plusieurs des maires signataires sont à la tête de communautés qui ont adopté des motions en appui à la coalition Stop the Violence BC.
 
Cette coalition est composée d'universitaires ainsi que d'experts en santé, en maintien de l'ordre et en droit qui veulent changer les lois sur le cannabis.
 
Selon Stop the Violence BC, les dirigeants politiques fédéraux et provinciaux doivent créer des lois qui protègent la santé des citoyens tout en permettant d'augmenter les revenus fiscaux et d'éliminer les importants profits qu'empochent les groupes criminels qui font la culture et le trafic de la marijuana.
 
L'an dernier, quatre anciens maires de Vancouver ont aussi envoyé une lettre aux politiciens de la province pour appuyer la coalition Stop the Violence BC.
 
Larry Campbell, Mike Harcourt, Sam Sullivan et Philip Owen soutiennent qu'une décriminalisation du cannabis permettrait de réduire la violence due aux gangs.
 
Source:RadioCanada via Cannactus
 
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Par mrpolo,
Ottawa — On s'attendait à ce que les salves proviennent du Parti conservateur, mais c'est finalement du côté des libéraux que les attaques contre le nouveau chef du NPD, Thomas Mulcair, sont arrivées. L'aile jeunesse du PLC lance une campagne pour mettre en lumière l'opposition du chef néodémocrate à la décriminalisation de la marijuana.
 
«On veut que les gens, et les jeunes surtout, sachent que sur une question de lutte contre le crime importante, la position de M. Mulcair est la même que celle de Stephen Harper», explique au téléphone le président des jeunes libéraux du Canada, Samuel Lavoie.
 
Les jeunes libéraux en ont contre la réponse qu'a fournie M. Mulcair pendant la course à la chefferie du NPD. Le journaliste Tom Clark lui demandait s'il décriminaliserait la marijuana s'il devenait premier ministre. Réponse: «Non. Je crois que ce serait une erreur. Parce que l'information que nous avons en ce moment est que la marijuana sur le marché est extrêmement puissante et pourrait causer de graves problèmes de santé mentale.»
 
À l'inverse, le Parti libéral a voté lors de son dernier congrès non pas pour la décriminalisation, mais pour la légalisation pure et simple de la marijuana. Les jeunes libéraux veulent donc faire savoir au monde, et aux progressistes en particulier, que leur formation est plus représentative que l'est le NPD de Thomas Mulcair. «Il y a un possible gouffre entre M. Mulcair et ce qui est reconnu comme les politiques de prédilection du mouvement progressiste», continue M. Lavoie.
 
Ainsi, 12 000 dépliants et 3000 affiches montrant M. Mulcair avec une feuille de marijuana barrée de rouge ont été imprimées, et 5000 épinglettes ont été produites. Elles ont été distribuées à Ottawa, Toronto et Vancouver. Des événements à Montréal suivront. Les dossiers ont été acheminés aux sections universitaires de l'aile jeunesse du PLC pour que ces éléments soient ajoutés à la trousse d'accueil fournie aux nouveaux universitaires en septembre prochain.
 
M. Lavoie reconnaît que la marijuana n'est pas nécessairement un enjeu capital pour les électeurs, mais il pense que cette prise de position en faveur de la légalisation démontre le désir de «renouveau» du Parti libéral. «C'est un point de départ, la première salve, dans la genèse d'un Parti libéral plus audacieux et présentant des options innovatrices aux citoyens», conclut-il.
 
Le bureau de M. Mulcair a répondu en fin de journée hier que le chef prônait plutôt la mise sur pied d'une commission qui étudierait l'usage non médical des drogues. (Le sénateur Pierre Claude Nolin en a piloté une il y a dix ans.) «Le chef est contre une criminalisation accrue», a indiqué son porte-parole, George Soule.
 
Thomas Mulcair a clarifié, hier, sa position sur le cannabis, indiquant qu'il croyait que personne ne devrait aller en prison pour possession de quelques joints.
 
 
Source:LeDevoir via Cannactus
 
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Par mrpolo,
PHOTO:Vancouver Art Gallery, Vancouver, British Columbia April 20, 2012. -- REUTERS


Les météorologues ont ajouté un épais nuage de fumée de cannabis à leurs prévisions pour Vancouver vendredi, tandis que des milliers de consommateurs affluaient dans le centre-ville pour un rassemblement géant de partisans de la légalisation de la marijuana.
 
La ville a fermé une artère importante dans le quartier des affaires à cause du festival et de la manifestation, qui devait atteindre son pic à 16h20  heure locale, lorsque les participants sont invités à allumer un joint. Les organisateurs attendaient cette année 20.000 personnes, tandis que la police en avait dénombré 4.000 en 2011.
 
« Nous nous attendons à une foule de taille raisonnable », a dit à l’AFP Lindsey Houghton, porte-parole de la police de Vancouver.
 
L’origine de cet évènement, baptisé 420 d’après sa date, le vingtième jour du quatrième mois, demeure obscure. Mais la légende veut qu’il soit né il y a une dizaine d’années dans un lycée californien où un groupe d'élèves allumait des joints à 16H20, à la fin des cours. L'évènement s’est répandu en Amérique du Nord et à travers le monde.
 
« Bonne fête à mes amis drogués! Je suis sorti fumer un gros joint  », a posté sur Facebook le groupe 420 basé à Vancouver, qui est suivi par plus de 200.000 personnes.
 
Depuis plus de dix ans, Vancouver traite du problème de la drogue comme d’un problème de santé et non comme d’un problème de criminalité, se démarquant ainsi de la guerre contre la drogue menée par les autorités des Etats d’Amérique du Nord. Durant la même période, la métropole canadienne est devenue un haut lieu du rassemblement 420, mais la consommation de cannabis y reste illégale, comme dans tout le Canada.
 




Day Around The Bay: 4/20 2012 San Francisco à Hippie Hill... (Photo:
Phil Milazo)

En Californie, l’un des 15 Etats américains où la marijuana est autorisée à des fins médicales - auquel il faut ajouter la capitale Washington - plusieurs manifestations étaient également organisées.
 
« C’est un jour férié pour les gens qui aiment le cannabis », a déclaré à l’AFP Dave Brian, éditeur de la revue spécialisée  The 420 Times .
 
Cette année, NORML, une ONG qui récolte des fonds pour promouvoir la légalisation du cannabis, organise un rassemblement dans le comté d’Orange, au sud de Los Angeles. Par ailleurs, des fêtes privées sont organisées par des fumeurs et certains dispensaires de cannabis offrent des réductions.
 
Cette journée intervient alors que les fermetures de dispensaires par les autorités fédérales se sont multipliées ces derniers mois en Californie, en application des lois fédérales qui interdisent la consommation et la vente de cannabis.
 
« Le président Obama a promis au début de son mandat qu’il respecterait les lois des Etats sur la marijuana médicale. Mais il n’a cessé de trahir sa promesse », déplore la pétition en ligne Change.org, signée par 24.000 personnes qui réclament la fin des « descentes de police contre le cannabis ».
 
(AFP)
Source: Libération
 
https://www.youtube.com/watch?v=tDmJvGkhntU
 
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Par mrpolo,
Communiqué de presse de We Smoke - 28 Mars 2012
Les coffeeshops en danger au centre des débats internationaux sur la légalisation du cannabis
 
LA HAYE, PAYS-BAS – "Le patrimoine culturel mondial est naturellement considéré comme une propriété universelle, irremplaçable, et unique qu’il es important de préserver" ce sont les mots récemment exprimés par l’association des consommateurs de cannabis WeSmoke. "C'est pourquoi nous croyons que "LE" coffeeshop Néerlandais, fer de lance de la légalisation du cannabis, qui pendant des décennies fut au centre des débats internationaux, doit figurer sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous avons actuellement entamé les démarches nécessaires pour en faire parti. "
 
 
Pendant des décennies, mais plus particulièrement ces dernières années, les pays étrangers ont observé avec une vision beaucoup plus ouverte l’exemple de la tolérance Néerlandaise. Étape par étape, le reste de l'Europe et l'Amérique, s’inspirent du "modèle Néerlandais". Tandis qu’aux Pays-Bas, pris pour exemple, cette célèbre tolérance est en panne.
 
La Fondation WeSmoke voit cela se produire avec étonnement. "Partout dans le monde il y a un consensus selon lequel la politique de tolérance Néerlandaise fonctionne mieux que la criminalisation de la consommation des drogues douces. Pour l’intérêt des citoyens de presque tous les pays occidentaux, il semble essentiel que le phénomène des Coffeeshops Néerlandais doit être protégé. Comment pouvez-vous débattre de quelque chose qui n'est plus là?"
 
Un héritage mondial
 
"Il ne peut, et ne doit pas être toléré que par un changement de climat politique, une industrie qui de manière correcte et progressive explore le meilleur chemin à suivre en matière de politique sur cannabis, soit poussée hors de la scène mondiale, alors que des voix s’élèvent au niveau international et semble prêtes à adhérer à ce modèle" déclare WeSmoke.
 
