Idole des adolescents, Justin Bieber se lance dans la vente de cannabis
Par Boogerman, dans Insolite, vidéo, musique,

https://www.lci.fr/culture/idole-des-adolescents-justin-bieber-se-lance-dans-la-vente-de-cannabis-avec-la-marque-palms-2198255.html
 
Idole des adolescents, Justin Bieber se lance dans la vente de cannabis

    DIVERSIFICATION – Consommateur régulier de cannabis, le chanteur canadien Justin Bieber s’associe à un fabricant californien pour lancer sa propre gamme de produits. Une partie des bénéfices sera reversée à plusieurs associations qu’il soutient.
Jérôme Vermelin - Publié le 6 octobre 2021 à 17h39 "Je me fournis en herbe en Californie", chante Justin Bieber sur "Peaches", l’un des tubes de l’album Justice, sorti en début d'année. Après avoir vanté les bienfaits du cannabis en musique, la pop star canadienne vient de s’associer à la marque Palms pour lancer sa propre gamme dans plusieurs États américains où il est autorisé comme la Californie.
J'ai trouvé comment faire de la place dans ma vie aux produits à base de cannabis afin d’améliorer mon expérience humaine- Justin Bieber dans Vogue "Notre but est de rendre le cannabis plus accessible et de déstigmatiser son utilisation", indique dans un communiqué cette société qui propose des packs de joints déjà roulés en Californie mais aussi au Nevada.
Palms précise qu'une partie des bénéfices des ventes à venir sera reversée à plusieurs associations soutenues Justin Bieber. Parmi elles, Last Prisoner Project, qui réclame une modification des lois condamnant les consommateurs de drogue. Et Veteran Walk and Talk, qui prône l’utilisation du cannabis et de substances psychédéliques pour venir en aide aux anciens soldats.
"Le cannabis est quelque chose qu’on m’a longtemps reproché d’apprécier", explique pour sa part l’interprète de "Baby" dans une interview accordée à Vogue. Dans la série documentaire diffusée l'an dernier sur YouTube, il expliquait avoir fumé ses premiers joints à l'âge de 12 ou 13 ans.
"Aujourd’hui j’ai trouvé comment faire de la place dans ma vie aux produits à base de cannabis afin d’améliorer mon expérience humaine", ajoute le jeune homme qui précise que la consommation de cannabis a été bénéfique à sa santé mentale, mise à rude épreuve par sa notoriété précoce.
 
 
  Justin Bieber, 27 ans, n'est pas la première célébrité à investir dans le commerce du cannabis aux États-Unis. Avant lui, la superstar du rap Jay-Z mais aussi les actrices Rosario Dawson et Gwyneth Paltrow ont investi dans des firmes qui proposent des produits de qualité.
 
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Paul McCartney : la star des Beatles cultive des plants de cannabis… à l'abri des regards
Par Boogerman,
https://www.voici.fr/news-people/paul-mccartney-la-star-des-beatles-cultive-des-plants-de-cannabis-a-labri-des-regards-714016
 
Paul McCartney : la star des Beatles cultive des plants de cannabis… à l'abri des regards
 
C'est avec passion que Sir Paul McCartney se consacre depuis plus de 20 ans, dans sa ferme familiale à l'agriculture biologique. Mais l'ex-Beatle qui a désormais des plants de cannabis, se voit dans l'obligation de les cacher, sous peine de les voir se volatiliser...
CITÉS DANS CET ARTICLE
    So British ! Il est l'un des plus grands musiciens du monde, a été anobli par la reine Elizabeth II en 1996 mais désormais Paul McCartney a troqué sa basse pour la tenue tout de même très chic de Gentleman Farmer. Dans sa ferme familiale, située à Peasmarsh, près de Rye, l'ancien membre des Beatles devenu végétarien depuis plus de 20 ans s'est pris de passion pour l'agriculture biologique et regarde pousser les plants avec passion : "Lorsque j'ai acheté cette ferme, les employés me disaient 'y'a pas de vers dans ces champs, y'a pas de vie ' C'était le fruit d'années passées à déverser pesticides et fertilisants, je me suis dit ok, voilà un challenge. Passons au bio." Un défi qu'il ne regrette nullement de s'être lancé. "J'aime faire des choses comme l'épeautre, le seigle, nous cultivons des pois", a révélé le veuf de Linda avec enthousiasme.
Une variété de cannabis dans la ferme de Sir Paul
Mais voilà qu'une de ses nouvelles plantations l'oblige à une nouvelle gymnastique. "On vient de commencer à faire de la culture de chanvre, et ce qui est drôle c'est que les réglementations gouvernementales imposent qu'elles ne soient pas visibles. Parce que sinon les gosses viennent pour les voler ! ", a-t-il exposé. Mais pourquoi l'interprète de Come Together en est-il venu à cultiver cette variété de cannabis ? Tout simplement parce que contrairement à sa cousine le chanvre ne contient que des taux bas de THC susceptible d'influer négativement sur la santé des consommateurs. Sir McCartney cultive donc la variété qui permet de faire des vêtements, du maquillage, de l'encre d'imprimantes du savon ou même du détergent...
Pas très rock'n'roll de la part de l'icône, consommateur régulier de 1964 aux années 2000 et qui fut arrêté par deux fois pour possession illégale ? Peut-être mais à 79 ans Paul McCartney affiche une volonté claire : "La vérité est que je ne veux pas vraiment donner le mauvais exemple à mes enfants et petits-enfants. C'est le geste responsable ". En espérant que les petits enfants de Sir Paul n'aient pas accès aux plants cachés...
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CBD : le nombre de boutiques dédiées à cette substance issue du cannabis explose en France
Par Boogerman,
https://www.francelive.fr/article/france-live-avec-agence/cbd-le-nombre-de-boutiques-dediees-a-cette-substance-issue-du-cannabis-explose-en-france-7114478/
 
