Thérapeutique

Bulletin IACM du 10 Novembre 2016
Par mrpolo,

Bulletin IACM du 10 Novembre 2016
 
 
 
Science/Homme: Pour un enfant de 10 ans présentant une pathologie d’autisme, une combinaison de palmitoylethanolamide et de lutéoline a amélioré les symptômes
 
Une combinaison de l‘endocannabinoïde palmitoylethanolamide (PEA) et du flavonoïde lutéoline a amélioré les symptômes d’un enfant autiste de 10 ans. On trouve la lutéoline dans de nombreuses plantes, dont le céleri, le brocoli, le poivron vert, la camomille, les carottes et l’huile d’olive. Des chercheurs de l’université de Messine, Italie, ainsi que d’autres institutions italiennes et américaines ont mené une étude sur le modèle animal (souris) de l’autisme, et ont donné la préparation à un enfant.
 
Un traitement avec du PEA ultramicronisé et de la lutéoline a amélioré les comportements sociaux et autres des souris autistes. Il a été induit par l’acide valproïque et a amélioré l’aspect clinique par une réduction des stéréotypes d’un enfant de 10 ans. Les auteurs ont écrit que “ces données suggèrent que la symptomatologie des troubles du spectre autistique pourrait être améliorée par des agents destinés à contrôler l’activation des microglies et des mastocytes.”
 
Bertolino B, Crupi R, Impellizzeri D, Bruschetta G, Cordaro M, Siracusa R, Esposito E, Cuzzocrea S. Beneficial Effects of Co-Ultramicronized Palmitoylethanolamide/Luteolin in a Mouse Model of Autism and in a Case Report of Autism. CNS Neurosci Ther. 4 octobre 2016. [sous presse]
 
Turquie: Le gouvernement autorise la production contrôlée de cannabis dans 19 provinces
La production contrôlée de cannabis est autorisée dans 19 provinces du pays. Un décret du ministère de la Food, Agriculture and Livestock a été publié en septembre. Il s’agit notamment de contrôler la production illégale. La production sera possible dans les provinces d’ Amasya, Antalya, Bartın, Burdur, Çorum, İzmir, Karabük, Kastamonu, Kayseri, Kütahya, Malatya, Ordu, Rize, Samsun, Sinop, Tokat, Uşak, Yozgat et de Zonguldak.
 
L’autorisation de production sera accordée pour une période maximale de trois ans. En cas de circonstances exceptionnelles, le ministre pourra autoriser cette production dans d’autres provinces, si celle-ci est destinée à la recherche. Les futurs producteurs doivent prouver qu’ils n’ont jamais été impliqués dans aucune activité de production, vente ou usage de cannabis ou de narcotiques.
www.hurriyetdailynews.com/turkey-permits-controlled-cannabis-production-in-19-provinces-.aspx
 
Hurriyet Daily News du 14 octobre 2016
 
Science: La structure plus détaillée des récepteurs cannabinoïdes de type 1 est révélée
Une nouvelle étude réalisée par le National Institute on Drug Abuse (États-Unis) fournit un ensemble plus détaillé du système des récepteurs cannabinoïdes chez l’homme. La recherche a été menée par plusieurs scientifiques issus de différentes universités, et dont la collaboration permet de mieux comprendre les effets de la marijuana.
 
Les auteurs de l’étude ont spécifiquement démontré comment les cannabinoïdes synthétiques se lient aux récepteurs pour produire leurs effets, qui dépendent de manière considérable de leur origine. “Les cannabinoïdes peuvent produire des résultats très différents, en fonction de la manière dont ils se lient aux récepteurs CB1,” a indiqué Nora Volkow , directeur du NIDA dans un communiqué de presse. “Comprendre comment ces composés chimiques se lient aux récepteurs CB1 aidera à concevoir de nouveaux médicaments et donnera un aperçu des promesses thérapeutiques du système endocannabinoïde humain.”
 
Hua T, Vemuri K, Pu M, Qu L, Han GW, Wu Y, Zhao S, Shui W, Li S, Korde A, Laprairie RB, Stahl EL, Ho JH, Zvonok N, Zhou H, Kufareva I, Wu B, Zhao Q, Hanson MA, Bohn LM, Makriyannis A, Stevens RC, Liu ZJ. Crystal Structure of the Human Cannabinoid Receptor CB1. Cell. 2016;167(3):750-762
 
UPI du 20 octobre 2016
 
En bref
 
Science/Homme: Le CBD a amélioré les symptômes d’un enfant atteint de trouble de stress post traumatique (PTSD)
Le CBD (Cannabidiol) s’est montré efficace pour réduire l’anxiété et améliorer le sommeil d’une enfant de dix ans présentant un trouble de stress post traumatique. D’autres médicaments n’ont pas été efficaces ou associés à des effets secondaires sévères.
University of Colorado School of Medicine, Fort Collins, USA.
Shannon S, et al. Perm J. 12 octobre 2016
 
Europe: Action contre l’intention de faire du CBD une drogue obtenue seulement par ordonnance
L’association European Industrial Hemp Association (EIHA) s’oppose aux quelques compagnies pharmaceutiques qui veulent faire du CBD un produit disponible uniquement sur ordonnance. Une telle législation limiterait l’accès au CBD à de nombreux citoyens qui bénéficient de ce produit dans la nourriture ou sous forme de cosmétique. Pour signer la pétition, rendez-vous à: support page.
 
Science/Animal: Le CBD a montré des qualités prophylactiques contre les diabètes de type 1
Des souris génétiquement modifiées, qui ont spontanément développé des diabètes, ont développé plus tard des diabètes de type1 et ont montré des signes diminués de l’inflammation quand elles étaient traitées avec du CBD (Cannabidiol).
Department of Anesthesia, Pain Management and Perioperative Medicine, Dalhousie University, Halifax, Canada.
Lehmann C, et al. Clin Hemorheol Microcirc. 18 oct 2016
 
Science/Homme: Des gènes pour le récepteur CB1 influencent le risque de mal de tête
Les personnes munies d’une certaine variante du gène qui encode le récepteur CB1 présentent un risque supérieur de mal de tête avec nausée. Ce qui “suggère un mécanisme pathologique spécifique du développement de la migraine et indique qu’un sous-groupe de patients présentant des migraines avec des nausées dues au stress de la vie pourrait tirer bénéfice des thérapies qui augmentent le taux d’endocannabinoïdes.”
Hungarian Academy of Sciences, Semmelweis University, Budapest, Hongrie.
Juhasz G, et al. Genes Brain Behav. 19 octobre 2016
 
Science/Homme: Environ 1/3 des utilisateurs de cannabis médical utilisent un vaporisateur mais seulement quelques uns de manière exclusive
Dans un échantillon de 1485 utilisateurs de cannabis médical du sud du Michigan, 39% ont indiqué avoir utilisé un vaporisateur pendant le mois précédant, mais seulement 2.3% indiquaient que le vaporisateur était leur unique mode d’administration.
Department of Psychiatry, University of Michigan, Ann Arbor, USA.
Cranford JA, et al. Drug Alcohol Depend. 15 octobre 2016;169:41-47.
 
Science/Homme: Comparaison entre biodisponibilité de la solution et des capsules de THC
Une nouvelle solution de dronabinol (THC) a été comparée aux capsules de THC pour 52 personnes qui jeûnaient. La biodisponibilité de 4.25 mg de la solution de THC est identique à celle de 5 mg des capsules de THC. La solution a montré moins de variabilité intra-individuelle.
INSYS Therapeutics, Chandler, USA.
Parikh N, et al. Clin Pharmacol. 2016;8:155-162.
 
Science/Homme: Un meilleur sommeil pour ceux qui ne consomment pas de cannabis quotidiennement
La qualité du sommeil et la consommation de cannabis de 98 sujets (dont 53 femmes) dont l’âge moyen était de 22.3 ans, ont été comparées. Parmi eux, on trouvait des consommateurs occasionnels (n=29), des consommateurs quotidiens (n=49) et des non-consommateurs (n=20). Les scores d’insomnie moyens étaient les plus élevés parmi les consommateurs quotidiens (7.0) comparés aux scores des consommateurs occasionnels (4.9) et des non-consommateurs (5.0). Un mauvais sommeil a été remarqué pour 10.3% des consommateurs occasionnels, 38.8% des consommateurs quotidiens, et 20.0% des non-consommateurs.
University of Michigan Addiction Research Center, Ann Arbor, USA.
Conroy DA, et al. J Addict Dis. 2016;35(2):135-43.
 
Science/Animal: Les cannabinoïdes sont efficaces contre les myélomes/plasmocytoma
Dans les cellules des patients présentant des myélomes (plasmocytoma), le cannabinoïde synthétique WIN55-212-2 a induit l’apoptose. Cet effet a été transmis par les récepteurs CB2. Le cannabinoïde a augmenté l’activité anti-myélome de la dexaméthasone et du melphalan. Pour des souris avec des myélomes, le cannabinoïde a supprimé l’avancement de la tumeur.
University Hospital Virgen del Rocío, Universidad de Sevilla, Espagne.
Barbado MV, et al. Int J Cancer. 25 octobre 2016
 
Science/Animal: L’activation des récepteurs CB1 réduit le stress
Pour le modèle du stress du rat (nage forcée), l’activation des récepteurs CB1 et l’antagonisme des récepteurs TRPV1 a réduit le stress et a exercé un effet anti-dépresseur.
School of Pharmaceutical Science of Ribeirão Preto, University of São Paulo, Brésil.
Sartim AG, et al. Neuroscience. 2016 Oct 19
 
Science/Animal: L’activation des récepteurs cannabinoïdes a causé des effets anti-fibrome
Chez des rats, le cannabinoïde synthétique JWH-133, qui active les récepteurs CB2, a réduit la fibrose après un saignement dans les ventricules du cerveau et a réduit le risque d’hydrocéphalie.
Third Military Medical University, Chongqing, Chine.
Tan Q, et al. Brain Res. 18 octobre 2016
 
Science/Animal: Le système endocannabinoïde joue un rôle dans le sommeil
Une nouvelle étude montre que les éléments du système endocannabinoïde, tels que les récepteurs CB1, les FAAH, et les AMT (transporteurs membranaires de l’anandamides) modulent l’homéostasie du sommeil après un réveil prolongé.
Universidad Anáhuac Mayab, Mérida, Mexique.
Murillo-Rodríguez E, et al Neuroscience. 13 octobre 2016
 
Science/Cellules: Le THC et le CBD inhibent les cellules de myélomes
Le CBD et le THC, principalement combinés, ont réduit la viabilité des myélomes en induisant la nécrose autophagique et ont réduit la migration de ces cellules. Les cannabinoïdes agissent de manière synergique avec le carfilzomib, un nouvel inhibiteur des protéasomes immunologiques.
School of Pharmacy, University of Camerino, Italie.
Nabissi M, et al. Oncotarget. 18 octobre 2016
 
Science/Cellules: Les cannabinoïdes réduisent les lésions des cellules nerveuses causées par le peptide amyloïde-beta
Des cannabinoïdes ont réduit les dommages causés par le peptide amyloïde-beta sur les cellules nerveuses qui est de plus en plus présent dans la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont révélé quelques mécanismes de cet effet.
Escuela de Medicina, Pontificia Universidad Católica de Chile, Santiago, Chili.
Gajardo-Gómez R, et al. Glia. 19 octobre 2016
 
Science/Cellules: Le blocage des récepteurs CB1 a réduit la prolifération des cellules cancéreuses des reins
Chez l’homme, le nombre de récepteurs CB1 augmente en cas de cancer des reins. Le blocage des récepteurs CB1 a réduit de manière significative la prolifération des cellules cancéreuses des reins.
Renji Hospital, School of Medicine, Shanghai Jiaotong University, Chine.
Wang J, et al. Tumour Biol. 18 octobre 2016
 
Science/Animal: Un extrait de CBD a amélioré les symptômes de l’inflammation intestinale
Pour les souris présentant une colite induite chimiquement, un extrait de CBD a réduit la blessure et la motilité de l’intestin.
University of Naples Federico II, Italie.
Pagano E, et al. Front Pharmacol. 2016;7:341.
 
Un coup d’œil sur le passé
 
Il y a un an

Australie: Le gouvernement veut autoriser la culture du cannabis afin de le vendre en pharmacie
Science/Homme: Pour les douleurs du cancer, les résultats des deux études cliniques portant sur un extrait de cannabis sont mitigés
Canada: Le parti libéral, qui veut légaliser le cannabis, gagne les élections

 
Source: ufcmed.org
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Par mrpolo,
Alerte aux Arnaques
 
 
 
 
Ces derniers temps certaines personnes s’amusent, sans aucune forme de pitié, de tenter d’escroquer les patients. En effet, c’est à travers tous types de commentaires de faux témoignages de patients dans les différents articles de notre site internet que ces gens ont essayé de vendre de l’huile de chanvre ou du RSO (Rick Simpson Oil) en donnant leur email.
Nous avons bien évidement retiré ces commentaires suspects. Voici une liste des emails qu’il faut ABSOLUMENT éviter :
ricksimpsonoilmedicals@yahoo.com
ricksimpsonmedicaloil@outlook.com
ninkamoravec@gmail.com
ilonlawson@gmail.com
bartcancerinstitute@gmail.com
cherry_duke@yahoo.com
drmargaretreynolds@yahoo.com

Ces emails appartiennent à des personnes avec de mauvaises attentions, il y en a peut-être d’autres. Si un jour vous avez un doute ou que vous repérez quelque chose d’étrange n’hésitez pas à nous envoyer un mail ou à nous demander dans les commentaires.
 
N’oubliez pas de relayer l’information autour de vous !
 
Ci-dessous, vous pouvez lire les emails types des ces imposteurs.
« Je veux apprécier Dr.Rick Simpson pour guérir moi du cancer avec son huile de cannabis, j’étais frustré et presque à la fin de la mort jusqu’à ce que j’ai trouvé un témoignage de ses bonnes œuvres, maintenant suis heureux avec joie dans mon cœur à partager cette bonne nouvelle qui suis vivant une vie sans cancer. donc si vous avez besoin d’huile de cannabis pour soigner votre cancer, contacter le docteur Rick Simpson par email sur ricksimpsonoilmedicals@yahoo.com et être un cancer gratuit tout comme je suis. suis tellement reconnaissant et heureux que Dieu vous a amené à me Dr.Rick Simpson.I apprécie vraiment de vous et Merci beaucoup pour guérir mon cancer ».
 
« Il me surprend en permanence comment le pétrole beaucoup de cannabis combat mon cancer – sans effets secondaires ou des risques. Parallèlement à la mise à mort de mes cellules cancéreuses, ce qui est le facteur le plus important pour moi, l’huile de cannabis contribue également à la douleur et les nausées. En effet, la qualité de vie améliore tout autour. Merci à l’huile Rick Simpson Cannabis qui je me suis procuré Et, avec mon expérience de plus en plus le long du côté expansion des données d’essais cliniques, je me trouve de plus en plus confiant dans l’huile de cannabis et je suis maintenant libre de cancer et partageant ainsi cette déclaration. Contactez-le par e-mail: Ricksimpsonmedicaloil@outlook.com pour votre propre remède que Dieu vous bénisse Rick. »
« Je suis Louis Paris, âgée de 59. une fois avec cette maladie diabolique appelé cancer »quand je entendu parler de l’huile appelée huile de cannabis magique que je décidé de faire un essai. Mais comment l’obtenir est devenu un problème, je suis allé à la recherche de, et suis tombé sur l’huile médicale Rick Simpson, je contacté le Dr Rick Simpson au Ricksimpsonmedicaloil@outlook.com par e-mail qui ont aidé de nombreux patients avec de l’huile de cannabis, donc je donnais un essai et dans les 5 jours, mon huile de cannabis a été livré à ma porte et mis de côté qu’il m’a donné des instructions sur la façon d’utiliser l’huile. et dans les 3 semaines de ma demande, je l’ai vu d’énormes changements dans ma santé jusqu’ici tout va bien, je vais devenir plus fort chaque jour, tout cela grâce à l’médecin sincère. »
 
Source: ufcmed.org
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Par Indi-Punky,
Le Vendredi 21 octobre dernier s’est tenu pour la cinquième année consécutive la conférence internationale sur les avancées pharmacologiques et utilisations thérapeutiques des cannabinoïdes. Ce n’est pas moins de 236 professionnels de la santé, patients et curieux qui se sont réunis tout au long de cette journée au pôle API d’Illkirch Graffenstaden près de Strasbourg.
 
 

Ethan Russo exposant les travaux de Jean-Baptiste de Lamarck sur la classification botanique du Cannabis.


 
 
Cette année encore le colloque a été gâté d’intervenants de grandes envergures et teintés de modestie. Parmi les intervenants, nous avons pu assister en premier lieu aux présentations des scientifiques tels que le professeur chercheur Ethan Russo des États-Unis, ainsi que le professeur chercheur Rudolf Brenneisen de Suisse en début de matinée.
 

Le professeur Russo nous a fait des petits rappels d’histoire sur l’utilisation du Cannabis à travers les âges puis de son apparition en France en tant que médecine dès le XVIème siècle. Par ailleurs il nous a rappelé que la première classification du Cannabis Indica fut effectuée par le naturaliste français Jean-Baptiste de Lamarck l’un des pères de la Biologie. De plus, Monsieur Russo a décrit les différentes utilisations thérapeutiques déjà avérées de certains cannabinoïdes comme le THC et le CBD, en parlant par la même occasion des études en cours pour leurs potentiels à soulager différents symptômes et il nous a expliqué l’importance du potentiel des terpènes pouvant avoir un rôle synergétique important sur les principes actifs des phytocannabinoïdes.


 
 
Ensuite en faisant une bonne corrélation avec ce qu’il y a eu de présenté avant, s’est donc enchaînée la présentation du chercheur Brenneisen président de la Swiss Task Force for Cannabinoids in Medicine montrant à travers des histogrammes quantitatifs les différentes teneurs en cannabinoïdes et terpènes selon différents modes d’administration du Cannabis : fumé, vaporisé avec différents appareils (Volcano, Mighty), et autres. Le professeur Brenneisen a également présenté les biodisponibilités des différentes formes galéniques du Cannabis : gélules, spray, fleur inhalée par joint, fleur inhalée par vaporisation, sous forme d’huile, injection etc…
 
 




Professeur Rudolf Brenneisen, montrant les différents modes d’administrations des cannabinoides


 
Après la pause café, nous avons retrouvé Carola Perez d’Espagne qui nous a témoigné de son lourd passé médical et de son utilisation du Cannabis qui lui a permis de retrouvé une qualité de vie des plus nobles à travers un combat de tous les jours. A travers ce combat elle a fondé avec des chercheurs et docteurs espagnoles, le centre d’Observation Espagnol du Cannabis Médical. En début d’après-midi il s’en est suivi de l’intervention du docteur Franjo Grotenhermen d’Allemagne, pilier des avancées du Cannabis thérapeutique en Allemagne et fondateur de l‘International Association pour les Cannabinoides en Médecine (IACM) et président d’honneur de l’UFCM I care. En effet, le docteur Grotenhermen a fortement contribué de sa personne pour que le 28 septembre 2016, l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (Bundesinstitut für Arzneimittel und Medizinprodukte (BfArM)) a délivré l’autorisation de cultiver du cannabis médical pour l’auto-thérapie à un patient en Allemagne. Il nous a présenté de nombreux succès où dans de nombreux cas cliniques et pathologiques différents l’utilisation du Cannabis a été bénéfique.
 
 




Carola Perez, présentant les objectifs de son association espagnole


 
Par la suite nous avons pu assister à l’intervention du professeur chercheur Anne-Lise Lobstein de Strasbourg qui nous a présenté la disponibilité des informations trouvées sur internet lorsqu’un patient souhaite se renseigner sur l’utilisation du Cannabis à des fins thérapeutiques. Cette présentation à titre très informatifs nous a montré que la quantité d’informations fiables est moindre et que donc l’utilisation du Cannabis en tant que médicament possède certaines lacunes sur le web français. Ces lacunes que nous allons tenter de remédier incessamment sous peu à travers notre site internet et notre chaîne youtube.
 
 




Prof Anne Lise Lobstein présentant des vaporisateurs portable vendu sur internet.


 
Lors de la dernière partie du colloque le maître de conférences Renaud Colson de Nantes fut écouté attentivement avec sa présentation des droits de la possession et utilisation de Cannabis en France et autres pays de l’Union Européenne. Parmi les grands axes de sa présentation figurait le fait de posséder une prescription au Cannabis dans un pays qui l’autorise (comme l’Allemagne) et le fait de s’en servir en France, pays de prohibition, pourtant dans l’espace Schengen. Cette intervention a suscité un grand nombre de questions de la part du public étant donné le fait que pratiquement la totalité des pays limitrophes à la France et appartenant à l’UE tolèrent l’utilisation du Cannabis.
Pour clôturer cette 5ème conférence le professeur chercheur Pavel Kubu de République Tchèque nous a fait part des moyens mis en œuvres en République Tchèque pour fortement contribuer à la recherche sur les cannabinoïdes grâce au nouvel institut ICCI (International Cannabis and Cannabinoids Institute) uniquement dédié à cet effet. Il a également fait certaines analogies entre ce qu’il se passe dans le monde au niveau de la recherche sur le Cannabis thérapeutique et ce qu’il se passe aux États-Unis.
 
 




Dr Pavel Kubu présentant l’International Cannabis et Cannabinoides Institut


 
En bref, cette journée aura était très plaisante et informative. Si cette journée fut une réussite c’est grâce aux sponsors, aux organisateurs membres bénévoles de l’association et grâce à l’attention et la présence du public. Nous tenons donc à remercier tout le monde et à l’année prochaine pour une 6ème édition !
 