"Les coffeeshops Néerlandais ont manifestement joués un rôle dans la diminution de la toxicomanie, le développement des applications médicinales du cannabis, le recul de l'activité criminelle, et l'acceptation sociale associée au cannabis. Si sur ces faits la politique Néerlandaise actuelle refuse l’évidence, nous espérons que l'UNESCO pourra nous aider à préserver la liberté des coffeeshops à exercer leur activité, et faire des coffeeshops Néerlandais un patrimoine culturel mondial, ils le méritent!"
 
Le soutien politique
 
Par ailleurs, un réel soutien politique à cette initiative concrète existe . WeSmoke est actuellement en discussions avec plusieurs éminents (ex-)politiciens et regarde avec beaucoup de sérieux la façon dont cette initiative pourrait aboutir. "De nombreux soutiens inattendus nous arrivent de toutes parts et notamment un soutien politique pour ce projet."
 
"Nous allons continuer notre action. Si nous réussissons à élever au rang de patrimoine culturel mondial les coffeeshops Néerlandais, ce sera un signal fort d'appréciation sociale en ce qui concerne la légalisation des drogues douces. Nous ne pouvons pas penser à un signal plus fort et plus positif compte tenu du climat politique actuellement sous tension."
 
 
Source: Encod
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Par mrpolo,
La Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) a gagné une bataille judiciaire pour ne pas avoir à rembourser le cannabis médical des accidentés de la route qui s'en font prescrire par leur médecin. Une position qui met la santé de certains «à risque», selon les promoteurs du cannabis médical.
 
Après une première victoire, un accidenté de la route a vu le Tribunal administratif du Québec donner raison à la société d'État il y a quelques semaines. Le jugement identifie seulement l'accidenté par ses initiales, soit S. V.
 
Depuis sa légalisation à des fins médicales, la SAAQ refuse de rembourser l'achat de cannabis, plaidant qu'il ne s'agit pas d'un «médicament» reconnu par Santé Canada. Le ministère fédéral distribue toutefois de la marijuana et en autorise la possession.
 
«Ce n'est pas un médicament homologué au Canada, donc ce n'est pas prévu à la couverture d'assurance», résume Audrey Chaput, de la Société d'assurance automobile du Québec. «Le tribunal a confirmé la position de la Société.»
 
Marc Saint-Maurice, un pionnier de la lutte pour la légalisation du cannabis, déplore que la société d'État utilise des «détails procéduraux ou sémantiques» pour justifier une décision essentiellement «économique».
«Je crois que l'intérêt du patient vient bien avant leur volonté de sauver quelques dollars», critique-t-il, en entrevue avec La Presse. «Ils vont les mettre sur d'autres traitements qui ne sont pas aussi efficaces. Ils sont en train de mettre la santé de ces gens-là à risque.»
 
Mais la SAAQ n'est pas d'accord. Sa porte-parole affirme que cette décision n'est pas guidée par une position idéologique ou économique vis-à-vis du cannabis. La société d'État se limite à appliquer la loi, affirme Mme Chaput.
 
Le gouvernement a légalisé l'accès au cannabis thérapeutique au début des années 2000. Les malades autorisés peuvent s'approvisionner auprès de Santé Canada ou encore cultiver eux-mêmes leur cannabis. S. V. avait choisi cette dernière option et demandait un remboursement de 5000$ à la SAAQ pour le matériel nécessaire.
Source : Cyberpresse via Cannactus
 
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Par mrpolo,
La drogue No.1 dans la popularité, est un commerce de milliards.Suisse : les marchés du cannabis et de la cocaïne se mélangent de plus en plus.
 
La contrebande et le trafic de cannabis, d’héroïne et de cocaïne passent de plus en plus par les mêmes canaux. Des groupes criminels agissent d’une part en parallèle sur plusieurs marchés de stupéfiants et, d’autre part, on y observe des activités de troc, c’est-à-dire que des personnes de Suisse se procurent de la cocaïne auprès d’Africains de l’ouest et ne la paient pas avec de l’argent mais avec de la marihuana qu’ils produisent eux-mêmes.
 
Ces dernières années, des informations de plus en plus fréquentes indiquent qu’en Suisse, des personnes et des groupes criminels étendent le trafic d’héroïne et de cocaïne au trafic de cannabis. Concernant les trafiquants impliqués, les tactiques et l’utilisation de violence, on observe que le trafic de cannabis se rapproche de plus en plus du trafic d’héroïne et de cocaïne.
 
Des personnes et des groupes d’origine albanaise, qui dominent le trafic de l’héroïne dans notre pays, importent de la marihuana d’Albanie en Suisse et l’écoulent dans la vente de détail. Dans certains cas, des criminels albanais se sont aussi manifestés en participant en Suisse au financement ou à l’exploitation de cultures de cannabis sous toit. Selon des rapports concordants d’organisations internationales, de plus en plus de cocaïne et de marihuana sont transportés sur les routes de contrebande qui passent par les Balkans.
 


Dans certains cantons de Suisse alémanique, des personnes et des groupes d’Afrique du Nord, qui jouent un rôle important sur le marché du haschisch, sont nouvellement observés depuis 2010 dans le trafic de cocaïne. Selon les éléments dont disposent des organisations internationales, une importante route de contrebande de la cocaïne va de l’Afrique de l’Ouest à l’Espagne en passant par l’Afrique du Nord.
 
La cocaïne est distribuée depuis l’Espagne dans toute l’Europe occidentale. Pour la traversée de la Méditerranée, les contrebandiers empruntent les mêmes voies que celles utilisées depuis longtemps pour la contrebande du haschisch marocain.Des personnes et des réseaux d’Afrique de l’Ouest participent très largement au marché de la cocaïne en Suisse.
 
Mais la police constate que ces personnes et ces groupes sont aussi impliqués dans le trafic de marihuana ; ils sont surreprésentés dans les statistiques de dénonciation pour trafic de cannabis. Il est possible que la consommation de cannabis soit répandue auprès des Africains de l’Ouest qui séjournent dans notre pays, mais il n’y a pas de chiffres à disposition à ce sujet.Enfin, certaines personnes en Suisse financent leur consommation de cocaïne en cultivant du cannabis dans de petites ou moyennes installations de production.
 
Elles vendent le cannabis directement aux consommateurs ou à des intermédiaires et utilisent leurs bénéfices pour leur propre consommation de cocaïne. Plusieurs informations indiquent aussi que des producteurs suisses échangent directement de la marihuana pour de la cocaïne. Dans ces cas, ce sont souvent des Africains de l’Ouest qui sont leurs partenaires de troc. Ces derniers consomment eux-mêmes la marihuana ou la vendent à leurs clients.
 
APPRÉCIATION
 
En Suisse, la vente simultanée de cannabis et d’autres stupéfiants est connue depuis assez longtemps. Par contre, il est nouveau que ces divers marchés se touchent déjà pendant la contrebande et le trafic intermédiaire. Il est difficile d’estimer si ce mélange des marchés de stupéfiants, encore rudimentaire, aura des répercussions à moyen terme sur les habitudes des consommateurs. En général, les consommateurs de drogues – et ceci est particulièrement vrai pour le cannabis – choisissent consciemment les substances qu’ils consomment et leurs sources d’approvisionnement.
 
Le cannabis, l’héroïne et la cocaïne sont deux substances très différentes, tant du point de vue de la forme dans laquelle elles sont consommées que de leur effet et de leur prix. Le risque que les consommateurs de cannabis se retrouvent plus souvent en contact avec de la cocaïne est donc assez limité.En Suisse, le marché du cannabis est essentiellement approvisionné par la production locale.
 
Les cultures se font à un niveau industriel dans des locaux commerciaux, des appartements et des étables vides. Le cannabis est cultivé sous toit et dans le secret, les plantations sont en partie surveillées ou protégées des vols. Dans le milieu des producteurs suisses, des actes de violence sont souvent observés.
 
Lors de perquisitions dans des plantations, des armes ont à plusieurs reprises été saisies.Ces dernières années, la consommation de cannabis a quelque peu diminuée. Simultanément, les prix ont tendanciellement augmenté. Le léger recul de la demande, conjugué avec des prix nettement plus élevés, entraîne un brassage d’argent croissant sur le marché du cannabis. Le marché noir est en plein boom et le chiffre d’affaires de ce marché n’a que très peu été touché par le renforcement des opérations de police contre l’industrie du chanvre.
 
Le marché suisse du cannabis est un exemple classique illustrant comment la lutte contre la consommation et le trafic de cette substance peut entraîner l’effet non souhaité d’un profit criminel accru. Le cannabis reste une affaire très lucrative avec, en comparaison, un risque assez modeste de poursuites pénales – une réalité qui attire les criminels.
 
