Enrichir un melange de terre avec des microorganisme


Invité tontongato

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Invité tontongato

bonjour
je souhaiterais rassembler ici toutes les infos que vous pourrez fournir en vue de l'ecriture d'un tuto sur la façon d'enrichir un melange de terre pour l'outdoor (ou lindoor aussi ptet ??) avec des microorganisme si possible pouvant etre multiplié facilement par les planteurs !
il y a deja un sujet sur la symbiose avec des champignons mais pas encore avec les bacteries etc.. alors pour ne pas etre hors sujet j'ouvre celui ci afin de cibler les infos !

le sujet sur la symbiose avec des champignons ici https://www.cannaweed.com/topic/69208-symbiose-entre-les-plantes-et-certains-champignons/page__hl__mycorrhizae__st__30

donc sur ce lien on peut lire que l'on peut cultiver ses propres champignons pour "enrichir" sa terre ! (la cellusoe favoriserait le developement de trichoderma wink.gif )

mais qu'en est il des bacteries ! comme celle que l'on peut dans le sannie's bacto par exemple !
est il possible de les multiplier soit meme dans un milieu de culture ?
je pense que ça pourra intérresser un certains nombre de radins malins adepte du cout zero euro et autres cultivateurs voulant etre fier de leur propre travail !
un des avantages de la manoeuvre etant ,que ceux qui ne peuvent pas se procurer ou fabriquer d'ingredient riches en bacterie comme le compost pour l'incorporer a leur melange , puissent quand meme beneficier des biens fait de ces dernieres leplus simplement possible !

a noter que le developpement de ces bacteries pourra etre ameliorer grace a des activatuers racinaires comme le complex racinaires hesi par exemple !

pour les radins une des solutions etant d'incorporer le l'humus de foret "agée" de feuillu de preference
simplement en disposant un peu de cet humus sur du riz cuit pour cultiver les microorganisme benefique, comme expliqué sur ce post provenant d'icmag
trouvé ici
https://www.icmag.com/ic/showthread.php?t=94673

la version ameliorer avec fermentation aditioné de melasse (sucre) etant trop compliqué a traduire pour moi

 

Forest Beneficial Microorganisms

One technique in culturing other beneficial microorganism is getting them fro your local aged forest. One way is finding a healthy old robust tree in your local forest. Check the humus litter around the tree. The tree should have accumulated real deep humus, litter, compost of at least 2 feet to 1 yard deep. In this area through observation, we can deduce that soil fertility and microbial biodiversity are high. Our goal is to trap and culture these diversed, aged beneficial indigenous microorganisms. The technique that we use in trapping these microorganisms is the use of carbohydrate like cooked rice. Microorganisms will be attracted to food. So generally, what we do is to put the cooked rice on a flatter container with lid. For example, you can use a plastic lunch box and add about an inch of cooked rice allowing air space in the container. What is important here is a larger area to trap those microorganisms. It is suggested that you cover this container with metal netting or equivalent protecting it from animals like rats that may undig your container once you bury it in the litter, humus of your local forest. In 2-10 days (relative to temperature), you may undig your container and will notice contamination of microorganisms like white and other color molds on the cooked rice. The cooked rice has been infected now with microorganisms of your local forest. The next step is to add 1/3 amount of crude sugar or molasses to the infected cooked rice. After a week, the concoction will look like sticky, liquidy rice. You may then add equal amount of crude sugar or molasses to keep it for storage, arresting microbial activities, in a cooler area. To use, you may dilute this serum with 20 parts water. This diluted form shall then serve as your basic forest microorganisms. You may strain it and put in a container.

Another version of trapping similar forest microorganisms is simply getting the litter, humus and spreading them sparingly to the top your cooked rice. Forest leaf molds can also be used. The same procedure will be followed as described in the culture of local forest microorganisms


l'humus de bambou semble interressant aussi ! beaucoup sauront suremnt ou trouver un peu de bambou qui pousse dans un parc , zone residenciel ou autre ...
 

Bamboo Microorganisms

Another method of gathering microorganism is through burying your container with cooked rice on bamboo plants litter. Apparently, bamboo through observation and experience in the East, attracts powerful beneficial microorganisms as the roots of the bamboo exude sugary substances that attract beneficial microorganisms. The same procedure is followed as described before in its culture.
 


voila merci pour votre aide
toutes infos concernant les bacteries ou meme les champignons provenant des vos experience personel ou non sont les bienvenues

tcho

 

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Salut Tontongato,

 

super sujet, j'adhère à 200%

 

bon j'aavais commencé à te répondre, mais vu qu'un bug cannaweedien s'est glissé entre 2 feuilles au passage, je recommence mais en plus rapide.

 

fervant défenseur de la culture biologique, dite aussi organique, puisqu'elle fait intervenir les micro-organismes du sol (au passage, si notre planète s'appelle Terre ce n'est pas par hasard puisque pas loin de 80% de la vie est dans le sol, le problème c'est qu'on connait très peu encore ces êtres vivants et leurs fonctions), ça fait maintenant un bon nombre de sessions que j'utilise ces auxiliaires de cultures pour plusieurs raisons/buts, l'amélioration

- de l'assimilation des nutriments et de leur redistribution

- de la protection qu'ils apportent (directs par prédation/concurrence et par symbioses)

- de l'aération et la structure (porosité prinipalement) du sol

 

Pour s'en procurer, on en retrouve dans des produits commmerciaux (mycorhizines, trichoderma), pour les bactéries j'avais l'habitude de prendre des amendements en contenant (Biosupermix de Plagron, Lombricompost de Versland).

Mais maintenant, j'ai trouvé un très bon produit qui contient les 2, le Catalysator de Gen (GP-Bio).

 

La préparation de certaines solutions, comme le purin d'ortie et compagnie, est le fruit de transfomation/fermentation bactérienne, ce qui fait que lors de l'arrosage avec, tu stimules l'activité biologique du sol avec tous ces êtres vivants.

 

Il existe des méthodes pour reproduire ces micro-organismes, comme le jus de compost à aération active, ou le même procédé, très simple à réaliser, dérivé, tel que cette recette transmise par Gen, et précieusement reproduite et partagée à qui n'en veut, cela traitait sur le batguano à la base

 

A propos du batguano

 

A mon sens, le Bat guano doit être très vite assimilable, dans la mesure où c'est riche en Ca, Mg, et substances organiques.

 

Un petit truc pour que cela soit plus vite assimilable, prépare la dissolution 2 jours avant arrosage en terre, met y une pincée de terre glaise finement broyée, et une cuillère à café de sucre et laisse le tout à t° ambiante.Remue 2 x par jour..

