Fibromyalgie & cannabis


Invité Kid_Paddle

Messages recommandés

Oï! 

 

C'est dramatique de tenir des propos comme ça @Bobychkush, vous vous rendez compte des illusions que vous faites naître dans l'esprit des malades désemparés face à leur maladie ?

 

La médecine holostique n'est pas irréprochable, mais ce que vous faites c'est encourager la défiance envers la science et les traitements conventionnels (prouvés comme efficaces), en plus de colporter de fausses informations.

C'est dangereux pour les malades, leurs proches et dans le cas du sida, la société. 

 

Dire qu'un naturopathe, (peu importe qui il est), est en mesure de soigner le sida, c'est juste un mensonge et la preuve de votre manque d'information sur le sujet. J'oserai presque dire propagande mais je vais plutôt vous considérer totalement dévoué à votre cause. 

 

De nos jours s'il y a un candidat sérieux pour soigner le sida ce n'est certainement pas la naturopathie, ni des guérisseurs où autres marabouts, c'est la protéine Cas9

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cas9

Mais pardon c'est un outil du démon de la méchante science maléfique. 

 

Au mieux vous faites ce que beaucoup font dans votre merveilleuse profession : des corrélations illusoires. 

C'est facile avec des maladies cycliques (ou des guérisons miraculeuses, ou même des rémissions spontanées) , et des patients désemparés prêts à croire à n'importe quoi pour se sentir mieux(ce qui est tout à fait normal). 

 

Histoire d'enfoncer le clou, car quand on connaît quelqu'un qui c'est laissé détourner des traitements par des gourous de la naturopathie, pour êtres soigné tué par un changement de régime alimentaire et des irrigations en guise de traitement, ça donne quand même envie de donner des articles documentés sur vos activités, choses que vous ne ferez jamais pour appuyer vos dires miraculeux (car les témoignages n'ont aucune valeur désolé, c'est pas comme ça que ça marche une démarche scientifique) :

 

 

Spoiler
La naturopathie

Kimball C. Atwood IV, MD

 

Introduction

En 1968, des naturopathes ont demandé au HEW (US Department of Health, Education, and Welfaremaintenant Department of Health and Human Services) d'intégrer le remboursement de leurs pratiques par la sécurité sociale. Le département a dirigé une étude et décida de ne pas le faire. Son rapport concluait :

 

La théorie et la pratique naturopathes ne reposent pas sur un corps de connaissance de base sur la santé, la maladie et la prévention ayant été accepté par la communauté scientifique. En outre, sans évoquer sa théorie, la portée et la qualité de l'instruction naturopathe ne préparent pas le pratiquant à faire un diagnostic adéquat ni à fournir un traitement approprié2.

 

 

Ces conclusions sont toujours valides. 35 ans plus tard, des enquêteurs de l'Université Simon Fraser de Colombie britannique sont parvenus aux mêmes conclusions :

 

Dans notre recherche, nous avons donné aux naturopathes et à leurs associations professionnelles l'opportunité de réfuter les conclusions de plusieurs commissions d'enquête des années passées, ayant jugé leurs justifications thérapeutiques comme manquant de crédibilité scientifique. Aucun de nos informateurs n'a été capable de nous convaincre que la pratique avait pris en considération ces critiques passées; en fait, quelques-uns semblaient même reconnaître qu'il subsistait un problème. Nos propres recherches bibliographiques ne nous ont pas permis de trouver d'essais cliniques contrôlés corrects confirmant les déclarations de la profession, exceptés dans quelques domaines limités où les recommandations des naturopathes coïncidaient avec celles de la médecine. Là où la naturopathie et la médecine sont en désaccord, la preuve est uniformément au détriment de la naturopathie.

 

Nous avons donc conclu que les clients des naturopathes sont soit ignorants des déficiences scientifiquement établies de la pratique naturopathe, ou choisissent intentionnellement de les négliger pour des raisons idéologiques3.

Ce qui suit est un résumé de l'état actuel de la "médecine naturopathique". La plupart vient d'articles ou de publications du site web de l'Association Américaine des Médecins Naturopathes (AANP), de l'ouvrage Textbook of Natural Medicine, le seul manuel général sur le sujet, co-édité et largement co-signé par un des délégués de Medicare 4, 5, par une école de naturopathie, par l'Université Bastyr de Kenmore, Washington où le co-éditeur du manuel en était fondateur et président et où un autre délégué du US Medicare Coverage Advisory Committee est doyen associé. Ainsi, il est le reflet des croyances médicales de ces 2 délégués et des niveaux les plus élevés de la pratique naturopathique.

 

Bref historique et statut

Les praticiens naturopathes sont une manifestation récente d'un domaine connu comme étant la naturopathie, dont les origines remontent au mouvement allemand de "vie naturelle" du 19° siècle. Les premiers naturopathes refusaient les avances médicales contemporaines, telles que la théorie des germes et la vaccination, mais épousaient les "cures d'eau", le jeûne, les plantes, l'homéopathie, la "détoxication" du colon et autres méthodes populaires du même genre.

Le contenu a quelque peu évolué depuis, les ornements sont devenus plus modernes. Un sous-ensemble de naturopathes cherche maintenant à se distinguer des "naturopathes traditionnels" : il professe de pratiquer une "forme distincte de prévention de la santé", selon la définition officielle du site web de son organisation nationale, l'AANP6. Au National College of Naturopathic Medicine de Portland, Oregon, les "médecins naturopathes" sont décrits comme des :

 

médecins de prévention ou de premiers soins, la plupart d'entre eux sont en général des praticiens privés [et] formés pour être le premier docteur vu par le patient pour la santé en général, pour des conseils ou rester en forme, et pour le diagnostic et le traitement des conditions aiguës et chroniques7.

 

Les "docteurs naturopathes" (ND pour Naturopathic doctors, titre non reconnu en France), comme ils s'appellent entre eux, affirment avoir reçu une formation appropriée pour pouvoir pratiquer la médecine, y compris un curriculum scientifique de base, équivalent à celui enseigné dans les fac de médecine. Cette formation se déroule dans 1 des 4 écoles des États-Unis ou au Canada, chacune d'elle proposant un curriculum sur 4 ans, mais aucune expérience hospitalière ou clinique. Quatre écoles ne sont liées à aucune université, la cinquième, l'University of Bridgeport College of Naturopathic Medicine du Connecticut appartient à l'Eglise d'Unification (la secte Moon) de Sun Myung Moon.

Ces naturopathes sont autorisés dans 13 états US. La portée de leur pratique se voit seulement limitée par l'interdiction qui leur est faite de pratiquer des actes de chirurgie, ou de prescrire des substances médicamenteuses8. Dans ces États, ils sont autorisés à faire des expertises médicales élargies. Dans l'État de Washington, une loi oblige même les assurances privées à rembourser les actes des naturopathes9.

 

Le système de croyance naturopathique

Les croyances naturopathiques, y compris celles des "médecins naturopathes", reposent essentiellement sur le vitalisme, l'assertion pré-scientifique du 19° siècle selon laquelle les processus biologiques ne se conforment pas à certains principes physiques et chimiques universaux. Les naturopathes le décrivent comme un "pouvoir de guérison de la nature", qui serait compromis par la médecine moderne10. Ils déclarent "traiter la cause d'un problème, au lieu de seulement éliminer ou supprimer les symptômes6". Ils affirment traiter "la personne dans sa globalité". Mais aussi qu'ils peuvent "booster le système immunitaire" à l'aide de plantes et de préparations homéopathiques. Ils professent connaître une médecine préventive inconnue des médecins, des experts médicaux, des infirmières, des nutritionnistes et autres professions médicales. Ils affirment détenir une expertise spéciale en nutrition et dans l'utilisation de "remèdes naturels" à base d'animaux, de légumes et de sources minérales.

Les naturopathes invoquent quelques théories simplistes pour expliquer les causes de la maladie. Celles-ci comprennent les actions de "toxines" omniprésentes (y compris la plupart des médicaments), les allergies alimentaires, une diététique sucrée, grasse ou à base de gluten, une consommation insuffisante de vitamines et minéraux, une candidose épidémique, de mauvais alignements vertébraux, des "dysbiosis" intestinaux, un déséquilibre du Qi et quelques autres. Pour diagnostiquer ces entités, les naturopathes ont à leur disposition tout un assortiment de méthodes farfelues, parmi lesquelles l'iridologie, qui soutien que le corps tout entier est représenté dans l'iris de l'oeil; la kinésiologie appliquée, par laquelle une allergie serait détectée en mettant l'aliment concerné dans une des mains du patient, et en observant la faiblesse résultante de l'autre main; l'analyse des cheveux pour de supposées carences en vitamines et minéraux et les prétendues toxines; l'électrodiagnostic qui peut soi-disant détecter les parasites et autres problèmes en mesurant simplement la résistance électrique de la peau; "l'analyse cellulaire", le diagnostic par les pulsations et la langue, et plus encore12, 13.

 

Les traitements naturopathiques

Les traitements naturopathiques comprennent l'irrigation du colon (lavements) et le jeûne pour la "detoxification", l'hydrothérapie (envelopper des parties ou tout le corps dans des linges humides), l'homéopathie, l'acupuncture, les manipulations chiropratiques, l'aromathérapie, les régimes sévères, la vitamine C par intraveineuse, le peroxyde d'hydrogène et l'ozone, les pilules d'enzymes, les herbes en tous genres, les organes d'animaux desséchés, et autres "remèdes naturels". Les naturopathes vendent à leur profit ces préparations à leurs clients, une pratique douteuse à la fois acceptée et approuvée par l'Association Américaine des Médecins Naturopathes14, 16.

 

Comment cela se traduit-il dans la pratique de la médecine naturopathique ? Les recommandations et pratiques suivantes sont représentatives :

  • Le refus des traitements standards de la pharyngite à streptocoque17, l'otite aiguë18, et les autres maladies infectieuses infantiles, proposant au lieu de cela de l'homéopathie, de l'hydrothérapie et des "antibiotiques naturels" (par ex. des plantes).

  • L'affiliation avec le mouvement anti-vaccinations

  • Le refus des traitements standards pour l'asthme, offrant à la place un bain de peroxyde d'hydrogèneafin d'"apporter de l'oxygène à toute la surface de la peau, et ainsi enrichir les poumons trop pauvrement enrichis" ou "des pierres précieuses et des minéraux... portés comme des bijoux ou placés dans la maison à des places spéciales19." Ces extraits viennent "d'articles écrits par des médecins naturopathes pour le public." (sur le site de l'AANP). L'auteur est désigné comme étant un "rédacteur senior du Journal of Naturopathic Medicine, la publication officielle de l'AANP."

  • Des recommandations, par le Bastyr University AIDS Research Center, pour le traitement des patients séropositifs avec de l'ail et du millepertuis (qui ont montré tous deux réduire les niveaux sanguins d'agents antiretroviraux hautement actifs), "un programme de detoxification par l'auriculothérapie, (ou acupuncture auriculaire)", une hyperthermie de tout le corps, des "glandes surrénales", de l'homéopathie, une "stimulation électro-crânienne", des enzymes digestives, de l'argent colloïdal et pratiquement 100 autres méthodes farfelues20, 21.

  • Des avertissements contre les méthodes médicales éprouvées, et les traitements chirurgicaux contre l'hypertension, l'hyperlipidémie et l'artériosclérose, tandis qu'ils recommandent des plantes et la chélation22.

  • L'insertion de ballonnets endonasaux, suivis par leur inflation dans le nasopharynx, pour "relâcher les tensions accumulées dans le tissu connectif et remettre le corps dans sa forme originale", pour ainsi "traiter" des désordres de l'apprentissage et toutes autres sortes de problèmes23, 24.

  • Le traitement des malaises pendant 20 minutes à l'aide d'une "compresse de glace... sur l'artère carotide sous l'os de la mâchoire" (qui "pourrait même éviter la crise cardiaque") et la médecine par l'énergie subtile25. L'auteur de ces recommandations est décrit comme étant rédacteur senior au Journal of Naturopathic Medicine, la publication officielle de l'American Association of Naturopathic Physicians.