Source: Chanvre Info
 
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Par mrpolo,
Les consommateurs de joints pourraient échapper aux poursuites pénales et écoper d'une simple amende d'ordre s'ils sont pincés avec au plus 10 grammes de cannabis.
 
Les adultes qui fument des joints pourraient échapper aux poursuites pénales en s'acquittant d'une amende de 200 francs s'ils sont pincés avec au plus 10 grammes de cannabis. Le National a adopté mercredi une révision de la loi sur les stupéfiants par 111 voix contre 65.
 
Le Conseil des Etats doit encore se prononcer. L'idée est d'offrir à la police un moyen simple et efficace pour sanctionner la consommation de cannabis. Outre un allègement des tâches de la police et de la justice, la réforme vise des économies et une harmonisation des pratiques cantonales.
 
La sanction change, mais la consommation de cannabis restera punissable, a souligné Ignazio Cassis (PLR/TI) au nom de la commission. Dans les cantons de St-Gall depuis 2007 et de Neuchâtel depuis 2003, un système d'amendes d'ordre a permis de simplifier les procédures sans créer de tourisme de la drogue.
 
Mauvaise direction
 
Des déclarations mises en doute par l'UDC qui a combattu la réforme sur toute la ligne avec le PBD. Dénonçant un pas vers la légalisation progressive du cannabis, les opposants ont fustigé un mauvais signal à l'encontre des jeunes, estimant que le système d'amendes d'ordre compliquerait la lutte contre les trafiquants sans alléger le travail de la police.
 
C'est une approche pragmatique d'un problème qui ne peut être ignoré, ont rétorqué les autres partis, emportant l'entrée en matière par 100 voix contre 68. Entre 350'000 et 500'000 personnes consomment occasionnellement de l'herbe, ce qui encombre les tribunaux avec plus de 30'000 dénonciations par an.
 
Mineurs toujours dénoncés
 
Tout le monde ne pourra de toute façon pas échapper aux poursuites pénales. Contrairement à ce qu'aurait voulu la gauche et une minorité de centre-droit, la police devra continuer à dénoncer tous les mineurs.
 
Si la barre était placée à 16 ans comme le souhaite la gauche, les parents ne seraient plus avertis alors qu'ils sont encore responsables de leurs enfants. Une intervention des autorités pénales permet d'ordonner si nécessaire une prise en charge thérapeutique des jeunes, a expliqué Isabelle Moret (PLR/VD).
 
Les policiers ne pourront recourir à l'amende d'ordre que pour les consommateurs détenant au plus 10 grammes de «stupéfiants ayant des effets de type cannabique», a décidé le National par 98 voix contre 83. C'est la quantité la plus souvent vendue au marché noir et l'harmonisation est nécessaire, a justifié M.Cassis.
 
La police ne pourra par ailleurs plus fermer les yeux sur les cas bénins en renonçant à toute amende. Cela crée une inégalité de traitement avec les autres stupéfiants pour lesquels la loi prévoit la possibilité d'une suspension de poursuite pénale ou le renoncement à une peine, a critiqué la gauche en vain.
 
Pas moins de 200 francs
 
Les fumeurs pris en flagrant délit devront débourser 200 francs pour échapper à une poursuite pénale. C'est le seul point sur lequel le National a suivi l'UDC en doublant le montant proposé par sa commission, à quatre voix près. C'est le minimum pour assurer la dissuasion, a fait valoir Jürg Stahl (UDC/ZH).
 
Infliger une amende trop importante créera une incitation contre- productive à préférer des poursuites pénales, a rétorqué Marina Carobbio (PS/TI). La proposition rose-verte de mettre la barre à 50 francs n'a recueilli que 31 voix.
 
A la différence de la police, le juge pourra tenir compte de la situation globale des consommateurs fautifs dans une procédure ordinaire. Mais s'il opte pour une amende, elle ne pourra être inférieure à l'amende d'ordre, donc 200 francs, a précisé la Chambre du peuple par 106 voix contre 71.
 
La «lex cannabis» pénalise plus fortement les consommateurs de cannabis que ceux d'autres substances, s'est insurgée en vain Jacqueline Fehr (PS/ZH). Elle a reçu le soutien du ministre socialiste de la santé Alain Berset. Le conseiller fédéral avait déjà exprimé les réserves générales du gouvernement à l'égard d'un régime spécial pour le cannabis.
 
source > 20min.ch
 
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Par mrpolo,
OTTAWA – Le ministère de la Santé du Canada est à la recherche de producteurs de cannabis, dont la récolte sera utilisée à des fins thérapeutiques. Des centaines de curieux ont répondu à l'appel de Santé Canada, mercredi, qui tenait une rencontre dans un hôtel d'Ottawa afin de solliciter l'expertise des «connaisseurs» en matière de cannabis.
 
Lors de cette rencontre, à laquelle a assisté l'activiste montréalais Marc-Boris St-Maurice, les fonctionnaires de Santé Canada ont annoncé que leur programme d'accès à la marijuana pour des fins thérapeutiques est en pleine réforme et que le gouvernement fédéral cherche à embaucher des producteurs à l'échelle nationale.
 
«Nous sommes intéressés à établir un marché de producteurs commerciaux, qui pourront produire et distribuer de la marijuana, a affirmé Jeannine Ritchot de Santé Canada. Nous voulons nous assurer que le nouveau programme que nous mettons en place réussira.»
 
C'est en quelque sorte une victoire pour St-Maurice, membre du Centre compassion de Montréal, qui a déjà eu des démêlés avec la justice pour des affaires de possession de cannabis. Des fonctionnaires du ministère de la Santé ont même déjà témoigné contre lui lors d'une procédure judiciaire.
 
«Finalement, on nous reconnait, s'est-il exclamé. Depuis les 10 dernières années, ils auraient aimé que l'on disparaisse. Ils n'ont plus le choix de nous reconnaître.»
 
 
Agence QMI
22/02/2012 21h14
 
Photo: © Agence QMI / REUTERS / Cliff DesPeaux
 
Source:Canoë
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Par mrpolo,
OTTAWA, le 22 févr. 2012
 
Après Presque dix ans dans la "business" de vendre de la marijuana, Santé Canada reconnaît enfin l'expertise de ceux qu'il cherchait à exclure, les producteurs et distributeurs de cannabis médical qui opèrent en marge de la loi, et qui dans certains cas existaient bien avant tout autre système d'accès légal au cannabis médical.
 
Marc-Boris St-Maurice, du centre compassion de Montréal, un dispensaire de cannabis médical ouvert en 1999, participera à une consultation avec santé Canada et d'autres intervenants ce mercredi 22 février, à Ottawa pour partager son expertise en matière de production et de distribution de marijuana médicale.
 
Jusqu'à tout récemment, santé Canada abhorrait de reconnaître les contributions importantes fait par ceux qui ont risqué, et dans bien des cas font encore face à des problèmes juridiques pour être simplement venu en aide à ceux qui bénéficient de l'usage du cannabis médical. Il est grand temps que cette expertise soit reconnue pour le bien de tous ceux et celles qui ont besoin d'un accès sécuritaire et constant a ce produit qui peut sauver bien des vies.
 
Mr St-Maurice, qui participera à la rencontre à partir de 9h ce matin, sera disponible pour répondre aux questions entre midi et 12h45 ce mercredi 22 Février, a la réception du "Minto Suite Hotel", 185 rue Lyon à Ottawa.
 
/CNW Telbec/
Photo Jocelyn Bernier, Le Soleil


Source:Communiqué du centre compassion de Montréal
 
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Par mrpolo,
Le procureur qui a aidé les politiciens américains à rédiger les lois sur les peines minimales obligatoires, dans les années 1980, tient à servir une mise en garde aux parlementaires canadiens.
 
Imposer de longues peines de prison pour des infractions mineures en matière de drogue s'est avéré une erreur aux États-Unis et cela ne fonctionnera pas au Canada, a indiqué Eric E. Sterling, qui a été conseiller auprès de la commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants des États-Unis.
 
« Quant on commence à emprunter cette voie de construire plus de prisons et de condamner les gens à de longues peines, et que l'on se convainc que cela servira de moyen de dissuasion, on se trompe lourdement », a expliqué M. Sterling.
 
« Nous avons appris à la dure que les longues peines ne dissuadent pas les gens de vendre de la drogue quand les profits sont si astronomiques », ajoute celui qui est maintenant le président de la Criminal Justice Policy Foundation, basée au Maryland.
 
Sterling compte parmi les 28 responsables américains de l'application de la loi, actuels ou anciens, qui ont exprimé par écrit leur désaccord aux sénateurs canadiens, de même qu'au premier ministre Stephen Harper et à ses homologues provinciaux, face au projet de loi C-10 du parti conservateur pour s'attaquer à la criminalité.
 
Ce projet de loi, qui fait l'objet d'audiences au Sénat, inclut des peines minimales obligatoires pour le trafic de drogue.
 