CBD : le nombre de boutiques dédiées à cette substance issue du cannabis explose en France

© (Pixabay / CBD-Infos-com)
 
 
 
Ces derniers mois, le nombre de points de vente de cannabidiol (CBD), une substance issue du cannabis, a connu une croissance exponentielle. On est passé de 400 boutiques en France avant l'été à environ 1 700 aujourd'hui et de nouvelles enseignes continuent d'ouvrir un peu partout dans l'Hexagone. 
 
Que ce soit de l'herbe à fumer, des huiles, des tisanes ou encore du chocolat, les produits à base de CBD connaissent un franc succès en France. La preuve avec l'explosion du nombre de boutiques dédiées à cette substance présente dans le cannabis. Il est passé de 400 avant l'été à environ 1 700 actuellement, rapporte BFMTV. 
 
La vente de CBD autorisée par la justice
 
Ce chiffre impressionnant va continuer de croître dans les prochaines semaines et cela ne concerne que les points de vente physiques. La vente en ligne de ces différents produits n'est pas prise en compte ici.
 
Un flou juridique a longtemps entouré ce commerce. Mais, le 23 juin dernier, la Cour de cassation a confirmé la légalité de la vente du cannabidiol, à condition qu'il ne présente pas plus de 0,2% de THC et qu’il vienne de chanvre légal. 
 
Pas considéré comme une drogue 
 
Cette décision de justice explique en grande partie l'augmentation significative du nombre de boutiques au cours de ces trois derniers mois. 
 
Pour rappel, le CBD n'est pas considéré comme une drogue mais il ne fait pas non plus partie de la liste officielle des médicaments. Les consommateurs de ce produit vantent ses vertus anti-inflammatoires, anti-vomitif, anti-douleur, ou encore antidépresseur. Toutefois, il y a encore assez peu d'études sur le sujet. 
 
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Gironde : le cannabis dédié au « bien-être »est-il une culture d'avenir ?
Par Boogerman,
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/gironde-le-cannabis-dedie-au-bien-etre-est-il-une-culture-d-avenir-2272396.html
 
Gironde : le cannabis dédié au « bien-être »est-il une culture d'avenir ?
Le nombre de boutiques dédiées à la vente de produits à base de CBD explose. Et depuis juin dernier, celles-ci ont les coudées franches d’un point de vue législatif pour avoir pignon sur rue. En conséquence, ce sont donc de nombreux commerces qu’il va falloir approvisionner. Publié le 30/09/2021 à 18h35  
Gironde Bordeaux Si la culture du chanvre est en train de se structurer en ex-Aquitaine, la filière dédiée à la production pour en faire des produits à base de CBD est encore peu étoffée sur le territoire. Mais les lignes bougent vite. La législation aussi. Alors, y-a-t-il une place à prendre en terme de production de CBD ?

En Gironde, une exploitation a vu le jour il y a un an. La récolte vient de s’achever : 30 000 pieds ont ainsi été ramassés sur les 6 hectares cultivés. Ces plantes n’ont aucun effet psychotrope. « Ce qui change, cela va être le taux de CBD, et le taux de THC », explique Alex Mak, le responsable communication de l’exploitation devenue une véritable entreprise.
 
Sur cette exploitation girondine 30 000 mille pieds ont été récoltés cette année. • © FTV Aucun effet euphorisant
« Dans les plantes dites illégales, vous allez avoir un  taux de THC et de CBD bien plus élevé, alors que dans cette plante totalement légale le taux de THC est faible c’est-à-dire à 0,2% », explique Raphael De Pablo, co-fondateur de l'entreprise. C’est-à-dire 75 fois moins que dans le cannabis utilisé comme drogue. Le CBD, le cannabidiol, est une molécule qui n’est pas euphorisante. Elle n’a pas de vertu thérapeutique, en revanche elle apporte un certain « bien-être ». « Le CBD n’a pas de propriétés addictives et n’agit pas comme une drogue qui vous transforme », explique le docteur Delile, addictologue à Bordeaux.
Cette exploitation n’existe que depuis un an. Si l’année dernière la production a à peine permis à l’entreprise de rentrer sans ses frais, celle-ci espère atteindre l’équilibre cette année grâce à une production supérieure. Après trois semaines de séchage, les plants vont partir en Allemagne où ils seront transformés en huile. L’entreprise commercialisera alors elle-même sa récolte. Direction le e-commerce, des pharmacies et des boutiques spécialisées dans la vente de CBD. Des commerces qui depuis juin dernier profitent enfin d’un cadre législatif clair. La Cour de cassation a en effet tranché après plusieurs années de flou en France.
Ne pas confondre avec le thérapeutique, c’est-à-dire médical
Bon nombre de commerces jouent sur l’aspect médical que peut revêtir le CBD. Hors ces boutiques ne vendent que du « bien-être ». Le CBD permet de se détendre, de mieux dormir, voire de calmer certaines inflammations. Mais on ne peut pas parler d’usage thérapeutique pour autant.
 
