Coupe Transversale d' une feuille de cannabis.


Messages recommandés

Coupe Transversale d' une feuille de cannabis

 

 

 

 

Capture d'écran_20230121_005954.png

 

 

 

 

i/ Préambule :

 

Les premières plantes à coloniser la terre ont dû relever un ensemble de défis liés à cet environnement trés hostile au niveau de la période de l'ère Primaire.

Il y a environ 450 millions d’années, d’un mode de vie aquatique à un mode de vie terrestre, les plantes ont dû faire face aux risques de dessiccation ( c’est-à-dire retenir l’eau à l’intérieur des cellules et des tissus), aux températures extrêmes, à la gravité terrestre, à l’exposition accrue aux rayons UV, aux nuisibles etc.
Elles ont mis en place de nouvelles caractéristiques morphologiques et physiologiques permettant leur survie dans ce nouvel environnement particulièrement hostile.

Par exemple, le développement de parois cellulaires complexes permettant le soutien biomécanique et la protection structurale des cellules caractérise les plantes terrestres modernes.

 

La première plante terrestre s'appelle la bryophyte :

 

 

Capture d’écran 2023-01-21 002121.png

 

 

II- La cuticule :

 

 

Observée au microscope électronique à balayage, la surface externe des feuilles est plus ou moins lisse. Elle présente souvent de petites structures ovoïdes, les stomates. 

Ils permettent les échanges gazeux entre la plante et l’atmosphère essentiels à la photosynthèse et la respiration. Des poils d’allure variée (ou trichomes) émergent largement de la surface.

Structures d’adaptation aux conditions environnementales, les trichomes contiennent des terpènes, des composés phénoliques, des alcaloïdes ou d’autres substances répulsives qui jouent un rôle important dans les réactions de défense de la plante face aux insectes ou autres prédateurs.

La surface plus ou moins lisse qui recouvre la feuille est en fait la partie externe de la cuticule végétale. C’est une couche hydrophobe extracellulaire qui recouvre l’épiderme aérien de toutes les plantes terrestres. 


La cuticule est divisée en deux domaines sur la base de sa composition chimique :

 

 

Capture d’écran 2023-01-21 003838.png

 

 

** A la base, recouvrant les cellules épidermiques, un domaine appelé couche cuticulaire. Composé de cutine, il est riche en polysaccharides.
   La cutine est une substance contenue dans la cuticule des plantes la rendant imperméable.

 

** Au-dessus, la cutine proprement dite, enrichie en cires (qui sont hydrophobes, c’est-à-dire qui repoussent l’eau). Les cires déposées à l’intérieur de la matrice de cutine sont dites intracuticulaires. 

 

** En surface, la cutine est recouverte d’un film et de cristaux de cires épicuticulaires qui confèrent à la feuille des aspects plus ou moins brillants.

 

Grâce à ses propriétés hydrophobes, la cuticule offre à la feuille une protection contre la dessiccation et les contraintes environnementales externes. Ainsi armés d’une peau protectrice et de toute une gamme de stratégies d’adaptation pour l’acquisition et la conservation de l’eau, les plantes terrestres se sont développées dans de nombreux environnements desséchants.
 

 

De nombreuses feuilles présentent une caractéristique particulière : l’eau a tendance à perler en gouttes à la surface de leurs feuilles, nettoyant ainsi la surface des particules et débris qui s’y trouvent. C’est la superhydrophobie. L’efficacité de ce mécanisme auto-nettoyant, appelé " effet lotus " , variable selon les espèces, a été corrélée avec l’abondance de cristaux de cire épicuticulaire. 

 

 

III/ Les stomates :

 

 

 

 

Un stomate est un orifice de petite taille présent dans l'épiderme des organes aériens des végétaux (sur la face inférieure des feuilles le plus souvent). Il permet les échanges gazeux entre la plante et l'air ambiant (dioxygène, dioxyde de carbone, vapeur d'eau...) et permet la régulation de la pression osmotique.

 

 

Capture d’écran (43).png

 

 

a/ Origine 

 

 

L'apparition des stomates est une conséquence de la vie terrestre, la sortie du milieu marin imposant un contrôle des déperditions hydriques de l'organisme. 
Celui-ci se protège par la cuticule (couche cireuse), étanche aux échanges gazeux. D'où la nécessité de structures particulières, les stomates.