La lettre des responsables américains est la plus récente offensive dans la contestation du projet de loi C-10, et dans le débat portant sur la légalisation de la marijuana.
 
Plus tôt ce mois-ci, quatre anciens procureurs généraux de la Colombie-Britannique ont soutenu la même thèse, disant qu'interdire la marijuana alimentait les guerres de gangs et encombrait les tribunaux.
 
Malgré la pression qui persiste, le gouvernement conservateur a assuré qu'il n'avait aucunement l'intention de décriminaliser ou de légaliser la marijuana.
 

Source:Radio Canada
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Par mrpolo,
La nouvelle loi LStup devait calmer un peu une situation dégradée pour ce qui concerne le cannabis. Mais six mois après son entrée en vigueur, le constat d’application n’est pas très positif.
 
En particulier pour ce qui concerne l’usage médical . La possibilité donnée par l’OFSP (Office Fédéral de la santé Publique réduit il est vrai à un "usage contrôlé et pas fumé"….. ce qui limite donc aux substances de l’industrie pharmaceutique toute puissante.
 
Ceux qui voudraient recourir au cannabis pour soulager leurs problèmes neurologiques , les conséquences de traitements chimiothérapiques ou anti VIH, ne peuvent accéder qu’au Marinol de synthèse ou au Dronabinol en partie synthétique, dont les résultats ne sont pas toujours probants.
 
Les malades ne peuvent cultiver par eux mêmes ce dont ils auraient besoin, puisque l’OFSP continue contre toutes les expérimentations scientifiques internationales , à se demander si finalement c’est bien efficace. Aucun permis spécial ne peut être accordé (cf https://www.chanvre-info.ch/info/fr/...).
 
Par contre les traitements approuvés par Swissmédic sont tout à fait recommandés, malgré une efficacité incertaine peut-être même toxique, et un coût exorbitant, bien évidemment non remboursé. Seuls une soixantaine environ de malades peuvent les utiliser.
 
La révision de la LStup ôte à la Suisse son chanvre indigène et aux malades et souffrants un bon médicament. Seule une variété hybride de chanvre est autorisée pour la culture industrielle . Malheureusement les fleurs pourrissent avant que les graines ne soient mûres.
 
De même , la teneur de 1% THC est permise, mais les méthodes d’analyses ont été modifiées, afin que le chanvre à fibres ne puisse être considéré comme une drogue, et donc détruit à tout moment.
 
L’arbitraire recommence , et chaque petite plante doit d’abord devoir satisfaire et survivre au passage devant le tribunal fédéral pour pouvoir survivre .
 
Les droits fondamentaux, la protection des espèces, inscrits dans la constitution, l’Initiative Populaire qui demande à une majorité écrasante la ré introduction de soins alternatifs sont bafoués.
 



Source: Chanvre Info
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Par mrpolo,
Treize athlètes canadiens ont subi des contrôles positifs au cannabis l'année dernière. La drogue est de loin la plus dépistée chez les sportifs au pays. Mais les agences antidopage sont divisées sur la question: la chasse au cannabis a-t-elle sa place dans le sport?
 
La journée de Zach White a commencé avec un gros joint. Nous sommes le samedi 19 septembre 2009 au matin. Ce jour-là, le jeune quart-arrière bourré de talent ne doit pas jouer. Son coach l'a assuré que les Sooners d'Ottawa, une équipe de la Ligue junior canadienne de football, n'ont pas besoin de lui. Il passera le match sur le banc.
 
White se dit que c'est la fin de semaine après tout et, comme le font des milliers d'autres adolescents au pays, consomme du cannabis. Il se rend comme prévu au match quelques heures plus tard, surprise: l'entraîneur lui ordonne de sauter sur le terrain.
 
Les ennuis de White commencent.
 
Le quart-arrière est-il encore sous l'effet de la drogue? Toujours est-il que quelques minutes plus tard, il se fait «démolir» par un joueur adverse. Puis après le match, White est pris à part par un officiel pour un contrôle antidopage.
 
Les résultats sont accablants: on détecte dans son urine la présence de cannabis à hauteur de 700 ng/ml, bien au-delà de la limite permise de 15 ng/ml.
 
Zach White tentera plus tard de clamer son innocence devant le tribunal du sport. Le cannabis est interdit en compétition au Canada comme ailleurs depuis 2004, mais il n'a pas consommé la substance pour se doper. Il ne pensait pas disputer le match, jure-t-il, et voulait simplement rigoler avec des copains.
 
Le jeune joueur de football a réussi à éviter la peine suggérée de deux ans. Il a été suspendu pour sept mois. Un communiqué de l'agence canadienne antidopage a été envoyé à tous les médias en mai 2010 avec son nom écrit en gras. Il venait de perdre la face, en plus de perdre son sport.
 
Le cas de Zach White n'est pas anecdotique. Année après année, le cannabis est la drogue la plus détectée chez les athlètes canadiens. Le Centre canadien pour l'éthique dans le sport (CCES), l'agence chargée de lutter contre le dopage sportif au pays, a dévoilé son rapport annuel juste avant les Fêtes: en 2011, sur 30 cas positifs, 13 étaient liés au cannabis.
 
Au bout du fil, le président du CCES ne s'en cache pas. La lutte au cannabis est «un fardeau administratif» pour son organisation. «Certains pourraient faire valoir que toutes ces énergies seraient mieux investies à lutter contre d'autres substances bannies, comme les stéroïdes anabolisants et l'EPO», lance Paul Melia.
 
Le CCES fait partie d'une poignée d'agences nationales qui aimeraient que le cannabis soit retiré de la liste des substances bannies de l'Agence mondiale antidopage. Mais la question n'est pas simple. L'interdiction du cannabis dans les sports suscite la controverse depuis la création de la liste en 2004.
 
Plusieurs agences nationales - notamment en Scandinavie, au Canada, en Nouvelle-Zélande et aux Pays-Bas - se demandent si le cannabis est vraiment une substance dopante. Les agences antidopage sont-elles vraiment au service du sport en menant cette chasse au cannabis, ou servent-elles d'instrument aux États dans leur lutte contre la drogue?
 
Une drogue de performance selon l'AMA
 
La réponse à cette question se trouve au 17e étage de la tour de la Bourse, l'austère gratte-ciel au centre-ville de Montréal d'où l'Agence mondiale antidopage (AMA) supervise la lutte à la triche dans le sport.
 
Le directeur scientifique de l'Agence, assis dans un vaste bureau avec vue plongeante sur la ville, veut d'abord mettre une chose au clair: il faut en finir avec certaines idées reçues sur le cannabis. «Les gens pensent que ceux qui consomment du cannabis sont complètement désorientés, que leur perception est altérée, qu'ils sont sur le bord du trottoir en train de rigoler, énumère Olivier Rabin. On ne croit pas que ça puisse améliorer la performance dans le sport. Ça, c'est une perception.»
 
Or, selon lui et l'AMA, le cannabis peut bel et bien améliorer les performances. Bien sûr, ce n'est pas vrai dans tous les sports. Fumer un joint avant une compétition de javelot n'est peut-être pas une excellente idée, illustre-t-il. Par contre, le cannabis peut servir à diminuer la perception de risque. Il pourrait donc améliorer les performances dans «des disciplines comme le ski et le surf des neiges», où le stress est élevé. La drogue pourrait aussi aider à la concentration. «C'est reconnu, au soccer, comme la drogue des gardiens», dit-il.
 
Olivier Rabin admet que la question est controversée. Les études ne s'entendent pas sur la capacité du cannabis à augmenter les performances. Certains font valoir que les athlètes tirent beaucoup plus d'avantages de la caféine, une substance permise.
 
Le cas Michael Phelps
 
Pour ajouter une substance sur la liste de l'AMA, elle doit répondre à au moins deux de trois critères: elle doit nuire à la santé, sa consommation doit contrevenir à l'esprit du sport et elle doit améliorer les performances. Selon Olivier Rabin, le cannabis répond aux trois.
 
L'esprit du sport est un concept vague. Olivier Rabin cite en exemple le cas du nageur Michael Phelps, photographié en train de fumer de la marijuana en 2009. L'incident est survenu hors compétition, mais l'athlète a été conspué par les médias et a perdu des commanditaires.
 
«Le cannabis est une substance illégale interdite. Les athlètes sont conscients qu'ils sont des modèles de société, que des attitudes jugées déviantes ou illégales n'ont pas cours dans le sport», dit-il.
 
Mais pour d'autres, le critère de la performance devrait être prédominant, peut-être même le seul, quand vient le temps de conclure qu'un athlète triche. Ils estiment qu'il est loin d'être clair que le cannabis soit une drogue de performance.
 