 




Bertrand Rambaud (Président de l’UFCM i care) et Sébastien Béguerie (Coordinateur de l’UFCM i care) avec Dr Franjo Grotenhermen (le Président d’honneur de l’UFCM i care)


 
 
Source: https://ufcmed.org/le-cinquieme-colloque-international-sur-les-avancees-pharmacologiques-et-utilisations-therapeutiques-des-cannabinoides/
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Par mrpolo,
Bulletin IACM du 24 Octobre 2016
 
Science/Homme: Dans les Etats (des Etats-Unis d’Amérique) disposant de lois sur le Cannabis, la participation au travail ainsi que la santé générale des plus âgés se sont améliorés
 
Dans les États disposant de lois sur le cannabis, la participation au travail ainsi que la santé générale des plus âgés se sont améliorés de manière significative. C’est ce qu’indique un nouveau rapport des chercheurs de la Johns Hopkins and Temple University.
Les États disposant de lois relatives au cannabis médical ont noté des améliorations quant à la santé générale des hommes âgés.
 
Les résultats sur la santé des femmes âgées sont plus variés. L’étude comparait ce qui se passe dans les États avant et après le passage des lois sur le cannabis médical ainsi que dans les États ne disposant pas de telle loi. Les données proviennent de l’étude sur le long terme Health and Retirement, une étude sur la santé et le bien-être économique des Américains les plus âgés.
 
L’étude a révélé que pour les individus de 50 ans et plus, le passage des lois sur le cannabis médical conduit à une probabilité d’emploi supplémentaire de 9,4% et à une augmentation de 4,6% à 4,9% du nombre d’heures hebdomadaires travaillées. La raison semble être une santé générale améliorée dans les États disposant de ces lois. 5% de plus des hommes âgés y indiquent être en très bonne ou excellente santé.
 
Une partie de la raison pour laquelle ils indiquent être en meilleure santé est qu’ils souffrent moins: le passage de ces lois a conduit à une réduction de 10% des hommes présentant des douleurs. Néanmoins, pour les femmes, la probabilité d’indiquer des douleurs a augmenté de 3.8%, alors que comme chez les hommes elles étaient 5% de plus à indiquer une “très bonne” ou “excellente” santé après le passage de ces lois.
 
Nicholas LH, Maclean JC. The Impact of Medical Marijuana Laws on the Labor Supply and Health of Older Adults: Evidence from the Health and Retirement Study. NBER Working Paper No. 22688. National Bureau of Economic Research, USA, September 2016.
Washington Post du 4 octobre 2016
 
Science/Homme: Le cannabis améliore les mouvements et réduit la douleur des patients atteints de la maladie de Parkinson
 
La consommation de Cannabis a amélioré les mouvements et réduit la douleur de 20 patients, indique une étude ouverte conduite par des scientifiques du Rabin Medical Center de Petach Tikva et de la Sackler Faculty of Medicine de la Tel Aviv University, Israël.
 
Les symptômes ont été enregistrés avant, puis 30 minutes après l’inhalation de cannabis, et de nouveau après un usage sur le long terme. D’autres éléments ont été notés en utilisant l’échelle Unified PD Rating scale (UPDRS), ainsi que la douleur en utilisant la Pain Rating Index (PRI) and a Visual Analogue Scale (VAS).
 
30 minutes après la prise de Cannabis, une amélioration notable (38.1 à 30.4) des résultats moteurs moyens, des niveaux de la douleur selon la Pain Rating Index (PRI) de 27 à 9.7 et selon la VAS de 6.4 à 3.6 ont été rapportés. Les auteurs ont conclu que le cannabis “améliore les résultats moteurs et les symptômes de douleur des patients présentant Parkinson.” Ils ont écrit que “le Cannabis module probablement les voies centrales et périphériques.
 
Shohet A, Khlebtovsky A, Roizen N, Roditi Y, Djaldetti R. Effect of medical cannabis on thermal quantitative measurements of pain in patients with Parkinson’s disease. EUR J Pain. 10 octobre 2016. [sous presse]
 
Science/Homme: Le Cannabidiol pourrait être efficace pour traiter l’épilepsie due à la sclérose tubéreuse
 
Dans une étude ouverte incluant 18 enfants au Massachusetts General Hospital, à Boston, le cannabidiol (CBD) s’est révélé efficace pour traiter l’épilepsie due à la sclérose tubéreuse complexe. La sclérose tubéreuse est un trouble génétique dont la manifestation neurologique la plus commune est l’épilepsie. 18 des 56 patients résistant au traitement habituel et inclus dans l’étude du cannabidiol présentaient un diagnostic de TSC.
 
La dose initiale était de 5 mg/kg du poids du corps par jour et a été augmentée jusqu’à un maximum de 50 mg/kg quand bien tolérée.
La fréquence hebdomadaire moyenne des crises pendant la période de base était de 22.0; elle est descendue à 13.3 après trois mois de traitement avec le CBD. Le taux de réponse des patients, prenant du clobazam avec du CBD (n = 12), après trois mois, était de 58.3%; pour les patients ne prenant pas de clobazam (n = 6), le taux était de 33.3%.
 
Les auteurs ont écrit: ”bien que les essais en double aveugle, contrôlés par placebo sont nécessaires, ces résultats suggèrent que le cannabidiol pourrait être efficace et bien toléré par les patients présentant des crises réfractaires en cas de sclérose tubéreuse complexe (TSC).”
 
Hess EJ, Moody KA, Geffrey AL, Pollack SF, Skirvin LA, Bruno PL, Paolini JL, Thiele EA. Cannabidiol as a new treatment for drug-resistant epilepsy in tuberous sclerosis complex. Epilepsia. 2016;57(10):1617-1624.
 
En bref
 
Science/Homme: Le Sativex est efficace pour le traitement quotidien de la sclérose en plaques
Lors de l’étude MOVE-2-EU, 433 patients originaires principalement d’Italie, et présentant une sclérose en plaques ayant reçu du Sativex, ont été suivis pendant trois mois. Après trois mois, 281 d’entre eux prenaient toujours la médication à la dose moyenne de six vaporisations par jour. La spasticité, les spasmes, la fatigue, la douleur et la qualité du sommeil comme le dysfonctionnement de la vessie ont été améliorés.
University of Lille, France.
Vermersch P, et al. EUR Neurol. 2016;76(5-6):216-226.
 
Science/Homme: Le manque de sommeil augmente les niveaux d’endocannabinoïde 2-AG
Comparé à la normale, le manque de sommeil (4,25 heures de sommeil) a conduit à 80% de concentration plus élevée de 2-AG (2-arachidonoylglycerol) du plasma sanguin de 16 hommes en bonne santé, une heure et demi après le réveil. Le niveau d’endocannabinoïde a aussi augmenté après l’exercice physique.
Department of Neuroscience, Uppsala University, Suède.
Cedernaes J, et al. Psychoneuroendocrinology. 2016;74:258-268.
 
Science/Homme: Le THC n’a pas produit pas d’effet calmant sur la douleur abdominale lors d’une étude clinique contrôlée
Dans une étude incluant 65 patients présentant des douleurs abdominales chroniques, il a été donné aux participants un comprimé jusque à une dose de 8mg trois fois par jour ou un placebo, pendant 50 à 52 jours. Il n’a pas été remarqué de différence significative sur niveaux de douleur entre le THC et le placebo.
Radboud University Medical Center, Nijmegen, Pays-Bas.
de Vries M, et al. Clin Gastroenterol Hepatol. 5 octobre 2016
 
Science/Homme: La réaction au stress des patients présentant un trouble du stress post traumatique (PTSD) et dépendants à l’alcool est modulée par les variables génétiques du FAAH
Sur 49 patients présentant un PTSD et dépendants à l’alcool, la réaction au stress a été fonction des variables génétiques du FAAH (hydrolase d’acide d’amide gras), qui est responsable de la dégradation de l’endocannabinoïde anandamide. Les auteurs ont conclu que ces “résultats font retenir la voie eCB comme une cible future des thérapies contre le stress.”
National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism, NIH, Bethesda, Maryland, USA.
Spagnolo PA, et al. Alcohol Clin Exp Res. 26 septembre 2016
 
Science/Animal: Le CBD pourrait alléger les effets comportementaux du THC
Pour une étude, il a été donné du CBD et du THC, en quantités égales, à 6 singes . Le CBD n’a pas produit d’effets sur certains comportements produits par le THC. En revanche, si la dose de CBD est multipliée par trois, le CBD atténue les effets du THC.
Preclinical Pharmacology Laboratory, Northeastern University, USA.
Jacobs DS, et al. Exp Clin Psychopharmacol. 2016;24(5):320-330.
 
Science/Animal: Le CBD pourrait être utile en cas de maladie de Parkinson et pour la dyskinésie tardive
L’administration répétée de reserpine aux rongeurs entraîne des troubles moteurs accompagnés de déficits cognitifs. Elle a aussi été appliquée au modèle de la dyskinésie tardive et de la maladie de Parkinson. Le CBD (0.5 et 5 mg/kg) a atténué l’augmentation du comportement cataleptique et des mouvements oraux induits par la réserpine. Le CBD (0.5 mg/kg) a aussi amélioré le déficit de la mémoire induit par la réserpine. Les auteurs ont écrit que le CBD pourrait être utile dans la « pharmacothérapie de la maladie de Parkinson et la dyskinésie tardive. »
Department of Psychiatry, Federal University of São Paulo, Brésil.
Peres FF, et al. Front Pharmacol. 2016;7:343
 
Science/Animal: Le palmitoylethanolamide réduit les démangeaisons et d’autres effets en cas de dermatite de contact allergique
Le palmitoylethanolamide (PEA) a été injecté à des souris présentant une dermatite de contact allergique. Le traitement a réduit le nombre de grattements (sur l’oreille), l’infiltration par mastocytes et autres aspects de cette allergie.
Department of Pharmacy, University of Naples Federico II, Italie.
Vaia M, et al. EUR J Pharmacol. 5 octobre 2016
 
Science/Animal: Le système endocannabinoïde est altéré lors de l’ataxie spinocérébelleuse de type 3
Dans le modèle animal de l’ataxie spinocérébelleuse de type 3 (SCA-3) le système endocannabinoïde a été dérégulé, “ce qui suggère qu’une manipulation pharmacologique adressée à la correction de ces changements pourrait être une option prometteuse pour SCA-3.”
Facultad de Medicina, Universidad Complutense, Madrid, Espagne.
Rodríguez-Cueto C, et al. Neuroscience. 4 octobre 2016
 
Science/Animal: L’activation des récepteurs CB2 pourrait être utile pour traiter les syndromes complexes de la douleur locale de type 1
Les syndromes complexes de la douleur locale de type 1 (CRPS-I) restent un syndrome clinique de douleur neuropathique des plus difficiles à soigner. Sur le modèle animal (rat) de CRPS-1 un cannabinoïde synthétique (MDA7), qui active de manière sélective les récepteurs CB2, a réduit la douleur et l’inflammation.
Department of Pain Management, Cleveland Clinic, USA.
Xu J, et al. EUR J Neurosci. 26 septembre 2016
 
Science/Cellules: Le Cannabidiol module les gènes liés à la sclérose amyotrophique latérale
En utilisant des cellules humaines, des chercheurs ont démontré que le cannabidiol (CBD) changeait l’expression des gènes connectés à la pathologie de la sclérose amyotrophique latérale, le stress oxydant, le dysfonctionnement mitochondrial, et l’excitotoxicité.
IRCCS Centro Neurolesi « Bonino-Pulejo », Messina, Italie.
Soundara Rajan T, et al. J Cell Biochem. 7 octobre 2016
 
Science/Animal: Le CBD pourrait améliorer les atteintes au cerveau jusqu’à 18 heures après l’atteinte
Pour des souriceaux qui ont subi une lésion au cerveau causée par un apport sanguin réduit, le CBD s’est révélé bénéfique jusqu’à 18 heures après l’atteinte. Les chercheurs ont écrit que la fenêtre de temps thérapeutique pour un traitement neuroprotecteur avec du CBD est plus large que précédemment reporté.
Hospital Clínico San Carlos – IdISSC, Madrid, Espagne.
Mohammed N, et al. CNS Neurol Disord Drug Targets. 27 septembre 2016
 
Science/Homme: Les cannabinoïdes pourraient prévenir la diarrhée induite par la chimiothérapie
Lors d’une étude sur des rats, la diarrhée induite par l’agent de chimiothérapie 5-fluoruracil, a été supprimée par un cannabinoïde synthétique (WIN 55,212-2).
Facultad de Ciencias de la Salud, Universidad Rey Juan Carlos, Madrid, Espagne.
Abalo R, et al. Neurogastroenterol Motil. 30 septembre 2016
 
Un coup d’œil sur le passé
 
Il y a un an
Croatie: Légalisation et accès limité aux médicaments à base de Cannabis
Science/Homme: Le Cannabis est parfois utilisé comme substitut à l’alcool, aux drogues illégales et à certains médicaments
Science/Animal: : L’euphorie engendrée par l’exercice d’endurance, ou ivresse du coureur, est substantiellement causée par les endocannabinoïdes

 
Source: ufcmed.org
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Par Indi-Punky,
Le cannabis thérapeutique : le sujet est toujours tabou en France. Ses vertues médicinales sont pourtant étudiées et reconnues par certains praticiens. Un colloque international, lui était consacré, ce vendredi sur le campus universitaire d'Illkirch.
 
 
 
Le cannabis ne serait pas qu'une plante qui offre une certaine ivresse lors de soirées festives: il n'y a pas un cannabis mais des cannabis...Rien de planant en ce qui concerne les cannabinoïdes à usage thérapeutique. L'essentiel de la substance active, le THC, est retirée, ses vertues thérapeutiques sont étudiées, reconnues par des médecins. Un colloque international avait lieu ce vendredi sur le campus universitaire d'Illkirch afin de faire le point sur les avancées thérapeutiques et l'évolution de la législation en Europe.
 
 
 
Le cannabis ne serait pas qu'une plante qui offre une certaine ivresse lors de soirées festives: il n'y a pas un cannabis mais des cannabis...Rien de planant en ce qui concerne les cannabinoïdes à usage thérapeutique. L'essentiel de la substance active, le THC, est retirée, ses vertues thérapeutiques sont étudiées, reconnues par des médecins. Un colloque international avait lieu ce vendredi sur le campus universitaire d'Illkirch afin de faire le point sur les avancées thérapeutiques et l'évolution de la législation en Europe.
 
 
 

Cliquez ici pour visionner la vidéo

 
Le cannabis thérapeutique: un sujet encore tabou en France qui était au centre d'un colloque à Illkirch - France 3 Alsace - Le reportage de D.Meneu-C.Lepiouff-C.Biehler. Les intervenants: Jean-Jacques Simon-Un médecin généraliste-Nicolas Wagener
 
 
Source: https://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/illkirch-conference-cannabis-therapeutique-1114241.html
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Par mrpolo,
Le cannabis ne crée pas de lésions cérébrales – Fin du mythe, la marijuana réduit l’impact des blessures sur le cerveau & le régénère
 
 
 
Tout le monde a entendu parler du mensonge selon lequel le cannabis détruit les cellules du cerveau, comme le ferait une lésion cérébrale… C’est l’un des mythes les plus communs et des plus troublants entourant l’utilisation de la marijuana. La menace de subir une lésion cérébrale traumatique est très réel, et peut arriver à tout le monde. Le cannabis est accusé de crée des dommages au cerveau, alors qu’en réalité il fait bien plus que de soulager les blessures dut aux liaisons cérébrales – Debunkage :
 
 
Lésions cérébrales traumatiques
 
La réalité est toute autre, un tel mythe ne pouvait qu’être au plus éloigné de la vérité. Aucun des tests médicaux utilisés actuellement pour détecter des lésions cérébrales chez les humains n’a relevé de dégâts liés à la marijuana, même à la suite d’une consommation intensive de longue durée. Ces lésions résultent d’un choc à la tête ayant entraîné une fracture du crâne, une hémorragie interne, la perte de connaissance pendant plus d’une heure ou une combinaison de ces symptômes….
 





De nombreux joueurs de la NFL se soignent à la marijuana, les traumatismes sont courants dans le milieu sportif


 
Mais les plus légères sont aussi à prendre en considération à force de fragilisation et de fatigue résultant de leur réparation. C’est de cette façon qu’on accuse encore de nos jours la marijuana, surtout auprès des jeunes. Les lésions résultantes du cannabis n’existent pas !! Elles sont plutôt induites par un mode vie qui bien souvent extrême, mélangeant souvent des substances qui elles s’avèrent réellement créer des lésions comme l’alcool, la cocaïne etc… voir simplement par un comportement excessif, des petits accidents, le fait de tomber par terre, voir même par le sport…
 





Les nuits blanches créent des (micro) lésions cérébrales…


 
Chaque année aux états unis 80 000 cas de lésions cérébrales traumatiques sont répertoriés, menant à l’incapacité sommaire ou totale de la personne touchée ; de plus ces handicaps peuvent rendre la personne disponible à d’autres traumatismes liés au cerveau.
 





On peut être victime d’une lésion cérébrale après avoir secoué sa tête sur du hard rock…


 
Les cannabinoides contenus dans le cannabis peuvent diminuer la probabilité que cela se produise, en empêchant la mort des cellules neuronales. Le Center for Disease Control estime à 1,7 millions le nombre d’Américain souffrant d’une lésion cérébrales traumatique. Les adultes de plus de 75 ans ont les taux de lésions cérébrales traumatiques nécessitant une hospitalisation les plus élevés, les chutes étant la principale cause de la blessure.
 
Signalisation glutaminergique
 
Lors d’un épisode traumatique, dans lequel ou le flux sanguin du cerveau est réduit, de grandes quantités de glutamate son libérés. Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur majeur associé à l’apprentissage et la mémoire.
 
Il serait aussi associé à la maladie d’Alzheimer dont les premiers symptômes se font sentir au niveau de la mémoire. La distribution subcellulaire des récepteurs du glutamate (de type kaïnate) est ce qu’on appelle la signalisation glutaminergique, la libération en quantité excessive du glutamate met à mal le cerveau de différentes manières.
 





On pense que les cannabinoïdes offrent un effet protecteur en raison de leur rôle dans la signalisation glutamatergique au niveau des synapses (Ethan Hein).


 
Le glutamate excite les récepteurs dans le cerveau, résultant d’une surexcitation métabolique lors d’un traumatisme cérébrale et provoque la mort neuronale des cellules cérébrales. Le stress métabolique se traduit par une augmentation des niveaux toxiques du calcium dans les cellules.
 
Le cannabis empêche la neurotoxicité du cerveau
 
Des niveaux élevés de glutamate entraînent une neurotoxicité et la formation de composés secondaires causant des dommages. La toxicité du glutamate peut être empêché par des antioxydants tels que le THC, le cannabidiol (CBD) et pas d’autres cannabinoïdes, ce que prouve une étude publiée en 2000.
 
Ces cannabinoïdes ont démontré leur capacité à limiter les dommages causés par la lésion cérébrale en stoppant la perte des cellules, par l’activation des récepteurs cannabinoïdes qui ont pour rôle d’empêcher la toxicité du glutamate réduisant ainsi l’accumulation de calcium.
 





Synapse sous l’effet du cannabis


 
Les cannabinoïdes sont non seulement dérivés de la plante de cannabis, mais sont aussi produits par le corps humain. Ce sont les endocannabinoïdes, des cannabinoïdes endogènes produits par notre organisme qui eux aussi réduisent le glutamate, et les facteurs de nécrose tumorale tout en augmentant le flux sanguin vers le cerveau. Tous ces facteurs contribuent à limiter les dommages cellulaires en raison d’une blessure dans le cerveau.
 
Le cannabis régénère le cerveau
 
Selon une étude menée à l’Université hébraïque en Israël, une version synthétique d’un cannabinoïde (2-Arachodonoyl glycérol) produite dans le cerveau de nombreux animaux, a démontré qu’il protégeait les souris contre les lésions cérébrales. Qui plus est les chercheurs ont observé qu’après une lésion cérébrale, le cerveau a augmenté la production de ce cannabinoïde naturel. Lorsque les chercheurs ont fourni plus de cannabinoïde (quoique sous une forme synthétique), ceci a fourni en conséquence une protection accrue pour le cerveau.
 





Les consommateurs de cannabis récupèrent plus vite que les non fumeurs lors d’une hémorragie liée à un traumatisme cérébrale


 
En termes simples, les utilisateurs de cannabis résisteront mieux à une liaison cérébrale que ceux qui n’en utilisent pas, et quand il sera venu le moment de récupérer d’une hémorragie dut à un traumatisme cérébrale, ils guériront plus vite et plus efficacement. La réalité est que le cannabis peut contribuer à la croissance de nouvelles cellules cérébrales.
 
Source: blog-cannabis.com
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Par mrpolo,
UFCM Le 21 octobre 2016, le symposium de l’UFCM iCare se déroulera dans la ville d’Illkirch-Graffenstaden, en France. Apprenez-en plus sur l’événement ici.
 
 
 
 
 
Le 21 octobre 2016, le symposium de l’UFCM iCare se déroulera dans la ville d’Illkirch-Graffenstaden, en France (information supplémentaire apparaîtra à droite de cette page).
L’Union francophone pour les cannabinoïdes en médecine (UFCM) est un organisme à but non lucratif cofondé par Bertrand Rambaud, un patient, activiste et ami de Sensi Seeds. L’UFCM organise un symposium chaque année, et Sensi Seeds ne manque jamais d’y assister.
 
Réunir les chercheurs internationaux du domaine des cannabinoïdes
 
Le symposium de l’UFCM iCare se tient en France, mais est organisé à l’intention des professionnels médicaux et des patients provenant de l’Europe comme de l’étranger.
Pour la 5e édition, les organisateurs accueilleront un groupe de spécialistes européens. En plus d’assister à des conférences scientifiques données par des membres de la communauté médicale, les participants auront la chance de recevoir de l’information au sujet des avancées législatives entourant le cannabis médicinal de la part d’experts de l’industrie.
Voici quelques-uns des conférenciers :
 
Dr Ethan Russo, neurologue, chercheur en psychopharmacologie et ancien conseiller médical principal pour GW Pharmaceuticals
Dr Russo donnera une conférence sur les bienfaits de la plante de cannabis comparativement à ceux dérivés des cannabinoïdes de synthèse. Il étayera ses propos de son expérience professionnelle durant laquelle il a procédé à des essais cliniques sur le très connu produit à base d’extrait de cannabis, Sativex.
 
Carola Perez, présidente de l’OEDCM (Observatoire espagnol pour le cannabis médical)
Mme Perez exposera une vue d’ensemble de la situation actuelle du cannabis médicinal en Espagne, et discutera de l’importance de poursuivre les efforts de légifération.
 
