Les jeunes du sud de la France fument plus de cannabis


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Une étude publiée jeudi montre les différences de consommation d'alcool, de tabac et de drogues des adolescents de 17 ans dans les régions françaises.

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© THOMAS SAMSON

 

À 17 ans, les consommateurs de cannabis, de la simple expérimentation à l'usage régulier, sont proportionnellement plus nombreux dans les régions du sud de la France, selon une étude de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) publiée jeudi. La 9e étude Escapad (Enquête sur la santé et les consommations lors de l'appel de préparation à la défense) a été menée par l'OFDT en mars 2017 auprès de plus de 40 000 adolescents de 17 ans. Selon les premiers résultats dévoilés en février, 39,1 % des jeunes interrogés affirmaient avoir déjà essayé le cannabis, soit le niveau de consommation le plus bas enregistré depuis 2000, et 7,2 % étaient des consommateurs réguliers (au moins dix fois par mois), un chiffre également en repli par rapport à la dernière étude de 2014.

 

L'analyse régionale, publiée jeudi, affine ces données et laisse apparaître « une opposition Nord-Sud », selon l'OFDT. Ainsi, la part des jeunes âgés de 17 ans ayant déjà essayé le cannabis est supérieure à la moyenne nationale en Nouvelle-Aquitaine (44,7 %), Occitanie (43,5 %), Auvergne-Rhône-Alpes (41,6 %) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (41,2 %). Seule la Corse (15 %) fait exception. À l'inverse, les Hauts-de-France, l'Île-de-France, le Grand Est et le Centre-Val de Loire présentent des taux d'expérimentation plus faibles, compris entre 33,1 et 36,3 %. La Bretagne est la seule région du nord de la France à faire bande à part, affichant un taux (44,7 %) similaire à ses homologues du Sud.

L'expérimentation de drogues illicites plus importante dans l'Ouest

« On retrouve la même opposition Nord-Sud pour les usagers réguliers » du cannabis, souligne l'OFDT. L'alcool, que 85,7 % des jeunes ont déjà goûté à 17 ans, trouve ses « surconsommateurs » en Bretagne, dans les Pays de la Loire, en Nouvelle-Aquitaine et en Corse, où plus d'un adolescent sur cinq déclare se livrer au moins trois fois par mois à des alcoolisations ponctuelles importantes répétées (API). Les fumeurs quotidiens de tabac, déjà expérimenté à 17 ans par près de 6 jeunes sur 10, sont, eux, plus nombreux en Corse, en Bretagne et en Normandie, avec plus de 30 % des personnes interrogées, contre une moyenne nationale de 25,1 %.

 

Enfin, l'expérimentation de drogues illicites autres que le cannabis (MDMA/ecstasy, cocaïne, champignons hallucinogènes, amphétamines) est plus importante dans l'Ouest (Normandie, Bretagne, Nouvelle-Aquitaine), à l'exception des Pays de la Loire, et en Occitanie. Au total, trois régions (Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes) présentent des niveaux de consommation supérieurs à la moyenne nationale pour trois indicateurs sur les quatre recensés par l'étude (tabac, alcool, cannabis, autre drogue illicite). Seule l'Île-de-France présente des niveaux inférieurs pour tous les indicateurs.

 

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yo!tout un article pour dire que le gens consomment les droques plus facilement accessibles car locales!

M'enfin bon c logique de trouver plus de champots en normandie que dans le sud,des fois les journalistes!

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