Paul Melia, président du Centre canadien pour l'éthique dans le sport, est de ceux-là. «Nous ne recommandons pas l'usage du cannabis d'aucune façon, dit-il. Mais nous sommes en faveur du retrait de la marijuana de la liste des produits dopants, parce que dans notre opinion, on n'a pas prouvé scientifiquement que le cannabis pouvait être une drogue de performance.»
 
Il note que la consommation de cannabis est à son faîte à la fin de l'adolescence et au début de l'âge adulte, soit dans la période où l'on pratique les sports d'élite. Il est donc normal qu'année après année, de jeunes Canadiens se fassent pincer pour une consommation sociale du cannabis.
 
Des traces de la drogue restent d'ailleurs de plus en plus longtemps dans le système. De nouvelles variétés de cannabis sont aujourd'hui détectables jusqu'à six, sept jours après consommation. La fête du vendredi soir peut donc avoir de graves conséquences pour les athlètes.
 
«Nous ne voulons pas que notre travail antidopage serve à policer la moralité des individus, leur conduite ou même la légalité de celle-ci dans la société, résume Paul Melia. Nous voulons attraper les athlètes qui trichent.»
 
Mais en accord ou pas, le CCES doit faire respecter les règles de l'AMA. D'autres athlètes canadiens viendront donc grossir les statistiques en 2012. D'autres Zach White seront tenus de jouer un mauvais rôle. Celui du tricheur pour certains, celui de la victime pour d'autres; un rôle flou comme un écran de fumée.
 
 
_____________________________________________________
 
LE DOPAGE SPORTIF AU CANADA
 
Le cannabis est année après année la drogue la plus dépistée chez les athlètes canadiens*.
 
Année - Cas positifs - Cannabis
 
2011 - 30 - 13 (43%)
 
2010 - 24 - 17 (71%)
 
2009 - 16 - 10 (63%)
 
2008 - 20 - 8 (40%)
 
2007 - 21 - 12 (57%)
 
*Selon les chiffres du Centre canadien pour l'éthique dans le sport
 
Par Gabriel Béland
 
 
Source: La Presse.ca
 
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Par mrpolo,
MONTREAL, 15 janvier 2012 (AFP) - Le parti libéral, troisième formation politique du Canada, légalisera le cannabis s'il revient au pouvoir, comme en a décidé dimanche la convention nationale du mouvement, qui a désigné un nouveau président, Michael Crawley.
 
Par 77% des voix, les délégués du parti de centre-gauche réunis à Ottawa ont adopté une motion stipulant qu'un futur gouvernement libéral "légalisera la marijuana et veillera à la régulation et à la taxation de sa production, sa distribution ainsi que son utilisation, tout en imposant des sanctions sévères pour les activités illégales de trafic, d'importation et d'exportation de marijuana ainsi que pour la conduite avec facultés affaiblies".
 
Les libéraux promettent également, en cas de victoire en 2015, une "amnistie pour tous les Canadiens antérieurement condamnés pour possession simple ou minimale de marijuana et s'assurera de l'élimination de tout antécédent criminel relatif à cela", selon le texte de la motion.
 
C'est désormais Michael Crawley, président du parti libéral pour l'Ontario, la plus riche province du pays, qui dirigera la formation, avant la désignation, en 2013, du candidat officiel en vue des élections fédérales. M. Crawley, entrepreneur dans le secteur de l'énergie, a été élu au détriment de l'ancienne ministre Sheila Copps.
 
Le parti libéral a été laminé aux dernières élections législatives, remportées par les conservateurs du Premier ministre Stephen Harper, entraînant la démission de son ancien chef, Michel Ignatieff. Le parti a perdu son statut de deuxième formation du pays au profit du Nouveau parti démocratique (NPD, gauche).
 
Lors de leur convention, les libéraux ont par ailleurs refusé que le Canada prenne ses distances avec la monarchie britannique. Les jeunes libéraux avaient soumis au vote un texte selon lequel les libéraux étudieraient les moyens d'élire un chef d'Etat canadien et, ainsi, de rompre tout lien officiel avec la Couronne britannique. Cette motion a été rejetée à 67%.
 
Ils ont par ailleurs écarté l'idée d'organiser des primaires à l'américaine pour élire le chef du parti. <br class="texte clear"> Rédigé par AFP le Dimanche 15 Janvier
Source: Tahiti-infos
 
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ndlr:Statistique Canada a fait savoir qu'environ la moitié des 108 600 crimes liés à la drogue signalés par la police en 2010 au pays était des cas de possession de marijuana.
source : cyberpresse - Légalisation de la marijuana: un groupe renchérit sur la proposition libérale
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Par mrpolo,
ANVERS - Samedi 17 décembre passé, le premier Cannabis Social club de la Belgique, l’ asbl ‘ Trekt Uw Plant ’ a fait rentrer la quatrième et dernière récolte de l’année 2011. Lors d’une réunion de l’asbl à Anvers , les 90 membres ont reçu leur plante individuelle , contenant 20 grammes de cannabis.
 
Depuis février 2010 l’asbl cultive du cannabis à usage strictement personnel de ses 150 membres et cela selon le principe 1 plante par membre de l’asbl. Cela est rendu possible par la directive ministérielle de janvier 2005,signée par le Ministre de la Justice et par les 5 Procureurs –Généraux de la Belgique.
Cette directive met hors persécution judiciaire la possession par un adulte de maximalement 3 grammes de cannabis ou 1 plante de cannabis.
 
Élever son cannabis , à usage strictement personnel , est une alternative saine et raisonnable face au marché illégal et le tourisme vers les coffeeshops en Pays-Bas.
 
Trekt Uw Plant utilise des méthodes écologiques d’élevage ; on évite ainsi tout risque de pollution ou d’alourdissement du produit ( des risques qui sont inhérents au marché illegal). Contrairement à ce qui se passe au marché illégal , les mineurs ne sont pas admis à l’association ‘ Trekt Uw Plant ’.
 
Comme les membres de Trekt Uw Plant ne doivent plus se déplacer vers le Pays Bas pour acheter leur cannabis, l’association réalise une contribution positive à la diminution des phénomènes de surcharge et émissions de la poussière toxique.
 
 
Lors de la remise de leur plante individuelle aux membres de Trekt Uw Plant , les membres reçoivent aussi un bon de cultivation avec des infos détaillées concernant :
la composition et les effets attendus ;
des conseils pour un usage responsable ;
un questionnaire détaillé concernant leur experiences avec la cannabis .
Ainsi , l’asbl veut contribuer à l’information et à la prise de conscience de ses membres , en vue de la prevention d’un usage irresponsible.
Trekt Uw Plant est demandeur d’une refléxion avec les autorités (locales) et cela dans l’objectif de coordonner ensemble la méthode de travail de l’asbl et d’éviter des malentendus.
 
Par exemple , nous sommes demandeurs d’une contrôle de notre cannabis par des autorités en matière de la santé populaire. A l’heure actuelle cela n’est pas possible, vu le manqué de clarté au niveau du statut légal .
Nous voulons faire un appel aux femmes et aux hommes politiques de notre pays d’élaborer une réglementation définitive au sujet de l’élevage du cannabis à usage personnel pour adultes.
 
Ainsi nous appelons tous les gens qui veulent suivre notre exemple de faire cela d’une façon sérieuse, réspectueuse et responsable (code déontologique). Un bon outil de travail est par exemple la fondation d’une asbl.
Nos statuts et code déontologique sont consultables au web et nous sommes toujours disponibles a rendre des avis et conseils.
 
Source: Encod
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Par mrpolo,
LES MONOLOGUES DE LA MARIJUANA




Du 6 au 31 décembre 2011 et du 13 au 21 avril 2012 à 20h30






Durée : 1h15



Lieu : Le Théâtre de Poche 1a Chemin du gymnase 1000 Bruxelles (Bois de la Cambre)









EUPHORISANT !

Venez vous faire chatouiller le système nerveux central…
 
Une des œuvres les plus acclamées du Off Broadway New Yorkais pour la première fois en français!
 
Que vous fumiez le chanvre à des fins thérapeutiques, que vous en fassiez des pulls, de la litière pour chat, de l’isolant thermique, des filets de pêche ou de bons petits plats, qui que vous soyez, ce spectacle est pour vous!
 
Le meilleur remède contre la morosité hivernale !
 
Les 3 auteurs réunis comptent plus de 60 années d’expérience de la Marijuana, ce n’est pas rien ! Et comme le temps passe plus lentement quand on en fume, vous pouvez compter le double !
 
Techniquement, ce n’est pas l’herbe qui te tue. C’est le pot de Nutella qui va avec....
 
 
 
 


Réservations



Source: poche.be



 
Quand le théâtre banalise la marijuana.
Au Théâtre de Poche, « Les Monologues de la marijuana » vous roulent un joint aux vertus euphorisantes. Une comédie qui banalise la drogue, et suscite donc le débat. Si pas un pétard n'y est allumé (du moins sur la scène), le cannabis y brûle par tous les bouts.


