La culture sous led ou l'avenir des ampoules économiques


Messages recommandés

Ce topic prioritaire est dédié à l’éclairage horticole à LEDs. Bien que la culture de Cannabis ait la part belle, le sujet ne se restreint pas exclusivement à cette plante.

 

Il s’agit avant tout d’expérimentations dont les conclusions seront toujours objectives. Pour le moment il est hors de question de faire l’apologie de ce type d’éclairage. Les résultats doivent en premier lieu être analysés et validés par l’ensemble de la communauté cannaweedienne.

 

Nous vous invitons donc à participer activement à ce topic soit en proposant vos expérimentations, vos remarques et suggestions ou tout simplement en donnant vos avis sur l’évolution des plantes tout au long des expériences respectives.

 

Bonne lecture.

 

Voici comment tout a commencé :

 

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Culture expérimentale de Cannabis sativa sous LED

 

Par Evergreen

 

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Avant-propos

Bonjour et bienvenue dans ce JDC particulier. Il est bon de préciser en premier lieu qu'il s'agit ici avant tout d'une expérimentation et non d'une culture dont l'objectif absolu est d'assurer une récolte. Toutes les critiques qui tendraient vers une conclusion hâtive ne sont pas souhaitées (du type « ça ne marchera pas » ou « rien ne vaut une HPS »). En revanche toutes les remarques constructives seront attendues et bien entendu vivement encouragées.

 

 

1. Introduction

Il y a peu de temps sur Cannaweed, plusieurs personnes s'interrogeaient sur les possibilités de cultiver sous Diodes Electro Luminescentes (DEL, ou LED en anglais). Bien que les nouvelles générations de LEDs soient souvent présentées comme les « ampoules du futur » ou, de façon plus relativisée, comme un « avenir prometteur », elles soulèvent toutefois, à l'heure actuelle, plus de questions qu'elles ne proposent de solutions. En effet, malgré les quelques avantages qu'offre leur utilisation, il demeure un doute quant à certaines caractéristiques essentielles pour le type de cultivateurs que nous sommes (pénétrabilité et quantité du flux lumineux, spectre, etc.).

 

Il existe déjà plusieurs expériences de culture de diverses espèces végétales sous LEDs mais leur(s) conclusion(s) restent néanmoins méconnues, car confinées au cadre rigide scientifique, ou sont parfois peu objectives notamment lorsqu'un enjeu commercial est de la partie. La culture de Cannabis sous LEDs a surtout été tentée sur des forums anglo-saxons.

 

Il me semblait opportun de créer un JDC qui, avec votre participation, permettrait de se forger une opinion fondée et argumentée sur l'emploi de ce type de source lumineuse. La démarche présentée ici ne s'inscrit pas comme un test comparatif et n'a pas pour objectif de prouver que les LEDs constituent une alternative intéressante aux lampes horticoles qui vous sont bien connues et dont le succès n'est plus à démontrer.

Le rendement de la récolte (si récolte il y a) ne constituera pas ici une donnée capitale. Les questions auxquelles je tente de répondre sont :

 

- Est-ce vraiment possible ?

- Est-ce intéressant à l'heure actuelle ?

- Quels sont les réels avantages et limites des LEDs pour la culture du Cannabis ?

 

Outre ces problématiques propres aux LEDs, ce JDC est également, sur un plan davantage personnel, l'occasion de tester la culture de Zamal en intérieur (« variété » outdoor peu adaptée à ce mode) ainsi que l'hydroponie (jusqu'à présent je cultivais en terre). Le défi est donc triple.

 

 

2. Matériel et méthodes

 

2.1. L' « habitat »

Le placard de culture se compose d'une armature en bois recouverte de lambris en PVC blanc (photo 01). Ses dimensions intérieures (photo 02) sont :

Hauteur : 170 cm ; Longueur : 93 cm ; Largeur : 63 cm

Surface réellement cultivable : 0,48 m² ; Volume réellement disponible : 0,52 m3

 

Photo 01 : vue d'ensemble du placard

jdccwplacolz7.jpg

 

Photo 02 : vue sur l'intérieur du placard

jdccwinplacoqu8.jpg

 

 

Photo 03 : prises pour les instruments électriques

jdccwprisesplacovf6.jpg

 

 

2.2. Gestion de la Lumière

Croissance :

1 spot de 140 LED, blanc day-light ; température de couleur : 5 000 K

 

2 spots de 140 LED, rouge ; longueur d'onde : 630 nm

 

4 spots de 140 LED, bleu ; longueur d'onde : 470 nm

 

 

Floraison :

1 spot de 140 LED, blanc day-light ; température de couleur : 5 000 K

 

4 spots de 140 LED, rouge ; longueur d'onde : 630 nm

 

2 spots de 140 LED, bleu ; longueur d'onde : 470 nm

 

Figure 01 : disposition des ampoules à LED selon la phase (vue de dessous ; échelle non respectée : à éditer)

jdccwdispositionlampesuj1.jpg

 

 

Toutes les ampoules ont un angle de diffusion de 160° et fonctionne sur 220 V (Culot E27). Chaque ampoule de 140 LEDs consomme 7,5 W. Elle délivrerait une quantité de lumière équivalente à celle émise par une lampe éco de 20 W ou par une lampe à incandescence de 80 W (attention : données fournies par le revendeur).

 

J'ai effectué deux tests afin d'évaluer de façon approximative la quantité de lumière dégagée par les ampoules.

 

Le premier test réside dans une observation directe d'une pièce de 12 m² éclairée par une seule ampoule à la fois. A priori, le spot à LEDs blanches éclaire de façon sensiblement égale qu'une lampe éco daylight de 14 W. Les ampoules à LEDs de couleurs éclairent cette même pièce de façon très honorable.