Dr Franjo Grotenhermen, président de IACM (Association internationale pour les cannabinoïdes en médecine))
Dr Grotenhermen, spécialiste de l’utilisation médicale du cannabis et des cannabinoïdes, expliquera en détail certaines des principales applications thérapeutiques de la plante ; SSPT, TDAH, trouble bipolaire et autres conditions. Il parlera aussi du nouveau programme de cannabis médical instauré par son pays d’origine, l’Allemagne.
 
Bien d’autres conférenciers serviront également les intérêts des médecins, des spécialistes et des patients à l’occasion de cet événement unique. Consultez la liste des experts ici.
Si vous êtes un professionnel de la santé et désirez vous inscrire pour participer au symposium, veuillez remplir le formulaire dont le lien apparaît ci-bas pour contacter UFCM iCare.
 
Pourquoi le symposium de l’UFCM iCare revêt-il une si grande importance ?
 
La France est l’un des pays de l’Europe les plus stricts en matière de cannabis. Bien qu’elle jouit d’une réputation respectable lorsqu’il s’agit de soins de santé, sa position face au cannabis médicinal est certainement des plus déplorables – si position il y a !
Dans ce contexte, le travail de l’UFCM iCare et de toutes les autres associations qui militent pour les patients assument un rôle crucial.
 
Le symposium de l’UFCM iCare mérite votre soutien. Sensi Seeds est fière d’avoir soutenu cette association depuis des années, et compte bien continuer à le faire dans le futur, à moins que le cannabis médicinal devienne légal partout dans le monde (!). Entre temps, nous accueillons tout message de soutien ou commentaire dans la section ci-dessous.
 
Source: sensiseeds.com
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Par mrpolo,
En 2015, une équipe néerlandaise avait déjà envisagé de soulager, grâce au Δ-9-tétrahydrocannabinol (THC)- l’un des 2 principaux principes actifs du cannabis- certains symptômes de la démence.
 
 
Ici, les chercheurs de l'Institut Salk (La Jolla) suggèrent que le THC contribue à éliminer les agrégats et plaques de protéines caractéristiques de la maladie Alzheimer. Ces preuves préliminaires, présentées dans la revue Aging and Mechanisms of Disease suggèrent même un double effet des cannabinoïdes, contre l'inflammation et contre l'accumulation de bêta-amyloïde dans les cellules nerveuses.
 
Ces travaux qui démontrent in vitro la capacité du THC et d’autres cannabinoïdes à réduire les niveaux de protéines bêta-amyloïde, ici dans des cultures de neurones humains, offrent un nouvel aperçu du rôle de l'inflammation dans la maladie d'Alzheimer et apportent des indices permettant de développer de nouvelles thérapies pour la maladie.
 
Les cannabinoïdes neuroprotecteurs ? L’étude est la première à démontrer que les cannabinoïdes affectent à la fois l'inflammation et l'accumulation de bêta-amyloïde dans le cerveau. Ils pourraient donc permettre de retarder l’apparition de la maladie puis que « la bêta-amyloïde » commence à s’accumuler bien avant l'apparition des premiers symptômes et, bien sûr, avant la formation de plaques. Les chercheurs démontrent ici que l'exposition des cellules au THC réduit les niveaux de protéine bêta-amyloïde et élimine la réponse inflammatoire des cellules nerveuses à la protéine, ce qui permet aux cellules nerveuses de survivre.
 
THC ou endocannabinoïdes, c'est idem: Les cellules du cerveau sont équipées de récepteurs qui peuvent être activés par les endocannabinoïdes, une classe de molécules lipidiques produites naturellement par le corps et qui permet la signalisation intercellulaire dans le cerveau. Les effets psychoactifs du cannabis sont causés par le THC, une molécule à l'activité similaire à celle des endocannabinoïdes, et qui peut donc activer les mêmes récepteurs. De nombreuses études ont montré que la production d'endocannabinoïdes -par la pratique de l’exercice physique par exemple- peut ralentir la progression de la maladie d'Alzheimer. Ces résultats concernant les effets du THC ne sont donc pas surprenants.
Source: Aging and Mechanisms of Disease June, 2016 doi:10.1038/npjamd.2016.12 Amyloid proteotoxicity initiates an inflammatory response blocked by cannabinoids (Visuel@Salk "David Schubert, Professor of Salk’s Cellular Neurobiology Laboratory )
 
Source: santelog.com
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Par bubble-d,
Le Cannabis Provoque La Neurogenèse – La Fin D’une Propagande Anti-Cannabis
 
Une étude menée en 2005 par l’Université de la Saskatchewan au Canada a brisé le mythe selon lequel la marijuana provoque des lésions cérébrales. Les chercheurs ont constaté qu’un “High” de THC provoque en fait le développement de nouvelles cellules cérébrales.
 
 
La Neurogenèse
 
Le processus de croissance dans les cellules du cerveau est “Neurogenèse”. La neurogenèse désigne l’ensemble du processus de création d’un neurone fonctionnel du système nerveux à partir d’une cellule souche neurale. L’auteur de l’étude Zhang Xia a expliqué à l’époque qu’un composé synthétique de THC comme celui utilisé dans l’étude, augmente de 40% la formation des cellules du cerveau, dans la région du cerveau responsable de la mémoire, de l’apprentissage et de l’émotion appelé l’hippocampe.
Mais le THC n’est évidement pas le seul cannabinoïde qui aide le cerveau à se développer. Selon une étude menée au Brésil et publiée dans « The International Journal of Neuropsychopharmacology« , le CBD (cannabinol) peut aussi y contribuer
 
 
 
Contribution Du CBD
 
Pour étudier les effets du CBD sur l’anxiété et la dépression, les chercheurs se sont tournés vers la source concernée, à savoir la partie du cerveau appelé l’hippocampe. Chez l’adulte c’est la seule partie du cerveau qui peut continuer à croître. Bien que des études statistiques ont déjà constaté que le CBD contribue à améliorer les symptômes liés à la dépression, l’étude universitaire nous explique pour la première fois le mécanisme.
Les chercheurs ont constaté que le CBD et le THC provoquent une génération de cellules dans la région de l’hippocampe. Le CBD provoque la neurogenèse, le cannabis crée et ne détruit pas les cellules du cerveau, ce qui est prouvé de nos jours pour la maladie d’Alzheimer et les dommages de l’alcool.
 
 
Charlotte’s Web
 
Le CBD a prouvé son action significative dans le traitement de l’épilepsie, réduisant l’impact et la fréquences des crises. Charlotte du Colorado est un cas devenu célèbre; une petite fille qui souffrait de grave crises épileptiques. Les frères Stanley ont testé sur elle une variété de marijuana riche en CBD (à 17%), et donc très faible en THC (0.5%). Immédiatement, son comportement d’autiste a disparu, son esprit a retrouvé sa clarté et Charlotte n’était plus sujette aux crises.
Après ce fulgurant constat; les frères ont entrepris de nommé la variété en l’honneur de cette petite fille: La « Charlotte’s web« . Cette variété de cannabis est aujourd’hui reconnu à travers tous les États-Unis, réputée comme leur “Hippie’s Disappointment”, une référence au fait que le CBD ne défonce pas les gens et qu’il peut convenir aux enfants.
 
 
Les composés actifs du cannabis peuvent provoquer la neurogenèse; ce qui contredit totalement cette vieille propagande, comme quoi le cannabis fait pourrir le cerveau…
 
Source: https://blog-cannabis.com/2016/08/25/le-cannabis-provoque-la-neurogenese/
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Par mrpolo,
Différentes études associent le recours aux cannabinoïdes à la réduction des surdoses et à la diminution des symptômes de sevrage
 
 
 

Photo: Istock Les effets secondaires du cannabis sont très différents de ceux de la morphine et des autres opioïdes, et probablement moins graves.


 
La prescription de cannabis pourrait-elle réduire les surdoses fatales aux opioïdes, dont le nombre ne cesse de croître aux États-Unis et au Canada ? Des observations cliniques de plus en plus nombreuses permettent de le croire. Des études en bonne et due forme effectuées à plus grande échelle sont cependant nécessaires pour confirmer que le cannabis est une option thérapeutique valable et moins dangereuse, qui permettrait de réduire les doses d’opioïdes, voire de les éliminer, pour traiter certaines douleurs chroniques.
 
En 2014, Marcus Bachhuber de l’Albert Einstein College of Medicine à New York publiait les résultats d’une étude indiquant qu’il y avait eu 25 % moins de décès par surdose d’opioïdes entre 1999 et 2010 dans les États américains qui autorisaient l’usage de la marijuana à des fins médicales que dans ceux où une telle pratique était toujours illégale. « Cette étude ne montre toutefois qu’une association et non pas une relation de cause à effet », prévient le Dr Mark Ware, directeur de la recherche clinique de l’unité de gestion de la douleur Alan Edwards du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
 
Combinaison gagnante
 
Dans l’édition de juin du Journal of Pain, des chercheurs de l’Université du Michigan relataient pour leur part le fait que les 185 patients qui fréquentaient la clinique de la ville d’Ann Arbor offrant du cannabis à des fins médicales avaient pu diminuer de plus de moitié les doses d’opioïdes qu’ils prenaient pour soulager leurs douleurs chroniques. Des études effectuées chez l’animal ont également montré que les cannabinoïdes et les opioïdes agissent en synergie, c’est-à-dire qu’« une petite dose de cannabinoïdes combinée à une petite dose d’opioïdes engendre un effet supérieur à celui résultant de l’administration de l’une ou l’autre de ces deux substances seulement », explique le Dr Ware.
 
Et en février dernier, le Clinical Journal of Pain rapportait que 44 % des 176 patients aux prises avec des douleurs chroniques qui avaient ajouté la consommation de cannabis à leur ordonnance d’opioïdes avaient pu cesser leur traitement aux opioïdes en l’espace de 7 mois. D’autres études encore suggèrent que le cannabis pourrait diminuer les symptômes de sevrage, ce qui permettrait de réduire les doses d’opioïdes plus rapidement, fait aussi remarquer le Dr Ware.
 
Calmer la douleur
 
Toutes ces études indiquent que les cannabinoïdes, ces composés actifs présents dans le cannabis, sont « efficaces pour calmer les douleurs neuropathiques », qui sont causées par une lésion du système nerveux périphérique, comme dans la neuropathie diabétique et pour les douleurs post-traumatiques dues à la section d’un nerf lors d’une chirurgie, par exemple, ou qui sont induites par une lésion de la moelle épinière, un accident vasculaire cérébral ou la sclérose en plaques, résume le Dr Ware. Il répète qu’« il ne s’agit toutefois que d’associations, d’observations cliniques, de rapports anecdotiques ou d’études animales ».
 
« Les médecins qui prescrivent le cannabis ont remarqué que cette substance permet aux patients de diminuer leurs doses d’opioïdes. C’est une observation clinique qui demeure une hypothèse, très intéressante au demeurant, mais une hypothèse qu’il faut vérifier de façon plus directe avant de pouvoir affirmer que le cannabis permet de diminuer les doses d’opioïdes, voire les éliminer. Pour le prouver, il faudra procéder à des études cliniques en bonne et due forme, et de plus grande ampleur, comme celles requises pour l’évaluation d’un nouveau médicament, par exemple », précise-t-il.
 
Chose certaine, « le cannabis est intéressant », car ses effets secondaires sont très différents de ceux de la morphine et des autres opioïdes, et probablement moins graves.
 
« Une surdose d’opioïdes peut provoquer une dépression respiratoire potentiellement mortelle, alors que les cannabinoïdes ne présentent pas un tel risque. De plus, les cannabinoïdes provoquent moins de nauséesque les opioïdes. Le risque de dépendance au cannabis pourrait aussi s’avérer moindre que pour les opioïdes, mais il faudra mener des études pour le vérifier », indique le chercheur.
 
Le cannabis présente néanmoins quelques inconvénients : « ce ne sont pas tous les patients qui y répondent. Et il peut causer de l’anxiété, de la panique et une psychose chez les individus dotés d’une prédisposition », signale-t-il.
 
Par Pauline Gravel
 
Source: ledevoir.com
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Par mrpolo,
L’huile de CBD Le cannabidiol (CBD) figure parmi la soixantaine de composants ou d’ingrédients actifs appartenant à une classe de molécules appelées phytocannabinoïdes que l’on retrouve dans le cannabis, une plante utilisée pendant des siècles à des fins médicales.
 
 
C’est le cannabinoïde naturel le plus notable et constitue jusque 40 % de la plante. Il fut isolé pour la première fois dans les années 1930 et 1940, mais c’est le professeur Raphaël Mechoulam et son équipe de chercheurs qui en ont décrit intégralement la structure et la configuration dans les années 1960 en Israël.
 
 
 
Le cannabidiol (CBD) est l’un des phytocannabinoïdes que l’on trouve dans la plante de cannabis
 
Le CBD procure des bienfaits importants au niveau médical, selon plusieurs sources scientifiques et médicales. Depuis 2013, le service des Instituts Nationaux de la Santé (PubMed) a inclus dans sa base de données plus de 1 100 études sur le CBD. En outre, le cannabidiol ne produit aucun effet psychoactif et peut même, en réalité, contrebalancer la psychoactivité du THC.
CBD et THC : la question de la psychoactivité
 
Après le THC (?9-tétrahydrocannabinol), le cannabidiol ou CBD est le cannabinoïde naturel le plus étudié et celui qui présente le plus fort potentiel thérapeutique. Parmi tous les composés cannabinoïdes, le CBD et le THC (et aussi le cannabinol ou CBN) sont généralement ceux qui sont présents dans les concentrations les plus élevées.
 
Le cannabidiol et le tétrahydrocannabinol partagent une relation d’interdépendance spéciale et s’associent pour accroître mutuellement leurs bienfaits thérapeutiques. Comme nous l’avons déjà indiqué, le CBD est un composé non psychoactif, contrairement au THC, et peut donc produire des effets euphoriques ou dysphoriques.
 
La sensibilité d’un patient au THC constitue un facteur clé pour déterminer la dose et les proportions adéquates d’un traitement avec une forte teneur en CBD. Comme nous l’avons déjà dit, le CBD peut diminuer ou neutraliser la psychoactivité du THC, donc une grande proportion de CBD face au THC signifie moins d’effets au niveau cérébral.
 
Un autre des cannabinoïdes les plus populaires est le THC, qui présente des effets psychoactifs
 
Il existe deux types de récepteurs cannabinoïdes (CB1 et CB2) dans les cellules de tout le corps humain, bien qu’ils soient plus abondants dans le cerveau et dans le système immunitaire. Lorsqu’une personne prend du CBD, les récepteurs cannabinoïdes s’activent et s’unissent à la surface des cellules. Les recherches effectuées montrent que lorsque nous fournissons des cannabinoïdes non toxiques à notre système endocannabinoïde (SEC), on ne crée pas une habitude, mais renforçons la santé du système endocannabinoïde.
 
Il est essentiel de prendre en compte le fait que chaque variété présente une proportion différente de ces ingrédients actifs, et donc, que chacune d’entre elles est plus ou moins adaptée à différents besoins. Par exemple, la marijuana cultivée à des fins récréatives contient habituellement plus de THC que de CBD.
 
Toutefois, grâce à l’utilisation de techniques de culture sélective, les producteurs de cannabis ont réussi à créer des variétés possédant de hauts niveaux de CBD et des niveaux de THC quasi nuls. Ces variétés sont inhabituelles, mais sont devenues très populaires ces dernières années. Néanmoins, il ne faut pas oublier que toutes les variétés de cannabis possèdent une certaine quantité de CBD, aussi infime soit elle, et que donc toutes les variétés offrent des bénéfices thérapeutiques.
 
En règle générale, le pourcentage de CBD oscille entre 0,6 % et 1 %. Les variétés qui contiennent moins de 0,6 % présentent de faibles effets et celles qui dépassent 1 % sont très fortes. Bien que la différence semble relativement minime, c’est amplement suffisant. On peut obtenir un pourcentage supérieur mais les variétés beaucoup plus puissantes (certaines dépassent même 6 %) sont plutôt rares. Le pourcentage indique la part de CBD présente en comparaison avec les autres éléments qui composent le cannabis.
 
Il ne fait aucun doute que le CBD fait évoluer le débat autour de l’usage du cannabis à des fins médicales de façon rapide. Ces derniers temps, l’attention se porte sur le CBD pour une bonne raison. Les médecins et les professionnels de santé, en général, préfèrent les traitements qui engendrent des effets secondaires minimes : même s’ils ne peuvent pas contourner certains effets secondaires du THC, ils ne sont pas confrontés à ce type de problème avec le CBD.
 
En 2003, le gouvernement des États-Unis a obtenu un brevet pour l’usage médical du cannabidiol ou CBD.Dans une étude de 2011 publiée dans Current Drug Safety, on a conclu que le CBD « n’interférait pas avec les fonctions psychomotrices et psychologiques. » Les auteurs ajoutent que plusieurs autres études suggèrent que le CBD « est bien toléré et se révèle sûr », même à hautes doses.
 
Le CBD offre un large éventail de bénéfices médicaux
 
Les preuves qui démontrent les bénéfices médicaux et les applications thérapeutiques du CBD ne cessent de s’accumuler. Selon un article publié en 2013, dans le British Journal of Clinical Pharmacology, les études ont révélé que le CBD possédait de nombreuses propriétés médicales :
 
antiémétique, il réduit les nausées et les vomissements ; antipsychotique, il combat les troubles psychotiques ; anti-inflammatoire, il agit contre les maladies inflammatoires ; antioxydant, face aux maladies neurodégénératives ; antitumoral contre le cancer, il combat les cellules tumorales et le cancer ; et comme anxiolytique et antidépresseur, il agit sur les troubles de l’anxiété et la dépression.
 
Le cannabis à forte teneur en CBD ne produisant aucun effet planant (effet cérébral du cannabis), il représente une option de traitement intéressante pour les patients qui recherchent uniquement des effets anti-inflammatoires, analgésiques,anxiolytiques, antipsychotiques, antispasmodiques, etc., sans avoir à se soucier de la léthargie ou de la dysphorie.
 
Les recherches récentes révèlent que les cannabinoïdes pourraient contribuer à réduire considérablement les formes de cancer cérébral
 
Les études scientifiques et cliniques soulignent le potentiel du CBD dans le traitement d’un large éventail de maladies, parmi lesquelles l’arthrite, le diabète, l’alcoolisme, la sclérose en plaques, la douleur chronique, la schizophrénie, les troubles de stress post-traumatique, les infections résistantes aux antibiotiques, l’épilepsie, l’endométriose et d’autres troubles neurologiques.
 
En outre, le CBD a démontré qu’il produisait des effets neuroprotecteurs et neurogéniques, et plusieurs centres de recherche universitaires aux États-Unis et dans d’autres pays du monde mènent des recherches sur ses propriétés anticancéreuses.
 
Malheureusement, une grande partie des preuves disponibles ont été obtenues dans le cadre d’études réalisées sur des animaux, peu d’études ayant été menées sur le CBD chez des patients humains. La plupart des articles publiés dans le secteur médical se réfèrent à des recherches précliniques qui impliquent des molécules individuelles de cannabinoïdes, des tubes à essai, des boîtes de Pétri, des expériences avec des animaux et, dans certains cas, des études sur la lignée cellulaire humaine.
 
Même si tous les mammifères possèdent des récepteurs cellulaires qui répondent, d’un point de vue pharmacologique, aux composés cannabinoïdes, les résultats des expériences animales et d’autres recherches précliniques ne sont pas toujours applicables à l’homme.
 
Qu’est ce que l’huile de CBD ?
 
Huile de chanvre de Sensi Seeds avec 3 % de CBD.
 
On appelle normalement « huile de cannabis » (ou de chanvre) les extractions réalisées dans le but d’obtenir les principes actifs de la plante, en laissant de côté les restes végétaux qui contiennent majoritairement des substances nocives pour la santé. Il existe différentes techniques d’extraction, certaines plus sûres et efficaces que d’autres, pour obtenir les principes actifs du cannabis et du chanvre et pouvoir les consommer de différentes façons : ingérés, inhalés, fumés, etc.
 
Le CBD peut être disponible sous divers formats : en huile (liquide ou cire) ou en capsules, et dans d’autres produits tels que des crèmes, des teintures, etc.
 
Dosage de l’huile de CBD
 
Les huiles de CBD permettent d’administrer très efficacement la dose quotidienne de cannabidiol. On raffine ces huiles comme des huiles végétales, comme l’huile d’olive extra vierge ou l’huile de chanvre, en y ajoutant une base de pâte pure de CBD préalablement extraite de la plante.
Son usage est à la fois pratique et discret.
 
Le flacon comporte habituellement un compte-gouttes qui permet de contrôler la quantité de CBD consommée et qui permet de l’appliquer directement sous la langue ou de l’utiliser pour enrichir les aliments. Il est difficile de recommander une dose précise, puisque les consommateurs doivent tester progressivement le produit.
 
Il faut commencer avec une petite goutte d’huile et attendre de voir l’effet qu’elle va produire. Si la réponse est positive, on peut augmenter lentement la dose et déterminer la dose exacte nécessaire pour obtenir l’effet escompté. Chaque goutte contient environ 1 mg de CBD. Comme complément alimentaire, on peut en utiliser deux fois par jour.
 
Les huiles de CBD sont 100 % naturelles et ne contiennent aucune substance chimique synthétique. Elles doivent être conservées à l’abri de la chaleur et de la lumière, dans un endroit frais pour préserver leur composition originelle et leur puissance.
 
Le chanvre (CBD) n’est pas la marijuana (THC)
 
Le chanvre et la marijuana sont deux variétés différentes de la plante Cannabis Sativa. D’un côté, la marijuana cultivée possède des niveaux élevés de THC, concentrés principalement dans les fleurs et dans les trichomes de la plante. D’un autre côté, le chanvre industriel est cultivé pour sa fibre et possède des niveaux quasi indétectables de THC, mais présente cependant des niveaux relativement élevés de CBD.
 