 

La terre glaise servira de support aux bactéries, et le sucre favorisera la prolifération bactérienne.

 

 

Pour ma part, le plus simple pour la multiplication est la fabrication de compost avec de bons rapports C/N, un taux d'humidité, une bonne aération, une température idéale entre 20 et 25°c et un peu de temps.

 

 

 

Il y a aussi le topic d'Exo, où ER² explique les diverses transformations des composés azotés par les bactéries du sol cf la nutrition azotée

 

 

Le tuto sur Le rôle des filtres biologiques en culture hors-sol apporte quelques infos

 

 

Je te conseille aussi la video de Claude Bourguignon, dernier micro-biologiste de l'INSA

https://www.dailymotion.com/video/xdwg7r_conference-de-claude-bourguignon-la_news

il explique très bien la vie du Sol

 

 

Il y a des ouvrages spécialisés mais qui restent accessibles au public non initié tels que

- Collaborer avec les micro-organismes du sol , gestion du réseau alimentaire du sol à destination des jardiniers, de Jeff Lowenfels et Wayne Lewis

 

- Le sol vivant de Jean-Michel Gobat, Michel Aragno et Willy Matthey, aperçu de la VO dans un forum anglophone :

* The soil food web

* Beneficial Soil Microbes

* Soil fungi

* Bacteria

* Soil protozoa

* Nematodes

* Artrhopods

 

 

 

Pour le premier, l'ayant sous la main et ayant pris pas mal de notes, je peux essayer de résumer les infos données si ça t'intéresse

 

 

Il existe aussi un bouquin très complet traitant uniquement des êtres vivants en relation avec le cannabis, c'est le bouquin de Robert Connel Clarke (auteur de la Botanie du Chanvre) intitulé "Hemp Diseases ant Pest - Management and Biological Control, une vrai bible dans son genre, malheureusement disponible qu'en VO (je te mp ;) )

 

 

à pétard

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Invité tontongato

salut nomad

impeccable toutes ces infos ! merci j'apprecie vraiment ton aide :respect: et plus t'es motivé !c'est le top ! :)

je vais potasser un peu les liens des que j'ai la motive (demain quand je serais moins dans le cosmos :yepah: ) et je commencerais un petit condensé vite fait pour faire tout ça simplement et efficacement ! !!

esperons qu'il en decoulera un truc potable de toutes cette histoire !! :)

a+

Modifié par tontongato
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Invité tontongato

deux idées a etudier , confirmer ou infirmer !

----l'utilisation des levures de la bieres pour accelerer la fermentation !

 

------et l'utilisation de la salive qui contient des enzymes qui decomposent l'amidon en sucre (saccharification).

ainsi on pourrait obtenir une melasse plus efficace pour la fermentation . a tester donc ! rien que du pas cher ou du gratuit donc pas grand chose a perdre !

 

De l'autre côté du Pacifique, les indiennes des Andes préparaient la Chicha de maïs en mâchant des grains et en les recrachant dans un récipient contenant de l'eau. Les enzymes de la salive attaquent l'amidon des grains broyés et le transforment en sucre qui fermente en alcool.

 

 

Dans certaines tribus indiennes d'Amazonie, le manioc est préparé par mastication ; la chicha peut alors contenir une certaine quantité de salive. Parfois on crache directement dans la cuve de macération (la salive permet de provoquer ou d'accélérer la saccharification). On l'appelle alors massato.

 

 

 

edit: la fermentation alcoolique peut etre stoppé

Sinon, pour stopper une fermentation (on parle de stabilisation ou de mutage) :

 

- sulfitage

- sulfite + acide sorbique (Stabivit chez Brouwland)

- réfrigération et soutirage à froid

- pasteurisation (chauffe à 80°C pendant 10 minutes)

Modifié par tontongato
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re,

 

j'ai profité que CW soit en rade ce matin pour compiler les différentes infos, voici un "ptit" aperçu, il reste encore quelques thèmes pas encore traités,

- le cycles du Phosphore via les bactéries

- respiration/fermentation

- les bactéries néfastes du sol

- les bactéries bénéfiques du système foliaire

 

- les bactéries néfastes du système foliaire

 

ainsi qu'agrémenter tout ce texte par des photos/images/dessins libres de droit pour le rendre plus sympathoche

 

[edit] je viens de voir ton post Tontongato, j'avais allé lire ton lien

 

 

Le sol vivant



 

 

Les Bactéries

 

Apparues il y a 3 milliards d'années, les bactéries sont une très vieille forme de vie. Ce sont des procaryotes : leur ADN est contenu dans un seul chromosome qui n'est pas contenu dans le noyau.

 

Ce sont de minuscules organismes unicellulaires - généralement 4/100000 d'un pouce de largeur (1 µm) et un peu plus en longueur. Malgré leur absence de taille, c'est en fait leur nombre qui font le poids. Une cuillère à café de sol fertile biologiquement contient généralement entre 100 millions et 1 milliard de bactéries. C'est autant la masse équivalente que deux vaches à l'acre.

 

Les trois formes basiques, toutes présentes dans le sol, sont les coques (sphériques ou de forme ovale), les bacilles (en forme de bâtonnet) et les bactéries de forme spiralée.

 

 

Les bactéries se divisent en quatre groupes fonctionnels.

 

La plupart sont des décomposeurs qui consomment des composés de carbone simples, tels que les exsudats racinaires et la litière de plantes fraîches. Par ce procédé, les bactéries transforment l'énergie provenant de la matière organique du sol en formes utiles au reste des organismes dans la chaîne alimentaire du sol.

 

Les décomposeurs sont particulièrement importants pour immobiliser, ou pour conserver les éléments nutritifs dans leur cellule, empêchant ainsi la perte d'éléments nutritifs comme l'azote, autour de la zone d'enracinement.Ces nutriments sont stockés à l'intérieur de la bactérie ; ils sont libérés (minéraliser) uniquement lorsque la bactérie est consommée ou lorsqu'elle meurt et se décompose à son tour.

 

Un certain nombre de décomposeurs peuvent décomposer certains pesticides et polluants dans le sol.

 

Un deuxième groupe de bactéries sont les mutualistes qui forment des partenariats avec des plantes. Les plus connues d'entre elles sont les bactéries fixatrices d'azote.

 

Le troisième groupe de bactéries pathogènes est le suivant. Les bactéries pathogènes sont Xymomonas et des espèces Erwinia, et des espèces d'Agrobacterium qui cause la formation de galles dans les plantes.