 

Le second test a été réalisé dans le placard de culture. La configuration des ampoules est la même que celle prévue pour la phase de croissance. Le plateau supportant l'éclairage a été placé à différentes hauteurs du plancher : 5 cm ; 10 cm ; 25 cm ; 50 cm ; 75 cm ; 100 cm. La quantité de lumière a été mesurée au moyen de 3 enregistreurs de données dédiés à cet effet (référence : HOBO Pendant Temperature/Light Data Logger, UA-002-XX, Onset Computer Corporation). Les instruments, qui sont placés en position fixe et en diagonale sur le plancher, ont été programmés pour effectuer une mesure toutes les 5 secondes. Deux séries d'échantillonnage de deux heures chacune ont été réalisées pour toutes les plages de hauteur citées plus avant. Les résultats ont été traités sous le logiciel HOBOware 2.2 (de Onset Applications - Onset Computer Corporation). La figure 02a montre l'intensité maximale, moyenne et minimale en lux selon la distance des ampoules. La figure 02b exprime les mêmes courbes en « lumen per square foot » (Lm / ft²).

 

Figure 02a et 02b :

jdccwfig02abup7.jpg

 

 

Plusieurs constats ressortent de ce second test :

- Plus les lampes sont éloignées, moins l'intensité lumineuse est importante.

- L'écart entre les valeurs extrêmes et moyennes diminue et tend vers une valeur identique en fonction de l'augmentation de la distance.

- Le mélange des spectres émis est plus homogène au fur et à mesure qu'augmente la distance (fig. 03).

- A 5 cm de distance la quantité de lumière est sensiblement égale ou moins importante qu'à 10 cm. Cela s'explique par le choix de la disposition des lampes et de l'angle d'éclairage de celles-ci (160°). Puisqu'à petite distance le mélange des spectres est plus hétérogène, certains capteurs enregistrent davantage la lumière émise par une ou deux ampoules qui leur font face plutôt que la lumière émise par l'ensemble des ampoules. Autrement dit : plus la distance est petite, plus il y a concentration individuelle du flux lumineux de la part de chaque ampoule (fig. 03).

 

Figure 03 :

jdccwfig01tw9.jpg

 

 

Les spots à LEDs seront placés à 15 cm environ des apex (C'est beaucoup mais j'ai mal calculé la longueur de la corde qui sert à faire monter et descendre le plateau qui soutient les ampoules). Au fur et à mesure de la croissance des plantes cette distance se réduira jusqu'à un écart définitif équivalent à 10 cm.

 

Réflexion de la lumière :

Des pièces de couverture de survie, préalablement légèrement froissée, recouvrent chaque paroi du placard.

 

Photopériode :

Les deux premiers jours : 24/0

Phase de croissance : 18/6

Phase de floraison : 12/12

 

 

2.3. Ventilation

L'intra est de type passif.

 

L'extraction de l'air du placard est réalisée au moyen de 2 ventilateurs de PC de 8 cm de diamètre, l'un à 12V, l'autre à 24 V, branchés sur un transformateur 12 V, 10 W, 500 mA.

Le débit d'air est inconnu.

 

Le brassage s'effectue par le biais d'un ventilateur, 220 V, générant un « vent » maximum de 3 m/s (équivalent à une brise légère).

 

Photo 04 : vue sur le système d'extraction active

jdccwventilationsk0.jpg

 

 

2.4. Système hydroponique

- Réservoir en plastique d'une capacité de 50 litres

 

- Un système de goutte à goutte (2 l/h)

 

- Une pompe à eau de 570 l/h, 5W.

- Une pompe à air de 60 l/h, 2 W.

- 2 bulleurs.

 

Les pompes fonctionnent en continu.

 

- 5 pots paniers de 12 cm de diamètre

 

- Une jauge : tige récupérée d'un essuie glace que j'ai gradué et peint en 4 couleurs : le rouge qui signale un déficit important en solution nutritive et une menace pour la pompe ; le jaune qui indique que la solution va manquer ; le bleu qui correspond à la quantité de solution optimale ; le vert qui indique un trop plein.

Cette jauge permet de gérer en quelque sorte l'évapotranspiration.

 

 

Figure 04 : schéma simplifié du système hydroponique (échelle non respectée : à éditer)

jdccwplanbactf5.jpg

 

 

Photo 05 : vue d'ensemble du système hydroponique

jdccwbachydrogq3.jpg

 

 

Photo 06 : vues sur la partie dédiée aux diverses mesures et au support de la pompe à air

jdccwpartiemesureut5.jpg

 

 

Substrat inerte :

Le substrat n'est pas si inerte que cela. Il est en effet composé de billes d'argile et de « billes » de divers basaltes (roche d'origine magmatique). La granulométrie est comprise entre 0,5 cm et 1 cm.

Certaines billes de basalte sont plus ou moins poreuses mais saturent vite, d'autres drainent bien l'eau. Leur emploi assure une meilleure stabilité du plant. Par contre elles libèrent divers minéraux qui auront certainement tendance à augmenter le pH :

La chimie de ces roches est : SiO2, Al2O3, Fe2O3, CaO, MgO, K2O, Na20

Les principaux minéraux libérés sont par ordre décroissant : Na, Ca, SiO2, K, Mg

 

 

2.5. Gestion des conditions environnementales

- 1 pH-mètre PH-212, Voltcraft, résolution de 0,01 pH

- 1 Ec-mètre LWT-01, Voltcraft, résolution de 10 µs

 

- 1 Hygromètre mécanique à cheveu, Polytherme, résolution de 1%

- 1 thermomètre électronique (réf. 80100, Equipements scientifiques s.a.) muni d'une sonde pour la mesure des températures en milieu liquide, résolution de 0,1°C.

 

- 1 Hobo pendant logger : température et luxmètre, résolution de 0,1°C et 0,1 lux

 

- 1 petite « station météo » (un gadget comparé aux autres instruments que je possède) mesurant la température et l'humidité relative, résolution de 1°C et 1%.

