Trouver l’âme sœur entre 2 «pofs» de joint


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Selon des données de 2015, 15 % des Québécois de plus de 15 ans avaient fait usage du cannabis dans les 12 mois précédents – ce chiffre grimpait à 42 % chez les 18-24 ans et à 21 % chez les 25-44 ans. Près de la moitié d’entre eux avaient consommé au moins une fois par mois (15%), par semaine (22%) ou par jour (11%).

 

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Ce n’est donc pas surprenant de retrouver bon nombre de profils de la province sur «High There!», le Tinder des potheads. En plus d’offrir des options similaires aux applications du même genre (géolocalisation, champs d'intérêts, filtre d'âge) , elle permet d’éviter le malaise et les jugements qui peuvent parfois accompagner les questionnements entourant la consommation du cannabis.

 

Lors d’une entrevue avec Complex, le cofondateur de «High There!» estime que près de 400 000 personnes l’utilisent. Darren Roberts explique pourquoi il a démarré le projet en 2015 : « Il y avait d’innombrables réseaux sociaux pour un paquet de types de gens, mais aucun ne considérait le besoin de la communauté du cannabis de partager, de se rejoindre et de discuter sans jugement négatif. »

 

Est-ce que ça marche au Québec ?

 

À partir du centre-ville de Montréal et en ne filtrant que les profils à moins de 15 km, on obtenait des centaines de résultats du côté des filles et encore plus du côté des garçons. On peut aisément comprendre puisque les hommes sont près d'être deux fois plus nombreux (19 %) que les filles (11,5 %) à consommer du cannabis au Québec. 

 

La majorité des comptes paraissent véritables et légitimes. On ne remarque pas une trop importante présence de comptes frauduleux ou de «comptes robots» comme c'est souvent le cas sur certains sites du type.

 

Un Montréalais qui a utilisé l’application nous a décrit son expérience : « Honnêtement, je suis resté là-dessus environ 3 jours. Ça me fatigue qu’on puisse encore me voir (sur l'application). Je ne sais même plus comment me connecter pour supprimer mon compte. » Il confirme tout de même avoir pu échanger avec quelques « vraies filles » durant son court séjour.

 

Par Mickael Destrempes

 

Source: journaldemontreal.com

 

 

 

 



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