On cultive le chanvre depuis des siècles dans le monde entier à des fins industrielles et médicales et pour la fabrication d’objets utiles, tels que des cordes, des vêtements, des voiles, du papier et des milliers d’autres produits. Le chanvre n’est pas une drogue et, de fait, contient presque tous les nutriments essentiels que le corps humain ne peut pas produire seul.
 

En combinant différentes variétés de Cannabis Sativa et grâce aux progrès de la génétique et des techniques de culture, il est désormais possible de produire du chanvre avec un pourcentage exceptionnellement élevé de CBD, ce qui permet d’obtenir une huile riche en CBD de chanvre légal et non psychoactif.
 
Règles sur le dosage du CBD
 
Nous ne pouvons pas oublier que le traitement au cannabis est établi sur une base individuelle ; la détermination du dosage adapté va dépendre de la personne et de la maladie traitée.
En premier lieu, il faut choisir la forme sous laquelle on va absorber le CBD contenu dans le cannabis : en infusions, en extractions d’huiles riches en CBD, en sprays sublinguaux, en capsules, en produits comestibles et topiques, en teintures, etc.
 
Ensuite, il faut déterminer la proportion d’ingrédients actifs la mieux adaptée à chaque cas individuel. Les produits au cannabis contiennent des quantités variables de CDB et de THC. Une variété ou un produit avec une forte teneur en CBD et peu de THC n’est pas nécessairement meilleur(e) qu’une variété ou qu’un produit présentant une proportion plus équilibrée de CBD et de THC.
 
Si on a de manière générale peu ou pas d’expérience avec le cannabis, il est préférable de commencer avec une dose faible. Mieux vaut prendre plusieurs petites doses tout au long de la journée plutôt qu’une grosse dose d’un seul coup.
Il est judicieux d’utiliser les mêmes doses présentant la même la proportion de THC et de CBD pendant plusieurs jours pour observer les effets et décider si des ajustements sont nécessaires.
Il ne faut pas commettre d’excès, car dans le traitement à base de cannabinoïdes « mieux vaut généralement en prendre peu pour obtenir un maximum d’effets ». Les composés cannabinoïdes possèdent des propriétés biphasiques, ce qui signifie que des doses plus fortes de CBD peuvent ne pas se révéler aussi efficaces que les doses faibles ou modérées.
 
De plus, même si l’excès de THC n’est pas mortel, il peut entraîner une augmentation des troubles de l’anxiété et de l’humeur.
Il faut bien tenir compte de la maladie à traiter. Par exemple, pour l’anxiété, la dépression, les spasmes et les convulsions pédiatriques, il est recommandé de prendre une dose modérée si les médicaments utilisés présentent une forte teneur en CBD et que la proportion de CBD:THC est supérieure à 14:1. Pour le cancer ou la douleur, il est possible qu’une dose plus importante de THC soit nécessaire, par exemple, dans un rapport 1:1.
 
Éléments à prendre en compte avant d’acheter un produit à base de CBD
 
L’augmentation du nombre de variétés présentant une forte teneur en CBD a entraîné une hausse de la quantité de produits disponibles sur le marché qui prétendent principalement contenir du CBD. Le problème est que la plupart des consommateurs ignorent la quantité exacte de CBD qu’ils doivent prendre ou ne savent pas de quoi se compose réellement l’huile ou la teinture de CBD qu’ils envisagent d’acheter. Par conséquent, il est fondamental de tenir compte des aspects suivants :
Le produit doit porter une étiquette décrivant le contenu de la solution et les quantités spécifiques de chaque ingrédient de façon claire (notamment les terpènes, alcanes, composés azotés, acides aminés, sucres, flavonoïdes, vitamines, etc.) et la méthode de fabrication utilisée (emploi d’huile d’olive, d’alcool, etc.). Il doit être accompagné d’un mode d’emploi détaillant les doses normales et maximales. La concentration exacte de l’ingrédient actif CBD doit être décrite, le nom d’une page Web renvoyant à d’autres analyses ou à des informations plus détaillées doit être communiquée.
 
On enregistre une hausse du nombre de produits en vente prétendant essentiellement contenir du CBD
 
Une fois encore, nous vous rappelons que le CBD extrait des variétés de chanvre n’a pas le même effet que le CBD extrait des variétés récréatives, en raison de ce que l’on appelle « l’effet entourage » (l’effet que produisent tous les éléments et composés d’une plante agissant simultanément).
 
Évidemment, même s’il nous reste encore beaucoup à apprendre et à découvrir sur ce nouveau médicament, il faut poursuivre les recherches sur les bienfaits du CBD pour pouvoir déterminer son meilleur mode d’administration ou les maladies pour lesquelles il constitue le meilleur traitement. Même s’il reste encore un long chemin à parcourir, on ne peut nier l’utilité croissante du CBD à des fins médicales.
 
Par sensiseeds.com
 
Source: hemp.ca
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Par mrpolo,
La consommation de cannabis permettrait de freiner l'avancée de nombreuses maladies survenant le plus souvent durant la vieillesse.
 
 
 
 
On connaît les effets néfastes de la consommation excessive et répétée de cannabis : isolement social, perte de la mémoire courte, ralentissement du développement cérébral, etc. En revanche, il peut être porteur de bienfaits, à condition d'être consommé, comme le veut la chanson, avec modération.
 
Et les effets positifs qu'il apporte peuvent être particulièrement bienvenus chez les seniors. Dernier bienfait en date : la marijuana pourrait éviter l'apparition de la maladie d'Alzheimer, qui touche particulièrement les personnes âgées. En effet, à en croire cette étude menée par le Salk Institute (Californie), le tétrahydrocannabinol - plus connu sous l'acronyme THC - qui est contenu dans le cannabis contribue à l'élimination d'une protéine toxique liée à cette maladie, rapporte The Daily Beast.
 
Une piste intéressante pour nos aînés, quand on sait que les porteurs de cette pathologie seront trois fois plus nombreux en 2050 ; une statistique expliquée notamment par le vieillissement de la population.
Espérance de vie et lutte contre le glaucome
 
Les seniors ont beaucoup de bienfaits à tirer du cannabis. Il a notamment été prouvé que les habitants du village chinois de Bama Yao, où l'espérance de vie était la plus haute au monde, devaient cet exploit à leur régime alimentaire riche en graines de chanvre. Ses acides gras et vitamines luttent contre les virus et maintiennent le cerveau en bonne santé.
 
Sous formes d'huile, de vapeurs ou encore de crèmes, le cannabis permet aux personnes âgées de mieux vivre leurs rhumatismes et douleurs chroniques, voire les éviter. Le cannabis possède plusieurs propriétés contre la douleur : c'est un analgésique, il détend les muscles des zones touchées et enfin, provoque l'euphorie, ce qui facilite l'appétit et le sommeil, choses parfois difficiles pour les plus âgés.
 
Le cannabis est également utilisé pour lutter contre le glaucome, une maladie de l'œil due à une montée de la pression intraoculaire (PIO) qui finit par atteindre le nerf optique. Il a été démontré que cette plante permettait de diminuer la PIO.
Santé osseuse et capacités pulmonaires
 
Le vécu, selon les différentes expériences de la vie, peut être source de stress post-traumatique. Encore une fois, la consommation de produits dérivés du cannabis ont permis d'éviter les cauchemars, augmenté le nombre d'heures de sommeil et amélioré la qualité de vie des personnes atteintes.
 
Par ailleurs, le cannabis pourrait subvenir à un grand besoin du côté des personnes âgées : la fragilité osseuse. Selon une étude menée par l'Université de Tel-Aviv, la consommation de cannabis permettrait de guérir plus rapidement les fractures et de rendre les os en meilleure santé. Les effets anti-inflammatoires du cannabis seraient également d'une grande utilité pour les malades de la sclérose en plaques.
 
Alors, oui, il ne s'agit pas dans ces exemples précédemment cités de fumer le cannabis, mais de l'absorber sous d'autres formes. Mais même fumé (sans tabac, y a-t-il besoin de le préciser), le cannabis ne fait aucun mal aux poumons : au contraire, et selon une étude menée sur les vingt dernières années, il participe même à l'amélioration des capacités pulmonaires.
 
N'est-il pas temps de changer notre regard sur la marijuana ? L'usage du cannabis à des fins thérapeutiques ne devrait pas cesser de se développer. Il est d'ailleurs pratiqué depuis l'Antiquité : dès 1000 ans avant notre ère, le chanvre indien était utilisé comme anticonvulsif (contre l'épilepsie et le tétanos), tranquillisant, anti-inflammatoire, antispasmodique (colique, diarrhée), antibiotique, antiparasitaire, stimulateur d'appétit…
Comme quoi, cette plante a cinq feuilles pourraient bien apporter davantage de solutions que de problèmes.
 
Source: atlantico.fr
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Par mrpolo,
C'est ce que révèle une étude scientifique du Salk Institute, publiée par la revue "Nature" le 23 juin dernier.
 
 
 
 
 
Une première scientifique, et une découverte qui mérite des tests plus approfondis, estiment les chercheurs, notamment pour faire avancer l'effort de recherche autour d'un traitement contre la maladie d'Alzheimer.
 
Cette maladie neurodégénérative se caractérise entre autres par la présence d'agrégat du peptide bêta-amyloïde (Aβ) et de protéine tau sur les neurones.
Le bêta-amyloïde provoque une réponse inflammatoire toxique des cellules neuronales, provoquant leur destruction.
 
Une étude du Salk Institute, publiée par la revue "Nature" le 23 juin dernier, révèle qu'un composé de la molécule cannabinoïde THC (tétrahydrocannabinol) stimule le retrait des plaques de bêta-amyloïde des cellules neuronales atteintes, bloque la réponse inflammatoire, et protège la cellule.
 
"Bien que d'autres études aient fourni la preuve que les cannabinoïdes pourraient agir comme neuroprotecteurs contre les symptômes de la maladie d'Alzheimer, nous pensons que notre étude est la première à démontrer que les cannabinoïdes affectent à la fois l'inflammation et l'accumulation bêta-amyloïde dans les cellules nerveuses", déclare le professeur David Schubert du Salk Insitute, l'auteur principal de l'étude, dans les colonnes du magazine MedicalXpress le 29 juin.
 
Le professeur Schubert souligne que les conclusions de son équipe ont été menées en laboratoire, et que l'utilisation de composés THC comme thérapie devraient bientôt faire l'objet de tests cliniques.
D'ici là, faites ce que vous voulez.
 
Lire aussi : Des scientifiques découvrent les gènes de l’addiction au cannabis : si vous les avez, ne fumez pas, ils seraient aussi liés à la schizophrénie et la dépression
Lu sur MedicalXpress
 
 
Source: atlantico.fr
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Par mrpolo,
Si l’usage médical du cannabis est devenu une réalité pour les patients comme pour les médecins américains, cette réalité devance aujourd’hui de loin la recherche scientifique et médicale.
 
 
 
Ces deux professeurs de l’Université du Nouveau-Mexique nous dressent ici un tableau des difficultés rencontrés par les chercheurs qui souhaitent faire avancer la science médicale sur le « cannabis sativa ».
 
Certes des millions de patients utilisent le cannabis médical et un américain sur deux y a accès directement ou connaît quelqu’un qui y a accès. 23 états américains l’ont légalisé. Enfin, le cannabis médical est préconisé ou envisagé aujourd’hui pour soulager les symptômes de multiples pathologies, dont le cancer, l'épilepsie, la douleur chronique ou encore le syndrome de stress post-traumatique.
 
Cependant, écrivent ces chercheurs dans la revue Science, le gouvernement fédéral « continue d'étouffer la recherche scientifique » sur l'usage médical du cannabis.
 
Le gouvernement fédéral continue de rendre extrêmement difficile toute recherche sérieuse sur les risques et les avantages de l'usage médical du cannabis sativa, écrivent les auteurs : « Des millions de patients ont obtenu l'autorisation d'utiliser des produits médicaux à base de cannabis. 4 états ont même commencé à règlementer et taxer le cannabis à usage récréatif.
 
Et pourtant, le gouvernement fédéral continue de classer Cannabis sativa comme une drogue au sens du « Controlled Substances Act », en le rangeant ainsi dans une catégorie encore plus restrictive que la cocaïne, la méthamphétamine et le PCP ».Défini encore comme une drogue (toujours au sens de l'annexe I du Substances Act), le cannabis reste ainsi affecté, en dépit de la preuve scientifique et de la réalité de son usage actuel, des caractéristiques suivantes : risque élevé d'abus, absence d’usage médical actuellement autorisé, absence de sécurité en particulier hors surveillance médicale…
 
L’accès des chercheurs au cannabis est strictement contrôlé, en l’occurrence par le National Institute on Drug Abuse (NIDA) qui fournit de plus des échantillons dans lesquels, l’agent actif le tétrahydrocannabinol ou THC, est à des niveaux de puissance bien en dessous du cannabis médical vendu et utilisé aux États-Unis. Cette non-conformité enlève bien évidemment toute validité de la plupart des recherches cliniques sur les effets du cannabis, positifs ou négatifs pour la santé.
 
Un paradoxe dans la médecine moderne, car les médecins sont donc autorisé à prescrire dans de nombreux états, des millions de patients l’utilisent, et cet usage médical reste sans fondement scientifique et sans preuves suffisantes sur les résultats patients. Les auteurs parlent donc de « preuves invalides et anecdotiques ».
 
La conception d'un essai clinique sur les effets du cannabis (chez l’Homme) doit suivre une procédure plus longue et plus complexe que la plupart des essais cliniques sur les médicaments (dépôt de demande Investigational New Drug (IND) auprès de la FDA, Inscription de l'étude, obtention de l'approbation de la Drug Enforcement Agency (DEA) et attente de l’achat du Cannabis sativa à utiliser dans l’étude par le par NIDA.
 
De plus le dépôt d’Investigational New Drug (IND) exige un niveau de spécificité totalement incohérent avec la nature végétale du cannabis, c’est-à-dire la variété des phénotypes naturels accessibles et consommés par les patients. Recevoir l'approbation de la DEA, l’organisation justement en charge de faire respecter les lois et décrets sur les substances contrôlées et notamment les interdictions de possession ou de distribution de cannabis est extrêmement difficile, compte-tenu du fait que l’investigation clinique suppose sa consommation et vise à la recommander dans certaines conditions.
 
Enfin, tous les cannabis « de recherche » doivent être fournis par le NIDA, dont l’objectif est par essence contraire à la recherche puisqu’il est de mettre la science au service de la lutte contre l'abus de drogues et la toxicomanie….Ainsi, les chercheurs savent que le cannabis de recherche est toujours celui fourni par l'Université du Mississippi, avec une limite de puissance déterminée par le gouvernement.
 
C’est donc le recours à un cannabis unique et « bridé », absolument non représentatif des cannabis trouvés « sur le marché » et réellement utilisés par les dizaines de millions d’usagers américains.
Ainsi, le niveau maximum de THC du cannabis fourni par le NIDA est de 12,4%,
Les dernières études ont mesuré les effets de Cannabis sativa en utilisant des cannabis « NIDA » ayant des taux de THC compris entre 3,5 et 7%.
Une étude présentée par un laboratoire certifié par l'Etat lors du dernier congrès de l'American Chemical Society constate que le taux de THC dans le Cannabis sativa vendu dans le Colorado est compris entre 18,7 et 35%.

En conclusion, avec des taux si réduits par rapport à la réalité, il y a peu de chance de pouvoir identifier, à la fois des bénéfices thérapeutiques mais aussi les effets secondaires possibles.

 
Le cannabis médical, un agent pharmacologique sûr et efficace, pour la grande majorité des médecins américains : c’est la conclusion d’un récent sondage mené par le New England Journal of Medicine (Adler & Colbert, 2013). Une position qui prend en compte l'augmentation des taux de morbidité liés à l'abus de médicaments analgésiques et voit dans le cannabis une option alternative capable de soulager, avec moins d’effets secondaires, toute une série de symptômes handicapants.
Les auteurs voient même, dans son usage récréatif, une alternative à l’alcool avec une grand réduction du nombre de décès et de dépenses de santé associées à l'abus d'alcool.
 
Sources biblio:
Science 2016 Jun 3 doi: 10.1126/science.aaf7450 Federal barriers to cannabis research
UNM Newsroom June 22, 2016 How the Federal Government limits valid scientific research on Cannabis sativa (Visuel@Daniel Zgombic)
 
Source: santelog.com
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Par mrpolo,
L’estomac humain « capable » grâce à ses fluides gastriques de convertir le cannabidiol (CDB) en Δ9-tétrahydrocannabinol (THC) ou autres composés psychoactifs du cannabis ?
 
 
 
Cette étude, présentée dans la revue Cannabis and Cannabinoid Research, le suggère, in vitro et apporte ainsi une explication possible à certains effets indésirables, comme la somnolence ou la fatigue, associés aux « nouveaux médicaments » à base de cannabidiol.
 
Un petit rappel : les plantes « du genre Cannabis » (sativa et indica) utilisées en médecine traditionnelle depuis des millénaires contiennent près de 500 composés différents appartenant à 18 classes de produits chimiques, il reste donc complexe d’attribuer ses différents effets physiologiques à un famille de composés en particulier. Cependant, sur les plus de 100 phytocannabinoïdes identifiés dans le cannabis, les 2 les plus étudiés et les mieux connus sont
son principal constituant psychoactif, le Δ9-tétrahydrocannabinol (Δ9-THC),
son composant non psychoactif le plus important, le cannabidiol (CBD).

D’autres phytocannabinoïdes ont été isolés dans le cannabis, et documentés pour leur activité biologique (Δ8-THC, cannabinol, Δ9-tetrahydrocannabivarin et cannabidivarin).
 
Aujourd’hui, on connaît mieux la gamme des effets pharmacologiques du THC et du CBD, y compris en interaction avec un réseau de signalisation endogène appelé système endocannabinoïde, en particulier avec deux récepteurs connus sous le nom de CB1 et CB2. CB1 est exprimés dans le cerveau et dans la moelle épinière, CB2 principalement dans les tissus du système immunitaire (macrophages) et certaines cellules du cerveau autres que les neurones.
 
Des promesses dans le traitement de multiples pathologies : De nombreuses études ont commencé à documenté les effets, dont thérapeutiques de ces phytocannabinoïdes, avec, pour
THC : des données suggérant sa capacité à traiter la douleur, réduire les nausées et les vomissements, et à augmenter l’appétit.
​​CDB : sa capacité antiémétique (anti-nausées), anticonvulsivant, anti-inflammatoire, et certaines propriétés antipsychotiques
Les composés ont été testés ans de multiples pathologies : la sclérose en plaques, la schizophrénie, la manie bipolaire, trouble d'anxiété sociale, l'insomnie, la maladie de Huntington, et l’épilepsie. Dans l'ensemble, le CDB présente un profil de sécurité positif, avec des résultats encourageants dans le traitement de l’inflammation, du diabète, cancer, troubles émotionnels, maladies neurodégénératives, et épilepsie.

Mais des effets indésirables dans le traitement de l'épilepsie : si l’usage du cannabis médical et la piste cannabidiol semblent prometteurs dans l’épilepsie, il ressort des études, en particulier sur les sujets pédiatriques recevant du CDB par voie orale, une incidence relativement élevée d'événements indésirables (≤44%), dont la somnolence (≤21%) et la fatigue (≤17%).
 
La question de la transformation du cannabidiol en milieu acide : les auteurs montrent in vitro qu’en milieu acide, le cannabidiol peut se transformer en Δ9-THC et en d’autres cannabinoïdes psychoactifs. Leur étude in vitro a été réalisée en évaluant la formation de cannabinoïdes psychoactifs au sein des produits de dégradation possibles de la CDB dans des conditions gastriques et physiologiques simulées. Les auteurs concluent qu’in vitro, un fluide proche du fluide gastrique convertit bien le cannabidiol en composants psychoactifs Δ9-THC et Δ8-THC, ce qui pourrait contribuer à expliquer une partie des effets indésirables des médicaments à base de cannabidiol pris par voie orale.
 
En pratique, des patients traités par de tels médicaments pourraient ainsi être exposés à des niveaux de THC et d'autres cannabinoïdes psychoactifs pouvant entraîner une réponse physiologique. S’il reste encore à prouver le même processus en situation réelle ou in vivo, dans l'estomac humain, les chercheurs appellent donc à travailler sur de nouvelles formes galéniques qui réduisent le risque de formation de cannabinoïdes psychoactifs.
 
Source: Cannabis and Cannabinoid Research 2016 doi:10.1089/can.2015.0004 Identification of Psychoactive Degradants of Cannabidiol in Simulated Gastric and Physiological Fluid
Cette actualité a été publiée le 25/06/2016 par P. Bernanose, D. de publication, avec la collaboration de P. Pérochon, diététicien-nutritionniste, coordinateur éditorial.
 
Source: santelog.com
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Par mrpolo,
GROZNJAN, Croatie, 10 juin 2016 - Tilray, un chef de file mondial dans la recherche et la production de cannabis médical, a annoncé aujourd'hui qu'elle a expédié des produits issus du cannabis médical préparés avec soin vers la Croatie pour qu'ils soient remis à des patients munis d'ordonnances par l'entremise des pharmacies.
 
 

Le chef de file mondial du cannabis médical est fier de venir en aide aux patients croates dans le besoin


 
C'est la première fois que des produits issus du cannabis médical contenant le composé actif tétrahydrocannabinol (THC) sont importés légalement au sein de l'Union européenne à partir de l'Amérique du Nord pour usage médical commercial
 
Cela marque une autre étape stratégique importante pour Tilray, alors que la société veut mettre sur pied la marque de cannabis médical la plus réputée et la plus admirée du monde en offrant aux patients, aux médecins, aux chercheurs et aux pharmaciens des produits purs, précis et prévisibles.
 
Tilray approvisionne les pharmacies de la Croatie avec des produits issus du cannabis médical administrés par voie orale par l'entremise d'un partenariat avec l'Institut croate d'immunologie, qui supervisera la distribution des produits de Tilray, qui sont cultivés et transformés à l'établissement de production de la société, qui se trouve au Canada, dans un bâtiment à la fine pointe homologué par le gouvernement fédéral.
 