 

Photo 07 : les instruments de mesure

jdccwappmesurelf8.jpg

 

 

Photo 08 : vue de la trappe servant à diverses mesures (pH, conductivité, température de l'eau). Elle sert également à verser de la solution nutritive si celle-ci vient à manquer (la jauge passe dans le jaune ou le rouge)

jdccwtrappemesuredc6.jpg

 

 

2.6. La nutrition

Je n'ai pas établi de programme prévisionnel de nutrition. Je me base tout de même sur les indications du fabriquant.

 

- Gamme GHE Flora Series pour eau douce et additifs

- Flora micro 1l ; Flora bloom 1l ; Flora gro 1l

 

- Mineral Magic 1kg

- Diamond Nectar 1l

 

- Bio Roots 30 ml ; Bio bloom 30 ml

 

- Final flush 1l (Grotek)

 

 

Eau :

Je récupère l'eau de pluie qui ruisselle sur le toit et qui à partir des gouttières est stockée dans une citerne de 1000 litres. J'utiliserai au maximum 30 l pour le bac du système hydro mais du fait de nombreuses impuretés dans la citerne je dois au préalable filtrer cette eau (au moyen d'une cartouche filtrante pour carafe).

 

L'eau de pluie, sur les basses altitudes de l'île, a en général un pH compris entre 3,8 et 5,8. Sa conductivité est de l'ordre de 8 à 102 µs. Sa composition est surtout influencée par NaCl (sel marin) : par ordre décroissant : Na, Cl, SO4, Mg, K, Ca, NO3, F.

 

 

2.7. Soins

A titre préventif seront appliqués à fréquence régulière :

- KB Polysect

- KB Polysoins

- KB Traitement total

 

Je garde également sous la main :

- de l'aspirine

- de la vitamine C

 

 

2.8. Techniques diverses de culture

- Traitement pré germinatif pour la levée de dormance (voir ici).

 

- Taillage de l'apex au niveau du quatrième étage.

- Pincement tous les 4 à 5 jours à partir de la deuxième ou troisième semaine.

- Suppercropping ou palissage classique.

 

 

3. Génétique

Zamal (nom local du Cannabis qui vient du malgache « zamala »).

 

Le Zamal est à La Réunion une plante cultivée, voire naturalisée, c'est-à-dire qui a été introduite sur l'île par l'homme (il y a un peu plus de deux siècles) et qui peut se multiplier dans la nature sans son intervention.

 

L'histoire coloniale insulaire fait que les sources génétiques du Zamal sont difficiles à déterminer. La plus grosse partie du stock génétique est probablement d'origine indienne (certainement depuis la Côte de Coromandel). Des semences apportées depuis d'autres contrées sont également très possibles : souches pakistanaise, africaine (surtout Mozambique ou via les pays de la sphère arabo-musulmane), malgache, chinoise et autre pays bordiers du bassin Océan Indien. Le développement des transports aériens a ensuite rendu probable l'arrivée, depuis deux ou trois décennies, de cultivars européens.

La génétique du Zamal est donc en perpétuelle fluctuation du fait de son histoire et en raison du mode de culture principal adopté sur l'île. Les plantes sont cultivées en extérieur et ne bénéficient pas de soins particuliers. Les mâles ou les plants monoïques sont parfois arrachés tardivement et les conditions aérologiques propres au relief tourmenté de l'île font que le pollen volatile se propage sur de grandes distances, d'où une fécondation très active des pieds femelles.

Il n'y a donc pas un Zamal unique mais bien une foule incalculable de croisements responsables d'une génétique très instable (photo 09 et 10). Le phénotype reste cependant majoritairement de type sativa. Cette multiplicité fait finalement la joie des consommateurs puisque pour chaque « variété » il existe une saveur, une odeur et un effet différents. Il faut par contre noter une forte tendance à la monoécie.

 

L'inconvénient de ces « hybrides » reste principalement la floraison tardive et lente. Il faut parfois entre 9 et 12 mois pour qu'une plante arrive à maturité en outdoor.

L'avantage réside dans son effet réputé violent. Une étude toxicologique menée par le professeur A. L*****r de l'institut médico-légal de Strasbourg montre une teneur en acide tétrahydrocannabinolique, en cannabidiol et en acide cannabidiolique qui est respectivement de 0,2848%, 0,0055% et de 0,0014%. D'autres études indiquent que le taux de THC du Zamal se situe le plus souvent entre 15% et 30%.

 

Photo 09 : La diversité du phénotype du Zamal - un exemple de caractère : les feuilles

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Photo 10 : La diversité du phénotype du Zamal - un exemple de caractère : les buds

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4. Discussion

Les points suivants ont été relevés dans les différents topics de ce forum qui abordent l'utilisation des LEDs et dans la littérature scientifique :

 

- Les LEDs ont des avantages indéniables tels que la bonne efficacité énergétique (moins de chaleur produite), la faible consommation électrique (remis en cause par certains), un IRC correct, une longue durée de vie, l'acceptation des allumages et extinction répétées, la solidité, le fonctionnement silencieux, etc.

 

- Cette technologie reste pour l'instant limitée en raison du coût et de la relative faiblesse de la pénétrabilité et quantité du flux lumineux.

 

- Il est possible de reproduire un spectre spécifique avec les longueurs d'ondes réellement efficaces pour les plantes.

 

- Mener à terme une culture sous LED est tout à fait concevable. La base reste l'emploi de LEDs bleues à 470 nm et rouges à 660 nm.

 

- Le processus de la photosynthèse ne doit pas être l'unique phénomène pris en compte. Il est nécessaire d'intégrer les autres paramètres physiologiques, en particulier la réponse des phytochromes.

 

- Il est pertinent d'utiliser également des LEDs dans l'ultra violet et dans le proche infra rouge (ou rouge lointain).

