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Coffee-shops en France : le ministère de la Justice durcit la répression contre la vente de cannabis


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Hey

 

Houlalalalala .....

 

@+

 

:bye:

 

Cannabis : panique en boutique !

Premières perquisitions dans les commerces de cannabis en Moselle, premières gardes à vue. Déjà, des boutiques ferment. D’autres tentent de résister et d’expliquer. Le Syndicat des compagnons du CBD vient d’être créé.

 

 

Voici les compagnons du CBD. Les statuts de l’association viennent d’être déposés.  Photo Maury GOLINI

Photo HD Voici les compagnons du CBD. Les statuts de l’association viennent d’être déposés. Photo Maury GOLINI

 
 
Voici les compagnons du CBD. Les statuts de l’association viennent d’être déposés.  Photo Maury GOLINILes produits en vente présentent moins de 0,2% de THC, qui constitue le principal composant psychoactif du cannabis.    Photo Anthony PICORÉ
 

C’est l’hécatombe après le temps de la floraison. Les fermetures de commerces proposant sur leur carte des produits au cannabidiol (CBD), dérivé du cannabis, s’enchaînent sous la pression des autorités. C’était le cas à Marseille, à Dijon, Paris, Reims… C’est le cas maintenant en Moselle.

 

Elie a baissé le rideau à Saint-Julien-lès-Metz après avoir reçu deux fois la visite de la police et il a rapatrié son stock de marchandises au Luxembourg, où il se dit « tranquille ». Sabrina a retiré tous ses produits dérivés des rayons de son épicerie, place des Charrons à Metz. Le gros hic, c’est qu’elle avait un business plan carré et cette épicerie devait lui permettre d’ouvrir son restaurant attenant au mois de septembre. « J’ai tout retiré, j’ai trop peur des perquisitions, d’une garde à vue et de perdre la marchandise. »

 

Dans le viseur de la justice

À Thionville, les autorités judiciaires ont frappé vendredi après avoir découvert dans la presse l’ouverture de deux nouvelles officines, dont celle de Christophe Kolerski (lire par ailleurs). Deux commerçants ont passé quelques heures en garde à vue hier. Ces entrepreneurs, qui ont surfé sur les incertitudes juridiques, se retrouvent désormais dans le viseur de la justice.

Les instructions sont tombées de la Chancellerie. Une note datée du 23 juillet met fin en quelque sorte au flou général et fixe un cap. Le procureur général de Metz, Jean-Marie Beney, le résume très simplement : « Tout ce qui est à destination des particuliers est interdit. C’est l’analyse faite par le ministère de la Justice. Nous appliquons les consignes. » Avec pertes et fracas pour ce que l’administration appelle les coffee-shops, une dénomination d’ailleurs peu goûtée par les gérants car trop liée à la drogue hollandaise. « Un gradé m’a dit que cette législation n’était pas clair », soupire Me  Xavier Iochum, qui défend l’un des mis en cause.

Déboussolés par la situation – « on nous a laissés nous installer et maintenant on nous tape dessus en nous faisant passer pour des trafiquants de drogue »  – fragilisés économiquement, certains commerçants mosellans tentent d’établir le contact avec les autorités.

 

« Pas le cartel de la défonce »

Ils viennent de créer le Syndicat des compagnons du CBD, « pour leur permettre d’être un interlocuteur et d’engager le dialogue », avance l’avocat de l’association, Me  Vincent Guiso. Ses clients espèrent « obtenir un cadre réglementaire pour travailler. Preuve de leur bonne foi, ils ont défini des bonnes pratiques pour faire partie de leur association. C’est, par exemple, ne pas se présenter comme un coffee-shop, ne pas tromper les clients, ce qui sous-entend de ne pas présenter leurs produits comme quelque chose de thérapeutique… Non, leurs fleurs ou tisanes, qui ne sont pas des produits stupéfiants, ne soignent pas mais apaisent.