 

 

Capture d’écran (114).png

 

 

b/ Localisation

 

Les stomates se trouvent principalement sur les feuilles où ils peuvent être très nombreux, de 50 à 500 par mm². On les trouve sur la face inférieure des feuilles lorsque celles-ci ont une position horizontale et sont donc moins éclairées sur cette face. Lorsqu'elles sont exposées également sur les deux faces, les stomates se répartissent aussi sur les deux faces.

Pour le cannabis, la répartition des stomates est de l'ordre +/- 50 %, donc il y en en a pratiquement le même nombre au niveau du dessus et du dessous de la feuille. 
Ils sont beaucoup moins nombreux chez les espèces xérophytes, et sont alors souvent enfoncés dans l'épiderme au fond de sillons.

Les dicotylédones ont habituellement plus de stomates sur l'épiderme inférieur que l'épiderme supérieur, puisque ses feuilles sont tenues horizontalement, l'épiderme supérieur est directement illuminé. Cependant, la limitation du nombre de stomates sur l'épiderme supérieur permet de freiner les déperditions d'eau.

 

Les monocotylédones sont différent, puisque leurs feuilles sont tenues verticalement, elles auront le même nombre de stomates sur les deux épidermes.

Si la plante a les feuilles flottantes, il n'y aura aucun stomate sur l'épiderme inférieur comme il peut absorber des gaz directement de l'eau par la cuticule.
Dans le cas d'une feuille submergée, aucun stomate ne sera présent.

 

 

Capture d’écran (112).png

 

 

c/ Description

 

Un stomate est constitué de deux cellules stomatiques (cellule de garde), réniformes, qui délimitent l'orifice stomatique ou ostiole. Celui-ci s'ouvre plus ou moins, selon les besoins, en fonction de la turgescence des cellules stomatiques. Sous l'ostiole se trouve généralement dans le parenchyme sous-jacent un espace vide appelé chambre sous-stomatique.

Pour le cannabis, les stomates sont aussi nombreux sur le dessus que sur le dessous de la feuille.

 

 

Capture d’écran (116).png

 

d/ Rôle et fonctionnement

 

Les stomates sont utilisés par les plantes pour réaliser des échanges de gaz.
L'air contenant le dioxyde de carbone et le dioxygène entre par ces ouvertures pour être utilisé dans la photosynthèse et la respiration. 
L'oxygène est un déchet produit par la photosynthèse dans les cellules du chlorenchyme (cellules du parenchyme contenant des chloroplastes).
 Il est expulsé par ces mêmes ouvertures. En outre, la vapeur d'eau est dégagée dans l'atmosphère par ces pores durant la phase de transpiration des plantes. 
Ce dégagement d'eau provoque une tension sur la colonne d'eau dans le xylème qui contribue à faire monter la sève brute.

L' ouverture et la fermeture de l'ostiole se fait en fonction des conditions climatiques (chaleur, humidité, luminosité). Certaines plantes (dites CAM comme les Crassulacées) n'ouvrent leurs

stomates que la nuit pour éviter les trop grandes déperditions d'eau.

 

 

 

 

Capture d’écran 2023-01-25 223333.png

 

 

Hugo von Mohl avait postulé en constatant la présence de chloroplastes sur les cellules stomatiques (ou cellules de garde) que le mécanisme d'ouverture de l'ostiole reposant sur l'augmentation du volume des cellules de garde, l'énergie produite par les chloroplastes permettant de jouer sur le caractère hypotonique ou hypertonique par la transformation de l'amidon en glucose ou de glucose en amidon, molécules qui n'ont pas les mêmes caractéristiques osmotiques. En réalité certaines cellules de garde ne possèdent pas de chloroplastes (l'oignon par exemple) et ce postulat a été abandonné. L' ion potassium est en réalité l'élément déterminant du phénomène. Son entrée et sa sortie de la vacuole est étroitement contrôlée et gouverne la turgescence des cellules stomatiques et donc l'ouverture des stomates.

 

 

Capture d’écran 2023-02-11 223525.png

 


En cas de stress hydrique les racines synthétisent de l'acide abscissique qui agit sur les cellules stomatiques et provoque leur fermeture par plasmolyse, limitant ainsi les pertes d'eau.