 

- Les autres couleurs du spectre ne sont pas du superflu. Elles interviennent dans des processus physiologiques complexes (comportement des stomates, élaboration de divers tissus végétaux, etc.).

 

- Les LEDs blanches apportent diverses longueurs d'onde supplémentaires, bien que peu ou pas utiles à la photosynthèse, et compensent en partie les pertes de lumens en profondeur.

 

- Les LEDs Pink (Purple) qui sont un mélange de Blue chip et Red phosphor émettent des longueurs d'ondes intéressantes avec notamment du rouge à 660 nm.

 

- Les diodes rouges 660 nm haute luminosité sont difficiles à trouver. La plupart offre une onde monochromatique proche des 625 nm - 635 nm.

 

- Les faisceaux monochromatiques émis par les LEDS sont très serrés. Il faudrait balayer une plus large plage (approximativement de 400 à 500 nm pour le bleu ; de 600 à 750 pour le rouge).

 

- Les LEDs sont intéressantes pour la culture si elles sont utilisées en complément d'une autre lampe dont l'efficacité en horticulture est prouvée (HPS par exemple).

 

- La répartition des LEDs est primordiale. Il est peut être plus avantageux de créer des panneaux avec son propre mélange de couleur plutôt que d'utiliser des multi spots très concentrés.

 

- Il est préférable de respecter une distance lampe/apex d'au moins 10 cm.

 

- Il existe des problèmes d'ordre électrostatique pour les LEDs bleues. Après une manipulation de mon bac hydro, ma main a effleuré à plusieurs reprises les ampoules. J'ai perçu plusieurs flashes sans en tenir compte. Après constatation, sur trois spots bleus de nombreuses LEDs ne fonctionnent plus (photo 11).

 

Photo 11 : arrêt de plusieurs LEDs bleues dû à l'électrostatique

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5. Bibliographie relative à l'emploi de LEDs

pour la culture de plantes (liste non exhaustive)

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Yanagi, T. et al. 1996. Effects of blue, red, and blue/red lights of two different PPF levels on growth and morphogenesis of lettuce plants. Acta Hort. (ISHS) 440: 117-122.

 

Yanagi T. et al. 1996. Effect of blue and red light intensity on photosynthetic rate of strawberry leaves. Acta Hort. (ISHS) 440: 371-376.

 

Yanagi T., Okamoto K. 1997. Utilization of super-bright Light Emitting Diodes as an artificial light source for plant growth. Acta Hort. (ISHS) 418: 223-228.

 

Yorio N.C. et al. 2001. Improving spinach, radish, and lettuce growth under red Light-Emitting Diodes (LEDs) with blue light supplementation. HortScience 36(2): 380-383.

 

 

Topics sur Cannaweed :

Les lampes à LED (sujet lancé par nanotechnologie)

 

Bouture sous LED de miaouf_kirsh

 

 

6. Perspectives préliminaires

- Améliorer le système présenté ici notamment au moyen de LEDs rouges (GaAlAs) 660 nm.

 

- Ajouter également des LEDs blanches super lumineuses afin d'augmenter la quantité de lumière et de bénéficier indirectement de certaines longueurs d'ondes (dans le vert par exemple).

 

- Mettre en place un système pour se démagnétiser avant de procéder aux manipulations dans le placard.

 

- Approfondir la question relative à la nécessité de longueurs d'ondes situées dans le rouge lointain (730 nm) ou proche infra rouge.

 

- Réfléchir à une disposition optimale des sources lumineuses (sur les côtés notamment).

 

- Réfléchir à la combinaison et à la proportion de LED de différentes couleurs.

 

 

7. Remerciements

Je tiens à remercier vivement l'équipe de Cannaweed qui m'offre l'opportunité de réaliser cette expérience. Bien sûr, un grand merci à tous les auto producteurs qui fréquentent ce site et avec qui j'ai beaucoup appris en lisant leurs topics. Ma gratitude s'adresse particulièrement à miaouf_kirsh et JBdu14 qui, je le sais, sont très intéressés par les LEDs. Leurs divers posts sur le sujet m'ont, en partie, incité à conduire ce JDC expérimental.

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J = -2 ; le 11/05/2007 ; phase de germination

A partir d'un stock de graines âgées de plus de 5 ans, 10 graines ont été choisies selon leur aspect. Quelques jours avant la mise en terre elles ont reçu le traitement pré germinatif.

 

Les graines ont été mises dans des sacs de germination de 0,5 litre remplis de sable basaltique noir de rivière et recouvert de scories. Les sacs ont été placés à mi ombre en extérieur.

 

J = 0 à 2 ; 13 - 15/05/2007 ; phase de germination

Une graine (#1) a germé à J=0, une autre (#2) à J=1 et 2 autres (#3 et #4) à J=2

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J = 2 à 11 ; phase de croissance.

Points importants de cette màj :

Sur 10 graines, 4 ont donc germé. Les cotylédons d'une des plantules (#4) ont été mangés assez sévèrement par un insecte défoliateur.

 

Les plantules #1 et #2 ont été directement transférées dans le substrat d'accueil (billes d'argile et de basalte) à J=2. Les plantules #3 et #4 ont suivi le même chemin à J=4.

 

Conditions environnementales :

Température de l'eau : 25°C

Température de l'air : mini absolu : 24°C ; moyenne : 28°C ; maxi absolu : 31°C

Hygrométrie moyenne : 82%

 

Nutrition

20 litres d'eau de pluie filtrée avec Ec de départ à 0,07 et pH à 6,8

 

BioRoots : 20 gouttes

 

Flora Micro : 4,5 ml ; Flora Gro : 4,5 ml ; Flora Bloom : 4,5 ml

Diamond Nectar : 5 ml

 

Ec final : 0,31

Ph final : 5,73

 

Soins

Une pincée de Mineral magic à la base de chaque plantule ainsi que sous les goutteurs.