  • La détection rapide des scléroses multiples par le diagnostic des "pulsations" et de la langue, et les effets des cures d'hydrothérapie, d'homéopathie, d'acupuncture, des régimes et autres méthodes26. L'auteur de ces lignes est chef de service au Southwest College of Naturopathic Medicine.

  • La prévention et le traitement des cancers du sein par un assortiment de tests farfelus et de "suppléments"27. L'auteur de ces déclarations "fait régulièrement des conférences sur la santé mammaire et le management du stress au Canadian College of Naturopathic Medicine.

  • Le traitement du cancer de la prostate par "un courant électrique sous la forme de galvanisation positive, appliquée via le rectum28". Cette recommandation vient "d'articles écrits par des médecins naturopathes pour le public" (sur le site de l'AANP). L'auteur est chef de service du Southwest College of Naturopathic Medicine.

  • Des déclarations sur les omniprésentes "toxines", sur l'antifluorisation, avertissant contre les médicaments à l'efficacité prouvée, et l'assertion selon laquelle "25% des américains souffriraient de toxicité aux métaux lourds29".

  • La promotion de l'accouchement naturel hors des maternités ou hôpitaux, en ayant recours à une approche naturopathique qui "renforcerait les fonctions corporelles", pour que les complications associées à la grossesse puissent être prévenues7.

  • Pratiquement 100 utilisations non prouvées de la vitamine C recommandées par le Manuel de Médecine Naturelle4.

Les naturopathes n'ont pas confronté leurs principes de base à une analyse critique, apparemment parce qu'ils sont déjà convaincus de leur exactitude. Par exemple, la position du papier de l'AANP sur la pharyngite à streptocoques, en n'apportant aucune preuve, fait cette déclaration : "les médecins naturopathes[...] ont traité avec succès la pharyngite avec une incidence très faible de séquelles, en utilisant différents antibiotiques naturels et des thérapies immunitaires naturelles depuis près de cent ans17".

Une enquête de 1999 sur le petit nombre de naturopathes dans le Massachusetts, réalisée par 2 enquêteurs de l'hôpital pour enfants de Boston, confirme ces conclusions. Ils rapportent que seulement 20% des pratiquants sondés recommanderaient aux parents de faire vacciner leurs enfants, et que seuls 40% recommanderaient de faire hospitaliser leur enfant si sa température était de 40°30.

 

Commentaire

La "médecine naturopathique" est un assortiment éclectique de pratiques pseudoscientifiques, fantaisistes et contraires à l'éthique. Les déclarations improbables sont toujours en vogue, et ne sont pas plus valables que dans le passé. Cependant, la vague courante de fascination envers les pratiques alternatives semble avoir aidé les naturopathes à convaincre certaines personnes qu'ils avaient des capacités spéciales, et qu'ils étaient formés à la médecine générale.

 

La plupart des traités sur la naturopathie, que les médecins ou le public sont amenés à lire, ne sont que des promotions sans aucune critique et qui ne font que reprendre les déclarations des naturopathes. De nos jours, nous pouvons retrouver ces déclarations sur les sites web des centres médicaux ou commerciaux en rapport avec la pratique. Pendant plusieurs années, le site web de Caregroup/Harvard Medical School poussait les lecteurs à consulter les pages jaunes afin de contacter leur naturopathe local, ou un autre praticien de thérapies alternatives43. Le site web de l'Université de l'école de médecine de Washington dépeint les naturopathes comme aussi bien formés que les médecins pour ce qui est des premiers soins, avec un "compétence qui comprend tous les aspects de la santé de la famille, de la pédiatrie à la gériatrie, et toutes les modalités de médecine naturelle." Il affirmait même que "le diagnostic et les thérapeutiques naturopathiques sont soutenus par la recherche scientifique44". Aucune de ces déclarations ne peut tenir face à un examen minutieux des preuves.

InteliHealth, fruit d'une association entre Harvard Medical School et Aetna, promettait de "fournir une information crédible provenant des sources les plus sérieuses45". Au printemps 2002 InteliHealth déclarait : "Les naturopathes sont aussi bien formés que les médecins", ils "traitent le patient dans sa globalité, et pas seulement les symptômes", ils "associent plusieurs thérapies avec succès"; "les naturopathes à travers le pays sont de plus en plus reconnus en tant que soignants". L'article suggérait que si les lecteurs consultaient déjà un naturopathe, il n'était pas utile de consulter un médecin46. Lorsque InteliHealth remplaça cet article par un nouveau, ils le firent sans explication aucune, oubliant de prévenir les lecteurs des dangers d'avoir fait confiance dans l'information précédente. L'article de remplacement décrivait les naturopathes comme "une concentration de principes de santé et de prévention holistiques (portant sur le corps, l'esprit et l'âme)." Il ne donna pas les sérieux défauts de la pratique47.

WebMD, un site parent de Medscape écrivait : "Un naturopathe associe souvent plusieurs thérapies complémentaires afin d'augmenter la force vitale du corps. Un docteur naturopathe (ND) passe 4 années dans une école afin de se former aux mêmes bases qu'un médecin48. La naturopathie est utilisée pour garder la santé, pour prévenir et traiter la maladie. La plupart des naturopathes peuvent traiter les otites, les allergies et autres problèmes médicaux communs. La naturopathie essaye de trouver les causes sous-jacentes de la condition d'une personne, plutôt que se focaliser sur un traitement symptomatique"49.

WebMD prévenait cependant :"La naturopathie ne peut pas remplacer les méthodes conventionnelles pour certaines conditions49." mais cela, comment le patient peut-il le savoir ? On suppose que les naturopathes agiront en tant que personnes responsables, mais ils n'ont ni la formation médicale, ni le scepticisme scientifique pour ce faire. Au contraire, ils se décrivent eux-mêmes comme "médecins de premiers soins". Le lecteur peu attentif pourrait en conclure que les naturopathes sont formés afin d'utiliser les "méthodes conventionnelles" quand elles s'avèrent appropriées, mais les naturopathes ne possèdent qu'une infime connaissance et pratique de la médecine, même des premiers soins. Il est peu probable que les lecteurs d'un tel article, et des autres sources mentionnées ici, pourront apprécier cette dichotomie.

Le Centre National pour la Médecine Alternative et Complémentaire (NCCAM) avait trois naturopathes dans son conseil durant les trois dernières années50. Il propose de diriger des recherches sur les méthodes alternatives défendues par des "praticiens formés et diplômés (docteurs en chiropratique, naturopathes, etc)"51. Le NCCAM prévenait les personnes qui consultaient les praticiens de thérapies alternatives d'exiger de voir leur diplôme ou license préalablement à toute consultation52.

Tout comme le NCCAM, WebMD avertissait ses lecteurs de ne chercher que les naturopathes "diplômés"48. Le message était que ces diplômes impliquaient une certaine compétence. Cependant, il n'y a aucune preuve que les naturopathes "formés et diplômés" soient plus compétents que les autres9. Quoi qu'il en soit, les "naturopathes traditionnels" (i.e. ceux qui ne se revendiquent d'aucune "école" ou "formation") pourraient presque être moins dangereux que les autres étant donné qu'ils ne prétendent pas remplacer un médecin.

Un naturopathe ayant suivi une formation de 4 ans et passé un examen sanctionnant sa formation pourrait être consistant d'un praticien à un autre. Mais cela ne prouve rien quant à la validité de ce qu'ils apprennent et font, qui pourrait être déterminé seulement en référence aux faits et par des études biologiques rigoureusement menées. En fait, un chercheur en thérapies alternatives devrait reconnaître ce fait :

 

Ceux qui croient qu'une réglementation peut se substituer à la preuve se rendra compte que même la réglementation la plus méticuleuse d'un non-sens résultera toujours en un non-sens
 
Source : http://www.charlatans.info/naturopathie.php

Sur l'irrigation colonique. 

Spoiler
Irrigation du colon
et théorie de l'auto-intoxication

Le triomphe de l'ignorance sur la science.

Par Edzard Ernst.

 

La théorie de l'auto-intoxication déclare que des sous-produits d'une digestion incomplète pourraient empoisonner le corps, et donc causer des maladies. Les origines de cette théorie remontent à l'époque de la médecine des anciennes civilisations. Dans le monde Occidental, la médecine humorale reposait sur l'idée que toutes les maladies étaient causées par un déséquilibre des quatre humeurs du corps. A l'inverse, la santé constituait un équilibre combiné de ces humeurs. On croyait que les déchets formés dans l'intestin étaient un contributeur potentiel important d'un tel déséquilibre. Hippocrate, et plus tard Galien, considéraient "l'auto-intoxication" comme un facteur étiologique majeur de la maladie1.

 

Le remède semble tout aussi évident : pour minimiser la menace d'une auto-intoxication, le temps de contact avec le matériel toxique dans les intestins devra être réduit. Les purgatifs de toutes sortes étaient donc la réponse. Les clystères (lavements) de différents types formaient ainsi une partie importante des traditions médicales Chinoise, Hindoue, Sumérienne, Egyptienne et autres. A travers l'histoire de la médecine, le colon était traité "par des attaques en amont avec les purges, en aval avec les douches et de front par le chirurgien2".

Durant le 19° siècle, la théorie de l'auto-intoxication représentait la doctrine maitresse de la médecine. Des médecins français comme Charles Bouchard (1837-1915), qui a inventé le terme3, et Frantz Glenard de Lyon (1848-1920) étaient des meneurs dans le domaine4. Des médecins allemands comme Ludwig Brieger (1849-1919) et Herman Senator (1834-1911) ont enrichi la théorie en prétendant avoir identifié les processus chimiques sous-jacents à la formation des toxines : la putréfaction intra-intestinale des protéines.

La liste des symptômes de l'auto-intoxication était longue : fatigue, dépression, anxiété, neurasthénie, manque d'appétit, migraine et épilepsie pour n'en citer que quelques-uns. Les mouvements réguliers de l'intestin demeuraient la clé pour être en bonne santé5. L'obsession de nombreux patients avec leurs intestins en faisaient des proies faciles pour les charlatans de tous poils. A la fin du 19° siècle, les marchés étaient inondés de pilules et d'elixirs, tout comme d'appareillages de lavements internes, ou de praticiens de massages abdominaux. Ils cherchaient tous à débarrasser le colon de son contenu, et les patients de leur argent.

Les lavements d'évacuation étaient délivrés pour obtenir des résultats immédiats, et les lavements de rétention étaient proposés comme option pour administrer des agents thérapeutiques. Tout y passait, du miel au vin, de la bière et des substances moins bénignes comme l'urine ou le tabac étaient utilisées. Les déclarations thérapeutiques devenaient plus audacieuses en même temps que le "charlatanisme colonique" croissait.

 

Deux partisans exemplaires

Charles A. Tyrell(1843-1918) était particulièrement agressif dans la promotion de ses livres et surtout de ses appareils thérapeutiques : la "Cascade"6. Il s'agissait d'une bouteille d'eau en caoutchouc qui contenait 5 litres de liquide. Le patient devait insérer le bec de la bouteille dans son rectum et s'assoir sur l'instrument. Le poids de corps du patient créerait alors la pression nécessaire pour envoyer le fluide dans son colon. Tyrell faisait de grandes campagnes de publicité pour sa "Cascade" comme traitement de tout, allant du choléra aux rhumatismes. Comme la plupart des charlatans, il mettait l'accent sur le fait que son traitement était naturel et de ce fait sans danger.

En même temps, il critiquait la médecine conventionnelle pour son utilisation de remèdes poisons qui étaient nocifs pour le patient. Comme la plupart des bonimenteurs, il compensait son manque de connaissance médicale par un savoir-faire évident dans le monde des affaires. Plus de 100 éditions de son livre ont été publiées, sa "Cascade" a été vendue par millions dans le monde, et son institut lui a apporté la fortune. Comme beaucoup de vendeurs de poudre de perlimpinpin, il faisait la promotion de son traitement comme une véritable panacée sans jamais en apporter de preuves convaincantes.