L'Epidyolex est un médicament à base de CBD vendu en pharmacie. Il est prescrit pour soigner certaines formes d’épilepsies pédiatriques. • © Guillaume Bonnefont En France, l’utilisation du CBD est assez rare dans le cadre médical. « A ce jour, il n’est utilisé que pour soigner certaines formes d’épilepsies pédiatriques », explique Jean-Michel Delile, président de la Fédération Addition.
« Il s’agit d’un médicament appelé l’Epidyolex, dont la prescription est restreinte. C’est la seule pathologie pour l’instant mais cela devrait envoluer notamment pour les inflammations, les cancers mais aussi en psychiatrie concernant les troubles délirants. A l’heure actuelle, on expérimente les mélanges THC et CBD et dans d’autres cas uniquement du CBD. Mais dans le cannabis médical, on associe les deux la plupart du temps ».
Un cadre légal enfin trouvé
Il aura donc fallu de nombreuses années à la justice pour trancher sur cette question du CBD vendu en boutique pour apporter du « bien-être ». Cinq ans pour être précis.
Tout remonte à la condamnation en 2016 d’une boutique marseillaise accusée de commerce illégal de stupéfiant. En cause : elle vendait du CBD produit en République Tchèque (pays membre de l’Union Européenne) dans des conditions différentes de la France. Condamnée, la boutique avait fait appel. La Cour européenne de justice avait alors été sollicitée sur le sujet. Dans un arrêt, celle-ci avait donné raison aux commerçants marseillais.
Et en juin dernier, la question a été définitivement tranchée par la Cour de cassation. Elle a pris un arrêté le 23 juin dernier allant dans le sens de celui de la Cour européenne de justice : la vente est légale en France du moment que le CBD a été produit dans un pays membre de l’UE selon les règles fixées par la justice européenne. Bref, c’est le droit européen qui prime.
Un soulagement pour toutes les boutiques qui avaient ouvert ces dernières années et qui craignaient d’être condamnées à l’image de ce commerce marseillais. A Bordeaux, plusieurs d'entre elles avaient été poursuivies par la justice. 
 
Le CBD promet le paradis vert... • © France 3 Périgords - Léa Broquerie & Mélissa Genevois Quel avenir pour la production ?
Difficile de dire combien ils sont à produire du CBD en France et plus particulièrement dans la région. La filière chanvre est installée en Nouvelle-Aquitaine, notammment dans les Deux-Sèvres et dans le Lot-et-Garonne. Mais combien sont-ils à produire du CBD à partir de cette plante ? "On n'a pas de recensement exhaustif", explique Stéphanie Sauvée. La jeune femme a été mise à disposition par la Chambre régionale d'agriculture pour structurer la filière chanvre dans sa globalité. Elle a participé à la création d'une association nommée "Chanvre Nouvelle-Aquitaine". "Cela va très vite. L'association a été créée en février dernier, et on a déjà 50 adhérents en six mois, pour du chanvre alimentaire, dédié au bâtiment, mais aussi au CBD. Certains font des parcelles mais sont aussi sur d’autres productions". 
En ex-Aquitaine, il existerait quatre ou cinq exploitations en Gironde produisant du CBD. Certains se sont également lancés dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques avec parfois des formes différentes comme des granules ou infusions. A Fauillet, dans le Lot-et-Garonne, Jean-Pierre Roumat a quitté l’agriculture conventionnelle il y a 22 ans pour se lancer dans le bio et plus particulièrement dans le chanvre. Il a ainsi produit de l’huile alimentaire. Mais depuis peu, son fils, a décidé de se lancer dans l’huile de CBD à partir de chanvre. La relève est assurée.
Ils ne sont donc pas encore très nombreux, mais pour combien de temps ? Là aussi tout est une affaire de législation. "La France permet la culture du chanvre et la commercialisation des graines et des fibres", explique Philippe Mouquot, spécialiste de la filière chanvre à la Chambre d'agriculture de la Gironde. "Par contre, à l'échelle européenne, la loi est différente. Du coup, si on peut produire du chanvre en France, il faut en revanche l’envoyer en Allemagne par exemple pour y extraire le CBD et le faire rerentrer ensuite en France. Pour l’instant en France, on ne peut pas faire le CBD. Alors oui, effectivement, si les règles étaient très claires aujourd'hui on aurait beaucoup plus d’entrepreneurs autour du chanvre". 
Pour Stéphanie Sauvée, " le CBD peut être une production d'avenir mais à certaines conditions". "Pour l’instant, on peut cultiver et vendre mais pas transformer. Il faudra aussi savoir qui aura une licence pour produire. Est-ce que des petits producteurs auront la main sur la maîtrise du process ? Une filière agricole locale peut-elle garder la main sur la culture du CBD ? On n'en sait rien. Le risque, c’est que de grosses structures recupèrent le marché et que cela nous échappe au final. Il y a une bulle spéculative sur le CBD et les sociétés étrangères sont arrivées sur le marché avec des produits moins cher". 
Transformer à l'étranger coûte cher et cela se reporte sur le prix de vente. Pour se faire une place sur le marché du CBD, les producteurs français devront donc obtenir l'autorisation de transformer leur chanvre sur place. Sans quoi, ils ne seront pas suffisament concurrentiels. 
   
