Les Pays-Bas s'orientent vers la légalisation de la production de cannabis avec un essai de quatre ans en coffeeshops


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Longtemps connus pour leur attitude détendue à l'égard de la consommation de drogues douces, les Pays-Bas prennent actuellement des mesures expérimentales pour légaliser la production de cannabis.

 

 

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 Actuellement, les coffeeshops néerlandais achètent auprès de fournisseurs illégaux ; le gouvernement veut maintenant éliminer la criminalité dans le commerce

Crédit : Robin Van Lonkhuijsen/AFP

 

Dix municipalités participeront à un essai de quatre ans où tous leurs coffeeshops - où la drogue peut être achetée et fumée - seront fournis uniquement par des producteurs réglementés.

Actuellement, à la frustration des forces de l'ordre et des autorités locales, l'usage personnel de cannabis est toléré mais la culture commerciale de cannabis est illégale. Plus de 550 coffeeshops dans tout le pays sont obligés d'opérer dans une "zone grise", en achetant à une chaîne d'approvisionnement criminelle.

 

Cette semaine, le ministre de la Justice Ferdinand Grapperhaus et le ministre de la Santé Bruno Bruins ont annoncé que les 79 coffeeshops d'Arnhem, Almere, Breda, Groningen, Heerlen, Hellevoetsluis, Maastricht, Nijmegen, Tilburg et Zaanstad vont commencer "l'expérience du cannabis en circuit fermé" en 2021.

L'expérience vise à contrôler la puissance de la drogue et à réduire la criminalité qui y est associée - ce qui, selon un rapport publié plus tôt cette semaine, s'est révélé hors de contrôle et a "sapé" Amsterdam. "La protection de la santé des consommateurs et des groupes vulnérables est une priorité absolue, et l'expérience portera une attention particulière à la prévention et à l'information ", ont écrit Grapperhaus et Bruins dans un exposé aux députés.

 

Paul Depla, maire de Breda, a déclaré au Telegraph qu'il était grand temps que les Pays-Bas mettent au point des lois antidrogue cohérentes. "Nous sommes très heureux que Breda puisse participer à l'essai sur le cannabis", a-t-il déclaré.

"Plus important encore, après des années passées à frapper à huis clos à La Haye, nous pouvons laisser derrière nous sa politique de tolérance à moitié mise en œuvre. C'est une politique qui fait dépendre les coffeeshops d'un marché illégal dominé par les criminels, où le consommateur ne sait absolument rien de la qualité du cannabis et de comment il est cultivé."

 

Peter Schouten, un avocat spécialisé en droit pénal de Breda, a lancé le projet C Holding BV avec un médecin généraliste, un politicien socialiste et un spécialiste des serres, et vise à cultiver 12 tonnes de cannabis par an pour ce projet.

"Nous avons commencé parce que nous ne pensions pas que la politique néerlandaise de vente légale par la porte d'entrée et de vente illégale par la porte arrière était une bonne chose ", a-t-il déclaré au Telegraph.

"Jusqu'à présent, il n'y a eu aucun contrôle gouvernemental et un million de consommateurs n'ont pas su ce qu'ils fumaient ou ce qu'ils vantaient. Le plus important, c'est que nous allons faire de l'herbe propre, le prix restera le même... et 30% de notre bénéfice net ira à des projets de traitement de la dépendance, à la recherche médicale et à une chaire universitaire sur l'herbe.'"

 

Bien que l'universitaire de l'académie de police néerlandaise Pieter Tops, qui s'est rendu au Canada pour tirer les leçons de la légalisation du cannabis, ait averti que cela n'a pas éliminé le crime organisé, certains experts en toxicomanie accueillent avec prudence cette expérience.

Tom Bart, un agent principal de prévention de l'organisme caritatif de lutte contre la toxicomanie Jellinek, a déclaré au Daily Telegraph : "L'avantage, c'est que la culture peut être réglementée et que les pesticides, les moisissures et la puissance des drogues peuvent être contrôlés, tandis que des fonds supplémentaires sont collectés pour prévenir et informer les utilisateurs des risques.

"Le risque est qu'il contribue à une plus grande consommation, mais je ne pense pas que ce soit trop important car le cannabis a été toléré depuis un moment déjà."