 

Un quatrième groupe, appelé lithotrophes ou chimiotrophes, obtient son énergie à partir de composés d'azote, de soufre, de fer ou de l'hydrogène au lieu de composés de carbone. Certaines de ces espèces sont importantes pour cycle de l'azote et la dégradation des polluants.

 

 

Comment obtenir de bonnes bactéries?

 

Les bactéries provenant des quatre groupes peuvent fournir des services importants liés à la dynamique de l'eau, le cycle des nutriments, et la suppression de maladie.

 

Certaines bactéries affectent le mouvement de l'eau en produisant des substances qui aident à lier les particules de sol en agrégats de petite taille (d'un diamètre de 1/10000 -1/100 de pouce ou de 2-200 pm).

 

Les agrégats stables améliorent l'infiltration de l'eau et la capacité de rétention d'eau du sol.

 

Dans une communauté bactérienne variée, de nombreux organismes seront en compétition avec des organismes pathogènes dans les racines et sur les surfaces aériennes de plantes.

 

 

Quelques bactéries des plus importantes

 

Les fixatrices d'azote, elles forment des associations symbiotiques avec les racines des légumineuses comme le trèfle et le lupin, et des arbres comme l'aulne et le criquet pèlerin.

 

Des nodules visibles à l’œil nu sont créées là où les bactéries infectent la chevelure racinaire. (figure 4). La plante fournit des composés carbonés simples pour les bactéries et les bactéries transforment l'azote (N2) de l'air dans une forme de la plante hôte peut utiliser. Lorsque les feuilles ou les racines de la plante hôte se décomposent, les teneurs d'azote augmentent dans le sol environnant.

 

Les nitrifiantes, qui changent l'ammonium (NH4+) en nitrite (NO2-), puis en nitrate (NO3-) - une forme préférée de l'azote pour les graminées et les cultures de champs. Les nitrates sont lessivés plus facilement dans le sol, de sorte que certains agriculteurs utilisent des inhibiteurs de nitrification pour réduire l'activité d'un type de bactéries nitrifiantes. Les bactéries nitrifiantes sont supprimées dans les sols forestiers, de sorte que la plupart de l'azote reste sous la forme d'ammonium.

 

Les dénitrifiantes transforment les nitrates en gaz, produisant de l'azote (N2) ou de l'oxyde nitreux (N2O). Les dénitrifiantes sont anaérobies, ce qui signifie qu'elles sont actives, où l'oxygène est absent, comme dans les sols saturés ou à l'intérieur des agrégats du sol.

 

Les actinomycètes, et plus particulièrement le genre Streptomyce car c'est le groupe le plus important de bactéries qui se produisent des filaments, presque semblables à des hyphes fongiques. Certains scientifiques pensent que l'utilisation de ces réseaux de filaments servent à se connecter avec des particules de sol et devenir ainsi trop grosses pour être mangées par leurs prédateurs naturels, les protozoaires ciliés, qui les engloutiraient et les digèreraient. .

 

Elles sont responsables de la caractéristique "terreuse" odeur d'un sol forestier sain fraîchement retournée

 

De plus, cet ordre est particulièrement doués pour décomposer la cellulose et la chitine et sont également adaptés pour vivre dans une plus grande plage de pH, de l'acide à l'alcalin.

 

Les champignons sont plus efficace dans la dégradation de ces composés dans un sol à faible pH. Un certain nombre d'antibiotiques sont notamment produits par des actinomycètes comme Streptomyces.

 

 

Où vivent les bactéries?

 

La variabilité des espèces de bactéries leurs permet de se développer sur des sources de nourriture aussi différentes que le sont leurs micro-environnements.

 

En général, les bactéries sont plus actives lorsque la matière organique est facile à métaboliser et déjà présente dans le sol. Cela inclut les résidus de végétaux frais et jeunes qui contiennent beaucoup de sucres simples qui sont digérés plus facilement que les composants carbonés plus complexes, et les composés trouvés près de racines vivantes. Les bactéries sont particulièrement concentrés dans la rhizosphère, la région étroite entourant les racines.

 

Il est désormais prouvé que les plantes produisent même certains types d'exsudats racinaires pour encourager la croissance de bactéries protectrices.

 

 

Les bactéries modifient l'environnement du sol dans la mesure où l'environnement du sol sera favorable à des communautés végétales au détriment des autres. Avant que les plantes ne puissent s'établir sur des sédiments frais, la communauté bactérienne doit s'établir en premier, en commençant par les bactéries photosynthétiques. Ces bactéries fixent l'azote et le carbone atmosphérique, pour produire de la matière organique, et immobiliser ainsi assez d'azote et autres nutriments pour lancer les processus du cycle de l'azote dans le sol jeune.

 

Alors, débute la succession d'espèces végétales peuvant s'y établir. Différents types de matière organique entrent dans le sol et modifient le type de nourriture disponible pour les bactéries. À son tour, l’altération de la communauté bactérienne modifie la structure du sol et de l'environnement pour les plantes. Certains chercheurs pensent qu'il peut être possible de contrôler les espèces végétales dans un lieu par une gestion de la communauté bactéries du sol.

 

 

 

Les bactéries qui favorisent la croissance des plantes:

 

Certaines souches de bactéries du sol, telles que Pseudomonas fluorescens, ont une activité anti-fongique qui inhibe certains agents pathogènes des plantes.

 

P. fluorescens et d'autres espèces de Pseudomonas et de Xanthomonas peuvent augmenter la croissance des plantes de plusieurs manières. Ils peuvent produire un composé qui inhibe la croissance d'agents pathogènes ou réduire l'invasion de la plante par un agent pathogène. Ils peuvent également produire des composés (facteurs de croissance) qui accroissent directement la croissance des plantes.

 

Ces plantes bactéries favorisant la croissance sont présents naturellement dans les sols, mais pas toujours en nombre suffisant pour avoir un effet bénéfique. Dans l'avenir, les agriculteurs pourront être en mesure d'ensemencer les graines avec des bactéries anti-fongiques, telles que P. fluorescens, afin de s'assurer que ces bactéries réduiront les pathogènes autour de la graine et des ses racines.

 

 

Comment se nourrit la bactérie?

 

Elles ont la capacité de fragmenter la matière organique en la brisant en petits morceaux, faits de sucres simples, d'acides gras et aminés. Ces trois groupes forment les éléments de base dont les bactéries ont besoin pour vivre.