John Harvey Kellogg était un peu plus respectable, bien que partisan enthousiaste de l'auto-intoxication. Ce médecin du Michigan affirmait que la thérapie du colon avait permis d'empêcher la chirurgie chez 20 de ses 40000 patients souffrant de maladie gastro-intestinale"7.

 

Un soupçon de science

Au tournant du siècle, le marché des appareils, des pilules laxatives et des elixirs explosait comme jamais auparavant. Une profusion sans fin de remèdes, vendus en boutique et par correspondance, promettant la santé grâce à des mouvements intestinaux réguliers, "ouvrait les bourses des hommes en ouvrant leur intestin"8".

A cette époque, la notion d'auto-intoxication avait même reçu le soutien de personnes inattendues comme Metchikoff, qui avait reçu un Prix Nobel pour sa théorie de la phagocytose. Il pensait que "l'empoisonnement chronique par des microbes intestinaux affaiblit nos éléments cellulaires… et pourrait provoquer le phénomène de la sénilité"9".

 

 déclin temporaire

Étonnamment, il y a eu peu d'objection de la médecine conventionnelle. Cela a dramatiquement changé en 1906 quand l'Association Médicale Américaine a mis en place son Département de la Propagande, qui est devenu plus tard le Bureau d'Investigation. L'un de ses membres dirigeants, Arthur Cramp, a initié une campagne contre le "mal propriétaire" qui existe dans la profession médicale. Le {Journal of the American Medical Association} rejoignait la "critique continue, implacable, condamnant le charlatanisme."

 

L'un des aspects de la campagne de Cramp visait l'irrigation du colon, et l'illusion que "l'auto-intoxication produite par l'obstruction intestinale était la seule cause de la maladie"10". Les dangers de l'irrigation du colon ont été systématiquement exposés et la vérité largement rétablie. Simultanément, des investigations scientifiques rigoureuses sur la théorie de l'auto-intoxication ont été mises en place pour la première fois. L'hypothèse a été rapidement reconnue comme fausse (voir par exemple Donaldson11). Pendant un moment, "le charlatanisme colonique" semblait être devenu un problème du passé, mais il semble bien qu'il ait la vie dure.

 

Le renouveau

La thérapie du colon de nos jours est presque aussi populaire qu'elle l'était pendant ses jours de gloire. Elle forme une partie intégrante de l'arsenal thérapeutique de la plupart des praticiens des thérapies alternatives (non qualifiés médicalement) dans le monde et qui ont, durant les trois décennies passées, vécu une résurgence sans précédent de sa popularité12. Sur un système d'évaluation à quatre étoiles, l'irrigation du colon a reçu deux étoiles en termes de popularité13. Une autre source établit "qu'elle gagne plus en popularité, et est maintenant fréquemment utilisée par les praticiens des thérapies alternatives14".

Les textes publicitaires et promotionnels agressifs abondent (comme par exemple, Plant15). Beaucoup des déclarations exotiques d'hier font écho de nos jours : "si les mouvements des intestins ne sont pas consistants, les produits des déchets et les toxines ne sont pas éliminés de façon régulière, et la santé peut être compromise14". Selon ce texte, la thérapie nettoie le colon dans toute sa longueur, le "détoxifie" (ou "détoxique"), reconstitue la flore intestinale voire même débarrasse le corps des parasites et empêche les bactéries de pénétrer dans le sang.

La liste des indications de nos jours pour la thérapie du colon est impressionnante14, 16, 17 : alcoolisme, allergies, arthrite, asthme, maux de dos, mauvaise haleine, ballonnements, langue chargée, colite, constipation, dégâts causés par la nicotine et autres facteurs environnementaux, fatigue, gaz, migraine, hypercholestérolémie, hypertension, indigestion, insomnie, problèmes articulaires, insuffisance hépatique, perte de concentration, troubles mentaux, infestation parasitaire, infections, arthrite rhumatoïde, congestion des sinus, problèmes de peau et colite ulcérative.

Fausses déclarations, manque de preuves, argent facile, publicité agressive, négligence des risques, peu de choses semblent avoir changé. Dans l'espoir de trouver un début de preuve, j'avais écrit aux deux organisations professionnelles de thérapie du colon aux États-Unis. Le fait qu'aucune réponse ne me soit parvenue parle de lui-même. La plupart des partisans de l'irrigation du colon nie tout effet secondaire, mais un texte17 établit que des effets secondaires possibles existent comme la nausée, la diarrhée et des troubles nerveux. Le risque de déséquilibre d'électrolyte18 ou d'intoxication à l'eau19 sont soit oubliés ou minimisés17.

 

Les lavements au café

Les lavements au café sont un avatar risqué de la thérapie du colon. Faisant partie d'un régime anti-cancer non prouvé20, un lavement au café est administré sur une base de 4 heures "pour aider à soulager la douleur, les nausées et les autres symptômes qui accompagnent la détoxification21". Ses partisans déclarent que la caféine est absorbée dans le colon et provoque une vasodilatation dans le foie, qui en retour augmente le processus d'élimination des toxines. Rien de tout cela n'a été prouvé, pas plus qu'il existe des preuves de l'efficacité des lavements au café. Les lavements au café sont associés à des réactions et effets secondaires sévères22, et même ses adeptes parlent d'une "crise de guérison" qui survient chez de nombreux patients21.

 

Conclusion

L'ancienne théorie de l'auto-intoxication est à la base de la thérapie de l'irrigation du colon de nos jours. Il n'y a aucune preuve que cela apporte de réels bénéfices pour quelque condition qui soit. Même une "revue de la littérature disponible" par un partisansde l'irrigation colonique n'apporte que théories et anecdotes17. Pourtant, il existe des preuves valables que cette pratique est associée à des risques considérables. Les médecins devraient connaitre les dangers de la thérapie du colon. Dans le cas où des patients y auraient recours et seraient à risque, l'empathie, les rassurer et une information factuelle seront utiles., 

 

Source :http://www.charlatans.info/irrigation-colon.php

 

En bonus: 

Spoiler
Pourquoi la pseudo-médecine
semble-t-elle marcher ?

Les raisons d'un succès

Barry Beyerstein

 

"Quand on a la santé, c'est pas grave d'être malade". Francis Blanche

 

Au moins 10 sortes d'erreurs peuvent convaincre n'importe qui d'intelligent ou d'honnête qu'une guérison a bien eu lieu quand ce n'est pas le cas.

Ceux qui font profession de vendre des thérapies de quelque sorte que ce soit, ont l'obligation de prouver, avant tout, que leur traitement est sans danger et, secondement, qu'il est efficace. Cette dernière obligation est souvent la tâche la plus difficile à réaliser parce qu'il existe de nombreux chemins relativement subtils pouvant conduire tout être intelligent et honnête (aussi bien chez les patients que les chez thérapeutes) à considérer qu'un traitement ait guéri quelqu'un quand il n'en est rien. C'est tout aussi vrai lorsqu'on essaye des nouveaux traitements de médecine scientifique, ou des remèdes de charlatans issus de la médecine populaire, mais encore ceux des médecines dites "alternatives" ou bien des thérapies franchement magiques comme celles des guérisseurs par la prière, ou autres invocateurs d'esprits.

 

Pour pouvoir distinguer une amélioration causale d'une amélioration fortuite, pouvant suivre toute intervention, toute une batterie de procédures objectives se sont développées dans le but de tester les remèdes putatifs. On est donc en droit de se poser des questions sur une technique, un rituel, un médicament ou une procédure chirurgicale qui ne serait pas passé par cette procédure de validation objective, surtout s'il est en plus monnayable. La plupart des thérapies "alternatives" (i.e. celles qui ne sont pas reconnues par la biomédecine scientifique) tombent dans cette catégorie, on se demande d'ailleurs pourquoi ces mêmes consommateurs qui n'achèteraient pas un grille-pain sans avoir auparavant pris le soin de bien lire la notice et les comptes-rendus d'associations de consommateurs, vont dans le même temps, sans doute par simple naïveté trop confiante, payer pour des remèdes ou des thérapies non prouvées, voire même dangereuses.

Pendant de nombreuses années, des critiques se sont élevées qui doutaient de ces pratiques médicales marginales, mais la popularité de ces panacées charlatanesques ne semble pas avoir diminué. On peut s'étonner et se demander pourquoi les prétentions de ses promoteurs demeurent si réfractaires aux données contraires. Si une thérapie "alternative" ou "complémentaire" :

  • est improbable pour des raisons a priori (parce qu' elle implique des mécanismes ou des effets putatifs en totale contradiction avec des lois, des principes ou des découvertes empiriques en physique, chimie ou biologie bien connus et établis),
  • manque de motifs scientifiques,
  • a des preuves insuffisantes provenant de recherches suffisamment contrôlées (i.e. en double-aveugle, randomisées, essais cliniques contre placebo),
  • a échoué lors d'études cliniques contrôlées réalisées par des évaluateurs impartiaux et a été incapable d'expliquer pourquoi cela semblait marcher sans ces contrôles rigoureux,
  • semble être improbable, même pour le profane, rien que pour des raisons de "sens commun",

pourquoi dans ces conditions, des gens suffisamment instruits continueraient-ils à vendre et à acheter de tels traitements ?

La réponse se trouve dans une combinaison faite des multiples et vigoureuses déclarations non prouvées des "guérisseurs" de la médecine alternative, du pauvre niveau de connaissance scientifique du public en général et de ce "besoin de croire" dominant chez ceux attirés par le mouvement new-age.

L'appel de la médecine non scientifique est la continuité des sentiments de "contre-culture" populaire des années 1960 & 1970. Les scories de la tendance rebelle du "retour à la nature" de cette époque survivent en tant que militantisme nostalgique pour un retour aux soins du style 19° siècle (cachés sous la bannière des droits du patient) et une aversion des traitements spécialisés, bureaucratiques et technologiques de la maladie. D'une manière analogue, l'attirance des dogmes holistiques de la médecine alternative n'est qu'un descendant de cette fascination du mysticisme oriental qui a émergé des années 60 et 70. Bien que la philosophie et la science, qui sont à la base de ces enseignements holistiques, ont été sévèrement critiquées, elles restent attirantes pour ceux entièrement dévoués à la croyance de la guérison grâce à "l'esprit sur la matière", à ceux adeptes du point de vue de la pathologie systémique plutôt que localisée, et à ceux disciples de la santé uniquement due à la puissance de la nutrition (conçu comme l'"équilibre" du corps dans sa totalité).

Beaucoup de produits de santé pour le moins douteux, certains de véritables attrape-nigauds, demeurent en vente libre principalement parce que des clients satisfaits proposent leur témoignage digne de foi. Ce qu'ils disent est pratiquement toujours la même chose : " Je l'ai essayé et je vais mieux, donc c'est que cela doit être efficace." Mais même quand les symptômes rendent compte d'une amélioration suite à un traitement, cela ne prouve pas que la thérapie en soit la cause.

 

La distinction maladie-affection

 

Bien que les termes d'affection et de maladie soient souvent utilisés de façon interchangeable, pour les besoins de l'explication nous distinguerons les deux. Nous utiliserons maladie pour désigner un état pathologique de l'organisme dû à une infection, une dégénérescence tissulaire, un traumatisme, une exposition toxique, une cancérogenèse, etc. Par affection nous comprendrons les sentiments de malaise, de douleur, de confusion, de dysfonctionnement ou autres sujets de plaintes pouvant accompagner une maladie. Notre réaction subjective aux sensations douloureuses que nous appelons symptômes est façonnée par des facteurs culturels et psychologiques tels que les croyances, les suggestions, l'espérance, les demandes de signes, les erreurs et la tromperie qu'on alimente soi-même. L'expérience de l'affection est aussi touchée (souvent inconsciemment) par toute une armée de règlements sociaux et psychologiques qui s'accumulent chez ceux considérés comme ayant le "rôle du malade" par les gardiens de la société (i.e. les professionnels de la santé). Chez certains individus, le statut privilégié et les avantages de l'état du malade suffisent à perpétuer l'expérience de la maladie après qu'elle ait disparu, ou même à créer les sensations de l'affection en l'absence de maladie.