 

L’association veut également travailler avec une filière de production sûre. » Deux producteurs font partie de la nouvelle entité. « Ce n’est pas un cartel de la défonce ! Ces personnes veulent travailler comme une organisation professionnelle. C’est une activité principale pour certains, secondaire pour d’autres. Dans tous les cas, il y a des enjeux économiques et il faut trouver une solution. »

 

Sabrina intervient : « À cause de cette situation, tous mes projets tombent à l’eau. Je ne pourrai pas ouvrir mon restaurant puisque mon épicerie est à l’arrêt. J’avais déjà trois employés… C’était un concept avec des salades à l’huile de CBD, des gâteaux… C’est une catastrophe. »

Leur avenir se jouera peut-être au niveau européen. Me  Guiso : « Sur le fond, il n’y a pas d’argument décisif permettant de dire que le droit français est cohérent, sur ce sujet, avec le droit européen. Il y a, aujourd’hui, une vraie opposition avec le droit communautaire. Nous saurons défendre nos droits. »

Kevin GRETHEN

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Hey

 

Les consommateurs peuvent aussi etre poursuivis .... bah les boutiques qui ont pas encore fermé vont pouvoir deposer le bilan, les bobo friqués qui aiment le foin n'aiment en général pas etre emmerdé par les schtroumfs ....

 

@+

 

:bye:

 

Boutiques de CBD, dérivé du cannabis, fermées par la police : que risquent les consommateurs ?

Début août 2018, les autorités sévissent contre les boutiques vendant du cannabidiol, à Évreux, à Rouen ou au Havre. Mais que risquent les consommateurs de ce dérivé du cannabis ?

 

Après des opérations de police menées depuis le début du mois d’août à Évreux (Eure), en Moselle ou encore  à Rouen, les commerces de CBD continuent de fermer, comme au Havre (Seine-Maritime), mercredi 8 août 2018.

Le coup de pression judiciaire autour des boutiques de cannabidiol, un dérivé du cannabis, ne concerne pas que les propriétaires de ces boutiques. Les consommateurs aussi peuvent être poursuivis en justice ! 

LIRE AUSSI : Pas si légal : pourquoi la police ferme les boutiques de CBD, un dérivé du cannabis

Comme pour « une boulette de résine »

Ils n’y pensaient sûrement pas, en achetant leur flacon de CBD dans une boutique ayant pignon sur rue. Mais les acheteurs peuvent être arrêtés et poursuivis en justice pour « détention de matières stupéfiantes »

La loi est claire : « Le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi illicites de stupéfiants sont punis de dix ans d’emprisonnement et de 7 500 000 euros d’amende. » Théoriquement, la détention de stupéfiant appelle la même réaction judiciaire, qu’il s’agisse de CBD contenant du THC ou « d’une boulette de résine ».

 

« La réponse pénale est toujours personnalisée »

En pratique, « cela dépend du parquet », indique une source judiciaire. Procureur adjoint de la République de Rouen, Étienne Thieffry précise : 

On tient toujours compte des circonstances, la réponse pénale est personnalisée. Tout dépend de la bonne foi de l’acheteur. C’est différent d’un achat sous un porche ou pour de la revente.

Par exemple, pour la possession d’un gramme, le mis en cause risquerait « une garde à vue et un rappel à la loi », selon une source judiciaire. Lors de la perquisition, mardi 7 août à Rouen, aucun client n’était dans la boutique.

 

 

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/boutiques-cbd-cannabis-fermees-police-risquent-consommateurs_18112672.html

Modifié par UFCM-I Care
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plop

 

moi, qui pensait que c'était une opération militante

pour faire apparaitre au grand jour ;aux grand public

les réalités de cette dame verte et de son omniprésence dans notre civilisation actuel

et éventuellement trouvé une voie vers la dépénalisation

 

mais non,dixit l'avocat

mon client veut juste faire du bon pognons,surtout pas milité ou faire voir le canna sous un jour postif

 

espérons que cette petite mésaventure et pourquoi pas 3 mois dans les magnifique club med que sont les geôles notre republique

sans parlé de la magnifique amande qui te feras passer les 15 prochaine année avec compte postal plafonne a 400e sous peine de saisie

les ferons devenir de fervent défenseurs des droit de l'homme et du canna libre

 

rip CBD et THC

++

 

 

 

 

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