 

La bactérie emploie des enzymes pour digérer leur nourriture et pour briser les liens qui maintiennent ensemble les chaînes organiques.

 

Elles absorbent leur nourriture directement à travers leurs parois cellulaires, composées en partie de protéines permettant de facilité cet échange moléculaire, et qui jouent.le rôle de barrières osmotiques.

 

A l'intérieur de la paroi cellulaire d'une bactérie se trouve un mélange de sucres, de protéines, de carbone et d'ions. Cet échange peut s'effectuer de différentes façons, le plus fréquent étant le transport actif, les protéines de la membrane faisant office de pompes moléculaire aspirent les nutriments et « évacuent » les déchets.

 

 

La décomposition de la cellulose

 

La cellulose, un hydrate de carbone complexe composé de longues chaînes de glucose, est la molécule qui donne leur structure aux plantes. Elle représente la moitié de la masse organique engendrée par les plantes. Des bactéries spécifiques, comme la bien nommée Cellulomonas, sont porteuses d'enzymes capables de dissocier la cellulose, par opposition aux libérations aléatoires d'enzymes que pratiquent les autres bactéries, qui se nourrissent au petit bonheur la chance.

 

La plupart des bactéries atteignent leurs limites lorsqu'il s'agit de s'attaquer à la lignine, un autre composant des plantes à la structure moléculaire complexe et très répandu, qui n'est pas un hydrate de carbone ; elle est constituée de chaînes d'alcools interconnectés qui résistent à leurs enzymes. Ce sont au final les champignons qui s'en charge.

 

 

Le cycle des éléments et les bactéries

 

Les bactéries présentent dans le réseau alimentaire du sol jouent une rôle crucial dans le recyclage de trois des éléments basiques nécessaire à la vie : le carbone, le soufre et l'azote.

 

Par exemple, le CO2 est un sous produit important du métabolisme bactérien aérobie. Le carbone se trouvant dans la biomasse végétale ou animale est transformée en C02 lors de la décomposition. La photosynthèse se déroulant dans les plantes supérieures transforme le CO2 en composé organiques, qui sont éventuellement consommés puis à nouveau recyclés sous forme de CO2

 

 

Le soufre est recyclé de manière assez similaire. Les bactéries qui oxydent le soufre en font des sulfates solubles dans l'eau et disponible pour les plantes.

 

Libérés des matériaux organiques par des bactéries anaérobies, les composés contenant du soufre sont produits par des bactéries chimio-autotrophes qui tirent leur énergie de l'oxydation du soufre.

 

 

Le cycle de l'azote, réalisé en partie par des bactéries spécifiques, est l'un des systèmes d'entretien de la vie terrestre les plus importants : les organismes vivants produisent les composants organiques vitaux, les pierres angulaires de la vie – les acides aminés et nucléiques – à l'aide de l'azote. Les liens solides qui tiennent ensemble les molécules de l'azote ambiant (N2) rendent ce dernier inutilisable pour les plantes. Pour qu'elles puissent tirer cet azote, il doit être fixé – combiné avec l'oxygène ou de l'hydrogène – produisant ainsi des ions d'ammonium (NH4+), de nitrate (NO3-) ou de nitrite (NO2-). C'est un processus important appelé fixation de l'azote.

 

Certaines bactéries transforment l'azote de l'atmosphère et le rendent ainsi consommable pour les plantes. Les genres qui vont accomplir la tâche de fixer l'azote sont l'Azotobacter, l'Azospirullum, le Clostridium et le Rhizhobium. Les trois premiers sont des bactéries libres vivants dans le sol ; les Rhizhobium vivent en symbiose avec les plantes et se trouvent dans les tissus des racines, particulièrement des légumineuses, où elles forment des nodules.

 

Ce sont les bactéries qui mènent ces processus biologiques dans le sol, mettant en place des relations symbiotiques avec des plantes précises ou vivant en symbiose au sein des autres organismes.

 

Un autre moment du cycle de l'azote, celui où il « débute » dans le sol, met en jeu la décomposition des protéines en ammonium (NH4+). Habituellement, cet ammonium fait partie des déchets produits par les protozoaires et les nématodes après qu'ils aient mangé des bactéries et des champignons.

 

Ensuite, les bactéries spécifiques (Nitosomonas) transforment l'ammonium en nitrites (NO2-). Un deuxième type de bactéries (Nitrobacter) transforme les nitrites en nitrates (NO3-)

 

Les bactéries nitrificatrices n'aiment généralement pas les environnements acides ; leur nombre (et par conséquent) la transformation de l'azote en nitrates) diminue lorsque le pH de sol descend en dessous de 7.

 

Il se trouve que le biofilm bactérien (déjà mentionné pour se capacité à lier les particules de sol les unes avec les autres) a un pH supérieur à 7.

 

Ainsi, s'il y a suffisamment de bactéries dans une zone, le biofilm qu'elles produisent maintient le pH de leur voisinage au dessus de 7 et la nitrification peut se faire.

 

Dans le cas contraire, l'ammonium qui a été produit en début par les organismes se trouvant dans le sol n'est pas entièrement transformé en nitrate. Si le pH est de 5 ou inférieur, l'ammonium sera peu ou pas du tou transformé. Les bactéries dénitrificatrices transforment les sels azotés en N2, qui s'échappe dans l'atmosphère. A l'évidence, les bactéries dénitrificatrices ne participent pas à la fertilité du sol, mais elles sont essentielles car elles maintiennent le cycle de l'azote en action

 

 

 

Le biofilm

 

Le mucus bactérien, ou biofilm, est une matrice constituée de sucres, de protéines et d'ADN. Le fait que le biofilm bactérien dans le sol soit légèrement alcalin n'influence pas seulement le pH là où le le plus important, dans la rhizosphère, mais il fait également office de modérateur pour le sol de la zone, afin que le pH reste stable.

 

Certaines bactéries utilisent leur biofilm comme moyen de transport, propulsant littéralement cette substance pour se mouvoir. (La plupart des bactéries, cependant, se déplacent en utilisant une forme étonnante de la nanotechnologie – à l'aide d'une ou plusieurs structures en forme de fouet, ou flagelles, qui ressemblent à des propulseurs et fonctionnent de manière similaire.) Les biofilms protègent les bactéries de la déshydratation lorsque le sol s'assèche ; les bactéries du sol vivent souvent à l'intérieur de gros amas gluants de biofilms, complétés par une infrastructure de canaux remplis d'eau afin de transporter les nutriments et les déchets. Les biofilms peuvent également servir de protection contre les antibiotiques produits par d'autres micro-organismes, dont d'autres bactéries. Les colonies de bactéries protégées par du biofilm sont mille fois plus résistantes aux antibiotiques et aux microbiocides que les bactéries isolées.