 

Amsterdam, Rotterdam, La Haye et Utrecht ne participent cependant pas à l'essai parce qu'il a été jugé trop difficile de faire participer tous les coffeeshops à ce projet.

 

Source: telegraph.co.uk

 

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Lu,

sérieux je ne savais pas qu'en fait les coffee étaient fourni de manière illégale et non contrôlé ?

Je pensais qu'il y avait un minimum de contrôle qualité vu que le peu que j'y suis allé la qualité me semblait parfaite.

 

Enfin du coup je comprends mieux pourquoi la bas y'a (y'avait) énormément de vente à la sauvette ...

 

++

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Salut l'équipe, moi aussi je suis extrêmement choquée ils alimente un réseaux financier souterrain grâce au infrastructure mise en place par l'état, il faut vite que l’humanité dédiabolise cette drogue pour que tout soit clair pour tout le monde.

 

apluslafamax 

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Hello,

Qui est chaud pour faire un crédit a la banque , avec études de marché et tout le bordel.

3 ou 4 mecs sur le projet avec chacun un fond de départ.

C'est pas un projet si débile que ça ?

A bientôt les associés.

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Salut,

 

Le 01/09/2019 à 00:18, mrpolo a dit :

Paul Depla, maire de Breda, a déclaré au Telegraph [...] "Plus important encore, après des années passées à frapper à huis clos à La Haye, nous pouvons laisser derrière nous sa politique de tolérance à moitié mise en œuvre. C'est une politique qui fait dépendre les coffeeshops d'un marché illégal dominé par les criminels, où le consommateur ne sait absolument rien de la qualité du cannabis et de comment il est cultivé."

 

C'est effectivement une bonne nouvelle pour le consommateur, il était temps de fournir un minimum de traçabilité sur le cannabis fournis en coffee-shops et d'arréter d'engraisser des réseaux mafieux pour fournir quelque chose qui est vendu par des enseignes légales, ce qui est un non-sens pour moi.

 

Par contre, qu'en est-il de l'autoculture, serat-elle  autorisée pour les usagers ?

Et si oui, comment ?

Il me semble que c'est toléré dans la limite de 5 plants mais pas plus.

 

Et quand est-il du cannabis thérapeutique, le pays va-t-il en profiter pour se doter d'une filière légale, encadrée et efficace, capable de fournir l'ensemble des patients ?

 

La démarche actuelle semble présager une évolution positive, reste à voir comment tout cela va se développer surtout que si j'ai bien compris, tous les politiciens ne sont pas unanimes sur le sujet.

L'encadrement de la filière d'approvisionement est une première étape, c'est un processus long (surtout que pour le moment, c'est simplement une phase expérimentale) et il y a encore pas mal de questions à régler pour aboutir une légalisation responsable du chanvre.

Donc wait and see en espérant que les choses vont progresser de façon progressiste et intelligente.

 

++

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Hello

 

il y a 16 minutes, Baron Vert a dit :

Par contre, qu'en est-il de l'autoculture, serat-elle  autorisée pour les usagers ?

Et si oui, comment ?

Il me semble que c'est toléré dans la limite de 5 plants mais pas plus.

 

Alors c'est déjà le cas et comme tu le supposais c'est bien 5 plantes par personne majeur (25€ d'amende par plantes en plus :ptdr: )

 

il y a 18 minutes, Baron Vert a dit :

Et quand est-il du cannabis thérapeutique, le pays va-t-il en profiter pour se doter d'une filière légale, encadrée et efficace, capable de fournir l'ensemble des patients ?

Là aussi c'est déjà le cas, le produit est produit par des sociétés sous licence et est distribué en pharmacie sur ordonnance.

Je ne crois pas qu'ils y aient des pénuries sur la hollande au niveau médicale.

 

il y a 19 minutes, Baron Vert a dit :

La démarche actuelle semble présager une évolution positive, reste à voir comment tout cela va se développer surtout que si j'ai bien compris, tous les politiciens ne sont pas unanimes sur le sujet.

Oui la droite conservatrice (si je ne me trompe pas) y est opposé, mais ils sont opposés a tout ce qui touche les drogues.

 

 

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