C'est son entrée massive dans les cellules de garde qui entraîne la turgescence de ces cellules par osmose. Cette entrée n'est possible que par l'action d'une perméase qui fonctionne grâce à de l'ATP et qui permet la sortie de protons.

 

 

Capture d’écran (525).png

 

 

A partir de cette courbe, on pourra donc en conclure que l'ouverture optimale des stomates à partir de T0 ( heure d'allumage de la lumière)  ==>

 

*** T+8 à T+11

 

*** T+16 à T+19

 

Capture d’écran 2023-02-11 225315.png

 

 

L'utilsation des brassinolides entrainera une utlisarion accrue de CO2 par forcage d'ouverture des stomates avec une augmentation significative de l'absorption de CO2.

Bien brasser vos plantes avec de gros ventilateurs augmentera vos chances de capter + de C02 atmosphérique. 

 

 

 

 

 

IV/ L'épiderme

 

 

L'épiderme protecteur recouvre les surfaces supérieure et inférieure des feuilles. Il est constitué le plus souvent par une couche unique de cellules ne comportant généralement pas de chloroplastes, parfois couverte par une couche protectrice externe : la cuticule. 
L'épiderme est constitué d'une seule strate de cellules étroitement jointives, dépourvues de chloroplaste.
Certaines cellules de l'épiderme peuvent se transformer en poils. 
La continuité de l'épiderme (surtout des feuilles) est interrompue par des pores, les stomates, permettant les échanges entre la plante et l'air ambiant. Chaque stomate est formé d'un petit orifice, l'ostiole, entouré d'une paire de cellules spécialisées. 

 

 

Capture d’écran 2023-01-25 225542.png

 

 

L'épiderme se délite sous l'effet de l'augmentation de circonférence, faisant progressivement place à un tissu protecteur d'origine secondaire issu du phellogène, le suber.
Cette couche cireuse aide à prévenir la perte d'eau, en particulier dans les régions sèches. Le parenchyme palissadique est constitué de cellules empilées et allongées situées juste sous l'épiderme supérieur. Elles contiennent des chloroplastes et effectuent la majeure partie de la photosynthèse.

 

 

V/ Le mésophylle

 

 

La plus grande partie de l'intérieur d'une feuille, c'est-à-dire entre l'épiderme inférieur et supérieur, est composé d'un parenchyme appelé mésophylle. Ce tissu joue un rôle très important dans la photosynthèse. Le mésophylle est composé de deux parties :

 

**  le parenchyme palissadique composé de cellules verticales, allongées et serrées ; les cellules qui le constituent sont riches en chloroplastes.

 

 C' est dans ce parenchyme que se déroule la photosynthèse ;

 

 

Le Chloroplaste

 

 

Les premières recherches ont été entreprises par Joseph Priestley en 1771.

 

 

Capture d’écran 2023-02-09 101314.png

 

 

Le chloroplaste est un organite autotrophe de la cellule végétale chlorophyllienne. On en compte environ un demi-million par millimètre carré de feuille. Cet organite est présent dans le cytoplasme des cellules eucaryotes photosynthètique (plantes, algues).

Les chloroplastes se situent pour la plus grande partie dans le mésophylle ( tissu interne ) de la feuille.

Le chloroplaste est un organite remarquable qui assure la photosynthèse donc permet l'autotrophie des végétaux au carbone .

 

 

Le chloroplaste dans la cellule végétale.

 

 

 

Capture d’écran 2023-02-09 101954.png

 

 

Cet organite a une origine endosymbiotique. On pense qu'il provient de l'absorption par une cellule hétérotrophe d'une Cyanobactérie. Il garde de son origine une semi-autonomie. En effet, il conserve de l'ADN codant pour certains de ses constituants et des ribosomes permettant leur synthèse.

 

 

Capture d’écran (14).png

 

 

Chaque chloroplaste provient d'un chloroplaste préexistant. Ses divisions se réalisent pendant l'interphase, indépendamment de la mitose.

Les cellules méristématiques contiennent des plastes indifférenciés, les proplastes. Dans les cellules de racine (ou autres cellules hétérotrophes), les proplastes se différencient en amyloplastes qui mettent en réserve sous forme d'amidon les hydrates de carbone produits par la photosynthèse des cellules foliaires et véhiculés par les cellules du phloème.