 

Photo 12 : vue sur quelques plantules (J=4)

jdccwplantulesqh6.jpg

 

 

Remarques particulières :

- Le pH n'est pas tout à fait stable bien que les billes d'argile et de basalte aient été préalablement tamponnées pendant deux semaines. Tous les 3 jours je mesure un pH de 6,3 et je le corrige à 5,4. Cette remontée est sans doute liée à l'action des billes de basalte.

 

- L'Ec, faible, est passée à 0,25 à J=7.

 

- La température de la solution est trop élevée.

 

- Je tiens par contre à m'excuser de la qualité des photographies qui illustreront cette culture. Mon appareil numérique est très vieux et très défaillant.

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J = 12 à 13 ; phase de croissance.

Points importants de cette màj :

- La solution nutritive a été renouvelée.

 

- Bien que je juge la croissance relativement lente, elle reste néanmoins correcte.

 

- Une autre graine a germé à J=13. La plantule #5 sera intégrée au système hydro à J=15.

 

Conditions environnementales :

Température de l'eau : 22°C

Température de l'air : mini absolu : 24°C ; moyenne : 26,5°C ; maxi absolu : 29°C

Hygrométrie moyenne : 76%

 

Nutrition

28 litres d'eau de pluie filtrée avec Ec de départ de 0,04 et pH de 6,4

 

BioRoots : 20 gouttes

Flora Micro : 12,5 ml ; Flora Gro 12,5 ml ; Flora Bloom 12,5 ml

Diamond Nectar 20 ml

 

Ec final : 0,54

pH final : 5,6

 

Soins

Aucun

 

Dendrométrie (à J=13) :

Hauteur de la plante #1 : 6,5 cm.

Envergure de la plante #1 : 16,5 cm.

Diamètre de la tige de la plante #1 : 1,5 mm.

 

 

Photo 13 : le plant #1, le plus ancien (photo prise à J=12)

jdccwac12jqw5.jpg

 

 

Photo 14 : le plant #2, (photo prise à J=12)

jdccwbc12jwe9.jpg

 

 

Photo 15 : le plant #3, le plus jeune (photo prise à J=12)

jdccwcc12jih0.jpg

 

 

Photo 16 : vue d'ensemble des plants #1, #2 et #3 (J=12)

jdccwabc12jmc3.jpg

 

 

Photo 17 : vue d'ensemble des plants #1, #2 et #3 (J=13)

jdccwabc13jzh3.jpg

 

 

Remarques particulières :

- Une ampoule à LED bleue a rendu l'âme. J'en ai donc profité pour la démonter. En réalité le circuit où sont soudées les LEDs fonctionne par secteurs (ou par quadrants si vous préférez - voir la photo 11 où on remarque très bien que les zones qui n'éclairent plus sont en triangle, ou en « part de fromage ») (photo 18). Il suffit qu'une LED soit défectueuse pour que l'ensemble du quadrant ne fonctionne plus. Ces LEDs défectueuses l'ont été sûrement par un choc électrostatique.

Il est donc possible de réparer l'ampoule en remplaçant les LEDs mortes par d'autres diodes. J'ai également remarqué que sur cette ampoule bleue certaines LEDs éclairaient plus fort que d'autres.

 

A J=13, sur un autre spot bleu, il n'y avait plus que quelques LEDs qui fonctionnaient encore. Le problème est certainement le même que celui évoqué précédemment. Les LEDs bleues de ces ampoules sont donc de très mauvaise qualité.

 

Moralité : il vaut mieux acheter des LEDs assez chères plutôt que du matériel chinois de piètre qualité.

 

 

Photo 18 : le circuit d'un spot à LEDs bleues : une organisation en secteur

jdccwcircelecak7.jpg

 

 

- L'Ec est toujours faible (0,5) mais cela est dû au fait que je n'applique pas encore le dosage d'engrais préconisé par GHE. Ne connaissant pas le comportement du Zamal face aux engrais de ce type, je préfère, pour l'instant, sous doser l'apport.

 

- Malgré qu'il soit plus jeune que les autres, le plant #3 me semble peu vigoureux. Lors du repiquage il était par ailleurs mal centré dans son pot. Aujourd'hui je l'ai extrait délicatement des billes pour le recentrer et j'ai pu me rendre compte que sa racine était un peu déformée et peu développée (elle avait déjà une tronche bizarre lorsque je l'ai enlevé du sable à J=4 pour la transférer dans le système hydro).

 

- La solution nutritive qui a servi entre J=0 et J=11 était souillée d'agglomérats bizarres (des algues peut être) et de petits vers. Cela vient de l'eau de pluie que je garde stockée dans la citerne. En effet celle-ci est assez crade puisqu'elle vient du toit de la maison et que plusieurs impuretés viennent s'y ajouter (feuilles mortes, cadavres et larves d'insectes, …). Malgré la filtration que j'applique cela n'est apparemment pas suffisant pour la rendre totalement épurée. Je risque donc de passer à l'eau du robinet pour le prochain renouvellement de solution nutritive dans une dizaine de jours.

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Salut,

 

Yep un bon journal de culture avec LED, je suis très intéressé par le résultat, je vais suivre attentivement.

 

Mais... là tout de suite je t'avouerai que je n'ai pas le temps de lire l'ensemble de l'introduction, je repasserai dès que ce sera fait. ;-)

 

ciaO et bon courage

 

PS: ca ne marchera pas, rien ne vaut une HPS :-(:lol:

 

 

EDIT: en fait j'ai lu tout ça en vitesse.

Juste quelques questions (pas beaucoup car ton jdc est vraiment bien détaillé :-P):

 

Qu'en est-il du dégagement de châleur ?

Il est préférable de respecter une distance lampe/apex d'au moins 10 cm

Du fait de la chaleur ou un autre paramètre entre-t-il en compte ?