 

 

La fixation des nutriments

 

Les bactéries jouent un rôle-clé dans la nutrition de la plante. Elles fixent les nutriments qui autrement disparaîtraient en raison du drainage. Elles effectuent cette opération en les ingérant lorsqu'elles décomposent la matière organiques et en les retenant au sein de leurs structures cellulaires. Dans la mesure où les bactéries sont elles-mêmes fixées sur les particules du sol, les nutriments restent dans le sol au lieu d'être emportés, comme c'est le cas pour les engrais chimiques.

 

En fait, ces nutriments vont être emprisonnés, immobilisés à l'intérieur de la bactérie jusqu'à qu'elle soit mangée ou transformée en déchets. Comme les bactéries du sol ne voyagent pas sur de grandes distances, et qu'il y a une abondante source source de nourriture bactérienne dans la région des racines, les nutriments ingérés par les bactéries restent dans le voisinage des racines. D'autres organismes, comme les protozoaires, jouent un rôle important en se nourrissant des bactéries, libérant dans leurs déchets l'azote en excès sous forme d'ammonium (NH4+). Ces déchets se retrouvent à leur tour dans la rhizosphère, exactement là où les racines peuvent absorber les nutriments.

 

 

Les autres bienfaits des bactéries du sol

 

Quelques bactéries anaérobies produisent des alcools toxiques pour les plantes et pour d'autres bactéries. Lorsqu'on jardine, il est possible d'éviter la présence de ces bactéries en contrôlant les conditions qui leur permettent de se reproduire : une mauvaise texture du sol, une absence de pores, de l'eau stagnante et un sol compacté. D'autres bactéries sont pathogènes et peuvent donner des maladies aux plantes supérieures. La listes des bactéries pathogènes est longue, avec parmi elles les bactéries provoquant le chancre bactérien des agrumes, les maladies des pommes de terre, des melons et des concombres, le feu bactérien du poirier, du pommier et d'autres maladies similaires. Il y a des milliers de bactéries pathogènes pour le sol et on dépense chaque année des milliards de dollars pour protéger les récoltes contre les dommages causés par les bactéries néfastes.

 

L'Agrobacterium tumefaciens provoque des galles ou des tumeurs qui prospèrent sur les tiges de certaines plantes. Burkholderia cepacia est une bactérie qui contamine et fait pourrir les racines des oignons. Certaines bactéries du genre Pseudomonas créent des tâches noires sur les tomates et font s'enrouler les feuilles des pieds sur elles-mêmes.

 

En dépit de la présence de bactéries pathogènes, il y a plusieurs avantages à avoir une population bactériennes saine dans le sol plutôt que ne pas en avoir. Par exemple l'activité bactérienne est également et fréquemment responsable de l'élimination des polluants et des toxines. Ces processus sont en général aérobies et nécessitent de l'oxygène pour se dérouler. Vous avez certainement entendu parler d'une bactérie qui peut manger l'huile répandu sur une plage de l'Alaska ; il existe des bactéries similaires qui consommeront l'essence répandue sur votre pelouse par exemple.

 

Les bactéries du sol produisent de nombreux antibiotiques médicinaux qui nous ont devenus indispensables. On peut imaginer que dans la mesure où ces bactéries sont en compétition non seulement avec d'autres bactéries pour obtenir de la nourriture mais également avec les champignons et d'autres organismes, elles ont développé des défenses particulières. Par exemple, les bactéries Pseudomonas peuvent corriger le piétin-échaudage des céréales, une maladie fongiques désastreuse, en produisant des antibiotiques très puissants et à large spectre, les phénazines. A l'évidence, il y aura de nombreuses bactéries du sol qui maintiennent les bactéries pathogènes sous contrôle, ce qui est bon pour avoir un réseau alimentaire du sol sain.

 

Toutes les bactéries sont en compétition les unes avec les autres et avec d'autres organismes pour obtenir la quantité finie de nourriture que contient le sol, ce qui maintient les populations en équilibre. Les sols renfermant une grande diversité de bactéries sont plus enclins à avoir un grand nombre de bactéries non pathogènes luttant contre les bactéries pathogènes pour l'obtention de l'espace et de la nourriture. Nous sommes convaincus qu'utiliser les défenses naturelles du réseau alimentaire du sol est le meilleur moyen pour garder les nuisibles sous contrôle. Les jardiniers doivent comprendre que les bactéries constituent la ligne de front

 

 

Les règles du jardinage avec le réseau alimentaire du sol.

 

1 – Certaines plantes préfèrent les sols dominés par les champignons ; d'autres préfèrent les sols dominés par les bactéries.

 

2 – La plupart des légumes, des plantes annuelles et des plantes grasses préfèrent avoir leur azote souss forme de nitrate et se portent mieux dans les sols à dominance bactérienne.

 

3 – La plupart des arbres, des arbustes et des plantes vivaces préfèrent avoir leur azote sous forme ammoniacale et se portent mieux dans les sols à dominance fongique.

 

4 – Le compost peut être employé pour inoculer des micro-organismes bénéfiques à la vie dans les sols de votre jardin et introduire, entretenir ou modifier le réseau alimentaire du sol dans une zone précise.

 

5 – Répandre du compost avec son réseau alimentaire du sol à la surface du sol va inoculer à ce dernier le même réseau alimentaire du sol.

 

6 – Les matériaux organiques bruns et fanés soutiennent les champignons ; les matériaux organiques verts et frais soutiennent les bactéries.

 

7 – Le paillis répandu en surface a tendance à être favorable aux champignons ; le paillis incorporé superficiellement dans le sol a tendance à être favorable aux bactéries.

 

8 – Si vous mouillez et broyez complètement le paillais, cela accélère la colonisation par les bactéries.

 

9 – Les paillis plus grossiers et sec sont favorables à l'activité fongique.

 

10 – Les sucres aident les bactéries à se multiplier et à grandir ; les algues, les acides fulviques et humiques et la poussière de phosphate aident les champignons à pousser.

 

11 – En choisissant votre compost au départ et les nutriments que vous aller y ajouter, vous pouvez faire des jus soit fongiques soit bactériens, ou bien équilibrés.

 

12 – Les jus de compost sont très sensibles à la présence de chlore et de conservateurs dans l'eau de brassage et dans les ingrédients.