Dans les cellules du parenchyme foliaire (cellules chlorophylliennes autotrophes), les proplastes se différencient en chloroplastes en acquerant un système complexe de lamelles, les thylacoïdes.

 

 

 

 

 

 

Cette différenciation nécessite de la lumière. Lorsque des germinations sont effectuées à l'obscurité (jeunes plantules étiolées) les feuilles sont jaunes et ne possèdent pas de chlorophylle. Les plastes se présentent avec une structure particulière (étioplastes). Ils ne possèdent pas de thylacoïde mais un corps prolamellaire. Lorsque les plantules étiolées sont éclairées, elles verdissent (synthèse de chlorophylle). Leurs étioplastes se différencient progressivement en chloroplastes.

 

 

Capture d’écran 2023-02-09 101912.png

 

 

Les chloroplastes ont deux membranes (interne et externe) bordant une zone aqueuse appelée stroma (siège de la phase sombre de la photosynthèse).

 

Le stroma contient la membrane thylakoïde (siège de la phase diurne). Cette membrane est plissée en un réseau de nombreuses vésicules aplaties qui prend la forme :

 

                                                                                                    * soit d'empilements compacts appelés grana (granum);

 

* soit de vésicules isolées et libres dans le stroma et réunissant plusieurs grana.

 

 

Les parties de membrane thylacoïde :

 

            * situées au sein des grana et sans contact avec le stroma sont les lamelles des grana

 

                                                                                                     * accessibles au stroma sont les lamelles du stroma.

 

L'espace interne enclos par la membrane thylacoïde est le lumen.

 

 

Capture d’écran 2023-02-09 102113.png

 

 

 

Le chloroplaste est le siège de la photosynthèse. Il absorbe l’énergie lumineuse pour la transformer en énergie chimique sous forme d'adénosine triphosphate (ATP). Il intervient dans la phase photochimique de la photosynthèse qui est un Processus biologique permettant d’utiliser l’énergie lumineuse afin de réduire le dioxyde de carbone en carbohydrates, réaction se déroulant chez les plantes dans les chloroplastes. Durant cette première phase nommée parfois phase lumineuse, l’énergie solaire est transformée en énergie chimique. Les réactions photochimiques comprennent le transport d’électrons et la chimiosmose.

 

Chaque photosystème comprend une antenne et un centre réactionnel. Les Eucaryotes possèdent 2 types de photosystèmes que l’on distingue par la longueur d’onde absorbée : le P700 (PI) et le P680 (PII).

La première phase du phénomène (phase lumineuse ou photochimique) convertit les radiations lumineuses en énergie, la seconde étape (phase obscure) utilise ce potentiel électrochimique et thermochimique afin de réduire le CO2 selon l’équation-bilan du processus

 

 

                                                                                                      6 CO2 + 6 H2O --> C6H12O6 + 6 O2 ( + 4 Photons + 12 ADPI )

 

(Soit : Gaz Carbonique + Eau -> Hydrates de carbone( sucres ) + Oxygène)

 

Le parenchyme lacuneux (ou spongieux). Les cellules ont une forme plus arrondie et sont moins serrées. Les lacunes entre les cellules servent à stocker les gaz échangés entre la feuille et l'atmosphère.

 

 

VI/ Le Xylème :

 

Le mot xylem vient du grec "xylon" (λον, xúlon), qui signifie bois.

Le xylème ou tissu xylémique, est un constituant des tissus végétaux formé de l'association de vaisseaux, de cellules mortes ou vivantes de soutien et de cellules associées. Les vaisseaux du xylème sont constitués de faisceaux de cellules mortes alignées et entourées de lignine. (Wikipédia).

 

 

Capture d’écran (212).png

 

 

Photos au microscope électronique.

 

Le xylème est un tissu conducteur de la sève brute.
Il prend en charge le transport de l'eau et des substances dissoutes des racines aux feuilles. Le xylème primaire est issu des méristèmes apicaux (procambium) quand le xylème secondaire est issu des méristèmes latéraux (assise génératrice libéro-ligneuse, cambium).
 

Capture d’écran 2023-02-13 153542.png

 

 

Capture d’écran 2023-02-13 153638.png

 

 

 

Capture d’écran 2023-02-13 153846.png

Modifié par DeltaX9X
  • Like 7
  • Thanks 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Hello !!!

 

Deuxième MAJ ce jour.