Sinon pour les ampoules sur les côtés sont assez excentrées par rapport au pied, ne serait-il pas possible de les orienter vers les pieds?

(ou peut être compte tu palisser sur les côtés ?)

 

 

et juste à titre informatif, combien a coûté l'éclairage-diode ?

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Bonjour Evergreen

 

Approche trés professionnelle du sujet :-(

 

J'aurais cependant une petite question au sujet de tes spots et de l'apparent problème d'homogénéité de leurs spectres respectifs.

 

J'ai supposé (peut-être à tort) que ta remarque concernant les 10cm de distance à l'apex était motivée, entre autre, par le mélange des couleurs.

 

Est-il envisageable d'intervertir les LEDs des uns et des autres afin de créer un spectre utile complet pour chaque spot afin de les rendres autonomes?

 

Cordialement.

 

@+++

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Waatchaaa!!!

SUPERBE

salut evergreen ,

je ne sais pas ou tu puises toutes cette motivation , mais apparement directement a la source :-P

du beau , du grand JDC ex perimental en perspective... et pour un minimum de 6 mois si ca tiens jusqu'a bout.(../croi+30/flo+110/..)

**LED**s + zamal = l'adequation la + compliquée qui soit :-) ,sur le papier , mais vu que c est certainement une 1ere mondiale* alors ca vaut le coup.. (*qui d'autre?)(tu vises le guiness book , c est ca ? :-( )

 

Beaucoup vont bugger sur ce mix improbable (del/zamal) en esperant que ce ne soit pas au detriment de cette magnifique experience.

pourquoi ne pas avoir choisi une variete bien stable , connu sous toutes les coutures , pour avoir un repere comparable. si ton pheno zamal est tout bizard , , il sera tres dur de faire des constats sur l utilisation de led.

 

 

just do it!!! ;-)

app003.gifapp003.gifapp003.gif ( mais c est ce qu il fait)

a++

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Sinon ça EverGreen?

C'est vrai que c'est une approche terriblement professionnelle pour un JDC.

pour le moment tout à l'air de se passer pour le mieux, et je vais suivre ton JDC attentivement, pour pouvoir mieux te demander conseil après!

Allez, bonne pousse :)

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salut evergreen

 

enfin un JDC sous led, depuis le temps qu'on l'attendait.

je trouve ton approche magnifique, tu a reussi a recouper la plupart des choses que l'on peu dire sur la culture sous led en les expliquant clairement . je te dis merci pour ca ...

 

dommage pour les spot bleu mais c'est vrai qu'ils ont fait ca comme des bourrin, apparament il redressent et balance du 110v sur une 30ene de diode en serie... je trouve ca plutot moche

 

un module home made permetrait de tirer plus profit des avantages des diodes en les fesant cracher un peut plus sans les cramer. mais bon c'est vrai que c'est chiant de se taper le soudage d'un millier de leds lol

 

 

en tout cas ca a l'air de bien se passer pour le moment , le choix de la repartition des spot est parfait et le systeme hydro a l'air de bien fonctionner.

 

tu aurais cependant peut etre du commencer avec une autre variété que la zamal dont la floraison est un peut longue. avec une plante dont le mecanisme de mise en flo est plus rapide tu aurais pu determiner plus facilement l'impact du spectre sur le declanchement de la flo.

 

enfin bon c'est avant tout un test comme tu la bien dit donc je te souhaite bien du bonheur et je vais suivre ce jdc avec passion .

 

@+

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Bonjour à tous,

 

Ashoka :

Merci d'être passé et merci pour tes encouragements

 

ça ne marchera pas, rien ne vaut une HPS

grrr...

En fait, bien que tu plaisantes, ça risque d'être probablement la conclusion de ce JDC (bien qu'il ne s'agisse pas d'un comparatif).

J'aimerai surtout pouvoir développer un meilleur système à l'issu de ce JDC. Je pense qu'avec vos avis, critiques et commentaires, j'y parviendrai.

 

- Concernant la distance ampoule/apex de 10 cm :

En réalité il s'agit d'un commentaire de acr sur ce topic qui a constaté des brûlures sur les feuilles à une distance moindre.

Mon choix n'est pas uniquement basé sur ce facteur. Il s'agit surtout d'avoir une certaine quantité de lux et un meilleur mélange de couleur. A une plus faible distance chaque plant ne reçoit que la lumière et la couleur de l'ampoule qui lui fait face.

 

- Pour la chaleur dégagée :

J'ai été surpris de la chaleur, relative, dégagée par les ampoules. En fait ça correspond à peu près à la chaleur dégagée par un néon ou une lampe éco. Mais cet excès de chaleur est à mettre en relation avec la piètre qualité du matos.

 

- Concernant les spots sur le côté :

Oui ils sont trop excentrés. Cela vient de mes moments de paresse quand je bricolais car j'avais prévu au départ de les incliner pour que le flux lumineux soit centré sur le milieu de l'espace de culture.

 

Je compte bien palisser et là encore je me retrouverai avec ce problème de la non homogénéité du spectre : une partie de la plante va par exemple bénéficier davantage du blanc et une autre sera plutôt éclairée par du rouge. Tout cela est problématique.

 

- Pour ce qui est du coût des ampoules :

30 E chaque spot. Ce qui revient à un peu plus de 0,2 euros la LED. Bien que je n’aie pas eu à acheter de résistances et d'alimentation, ça reste cher. Ce sont les seules ampoules que j'ai trouvé qui donnaient le compromis suivant :

- quantité de lumière honorable,

- fort angle d'éclairage,

- faible consommation.

 

 

CerebRaven :

Content de te voir par ici.

Tu as bien supposé : la distance mini de 10 cm a été choisie car c'est à ce niveau qu’il y a une bonne quantité de lumière et que le mélange de couleurs commence. Ce dernier n'est cependant pas totalement réalisé car on voit encore l'influence de telle ou telle ampoule sur des secteurs bien précis.