Dans la clairière du Bois de la Cambre, les nuages de fumée qui surplombent le Poche – théâtre « cool « par excellence – proviennent généralement de leur barbecue convivial en été ou de leur feu de camp non moins chaleureux, réchauffant les fumeurs en hiver. Mais ce mois-ci, les vapeurs qui s'élèvent tout autour du théâtre exhalent un sérieux parfum herbeux, une lancinante odeur de subversion. « C'est sûr qu'avec un titre pareil – Les Monologues de la Marijuana – on savait qu'on allait surtout attirer des sympathisants, » sourit Stéphane Fenocchi, l'un des trois comédiens de cette comédie qui faisait salle comble le soir de la première, et va sans nul doute attirer les foules jusqu'à la fin de l'année. Et puis, il y a cette affiche aussi : une resplendissante feuille de chanvre, qui ne laisse aucun doute sur la teneur du spectacle.
 
« Que ceux qui veulent qu'on légalise applaudissent ! «, exhorte un des comédiens, au début de la pièce. Et c'est toute une salle qui agite les mains en masse. Aucun doute, le public est acquis à la cause. Pourtant, la pièce d'Arj Barker, Doug Benson et Tony Camin se veut tout sauf militante. « Ce n'est pas du tout moralisateur, simplement divertissant, assure le metteur en scène Tilly. On n'est ni dans l'encouragement ni dans la prévention, on veut juste se payer une bonne tranche de déconnade. « Et c'est vrai qu'on y rit du début à la fin, à mesure que les trois comédiens se jettent la balle à un rythme soutenu. Loin de l'image des fumeurs apathiques, vitreux et à la masse, les comédiens, en costume cravate, abordent avec un humour très contrôlé les effets secondaires (diminution du nombre de spermatozoïdes, paranoïa, diminution de la mémoire à court terme, et… et puis quoi encore ?), les états que ça entraîne, la loi, la Hollande, etc. Le tout avec une ironie volontiers absurde : on se met dans la peau de la marijuana, on lui dédie des poèmes, on lui adapte une chanson de Joe Dassin ou de Cloclo, et on vous offre une brochette de blagues typiquement « pétées ». Et bien ? croyez-le ou non, même si on n'a pas fumé depuis deux heures, depuis dix ans ou depuis toujours, on finit hilare !
 
Inspiré du modèle des célèbres Monologues du Vagin d'Eve Ensler,
 
 
la pièce joue uniquement sur le bagout de ses comédiens, avec un tabouret pour seul accessoire, et dans le registre de la stand-up comédie plutôt que du théâtre. Créée à New-York où elle a abondamment régalé le Off Broadway, la pièce est ici adaptée pour la première fois en français. Un travail qui a nécessité de nombreux ajustements car le rapport au cannabis n'est pas du tout le même en Belgique et aux Etats-Unis, là où un jeune pris avec quelques grammes d'herbe va directement en prison. « Aux Etats-Unis, quand les comédiens disent le mot « marijuana « à la toute première minute du spectacle, il y a déjà une vague de murmures choqués qui traverse le public, raconte James Deano, rappeur (rappelez-vous du Fils du Commissaire), humoriste et comédien de ces « Monologues ». Ici, c'est complètement différent. Ça ne choque plus personne. Je me souviens, il y a vingt ans, quand mon frère s'était fait choper avec de l'herbe, ma mère avait pleuré, c'était un véritable drame. Aujourd'hui, ça s'est démocratisé, on t'emmène plus au poste parce que tu as trois grammes sur toi. » Autrement dit, le cannabis s'est doucement banalisé, et la pièce en est le flagrant révélateur.
 
Si les tableaux de cette pièce ne sont pas toujours glorieux pour le fumeur de joint, et si l'autodérision file à plein régime, on ne peut nier que l'ensemble s'avère drôlement incitateur. Ce qui pose tout de même de nombreuses questions, dans un contexte médical et judiciaire loin d'être anodin pour de nombreux consommateurs. Pour ceux qui souhaitent prolonger le débat, quelques experts donneront leur point de vue dans nos pages prochainement. En attendant, « Les Monologues de la Marijuana » sont à prendre comme un divertissement léger et euphorisant, comme cette fumette qu'ils racontent allégrement.
 
 
Par CATHERINE MAKEREEL le 08 décembre 2011.
 
Source: Le Soir.be
 
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Par mrpolo,
(Ottawa) Les médecins canadiens multiplient les pressions pour empêcher Ottawa de leur déléguer l'entière responsabilité de prescrire de la marijuana médicale.
 
Santé Canada mène actuellement une vaste consultation pour modifier d'ici deux ans le règlement qui régit ce programme mis sur pied il y a environ une décennie. Les médecins craignent qu'au terme de l'exercice, le gouvernement Harper ne place sur leurs épaules le fardeau d'en devenir les «uniques chiens de garde».
 
Plus encore: dans leur forme actuelle, les propositions du fédéral iraient jusqu'à abolir les catégories de patients autorisés à bénéficier d'une telle thérapie au cannabis. En d'autres termes: d'ici deux ans, n'importe qui pourrait demander - et potentiellement obtenir - une prescription pour du pot médical. Le produit est aujourd'hui réservé à certains troubles de santé ou contextes particuliers, dont les soins en fin de vie ou les maladies dégénératives.
 
Ainsi, les médecins craignent que les nouvelles règles ne les place dans une situation très délicate en ouvrant les vannes d'un programme face auquel ils ont déjà des réticences.
 
«Les docteurs ne sont pas des pushers!» dénonce Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins du Québec lors d'un entretien téléphonique.
 
Preuves scientifiques recherchées
 
Depuis plusieurs mois, des associations de médecins multiplient donc les interventions auprès de Santé Canada pour la convaincre de ne pas s'engager dans cette voie. C'est le cas, entre autres, de l'Association médicale canadienne et le Collège des médecins de famille du Canada, qui encore récemment défendaient leurs positions dans une lettre conjointe obtenue par La Presse et envoyée aux fonctionnaires responsables.
 
Le noeud du problème, selon eux, tient au fait qu'il n'existe pas suffisamment d'études scientifiques pour leur permettre de considérer la marijuana médicale comme un médicament à part entière. Le ministère fédéral de la Santé reconnaît lui-même cet état de fait sur son site web.
 
«Le fait de déléguer au médecin le pouvoir de donner accès à un produit illégal, pour lequel aucune indication médicale n'est adéquatement documentée à ce jour, aurait pour effet d'exposer le médecin à des risques juridiques et sociaux non négligeables», a dénoncé le Dr Robert sur le blogue du Collège des médecins du Québec.
 
Ironie du sort: la décision du gouvernement Harper de couper des millions de dollars dans la recherche sur la marijuana médicale lors de son arrivée au pouvoir serait en bonne partie responsable du manque de connaissances dans ce domaine aujourd'hui.
 
Petite révolution
 
Le Collège des médecins du Québec propose trois pistes de solutions: le statu quo, la légalisation ou «le traitement de ce produit comme n'importe quel autre médicament ou traitement».
 
Santé Canada s'engage plutôt à «travailler de concert avec la communauté» médicale «sur l'identification de renseignements de référence qui appuieraient adéquatement le médecin lors de la consultation du patient».
 
Nos demandes d'entrevue avec des fonctionnaires responsables pour clarifier ces intentions ont été refusées.
 
À l'heure actuelle, le protocole suivi est le suivant: pour obtenir de la marijuana, un patient doit demander à un médecin d'attester médecin qu'il est bel et bien affecté d'un trouble de santé lui donnant accès au programme. Le patient se tourne ensuite vers Santé Canada, qui lui donne l'autorisation de se procurer la drogue en question.
 
Il existe deux manières de s'approvisionner légalement en marijuana médicale. À travers Santé Canada, d'abord, qui l'envoie par la poste; ou en obtenant l'autorisation d'en faire pousser (soi-même ou par quelqu'un d'autre). À noter que les «clubs compassion» ou les dispensaires sont toujours considérés comme étant illégaux au Canada. Certains, dont à Montréal, font d'ailleurs l'objet d'accusations criminelles.
 
Fini la revente par Ottawa?
 
Par ailleurs, si le gouvernement devait aller de l'avant avec les propositions annoncées, il mettrait également fin à son implication dans la distribution du produit, de même qu'à la possibilité pour des particuliers de faire pousser eux-mêmes leur cannabis.
 
Ottawa s'approvisionne actuellement chez un seul fournisseur, Prairie Plant Systems. Il confierait plutôt à une série d'entrepreneurs la possibilité de s'engager dans cette culture, moyennant certaines exigences. Les usagers devraient obligatoirement s'y approvisionner.
 
Une telle réforme pourrait favoriser la création d'une véritable industrie parallèle. D'ailleurs, dans un documentaire récemment diffusé sur les ondes de Canal D, des entrepreneurs semblent déjà s'y préparer.
Santé Canada a cité des motifs de sécurité pour expliquer sa décision de réformer le système. Les plantations de marijuana, en effet, sont vulnérables aux incendies et aux vols.
 