Après réception des autorisations et des permis nécessaires auprès des organismes de réglementation croates et canadiens, Tilray a annoncé son partenariat lors du Symposium annuel sur la santé et les médias de la Croatie, qui a eu lieu à Groznjan ce matin. Dans un premier temps, deux variétés de capsules liquides de Tilray seront offertes en Croatie. L'une des préparations contient 5,0 mg de THC et 5,0 mg de cannabidiol (CBD) par capsule, alors que la seconde contient 2,5 mg de THC et 2,0 mg de cannabidiol (CBD) par capsule. L'inclusion des deux principaux cannabinoïdes assure un effet thérapeutique maximal, réduit les risques de réactions indésirables et permet un dosage précis ainsi qu'un titrage simplifié.
 
Le professeur Ognjen Brborović, Ph. D., M.D., président du conseil d'administration du comité croate pour le cannabis médical, salue l'arrivée des capsules liquides de Tilray dans son pays. « Le comité sur le cannabis médical a pris huit mois dans le but de produire les documents nécessaires afin de modifier la législation de la Croatie pour permettre aux patients croates d'avoir accès au cannabis. Un autre huit mois de collaboration assidue avec Tilray a été requis pour obtenir tous les certificats et les licences d'importation et de distribution des préparations à base de cannabinoïdes dans l'Union européenne depuis le Canada, et pour produire à proprement parler le premier lot d'huile de cannabis.
 
Je suis heureux que la Croatie soit le premier pays de l'UE à assurer à ses patients l'accès à de l'huile de cannabis de première qualité par l'entremise de ses pharmacies. J'espère que les patients des autres pays de l'UE auront bientôt la même occasion », a déclaré le Dr Brborović.
 



 
 
On s'attend à ce que des milliers de Croates profitent sous peu des bienfaits thérapeutiques du cannabis médical pour traiter de nombreuses affections, dont la sclérose en plaques, le VIH/SIDA, les douleurs chroniques, le syndrome de Dravet et les nausées. En comparaison aux autres médicaments sous ordonnance vendus en Croatie, le cannabis médical offre aux patients une manière abordable de gérer les symptômes de nombreuses maladies distinctes en assurant un profil d'innocuité favorable et en causant des effets secondaires relativement bénins.
 
La Croatie et l'UE, conjointement à l'Australie, comptent parmi les plus récents marchés investis par Tilray à l'extérieur du Canada, alors que la société continue de façonner l'avenir de l'industrie du cannabis médical dans le monde entier. Visant à faciliter un accès médical légitime, cet effort positionne davantage le Canada comme étant l'une des principales sources mondiales de cannabis à des fins médicales et scientifiques.
 
En mai, Tilray a reçu l'approbation de la Therapeutic Goods Administration et du Queensland Department of Health de l'Australie pour commencer à fournir à un patient australien du cannabis médical grâce à un programme d'accès spécial administré par le fédéral. Plus tôt cette année, Tilray a annoncé la tenue d'une étude de recherche clinique en Australie en partenariat avec le Government of New South Wales, la Chris O'Brien Lifehouse et l'University of Sydney, afin d'étudier l'innocuité et l'efficacité du cannabis médicinal auprès de patients atteints de nausées et de vomissements attribuables à la chimiothérapie.
 
Dans les prochains mois, Tilray annoncera plusieurs nouveaux partenariats de recherche clinique en Australie, au Canada et en Europe, ainsi que d'autres partenariats touchant le marché médical de l'Europe. Avec l'annonce faite aujourd'hui, Tilray devient la première société canadienne à exporter des produits issus du cannabis médical dans le cadre du programme canadien de cannabis médical, qui est réglementé par l'administration fédérale.
« Nous estimons que le cannabis médical pourrait devenir une industrie mondiale valant 100 milliards $. Nous sommes ravis du développement rapide du secteur du cannabis médical en Europe, et sommes très heureux d'être la première société autorisée à l'importation de produits issus du cannabis médical au sein de l'Union européenne après avoir répondu à toutes les exigences réglementaires du Canada et de la Croatie », a déclaré M. Brendan Kennedy, président de Tilray. « Comme la demande n'a jamais été aussi importante, nous avons hâte de travailler avec l'Institute d'immunologie pour aider les patients souffrants admissibles d'avoir accès, en Croatie, à des produits issus du cannabis médical. »
 
À propos de Tilray
Tilray est un chef de file mondial dans la recherche et la production de cannabis médical qui se dévoue à faire avancer la science et l'innocuité des médicaments à base de cannabinoïdes au profit des patients atteints de diverses affections, dont l'épilepsie, le cancer, les douleurs chroniques et la sclérose en plaques. La société exploite l'un des plus sophistiqués et des plus vastes complexes au monde de production et de recherche sur le cannabis médical, et offre des produits issus du cannabis médical de calibre pharmaceutique aux patients, aux pharmacies et aux chercheurs de l'Australie, du Canada, de l'Union européenne et de l'Amérique. Apprenez-en plus à www.tilray.com
 
Source: newswire.ca
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Par kyu,
Les applications du CBD en médecine
 
Applications médicales. On parle souvent du THC, mais les bienfaits thérapeutiques du CBD deviennent de plus en plus apparents. Comme le CBD ne cause aucun effet cérébral, il représente pour plusieurs patients une excellente option de traitement, même préférable. Voici un article qui présente les applications du CBD en médecine.
 
Le cannabinoïde CBD est reconnu pour ses propriétés antiémétiques, antipsychotiques, anti-inflammatoires, détoxifiantes, anxiolytiques et antidépressives, et on sait aussi qu’il inhibe la croissance des tumeurs. L’ampleur de son potentiel thérapeutique justifie de pousser les recherches pour déterminer de quelle manière il peut être utilisé en médecine.
CBD en médecine : épilepsie pédiatrique
L’huile de CBD aide à diminuer la douleur, les psychoses et les crises d’épilepsie. Des études menées en Israël et aux Etats-Unis ont démontré que les variétés de cannabis riches en CBD réduisent significativement les symptômes de l’épilepsie.
 
Réduction de la fréquence des crises chez 89 % des patients
Dans le cadre d’une étude israélienne effectuée en 2014, 74 enfants et adolescents âgés de 1 à 18 ans chez lesquels les remèdes conventionnels contre l’épilepsie n’apportent aucun résultat ont reçu un traitement à base de cannabis à haute teneur en CBC (ratio CBD-THC de 20 : 1). En moyenne, les sujets ont ingéré durant six mois du CBD dissout dans de l’huile d’olive, à raison de 1 à 20 mg par jour par kilogramme de poids corporel.
 
Les parents étaient responsables d’observer et de consigner le taux de crises durant la période à l’étude. Les résultats ont révélé une réduction de la fréquence des crises chez 89 % des sujets (66 sur 74) de magnitudes suivantes : réduction de 75 à 100 % des crises chez 13 enfants (18 %) ; 50 à 75 % chez 25 (34 %) enfants ; 25 à 50 % chez neuf (12 %) enfants ; 25 % et moins chez 19 (26 %) enfants. Les parents de cinq sujets (7 %) ont rapporté que l’administration de CBD était associée à une augmentation des crises, et conséquemment, le traitement a été interrompu.
 
Les chercheurs israéliens ont aussi observé une amélioration du comportement, de l’attention, des compétences langagières et motrices, de la communication, et du sommeil des participants. Les effets indésirables du CBD ont inclus la somnolence, la fatigue, des douleurs abdominales et l’irritabilité, ce qui a incité cinq patients à cesser le traitement au cannabis.
 
Les chercheurs ont conclu ainsi leur étude : « Les résultats de cette étude multicentrique sur l’efficacité du CBD auprès d’enfants et d’adolescents souffrant d’épilepsie rebelle sont très prometteurs. Des essais cliniques prospectifs et bien conçus impliquant du cannabis médical riche en CBD s’imposent ».
 
Réduction médiane des crises motrices de 36,5 %
La tenue de cette étude sur le CBD effectuée en 2014-2015 a été motivée par le fait que près du tiers des personnes souffrant d’épilepsie sont affectées d’une forme résistante aux traitements (épilepsie rebelle). Selon des chiffres récents, 2,2 millions d’Américains souffrent d’épilepsie, ce qui veut dire que plus de 733 000 patients n’éprouvent aucun soulagement, ou à peine, de la prise de médicaments traditionnels. Le but de cette étude qui s’est effectuée à l’échelle de onze centres américains spécialisés dans l’épilepsie était d’établir si le traitement à base de cannabis était sécuritaire, tolérable et efficace chez des enfants et des jeunes adultes affectés d’épilepsie rebelle. Au total, 214 jeunes patients âgés de 1 à 30 ans ont pris du CBD durant au moins 12 semaines.
Les résultats de l’étude ont suggéré que le CBD avait le potentiel de réduire la fréquence des crises et pourrait constituer un traitement sécuritaire chez les enfants et les jeunes adultes affectés de formes sévères d’épilepsie rebelle.
 
Lors de la phase initiale de l’étude, la fréquence médiane mensuelle des crises était de 30,0, contre 15,8 à l’issue des 12 semaines de traitement au CBD : une réduction médiane des crises motrices mensuelles de 36,5 %.
 

 
Charlotte’s Web pour les enfants épileptiques
Cela fait maintenant des années que l’on sait que les variétés de cannabis riches en CBD ont un effet positif sur les enfants et les jeunes adultes épileptiques. Charlotte Figi, une fillette de 6 ans originaire du Colorado souffrant du syndrome de Dravet, avait plus de 300 crises par semaine et souffrait par conséquent d’un retard sévère de développement. Après avoir essayé en vain tous les remèdes antiépileptiques, les médecins ont dû reconnaître leur incapacité à traiter la maladie, abandonnant l’enfant à son sort.
 
Les parents de Charlotte ont poursuivi leurs recherches jusqu’à ce qu’ils trouvent les frères Stanley, connus par-delà les frontières du Colorado pour leurs variétés de cannabis à haute teneur en CBD. Charlotte s’est donc soumise à un traitement à base d’une variété spécialement conçue. Les résultats ont été immédiats : durant la première semaine de traitement au cannabis, la fillette n’a eu aucune crise. Huit mois plus tard, la fréquence des crises était réduite de 99 %. C’est ainsi que cette variété spécialement conçue a été nommée Charlotte’s Web.
 
Le cannabidiol pour le syndrome de Dravet
En mars 2016, la société britannique GW Pharmaceuticals a annoncé qu’elle venait de compléter la première phase d’un essai clinique de phase III évaluant l’efficacité de l’Epidiolex, et que les résultats s’avéraient positifs. Un total de 120 sujets a participé à l’essai : la moitié d’entre eux a reçu le traitement à base de cannabidiol, l’autre moitié, un placebo. Les chercheurs ont observé une réduction médiane de la fréquence des crises mensuelles de l’ordre de 39 % chez les sujets traités à l’Epidiolex, contre 13 % dans le groupe des placebos.
 
« Les résultats de ces essais cruciaux sur l’Epidiolex sont d’une grande importance et extrêmement stimulants puisqu’ils fournissent la première preuve dérivée d’essais contrôlés par placebo quant à l’efficacité et l’innocuité du cannabidiol pharmaceutique chez les enfants affectés du syndrome de Dravet, l’un des types d’épilepsie les plus sévères et rebelles aux traitements », a déclaré Orrin Devinsky, M.D., du Langone Medical Center’s Comprehensive Epilepsy Center de l’Université de New York.
 
Pour la phase II, 150 nouveaux jeunes participants affectés du syndrome de Dravet suivent un traitement à l’Epidiolex. GW Pharmaceuticals teste également son médicament dans le cadre d’une étude clinique internationale sur des patients atteints du syndrome de Lennox–Gastaut dont les résultats doivent paraître en 2016.
 
CBD en médecine : schizophrénie
Les antipsychotiques normalisés demeurent inefficaces pour contrôler les symptômes chez le tiers des patients souffrant de schizophrénie. Pour ces patients, le CBD peut représenter un traitement thérapeutique alternatif. La schizophrénie est une maladie mentale qui affecte les perceptions, les fonctions cognitives, la perception de soi, la motivation, l’émotivité, la conviction et les fonctions motrices.
 

On a découvert qu’une grande proportion des personnes atteintes de schizophrénie souffre d’une gamme d’anomalies métaboliques iatrogéniques, c’est-à-dire, déclenchées par un traitement médical, qui peuvent prendre la forme de problèmes d’obésité, de diabètes de type 2, d’intolérance au glucose et de troubles du métabolisme lipidique. De plus, les schizophrènes souffrent souvent d’inflammation systémique chronique, du syndrome de Cushing (hypersécrétion surrénalienne) et de réactions excessives au stress. Comme notre système endocannabinoïde est essentiel pour le maintien d’une bonne santé mentale, entre autres, et que le cannabis est connu pour exercer une influence sur ce système cérébral, les chercheurs pensent que le cannabis pourrait représenter un traitement alternatif chez les patients pour qui les traitements conventionnels ne fonctionnent pas. Le système endocannabinoïde exerce une fonction régulatrice sur les émotions, le sommeil, le système de récompense, et les souvenirs dits aversifs. Le CBD utilisé en médecine peut avoir un effet positif sur les fonctions métaboliques et anti-inflammatoires et sur les aspects liés au stress qui découlent de la schizophrénie.
 
Amélioration de la signalisation de l’anandamide
Les chercheurs ont découvert en 2012 que le cannabidiol améliorait la signalisation de l’anandamine et soulageait les symptômes psychotiques de la schizophrénie. Les résultats d’un essai clinique ont suggéré que le CBD agirait à titre d’inhibiteur de la recapture de l’anandamide, ce qui exercerait des effets antipsychotiques. Ainsi, le CBD pourrait offrir un traitement pour la schizophrénie dont les mécanismes d’action sont complètement inédits.
 
L’anandamide – du sanskrit ananda qui signifie l’absence de malheur, en d’autres mots, la béatitude – joue un rôle important dans la régulation de l’appétit et le sentiment de joie et de gratitude (ce neurotransmetteur se retrouve aussi dans le chocolat). En plus de se lier aux récepteurs cannabinoïdes, elle a un effet sur la douleur, la mémoire et la régulation de l’énergie.
 
GWP42003 en tant que médicament potentiel
En 2014, la société britannique GW Pharmaceuticals a entamé des essais sur un médicament contenant des cannabinoïdes, principalement le cannabidiol, appelé GWP42003. De prime abord, le médicament a eu des effets antipsychotiques sur les patients atteints de schizophrénie. Selon l’information publiée par la société, les essais de phase II sont présentement en cours, et les patients se plaignent du fait que le médicament en question n’est administré que pour compléter la médication antipsychotique qu’ils prennent déjà. Sensi Seeds apportera des précisions à ce sujet.
 
Le CBD pour prévenir les psychoses
En début de 2016, des chercheurs brésiliens ont découvert que le traitement au CBD pouvait prévenir les psychoses. Leurs résultats ont été dérivés de tests sur les animaux.
 
 
CBD en médecine : douleur
 
Douleurs chroniques et neuropathiques
La douleur chronique peut être causée par une gamme de conditions ou maladies : diabète, sclérose en plaques, cancer, VIH, rhumatismes, accidents graves, etc. Le traitement de la douleur améliore grandement la qualité de vie des personnes souffrantes. Pour ce faire, celles-ci utilisent, en plus ou moins grandes doses, des médicaments en vente libre, comme l’aspirine, l’ibuprofène, le diclofénac et le paracétamol, mais les opioïdes constituent aussi un traitement répandu. Tous ses médicaments comportent des effets secondaires.
 

On estime que dans la République fédérale d’Allemagne, 2000 personnes meurent chaque année des effets secondaires de ces analgésiques, mais le taux réel de mortalité est beaucoup plus élevé. Aux Etats-Unis, la situation est encore plus alarmante. Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), le taux de mortalité associé aux surdoses d’opioïdes vendus sur ordonnance a quadruplé depuis 1999. Entre 1999 et 2014, plus de 165 000 personnes sont mortes aux Etats-Unis à la suite d’une surdose d’opioïdes d’ordonnance. En 2014, près de deux millions d’Américains prenaient un opioïde d’ordonnance.
 
Le CBD pour réduire l’hyperalgésie
En 2007, des expérimentations animales ont permis à des chercheurs de découvrir que l’administration quotidienne de CBD réduisait l’hyperalgésie (extrême sensibilité à la douleur et réaction à des stimuli douloureux). Le potentiel thérapeutique du CBD dans le traitement des douleurs chroniques a été souligné dans les résultats de l’étude.
 
Réduction de la douleur, moins d’opioïdes, meilleure qualité de vie
Une étude d’origine israélienne a confirmé que le cannabis réduisait la douleur et la consommation d’opioïdes, améliorant la qualité de vie des patients. Après avoir administré à 274 participants du cannabis médicinal – et non du CBD pur – contenant du THC et divers cannabinoïdes, dont le CBD, les chercheurs sont parvenus à des résultats prometteurs.
 
Après six mois, l’indicateur de symptômes de la douleur est passé d’une médiane de 83,3 à 75,0, alors que l’indicateur de l’intensité de la douleur a aussi indiqué un progrès. Les besoins en opioïdes ont diminué au cours de la période à l’étude d’environ 44 %. Ces résultats prometteurs suggèrent que le cannabis a le potentiel de fournir des bienfaits à long terme pour les personnes atteintes de douleurs.
 
Le cannabis médical pour remplacer les opioïdes
Au Michigan, entre novembre 2013 et février 2015, 244 patients affectés de douleurs chroniques et traités au cannabis médical ont répondu à un questionnaire en ligne. Les résultats ont révélé que la consommation de cannabis médical réduisait de 64 % la consommation d’opioïdes, en plus de diminuer les effets secondaires et d’améliorer la qualité de vie de 45 % des répondants. L’étude suggère que les patients remplacent les opioïdes par le cannabis médical. De plus, les participants rapportent que selon eux, le cannabis médical apporte plus de bienfaits et moins d’effets secondaires que d’autres médicaments. Notons que cette étude s’est également penchée sur le cannabis médical et non sur le CBD pur.
 
Douleur liée au cancer
La douleur liée au cancer provient, entre autres, de l’inflammation et de la détérioration des nerfs, des os et d’autres parties du corps sensibles à la douleur. Dans certains cas, les douleurs persistantes et aiguës ne peuvent être soulagées par les traitements à base d’opioïdes. Le CBD représente une alternative intéressante puisqu’il procure des effets anti-inflammatoires et analgésiques sans affecter le fonctionnement du système nerveux. De plus, le CBD ne réduit en rien l’efficacité de la chimiothérapie.
 
De nombreuses expérimentations animales conduites dans le passé ont révélé que l’administration de CBD réduisait la neuropathie et la détérioration des nerfs causées par le médicament paclitaxel (Taxol/PAC) utilisé en chimiothérapie. Les symptômes généralement associés à la neuropathie incluent la douleur, l’engourdissement ou le picotement. Lors des essais, le CBD a été administré en prétraitement à la thérapie PAC contre le cancer du sein.
 
L’ACM rapportait récemment que les cannabinoïdes – ceux qui activent les récepteurs CB2 – réduisaient la douleur associée au cancer des os. L’étude en question a utilisé le cannabis de synthèse JWH-015.
 
CBD en médecine : le cancer
Le neuroblastome est un cancer du système nerveux sympathique qui affecte principalement les enfants. Il s’agit du troisième type de tumeur maligne le plus répandu chez les enfants. Le neuroblastome peut survenir dans les glandes surrénales, le long de la colonne vertébrale, dans le crâne, le cou, la poitrine, l’abdomen ou le bassin.
 
Le CBD réduit la taille des tumeurs
Les résultats d’une étude publiée en mars 2016 ont annoncé que le CBD fournissait une lueur d’espoir pour les personnes aux prises avec le cancer. Après avoir testé le THC et le CBD in vitro et in vivo, l’étude en question a trouvé que les deux cannabinoïdes avaient le potentiel de réduire la taille des tumeurs, le CBD avec plus d’efficacité. Les résultats ont suggéré que le CBD devrait faire l’objet de plus de recherches en vertu de son grand potentiel dans le traitement du neuroblastome.
En fait, la science a démontré que le CBD inhibait drastiquement la croissance de plusieurs types de cancer. De plus, il abaisse la production des signaux stimulateurs de croissance des cellules des gliomes.
 
CBD en médecine : la dépression
Des essais effectués sur les animaux ont fourni les premières preuves que le CBD pourrait représenter un médicament sécuritaire et efficace contre la dépression.
 
Motivation et plaisir accrus
Une étude sur les rats a révélé que le CBD semblait augmenter la motivation et fournir un effet pro-hédonique, c’est-à-dire, qui augmente le plaisir. Les chercheurs sont parvenus à consolider les preuves existantes pointant les vertus du CBD en tant qu’antidépresseur. Leurs résultats suggèrent que le cannabidiol pourrait être bénéfique dans le traitement de la dépression clinique et du symptôme de l’anhédonie.
 
Antidépresseur à action rapide
Des tests comportementaux effectués sur des souris ont récemment permis de conclure que le CBD avait non seulement le potentiel de soulager l’anxiété, mais qu’il agissait de plus en tant qu’antidépresseur à action rapide. Les tests ont aussi révélé une transmission accrue de l’excitation des récepteurs corticaux 5-HT/glutamate. Les résultats de l’étude suggèrent que le CBD pourrait représenter un nouvel antidépresseur efficace, sécuritaire et à action rapide.
 
CBD en médecine : sclérose en plaques
Les symptômes de la sclérose en plaques incluent la douleur, la paralysie spastique, la dépression, la fatigue et l’incontinence. Il s’avère que le CBD peut apporter un grand soulagement aux personnes qui souffrent de cette maladie. Grâce à ses propriétés inflammatoires décrites dans une étude datant de 2013, le CBD offre une protection continue contre les effets nocifs de l’inflammation dans le cas de sclérose en plaques virale. Il offre un potentiel thérapeutique important.
 

 
CBD en médecine : autisme
Selon les rapports anecdotiques de parents d’enfants autistes, le CBD a une influence positive notable sur leur enfant, améliorant leur condition sur le plan physique et mental. Sensi Seeds a récemment publié un article détaillé à ce sujet que vous pouvez consulter ici.
 