 

Ta remarque d'intervertir les LEDs est vraiment pertinente :davb:. Merci. Je vais y réfléchir sérieusement.

Compte tenu du circuit électronique des ampoules cela n'est pas possible. C'est un montage à la fois en // et en série. Bien que je ne possède pas la documentation technique des LEDs, je suis à peu près sûr qu'elles ne fonctionnent pas dans les mêmes gammes de voltage et d'ampérage.

 

Ce serait toutefois une bonne chose si j'arrivai à avoir toutes les couleurs dans chacune des ampoules. Il faudrait alors réaliser un autre circuit. Mais il faudrait cependant avoir le temps de dessouder puis ressouder un millier de LEDs. A voir...

 

 

lordz :

Ca me touche, merci pour ton post.

Pour l'inspiration elle est en grande partie liée au détonnant mélange pétard+Cannaweed :-P.

 

Effectivement l'équation LED + Zamal n'est pas la plus simple à résoudre. Mais bon quitte à faire un défi autant placer la barre haute.

 

Ce JDC risque d'être très long (s'il arrive à son terme) et on ne saura peut être pas si sa durée est le fait d'une "génétique" qui est réputée pour sa longue floraison ou si c'est la source de lumière qui est inadéquate...ou les 2 !

 

 

PsikOuneT :

Oté La Réunion ! Ravi que tu sois passé mon ami...Au plaisir de fumer avec toi bientôt...:(

 

 

miaouf_kirsh :

Ravi de voir que cette petite expérience te plaise...Tes commentaires futurs seront d’ailleurs très attendus.

 

- Pour les spots bleus :

Je n’ai pas encore bien compris leur fonctionnement. Il y a des choses bizarres. Il me semble que le montage se compose de 4 secteurs de 35 LEDs chacun. J’ai mesuré 304 V à vide. Les LEDs se comportent soit comme une diode soit comme une résistance. A chaque LED il y a une chute de tension mais ce que je ne comprends pas c’est comment la première LED peut encaisser plus de 300 V. D’ailleurs certaines LEDs ont réellement cramé.

 

La réparation s’avère fastidieuse. J’ai pris un quart d’heure pour dessouder seulement 2 LEDs ! Je récupère des LEDs sur le premier spot HS pour remplacer celles du second spot.

 

- Module home made :

Oui je crois que c’est ce qu’il faut faire quitte à prendre son temps pour souder les milliers de LEDs. Je cogite déjà là-dessus mais j’aurai besoin de ton avis.

 

- Répartition des spots :

Non, ce n’est pas si parfait que ça. Les ampoules de chaque côté auraient dû être inclinées vers les plantes.

 

- La variété :

Entièrement d’accord avec toi. Malheureusement je n’ai pas de graines à ma disposition. J’ai toujours un peu peur de les commander (même si je sais que les envois sont discrets). C’est le passage en douane qui ne me rassure pas. Il n’y a pas longtemps les journaux locaux relataient l’histoire de personnes qui se sont fait chopper parce qu’ils avaient reçu des graines de variétés hollandaises…

Il faut que j’attende qu’un ami parte en métropole pour espérer qu’il me ramènera des graines dans ses bagages à son retour.

 

Finalement je me console en me disant que si ça marche avec du Zamal, ça marchera avec toutes les autres variétés…

 

Merci beaucoup pour tes encouragements. En attendant ton prochain passage, je prépare une liste de questions pour toi.

 

---------------------------------------------------------------

 

Merci encore à tous pour vos commentaires respectifs.

 

A bientôt pour une prochaine Màj…

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Bonjour!!

 

Magnifique! On a un deuxiéme ingénieur sur Cannweed ^^, aprés Miaouf_kirsh voici Evergreen :-D

 

Trés bonne présentation, trés professionel,... Bravo! Je vais essayer de suivre ton JDC avec attention.

 

J'aissaye moi même pour le moment une lampe avec 6 LED bleues et je dois dire que ma bouture est trés bien partie! Donc j'attend avec impatience ta conclusion en fin de JDC ^^

 

Sinon il y a quelques jours en fouillant dans mes cours de secondaire j'ai retrouvé une pratique de LABO qui parlait du liquide( ou solution) de KNOP. Celle-ci est une solution aqueuse contenant tous les éléments indispensables au développement de la plante (pour voir ceux ci RDV ICI sur la page de ce lien on peux voir le raport d'une pratique LABO identique à la mienne)

Ma question était la suivante: quelqu'un à t'il déjà essayé le liquide de KNOP en hydro (ou aero)??? Je suppose que non.. et malheureusement puisque je n'ai pas encore de système hydro (ou aero) je ne peux pas la tester moi même ;-)

Je te propose donc à toi (ou à quelqu'un d'autre possédant un systéme hydro) d'employer ce mélange. Le petit problème est de trouver les composants, mais je crois avoir trouvé une solution: il suffit de demander à la prof de chimie du lycée le plus proche et elle est censée avoir ces éléments (En Belgique les pharmacies ne fabriques plus de médicaments en arière boutique, c'est peux étre encore le cas en FRance. Dans ce cas il est aussi possible de trouver les éléments en pharmacie).

Ensuite comme avec les engrais, il serait interessant de modifier la composition du liquide en fonction de la période (germination,croisance et flo).

 

Voilà encore un défit à relever (ou pas...)! En attendant je vais essayer d'utiliser cette solution dés que j'aurais reussit à avoir les ingédients mais ce serra en terre donc les résultats seront aproximatifs.

 

@+ Et bonne continuation!

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J = 14 à 20 ; phase de croissance.

Bonjour à tous,

 

Points importants de cette màj :

- Une plantule a été transférée au système hydro à J=15.

 

- Pinçage des plants #1 et #2 à J=19

 

- Les spots bleus, réparés, ont été remis en service à J=20.