Si des zones d'ombre persistent, vous pouvez poser des questions, je suis à votre entière disposition pour y répondre

 

 

A+.

Modifié par DeltaX9X
  • Thanks 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut,

 

Le 20/01/2023 à 23:51, DeltaX9X a dit:

 

 

Capture d’écran (525).png

 

 

A partir de cette courbe, on pourra donc en conclure que l'ouverture optimale des stomates à partir de T0 ( heure d'allumage de la lumière)  ==>

 

*** T+8 à T+11

 

*** T+16 à T+19

 

 

 

Ton schéma et ton commentaire me pose un problème. Tu parles "d'allumage de la lumière" ce qui sous entend qu'il s'agit d'une culture Indoor avec donc une lampe comme éclairage et une gestion de l'air.

Or, il me semble que la courbe de ton schéma est celle correspondante à une plante cultivée en extérieur sous le soleil et présentant ce qu'on appelle "une dépression de midi". Et de ce fait cela ne correspond pas à une plante indoor avec une ouverture optimale de T+8 à T+11 et de T+16 à T+19.

Est-ce que je me trompe? Si oui, je veux bien des précisions.

 

++

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 24 minutes, FranckyVincent a dit:

Or, il me semble que la courbe de ton schéma est celle correspondante à une plante cultivée en extérieur sous le soleil et présentant ce qu'on appelle "une dépression de midi". Et de ce fait cela ne correspond pas à une plante indoor avec une ouverture optimale de T+8 à T+11 et de T+16 à T+19.

 

Yop  @FrankyVincent!!!

 

C'est ici que j'ai trouvé la courbe : chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/http://clg-blois-begon-blois.tice.ac-orleans-tours.fr/eva/sites/clg-blois-begon-blois/IMG/pdf/5b-svt-pouzet-011.pdf

 

Je pense que c'est valable pour les deux, honnêtement  je ne m'étais pas posé la question, je vais y réfléchir.

 

A+.

Modifié par DeltaX9X
  • Thanks 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

@FrankyVincent

 

Yep,

 

J'ai trouvé une courbe plus précise qui pourrait t'interesser ==>

 

 

Capture d'écran_20230211_225311.png

 

 

Pour ta question aprés renseignements c'est pratiquement  pareil pour l'outdoor et indoor au niveau ouverture/fermeture stomatiques.

 

A+.

Modifié par DeltaX9X
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonsoir @DeltaX9X,

 

Il y a 23 heures, DeltaX9X a dit:

Pour ta question aprés renseignements c'est pratiquement  pareil pour l'outdoor et indoor au niveau ouverture/fermeture stomatiques.

 

La question était plus posée pour la forme! Sinon, non, l'ouverture/fermeture des stomates n'est pas "pratiquement pareil pour l'outdoor et indoor". Elle dépend des paramètres du milieu tels que la quantité de lumière, la disponibilité en eau, la température... et ceux-ci sont stables en indoor au cours d'une période jour du déclenchement de la lampe à son extinction (et nuit pareil) alors qu'ils sont extrêmement variables en extérieur sur la durée de la journée, et surtout extrêmement variables d'une journée à l'autre, et encore plus si on compare une journée de printemps, une d'été et une d'automne..

 

++

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Re,

 

@DeltaX9X, en voyant que tu avais simplement rajouté les paramètres température, humidité, lumière dans ton post, je me suis dit que tu n'avais pas compris le but de mes commentaires. Et en relisant mes messages, j'ai compris que c'était normal car mon 1er commentaire n'est pas du tout clair. Donc je vais préciser/reformuler.

En indoor, l'apport en eau, l'humidité de l'air et la température sont gérés (ou maintenu dans une fourchette acceptable) et ne sont donc pas limitant. Partant de là, c'est la lumière qui va induire l'ouverture/fermeture des stomates.

En indoor, il n'y a donc pas les période optimales de T+8 à T+11 et de T+16 à T+19 que tu as indiqué. L'ouverture optimale en indoor est continue sur une période allant de l'allumage de la lampe à son extinction. La courbe représentant l'ouverture des stomates en indoor ne présente pas de dépression de midi. Elle grimpe dès l'allumage de la lampe pour atteindre son maximum très rapidement, puis elle reste stable jusqu'à l'extinction de la lampe où elle chute. Les périodes optimales de T+8 à T+11 et de T+16 à T+19 sont valables en extérieur pour des plantes subissant une dépression de midi.