 

13 – L'utilisation d'engrais industriels tue tout ou une partie des micro-organismes du réseau alimentaire du sol.

 

14 – N'utilisez pas d'additif ayant de forts taux de NPK.

 

15 – Après vaporisation ou un arrosage du sol avec des produits chimiques, appliquez toujours un jus de compost.

 

16 – La plupart des conifères et des arbres à bois dure (bouleau, chêne, hêtren noyer) forment des mycorhizes avec des champignons ectomycorhiziens.

 

17 – La plupart des légume, des plantes annuelles, des plantes grasses, des arbustes, des arbres à bois tendre et des plantes vivaces forment des mycorhizes avec des champignons endomycorhiziens.

 

18 – Le fait de retourner le sol et le déranger de manière excessive détruit ou endommage gravement le réseau alimentaire du sol.

 

19 – Mélangez toujours des champignons endomycorhiziens avec les graines des plantes annuelles et des légumes au moment de les planter ou appliquez-en sur les racines au moment du repiquage.

 

 

 

 

Bactéries du sol :

 

Les Bactéries Bénéfiques

 

(Source : https://www.vibescoll...=537.0#lastPost

 

Auteur : GreenGrocer)

 

Microbiologie des sols

Connaissez la microbiologie de vos sols. Tous les micro-organismes énumérés ci-dessous utilise la nutrition organique (cellules de la racine muées, exsudats ou de matière organique) afin de croître, se multiplier et donner de nombreux avantages aux plantes au niveau de la santé:

 

Rhizobactéries : Promotion de la croissance des plantes (Plant-Growth-Promoting = PGP) :

Ces bactéries produisent une variété de substances chimiques qui stimulent la croissance des plantes. Les bactéries se développent et persistent dans la rhizosphère des racines non ligneuses.

 

Bactéries vivant librement fixatrices d'azote (non-symbiotiques):

Ce sont des bactéries très spécialisées qui fixent N de l'atmosphère et participe à l'augmentation de la croissance des plantes grâce à la nutrition azotée accrue. Ces bactéries sont intimement associées à la rhizosphère des racines.

 

Bactéries Solubilisant le Phosphate (Phosphate Solubilizing Bacteria = PSB):

Certains sols et les bactéries de la rhizosphère qui produisent des enzymes phosphatase qui à son tour solubiliser le phosphore (P) à partir de sources minérales insolubles. PSB + mycorhizes = Augmentation croissance des plantes et a augmenté P disponible à partir des minéraux P.

 

Bactéries Symbiotiques fixatrices d'azote:

La plupart des légumineuses (haricots, pois, trèfle, luzerne, acacia,) possèdent des nodules hébergeant des fixateurs d'azote, lesquels sont liés aux espèces de bactéries de genre Rhizobium, présents naturellement dans les sols. La fixation d'azote par les nodules de Rhizobium est grandement renforcée par les mycorhizes vésiculaires-arbusculaires (VAM). Certains arbres, i.e. l'Aulne et le Casuarina, possèdent des formes de VAM et des nodules fixateurs d'azote avec des organismes actinomycètes appelés actinorhizes.

 

Les bactéries et les champignons antagonistes aux agents pathogènes racinaires:

Beaucoup de bactéries du sol et des champignons pendant la croissance normale de produire des antibiotiques ou sont hyperparasites sur les champignons nuisibles. En conséquence, ils inhibent les organismes pathogènes des racines. Les VAM et les ectomycorhizes permettent d'accroître les populations de ces micro-organismes bénéfiques vivant dans la rhizosphère, ce qui, au final, contribue une lutte plus efficace contre les maladies des racines.

 

Mycorhizosphere:

C'est la zone autour des racines mycorhiziennes, qui est altéré par la présence physique et chimique du champignon symbiotique des mycorhizes. Cette zone abrite une population de microbes associés (bénéfiques) qui améliorent le développement des mycorhizes et leur fonction. Ces microbes synergétistes sont différents de ceux trouvés entourant les racines non mycorhizées.

 

 

Les Bactéries Néfastes

 

à rechercher dans le livre de R.C.Clarke

 

 

 

Les Bactéries du système foliaire

 

Les Bactéries Bénéfiques

 

Les Bactéries Néfastes

 

à rechercher dans le livre de R.C.Clarke

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Invité tontongato

tien j'ai bien aimé ça

de er²

hello, si je peux me permettre une interlude,

 

l'interet de "décortiquer" des recherches de ce type (que je concoit volontiers incomprehensibles pour une majoritée) est justement d'arriver a une vulgarisation qui soit au plus juste de la réalitée botanique.

 

je pense que commencer par des textes bruts traitant aussi bien de botanique que de chimie orga peut permettre a terme de synthetiser des protocoles ou des règles de base que personne ne pourra remettre en cause étant donné leur filiation purement scientifique.

 

pour info je touche un peu en bio cell et en bot générale mais je suis une buse en chimie (bon ma copine est en L3 de chimie donc ca aide), tout ca pour dire que je doute qu'aucun d'entre nous puisse se vanter d'avoir toutes les connaissances dans tous les domaines d'études liés a la weed, mais c'est justement en allant au bout des choses que l'on pourra rendre au commun des cannaweedeurs des règles sans ambiguitées, et aux initiés des textes de meilleure qualitée pour assouvir leur curiositée.

 

euh, a toute ^^

 

faut que je lise ton post nomad pour voir s'il n'y a pas de contreindication a faire des bacteries soit meme avec les ingredients que j'ai cité !

il y a du boulot !! :)

on regoupera ça dans ton article !!

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Invité tontongato

]un post de lord preston sur fcf concernant la melasse !

qui sert aussi a nourrir trichoderma le lien https://www.cannaweb.org/fcf/viewtopic.php?f=28&t=49674&hilit=melasse ( alire interressant)

 

Parcontre en ce qui concerne les sucre la Melasse contient comme dit egalement de la Raffinose (trisacharaid, molecule composé de Fructose, de Glucose et de Galactose) qui d'après mes source de l'epoque sur OG et IC est directement assimilable par la plante.

 

De plus que la weed devient plus sucrée même utilisé deux semaines avant la recolte est un fait approuvé pour moi (testé mainte fois).

 

La Raffinose remplace dans bcp de plante l'amidon comme sucre de stockage d'energie et sert egalement comme substance de transport (d'où certainement la pensée que c'est directement assimilable).

 

 

Parcontre la raffinose n'a que 20% du gout sucré de la Sacharrose par ex, et encore nettement moin que la Fructose.

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Yo!