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Cannabis : « Il faut que l’Etat organise sa vente », selon le sénateur Bernard Jomier
Par Boogerman,
https://www.publicsenat.fr/article/societe/cannabis-il-faut-que-l-etat-organise-sa-vente-selon-le-senateur-bernard-jomier
 
Cannabis : « Il faut que l’Etat organise sa vente », selon le sénateur Bernard Jomier
 
Bernard Jomier, sénateur de Paris et médecin généraliste, déplore un message flou de l’Etat sur le cannabis. Plutôt que de renforcer une politique déjà répressive qu’il juge inefficace pour endiguer la forte consommation des Français, il propose que l’Etat en organise et en encadre la vente.
LE 02 OCT 2021 Par Aurélien Tillier Alors que la distinction entre drogues dures et drogues douces revient fréquemment dans le débat sur le cannabis, le sénateur de Paris Bernard Jomier (groupe socialiste), médecin généraliste, différencie clairement le produit et ses usages. « Il y a un usage modéré de l’alcool qui ne pose pas de problème et il y a un usage de l’alcool qui pose un grand problème », explique-t-il. « Le cannabis, c’est délétère pour la santé […] mais il faut bien reconnaître en même temps qu’il y a un usage du cannabis qui ne pose pas vraiment de problème, et il y en a un qui est dramatique ».
 
Tous les usages du cannabis ne se valent pas
 
Selon le dernier rapport parlementaire, 10 % de la population française entre 14 et 64 ans consomme du cannabis au moins une fois par an, et presque 3 % tous les jours. Pourtant, la France a une des politiques les plus répressives d’Europe en la matière : la consommation de stupéfiant (cannabis, cocaïne, héroïne) est passible d’une amende forfaitaire de 200 €, qui reste inscrite au casier judiciaire. Bernard Jomier s’agace de cette situation, et notamment du message que cela envoie aux jeunes. « Quand il y a une substance qui circule massivement, qui est consommée par la majorité d’entre eux, que l’Etat dit que c’est interdit et que ce n’est pas appliqué, ça ne peut pas fonctionner ». Pour résoudre ce problème, Bernard Jomier veut « mettre les pieds dans le plat » et pose la question d’une autre voie.
 
Légalisation « sanitaire » contre légalisation « économique »
 
Deux options sont possibles. La première consiste à durcir le ton et à renforcer la répression de la consommation de cannabis. C’est le chemin choisi par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui qualifiait le cannabis de « poison » le 24 août dernier sur France Info. La deuxième solution est celle de la légalisation, qui ne supprimerait pas seulement les sanctions comme le ferait la dépénalisation, mais qui autoriserait la vente, l’accès et la consommation de cannabis. C’est cette voie que préconise Bernard Jomier, mais de manière « sanitaire » et non « économique ». En effet, selon lui, une légalisation économique créant un marché libre non régulé dans lequel chacun pourrait vendre ou acheter serait « une catastrophe » et ferait « flamber la consommation ». Au contraire, une « légalisation sanitaire » mettrait la vente de cannabis sous le contrôle strict de l’Etat, qui investirait également dans des « programmes de prévention et d’accompagnement » faisant ainsi « baisser la consommation ». Une proposition qui ravirait les consommateurs, mais qui divise encore beaucoup les Français.
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Le CBD est-il légal en France ? La situation juridique en [2021] (+suisse dans les commentaires)
Par Boogerman,
https://vl-media.fr/le-cbd-est-il-legal-en-france-la-situation-juridique-en-2021/
 
Le CBD est-il légal en France ? La situation juridique en [2021]
4 octobre 2021 La situation juridique entourant le CBD est en constante évolution et est difficile à comprendre. Néanmoins, les produits à base de CBD peuvent être achetés légalement dans une boutique de CBD en ligne, dans des magasins ou des pharmacies. Comment cela est-il possible ?
Dans cet article, nous clarifions les questions suivantes : le CBD est-il légal ? Puis-je acheter et fumer légalement des fleurs de CBD ? À quoi dois-je faire attention lorsque j’achète des produits à base de CBD ?
Cet article sera mis à jour régulièrement afin de vous fournir les derniers développements juridiques de première main sur une base continue.
 
Pourquoi le cannabis est-il illégal en France et dans le monde entier ?
Le THC est l’un des composants psychoactifs et enivrants du cannabis, plante de chanvre femelle. Par conséquent, le THC relève de la loi sur les stupéfiants. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la consommation régulière de THC peut créer une dépendance et provoquer des psychoses et des pertes de mémoire.
Dans le monde entier, cependant, une remise en question est en cours depuis quelques années en raison de l’efficacité médicinale du cannabis. Néanmoins, le cannabis reste illégal en France. Pour comprendre la situation juridique du cannabis, il est utile de faire un voyage dans le passé. L’histoire du chanvre remonte à 10 000 ans avant Jésus-Christ.
En 1872, il a été décidé en France que le cannabis ne pouvait être vendu et acheté que dans les pharmacies. Toutefois, le dosage et la quantité autorisée n’étaient pas pertinents à l’époque. En 1925, lors de la troisième conférence internationale sur l’opium, il a été décidé d’interdire l’achat et la possession de cannabis dans le monde entier. En 1929, cette décision a ensuite été appliquée en France et depuis cette année-là, le cannabis est illégal en France, bien que l’interdiction très stricte telle que nous la connaissons dans ce pays ne soit en place que depuis les années 1970.
Depuis 2017, le cannabis peut être légalement et officiellement prescrit par des médecins à des fins médicales. Ces dernières années, la situation juridique a évolué dans certains pays et le cannabis est de plus en plus légalisé, comme c’est déjà le cas aux États-Unis et au Canada, par exemple.
Est-il légal de cultiver du chanvre CBD ?
Depuis 1996, les variétés de chanvre dont la teneur en THC est inférieure à 0,2% peuvent être cultivées sous forme de chanvre commercial sous certaines conditions. Les entreprises agricoles sont explicitement autorisées à cultiver et à commercialiser du chanvre commercial certifié par l’UE. Il est interdit aux groupes de personnes, tels que les jardiniers associés ou les commerçants, de le faire. Ils ont besoin d’un permis légal pour cultiver, alors que les entreprises agricoles ne sont soumises qu’à une obligation de notification. Les particuliers ne sont absolument pas autorisés à cultiver du chanvre ou du chanvre commercial. Même le respect de la teneur maximale en THC n’annule pas cette réglementation.
La plante de cannabis et ses principes actifs
Les termes cannabis et chanvre sont utilisés comme synonymes. Le cannabis est le terme latin désignant la plante de chanvre, qui contient, entre autres, du tétrahydrocannabinol (THC) psychoactif et du cannabidiol (CBD) non psychoactif. Le cannabis est divisé en trois genres différents : Cannabis Sativa, Cannabis Indica et Cannabis Ruderalis. Le CBD est extrait de la plante femelle du chanvre, du genre Cannabis Sativa, et n’a aucune propriété psychoactive.
Les cannabinoïdes sont des substances biochimiques messagères présentes chez tous les mammifères et dans les plantes – notamment dans le cannabis sativa. Les cannabinoïdes peuvent être produits par l’organisme lui-même et sont alors appelés endocannabinoïdes. S’ils sont formés par des plantes, on parle alors de phytocannabinoïdes. Le CBD est un phytocannabinoïde qui est très similaire aux endocannabinoïdes en termes de structure et de fonction, et qui active les mêmes récepteurs. Les cannabinoïdes se fixent sur les récepteurs cannabinoïdes et activent divers neurotransmetteurs dans le système endocannabinoïde humain.
 
Le désaccord sur les produits CBD en France
Jusqu’en 2016, tous les types de produits à base de CBD pouvaient être vendus légalement. À partir de ce moment, cependant, la “Quinzième ordonnance sur la modification de l’ordonnance sur la prescription des médicaments” a abouti à la décision sur l’obligation de prescription en France pour les produits CBD. À partir de ce moment, les produits CBD ne devaient plus être vendus librement, mais cela n’était pas vraiment contrôlé.
Ainsi, les ventes libres en se sont poursuivies, la situation juridique restant floue. Le CBD n’était toujours pas soumis à la loi sur les stupéfiants. Il a été décidé de faire de la publicité pour les produits CBD, comme pour de nombreux compléments alimentaires, sans promesse de guérison et de bienfaits médicaux. Ainsi, les produits pourraient continuer à être vendus. La distribution, le port et la consommation de produits à base de cannabidiol pur sont donc autorisés sous certaines conditions.
 
Est-il légal d’acheter du CBD en France ?
La situation juridique du CBD est la suivante : le CBD ne tombe pas sous le coup de la loi sur les stupéfiants, ce qui rend son achat légal. Il n’est pas possible de se défoncer avec du CBD, car il a été prouvé que l’ingrédient actif n’a aucune propriété psychoactive. Le CBD est également bien toléré et les effets secondaires de l’huile de CBD sont généralement faibles ou nuls. Cela a également été confirmé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette situation distingue clairement le CBD du cannabis (marijuana) en France.
Cependant, l’Union européenne (UE) a des directives très strictes concernant la teneur en THC d’un produit CBD. La quantité de THC ne doit pas dépasser une valeur maximale de 0,2 pour cent. Une autre exigence est que les produits doivent être fabriqués à partir de variétés de chanvre certifiées de l’UE et doivent également être proposés sous forme transformée.
 
 
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Isère : du cannabis saisi dans des pochettes à l’effigie d’Éric Dupond-Moretti, nouvelle figure "marketing" des dealers
Par Boogerman,
https://www.francetvinfo.fr/societe/drogue/isere-du-cannabis-saisi-dans-des-pochettes-a-leffigie-deric-dupond-moretti-nouvelle-figure-marketing-des-dealers_4801133.html
 
Isère : du cannabis saisi dans des pochettes à l’effigie d’Éric Dupond-Moretti, nouvelle figure "marketing" des dealers
De plus en plus, les dealers markètent leurs produits pour attirer les clients.
Publié le 09/10/2021 13:09  Temps de lecture : 1 min.   Éric Dupond-Moretti, caricaturé sur une pochette contenant de la drogue à Grenoble. (POLICE DE GRENOBLE)
Les policiers isérois ont découvert vendredi soir du cannabis dans des pochettes à l’effigie du garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, rapporte samedi 9 octobre France Bleu Isère. Un jeune homme a été placé en garde à vue.
Vendredi soir, vers 23h20 des policiers municipaux remarquent un jeune homme au comportement suspect. La police nationale de Grenoble décide alors de procéder à l’interpellation du jeune homme et à la fouille de sa voiture. Une savonnette de résine de cannabis, 86 barrettes de résine, 10 sachets d’herbe de cannabis et sept pipettes de cocaïne, conditionnés pour la vente ont été saisis. L'herbe se trouvait conditionnée dans des pochettes à l'effigie du ministre de la Justice.
 
Des dealers de plus en plus créatifs pour vendre
Les dealers rivalisent d’imagination pour leur "promos". En janvier 2019, les douaniers de l'aéroport de Lyon avaient saisi, en provenance de Chine, un container entier de pochettes colorées floquées "Mistral 38", du nom d’un quartier grenoblois et ornées de la feuille de cannabis. Quelques mois plus tard, en avril 2019, les trafiquants de ce même quartier organisent une tombola sur Snapchat. Les "clients" pouvaient gagner des consoles de jeux. Les trafiquants rivalisent d'imagination et usent de méthodes marketing. En décembre 2020 par exemple, les policiers du Morbihan avaient saisi des sachets de drogue "Dragon ball Z". A Nantes, en février dernier, la drogue se trouvait dans des emballages "Kinder surprise".
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Le cannabis aurait été domestiqué pour la première fois il y a 12000 ans en Chine
Par Boogerman,
https://www.geo.fr/environnement/le-cannabis-aurait-ete-domestique-pour-la-premiere-fois-il-y-a-12000-ans-en-chine-205550
Le cannabis aurait été domestiqué pour la première fois il y a 12000 ans en Chine
 