Voilà, j'espère avoir été plus compréhensible.

 

++

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Re, @FrankyVincent

 

n indoor, l'apport en eau, l'humidité de l'air et la température sont gérés (ou maintenu dans une fourchette acceptable) et ne sont donc pas limitant. Partant de là, c'est la lumière qui va induire l'ouverture/fermeture des stomates.

 

Exact, c'est la lumière bleue qui va permettre l'ouverture des stomates ainsi que l'acide abscissique synthétisé ds les racines enfin la faible concentration en carbone ds la plante.

Modifié par DeltaX9X
Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 13/02/2023 à 22:57, FranckyVincent a dit:

En indoor, il n'y a donc pas les période optimales de T+8 à T+11 et de T+16 à T+19 que tu as indiqué. L'ouverture optimale en indoor est continue sur une période allant de l'allumage de la lampe à son extinction. La courbe représentant l'ouverture des stomates en indoor ne présente pas de dépression de midi. Elle grimpe dès l'allumage de la lampe pour atteindre son maximum très rapidement, puis elle reste stable jusqu'à l'extinction de la lampe où elle chute. Les périodes optimales de T+8 à T+11 et de T+16 à T+19 sont valables en extérieur pour des plantes subissant une dépression de midi.

 

 

Là par contre mon avis diffère du tiens :

 

A/ Outdoor :

 

Aprés qqles recherches j'ai pu trouver les courbes selon l'environnement en out :

 

 

Capture d'écran_20230214_094444.png

 

 

Donc, l'ouverture stomatique sera la meilleure en B.

 

B/ En indoor

 

En surfant sur le site, j'ai trouvé cela :

 

 

 

 

En faites, lors de l'allumage des lampes l'ouverture se déclenche, la captation du CO2 commence la plante stock le gaz dans la chambre sous stomatique la photosynthèse commence, la courbe monte..

Une fois le taux de carbone au maximum et sous l'effet de l'acide abscissique les stomates se ferment, la courbe redescend.

Le pic de midi ne peut être présent en in, mais il sera présent en out.

 

 

Capture d'écran_20230211_225311.png

 

 

Une fois arrivé au plus bas, réouverture des stomates etc...ces cycles sont stables et répétitifs.

 

A+.

 

 

Modifié par DeltaX9X
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut @DeltaX9X

 

il y a 1 minute, DeltaX9X a dit:

Là par contre mon avis diffère du tiens :

 

A/ Outdoor :

 

Aprés qqles recherches j'ai pu trouver les courbes selon l'environnement :

 

 

 

 

 

Capture d'écran_20230214_094444.png

Tu me dis que ton avis diffère du mien. Ok, pas de soucis, mais il faudrait que tu m'expliques en quoi il diffère, parce que là tu mets juste un graphique avec lequel je n'ai aucun problème, je t'ai moi-même proposé un graphique proche de celui-ci, même plus complet.

Le problème est que tu construis ton raisonnement pour l'indoor en te basant sur une courbe spécifique à l'extérieur. Est-ce que tu comprends que cela pose problème?

 

++

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 4 minutes, FranckyVincent a dit:

Le problème est que tu construis ton raisonnement pour l'indoor en te basant sur une courbe spécifique à l'extérieur. Est-ce que tu comprends que cela pose problème?

 

Re,

 

 j'avais pas fini, non les deux courbes sont différentes.

Lorsque je te réponds je le fais aussi pour les lecteurs lors des explications.

 

A+

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Re,

 

il y a 14 minutes, DeltaX9X a dit:

 

Re,

 

 j'avais pas fini, non les deux courbes sont différentes.

Lorsque je te réponds je le fais aussi pour les lecteurs lors des explications.

 

A+

On est d'accord, les deux courbes (extérieur et intérieur) sont différentes. Alors pourquoi les explications de ton topic se basent sur une courbe qui ne correspond pas?

 

++

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
  • 2 semaines après ...

Salut,

 

@DeltaX9X, je comprends pas trop pourquoi tu ne corriges pas l'erreur que je t'ai signalé? A moins que tu considères qu'il n'y a pas d'erreur, ce qui serait encore plus inquiétant....