 

Pour avoir fait de la microbio en L2, nos profs cultivés leurs bactéries en boite de pétrie, sur une membrane de cellulose (gélatine), comportant un milieu minimum.

ca marchait bien, c'est pas trop compliqué à faire suivant les bactéries, et y'a moins de chance de voir apparaitre d'autres micro-organismes moins cool.

J'ai pas essayé mais ça semble pas trés dur à faire, par contre je sais pas où trouver les facteurs de croissance (si les bact en culture en ont besoin).

Je te met un lien sur wikipédia ( source pas trés fiable, je sais, mais la c'est plutot bien expliqué).

 

Ce-pea

 

 

Le lien: https://fr.wikipedia....lieu_de_culture

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Invité tontongato

Plop.:-)

 

 

Je pense que c'est parce que je lai déplacé en "Blabla substrat".

 

 

Comme je viens de le faire pour celui-ci.;-)

 

 

 

++

 

merci ! :)

comme je ne le trouvais plus meme en faisant la recherche ...

 

et merci a toi cammabis !

si tu as d'autre infos ...

Modifié par tontongato
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Ola,

 

c'est une super idée ton post tontongato ... :supair:

 

Pour répondre pile poil au sujet, y a comme le disait NoMaD, le JCAA ( le Jus de Composte a Aération Active ).

Le principe est simple, multiplier les champignons et les bactéries présent dans du composte par l'intermédiaire d'un seau d'eau a bulle.

Thé de compost par Elaine Ingham

 

Je travail avec depuis 1 an environ et les résultat sont impressionnant ... Comme je travail principalement des plantes annuelles j'utilise du lombricomposte comme base ( car j'ai besoin principalement de bactéries ).

J'ai un seau de 20L ( d'eau déchlorée ) et une pompe a air 4 sortie de 480l/h, je met environ 2Kg de lombricomposte, 3 c.a.s de mélasse bio, 1 c.a.s de Mayan Microzyme de chez "Humbolt nutrients", une pincée d'acide humique et 2 poignées d'algues en poudre. C'est prét en 48h.

 

Pour en revenir vite fait sur Mayan microzyme, c'est le seul produit que j'ai trouvé actuellement, pour me procurer des bactéries azotobacter ...

 

J'applique le JCAA par arrosage environ 10 fois par an a raison de 20l pour environ 100m² .

 

Un autre moyen est la chitine, (ne me demander pas comment ça marche ... je suis pas aller assez a l'école ...) mais j'ai démaré des testes pour FRANCE-CHITINE, très très impressionnant ...

En mélangeant, 1% de chitine au terreau de semi, certaine bactéries vivant autour des racines vont ce multiplier ... résultat des récoltes entre doublées et triplées ...

Pour mes testes perso, les lots avec chitine n'avait aucune fonte des semis contre 1/3 pour les lot sans.

 

Après y a toujours les produits comme myco maxx ... très complet mais pas donné (bien que y a de la concurence ...)

 

Bon et pour finir si je peut me permettre quelques petits conseils pour les BIO Jardiniers & co. :

- Arretez de travailler la terre ... Ton motoculteur et ta beche ... au garage !!! (j'ai 3500m² de maraichage sans travail du sol ou éventuellement un petit cout de grelinette)

- Ne jamais laisser le sol nu (culture, paillage ou engrais vert)

- Ne pas arroser avec de l'eau chlorée

 

Déja avec ça, les micro-organisme vous dirons merci !!!

 

Sur ce a plus ...

Kawabounga !!!

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Bien le bonsoir à vous tous !

 

D'abord, Tontongato, j'aimerais te faire par de ma reconnaissance envers la création de ce topic et de ton blog en général sur la culture outdoor qui particulièrement enrichissant! J'en est appris des masse en quelque jours à peine donc... Merci, à toi et à tous ceux qui s'investissent et s'investiront sur ce sujet =)

 

Bien je suis loin d'être un expert en la matière mais j'avoue que je suis particulièrement en adéquation avec vos idées c'est pourquoi j'aimerais vous poser deux questions très simple (si l'endroit le permet...):

 

-Tout d'abord par rapport aux bactéries rhizobium présente dans les racines des légumineuses fonctionnant par effet de symbiose en fournissant à la plante de l'azote en échange de je ne sais quoi (j'ai cru entendre dire du glucose ?) de la part de la plante; est-ce que, si je déterre(pas le bon terme) par exemple des trèfles ou autre légumineuse en prenant soin de prendre justement un peu de terre avec de façon à être sûr de prendre les bactéries, et que je l'ajoute à mon composte, ces bactéries pourront se développer dans le compost malgré le fait qu'il n'y aura pas de racine de légumineuse auxquelles elles sont habituellement rattachées ?

 

-Et une autre petite, par rapport cette fois à la mélasse biologique; j'ai cru donc comprendre qu'elle permettais la prolifération des bactéries par sa forte contenance en sucre (en dehors de tous les autres élément avantageux pour les plantes qu'elle contient) si je ne me trompe, est ce qu'il serai intéressant dans administrer dans mon compost pour permettre un bon développement de la vie microbienne et ainsi accélérer le processus de décomposition de la matière organique que compose mon compost ?

 

J'espère avoir étais assez clair ! En tout cas je suis de tout cœur avec vous sur ce sujet qui ma passionne en tout point !

 

A vite ! ;)

Modifié par Meua
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Ola tous,

 

Bon Meua je vais essayer de te répondre...

 

A ta première question. Les bactéries des légumineuse n'ont d'intéret que pour la plante elle meme, comme tu la dit c'est une symbiose. Aucun intéret a chercher a les mettre dans ton composte, laisse la légumineuse ou elle est, en la coupant et en faisant un mulch de surface.

 

A ta deuxième question, je dirais non. C'est domage de donner de la mélasse a bouffer a tes bactéries du composte. Y a des moyens beaucoup plus économique. Donne leur du "vert" coupé en petit ( le plus facile: les tontes de gazon ), toute matière végétale fraiche coupé fin .... a l'inverse, plus ta matière végétale sera grossière et sec (brune) plus elle va nourrir les champignon de ton composte.

 

Et tonton, encore bravo pour l'idée, au top!!!

Ducoup, je suis entrain de vous préparer un petit topic sur le JCAA ... mais j'ai pas trop de temps...

 

Aller A+

 

Kawabounga !!!