Une récente décision judiciaire a sans doute aussi pu influencer Ottawa. En avril dernier, soit quelques mois avant l'annonce du début des consultations, la Cour supérieure de l'Ontario a déclaré que le programme était inconstitutionnel. Le motif: le boycottage des médecins à travers le pays empêche les malades d'avoir accès au traitement et les force à passer par des voies illégales pour se procurer cette «substance contrôlée». La décision a été portée en appel.
 
«Il n'est pas bon, le pot»
 
Mais outre certains problèmes du système, les patients pourraient avoir un autre motif de favoriser le marché noir comme source d'approvisionnement: plusieurs s'entendent pour dire que la marijuana du gouvernement n'est pas assez puissante.
«La qualité du produit qu'ils offrent n'est pas à la hauteur des attentes des patients», tranche la présidente du conseil d'administration l'Association médicale du Québec, Ruth Élaine Vander Stelt.
 
«Il n'est pas bon, le pot!» renchérit la Dre Vander Stelt, qui est l'une des rares praticiennes à avoir déjà signé un formulaire du gouvernement pour permettre à un patient de bénéficier du programme.
 
Seulement 282 médecins québécois appuieraient actuellement une autorisation de possession en vigueur, sur un total de 4177 à travers le pays. Les médecins les plus actifs à cet égard sont ceux de la Colombie-Britannique et de l'Ontario, avec près de 1500 attestations en cours chacune.
 
En date du 1er novembre 2011 au Canada, 12 225 personnes détenaient une autorisation de posséder de la marijuana en vertu du programme fédéral - 519 au Québec. Du nombre, 2776 s'approvisionnaient auprès de Santé Canada; 7277 détenaient un permis de production pour utilisation personnelle et 2163 pouvaient en cultiver pour quelqu'un d'autre.
 
Par Hugo de Grandpré
 
Source:La Presse
 
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Par mrpolo,
Vaud, Neuchâtel, Genève et Fribourg veulent réglementer le marché du chanvre en 2012 et autoriser les particuliers à cultiver quatre plants. Les Valaisans restent sceptiques.
 
«Nous avons toujours été contre la dépénalisation de la consommation, nous ne pouvons donc pas accepter que la loi autorise chacun à cultiver quatre plants de chanvre chez lui.» Michel Rothen, président du PDC du Valais romand, ne fait pas mystère que son parti s’opposera aujourd’hui au Grand Conseil valaisan à la ratification du Concordat latin sur la culture et le commerce du chanvre, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2012.
 
Les Parlements neuchâtelois, vaudois, genevois et fribourgeois ont successivement ratifié cette année ce texte, qui vise à harmoniser la pratique entre les diverses polices cantonales. Cette réglementation exige des cultivateurs de plus de quatre plants une annonce obligatoire de leur culture et l’obtention d’une «autorisation de faire commerce» du chanvre et de la plupart de ses dérivés. Les cantons se réservent la possibilité de contrôles policiers drastiques: fouille de locaux commerciaux ou d’appartements, séquestres de marchandises, contrôles de personnes étendus, échanges d’informations entre polices, etc.
 
Aire de liberté
Dans l’esprit de la Conférence latine des chefs de Départements de justice et police, ce régime strict doit jouer un rôle préventif accru. «Il s’agit d’un règlement pour éviter l’anarchie et le tourisme entre les cantons», précise le conseiller d’Etat neuchâtelois Jean Studer. Malgré ce haut niveau de contrainte, le concordat laisse une petite aire de liberté… Celui qui cultive «moins de cinq plantes en excluant toute intention commerciale» est dispensé de l’obligation d’annonce. En Valais, cette fleur faite aux amateurs de cannabis marquerait un pas de trop vers le laxisme: «Si l’on est quatre dans un appartement, cela voudrait dire que l’on pourrait avoir seize plants!» s’inquiète Michel Rothen.
 
Ce problème n’a pas échappé au gouvernement neuchâtelois lors de son adhésion au concordat: «Seule une personne soignant la plante selon l’article 6 du concordat peut prétendre à cette exemption. Elle ne peut prétexter que d’autres personnes font ménage avec elle pour augmenter cette quantité, dans la mesure où ces personnes ne cultiveraient pas elles-mêmes les plantes.» Et que dit l’article 6 du concordat? «Fait la culture du chanvre quiconque soumet la plante sous toutes ses formes à un traitement favorisant l’épanouissement de celle-ci.» Autrement dit, tous ceux qui savent tenir un arrosoir…
 
 
Source:: Le Matin
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Nota bene : Il s’agit là de bien faire la différence entre ce que les médias vous font croire et la réalité du concordat en question. Effectivement il sera autorisé de faire pousser 4 plantes de chanvre, mais du chanvre non pas comme les articles des journaux vous le font imaginer, du chanvre comme il a toujours été autorisé jusqu’à présent, donc rien de nouveau de ce côté là. Les fumeurs qui se réjouissent peuvent déjà oublier leur projet. A moins de fumer un chanvre à teneur en THC jusqu’au maximum 1 %, oui un seul pour cent ! Sinon, quoi de neuf docteur ? Pas grand chose. En janvier, une fois l’entrée en vigueur du concordat dont il est question ici, un communiqué de presse de la part de La Conférence latine des Chefs des Départements de justice et police mettra à jour les réalités, cependant vu l’aspect moins attrayant de la question, les médias ne prendront peut-être pas le relais. A bon entendeur, merci.
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Par mrpolo,
Dans quelques mois, un antidouleur à base de chanvre devrait être autorisé en Suisse. Un mieux pour des malades. Et une question de gros sous.
La nouvelle est passée inaperçue en Suisse. Il y a deux semaines, la firme britannique GW Pharmaceuticals annonçait un partenariat avec Novartis. Pour ce mariage, le géant helvétique s’est engagé à payer 5 millions de dollars dans un premier temps. 28,75 millions par la suite. L’idée? GW cède à Novartis le droit de commercialiser dans certains pays l’un de ses produits, le Sativex, un spray à base de cannabis destiné principalement à soulager les personnes souffrant de sclérose en plaques. Et si Novartis est prêt à débourser autant, c’est que des marchés s’ouvrent. Dont la Suisse.
 
«Actuellement, seuls les médicaments à base de THC synthétique sont autorisés en Suisse. La nouvelle mouture de la loi fédérale sur les stupéfiants permettra, avec l’autorisation de l’Institut suisse des produits thérapeutiques Swissmedic, la mise sur le marché de médicaments tirés directement de la plante, du chanvre», résume le neurologue Claude Vaney, spécialiste de la question et médecin responsable du secteur de réadaptation et de neurologie à la Clinique Bernoise Montana, à Crans-Montana. «Le plus plausible est que le premier médicament qui sera disponible sous ordonnance soit ce Sativex, déjà autorisé en Grande-Bretagne, en Espagne ou au Canada.»
©LeMatin.ch
Source: golem13.fr
 
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Par mrpolo,
L’avenir des clubs compassion est-il en train de se jouer actuellement? C’est une question qui se pose, au moment où Santé Canada revoit les modalités d'application de son programme de cannabis thérapeutique mis en place il y a dix ans.
 
À l’époque, le gouvernement avait été forcé de mettre en place un tel système après avoir perdu en cour, à la suite d'une longue bataille judiciaire. Mais le programme comportait plusieurs lacunes dans lesquelles s’étaient engouffrées les clubs compassion.
 
Les dispensaires de marijuana à des fins médicales devraient faire partie intégrante d’une nouvelle réglementation sur le cannabis thérapeutique. C’est la recommandation qu’ont faite deux intervenants montréalais convoqués aux consultations de Santé Canada qui revoit son programme d’accès.
Une fois l’activité des dispensaires ainsi légalisée, des démarches auprès des médecins pour les encourager à prescrire en plus grand nombre la marijuana pourraient être amorcées, suggère Adam Greenblatt, directeur de la Société pour l’accès au cannabis médical.
 
Au Canada en 2010, 4884 personnes avaient les permis de santé nécessaires pour posséder de la marijuana séchée et 3576, les permis pour en faire pousser. Le nombre de permis octroyés pourrait toutefois diminuer par ailleurs, l’ébauche du nouveau règlement interdit de cultiver soi-même la plante, ce que les détenteurs de permis sont à même de faire pour l’instant. Le ministère prévoit plutôt en confier la production et la distribution à des producteurs privés, ce qui inquiète M. St-Maurice.
 
«Le cannabis produit par Santé Canada est de mauvaise qualité, il manque de variétés pour pouvoir répondre à tous les besoins en terme de santé et les délais administratifs pour l’obtenir sont trop long», illustre Marc-Boris St-Maurice, directeur du Centre compassion de Montréal. «Faire pousser la marijuana chez soi, c’est moins cher pour les patients et la qualité du produit qu’offre Santé Canada n’est pas à la hauteur», soutient-il.
 