A moins de considérer à part les multiples facteurs contribuant à la sensation d'être malade, les témoignages personnels ne sont pas des bases solides sur lesquelles juger si une thérapie putative a guéri une maladie. C'est pourquoi les essais cliniques contrôlés, avec des mesures physiques objectives, sont essentiels pour évaluer une thérapie quelle qu'elle soit.

 

Corrélation ne signifie pas causalité

Faire l'erreur de mélanger corrélation et causalité est à la base même de la plupart des superstitions et croyances, dont beaucoup dans le domaine de la médecine alternative. Nous avons une tendance naturelle à considérer que quand des choses surviennent ensemble, elles doivent être reliées par un phénomène de causalité obligé, bien que manifestement elles ne le sont pas. Par exemple, il y a une forte corrélation entre la consommation de boissons allégées ("light", sans sucre) et l'obésité. Cela veut-il dire que les édulcorants artificiels sont la cause du surpoids ?

Lorsque nous nous référons à l'expérience personnelle pour évaluer la validité de traitements médicaux, plusieurs facteurs varient simultanément, rendant extrêmement difficile le fait de déterminer ce qui est la cause et l'effet. Les confirmations personnelles fournissent l'essentiel du soutien aux produits de santé peu orthodoxes, mais ils ne sont que de faible valeur à cause du fait qu'ils ne sont comparés à rien. Sans comparaison à un groupe de personnes souffrant des mêmes maux, traité d'une manière identique, excepté l'élément prétendument curatif, on ne sera jamais en mesure d'établir s'ils auraient tout autant été guéris sans cela.

 

Dix erreurs et biais courants

La question est donc : pourquoi les thérapeutes et leurs clients comptant sur des preuves anecdotiques et des observations erronées non contrôlées, concluent-ils que les thérapies inertes marchent ? Il y a à cela dix bonnes raisons.

  • La maladie peut avoir suivi son cours normal

     

    Beaucoup de maladies s'amenuisent d'elles-mêmes, à condition que l'état ne soit pas chronique ou fatal, le processus de récupération du corps rétablit habituellement de lui-même la santé. Ainsi, avant qu'une thérapie soit reconnue comme curative, ses partisans doivent montrer que le nombre de patients ayant recouvré la santé est supérieur à la proportion attendue de rétablissements sans traitement du tout (ou bien s'ils se sont rétablis significativement plus vite que d'autres sans traitement). A moins qu'un thérapeute non conventionnel apporte des enregistrements détaillés et précis de guérisons réussies ou ratées sur un panel suffisamment important de patients atteints d'une même affection, il ou elle n'est pas en mesure de prétendre avoir dépassé les normes habituelles de rétablissement sans aide aucune.

     

  • Beaucoup d'affections sont cycliques

     

    L'arthrite, les scléroses multiples, les allergies et les désordres gastro-intestinaux sont des exemples d'affections qui normalement "ont des hauts et des bas". Naturellement, ceux qui en souffrent tendent à rechercher une thérapie pendant la dépression du cycle. De cette manière, un traitement artificiel aura des opportunités répétées de coïncider avec une amélioration qui de toute façon aurait sans doute eu lieu. Encore une fois, en l'absence de groupes de contrôle appropriés, les consommateurs et les promoteurs de ces pratiques ou produits seront enclins, d'une même voix, à mal interpréter une amélioration due au cycle normal de progression et de rémission de la maladie, et valider cette thérapeutique en lui octroyant un effet qu'elle n'a pas.
  • La rémission spontanée

    Les cas de guérisons rapportés anecdotiquement peuvent être dus à une rare mais possible "rémission spontanée". Même pour le cas de cancers, qui sont quasiment toujours létaux, des tumeurs disparaissent occasionnellement sans traitement avancé. Un oncologue expérimenté rapporte avoir vu douze cas semblables sur environ 6000 cas traités (Silverman 1987). Les thérapies alternatives peuvent donc bénéficier de vertus imméritées suite à des rémissions de cette sorte parce que de nombreux patients désespérés se sont tournés vers elles sachant qu'ils n'avaient plus rien à perdre. Quand des thérapeutes "alternatifs" affirment avoir tiré de la mort des individus sans espoir, ils ne révèlent que trop rarement le pourcentage de clients concernés par ces exceptions. Ce dont nous avons besoin, c'est de preuves statistiques démontrant que leur "taux de guérison" dépasse le taux de rémission généralement connu et le taux de réponse placebo à conditions identiques.

     

    Les mécanismes exacts responsables de la rémission spontanée ne sont pas encore très bien compris, mais des recherches sont en cours pour révéler et peut-être rattacher ce processus au système immunitaire ou à autre chose responsable de cette volte-face inattendue. Le domaine relativement nouveau de la psycho-neuro-immunologie étudie comment des variables psychologiques peuvent affecter les systèmes nerveux, glandulaire et immunitaire de manière à toucher la susceptibilité de guérir de la maladie (Ader & Cohen 1993, Mestel 1994). Si les pensées, les émotions, les désirs, les croyances, etc. sont des états physiques du cerveau, il n'y a rien en soi de mystique dans la notion selon laquelle ces processus neuraux peuvent affecter les processus glandulaire, immunitaire ou cellulaire dans le corps. Via le système limbique du cerveau, l'axe pituitaire de l'hypothalamus et le système nerveux autonome, des variables psychologiques peuvent avoir des effets psychologiques étendus qui peuvent avoir des impacts positifs ou négatifs sur la santé. Bien que la recherche ait confirmé que de tels effets existent, il faut bien savoir et se rappeler qu'ils sont peu importants, rendant compte d'un très faible pourcentage de la variation dans les statistiques de la maladie.

  • L'effet placebo

    Une des raisons majeures de la pseudo crédibilité des remèdes en toc vient des améliorations de l'état de santé dont l'omniprésent effet placebo est la cause. L'histoire de la médecine se répand d'exemples qui, après coup, se sont révélés n'être que des procédures inefficaces après avoir été acceptées avec enthousiasme tout autant par les médecins que par les patients. De telles erreurs viennent de l'hypothèse fausse selon laquelle un changement dans les symptômes, après un traitement, doit avoir une conséquence spécifique. Au moyen d'une combinaison de suggestion, de croyance, d'attente, de réinterprétation cognitive et de diversion de l'attention, les patients à qui ont été donnés des traitements inutiles peuvent parfois expérimenter un soulagement mesurable. Certaines réponses placebo produisent de véritables changements dans la condition physique, d'autres ne sont que des changements subjectifs aidant les patients à se sentir mieux bien qu'il n'y ait pas de changement objectif de leur pathologie sous-jacente.

    Grâce aux contacts répétés avec des thérapeutiques valides et vérifiées, nous développons tous, plus encore que le chien de Pavlov, des réponses conditionnées dans des systèmes physiologiques variés. Plus tard, ces réponses peuvent se voir stimulées par la mise en scène de pratiques, rituels et signes verbaux qui font allusion à l'acte d'"être soigné". Entre autres choses, les placebos peuvent aider à la libération de la "morphine" du corps, les endorphines, qui soulagent de la douleur. C'est parce que ces réponses peuvent être palliatives, même si un traitement est physiologiquement sans rapport avec la source des maux, que les présumées thérapies doivent être testées contre placebo dans le cadre de tests en double (voire triple) aveugle où un groupe contrôle ne recevra que de fausses substances tandis que l'autre groupe recevra les substances prétendument curatives et actives.

    Il est essentiel que les patients, lors de tels tests, soient répartis totalement au hasard dans les groupes respectifs afin de respecter le caractère complètement aveugle des essais. La puissance de ce que les psychologues appellent les effets d'attente et d'acquiescement est telle, que les thérapeutes doivent travailler tout autant en aveugle que le groupe de patients. D'où le terme de "double aveugle", standard en or de la recherche. De telles précautions sont nécessaires parce qu'une simple allusion, un simple signe, même involontaire, de la part des agents fournissant le traitement, suffirait à rendre caduques les résultats des tests. De la même manière, ceux qui estiment les effets du traitement doivent aussi travailler en aveugle, ainsi, il existe toute une littérature sur ces biais expérimentaux relatant que même d'honnêtes professionnels bien entraînés peuvent inconsciemment "trouver" les résultats auxquels il s'attendent lorsqu'ils essayent d'évaluer un phénomène complexe.

    Lorsque les essais cliniques sont terminés, le voile est enfin levé ce qui permet une comparaison statistique des groupes ayant reçu le principe actif, du groupe placebo et du groupe n'ayant reçu aucun traitement. C'est seulement quand des améliorations statistiquement significatives ont été observées chez le groupe ayant reçu le traitement actif, par rapport au deux autres groupes contrôles, que ce traitement peut légitimement revendiquer une quelconque efficacité.

Une des difficultés constantes, dans la mesure de l'efficacité thérapeutique, est rendue plus forte encore par le fait que beaucoup de sujets de plaintes physiques peuvent provenir d'une angoisse psychosociale, et se voir soulagés par un peu d'aide, de soutien et de réconfort. Au premier coup d'oeil, ces symptômes (parfois nommés "psychosomatiques", "hystériques" ou "neurasthéniques") sont semblables à ceux de syndromes médicaux reconnus. Bien qu'il y ait plusieurs "bénéfices secondaires" (psychologiques, sociaux et économiques) s'accumulant chez ceux qui glissent vers le "rôle du malade" de cette manière, nous n'avons pas besoin de les accuser de simuler la maladie pour remarquer que leurs symptômes ne sont pas autrement soutenus que par des processus psychosociaux assez subtiles.

 

Les guérisseurs "alternatifs" satisfont à la volonté de ces membres "soucieux" ou "inquiets" qui restent de manière erronée convaincus d'être malades. Leurs plaintes sont des exemples de somatisation, cette tendance à exprimer une angoisse psychologique dans le langage des symptômes comme ceux des maladies organiques. Les praticiens "alternatifs" proposent évidemment un réconfort à ces individus qui, pour des raisons psychologiques, ont besoin que les autres croient qu'il existe de véritables causes organiques à leurs symptômes. Souvent à l'aide d'appareils pseudo-scientifiques de diagnostic, ces praticiens renforcent la conviction de celui qui somatise que le corps médical, avec "son coeur de pierre et son étroitesse d'esprit", incapable de trouver ce qui ne va pas physiquement, est à la fois incompétent et injuste en refusant de reconnaître une réelle condition pathologique organique.

Une grande part de ceux diagnostiqués de "fatigue chronique", "du syndrome de sensibilité environnementale" et de désordres variés dus au stress (pour ne pas mentionner les procès d'intention faits au nom de prétendus effets nocifs des implants mammaires au silicone) semblent beaucoup plus être du ressort de la somatisation classique. Lorsque, via les rituels maîtrisés de la "remise du traitement", un thérapeute "parallèle" fournit le réconfort, ce sentiment d'appartenance et le soutien existentiel que recherchent ses clients, cela est évidemment profitable au patient, mais tout ceci n'est pas étranger aux praticiens scientifiques qui ont quelque chose de plus à offrir. L'autre face de tout ceci est que satisfaire aux désirs de diagnostics médicaux pour des personnes se plaignant essentiellement de douleurs psychologiques promeut la pensée pseudoscientifique et magique tout en favorisant injustement l'inflation de ces cas "traités" avec succès par les charlatans. Le plus malheureux est qu'en plus cela perpétue le sentiment anachronique qu'il y a quelque chose de honteux ou d'illégitime à accepter ses problèmes psychologiques.

Une guérison rapide et directe, un soulagement de la douleur et du malaise représente ce que les gens malades désirent le plus. Un grand nombre de traitements prétendument curatifs donnés par les pseudo-médecins, bien que n'affectant pas le processus de la maladie elle-même, la rend parfois plus supportable, mais pour des raisons psychologiques. La douleur en est un exemple. Les recherches établissent que la douleur est en partie une sensation comme celle de voir ou entendre et est partiellement une émotion (Melzack 1973). Il a été montré à plusieurs reprises que réduire avec succès le composant émotionnel de la douleur rend la partie sensorielle étonnamment tolérable. Ainsi, la souffrance peut souvent être réduite par des moyens psychologiques, même si la pathologie sous-jacente reste intacte. Tout ce qui peut apaiser l'anxiété, rediriger l'attention, réduire l'excitation, développer un sentiment de contrôle ou mener à une réinterprétation cognitive des symptômes, peut soulager le composant de souffrance de la douleur. Les services palliatifs modernes utilisent ces stratégies tous les jours. Tant que les patients souffrent moins, c'est toujours ça de gagné, mais il faut bien faire attention au fait qu'un soulagement purement symptomatique ne doit pas détourner les malades des remèdes réellement éprouvés, jusqu'au moment où ces derniers deviennent effectivement inefficaces.

Dans leur tentative pour toucher une plus large clientèle possible, les guérisseurs parallèles se considèrent d'abord comme "complémentaires" plutôt que "alternatifs". Au lieu de s'occuper principalement des "engagés" purs et durs ou de ceux à qui on a dit que la médecine conventionnelle ne pouvait plus rien, les pseudo thérapeutes ont commencé à annoncer qu'ils pouvaient améliorer les traitements biomédicaux conventionnels. Ils acceptent le fait que les médecins puissent soulager des symptômes spécifiques, mais affirment que la médecine alternative soigne les causes réelles de la maladie, dues selon eux soit à une diététique rompant "l'équilibre" ou à des sensibilités dues à l'environnement, à des champs énergétiques rompus ou bloqués voire même à des conflits, issus d'incarnations antérieures, non résolus. Si l'amélioration vient de la délivrance combinée de traitements "complémentaires" et scientifiquement prouvés, le charlatan praticien fera la part belle à ses pratiques fumeuses plutôt qu'aux autres.

  • Certains symptômes prétendument guéris sont surtout psychosomatiques
  • Le soulagement symptomatique contre la guérison
  • Beaucoup de praticiens de médecines alternatives délimitent leurs champs de compétence

 

  • L'erreur de diagnostic (par soi-même ou par un médecin)
     

    Dans cette ère d'obsession médiatique pour la santé, beaucoup de gens peuvent être conduits à croire qu'ils sont touchés par une maladie qu'ils n'ont pas. Et quand ces personnes en bonne santé se voient répondre par leur médecin qu'ils n'ont aucun signe organique de maladie, ils tendent à se tourner vers les praticiens alternatifs qui peuvent toujours leurs trouver quelque "déséquilibre" à traiter. Si une "guérison" s'en suit, un nouvel adepte convaincu est né.

    Bien entendu, les médecins scientifiquement formés ne sont pas infaillibles, et une erreur de diagnostic, suivie d'un petit voyage dans un lieu de pèlerinage ou chez un pseudo thérapeute, suffisent à faire un témoin brillant de guérison d'une maladie grave qui n'a jamais existé. D'autres fois, le diagnostic peut être correct mais le temps restant à vivre, qui reste en soi très difficile à évaluer, peut s'avérer imprécis et faux. Si un patient en phase terminale passant par des traitements alternatifs décède finalement plus tard que ce qu'avaient prédit les médecins, la procédure alternative peut se voir auréolée d'un crédit qu'elle ne mérite pas, étant donné que la cause ne vient que d'un pronostic trop pessimiste de la situation, ou bien que le patient ait anormalement survécu à la maladie, comme c'est parfois le cas, par rapport aux normes statistiques connues.

  • Les avantages dérivés

    Les pseudo thérapeutes sont parfois des personnages énergiques et charismatiques. Dans la mesure où des patients sont attirés par le côté plutôt messianique de la médecine alternative, une amélioration psychologique devrait s'ensuivre. Si un guérisseur enthousiaste et optimiste parvient à faire changer l'humeur et l'espérance du patient, cette optimisme vaudra tous les traitements scientifiques qu'il ou elle pourrait recevoir. Cette attitude expectative peut motiver les gens à manger et à dormir mieux, à faire plus d'exercice et à plus de sociabilité. Ces derniers, d'eux-mêmes, peuvent accélérer une guérison naturelle.

    Des ressorts psychologiques de cette sorte peuvent aussi réduire le stress, dont il a été prouvé être un cause d'effets délétères sur le système immunitaire. Enlever ce fardeau peut donc accélérer la guérison, même s'il ne s'agit pas de l'effet spécifique attendu de la thérapie. Tout comme le soulagement purement symptomatique, ce n'est pas en soi une mauvaise chose, à moins de détourner le patient de traitements plus efficaces ou bien si le coût est exorbitant.

  • L'altération psychologique de la réalité

     

    L'altération de la réalité au service d'une croyance solide est un fait que l'on retrouve souvent. Même s'ils n'en tirent aucune amélioration objective, les fervents défenseurs de la médecine alternative, qui sont lourdement investis psychologiquement dans cette voie, peuvent se convaincre eux-mêmes d'avoir été aidés. Selon la théorie de la dissonance cognitive (Festinger 1957), lorsqu'une expérience contredit une attitude, un engagement, des sentiments ou une connaissance existants et durables, une détresse mentale s'ensuit. Nous tendons à alléger cette source de discorde en réinterprétant (en déformant) l'information gênante. Ne pas se voir guéri, soulagé, après avoir consacré beaucoup de temps, d'argent et sa réputation à un traitement alternatif (et peut-être même à la vision du monde sous-jacente) créera un tel état de dissonance. Parce que cela sera psychologiquement trop déconcertant d'admettre, à soi-même ou à d'autres, que tout ceci n'était que gaspillage, une forte pression psychologique fera en sorte de trouver une contrepartie valable dans le traitement.

    Bien d'autres biais auto-alimentés aideront à maintenir son amour-propre et à lisser le fonctionnement social. Parce que les croyances profondes tendent à être vigoureusement défendues en déformant toute perception et mémoire, les pseudo thérapeutes et leurs clients sont enclins à mal interpréter chaque signe et à ne se souvenir que des choses qu'ils voulaient voir se réaliser. Pareillement, ils pourront être sélectifs dans leurs souvenirs, surestimant les succès apparents tout en ignorant les échecs. La méthode scientifique se développe de manière à réduire l'impact de ce penchant bien humain à ne voir que les conclusions agréables.

    Le sentiment illusoire que les symptômes de quelqu'un se sont améliorés peut aussi être dû aux caractéristiques demandées soi-disant trouvées lors du diagnostic. Dans toutes les sociétés, il existe la "norme de réciprocité", une règle implicite qui oblige les gens à répondre aimablement quand quelqu'un leur fait bonne impression. Les thérapeutes, pour la plupart, croient sincèrement qu'ils aident leurs patients et c'est tout naturellement que les patients veulent leur faire plaisir en retour. Sans que les patients ne le réalisent nécessairement, de telles obligations suffisent à gonfler leur perception du bénéfice reçu. Ainsi, une surveillance de ces effets de soumission doit être réalisée lors d'essais cliniques appropriés.

    En fait, distinguer les relations causales des fausses relations ne nécessite pas seulement des observations contrôlées, mais aussi des abstractions systématiques d'un corps de données important. Les psychologues qui se sont intéressés aux biais de jugement, ont identifié plusieurs sources d'erreur tourmentant les gens qui comptent sur les processus informatifs dans le but d'analyser des évènements complexes. Dean et ses confrères (1992) ont montré, en utilisant des exemples d'une autre pseudoscience populaire, l'analyse de l'écriture, que sans aide statistique sophistiquée, les capacités cognitives humaines ne sont pas capables de séparer ou de filtrer les relations valides de la masse de données interagissant. Les mêmes difficultés auront fait face aux pionniers de la médecine pré-scientifique et leurs disciples, c'est pour cette raison que nous ne pouvons pas accepter leurs comptes-rendus anecdotiques comme support de leurs assertions

Pour toutes les raisons présentées ci-dessus, les témoignages individuels ne peuvent pas compter pour autre chose que ce qu'il sont : des anecdotes, des histoires, et ne peuvent représenter qu'une part infime dans l'évaluation des thérapies. Parce que trop d'erreurs peuvent conduire quelqu'un d'honnête et d'intelligent à être convaincu qu'une guérison a bien eu lieu quand ce n'est pas le cas, il est essentiel, pour les traitements présumés, d'être testés sous conditions faisant la part des réponses placebo, des effets de complaisance et des erreurs de jugement.

 

Avant que qui que ce soit accepte toute sorte de traitement, il ou elle devrait s'assurer que celui-ci a bien été validé dans des conditions appropriées lors d'essais cliniques. Afin de réduire la probabilité que les preuves n'aient été contaminées par les biais et erreurs ci-dessus mentionnées, le consommateur devrait vérifier que ces preuves ont bien été publiées dans des revues scientifiques avec comité de lecture. Tout praticien qui n'est pas en mesure de présenter ces faits reste évidemment suspect. Le patient se doit de rester prudent si au lieu de cela, le praticien charlatan ne possède, comme preuve de l'efficacité de sa thérapie, que des témoignages, des brochures ou des livres publiés par lui-même voire des articles de la presse populaire.

Certaines revues prennent l'apparence de magazines scientifiques pour mieux tromper le public, derrière lesquelles se cachent des partisans des pseudosciences qui, avec cette façade, tentent de faire bonne figure, la question est donc : qui publie cette revue ? A-t-elle des intérêts personnels dans l'affaire ? On trouve aussi parfois des revues qui, pour remplir leurs colonnes, laissent l'auteur responsable de son article sans en vérifier véritablement au préalable le contenu, le tout étant de vendre du papier. Et enfin, parce que n'importe quel simple résultat positif peut n'être qu'un coup du hasard, même fruit d'une expérience réalisée prudemment et publiée dans un journal réputé, celle-ci doit pouvoir être reproduite n'importe où et par n'importe quelle équipe de recherche.

Si le praticien crie à la persécution, est un parfait ignare ouvertement hostile à la science, est incapable de donner une raison scientifique raisonnable pour sa ou ses méthodes tout en promettant des résultats supérieurs à ceux de la médecine conventionnelle, il y a de fortes chances pour que vous soyez face à un charlatan. Si en plus celui-ci fait appel à d'autres chemins de la connaissance, à d'autres "degrés", à de mystérieux "plans", "énergies", "forces" ou "vibrations", vous êtes fait ! Enfin, si ce dernier vous déclare qu'il faut traiter d'abord la personne dans son ensemble et non pas la maladie en tant que telle, rangez votre portefeuille et sauvez-vous !

 

Source :http://www.charlatans.info/camarche.shtml

Le nom du site fait un peu (lol) orienté, mais les articles sont fournis, documentés et référencés. Y a de quoi réfuter les FAITS si besoin est. 

 

Et pour finir, les arguments fallacieux tel que

"Le respect s’il vous plaît c’est quand même une personne très âgée qui mérite beaucoup de respect elle nous apporte tellement si vous saviez"

 

Donc on doit aussi respecter le travail de Sylvie Simon ou mieux, celui de Costentin ? :D

L'âge est synonyme de raison et de vérité ? 

 

Je vais vous donner mon avis, je pense que des sanctions pour exercice illegal de la médecine et mise en danger de la vie d'autrui seraient de meilleur aloi que des vidéos YouTube. 

 

Voilà désolé il fallait que ça sorte, j'ai déjà trop rongé mon frein avec les propos dangereux de didi plus haut...

 

Pour me faire pardonner, finissons sur une note d'humour :

N-Naturopathe3.jpg

N-Naturopathe.jpg

 

http://observers.france24.com/fr/20100607-naturopathe-brule-sida-cameroun-medecine-charlatan-sante

 

:ptdr:

Popolski. 

Modifié par popolski
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Salut les gars.

Alors sincèrement, je suis choquer de lire de tels choses, j’entends beaucoup d’entre vous s’acharner sur moi. Du calme les gars, on est pas ennemis. Je viens en paix! Mais lire autant de message de gens qui ont l’air certain de leur propos alors qu’ils parlent sans connaissance. 

Vous avez l’air sûre de vous sans même avoir chercher à comprendre, il est clair qu’il ne vaut pas le coup de continuer. 

Je voudrai juste vous dire à vous qui pensez tous savoir, le cancer, ben il n’y en a jamais eu autant qu’aujourd’hui et d’après les spécialistes le nombre va encore augmenter dans les années à Venir.

La nourriture industriels est arrivée quasi en même temps que cette généralisation du cancer, avant c’etait Une maladie réservée aux personnes ayant un système humanitaire affaibli et aux personnes âgées .

Aujourd’hui le cancer génère plus de 100 milliards à l’industrie. Et croyez le ou non pour l’industrie l’argent est plus important que notre santé. 

Deuxièmement, la médecine qu’on nous enseigne à l’école est incomplète et en partie fausses pour certain domaine ( cad qu’on favorise la prise de médicament dangereux aux médicaments Naturels ) avant de dire que tous cela est faux allez vérifier.  

Ensuite revenons en à la médecine qu’on nous enseigne à la fac sachez que sur plus de 7 ans de fac nous avons le droit à 20 heures sur l’alimentation. Hypocrate, médecin grec et idôle de tout praticien disait «  que ton alimentation soit ta première médecine «   Et tout élève doit réciter le serment d’Hypocrate pour validé l’obtention de son diplôme. Le tout pour nous enseigner seulement 7 heures sur l’alimentation. Il est évidement clair qu’on veux nous privé au Max de conaissance sur le sujet afin de privilégier là vente de médicament industriel qui affaiblissent notre système humanitaire ce qui fait qu’avec un système humanitaire affaiblit, le corps ne peux plus s’auto Guérir ( hé oui notre système humanitaire est le meilleure médecin qu’il soit )  ... 

Ensuite j’entends beaucoup dire comment quelqu’un peut guérir une autre personne avec des plantes.

Je précise que personne ne guéri  personne. Une alimentation spécifique permet justement de restaurer son système humanitaire qui comme dit juste avant fera tous le travail nécessaire pour remette le corp en forme. 

Parlons du traitement du cancer selon la chimio qui n’est pas naturel, on vous soigne avec du gaz moutarde qui est ni plus ni moin un gaz qui détruit tout mais vraiment tout donc ok le cancer s’en va mais tous le reste aussi, plus longtemps à vivre. 

Ps: vous qui connaissez tant les miracles que peux faire le cannabis n’avez vous jamais pensez à ce que peux aussi apporter d’autres plantes cousine ou non d’un cannabis 

mdr plus ceci est mon métier je parle donc en conaissance de cause contrairement à beaucoup. Vous avez le droit d’en ne pas être d’accord mais respecter les avis des autres sans l’esbroufe insulter de charlatan je n’e viens pas vous contredire sur des autres sujet qui sont sur d’autre section du forum   merciii les gars a plussss

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Yo,

 

Si nous croyions tous à l'usage des médicaments , nous ne serions pas ici à parler d'herbe thérapeutique . 

 

Oui le monde moderne est une plaie pour la santé , mais une fois que ces maladies sont implantéés un simple régime alimentaire ne peut suffire ... Surtout , suivant là ou la maladie c'est installé .

 

Il n'y a pas besoin d'être naturopathe ou toubib , pour savoir cela ; c'est un fait . 

 

Après il faut arrêter de se justifier par "c'est mon métier je sais de quoi je parle" , nombre de toubibs ont le diplôme mais cela ne fait pas d'eux de bons toubibs et c'est valable pour n'importe quel métier . 

 

Après , maintenant , il serait vraiment sympathique de ta part de ne pas insister plus ; j'ai déjà pas le moral alors lire ce genre d'ineptie cela me tue ... 

 

A+

Modifié par kid1984
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 Ola

 

il y a 37 minutes, Bobychkush a dit:

Parlons du traitement du cancer selon la chimio qui n’est pas naturel, on vous soigne avec du gaz moutarde 


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 On peu dire que la télé diffuse des fausses infos, mais à côté des internets c'est une petite joueuse...
 j'ai fait une recherche sur gogol " chimiothérapie gaz moutarde " , mon dieu ! que des sites de conspi , chemtrails et autre licornes
en 5 minutes je suis plus fracasse qu'après une injection  de subutex russe ,

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 Si vous avez un problème sur macintoch ou  pc

 

 

 

mamadou-Ngueye.jpg

 


 ++ !

 

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Invité gruiiiik

Plop,

 

Il y a 8 heures, Bobychkush a dit:

Salut les gars.

Alors sincèrement, je suis choquer de lire de tels choses, j’entends beaucoup d’entre vous s’acharner sur moi. Du calme les gars, on est pas ennemis. Je viens en paix! Mais lire autant de message de gens qui ont l’air certain de leur propos alors qu’ils parlent sans connaissance. 

Vous avez l’air sûre de vous sans même avoir chercher à comprendre, il est clair qu’il ne vaut pas le coup de continuer. 

Je voudrai juste vous dire à vous qui pensez tous savoir, le cancer, ben il n’y en a jamais eu autant qu’aujourd’hui et d’après les spécialistes le nombre va encore augmenter dans les années à Venir.

La nourriture industriels est arrivée quasi en même temps que cette généralisation du cancer, avant c’etait Une maladie réservée aux personnes ayant un système humanitaire affaibli et aux personnes âgées .

Aujourd’hui le cancer génère plus de 100 milliards à l’industrie. Et croyez le ou non pour l’industrie l’argent est plus important que notre santé. 

Deuxièmement, la médecine qu’on nous enseigne à l’école est incomplète et en partie fausses pour certain domaine ( cad qu’on favorise la prise de médicament dangereux aux médicaments Naturels ) avant de dire que tous cela est faux allez vérifier.  

Ensuite revenons en à la médecine qu’on nous enseigne à la fac sachez que sur plus de 7 ans de fac nous avons le droit à 20 heures sur l’alimentation. Hypocrate, médecin grec et idôle de tout praticien disait «  que ton alimentation soit ta première médecine «   Et tout élève doit réciter le serment d’Hypocrate pour validé l’obtention de son diplôme. Le tout pour nous enseigner seulement 7 heures sur l’alimentation. Il est évidement clair qu’on veux nous privé au Max de conaissance sur le sujet afin de privilégier là vente de médicament industriel qui affaiblissent notre système humanitaire ce qui fait qu’avec un système humanitaire affaiblit, le corps ne peux plus s’auto Guérir ( hé oui notre système humanitaire est le meilleure médecin qu’il soit )  ... 

Ensuite j’entends beaucoup dire comment quelqu’un peut guérir une autre personne avec des plantes.

Je précise que personne ne guéri  personne. Une alimentation spécifique permet justement de restaurer son système humanitaire qui comme dit juste avant fera tous le travail nécessaire pour remette le corp en forme. 

Parlons du traitement du cancer selon la chimio qui n’est pas naturel, on vous soigne avec du gaz moutarde qui est ni plus ni moin un gaz qui détruit tout mais vraiment tout donc ok le cancer s’en va mais tous le reste aussi, plus longtemps à vivre. 

Ps: vous qui connaissez tant les miracles que peux faire le cannabis n’avez vous jamais pensez à ce que peux aussi apporter d’autres plantes cousine ou non d’un cannabis 

mdr plus ceci est mon métier je parle donc en conaissance de cause contrairement à beaucoup. Vous avez le droit d’en ne pas être d’accord mais respecter les avis des autres sans l’esbroufe insulter de charlatan je n’e viens pas vous contredire sur des autres sujet qui sont sur d’autre section du forum   merciii les gars a plussss

Bon alors , tu est médecin ou naturopathe a deux balle qui as reçus une formation , je rappel "non reconnue médicalement et surtout non réglementé " 

 

Car je te rappel que vous n'êtes pas en droit de poser un diagnostic ;) .

 

Spoiler

Ainsi, selon l’article L 4161-1 du Code de la Santé publique, « la Naturopathie n’est pas un acte médical », car aucun « diagnostic ni traitement de maladies » n’est réalisé

 

Cela veut dire que théoriquement, le Naturopathe fait un bilan vital, certes, mais pas de diagnostic, et qu’il conseille des biothérapies (plantes, compléments, etc.), certes, mais pour restaurer un « terrain» favorable, et non traiter une maladie…Bref, le Médecin diagnostique et prescrit pour traiter une maladie, le Naturopathe fait un bilan vital et conseille pour renforcer le terrain du patient…La complémentarité semble idéale…

 

À savoir avant de pousser la porte d'un cabinet, le naturopathe n’est pas un médecin : il ne pose aucun diagnostic et ne prescrit aucune ordonnance. Le praticien se contente de donner des conseils censés compléter mais pas remplacer la médecine traditionnelle

 

Donc encore une fois vous n'avez en aucun cas les compétence pour soigner ou diagnostiquer le rétablissement d'un patient ou la rémission d'une maladie quel-quelle soit ;) 

 

Citation

Alors sincèrement, je suis choquer de lire de tels choses, j’entends beaucoup d’entre vous s’acharner sur moi. 

Serais tu ce fameux casasnovas donc que tu est choquer que l'on parle de toi ainsi ou alors serais tu , mamadou ngayé qu'il faut appeler au 99 82 23 05  ??

Car sinon personne ne c'est acharné sur toi mr casasnovas de mes deux globule blanc ;) .

 

Ensuite tu dit bien ce ci :

 

Citation

Je précise que personne ne guéri  personne. Une alimentation spécifique permet justement de restaurer son système humanitaire qui comme dit juste avant fera tous le travail nécessaire pour remette le corp en forme. 

 

Ben bien sur , une personne atteinte d'une maladie auto immune comme la mienne , ou tes globule blanc attaque ton corps , tu vas re booster ceux ci , allez histoire de rendre la personne plus malade.

 Merde pourquoi un médecin prescrit il des piqûres ou des cachet de Méthotrexate pour aider le patient a allez mieux?

Si un gars comme toi peut m'aider a avoir plus de globule blanc et me rendre encore plus malade pourquoi ne pas hésité a te consulter ? 

 

Citation

Ps: vous qui connaissez tant les miracles que peux faire le cannabis n’avez vous jamais pensez à ce que peux aussi apporter d’autres plantes cousine ou non d’un cannabis 

mdr plus ceci est mon métier je parle donc en conaissance de cause contrairement à beaucoup

 

Alors on connais les miracles non , les bienfaits oui , le canna ne soigne pas ma maladie , il m'aide à mieux vivre chaque jours avec , il n enlève en aucun cas les symptômes ni même guéris de celle-ci :) mais aide simplement a mieux vivre avec ...

 

Alors oui t'en as fais ton métier , mais en aucun cas tu n'est assez apte a poser un diag fiable ni même soigner une maladie mieux que un médecin spécialisé dans son domaine .

 

Tu n'est pas non plus , plus apte que moipour parler de maladie auto immune , 30 ans que je subit et ce n'est pas en suivant vos conseil et remontant mon taux de globule blanc que j'irais mieux , bien au contraire , vous ne feriez que avancer mon échéance plus rapidement et empiré mon état de santé actuel .

Moi je sais contrairement a toi de quoi je parle car en 30 ans j'ai quand même eu le temps d'en apprendre plus que toi sur comment se sent un malade auto immune ;) .

 

Faut arrêter les discours sectaire encore une fois , nous n'avons pas besoin que des personnes qui ne sont pas médecin viennent donnez des conseil qui a long terme ne servent a rien , un régime de 15 jours ok ( le temps maximal d'un Jeûne conseiller sous avis médicale et avec un suivis )  , mais plus longuement c'est comme le fait ton pote casasnovas mettre en danger la vie de personne .

 

Bon on continueras de mettre en doute ta parole de toute manière car tu fais de la pub pour un charlatan dans le collimateur de la justice , ce qui veux dire que toi même adhère a ces pratiques peu recommandable et as fais d'une profession honorable pour certain , un travail qui arnaque les gens pour un profit personnel .

Sans cela tu ne serais pas venue ici avec l'intention de trouver des personnes avec une fragilité émotionnelle et leur faire croire que elle peuvent allez mieux en arrêtant les médicament et ne bouffant des fruit et légumes .

 

Personnes je dit bien personnes ici ne t'auras comme professionnel de santé , ni même t’appelleras pour prendre conseil , si nous voulons un minimum de conseil  , ou avoir des coo sur un vrai professionnel de santé nous avons notre ami UFCM-I Care , a bien plus de bon contact que toi Bobychkush , qui conseille de regarder des vidéo d'un charlatan et que tu aime appeler confrère .