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  • 3 semaines après ...
Invité tontongato

en core une idée en passant !

les bacteries des aquariums ! ou des basssins contenant des poissons !

extrait wiki sur l'aquaponie ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Aquaponie

 

Il s’agit en fait d’un écosystème dans lequel interviennent trois types d’organismes vivants dans un cycle écologique:

 

  • Les poissons dont les déjections, riches en azote (ammonium et urée)et en phosphore et potassium, sont la source de nutriment pour les plantes, l'aliment apporté aux poissons permet d'enrichir le milieu sous forme d'engrais.
  • Des bactéries aérobies qui transforment les matières organiques comme l’ammoniaque/ammonium et l'urée en nitrites puis en nitrates, ces derniers étant assimilables par les plantes sous forme minérale. Elles permettent de jouer le rôle de filtre biologique puisque les excrétions des poissons sont toxiques pour les poissons (blocage de l'hémoglobine et donc de la respiration) à des concentrations trop élevées. Il y a un ratio de 100 en toxicité entre les différents composés azotés, seuils toxiques: de NH4+/NH3 < 0,5 mg/l, de NO2- (nitrites) < 5 mg/l et NO3- (nitrates) < 50 mg/l voire plus selon les espèces.
  • Les plantes cultivées épurent l’eau de l’aquarium par l’assimilation des racines, elles se servent des nutriments sous forme minérale pour croitre.

et ici https://www.cannaweed.com/topic/144922-kaya-en-exterieur-974/page__p__3248581__hl__poisson__fromsearch__1?do=findComment&comment=3248581

-résidu de bassin dornement (vase + dejection de poisson) récupéré a laide de la fitration prevus a cette effet.

 

Bon pour la vasse c un test dans la pur ignorance. Mais aparamant sa done un bon coup de fouet aux mauvait herbe quand je le derverse pour un netoyage.

Je métrais a jou mon jdc tout les début de mois.(dslpour la qualiter des photos jutilise un portable).

Voilas c partie :rire:

 

 

 

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  • 1 mois après ...
Invité tontongato
Introduction La pâte à pain est un mélange de farine de blé tendre, d’eau et de sel, ensemencé de levure de bière puis pétri. La présence d'amylase issue des embryons des grains de blé permet d'alimenter les levures en oses et diosides (glucose et maltose) issus de l'hydrolyse de l'amidon. La fermentation alcoolique de ces sucres par les levures permet à la pâte de lever sous l’action du CO2 dégagé (d’où les termes levure et levain). La cuisson, réalisée au four vers 200-250°C entraîne l'arrêt de la fermentation et le dégazage de l'alcool formé.

Le pain contient donc des sucres, principalement de l'amidon, du chlorure de sodium (NaCl), mais aussi des protéines provenant des réserves du grain, toutes substances faciles à mettre en évidence par des réactions chmiques appropriées.

 

 

source https://www.didier-pol.net/3ftpain.htm">https://www.didier-pol.net/3ftpain.htm

 

 

donc pour produire des sucres et surement d'autre en meme temp on peut utliser du pain rassi ,que toutes leboulangeries jette chaque jour ( et ils en jettent un sacré paquet) ,

maintenant a savoir si utlisé la salive ou de l'humus pour "transformer" tout ça , j'en sait rien

je vais testé les deux ;) !

sinon comme source d'amidon , il ya toutes les graines (mais riz blé etc..) , les pomme de terre , les fecules , les racines (rhyzome de roseaux bambou ou autres ) et la polenta ,la semoule ,etc...

 

le sucre produit sera d'apres exo

polysacharide de formule (C6H12O6)n

 

procssus biochimique de transformation des sucres complexes en unité simple fructose glucose

 

a+

 

 

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Invité tontongato

encore un truc interressant pour le sucre

trouvé ici https://www.abrege.com/lpv/prodig04.htm

Pour les blancs doux, on récolte des raisins surmaturés, soit par passerillage (dessication sur le pied), soit par pourriture noble : le botrytis attaque la peau, l'eau s'évapore, le sucre se concentre. Alors qu'une récolte normale contient rarement plus de 200 grammes de sucre, une récolte botrytisée peut en contenir jusqu'à 350. Le sucre résiduel est dû au fait que les levures cessent de travailler au-delà de 15 ou 16%vol. Or, il suffit de 17 grammes de sucre pour produire 1 degré d'alcool

 

pour stopper la fermentation alcoolique (avant la production d'alcool dans le cas qui nous interresse) il suffit d'y ajouter du dyoxyde souffre

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dioxyde_de_soufre#Dans_l.27environnement

on peut peut etre en trouvé en vente ou dans l'industrie alimentaire

ou simplement dans la biere :bigspliff:

Dans le vin, le dioxyde de soufre est présent sous forme libre hydratée : H2SO3 ou acide sulfureux, qui se combine au 2/3 des constituants du vin. On a ainsi SO2 total= SO2 libre+ SO2 combinéUne partie de la portion libre assure le rôle de protecteur du vin vis-à-vis des microorganismes d'altération. Cette portion est appelée SO2 actif ou encore SO2 moléculaire. Le SO2 peut être sous forme combinée avec les aldéhydes (éthanal), les cétones (acide alpha-cétoglutarique) et certains sucres pour donner un composé stable. Le corps formé par combinaison entre l’anhydride sulfureux et l’éthanal est l’acide aldéhyde-sulfureux ou acide éthanolsulfonique, qui est un acide fort, selon la réaction suivante :

 

CH3CHO + NaH SO3 → CH3CHOH-O-SO2NaSelon la dose, le dioxyde de soufre inhibe ou arrête le développement des levures et bactéries, ce qui peut être mis à profit pour le mutage des vins moelleux ou liquoreux, ou simplement pour assurer la conservation du vin. Lors de la vinification, l'introduction de dioxyde de soufre permet de sélectionner les levures du genre saccharomyces cerevisae qui sont plus résistantes au dioxyde de soufre que les autres levures (pichia, hansenula...). Diverses méthodes analytiques existent pour doser le SO2 dans les vins.

 

 

 

Le dioxyde de soufre ou E220 provoquerait un danger pour la santé dans les cas suivant[20] :

 

  • lors de son inhalation ;
  • lors de son ingestion ;
  • lors du contact avec la peau et les muqueuses.

Il est largement utilisé dans l'agroalimentaire et l'agro-industrie et est principalement présent dans :

 

  • les vins (presque tous les vins en contiennent)
  • les vinaigres
  • les fruits secs
  • les viandes, les gelées utilisées en charcuterie, les bières et autres boissons fermentées.
  • confiserie, confitures, fruits confits, gelées, marmelades...

Modifié par tontongato
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