Avec trois autres organismes d’ici, il était convié, mercredi, par Santé Canada qui voulait écouter leurs recommandations. «On présume de leur bonne foi, mais en même temps, on est sur nos gardes. Il y a dix ans, quand j’avais été poursuivi pour avoir ouvert un club compassion, Santé Canada avait témoigné en cour contre moi», rappelle M. St-Maurice qui fera de nouveau face à la justice l’année prochaine.



Lui et plusieurs autres propriétaires de clubs compassions de la métropole avaient été arrêtés. L’ouverture du club Culture 420 avait mis le feu aux poudres car il s’apparentait plus à un magasin de revente qu’à un centre compassion.
 
Il n’a pas été possible de parler à un représentant de Santé Canada. En juin, la ministre fédérale de la Santé, Leona Aglukkaq, avait indiqué vouloir améliorer le programme afin de «réduire les risques d’abus et d’exploitation par des éléments criminels».
 
«Nous avons l’expertise et une bonne réputation parmi les patients, affirme Marc-Boris St-Maurice, directeur du centre compassion de Montréal. Le grand nombre de patients qui s’approvisionne chez nous témoigne de la qualité du service et du produit qu’on offre.»
 
Il ajoute que «les médecins ne veulent pas signer les prescriptions de marijuana».
 
«Le problème est que beaucoup de médecins ne connaissent pas les effets de cette drogue sur le corps», croit le docteur Mark Ware, chercheur de l’unité de gestion de la douleur du Centre de santé universitaire McGill. Les essais cliniques qui pourraient démontrer sans aucun doute l’efficacité et la sécurité de l’utilisation de la marijuana restent à faire, précise-t-il.
 
«C’est pour ces raisons qu’on demande à Santé Canada de reconnaître et d’inclure les centres compassions dans son programme, tout en créant des règles claires qui nous régissent afin d’éviter les abus», explique Adam Greenbatt, directeur de la Société canadienne pour l’accès au cannabis médical.
 
Parmi les autres demandes des organismes consultés, on retrouve la mise en place d’un comité parlementaire ainsi que des fonds pour financer la recherche sur cette substance si controversée.
 
Sources:MetroMontreal --- Canoë
 
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Par mrpolo,
«Cela va contre la liberté du commerce et ne va que contribuer à augmenter le trafic.» Les patrons des échoppes vaudoises spécialisées dans le commerce du chanvre sont en pétard. Le Conseil d’Etat, emmené par la ministre de la Justice et de l’Environnement Jacqueline de Quattro, est sur le point de ratifier un concordat préparé par les cantons latins, visant à compléter l’arsenal fédéral en régulant la culture et le commerce du chanvre: toute vente sera soumise à autorisation. Les forces de l’ordre pourront quant à elles effectuer, à l’improviste et sans enquête préalable, des contrôles dans les espaces privés, les commerces ou les appartements.
 
«Dire qu’il a fallu six ans pour pondre un navet pareil. En plus, on n’a même pas été consultés», peste le propriétaire d’une boutique spécialisée dans le chanvre. Prêtes à monter aux barricades, plusieures échoppes se sont associées pour lancer un recours. Dans l’intervalle, si certaines continuent de proposer des plants de cannabis, d’autres préfèrent jouer la prudence et les ont retirés de leurs rayons. «On attend que les choses se clarifient», explique le patron d’un magasin vaudois.
 
Un flou dans la loi fédérale
 
Il faut dire que depuis plusieurs années, les commerçants et cultivateurs du dimanche profitent d’une ambiguïté dans la loi fédérale sur les stupéfiants et les substances psychotropes (LStup), qui a une visée avant tout pénale. Légalement, il est interdit de se rouler et de fumer un joint. Soit. Mais la vente de boutures comme plante d’ornement est actuellement autorisée. Pour autant qu’elles ne contiennent pas plus de 1% de THC (le tétrahydrocannabinol, substance active du cannabis), un seuil fixé par la nouvelle LStup, entrée en vigueur le 1er juillet.
 
Comme le THC se concentre essentiellement dans les fleurs, qui n’apparaissent qu’à la fin de leur croissance, la vente de boutures a longtemps profité d’un flou juridique. «Ils les gardent à un stade où elles ne fleurissent pas encore. Elles sont donc inconsommables tant qu’elles n’arrivent pas à maturité», explique Sandrine*, qui cultive ses deux plants de chanvre sur son balcon, moins parce que c’est joli que pour ses vertus euphorisantes. C’est donc au moment où elle les coupe, les sèche et les fume qu’elle risque des ennuis. «Mais je n’ai jamais eu de problèmes, et j’espère que la police a autre chose à faire que de vérifier ce qui pousse sur les balcons.»
 
Un dispositif préventif
 
Benoît Rey, conseiller juridique au Département de la sécurité et de la justice de Fribourg, voit les choses d’un autre œil. Pour celui qui a participé à l’élaboration du texte, les échoppes n’ont jamais eu intérêt à vendre du chanvre légal. Elles proposent toutes des produits finalement illicites. «Le Tessin a déjà une législation cantonale depuis 2002. Ce dispositif a fait disparaître les magasins, ce qui prouve bien qu’ils vendaient des produits illégaux.» Benoît Rey met les points sur les i: ce concordat vise avant tout la prévention. «Par ce texte, on espère empêcher les consommateurs d’avoir accès à des produits illégaux.»
 
«Non mais ils rêvent!» Vincent*, soixante-huitard amateur de fumette depuis quarante ans, éclate de rire. Dans son potager, il plante chaque année sa bouture de cannabis, cachée entre tomates, courgettes et autres herbes aromatiques. «C’est crétin d’empêcher la culture. Pour éviter la croissance du marché noir, il faut bien que les gens produisent pour leur propre consommation.»
 
Eviter les dealers
 
Alors, les plants de cannabis vont-ils disparaître des balcons et jardins potagers? «J’ai planté quatre boutures dans mon jardin pour justement éviter les réseaux de deal», regrette Michael*, étudiant en arts plastiques qui se fume un joint tous les soirs comme un apéro. Comme lui, d’autres amateurs de fumette ne comptent pas ranger leurs pots de chanvre. «J’achèterai des graines sur le net, ce sera juste un peu plus long», ajoute Sandrine. «C’est une plante rigolote, c’est vraiment sympa comme hobby.»
 
*prénoms d’emprunt
Par: Natacha Rossel
Source: 24h.ch
 
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Par mrpolo,
VANCOUVER – Marc Emery, un Canadien militant pour la légalisation de la marijuana emprisonné aux États-Unis, serait gravement malade.
 
Le militant de Vancouver aurait contracté un virus causant des infections cutanées et résistant aux antibiotiques.
 
Selon l’Agence de la santé publique du Canada, ce virus, le staphylocoque doré résistant à la méthicilline, peut parfois entraîner des complications sérieuses allant jusqu’à causer la mort.
 
Très contagieux, il se propage rapidement dans les endroits très populeux, comme les prisons ou les hôpitaux.
 
L’épouse de Marc Emery, Jodie, a manifesté publiquement son inquiétude sur Twitter, en précisant toutefois que son mari se trouve dans un établissement où les soins médicaux sont de bonne qualité.
 
Marc Emery avait été extradé du Canada pour être jugé aux États-Unis. Il est détenu depuis près de deux ans dans une prison du Mississippi pour avoir vendu des semences de cannabis par la poste à des Américains.
 
Surnommé le « Prince du pot », il est l’un des fondateurs du Parti marijuana du Canada.
 
Sa libération est prévue pour juillet 2014.
Source: Canoë
 
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Par Apo & Boubou,
Trois-Rivieres,
Dans le cadre de la journée «Boutures». une soixantaine de policiers de la Sûreté du Québec ont procédé à des perquisitions de plants de cannabis, mercredi matin.
 
«Ce que l'on veut faire, c'est envoyer un message clair aux gens qui entretiennent ces plants. Nous sommes là, nous sommes actifs et nous serons présents jusqu'à l'automne», a indiqué Éloïse Cossette, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ).
 
En plus des policiers de la SQ, quelques membres de la GRC et des policiers de la Sûreté municipale de Trois-Rivières sont impliqués.
 
 
Une arrestation
 
Une trentaine de perquisitions ont eu lieu en Mauricie et dans le Centre-du-Quebec, toujours en lien avec la production de cannabis.
 
Jusqu'à 500 plants de marijuana et du matériel servant à la production ont été saisis dans une résidence de la rue Montfort, à Trois-Rivieres. Le résidant, un homme de 32 ans, a été arrêté.
 
Des champs et des boisés à Shawinigan, Nicolet, Drummondville et Victoriaville ont également été la cible des policiers.
 
 
Source: fr.canoe.ca
 
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