 

J'ai une étude pour toi qui met en évidence ce que je te dis depuis 2 semaines. C'est une étude sur la vigne et le colza, deux espèces qui montrent une dépression de midi lorsqu'elles sont cultivées en journée sèche et ensoleillées en extérieur. Et donc là, les plantes sont cultivées en intérieur.

Voici l'étude: Mesures en série des échanges gazeux à l’échelle plante entière de plantes cultivées en pot

Tu remarqueras que les courbes de la respiration montrent une légère baisse continue sur la période d'éclairage. L'étude précise que cela est dû à une hausse continue des températures que se fait sur la journée. Sinon, les courbes présenteraient un tracé horizontal.

Il y a plein d'autres études comme celle là qui confirment que les informations que tu donnes sont erronées...

 

++

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Re,

 

@FrankyVincent

 

Il y a 3 heures, FranckyVincent a dit:

je comprends pas trop pourquoi tu ne corriges pas l'erreur que je t'ai signalé? A moins que tu considères qu'il n'y a pas d'erreur, ce qui serait encore plus inquiétant....

 

 Je n'ai pas eu le temps de te répondre, je suis entrain de faire qqles recherches, envois moi les autres liens je les étudierais sérieusement, et on fera une synthèse ensemble  je modifierais évidemment si nécessaire...... on a le temps !!!

 

A+.

 

Errare humanum est, perseverare diabolicum

 

PS je ferais un tutoriel sur ce sujet pour aller découvrir la vérité, j'aime bien 

Modifié par DeltaX9X
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut Messieurs😘 (ou Mesdames😘)!!! Dîtes-moi tout !!! Je voudrais vos conclusions 😁!!! Si je regarde le tableau quant à l'ouverture maximum des stomates (le deuxième notamment journée chaude non pluvieuse)... j'aperçois que les pics se produisent à 10h15 et 17h00 (pour ce solstice d'été, je suppose😎), cela veut-il signifier que c'est à ces horaires qu'il faut effectuer des pulvérisations foliaires avec engrais !??

Peut-on aussi affirmer, de ce fait, qu'une pulvérisation foliaire insecticide de contact (non systémique puisqu'on ne l'utilise pas avec une plante qu'on va fumer) en dehors de midi (soleil + intense = plante + sensibles) doit quant à elle s'effectuer + tôt le matin 8h00 ou + tard le soir 20h15...!??

Les pulvérisations de nuit, je trouve ça d'une part pas pratique, on n'y vois rien ! et souvent ça peut s'avérer + catastrophique que bénéfique, ça peut attirer les maladies fongiques cryptogamiques !...

En intérieur je privilégie les pulvé le + tôt possible après l'allumage des lumières !!!... et ça fonctionne bien puisqu'il y a ensuite une meilleure évaporation !

Cette idée aurait-elle un sens !?? Bonne fin de journée à vous 💚🧡💖

Modifié par Repiey
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Re,

 

@DeltaX9X; ok, je comprends mieux. Sinon pour d'autres liens d'article, je penses que tu peux déjà trouver des trucs dans les références bibliographiques fournies en fin du document que j'ai donné au dessus. Si ça suffit pas, je vais pas non plus faire le boulot de recherche à ta place hein! D'ailleurs, il n'y a aucune référence dans ce que tu proposes...

 

@Repiey, l'ouverture des stomates dépend de plusieurs paramètres (lumière, température, humidité, CO2, etc...). Du coup, en extérieur il n'y a pas de moment préétabli (je suppose que tes questions se réfèrent à des conditions extérieures). Tu peux très bien avoir un 21 juin, jour du solstice d'été, froid est humide, et avoir une journée de septembre à 35° hyper sèche. Tu peux même avoir des fluctuations très importantes au cours d'une même journée. Les courbes sont ici des exemples. Leur rôle et leur lecture se définit dans l'étude à laquelle elles appartiennent, et les utiliser en dehors amène souvent à des méprises.

Pour la pulvérisation foliaire de nutriments, je te mets un article très intéressant sur le sujet. Il n'a rien de scientifique mais les références en fin d'articles semblent tout à fait sérieuses. Lien: Briser les mythes sur la nutrition foliaire

Pour ta question sur la pulvérisation d'insecticide de contact, je comprends pas trop, si c'est un insecticide de contact en quoi l'ouverture/fermeture des stomates joue un rôle?

 

++

  • Thanks 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites