Melun: Le cannabis, « fléau pour la jeunesse » selon Louis Vogel


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Louis Vogel, le maire de Melun vient de publier Un ouvrage dans lequel il liste ses propositions en matière judiciaire. Parmi les sujets abordés, il évoque notamment le trafic de stupéfiants : un « fléau sanitaire, sécuritaire et économique ».

 

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Louis Vogel (UMP, puis Les Républicains) préside le Club d'Iéna, think tank réunissant juristes et acteurs de la société civile autour de débats juridiques et politiques (©RSM77)

 

Un dealer et une « nourrice » condamnés pour un trafic dans le quartier de la Croix-Blanche au Mée-sur-Seine, des dizaines de kilos découverts dans le quartier Montaigu à Melun ou encore 14 kg mis au jour au hameau de Jonville (Saint-Fargeau-Ponthierry) pour un réseau qui alimentait la plaine du Lys, à Dammarie-lès-Lys. En matière de drogues, les exemples ne manquent pas dans l’agglomération Melun Val de Seine ces derniers mois.

 

Opérations

 

Un travail de Sisyphe pour les enquêteurs du commissariat de Melun, de la sûreté départementale voire de la police judiciaire qui multiplient les opérations anti-stupéfiants dans les communes mais sans toutefois parvenir à mettre un terme définitif aux trafics, à Melun mais comme dans toutes les communes du département, y compris en zone rurale.

 

Le sujet est d’ailleurs évoqué par Louis Vogel, le maire de Melun (LR) dans son livre Justice, année zéro : 20 propositions pour la justice, de demain. L’ouvrage, paru aux éditions Ramsay, est préfacé par Dominique Perben, ancien garde des Sceaux et ministre de la Justice sous le Gouvernement Raffarin.

 

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« Il y a des fours (points de vente de drogue, ndlr) à Melun mais aussi ailleurs. Cela crée un sentiment d’insécurité générale pour les habitants qui habitent ces quartiers », estime-t-il. Et d’ajouter : « Le trafic de stupéfiants est un élément qui ghettoïse les quartiers et qui pourrit la société de l’intérieur. »

 

Outre les conséquences pour les habitants, il évoque également un « fléau pour la jeunesse » au niveau sanitaire pour les consommateurs, en matière de vie dans le quartier et également en terme de vie économique. S’il confie ne pas être favorable à la dépénalisation du cannabis « qui risque de rendre les trafiquants plus violents ou les obliger à se tourner vers d’autres substances. »

 

Peines-planchers

 

En matière de réponse, Louis Vogel évoque d’abord le volet de la répression. « Il faut davantage de sévérité en matière pénale : je suis pour le rétablissement des peines-planchers mais aussi travailler sur la question de l’exécution des peines », estime-t-il. Pour lui, les maires doivent aussi jouer un rôle en matière de référent local sur la collecte de renseignements, notamment en matière de stupéfiants.

 

Depuis quelques mois, Melun Val de Seine possède un groupement intercommunal de traitement de la délinquance (GITD). « Un travail mené de concert avec la procureure de la République de Melun avec des éléments concrets, souligne-t-il. Des dossiers nominatifs pour que les poursuites aient davantage de chance d’aboutir. »

 

Autres propositions annoncées dans son ouvrage, le maire de Melun – avocat de profession – propose une meilleure spécialisation des forces de sécurité notamment avec un « renforcement des juridictions interrégionales spécialisées (Jirs) pour aller au-delà du cloisonnement ‘police-justice’. »

 

Regroupant des magistrats du parquet et de l’instruction, ces entités travaillent sur des dossiers complexes et agissent notamment en matière de lutte contre les trafics de stupéfiants, dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée. Autre proposition du maire de Melun, un rapprochement de douanes vers le ministère de l’Intérieur, plutôt qu’un rattachement au ministère des Finances, comme actuellement.

 

Régie de quartier

 

Une approche « répressive » nécessaire contre les trafics, selon lui, mais qui doit aussi comporter un volet de prévention. « Cela passe par les interventions dans les écoles, le travail avec les bailleurs mais aussi les associations locales », estime-t-il. Et d’insister : « Il faut recréer un contrat social. »

 

La lutte contre le trafic de stupéfiant doit aussi passer par l’activité économique : un projet de régie de quartier pourrait ainsi voir le jour dans les quartiers nord de Melun (projet d’insertion par l’activité économique). Et Louis Vogel de conclure : « C’est une politique à mettre en œuvre rapidement, peu importe le prochain président de la République. Il faudra du courage car il y a urgence. »

 

par Julien Van Caeyseele

 

Source: larepublique77.fr

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Salut,

ça c'est bien une politique de droite qui parle mais qui n'agit pas puisque ça fait des années qui rabâche la même chose mais ils font rien même quand ils ont eu le pouvoir c'est des impuissants, toute façon ils peuvent pas faire la guerre à 4 millions de personnes   :up:

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Yep;

 

Mais quelle tête de con... eh ouais, toujours le même discours, c'est fatiguant.

Donc on ne change rien: on continue dans la répression, qui coûte une blinde au pays et au final qui ne sert qu'à brasser du vent.

De l'argent jeté par les fenêtre dans ce pays de dégénérés. On marche sur la tête.

 

Bye.

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