 

TU est sur un fofo d'auto production , non dans un vivier ou tu pourrais recruter de potentiel cible pour leur soutirer de l'argent et les rendre encore plus malade car tu vas leur promettre mont et merveille , donc ouvre un jdc , montre nous de quoi tu est capable en temps que cultivateur  et oublis de tenter de faire ta pub sans cela je ban direct sans préavis pour les motifs écrit plus haut ;) .

Si tu n'est pas la pour t'auto produire , je te demanderais de t'abstenir de donnez conseil ou faire de la pub pour tenter de recruter de potentiel futur victime .

 

+++

 

 

 

 

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Ciao !

 

Désolé de dériver du sujet initial, surtout quand celui-ci touche profondément ceux qui y contribuent. La façon dont chacun consomme le cannabis (et partage ses retours sur ce forum) est pour moi vraiment passionnant, n'ayant découvert que très tard le pouvoir sédatif, calmant et somnifère de la plante, après des années de consommation récréative.

 

Je ne doute en aucun cas des vertus curatives des plantes dans leurs états bruts, et j'en consomme personnellement pour mes problèmes de digestion et de sommeil avec beaucoup plus d'efficacité que la plupart des médocs que j'ai pu essayer. Je ne doute encore moins des connaissances et progrès apportés par la médecine depuis quelques millénaires: on vit aujourd'hui plus longtemps, en meilleure santé, et sans l'angoisse de mourir au moindre petit rhume, qu'au temps de la Grèce antique. Heureusement que les chercheurs de tous temps sont allés plus loin que les écrits initiaux d’Hippocrate !

 

Les approximations et contre-vérités déversées par certains me semblent bien déplacées sur ce topic, voire carrément dangereuses. Surtout quand le propos est étayé par des dates et durées fantaisistes, des mots mal employés (humanitaire # immunitaire), des faits non avérés...

 

La grammaire, la méthode, la victimisation permanente me rappellent d'autres messages lus sur ce forum.

 

J'en viens donc à me demander: se pourrait-il qu'un certain "Did...adrid" puisse créer un autre compte pour appuyer ses idées farfelues dans des discussions non acquises à sa cause ?

 

Courage Kid pour tes soucis de santé, et longue vie à Cannaweed.

 

++

 

 

 

 

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Hey

 

Ah bah dis donc ....

 

Moi ce qui me choque enfin si on peu dire, c'est que tu ne prend en compte que ce que tu considère être des "attaques" contre ton métier .... :boulet2:

j'aurais aimé que tu fasse preuve "d'originalité" et que tu fasses une réponse à celle que j'ai précédemment faite et qui n'avait rien d'une agression ..... Plutôt que de t'offusquer sur les réponses qui t'ont été faite, j'aurais aimé lire une réponse intelligente et pas ce ramassis de conneries ....

Nous voila donc avec un adepte de Casanova qui nous pond un œuf .... :blush:

 

"Vous avez l’air sûre de vous sans même avoir chercher à comprendre, il est clair qu’il ne vaut pas le coup de continuer.  "

 

Oui je suis sur de moi, j'ai été me renseigner et surement bien plus loin que toi sur les plantes leurs utilisations et ce auprès de gens compétents diplômés et en capacité comme je l'ai dis dans ma précédente réponse de concocter un cocktail de plantes capable de remplacer une bonne partie de mon traitement pour le VIH (si ça c'est pas de la phytothérapie alors je sais pas)

 

ma question, es tu capable de faire la même chose ??? (si tu me dis oui donne moi ton cocktail de plantes et les dosages et promis j'irais voir mes amis pharmacognosiste pour qu'ils valident ou invalident ton 'traitement".)

 

 

Je précise que personne ne guéri  personne.

 

Tu as tout dis alors n'insiste pas .... au moins les professionnels de santé qui s'occupe de moi me maintiennent en vie depuis plus de 30 ans ce que n'importe quel naturopathe sérieux et un peu humble considère comme une réelle avancée médicale puisqu'ils (elles) reconnaissent que face à certaine pathologie comme le SIDA ils peuvent aider mais en aucuns cas guérir ....

 

aller bonne journée

 

@+

 

:bye:

 

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Bonjour

 

Merci de revenir dans le sujet : Fibro et Cannabis.

 

On évite de s'entretuer. Comme je l'ai dit nous ne sommes pas ici pour débattre de l'efficacité de la naturopathie ou autre médecine alternative.

 

@Bobychkush Comprenez bien qu'ici nous n'avons rien contre les traitements alternatifs/non conventionnels, le canna en est la preuve.

Mais l’intérêt médicinale du cannabis est bien documenté, scientifiquement etc. Ce qui n'est pas le cas de la naturopathie et encore moins de son traitement de certaines pathologies lourdes.

 

Restons donc a ce qui nous concerne directement: Cannabis et Fibromyalgie.

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Yop,

 

J'aimerais avant tout souhaiter beaucoup de courage à Kid, je ne peux que m'imaginer être dans telle situation, j'espère sincèrement que tu en verras le bout.

Et j'aimerais également remercier les membres et le staff de CW qui restent vigilants face à certains discours et autres "démonstrations" que je qualifierais d'au minimum dangereuses, si pas criminelles.

@popolski: Merci pour les liens intéressants.

 

Peace

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Salut,

 

Si je peux me permettre c'est un sujet assez vaste et c'est un peu lié Indi-Punky. Et si le CBD est bénéfique pour la fibro pour son côté antalgique mais aussi anti-inflammatoire il n'empêche que tout ce qu'on assimile peut aussi générer des inflammations ou au contraire être bénéfique.

 

Les deux sont liés et pour ma part dans le cadre de ma maladie auto-immunitaire je fais attentions aux deux. C'est pour ça que j'ai entrepris une alimentation hypotoxique .

 

Pour le CBD maintenant j'en prends toujours et l'alimentation est ma troisième médecine (Dr Seignalet). Je me soigne par ce que je mange en hypotoxie et après vient comme médicament le Cannabis et les corticoides. Pour ma part c'est sur le côté anti-inflammatoire que je m'axe pour le CBD et pour ma maladie.

 

@tirilipinpon Heureusement que j'ai appliqué les enseignements d’Hippocrate au lieu de me cantonner à la médecine classique. Il y a un peu plus de trois an de cela c'était les cures de chimiothérapie de Rituximab qui m'attendaient et j'y ai échappé avec l'alimentation hypotoxique et ma maladie est sous contrôle maintenant alors qu'avant ce n'était pas le cas. Alors qu'avec les médecin il ne me proposait que le Rituximab.

 

Donc effectivement il y a bien des choses qu'on peut soigner rien qu'en s'alimentant bien. Notre corps a une faculté de régénération assez phénoménale pour peu qu'on lui donne le bon carburant et du temps.

 

Et on retrouve cela chez carenity ou dans pleins d'autres forums à caractère médical. 

 

Après pour ce qui est de soigner du VIH et de Thierry Casanova joker :). Quoi que le VIH c'est en fait les manifestation auto-immunes qui peuvent déjà être soigné avec l'alimentation ce qui est déjà bien.

 

Thierry Casanova, il dit a choses trucs intéressantes et beaucoup d'approximations dangereuses à mon points de vue.

 

@++

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Invité gruiiiik

Plop,

on ne vas pas revenir sur des régimes qui ne sont pas miraculeux , et si tu te sent mieux c'est surtout grâce aux corticoïdes et non au faite de plus bouffer de produit laitiers ( calcium ) ni même de viandes ( protéine pour ne citer que cela ) .

 

Ces régimes sont mauvais pour la santé !!

 

Citation

Après pour ce qui est de soigner du VIH et de Thierry Casanova joker :). Quoi que le VIH c'est en fait les manifestation auto-immunes qui peuvent déjà être soigné avec l'alimentation ce qui est déjà bien.

 

Oui enfin non, merci de ne pas encourager , les idioties qui font croire que le sida ce guérie comme cela , sinon nous n'aurions plus cette maladie sur terre , faut raisonné un tantinet quand même quand on sort de telle bêtises ;) .
 

Spoiler

 

la preuve encore une fois :

 

Spoiler

Aujourd’hui, aucun spécialiste sensé ne préconise ces régimes extrêmement restrictifs — et ce, pour plusieurs raisons.

 

Efficacité non prouvée

La première, c’est qu’ils n’ont pas fait la preuve de leur efficacité. Même si bien des hommes et des femmes affirment que leurs douleurs inflammatoires ont diminué après avoir adopté l’un ou l’autre de ces régimes, aucune étude n’a jamais prouvé qu’ils sont responsables de leur soulagement.

 

Pour cela, il faudrait réunir un groupe de personnes souffrant de douleurs ; séparer le groupe en deux sous-groupes équivalents (c’est-à-dire formés de gens ayant les mêmes problèmes de santé, les mêmes habitudes de vie, le même âge moyen, etc.) ; faire suivre le régime à la moitié d’entre elles et un régime placébo — oui, c’est faisable — à l’autre pendant un temps suffisamment long pour qu’on puisse éventuellement voir des différences ; puis, mesurer objectivement les symptômes, idéalement en procédant en double aveugle (c’est-à-dire que ni les personnes qui interrogent les cobayes ni celles qui colligent les données ne devraient savoir qui a suivi ou non le régime).

 

Malheureusement, cela n’a jamais été fait par les promoteurs de ces régimes, parmi lesquels on compte pourtant plusieurs scientifiques. Quelques noms : le Dr Jean Seignalet, qui était un spécialiste de l’histocompatibilité (soit le taux de compatibilité entre deux organes ou tissus — ce qui n’a rien à voir avec l’alimentation ou la douleur chronique), ou Jacqueline Lagacé, qui est l’auteure de plusieurs best-sellers sur l’alimentation hypotoxique et qui était microbiologiste avant de prendre sa retraite de l’Université de Montréal.

Deja un mécanicien qui te dit que faut changer ta douche et ta salle de bain , tu t'en méfie ;) .

 

Citation

La seconde raison — tout aussi importante — pour laquelle ces régimes ne sont pas recommandés, c’est qu’ils sont extrêmement restrictifs. Or, on sait qu’en matière d’alimentation, toute restriction non clairement justifiée est potentiellement nocive, car elle perturbe le rapport à la nourriture. L’orthorexie, un vrai trouble du comportement alimentaire, fait d’ailleurs des ravages de nos jours.

 

 

La troisième raison pour laquelle ces régimes inspirent de la méfiance, c’est que leurs promoteurs les présentent souvent comme une solution miracle, qui va notamment permettre à ceux qui souffrent de se passer de leurs médicaments.

 

Or, les miracles, en médecine, ça n’existe pas. AUCUN traitement ne fonctionne à 100 % pour tout le monde, tout le temps.

Sauf qu’on n’entend jamais parler des cas où ces régimes ne donnent rien. Comme je vous l’expliquais la semaine dernière, le même principe vaut pour tous les régimes alimentaires : les personnes chez qui ils ne fonctionnent pas ne s’en vantent pas, souvent parce qu’elles sont persuadées que c’est leur faute, pour ne pas avoir respecté comme il faut toutes les restrictions.

 

Il serais bien donc de ne pas conseiller ou tenter de conseiller des personnes qui ne réagissent pas comme vous , qui n'ont pas le même métabolisme et ne sont pas au même stade que vous dans une maladie , on ne soigne pas son voisin pour un rhume avec ces médoc contre l’incontinence ;) .

 

 

 

 

Merci de revenir au sujet initial svp .

 

+++

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Salut,

 

Je suis concentré sur le sujet qu'est la fibromyalgie qui est une forme plus légère de ma maladie. La fibromyalgie se soigne avant tout par l'auto-immunité et l'auto-immunité passe par tout ce que vous assimilez.

 

Les corticoides j'en prends depuis 25 ans et à des doses bien plus importantes pendant mes crises que maintenant.  On frisait le 1mg /klgr à plusieurs reprises au moment des chimiothérapies. Maintenant je suis en hypotoxie et ma maladie est contrôlé depuis 3 ans et ce n'est pas grâce aux corticoides. Car en temps normal je faisais tout les 4 ans une cure de rituximab ou d'endoxan et là ho miracle ça fait 7 ans que j'en ai pas fais. Curieux c'est justement les 3 ans que je suis en hypotoxie.