Remarques pour conclure
Le potentiel thérapeutique du CBD a été étudié pour certaines conditions ou maladies. Souffrez-vous d’une des maladies énumérées dans le présent article ? Connaissez-vous ou soignez-vous une personne qui en souffre ? Avez-vous l’habitude de prendre ou d’administrer du CBD ? Nous vous invitons à partager vos connaissances avec nous.
 
Le sujet du CBD en médecine est vaste. Cet article ne prétend pas décrire toutes les maladies pour lesquelles ce cannabinoïde est, ou pourrait être, un médicament efficace. Les rapports anecdotiques mènent souvent les scientifiques à s’intéresser à un sujet en particulier, et en ce qui concerne le CBD, la recherche doit se poursuivre. Vous pouvez écrire vos commentaires dans la section de commentaires ci-dessous.
 
Source: sensiseeds.com
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Par mrpolo,
Déjà pressenti et principalement utilisé dans la prise en charge de la douleur chronique et neuropathique, le cannabis médical pourrait logiquement trouver sa place au sein de l’arsenal de médicaments analgésiques, opioïdes, antidépresseurs et autres, envisagés et documentés dans la prise en charge de la fibromyalgie.
 
 
 
Traiter la maladie, jusque-là encore peu reconnue, y compris par une partie de la communauté médicale, représente un enjeu (et un marché) considérable, compte-tenu de sa prévalence en forte hausse, estimée aujourd’hui entre 2% à 5% de la population.
 
Plusieurs études suggèrent aujourd’hui une efficacité du cannabis à réduire les symptômes et en particulier les niveaux de douleur liés à la maladie. Ce récent sondage américain, présenté dans le National Pain Report, révèle que 2 patients fibromyalgiques sur 3, qui ont testé le cannabis, le jugent très efficace et la preuve scientifique commence à s’accumuler pour confirmer ce retour d’expérience.
 
Caractérisée notamment par des douleurs diffuses, la fibromyalgie est une maladie chronique, systémique et multimodale qui touche majoritairement les femmes et semble impliquer à la fois le système nerveux central et les « petites fibres nerveuses ». Un syndrome musculo-squelettique chronique associé à une fatigue devenue chronique, aux troubles du sommeil, des colopathies, des céphalées, etc … ce qui en fait une pathologie complexe et souvent invalidante.
 
 
Commençons par les patients fibromyalgiques. La revue américaine National Pain Report en est à son second sondage sur les traitements possibles de la fibromyalgie, y compris les traitements médicamenteux autorisés aux Etats-Unis (soit Cymbalta, Lyrica et Savella).
 
Si 70% des 1.339 répondants fibromyalgiques répondent ne pas avoir testé le cannabis médical - toujours illégal dans la plupart des Etats- les participants qui l’ont « essayé » le jugent bien plus efficace que les 3 traitements autorisés par l’Agence américaine FDA (Voir schéma ci-contre) :
 

62% des personnes fibromyalgiques qui ont testé le cannabis le jugent très efficace à réduire les symptômes de la fibromyalgie,
33% jugent que le cannabis médical constitue une « petite aide » thérapeutique,
5% ne rapportent aucun effet positif.

Enfin, le sondage confirme de précédentes études, faisan également valoir l’efficacité de thérapies alternatives, comme l’aquagym douce, l'acupuncture, les exercices de résistance, ou la thérapie cognitivo-comportementale... De nombreux patients déclarent également prendre des opioïdes même si non indiqués dans le traitement de la fibromyalgie.
 
Le cannabis médical, un traitement de premier plan ou alternatif des symptômes de la fibromyalgie ? Il est exact que des symptômes majeurs de la maladie, la douleur mais aussi les troubles du sommeil associés, la fatigue… peuvent être apaisés par le cannabis médical. Parmi ses supporters, l’organisation américaine pour la réforme des lois sur la « marijuana » (NORML) a travaillé à rassembler les études scientifiques qui plaident en faveur de l’efficacité du cannabis dans la prise en charge des symptômes de la fibromyalgie.
 
Certes, le parti est pris, cependant les preuves émergent pour suggérer le cannabis médical comme un remède alternatif efficace pour la fibromyalgie. L’action des cannabinoïdes permet de moduler les signaux de douleur envoyés par les nerfs périphériques et la moelle épinière. Effectué un examen des essais cliniques évaluant l'utilisation des cannabinoïdes pour traiter la maladie. La plupart des études citées rapportent en effet une réduction significative de la douleur éprouvée quotidiennement comme de la douleur induite de manière artificielle.
 
D’autres révèlent un effet positif significatif sur la qualité du sommeil chez les patients diagnostiqués avec la maladie, et donc sur leur qualité de vie. D’autres bénéfices sont également documentés, comme le soulagement de la raideur musculaire, la réduction des migraines, l’amélioration de la santé mentale, la réduction du syndrome du côlon irritable …
Bref, une revue de la littérature certes partiale, mais qui engage à des recherches plus larges sur l’utilisation du cannabis médical dans le traitement de la fibromyalgie.
 
Sources:
US National Pain Report Second online survey of pain patients
April, 2016 Marijuana Rated Most Effective for Treating Fibromyalgia
NORML 2016 Fibromyalgia
Biblio:
Harm Reduction Journal 2005. Survey of Australians using cannabis for medical purposes
International Journal of Clinical Practice 2005 The medicinal use of cannabis in the UK: results of a nationwide survey
Arthritis Care & Research 2012 Association of herbal cannabis use with negative psychosocial parameters in patients with fibromyalgia
Cannabis and Cannabinoids: Pharmacology, Toxicology, and Therapeutic Potential 2001 Medical use of cannabis: experience in California
Neurology 2005 Medical use of cannabis in the Netherlands
Current Medical Research and Opinion 2006. Delta-9-THC based monotherapy in fibromyalgia patients on experimentally induced pain, axon reflex flare, and pain relief
The Journal of Pain 2008. Nabilone for the treatment of pain in fibromyalgia
Anesthesia and Analgesia 2010 The effects of nabilone on sleep in fibromyalgia: results of a randomized controlled trial
PLoS One 2011 Cannabis use in patients with fibromyalgia: Effect on symptoms relief and health-related quality of life
The Annals of Pharmacotherapy 2006 Cannabinoid analgesia as a potential new therapeutic option in the treatment of chronic pain
CMAJ 2005 Analgesia through endogenous cannabinoids
Anesthesiology 2007 Dose-dependent effects of smoked cannabis on capsaicin-induced pain and hyperalgesia in healthy volunteers
European Journal of Pharmacology 2007 Synergy between delta9-tetrahydrocannabinol and morphine in the arthritic rat.
Lynch and Campbell 2011 op. cit.
Neuroendocrinology Letters 2004 Clinical endocannabinoid deficiency (CECD): Can this concept explain therapeutic benefits of cannabis in migraine, fibromyalgia, irritable bowel syndrome and other treatment-resistant conditions
Neuro Endocrinology Letters 2014 Clinical endocannabinoid deficiency (CECD) revisited: can this concept explain the therapeutic benefits of cannabis in migraine, fibromyalgia, irritable bowel syndrome and other treatment-resistant conditions?

Cette actualité a été publiée le 02/06/2016 par P. Bernanose, D. de publication, avec la collaboration
de P. Pérochon, diététicien-nutritionniste, coordinateur éditorial.
 
Source: santelog.com
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Par mrpolo,
IACM-Bulletin du 30 Mai 2016
Science/Animal: Une nouvelle fonction des récepteurs CB2 dans le cerveau?
Allemagne: Le gouvernement veut que le cannabis soit disponible sur ordonnance
En bref
Un coup d'œil sur le passé

 
 
Science/Animal: Une nouvelle fonction des récepteurs CB2 dans le cerveau?
 
Se joue dans le cerveau un jeu délicat de substances de signal et d'activités cellulaires. Les scientifiques du Neuroscience Research Centre and Centre for Neurodegenerative Diseases (DZNE) de Berlin en Allemagne, ont, maintenant, pu identifier un autre élément clé de cet ensemble. Lors d'une étude de laboratoire, ils ont trouvé que les récepteurs cannabinoïdes 2 influent le processus d'information de l'hippocampe. Il se pourrait que les résultats de la recherche aident à approfondir notre compréhension de la schizophrénie et de la maladie d' Alzheimer, ont indiqué les auteurs.
 
“Jusqu'à présent, ces récepteurs étaient considérés comme une partie de notre système immunitaire, sans fonction sur nos cellules nerveuses. Pourtant, l'étude montre qu'ils jouent un rôle important du processus du signal du cerveau,”explique le professeur Dietmar Schmitz, porte parole du DZNE-Site Berlin et directeur duNeuroscience Research Centre of the Charité. Comme les chercheurs l'ont montré pour le modèle animal, les récepteurs CB2 augmentent le seuil d'excitation des cellules nerveuses de l'hippocampe, région du cerveau.
 
“ L'activité cérébrale, en cas de schizophrénie, dépression, maladie d'Alzheimer ou autres maladies neurophychiatriques est dérangée. Ce qui permet au professeur Schmitz de conclure que les produits pharmaceutiques pourraient influencer l'activité des cellules cérébrales et ainsi devenir une partie de la thérapie.
Stempel AV, Stumpf A, Zhang HY, Özdoğan T, Pannasch U, Theis AK, Otte DM, Wojtalla A, Rácz I, Ponomarenko A, Xi ZX, Zimmer A, Schmitz D. Cannabinoid Type 2 Receptors Mediate a Cell Type-Specific Plasticity in the Hippocampus. Neuron. 28 avril 2016. [sous presse]
Science Daily du 2 mai 2016
 
Allemagne: Le gouvernement veut que le cannabis soit disponible sur ordonnance
 
Le 04 avril, le gouvernement a soutenu un projet de loi qui aiderait la population à se fournir en cannabis et médicaments à base de cannabis. Cette loi devrait être effective en mars 2017. Les fleurs de cannabis séchées et les extraits de cannabis seraient disponibles sur ordonnance dans les pharmacies. Tout médecin pourrait prescrire ; aucune limite, tant en ce qui concerne les maladies que les symptômes, ne serait établie pour la prescription du cannabis. Le système de Santé remboursera ces dépenses si aucun autre traitement ne fait effet ou produit des effets secondaires indésirables.
 
Jusqu'à présent, seulement de grands malades avaient accès aux traitements à base de cannabis qui n'étaient pas remboursés. “Notre but est que les malades graves soient le mieux soignés,” a indiqué le ministre de la Santé, Hermann Groehe. Le gouvernement établira une agence du cannabis qui supervisera la production de plants de cannabis et l'importation si besoin.
Reuters du 4 2016
 
En bref
 
Monde: Le site web de Medical Cannabis Declaration poursuit son action avec un cours sur le cannabis médical
Pendant sa campagne de financement, la Medical Cannabis Declaration poursuit son action en présentant “The endocannabinoid system: the body’s own cannabinoids and cannabinoid receptors (le système endocannabinoïde: les endocannabinoïdes du corps et les récepteurs cannabinoïdes)”: Medical Cannabis Declaration
Crowdfunding: Say Yes to Cannabis as Medicine
 
Science/Homme: La légalisation du cannabis à Washington n'a pas eu d'effet sur l'accès du cannabis par les adolescents
Une étude, qui doit être présentée au Pediatric Academic Societies 2016 Meeting, ne montre pas de changement dans la proportion d'adolescents trouvant un accès facile au cannabis, après que son usage récréatif est légalisé pour les adultes.
Science Daily du 30 avril 2016
 
Etats-Unis: L'huile de CBD à faible concentration de THC est légalisée en Alabama
Le gouverneur de l'Alabama, Robert Bentley, le 4 avril, a signé le projet de loi qui autorise l'huile CBD (cannabidiol) dans l'Etat. Cette loi nouvelle autorise un pourcentage de 3% de THC dans l'huile.
Times Free Press du 4 avril 2016
 
Etats-Unis: L'autorité (DEA)en matière de drogues est en train de penser à une nouvelle classification du cannabis
La DEA ou Drug Enforcement Administration est en train de penser à une nouvelle classification de la marijuana (cannabis) qui passerait de la classe I à la classe II, ce qui supprimerait de nombreuses restrictions notamment en ce qui concerne la recherche.
UPI du 10 mai 2016
 
Royaume-Uni: Suggestion pour un marché du cannabis régulé
Les dispositions d'un cadre global d'un marché du cannabis régulé pour le Royaume-Uni ont été publiées le 8 mars 2016. C'est l'oeuvre d'un ensemble d'experts réunis par les Liberal Democrats.
Framework for a regulated cannabis market
 
Canada: Les pharmaciens hôspitaliers reconnaissent leur méconnaissance du cannabis médical
Selon une étude incluant 769 participants, 55,2% des pharmaciens hôspitaliers reconnaissent que le cannabis est un produit de pharmacie efficace. 17,2% pensent connaître ce produit et 65% indiquent ne pas avoir reçu de formation à ce sujet.
Mitchell F, et al. Can J Hosp Pharm 2016;69(2):122-130.
 
Science/Animal: L'Inhibition de la cyclo-oxygenase-2 impliquant les récepteurs CB1 pourrait réduire l'anxiété et la dépression
De récentes études ont suggéré que l'inhibition de la cyclo-oxygenase-2 (COX-2) pourrait constituer une nouvelle approche de différents troubles, y compris l'anxiété et la dépression grave. Ces effets pourraient être transmis par l'activation des récepteurs cannabinoïdes CB1, entre autres.
Department of Psychiatry and Behavioral Sciences, Vanderbilt University Medical Center, Nashville, USA.
Gamble-George JC, et al. Elife. 10 mai 2016;5. [sous presse]
 
Science/Homme: Le spray de cannabis est efficace pour traiter la spasticité de la sclérose en plaques
1615 patients présentant une sclérose en plaques ont été traités pour leur spasticité avec le spray de cannabis Sativex, et réunis à partir de 30 centres situés en Italie. Après un mois de traitement, les chercheurs ont trouvé que 70.5% des patients indiquaient une amélioration ≥20% et que 28.2% atteignaient une amélioration ≥30%.
Department of Medical, Surgical Science and Advanced Technology "GF Ingrassia", University of Catania, Italy.
Patti F, et al. J Neurol Neurosurg Psychiatry. 9 mai 2016. [sous presse]
 
Science/Homme: Le Sativex a été efficace pour traiter la spasticité de la sclérose quel que soit le traitement préalable
Dans une étude incluant 219 patients présentant une sclérose en plaques, le spray de cannabis Sativex a produit un soulagement stable avec une bonne tolérance quels que soient les traitements anti-spasticité préalables.
Department of Neurology, Augusta Hospital Anholt, Isselburg-Anholt, Germany.
Haupts M, et al. EUR Neurol 2016;75(5-6):236-243.
 
Science/Homme: Le cannabis n'a pas été efficace pour traiter la maladie d'Huntington
Dans une étude croisée en double aveugle a réuni 26 patients atteints de la maladie d'Huntington qui ont pris l'extrait de cannabis Sativex pendant 12 semaines et un placébo pendant 12 autres semaines. Aucune différence motrice ou cognitive n'a été détectée. Les résultats fonctionnels et de comportement n'ont pas été modifiés pendant les traitements avec le Sativex et le placébo.
Neurology Department, Hospital Ramón y Cajal, Carretera de Colmenar, Madrid, Spain.
López-Sendón Moreno JL, et al. J Neurol. 9 mai 2016. [sous presse]
 
Science/Animal: L'activation des récepteurs CB1 peut être bénéfique en cas de maladie de Parkinson
Dans un modèle animal de la maladie de Parkinson (rat) les scientifiques ont trouvé que les récepteurs CB1 jouent un rôle crucial lors du traitement de la maladie avec du simvastatin. Les récepteurs CB1 pourraient bien être une cible thérapeutique du traitement.
Department of Neurology, The Third Affiliated Hospital of Sun-Sen University, Guangzhou, China.
Mackovski N, et al. Life Sci. 4 mai 2016. [sous presse]
 
Science/Cellules: Les cannabinoïdes influencent les propriétés migratoires et mécaniques des cellules du cerveau cancéreuses
Trois lignées cellulaires différentes de glioblastome (cancer du cerveau) ont été traitées avec des cannabinoïdes. Les chercheurs ont trouvé que les cannabinoïdes sont capables d'influencer les propriétés migratoires et mécaniques d'une lignée cellulaire de manière spécifique. Les auteurs ont écrit qu'ils pouvaient “montrer qu'une raideur généralisée” est un repère important de l'envahissement des cellules malades de notre modèle, et ainsi pourraient être testés cliniquement. De plus, il a été montré que les cannabinoïdes représentent un potentiel d'approches thérapeutiques du gliobastome.”
Institute of Anatomy and Cell Biology, Martin Luther University Halle-Wittenberg, Germany.
Hohmann T, et al. Cell Adh Migr. 5 mai 2016 May 5:0. [sous presse]
 
Science/Animal: Investigation du mécanisme d'action du CBD en cas de schizophrénie
Lors d'une étude sur le modèle animal (rat) de schizophrénie, des scientifiques ont démontré un nouveau mécanisme pour les propriétés putatives antipsychotiques du CBD (cannabidiol) dans le circuit mésolimbique. Ils ont écrit: “Nous indiquons spécifiquement que le CBD peut atténuer à la fois les corrélats neuronaux des sytèmes dopaminergique et comportemental de la sensibilisation mésolimbique dopaminergique.”
Schulich School of Medicine and Dentistry, University of Western Ontario, London, Canada.
Renard J, et al. J Neurosci 2016;36(18):5160-9.
 
Science/Animal: Le CBD réduit la catalepsie causée par l'haloperidol
Le médicament anti-psychotique halopéridol pourrait causer des effets secondaires moteurs. Il a été montré que le CBD (cannabidiol) réduisait la catalepsie (rigidité musculaire) induite par ce médicament et que cet effet était transmis par l'activation des récepteurs 5-HT1A.
Medical School of Ribeirão Preto, University of São Paulo, Brazil.
Sonego AB, et al. Behav Brain Res 2016;309:22-28.
 
Science/Animal: Les endocannabinoïdes réduisent le prurit
L'augmentation des concentrations d'endocannabinoïdes en inhibant l'hydrolase d'acide gras ou le lipase monocylglycérol ont réduit le prurit (démangeaison) des souris.
Department of Pharmacology, Drug Discovery and Research Center, Gulhane Academy of Medicine, Ankara, Turkey.
Yesilyurt O, et al. Arch Dermatol Res. 28 avril 2016. [sous presse]
 
Science/Animal: Les endocannabinoïdes réduisent l'inflammation causée par les vésicants
Les vésicants y compris la moutarde de soufre causent des inflammations dermiques, des oedèmes, et des cloques. L'augmentation des niveaux d'endocannabinoïdes par l'inhibition de l'hydrolase d'acides gras a réduit ces effets pour la souris.
Ernest Mario School of Pharmacy, Rutgers University, Piscataway, USA.
Wohlman IM, et al. Toxicol Appl Pharmacol. 25 avril 2016. [sous presse]
 
Un coup d'œil sur le passé
 
Il y a un an
Science/Homme: La consommation de cannabis est associée à une diminution du risque de diabètes
Science/Homme: Une consommation simultanée de THC de d’alcool augmente les concentrations de THC dans le sang

 
Source: cannabis-med.org
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Par mrpolo,
L'utilisation de cigarettes électroniques pour administrer du cannabis à but thérapeutique est une alternative intéressante, selon une étude lémanique. Elle est nettement préférable à la combustion et plus agréable pour l'utilisateur que les vaporisateurs.
 
 
 
Cette étude initiale a été réalisée par une équipe du Centre universitaire romand de médecine légale, basé au CHUV et aux Hôpitaux universitaires de Genève. Elle est publiée dans la revue Scientific Reports, a indiqué jeudi le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) dans un communiqué.
 
La prescription de cannabis à usage médical est en augmentation dans les pays européens. Vincent Varlet et ses collègues ont voulu évaluer l'efficacité du vapotage de dérivés du chanvre.
 
En Suisse, seule la prise de médicaments par voie orale est autorisée. "Or une partie du principe actif seulement parvient dans le sang car l'assimilation via le tube digestif n'est pas si efficace", a expliqué Vincent Varlet à l'ats.
 
Par inhalation, il arrive directement dans le sang, ce qui permet de réduire les doses utilisées. Cela évite aussi les nausées dues à des doses trop élevées de cannabinoïdes.
 
"Cannavapotage"
Les chercheurs ont produit un concentré de cannabinoïdes par extraction au gaz butane (Butane Hash Oil ou BHO), activé thermiquement, puis dissous dans des e-liquides commerciaux à diverses concentrations.
 
Conclusions: le "cannavapotage", terme créé pour cette étude, permet d'éviter l'inhalation en grande quantité de substances toxiques telles que celles produites lors de la combustion de joints classiques. Il remplace en outre avantageusement les vaporisateurs, plus encombrants.
 
L'analyse des aérosols produits lors du vapotage a montré des teneurs en contaminants similaires au e-liquide commercial, ainsi que des concentrations variables, mais relativement faibles, de tétrahydrocannabinol (THC, substance active du cannabis).
 
Parfait pour un usage médical
Le mélange utilisé contenait au maximum 10% de BHO, a précisé le Dr Varlet. Au-delà, ce concentré n'est plus soluble dans le liquide. Conséquence: très peu de THC est vaporisé. "Il faut tirer entre 80 et 100 bouffées d'une telle e-cigarette pour arriver à l'équivalent d'un joint", souligne le chercheur.
 
Pour une utilisation thérapeutique, c'est parfait, et cela rend la chose peu attrayante pour ceux qui souhaiteraient en faire un usage détourné.
 
Pour une prescription à large échelle, il s'agirait toutefois de créer des capsules standardisées avec une solution homogène de BHO, ce qui n'est pas si simple, note le Dr Varlet. En outre, ces résultats ont été obtenus à l'aide d'un seul modèle d'e-cigarettes. Ils doivent être confirmés avec d'autres conditions de vapotage et d'autres marques et designs d'e-cigarettes et d'e-liquides.
 
Le cannabis peut apporter un soulagement à diverses pathologies, notamment la sclérose en plaques. Il est également efficace contre les effets secondaires de chimiothérapies.
 
Source: romandie.com
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Par kyu,
Bedrocan, l'usine qui produit du cannabis médical
 
 
 
Bedrocan est la seule usine d’Europe à produire du cannabis médical pour un gouvernement. Au cœur de la plaine néerlandaise, la société a été créée par deux beaux-frères, qui ont décidé de se lancer dans l’aventure après la faillite de leur commerce d’endives. Depuis 10 ans, quatre variétés de leur cannabis sous forme brute sont disponibles en pharmacie, avec des taux différents de CBD et de THC. Mais, dans ce pays où la culture du chanvre fait partie intégrante du quotidien et où les sources d'approvisionnement sont multiples, le nombre de clients néerlandais stagne, en grande partie à cause du prix (entre 7 et 12 euros le gramme).
 
Tjalling Erkelens, directeur et co-fondateur de Bedrocan se pose en observateur privilégié des évolutions en cours dans chaque pays. L'agronome plaide pour plus de concurrence, qui permettrait de réduire les coûts et ferait taire les critiques sur son monopole de fait.
 
Arno Hazekamp, jeune doctorant et directeur Recherche et Développement de la société, assure le lien avec les patients et les laboratoires intéressés par de telles recherches.
 
 




Source: arte.tv
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Par mrpolo,
Rapports: Bien qu’on en entendait rarement parler il y a 20 ans, l’autisme est maintenant le trouble du développement qui connaît la plus forte croissance. On estime que 1 % de la population mondiale souffre de troubles autistiques, ce qui équivaut au nombre alarmant de 73,9 millions de personnes. Le cannabis peut-il être un traitement ? De plus en plus de rapports fondés sur l’expérience sont produits sur ce sujet.
 
 
Bien qu’on en entendait rarement parler il y a 20 ans, l’autisme est maintenant le trouble du développement qui connaît la plus forte croissance. On estime que 1 % de la population mondiale souffre de troubles autistiques, ce qui équivaut au nombre alarmant de 73,9 millions de personnes. Le cannabis peut-il être un traitement ? De plus en plus de rapports fondés sur l’expérience sont produits sur ce sujet.
 
Chiffres concernant l’autisme
 
Aussi connu sous le nom de spectre de l’autisme ou de trouble du spectre de l’autisme (TSA), l’autisme est un trouble du développement qui peut se présenter sous différentes formes. Il touche le cerveau ; le traitement de la perception et de l’information est perturbé.
 
73,9 millions de personnes à l’échelle mondiale, voilà un chiffre stupéfiant. Aux Etats-Unis seulement, 3,5 millions de personnes vivent avec un TSA : un enfant sur 68 est touché, soit un garçon sur 42 et une fille sur 189.
De 2000 à 2010, la prévalence de l’autisme aux Etats-Unis a augmenté de 119,4 %. Des scientifiques comme Stephanie Seneff prédisent que la moitié de tous les enfants nés aux États-Unis en 2025 souffriront d’un trouble autistique.
 
Il n’y a pas de données précises disponibles pour l’Europe. Certaines sources indiquent qu’une personne sur 100 souffre de l’autisme, alors que d’autres affirment plutôt que 6 à 7 personnes sur 1000 vivent avec un trouble du spectre de l’autisme.
Des modèles explicatifs détaillés et concluants sur les causes des troubles autistiques n’ont toujours pas vu le jour, et c’est ainsi depuis fort longtemps. Cet article ne s’attardera donc pas à cette question.
Néanmoins, si nous nous arrêtons sur les chiffres ci-haut mentionnés, nous pouvons affirmer à juste titre qu’il s’agit d’une crise globale.
 
L’autisme et son traitement
 
Les TSA ne peuvent pas être guéris, mais il existe une gamme d’options de traitements qui améliorent la vie des personnes autistes, de leurs proches et de ceux qui en ont soin.
Ces traitements peuvent être médicaux mais peuvent aussi prendre la forme d’intervention précoce, de pratique des compétences sociales en groupe, de psychothérapie des troubles concomitants, d’orthophonie, d’ergothérapie, de thérapie par les arts et la musique et de zoothérapie. Une avenue qui n’a pas encore été prouvée scientifiquement, mais pour laquelle des rapports fondés sur l’expérience existent, est l’effet de l’administration de cannabis riche en CBD et d’autres types de cannabis sous forme de fleurs ou d’huile.
 
Rapports fondés sur l’expérience concernant l’utilisation du cannabis par les autistes
 
Les parents d’enfants autistes prennent de plus en plus la parole concernant l’utilisation du cannabis, notamment les variétés riches en CBD, ou l’huile de CBD pour le traitement d’enfants autistes. Le manque de recherche ne les empêche pas de prendre en main les intérêts de leurs enfants.

Le cannabis peut-il être un traitement ? Le nombre de rapports positifs et fondés sur l’expérience augmente.
 
Une indica forte pour J.
 
Il y a quelques années, la célèbre écrivaine et essayiste Marie Myung-Ok Lee a parlé publiquement du cannabis en tant qu’option médicale pour traiter son fils autiste : « La marijuana n’est pas un remède miracle pour l’autisme. Toutefois, dans le cas de notre fils, elle permet de soulager ses douleurs et son inflammation de façon si importante qu’il peut à nouveau participer à la vie et aux apprentissages.
 
La marijuana le protège également des effets secondaires parfois dangereux des médicaments pharmaceutiques. Nous avons choisi une bonne variété (White Russian dont l’usage est répandu chez les cancéreux en phase terminale pour soulager la douleur) et déterminé la dose adéquate. Maintenant, J. n’a plus mal et il peut aller à l’école plutôt qu’à l’hôpital psychiatrique pour enfants, où trop de ses pairs aboutissent suite à des comportements violents. »
 
Huile de CBD pour D.
 
D. est autiste, il accuse un retard scolaire et est incapable de parler clairement. Il a également développé un problème à l’œil pour lequel il a déjà eu quelques opérations. Sinon, il est en forme et très actif. D. bénéficie de séances d’orthophonie. Quatre semaines après qu’il ait reçu du CBD, il parvenait à s’exprimer beaucoup plus clairement, et l’état de son œil s’était aussi amélioré. Depuis qu’il reçoit du CBD, D. est beaucoup plus communicatif, semble plus alerte et est plus à même de se concentrer sur de petites choses. D. ne prend pas l’huile de CBD à la même heure que ses médicaments habituels (il y a un écart de deux heures entre les prises).
L’histoire de D. et de son frère peut être lue sur le site internet Realm of Caring.
 
 
Marinol au départ, puis le cannabis
 
« Mon fils (qui a presque neuf ans) est médicamenté en raison de ses comportements autistiques sévères… Aucun médicament n’est jamais parvenu à faire une différence, sauf celle d’aggraver ses comportements. Il y a quelques mois, nous avons essayé un médicament prescrit, le Marinol, et nous avons observé une baisse des épisodes sévères, aucune crise et peu ou pas d’agressivité envers son professeur et les membres de sa famille au quotidien. Il y a quelques semaines, nous avons essayé le cannabis et nous avons arrêté le Marinol. Il est de bien meilleure humeur et il a maintenant plus de facilité à poursuivre une tâche en classe… Il y a encore des jours où il se met en colère et où son humeur est changeante, mais nous pouvons ajuster la dose pour l’aider à passer à travers ces journées. Je me sens beaucoup plus à l’aise de lui administrer du cannabis qu’autre chose, comme le Risperdale. »
 
Ce témoignage et d’autres réflexions intéressantes peuvent être lus en cliquant sur ce lien. L’auteur de cet article est Bernard Rimland, Ph. D., père d’un fils autiste, fondateur de l’Autism Society of America et directeur de l’Autism Research Institute, lequel recueille de l’information au sujet de l’autisme. Selon son expérience, les enfants autistes à qui on administre du cannabis éprouvent une amélioration considérable de leurs symptômes, qu’ils soient liés à l’anxiété et à la panique, ou aux crises et à l’automutilation.
 
Charlotte’s Web pour J.
 
En plus de l’autisme à haut niveau de fonctionnement (AHN), J. a aussi reçu un diagnostic d’épilepsie, de TDAH, d’asthme et de troubles anxieux. Le garçon est décrit comme étant aimable, intelligent et affectueux. Après avoir reçu son vaccin ROR et celui de la varicelle, J. est devenu léthargique et a eu une crise épileptique le jour suivant. À l’hôpital, il a été diagnostiqué d’une méningite virale causée par le vaccin de la varicelle. Ce fut le début d’un parcours sinueux avec divers médicaments antiépileptiques.
 
Suite à une année d’utilisation de Charlotte’s Web, une variété de cannabis riche en CBD, J. était difficilement reconnaissable : meilleur système immunitaire, augmentation de la force musculaire, aucun problème de sommeil, esprit plus clair. Ses motricités fine et globale se sont aussi améliorées et il était capable de participer à nouveau aux leçons normales. Quand le rapport fondé sur l’expérience a été publié, J. avait déjà vécu 54 jours sans crise épileptique simplement en prenant Charlotte’s Web.
Le rapport détaillé peut être lu sur le site internet Realm of Caring.
 
Le cannabis médicinal, une bouée de sauvetage pour J.
 
Mieko Hester-Perez, fondatrice de UF4A.ORG (The Unconventional Foundation for Autism), cherche à expliquer l’autisme et les thérapies et traitements alternatifs. Le cannabis médicinal aide son fils autiste J. qui a fait plusieurs progrès depuis qu’il en a débuté l’utilisation. Il a pris du poids, il est plus calme et il rit davantage. Sa mère dit que J. est moins tendu, c.-à-d. qu’il est moins irritable et nerveux. Avant qu’il ne prenne du cannabis médicinal, le garçon devait prendre 13 médicaments différents par jour, ce qui a aggravé ses symptômes en vieillissant. Les médecins avaient déjà préparé la mère de J. en vue de sa mort prématurée, mais le garçon surpasse toutes les attentes. J. consomme la variété de cannabis nommée en son honneur, Joey’s, sous forme de brownies.
 
Ce qui ressort clairement des rapports fondés sur l’expérience mentionnés ci-haut est que le cannabis a amélioré de façon significative la vie de tous ces jeunes patients et celle de leur famille. Il est aussi frappant de constater qu’il n’y ait pas de médicaments généraux à base de cannabis qui puissent être utilisés par tous. Le traitement médical de chaque cas individuel d’autisme appelle une variété ou un produit différents. Le professeur de Harvard de renommée mondiale, Dr Lester Grinspoon, a également commenté diverses méthodes de traitement, ainsi que l’approche des traitements basés sur le cannabis.
Lester Grinspoon et le traitement de l’autisme par le cannabis
 
Professeur agrégé et émérite de psychiatrie à la Faculté de médecine de Harvard, Dr Lester Grinspoon a publié un document sur l’utilisation du cannabis par les autistes en 2010.
Dans ce document, Dr Grinspoon présente en détail l’expérience de Marie Myung-Ok Lee, qui administre du cannabis médicinal à son fils J. (le cas est aussi brièvement présenté ci-haut). Le professeur demande aux scientifiques de prendre au sérieux ces expériences et de mener de plus amples études sur le traitement médicinal.
 
Il critique également ce qui suit :
« Les preuves anecdotiques attirent beaucoup moins l’attention qu’auparavant. Elles sont toutefois la source d’une grande partie de nos connaissances sur les médicaments synthétiques et les dérivés végétaux. Les essais contrôlés n’ont pas été nécessaires pour reconnaître le potentiel thérapeutique de l’hydrate de chloral, des barbituriques, de l’aspirine, du curare, de l’insuline ou de la pénicilline. »
Bien que les premiers résultats de recherches scientifiques soient disponibles, le chemin à parcourir est encore long.
 
L’autisme et le système endocannabinoïde
 
Au cours des dernières années, des recherches ont été menées sur les liens entre les troubles autistiques et le système endocannabinoïde. Il a été prouvé que les régions du cerveau ayant les concentrations de récepteurs CB1 les plus élevées sont celles que l’on croit dysfonctionnelles dans les cas d’autisme, notamment le cervelet, l’hippocampe et les noyaux gris centraux (Bauman and Kemper 2005, Courchesne et al. 2007). Cliquez ici pour en savoir plus.
 
Des essais sur des modèles animaux ont révélé que le système endocannabinoïde est impliqué dans l’autisme, ou est perturbé par ce trouble, ce qui entraine deux résultats :
À la fin d’un essai en 2013, les chercheurs « … soulevaient la possibilité que des modifications dans la signalisation endocannabinoïde puissent contribuer à la physiopathologie de l’autisme. »
Au cours d’une expérience menée en 2015, ils sont venus à la conclusion que l’activation du récepteur CB1 par l’anandamide impliquant l’ocytocine contrôle la réponse à la récompense à travers les interactions sociales. « Des déficits dans ce mécanisme de signalisation peuvent contribuer aux déficiences sociales dans les troubles du spectre de l’autisme et peuvent suggérer une avenue pour traiter ces états. »
Résumé Nous vous pressons à pousser vos recherches et obtenir plus de précisions si vous voulez vous renseigner correctement sur l’utilisation du cannabis pour le traitement médicinal des TSA.
Vivre avec l’autisme est dramatique et irrévocable pour toutes les personnes impliquées. On ne peut pas, et on ne doit pas s’attendre à ce que le cannabis soit un remède miracle pour traiter les TSA, mais les rapports fondés sur l’expérience ci-haut mentionnés fournissent une base pour des études ultérieures.
En revanche, nous vous pressons à pousser vos recherches et obtenir plus de précisions si vous voulez vous renseigner correctement sur l’utilisation du cannabis pour le traitement médicinal des TSA. Seules des preuves scientifiques sur l’utilisation du cannabis pour traiter l’autisme pourront garantir que le cannabis soit disponible pour ceux qui en auront besoin. En ce sens…
 
Source: sensiseeds.com
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Par mrpolo,
Science/Homme: Une étude rétrospective indique que le cannabis riche en CBD est bénéfique aux enfants présentant une épilepsie
Science/Homme: Dans une étude contrôlée, le THC a réduit l'intensité de la douleur de poitrine non causée par une maladie cardiaque
En bref
Un coup d'œil sur le passé



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Science/Homme: Une étude rétrospective indique que le cannabis riche en CBD est bénéfique aux enfants présentant une épilepsie
 
Le cannabis riche en CBD a montré des effets thérapeutiques prometteurs pour 74 patients âgés de 1 à 18 ans, qui présentaient une épilepsie, et ne répondaient à aucun autre traitement. Plusieurs centres situés en Israël ont participé à cette étude publiée dans le journal Seizure. Ces patients résistaient aux traitements standards de l'épilepsie, 66% au régime cétogène, à l'implantation d'un stimulateur du nerf vague, ou aux deux.
 
En 2014, ils ont tous commencé un traitement à base d'huile de cannabis, et ont été traités pendant au moins trois mois (moyenne=6 mois). La formule sélectionnée contenait du CBD et du THC tétrahydrocannabinol avec un ratio de 20 :1) dissous dans de l'huile d'olive. La dose de CBD était de 1 à 20mg par kg du poids du corps.
 
Le traitement à base de CBD a donné de bons résultats sur le nombre de crises. La plupart des enfants ont indiqué (89%) une réduction de la fréquence des crises. 13 participants ont indiqué une réduction de 50 à 75%, 9 une réduction de 25 à 50% et 19 une réduction <25%. Cinq patients ont indiqué une aggravation des crises, ce qui a donc entraîné le retrait de la prise du CBD.
 
Plus largement, les auteurs ont observé une amélioration du comportement, de la vivacité, du langage, de la communication, de la motricité et du sommeil. La somnolence, la fatigue, les gênes gastro-intestinales, et l'irritabilité sont les effets secondaires qui ont entraîné le retrait de cette médication à cinq des patients.
 
Tzadok M, Uliel-Siboni S, Linder I, Kramer U, Epstein O, Menascu S, Nissenkorn A, Yosef OB, Hyman E, Granot D, Dor M, Lerman-Sagie T, Ben-Zeev B. CBD-enriched medical cannabis for intractable pediatric epilepsy: The current Israeli experience. Seizure 2016;35:41-44.
 
Science/Homme: Dans une étude contrôlée, le THC a réduit l'intensité de la douleur de poitrine non causée par une maladie cardiaque
 
Les chercheurs de la section of gastroentérologie de Temple University Hospital à Philadelphia, Etats-Unis, ont indiqué que le THC (dronabinol) a réduit l'intensité de la douleur chez 13 patients souffrant de douleur fonctionnelle à la poitrine. Sept patients ont reçu 5 mg de THC, deux fois par jour et six un placébo.
 
Les questionnaires relatifs à la douleur de poitrine, l'état de santé général, et l'anxiété/dépression ont été réalisés et évalués au début de l'étude et après quatre semaines.
Le THC a réduit la douleur de l'intensité et l'odynophagie (douleur à la déglutition). Les résultats relatifs à l'anxiété et à la dépresssion n'ont pas différé entre les groupes, avant et après le traitement. Aucun effet secondaire n'a été observé.
 
Malik Z, Bayman L, Valestin J, Rizvi-Toner A, Hashmi S, Schey R. Dronabinol increases pain threshold in patients with functional chest pain: a pilot double-blind placebo-controlled trial. Dis Esophagus. 2Ç janvier 2016. [sous presse]
 
En bref
 
Porto Rico: Les réglements relatifs à l'usage médical du cannabis adoptés
Les fonctionnaires du Health Department ont établi des règles surveillant la production autorisée et la distribution du cannabis à usage médical sur le territoire de Puerto Rico, qui relève des Etats-Unis. Il est prévu que le nouveau programme soit opérationnel d'ici la fin de l'année.
The Daily Chronic of 4 February 2016
 
Science/Homme: Les consommateurs de cannabis présentent une capacité vitale forcée (CVF) plus élevée
Une étude comprenait 10327 adultes, dont 4084 étaient des consommateurs de cannabis, 555 participants avaient consommé du cannabis dans les 5 à 30 jours avant les tests, et 891 dans les 4 derniers jours. Il a été montré que la consommation courante de cannabis est associée à une alimentation en air par les petites voies respiratoires diminuée.
 
La CFV, la quantité d'air qu'une personne peut expirer après une inspiration maximum est plus importante pour les anciens consommateurs (75 ml) et les consommateurs ont consommé du cannabis dans les 5 à 30 jours (159 ml) avant les tests, ainsi que pour les consommateurs des 4 derniers jours avant les tests (204 ml) que pour ceux qui n'ont jamais consommé de cannabis.
Cyprus International Institute for Environmental and Public Health, Cyprus.
Papatheodorou SI, et al. Chest. 1- janvier 2016. [sous presse]
 
Science: Les variétés de cannabis diffèrent par leur teneur en terpène
Pour cette étude, il a été sélectionné sept variétés de cannabis. Les plantes présentant différents chémotypes ont été clairement différentiés par leur teneur en terpène; les terpènes caractéristiques de chaque chémotype ont été identifiés.
Aifame GmbH, Wald-Schönengrund, Switzerland.
Aizpurua-Olaizola O, et al. J Nat Prod. 2 février 2016. [sous presse]
 
Science/Animal: L'activation des récepteurs CB2 a réduit la perméabilité de la barrière sang-moelle épinière
Chez les rats, une ischémie medullaire passagère a été provoquée, ce qui a augmenté la perméabilité entre le sang et la moelle épinière. L'activation des récepteurs CB2 par le cannabinoïde synthétique JWH-015 a augmenté cette perméabilité.
Department of Sports Medicine and Joint Surgery, China Medical University, Shenyang, China.
Yang MC, et al. Brain Res. 30 janvier 2016. [sous presse]
 
Science/Animal: Le CBD pourrait être utile pour la prévention de la rechute de drogue
Dans une étude menée sur des rats, il a été déduit que le CBD (cannabidiol) pourrait être “un produit thérapeutique destiné à atténuer les mémoires contextuelles associées aux abus de drogues, et par conséquent réduire le risque de rechute”.
Universidade Federal de Santa Catarina, Florianópolis, Brazil.
de Carvalho CR, et al. Addict Biol. 1Er février 2016. [sous presse]
 
Science/Homme: La consommation de cannabis est associée à une mémoire verbale réduite, mais pas à la réduction d'autres aspects de la performance cognitive
Une étude incluant 5115 hommes et femmes agés de 18 à 30 ans, qui ont été examinés 25 ans après avoir consommé du cannabis a montré une association avec une mémoire verbale moindre. Il semblerait que les autres domaines de la fonction cognitive soient restés intacts.
Department of Epidemiology and Biostatistics, University of California-San Francisco, USA.
Auer R, et al. JAMA Intern Med. 1Er février2016. [sous presse]
 
Science/Animal: La béta-caryophyllene présente des propriétés anticonvulsives
Chez la souris, le terpène béta-caryophyllene a réduit les crises myocloniques. Les crises générales et myocloniques étaient induites par un agent chimique, le pentylenetetrazole. Les auteurs ont écrit que la béta-caryophyllene “devrait être évaluée pour le futur développement de nouveaux produits anticonvulsifs.” On trouve la béta-caryophyllene dans de nombreuses plantes, y compris le cannabis, et dans des épices comme le poivre.
Federal University of Santa Maria, Brazil.
Oliveira CC, et al. Epilepsy Behav 2016;56:26-31.
 