 
Des scientifiques ont mené une vaste étude génétique sur une centaine de spécimens de cannabis de différentes origines. Leurs conclusions suggèrent que Cannabis sativa a été domestiqué il y a environ 12.000 ans dans ce qui est aujourd'hui le nord-est de la Chine.
EMELINE FÉRARD Publié le 20/07/2021 à 11h27 - Mis à jour le 20/07/2021 Le cannabis constitue l'une des drogues les plus consommées à travers le monde. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre d'usagers est estimé à près de 150 millions de personnes. Si cette consommation - légale ou non en fonction des régions - est aujourd'hui sujette à controverse, l'histoire de l'Homme et du végétal remonte à loin, très loin.
C'est ce que confirme une étude publiée ce mois-ci dans la revue Science Advances. Menée par une équipe internationale de chercheurs, elle indique que le cannabis aurait été domestiqué pour la première fois au début du Néolithique, il y a environ 12.000 ans, en Asie de l'Est dans ce qui est aujourd'hui la Chine.
Le cannabis, une plante à l'histoire floue
Ces scientifiques ne sont pas les premiers à se pencher sur l'histoire de la plante. Des découvertes avaient déjà montré que le cannabis, Cannabis sativa de son nom scientifique, est cultivé depuis des millénaires comme source de fibres, d'oléagineux - sous la forme de chanvre - et pour ses propriétés récréatives et médicinales - sous la forme de marijuana -.
Néanmoins, l'histoire évolutive de l'espèce demeurait floue. En raison de sa distribution notamment, une hypothèse avançait qu'elle aurait été domestiquée pour la première fois durant le Néolithique en Asie centrale.
"[Cette théorie] était principalement basée sur le fait qu'en Asie centrale, il est très facile de trouver de nombreuses plantes férales (des plantes anciennement cultivées et retournées à l'état sauvage, ndlr) poussant d'elles-mêmes, notamment au bord des routes", a expliqué Luca Fumagalli, biologiste de l'université de Lausanne et co-auteur de la nouvelle étude.
"Les données observationnelles et historiques ont suggéré que cela pourrait être le site de domestication originale du cannabis", a-t-il ajouté repris par le Smithsonian Mag. En raison des restrictions légales en vigueur dans de nombreux pays, toutefois, peu d'études s'étaient appliquées à le confirmer.
Une centaine de génomes passés en revue
Pour en savoir plus, Luca Fumagalli et ses collègues ont compilé et séquencé plus d'une centaine de génomes de spécimens de C. sativa d'origine et de nature diverses. L'ensemble comprenait des plantes férales collectées en Asie, des variétés locales ou encore des cultivars historiques et modernes de chanvre et de marijuana conservés à différents endroits.
Leurs résultats suggèrent que l'espèce n'aurait pas été domestiquée en Asie centrale mais en Asie de l'Est il y a environ 12.000 ans. Ils indiquent également que tous les cultivars de chanvre et de marijuana actuels dériveraient d'un pool génétique ancestral dont les plantes férales et variétés aujourd'hui présentes en Chine seraient les plus proches descendants.
Les scientifiques avancent un scénario plus précis encore. D'après leur étude, les variétés modernes de chanvre et de marijuana découleraient de cultures initiées il y a 4.000 ans spécifiquement pour produire des fibres d'une part et obtenir des cannabinoïdes - les substances actives du cannabis - d'autre part.
Selon l'étude, il y a 4.000 ans, le cannabis aurait commencé à être cultivé spécifiquement pour produire des fibres ou obtenir des substances cannabinoïdes. © Pixabay   Cette sélection serait à l'origine des différences actuelles observées entre les deux formes : les plants de chanvre sont plus hauts, possèdent moins de ramifications et davantage de fibres tandis que les plants de marijuana sont plus petits, plus ramifiés et possèdent davantage de feuilles et de fleurs riches en cannabinoïdes.
Ces découvertes "confirment que le cannabis est l'une des plantes les plus anciennement cultivées" avec l'orge et le blé, a expliqué Luca Fumagalli au New Scientist. "Nous pensons que c'était une plante à usages multiples". Les données suggèrent en revanche que les véritables ancêtres sauvages de C. sativa ont probablement disparu à l'heure actuelle.
"Nos travaux permettent de lever le doute sur la survie de Cannabis sativa à l’état sauvage : il n’en resterait vraisemblablement pas, car toutes les plantes férales analysées sont génétiquement proches de cultivars, et ne constitueraient donc pas des populations d’origine naturelle", a souligné le chercheur suisse repris dans un communiqué.
Des gènes perdus au fil de l'évolution
Au-delà de l'histoire évolutive du cannabis, les analyses menées ont permis aux chercheurs de s'intéresser aux divergences génétiques entre les plants cultivés pour leurs fibres et ceux cultivés pour leurs propriétés psychoactives. Ils ont notamment identifié deux gènes impliqués dans la synthèse respectivement du THC (tétrahydrocannabinol) ou du CBD (cannabidiol).
Selon leur scénario, l'espèce sauvage ancestrale possédaient les deux gènes sous un état fonctionnel. C'est la domestication qui aurait conduit à une perte de fonction de l'un ou l'autre, aboutissant le plus souvent à terme à une perte globale de production de THC dans les cultivars de type chanvre et de CBD dans ceux de type marijuana, a résumé Luca Fumagalli.
Par la suite, les deux formes seraient restées génétiquement bien isolées, même lors de l’expansion de la plante dans toutes les régions du monde. La teneur en THC constitue la différence majeure entre les cultivars de type chanvre et de type marijuana. C'est ce même facteur qui fixe aujourd'hui la légalité ou non des produits en fonction des législations en vigueur.
Cette étude livre, d'après ses auteurs, une vue d’ensemble inédite de la domestication du cannabis qui, malgré son importance historique, économique, sociale et culturelle, demeure une espèce méconnue. "Nos résultats offrent des perspectives et des ressources précieuses pour faciliter les recherches en cours sur cette plante aux multiples facettes, tant à des fins médicales qu’agricoles", a conclu Luca Fumagalli.
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États-Unis. Amazon soutient la légalisation du cannabis, ses lobbyistes vont-ils entrer en jeu ?
Par Boogerman,
https://www.ouest-france.fr/societe/cannabis/etats-unis-amazon-soutient-la-legalisation-du-cannabis-ses-lobbyistes-vont-ils-entrer-en-jeu-7355984
 
États-Unis. Amazon soutient la légalisation du cannabis, ses lobbyistes vont-ils entrer en jeu ?
Alors qu’Amazon a annoncé, le 1er juillet, soutenir le projet de loi pour la légalisation de la marijuana aux États-Unis, de nombreux défenseurs attendent que les lobbyistes du géant de l’e-commerce fassent pression sur Washington.
Amazon n'a pas indiqué, pour l'instant, si elle se lancera dans le commerce de cannabis s'il est légalisé aux États-Unis. | PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS Ouest-FranceLéa MORILLONPublié le 20/07/2021 à 23h46   Amazon a annoncé, mardi 1er juillet, soutenir un projet de loi qui légaliserait la marijuana aux États-Unis et effacerait les casiers judiciaires de nombreuses personnes condamnées. Avec cette annonce, le géant de l’e-commerce n’est pas seulement devenu la plus grande entreprise américaine à soutenir la légalisation, elle a également captivé l’industrie du cannabis.
Alors que le projet de loi reste bloqué au Congrès, les militants qui se battent pour une libéralisation des lois sur le cannabis espèrent qu’Amazon passera à l’étape suivante et utilisera son pouvoir et son portefeuille pour faire pencher la balance à Washington.
Les défenseurs de la légalisation comptent sur l’équipe de lobbyistes expérimentés d’Amazon et ses poches profondes pour les aider à lancer des campagnes publicitaires et persuader les parlementaires opposés au projet de loi de changer d’avis.
« Je suis assez déçu que nous n’ayons pas encore vu le moindre mouvement au niveau fédéral », a déclaré à Politico Matthew Schweich, directeur adjoint du Marijuana Policy Project. « Si Amazon était capable d’apporter son soutien politique à la réforme fédérale et de financer des campagnes au niveau des États, ce serait un avantage net pour le mouvement de réforme du cannabis dans ce pays » a-t-il ajouté.
   