 

Avec les corticoides j'ai de l'ostéoporose j'ai eux deux opérations de la cataracte (une à chaque œil) et bien d'autres problèmes quand on en prend sur le long terme (mal aux ventre aux articulations, etc..). Donc que je m'axe sur des méthodes alternatives est plus que compréhensible. Ces alternatives passes par le CBD comme anti-inflammatoire alternatif aux corticoides et passe par un mode de vie ou je limite fortement les inflammations intestinales grâce à mon alimentation et le sport et une bonne hygiène de vie.

 

Et oui dans le cadre des maladies auto-immune on doit voir tout ce qu'on fait dans son ensemble et ne pas voir qu'uniquement les bienfait d'un aspect ici le cannabis. C'est pour ça que ça dérive un peu, dans le post présent mais quand on regarde la globalité on reste dans le sujet.

 

Dans ce forum on voit des articles sur le sida et le cannabis, donc essayez de garder l'esprit ouvert et concevoir qu'il y a encore des choses que l'on ignore.

 

Quand aux produits laitiers je suis dialysé et contrôlé tout les mois et mon calcium se porte très bien pourtant je n'ai aucun supplément pour ça et dans l'hypotoxie il y a de la viande. Personne n'a mentionné ici l'arrêt de la viande, en tout cas pas moi.

 

Renseigné vous un peu plus sur les bienfaits de bien assimiler tout avant de sortir ce que moi je juge d’ineptie " Ces régimes sont mauvais pour la santé ! ". D'ailleurs pour ma part l'hypotoxie n'est plus mon régime mais mon mode de vie car quand on parle de régime il y a une notion de temporalité que je n'ai plus.

 

Lisez Le Charme discret de l'intestin de Giulia Enders, une gastroentérologue allemande qui explique pourquoi l'intestin est l'organe mal aimé de la médecine moderne et il a encore beaucoup à nous enseigné. D'ailleurs pour la médecine chinoise ils passent aussi par l'alimentation.

 

@++

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Bonjour

 

Comme dit il ne s'agit pas de jugé de la véracité ou non de la naturopathie ou autre traitement alternatif.

 

Nous ne faisions que répondre à la phrase: la naturopathie (et mme Grosjean qui était citée) guérit le Sida.

Est ce que la naturopathie peut aider à améliorer la vie de personnes souffrant du sida? Peut etre. Mais guérir certainement pas.

Il faut faire attention aux mots utilisés.

C'est je pense criminel de dire ce genre de chose face a des personnes dans la détresse la plus totale.

C'est comme les mecs qui vont voir des parents d'enfants malades en promettant la guérison miraculeuse par incantation ou autre....

Ils ne font que profiter de la détresse des gens.

 

Citation

Quoi que le VIH c'est en fait les manifestation auto-immunes qui peuvent déjà être soigné avec l'alimentation ce qui est déjà bien.

Parfaite exemple ici, tu peux améliorer, aider la vie des patients, mais soigné une personne atteinte du VIH?? Non.

 

Il y a 9 heures, fluctuat nec mergitur a dit:

Dans ce forum on voit des articles sur le sida et le cannabis, donc essayez de garder l'esprit ouvert et concevoir qu'il y a encore des choses que l'on ignore.

Oui mais derrière il y a des études , des tests cliniques etc. Tu aurais une étude présentant les guérisons du sida par la naturopathie?

 

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breum

 

Ça fait combien: 2?...3 rappels?


 

Spoiler

 

Ce topic, c est sur la fibro, pas la foire aux spéculations sur des méthodes non avérées ...pour ça y a doctissimo et sa pléiade de conneries....

 

La naturopathie a son propre topic sur cannaweed, merci de poster au bon endroit ( celui ou l on creuse et croise les données )

 

Il y a 2 heures, Indi-Punky a dit:

Il faut faire attention aux mots utilisés.

C'est je pense criminel de dire ce genre de chose face a des personnes dans la détresse la plus totale.

 

+1000, d ailleurs suis écœuré de ce que je lis, voir perdu. Merci à la fan-band de Rika Zaraï ..


 

Retour au sujet.

 

Un truc qu est chiant avec la fibro et autres maladie psychosomatiques, c est l arrivée des crises sans signes avant coureurs.

 

Si nous restons dans l optique que le canna aide à soulager ( infos avérées), on se rend compte que son usage n est pas toujours possible sans aménagement de vie.( pas toujours possible de se rouler une mine: boulot, famille, ect)

 

Reste la diffusion permanente plus discrète  mais moins soulageante : on reste dans l ordre du préventif, donc insuffisant en cas de crise aiguë. 

 

Je pose donc cette question aux patients: 

 

 Vous préférez  essayer une aide permanente  plus concentrée  ou  alterner prises préventives + curatives quand nécessaires ?

 

++

.bzzzeace.

 


 

 

 

 

 

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Hey

 

@ gimedaweed 

 

"Vous préférez  essayer une aide permanente  plus concentrée  ou  alterner prises préventives + curatives quand nécessaires ?  "

 

c'est pas aussi simple et je pense que tu t'en doute.

Pour exemple .... bon je vais parler de celui que je connais le mieux ....

 

Le matin je commence avec une teinture mère ratio 1 pour 1 et deux gélules de pate de CBD (pour le fond) jusqu'au repas et si il n'y a pas de "crises" ou plutot de piques de douleurs je vais en rester la, si pique de douleur mighty entre en lisse pour vapotage THC ou ratio 1 pour 1 (en fonction du type de problème et du niveau de douleurs) mais la c'est en mode micro dosage pour pouvoir au cas ou reprendre encore sans être complétement à l'ouest ....

 

l'après midi après le repas c'est plutot un bon spliff pur pour me mettre bien (et je grille une clope aussi à ce moment, mais je melange pas ....)

Le soir ça va être vap de THC et prise de gélule full THC pour pouvoir dormir (eh oui comme si ça suffisait pas d'avoir le VIH mais en plus, pathologies du sommeil (insomniaque apnées centrales ....)

 

l'aide permanente j'ai pas trouvé si la maladie etait stable je pense que j'opterais pour la solution gélules matin midi soir et petite vap pour le soir ....

 

(je précise que tout ce que je prends sort de mon laboratoire qui se trouve sur le coin droit de ma table de cuisine .... et que toute les techniques d'extractions que j'utilise ont été validées par un professeur en pharmacognosie de la Faculté de Pharmacie de Strasbourg en lien avec le CNRS.

 

voila j'espere avoir repondu à ta question ....

 

(Hors sujet : pour ce qui est des régimes, le miens est des plus simple, aucun aliment transformé ne rentre dans ma bouche, ni aucunes chair morte puisque je suis végétarien .... mais ce que j'ai vu des regimes c'est surtout leur mauvaise compréhension par des gens qui n'ont pas forcement une vision saine de leur état de santé, je me suis débarrassé d'un diabète juste en changeant d'alimentation mais ça ne veut pas dire que ça va marcher pour tout les diabétiques, ça dépend du type de diabète de l’état général et de beaucoup de paramètres qu'il n'est pas toujours facile d'identifier. fin du Hors sujet) Indi ne sors pas ton fouet de chef admin stp .... :fouet:

 

voila voila

 

@+

 

:bye:

 

 

 

 

 

 

 

 

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Salut,

 

Pour les études difficiles d'en avoir de viables car on est sur des maladies rares et dans les tests au maximum il y a une quinzaine de patient touché par une pathologie max. Souvent c'est deux ou trois patient pour ma pathologie part exemple, mais c'est sur pas loin d'une centaine de pathologie ou le protocole hypotoxique a été testé. Il y en a ou le régime n'apporte aucun effet mais il y en a un grand nombre ou ça apport un effet.

 

*************liens interdit par la charte ***********

 

Et il le précise dans le livre, on ne guérit pas mais on améliore notre vie et des fois considérablement. C'est mon cas, pour ma part entre une vingtaine de cachet que j'avais il y a 3 ans et maintenant ou j'ai seulement 3-4 cachet et j'ai plus nombres de symptômes de ma maladie qui étaient invalidant.

 

Hors pour qu'une étude soit viable on parle plus d'une centaine de personnes ou plus. De plus les études financé par les Pharmacie pour étudier des protocoles qui limite les médicaments ça ne les intéressent pas vraiment.

 

Mais ce PDF est intéressant et l'auteur le Dr Seignalet qui officiait à Montpellier est assez connu.

 

@croquemou Je vous présente mes excuses pour mon emportement, votre remarque sur les régimes m'a un peu trop touché.

 

@++

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Bonjour

 

Encore une fois, je ne remets pas en doute la naturopathie, je remets en doute la phrase "guéri du sida".

C'est tout. Je suis comme beaucoup convaincu que le traitement d'une pathologie lourde demande de revoir son mode de vie en profondeur. Alimentation, hygiène, physique etc.

 

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Hey

 

je vais pas rentrer dans le débat des régimes parce que c'est vraiment pas l'endroit .....

je suis quand même surpris de voir que tu parles de produits laitiers et de calcium ....

 

"Quand aux produits laitiers je suis dialysé et contrôlé tout les mois et mon calcium se porte très bien pourtant je n'ai aucun supplément pour ça"

 

le calcium des produits laitiers n'est pas assimilable par l'organisme humain, donc le calcium il faut plutôt aller le chercher dans les graines de chia (par exemple) .... Si tu n'as pas de soucis de ce coté la le lait et les dérivés n'y sont pour rien .....

 

sur ce .... je vais profiter de la pluie pour prendre une douche au milieu du jardin peut etre ça fera rougir mes fraises .... :blink::lol:

 

à plus

 

:bye:

 

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Salut,

 

Je le sais très bien je répondais à croquemou qui me disait que c'était pas l'arrêt du calcium. Pour le calcium la source de légumineuse qui est efficace (aussi bien en quantité qu'en assimilation) et je mange une fois sur deux des légumineuse donc qu'on arrête avec les produits laitiers.

 

Citation

non au faite de plus bouffer de produit laitiers ( calcium )

 

@++

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Invité oïlo

Bonsoir , :fumette:

 

J'vais rebondir un peu , déjà en répondant a ton questionnement GimedaWeed ,

mon traitement de fond est simplement une consommation permanente + des concentrés

en cas de crise aiguë , donc mon approche se situe plus dans la situation 2 que tu proposes :rolleyes:

 

néanmoins , le cannabis ne me soulage pas directement , il m'aide plus d'un point de vue psychologique ,

j'aborde plus sereinement l'affaire, avec plus de relativité , d'humour, de dérision cette maladie 

 , cela me permet simplement d'être zen avec moins de stress , détendu du gland ( quoique :sec: il y a des phases :shock:),

car le stress , pour ma part , est très déterminant dans mes crises , vient ensuite l'alcool,et l'aspartame pepsi ;) ..!.

 

Au niveaux des régimes, j'étais végétarien depuis lgt , mais un grand consommateur de laitage , depuis presque une année maintenant ,

j'ai stoppé à 99 % les produits laitiers , au bout de seulement 3 mois , j'avais des résultats très encourageant , moins de crises violentes ,

ainsi que les douleurs quotidiennes nettement moins présentes , j'ai aussi commencé a éliminer les oméga 3 ...,avec un résultat positif , :smile:

 

J'ai pas consulté de spé , simplement en cherchant , m'informant sur le net , ensuite essayer , pour le singe , même si il reste bien :fouet:

depuis l'élimination du laitage et du reste :rolleyes: , je souffre grandement moins , j'ai aussi eu une grosse perte de poids , sans pour autant

faire un régime dans ce but .., voilà mon pti témoignage à deux balles , sans vouloir lever une polémique ;) :respect: , j'ai pas d'avis tranchés 

à cela , j'étais plutôt septique avant d'essayer.. mais j'avais rien à perdre , pas un médicament qui me soulager !.

 

bonne soirée  

 

 

 

 

  

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