Science/Animal: L'activation du récepteur CB1 a amélioré la fonction de mitochondrie après qu'une ischémie du cerveau ait été provoquée chez des rats
Un cannabinoïde synthétique (ACEA), qui active les récepteurs cannabinoïdes 1, a amélioré le comportement neurologique général, réduit le volume de l'infarctus et inhibé la mort programmée des cellules. D'autres investigations ont montré que le cannabinoïde pourrait induire une biogénèse mithocondriale et améliorer les fonctions mithocondriales au début de l'ischémie cérébrale. La mitochondrie est le moteur des cellules.
Xijing Hospital, Fourth Military Medical University, Xi'an, China.
Bai F, et al. Mol Neurobiol. 28 janvier 2016. [sous presse]
 
Science/Animal: Le stress accroit la concentration de 2-AG et fait diminuer le nombre de récepteurs CB1
Chez les souris exposées à un stress chronique psychosocial, la quantité de l'endocannabinoïde 2-AG a augmenté alors que l'expression des récepteurs CB1 a diminué.
Department of Psychiatry and Psychotherapy, University of Göttingen, Germany
Tomas-Roig J, et al. Behav Brain Res 2016;303:34-43.
Un coup d'œil sur le passé
Il y a un an
Etats-Unis: L’Académie Américaine de pédiatrie reconnait les valeurs médicales du cannabis pour certains enfants
Allemagne: Le gouvernement envisage de faciliter l’usage médical du cannabis
Science/Homme: La consommation quotidienne de cannabis (adolescents et hommes) n’est pas liée à une réduction de la masse cérébrale

 
Source: cannabis-med.org
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Par mrpolo,
Science/Homme: En cas de saignement dans le cerveau, la consommation de cannabis a été associée à une amélioration
Science/Homme: Le cannabis a réduit la douleur et la consommation d'opioïdes dans le cadre d'une étude clinique
En bref
Un coup d'œil sur le passé


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Science/Homme: En cas de saignement dans le cerveau, la consommation de cannabis a été associée à une amélioration
 
Une analyse observationelle au Neurological Service, San Camillo de' Lellis General Hospital à Rieti, Italie, incluant 725 patients qui présentaient des hémorragies spontanées (hémorragie intra cérébrale) a permis aux scientifiques de noter que les patients les plus valides en quittant l'hôpital, étaient ceux qui avaient consommé du cannabis. L'analyse d'urine pour le dépistage des cannabinoïdes a été positive pour 8.6% des 725 patients.
 
Les patients positifs, à l'admission, présentaient moins de maladies que ceux qui n'avaient jamais consommé de cannabis. Ceux qui avaient consommé du cannabis semblaient aussi mieux sortir de la maladie. Les auteurs ont écrit que bien qu'il n'existe pas de relation entre consommation de cannabis et caractéristiques spécifiques de l'hémorragie intra cérébrale, les patients positifs au cannabinoides présentaient une hémorragie moindre et étaient plus valides à la sortie.
 
Di Napoli M, Zha AM, Godoy DA, Masotti L, Schreuder FH, Popa-Wagner A, Behrouz R; from the MNEMONICH Registry. Prior Cannabis Use Is Associated with Outcome after Intracerebral Hemorrhage. Cerebrovasc Dis 2016;41(5-6):248-255.
 
Science/Homme: Le cannabis a réduit la douleur et la consommation d'opioïdes dans le cadre d'une étude clinique
 
Le cannabis a réduit la sévérité de la douleur et la consommation d'opioïdes dans une étude menée sur 274 patients résistants au traitement prescrit pour traiter la douleur chronique. Cette étude a été conduite à la Pain Relief Unit du Hadassah-Hebrew University Medical Center de Jérusalem, Israël. Les premiers résultats étaient relatifs au changement de la perception de la douleur sur l'échelle « S-TOPS » à 6 mois d'intervalle.
 
Les données de base ont été réunies pour 206 patients et les données suivies pour 176. Lors du suivi, les résultats relatifs à la douleur se sont améliorés, allant de 83.3 à 75.0. Les résultats relatifs à la sévérité de la douleur se sont améliorés ainsi que les résultats liés à la capacité émotionnelle et sociale. La consommation d'opioïdes a diminué de 44%.
 
Des effets secondaires indésirables ont forcé deux sujets à interrompre le traitement. Les auteurs ont conclu que “les résultats montrent les bienfaits du cannabis à long terme pour ce groupe de patients.”
Haroutounian S, Ratz Y, Ginosar Y, Furmanov K, Saifi F, Meidan R, Davidson E. The Effect of Medicinal Cannabis on Pain and Quality of Life Outcomes in Chronic Pain: A Prospective Open-label Study. Clin J Pain. 2016 Feb 17. [in press]
 
En bref
 
Macédoine: Le comité de la Santé est favorable à l'usage médical du cannabis
Le comité de la Santé du parlement a approuvé les amendements de la loi relative au contrôle des drogues et des substances psychotropes, ce qui permettra la consommation de cannabis à des fins médicales. Stojanco Stojkovski, le secrétaire d'Etat du ministre de la Santé, qui a proposé la modification de la loi, a déclaré : “le besoin de modifier cette loi provient de la requête des patients qui désirent avoir le choix d'utiliser les produits dérivés du cannabis, sous une surveillance continue.”Shanghai Daily du 10 février 2016
 
Australie: Le projet de loi de légalisation de la culture du cannabis médical est présentée au parlement
Il est attendu que l'Australie légalise la culture du cannabis à des fins médicales ou scientifiques. Le projet de loi a été présenté le 8 février.
Reuters du 9 février 2016
 
Canada: Bedrocan diminue les prix du cannabis médical
Bedrocan Canada diminue le prix du gramme de toutes les variétés à 5$ canadiens plus taxe (3.25 EURos) . La lettre d'information indique :” Pourquoi diminuons-nous le prix ? Car nous le pouvons et que le médicament doit être abordable.”
Bedrocan Canada du 1er février 2016
 
 
Science/Animal: L'activation des récepteurs CB2 et PPAR-Gamma inhibe la sclérodermie
La sclérodermie est une maladie rare associée avec inflammation et fibrose affectant la peau et de nombreux organes internes. Chez le modèle animal de la fibrose dermique, le cannabinoïde VCE-004.8, un dérivé synthétique du CBD (cannabidiol), a inhibé la fibrose de la peau induite par la Bléomycine. Cet effet a été transmis par l'activation des CB2 et par les récepteurs PPAR-Gamma.
University of Córdoba, Espagne.
Del Río C, et al. Sci Rep 2016;6:21703.
 
Science/Homme: La consommation de cannabis est associée à une augmentation de la consommation d'alcool et de tabac, mais pas aux troubles de l'humeur.
Une étude incluant 34 653 adultes consommateurs de cannabis dans les années 2001-2002 a montré un lien, trois ans plus tard, avec un risque accru des troubles du tabac et de l'alcool, mais pas à ceux de l'humeur, ni de l'anxiété.
National Institute on Drug Abuse, Bethesda, USA.
Blanco C, et al. JAMA Psychiatry. 17 février 2016. [sous presse]
 
Science/Homme: Selon une méta-analyse, la consommation de cannabis est associée à un risque accru de psychose
Une méta-analyse incluant 10 études et un total de 66 816 gros consommateurs de cannabis a associé cette consommation à un risque accru de psychose. Ce résultat est présent dans toutes les études. L'étude indique un pourcentage de 3,90 pour le risque de schizophrénie et de troubles d'ordre psychiatrique pour les très gros consommateurs comparés aux non-consommateurs. Les auteurs ont écrit qu'un lien causal ne peut être établi explicitement.”
Department of Psychosis Studies, King's College London, Royaume-Uni.
Marconi A, et al. Schizophr Bull. 15 février 2016. [sous presse]
 
Science/Homme: La consommation de cannabis est associée à un risque accru des troubles de la consommation d'alcool
Une étude incluant 27 461 consommateurs de cannabis adultes dans les années 2001-2002 a été associée à un risque de cinq fois plus pour les troubles de la consommation d'alcool dans les trois années suivantes.
Ferkauf Graduate School of Psychology, Yeshiva University, Bronx, USA.
Weinberger AH, et al. Drug Alcohol Depend. 11 février 2016. [sous presse]
 
Science/Homme: La consommation de cannabis n'a pas d'impact sur les doses d'antipsychotique en cas de schizophrénie aigue
Dans une étude incluant 8157 patients, la consommation de cannabis n'a pas eu d'impact significatif sur les doses d'antipsychotiques nécessaires pendant les périodes d'exaspération aigue des patients qui présentent une schizophrénie ou un désordre schizo-affectif.
University of Texas Harris County Psychiatric Center, Houston, USA.
Babatope T, et al. Psychiatr Q. 13 février 2016.[sous presse]
 
Science/Animal: Le blocage des récepteurs CB2 pourrait réduire les réactions allergiques
L'inflammation des voies respiratoires a été évaluée pour le modèle animal de la souris présentant un asthme aigu. Les recherches ont montré que l'antagonisme des récepteurs CB2 pourrait représenter une nouvelle approche pharmaceutique pour traiter l'inflammation allergique et autres troubles associés à un nombre accru d'éosinophiles, une forme des cellules sanguines blanches.
Institute of Experimental and Clinical Pharmacology, Medical University of Graz,Autriche.
Frei RB, et al. Allergy. 6 février 2016. [sous presse]
 
Science/Homme: De fortes concentrations de l'endocannabinoïde 2-AG sont associées à un déficit olfactif
Une étude incluant 161 sujets obèses féminins a montré que ces sujets ont moins d'odorat que celles qui ne sont pas obèses. Des concentrations sanguines élevées de 2-AG en cas d'obésité sont liées à un odorat diminué.
Hospital de Mar Medical Research Institute, Barcelona, Espagne.
Pastor A, et al. PLoS One 2016;11(2):e0148734.
 
Science/Homme: L'activation des récepteurs CB1 pourrait constituer une aide en cas de dermatite atopique et de psoriasis
Pour le modèle animal de dermatite atypique, l'activation des récepteurs CB1 a réduit l'inflammation. Les auteurs ont conclu, à partir de leur recherche, que les cannabinoïdes qui activent les récepteurs CB1 ”pourraient être utilisés pour soulager les symptômes inflammatoires transmis par l'activation des cellules mastocytes, tels la dermatite atopique, le psoriasis, et la dermatite de contact.”
Department of Cosmetic Science and Technology, Seowon University, Cheongju, Corée.
Nam G, et al. Ann Dermatol 2016;28(1):22-9.
 
Science/Animal: L'activation des récepteurs CB2 a été bénéfique en cas de parodontite
Pour le modèle animal de parodontite, l'activation des récepteurs CB2 par le cannabinoïde synthétique HU-308 a montré des effets anti-inflammatoires, ostéoprotecteurs et pro-homéostatiques.
Faculty of Dentistry, University of Buenos Aires, Argentine.
Ossola CA, et al. J Periodontol. 5 février 2016 :1-17. [sous presse]
 
Science/Animal: Un traitement avec du CBD prévient une psychose (schizophrénie)
Pour le modèle animal de schizophrénie, un traitement avec du CBD (1mg par kilo du poids du corps) par voie intrapéritonéale, pendant la puberté, a empêché la maladie. Le traitement n'a pas modifié la prise de poids des animaux.
Department of Psychiatry, Federal University of São Paulo, Brésil.
Peres FF, et al. Schizophr Res. 4 février 2016. [sous presse]
 
Un coup d'œil sur le passé
 
Il y a un an
Science/Homme: Une importante étude aux Etats-Unis indique que le cannabis n’a pas d’effet sur le nombre d’accidents de la route
Science/Homme: Comment le cannabis accroit l’appétit
Science/Homme: Le cannabis riche en THC augmente-t-il le risque de psychose?

 
Source: cannabis-med.org
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Par mrpolo,
IACM-Bulletin du 29 Mars 2016
Science/Homme: Lors d'un essai clinique, l'extrait de CBD a été efficace pour traiter le syndrome de Dravet
En bref
Un coup d'œil sur le passé

Allemagne: Acquittement de deux patients qui cultivaient du cannabis alors qu'ils pouvaient se le procurer en pharmacie
Le 9 mars, la Cour du district de Duisburg a acquitté Lars S., atteint du syndrome de Tourette, de l'accusation de culture illégale de cannabis. Il y a quelques années, il avait obtenu une exemption auprès du Federal Institute for Drugs and Medical Devices, qui dépend du Federal Health Ministry, afin de se procurer du cannabis auprès d'une pharmacie car aucun autre médicament n'était aussi efficace que le cannabis.
 
La cour a statué que le défendant n’était pas en mesure d'acheter du cannabis au prix de 15 à 20 € le gramme en pharmacie, et n'avait donc d’autre alternative que d'en cultiver. Lors d'une intervention, environ 440 grammes ont été saisis. Il existe un autre cas, celui de Matthias S., atteint d'un trouble de l'hyper activité (TDAH) et qui possédait 900 grammes. La Cour du district de Karlsruhe a indiqué, dans ce cas, que le défendant agissait en situation d'urgence. Dans les deux cas, les procureurs ont suivi la décision.
 
Le gouvernement fédéral prévoit un changement de la loi contre les narcotiques, ce qui obligerait les compagnies d'assurance de santé à rembourser les traitements à base de cannabis (Sativex, dronabinol ou nabilone) si les alternatives thérapeutiques ne sont pas assez efficaces ou sont associées à des effets secondaires sévères. Ainsi, le gouvernement espère limiter la culture du cannabis par les patients.
 
Science/Homme: Lors d'un essai clinique, l'extrait de CBD a été efficace pour traiter le syndrome de Dravet
 
Lors d'un essai clinique, un produit à base de cannabis a traité efficacement des enfants qui présentaient une forme rare et sévère d'épilepsie. L'étude de l'Epidiolex pour traiter le syndrome de Dravet est la première étape des quatre phases finales de la phase III des essais sur l'épilepsie. La compagnie pharmaceutique GW Pharmaceuticals espère pouvoir annoncer cette année que les résultats confirment les bienfaits thérapeutiques du cannabidiol, le cannabinoïde principal de l'Epidiolex.
 
Le 14 mars, GW a indiqué que l'essai incluant 220 patients prenant de l'Epidiolex montrait une réduction moyenne mensuelle de 39% des crises convulsives. Le placébo ne produit qu'une réduction de 13 %. La différence est significative et l'optimisme relatif aux ventes a fait monter les actions de GW de 125%. Ces médicaments ne sont pas actuellement approuvés en cas de syndrome de Dravet. L'Epidiolex, qui est présenté comme un produit adapté aux enfants, est aussi testé en phase III pour une autre forme rare d'épilepsie, le syndrome de Lennox-Gastaut. Les résultats sont attendus pour cette année.
Communiqué de presse de GW Pharmaceuticals du 14 mars 2016
Reuters du 14 mars 2016
 
En bref
 
Etats-Unis: La Virginie autorise l'huile de cannabis pour traiter les enfants épileptiques
Les législateurs de la Virginie ont voté une loi qui permet la production et l'usage d'huile de cannabis pour les patients épileptiques. Le projet de loi a été voté par les deux chambres de manière unanime. La consommation de cannabis reste par ailleurs illégale.
UPI du 10 mars 2016
 
République Tchèque: Conférence scientifique sur le cannabis
Le 18 avril 2016, se tiendra une conférence scientifique sur le cannabis à l'université Mendel à Brno.
Lumir Hanuš, Alexandra Sulcova, Oliver Kayser et Mikael Kowal interviendront. Pour plus de renseignements: konopiaveda@mendelu.cz
 
Suisse: Conférence scientifique sur le cannabis
La SACM, l'organisation suisse pour les cannabinoïdes en médecine, présentera sa prochaine conférence le 12 novembre à Berne. Ethan Russo, Arno Hazekamp, Stephen Wright, Joachim Nadstawek, Guillermo Velasco, Eva Milz, Markus Leweke, Ilya Reznik et Rudolf Brenneisen interviendront notamment.
Plus d`information
 
Etats-Unis: Conférence sur les thérapies du cannabis
Patients Out of Time (POT) célèbrent leur 21ème anniversaire et tiendront à cette occasion “The Tenth National Clinical Conference on Cannabis Therapeutics”, du 14 au 16 avril, à Baltimore. Le thème de la conférence est: “Cannabis: un médicament botanique”. Pour plus d'information:
Plus d`information
 
ONU: Le représentant du Canada est ovationné à la conférence sur les narcotiques des Nations Unies
Le nouveau gouvernement libéral a opéré sa première incursion dans le domaine des narcotiques, cette semaine, en signalant un changement clair de philosophie de la guerre contre les drogues. Il met en avant moins de dommages et annonce un plan de légalisation du cannabis. Après l'intervention de Hilary Geller du ministère de la Santé, lors de la conférence de la Commission on Narcotic Drugs à Vienna, les officiels des organisations gouvernementales et non gouvernementales provenant de différents endroits du monde l'ont applaudi longuement.
National Post of 16 March 2016
 
Science/Homme: Accidents de véhicules motorisés: une étude indique les effets modérés du cannabis
Une étude, qui s'est intéressée aux relations entre consommation de cannabis et accidents de la circulation entre 1982 à 2010, a montré qu'une intoxication aiguë au cannabis est associée à une augmentation statistique des risques d'accident. En fonction du modèle mathématique utilisé, l'augmentation était de 36% ou 22%. Les auteurs ont écrit que “cette augmentation était de faible à moyenne.”
Ragnar Frisch Centre for Economic Research, Oslo, Norvège.
Rogeberg O, et al. Addiction. 2016 Feb 16. [in press]
 
Science/Animal: Les récepteurs CB2 augmentent l'absorption de glucose par les cellules du cerveau
Dans les cellules et les coupes du cerveau des souris, la stimulation des récepteurs CB2 a augmenté l'absorption de glucose dans les astrocytes et les cellules nerveuses. Les auteurs ont écrit que leur recherche présente un intérêt thérapeutique pour les cannabinoïdes qui activent les récepteurs CB2 dans des cas de déclin des performances du cerveau, comme la maladie d'Alzheimer.
Center for Neuroscience and Cell Biology of Coimbra, University of Coimbra, Portugal.
Köfalvi A, et al. Neuropharmacology. 11 mars 2016. [sous presse]
 
Science/Homme: La consommation régulière de cannabis diminue de moitié le syndrome métabolique des patients psychotiques
Dans une étude incluant 1813 adultes présentant une maladie mentale, la consommation de cannabis a été associée à une réduction de 44% des syndromes métaboliques. Les syndromes métaboliques sont constitués d'au moins trois des cinq conditions médicales suivantes: obésité abdominale, pression artérielle élevée, glycémie à jeun élevée, taux élevé de triglycérides dans le sang, des niveaux faibles de HDL.
School of Psychiatry and Clinical Neurosciences, The University of Western Australia, Perth, Australie.
Waterreus A, et al. Psychol Med. 11 mars 2016:1-12. [sous presse]
 
Science/Animal: Une toxine de l'araignée réduit la douleur en activant les récepteurs opioïdes et cannabinoïdes
Le peptide synthétique PnPP-19 qui ressemble à la toxine de l'araignée PnTx2-6, a réduit la douleur chez le rat, et cet effet a été transmis par les récepteurs CB1 et opioïdes.
Departamento de Bioquímica e Imunologia, Universidade Federal de Minas Gerais, Belo Horizonte, Brésil.
Freitas AC, et al. Br J Pharmacol. 7 mars 2016. [sous presse]
 
Science/Animal: La curcumine protège des fibroses du foie en influençant la densité des récepteurs cannabinoïdes
Le C66, dérivé stable de la curcumine a protégé des fibroses du foie induites par un agent chimique
(CC14, carbon tetrachloride) en réduisant le nombre de récepteurs CB1 et en augmentant le nombre de récepteurs CB2.
First Affiliated Hospital of Wenzhou Medical University, Chine.
Huang SS, et al. EUR J Pharmacol. 2 mars 2016. [sous presse]
 
Science/Animal: Les cannabinoïdes réduisent l'hyperactivité de la vessie
Pour les rates femelles avec une vessie hyperactive, un cannabinoïde synthétique (CP55,940), qui agit de manière similaire au THC, a amélioré la fonction de la vessie en se liant aux récepteurs CB1 et CB2. Les auteurs ont écrit que ce cannabinoïde “pourrait être un traitement efficace pour les patients présentant des symptômes des voies urinaires inférieures.”
Leicester Royal Infirmary, University of Leicester, Grande-Bretagne.
Bakali E, et al. Int Urogynecol J. 4 mars 2016. [sous presse]
 
Science/Animal: En modulant le système immunitaire, le THC pourrait être bénéfique à l'infection par le VIH
Pour les macaques infectés par le virus SI, le THC a induit quelques effets bénéfiques sur la maladie. Par exemple, il a bloqué l'activation et la prolifération des cellules CD8+ T. Les cellules CD8+ T sont aussi appelées cellules T cytotoxiques ou cellules tueuses naturelles. Les auteurs ont écrit que leur recherche suggère un “potentiel pour la modulation immunitaire ciblée de l'infection par le HIV.”
Tulane National Primate Research Center, Covington, USA.
Kumar V, et al. J Virol. 2 mars 2016. [sous presse]
 
Science/Animal: Le THC peut améliorer les effets analgésiques de la douleur des opioïdes sans en accroitre la dépendance
Dans une étude incluant quatre singes, une combinaison de morphine et de THC a été plus efficace que la morphine seule pour réduire la douleur. Les auteurs ont écrit que le “THC peut améliorer l'effet anti-nociceptif et la tolérance mais pas tous les effets (dépendance) de la morphine.”
University of Texas Health Science Center, USA.
Gerak LR, et al. J Pharmacol Exp Ther. 2 mars 2016. [sous presse]
 
Science/Animal: Les cannabinoïdes qui activent les récepteurs CB2 pourraient réduire les douleurs du cancer des os
Chez les rats femelles, un cannabinoïde synthétique (JWH-015), qui se lie aux récepteurs CB2, a réduit la douleur causée par le cancer des os.
Affiliated Drum-Tower Hospital of Medical College of Nanjing University, Chine.
Lu C, et al. Cell Mol Neurobiol. 2 mars 2016. [sous presse]
 
Science/Animal: Les endocannabinoïdes possèdent des effets anti-métastatiques et anti-envahissants pour le cancer
Chez les souris, le blocage de l'enzyme (FAAH) responsable de la dégradation de plusieurs endocannabinoïdes, a réduit les métastases du cancer du poumon en fonction de la dose. Dans le tissu de ces animaux, ces bloqueurs (AA-5HT, URB597) ont aussi inhibé l'invasion par le cancer des tissus avoisinants.
Institute of Toxicology and Pharmacology, Rostock University Medical Center, Rostock,Allemagne.
Winkler K, et al. Oncotarget. 22 février 2016. [sous presse]
 
Un coup d'œil sur le passé
 
Il y a un an
Science/Homme: La consommation de cannabis est associée à une baisse du risque de diabète pour les patients porteurs du VIH et d’une infection par le VHC
Etats-Unis: Projet de loi sur le cannabis à usage médical présenté au Congrès
Science/Homme: Le THC peut être utilisé sans danger par les personnes âgées présentant une démence

Source: cannabis-med.org
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