68 % des Américains favorables à la légalisation
Un tiers des Américains vivent actuellement dans un État où le cannabis est ou sera bientôt vendu légalement aux adultes, tandis que 68 % des électeurs sont favorables à la légalisation fédérale, selon un sondage Gallup réalisé en 2020.
 
Mais au niveau des entreprises américaines et du Congrès, les mentalités changent plus lentement. De nombreuses sociétés - ainsi que le gouvernement fédéral - continuent de soumettre leurs employés à des tests de dépistage de drogues, même dans les États où le cannabis est légal.
Amazon adopte l’une des positions les plus souples sur le cannabis parmi les grands employeurs américains. Elle est favorable à la légalisation et a décidé de ne plus soumettre ses employés à ces tests de dépistage du cannabis, ce qui élargira le bassin d’employés potentiels de l’entreprise.« Nous n’inclurons plus la marijuana dans nos programmes extensifs de test des drogues », a indiqué Dave Clark, patron des opérations mondiales d’Amazon. Comme pour l’alcool, des tests ne seront réalisés qu’en cas d’incident, a posteriori. Les tests préalables vérifient simplement que les salariés sont en état de travailler.
  Bien que son infrastructure de livraison en ligne soit inégalée, aucune indication ne laisse envisager, pour l’instant, qu’Amazon se lancera dans le commerce de cannabis s’il est légalisé au niveau national.
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Bientôt du cannabis pour traiter les tumeurs cérébrales ?
Par Boogerman,
Bientôt du cannabis pour traiter les tumeurs cérébrales ?
 
Plusieurs associations de lutte contre le cancer, en collaboration avec le National Health Service (le système de santé publique britannique) se préparent à tester l’efficacité d’un spray buccal à base de cannabis pour traiter les tumeurs cérébrales sévères.
Le glioblastome est une tumeur maligne du cerveau se développant à partir des cellules gliales qui servent normalement à assurer le bon fonctionnement des neurones et de la conduction nerveuse. Les cellules gliales se reproduisent alors de manière anarchique et se propagent à de nombreuses parties du cerveau. Le glioblastome est la tumeur la plus agressive de la famille des gliomes. En moyenne, les patients vivent moins de dix-huit mois après leur diagnostic initial.
  Afin de traiter ce cancer agressif, les médecins privilégient l’association d’une radiothérapie à une chimiothérapie, précédée ou non d’une chirurgie. Dans le cadre d’un prochain essai clinique, le premier du genre, des chercheurs testeront une autre approche : celle d’un spray buccal à base de cannabis.
Un spray à base de THC et de CBD
Plusieurs études menées sur des cellules en culture et sur des modèles murins ont en effet déjà suggéré que certains composés cannabinoïdes peuvent empêcher le développement de tumeurs cancéreuses lorsqu’ils étaient administrés en association avec le témozolomide (un médicament chimiothérapeutique). Désormais, l’heure est aux essais cliniques.
Plus tôt cette année, Susan Short et son équipe de l’Université de Leeds ont publié les résultats d’un essai de phase I impliquant 27 patients. Il avait pour objectif de tester l’innocuité d’un spray buccal à base de cannabis connu sous le nom de Sativex. Ce spray, qui contient à la fois du THC et du CBD à des concentrations égales, a déjà été approuvé pour une utilisation comme traitement des spasmes musculaires chez les patients atteints de sclérose en plaques.
  Bien que cette petite étude n’ait pas été conçue pour évaluer l’efficacité de cette approche médicamenteuse, les auteurs avaient tout de même souligné que 83 % des participants ayant reçu du Sativex étaient encore en vie après un an, contre 44 % du groupe ayant reçu un placebo.
Crédits : Sativex Les chercheurs préparent maintenant un essai de phase II. Ce dernier impliquera 232 patients atteints de glioblastome de quinze hôpitaux du Royaume-Uni. Sur cet échantillon, les deux tiers recevront du Sativex en plus du témozolomide, tandis que le tiers restant recevra un placebo. Le recrutement des participants devrait commencer début 2022. La Brain Tumor Charity, qui finance l’étude, recherche actuellement des fonds pour assurer la bonne tenue de cet essai. 450 000 livres Sterling, soit environ 526 000 euros, sont nécessaires.
Une fois cet essai entamé, les participants devront s’autoadministrer jusqu’à douze pulvérisations de Sativex par jour pendant maximum trois ans.
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