 

- Des symptômes (maladie, insectes ?) sont apparus sur la plante #3 à J=20.

 

Conditions environnementales :

Température de l'eau : 21,5°C

Température de l'air : mini absolu : 23°C ; moyenne : 26°C ; maxi absolu : 28,5°C

Hygrométrie moyenne : 81%

Ec : 0,55 ; pH : 5,8

 

Soins :

Pulvérisation de KB Polysoins et de KB traitement total en alternance tous les 3 jours depuis J=20.

 

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Photo 19 : les plant #1 et #2 (photo prise à J=20) - le briquet mesure 8 cm de haut

jdccwabc20jjt4.jpg

Photo 20 : le plant #1 (photo prise à J=15)

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Photo 21 : le plant #1 (photo prise à J=20)

jdccwac20jav2.jpg

 

Photo 22 : le plant #2, (photo prise à J=15)

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Photo 23 : le plant #2, (photo prise à J=20)

jdccwbc20jag4.jpg

 

Photo 24 : le plant #2, (photo prise à J=20)

jdccwbc20j2lj5.jpg

 

Photo 25 : le plant #3 (photo prise à J=15)

jdccwcc14jve7.jpg

 

Photo 26 : le plant #3 (photo prise à J=20)

jdccwcc20jwc5.jpg

 

Photo 27 : le plant #4 (photo prise à J=15)

jdccwdc14jdi0.jpg

 

Photo 28 : le plant #4 (photo prise à J=20)

jdccwdc20jnp8.jpg

 

Photo 29 : le plant #5, le plus jeune, repiqué il y a quelques jours (photo prise à J=20)

jdccwec20jss6.jpg

 

Photo 30 : vue d'ensemble des plants (J=15)

jdccwallc14jup2.jpg

 

Photo 31 : vue d'ensemble des plants (J=15)

jdccwallc14j2yo9.jpg

 

Photo 32 : vue d'ensemble des plants (J=20)

jdccwallc20jnt1.jpg

 

Photo 33 : vue d'ensemble des plants (J=20)

jdccwallc20j2rk4.jpg

 

 

Remarques particulières :

 

Concernant les spots et leur électronique :

- Je révise mon jugement quant à la chaleur dégagée par les ampoules. En effet, j'ai - le temps d'un test - remplacé celles-ci par des mini lampes éco de 15 W. Après mesure, je constate que la chaleur dégagée par les spots à LEDs est de 2 à 3°C inférieure à celle émise par les lampes éco.

 

- Lors de la réparation des spots bleus je me suis aperçu que les circuits d'alimentation étaient assez différents. Sur une ampoule j'ai mesuré plus de 300 V à vide alors que sur une autre je n'ai mesuré que 200 V. Certains spots ont une résistance de décharge alors que d'autres n'en ont pas.

Les soudures des LEDs ont vraiment été réalisées de façon artisanale. Malheureusement ce type d'ampoule reste de qualité médiocre.

 

- Le faisceau de chaque LED est vraiment large ce qui explique leur faible luminosité. Pour ma future installation (panneau home made) je pense utiliser des LEDs à faisceau classique (20° à 30°) mais à plus forte luminosité.

 

 

Concernant la relation ampoules à LED - Plantes :

- La croissance est un peu lente, certes, mais elle est réelle.

 

- L'une des feuilles de la plante #2 qui est sous spot rouge montre des déformations (photo 23 au premier plan en bas).

 

- Il existe un phototropisme évident pour les plantes qui ont fonctionné pendant quelques jours sous les spots rouges (photo 22 et 30). L'apex se dirigeait vers l'ampoule blanche. Les plantes ayant poussé majoritairement sous de la lumière bleue se sont comportées normalement.

 

- Le plant #1, qui reçoit surtout la lumière du spot blanc, est plus vigoureux que les autres. J'espère qu'il ne s'agit pas d'un mâle. Quoi qu'il en soit, du fait du phototropisme des plants sous lumière rouge et de la vigueur du plant #1, il semblerait que la lumière blanche soit indispensable pour une culture sous LED. Je l'expliquerai davantage par la quantité de lumière plus importante plutôt que par le rôle des longueurs d'onde.

 

- Les plantes ne tigent pas. La distance inter nodale est satisfaisante alors que la source lumineuse, qui est faible, est placée à plus de 10 cm. Peut être est-ce dû à l'apport de la lumière bleue.

 

- La pénétration de la lumière est pour l'instant correcte au regard du développement des branches latérales (photo 34).

 

Photo 34 : développement des premières branches sur le plant #1 (J=20)

jdccwac20j2pa3.jpg

 

 

- Sur le plant #3 quelques petites tâches sont recensées sur les feuilles du bas (photo 35). Je pense à une maladie de type rouille. J’espère que c’est n’est pas un début d’Anthracnose. A moins qu'il ne s'agisse d'attaque d'insectes (j'ai remarqué quelques moucherons qui rôdent). Si vous avez des suggestions à ce propos…merci d'avance…

Pour l'instant je pulvérise les produits de la gamme KB en alternance et à fréquence régulière.

 

Photo 35 : Premiers symptômes de maladie ou d'attaque sur le plant #3 (J=20) – petits points bruns sur les feuilles du bas

jdccwcc20j2va4.jpg

 

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Wo_OdY :

Merci pour ton passage.

Eh non, je ne suis pas ingénieur ! :-)

 

Si tu as des photos de ta bouture sous LED tu peux les poster sur ce topic ou sur celui ci .

 

Concernant le liquide de Knop :

Il s’agit d’une base. Je ne pense pas que cela suffise car il n’y a pas d’oligoéléments (type bore, fer, etc.). Je ne peux malheureusement relever ce défi de fabriquer mes propres engrais…j’en laisse le soin à p_4i;-).

 

------------------------------------------------------------------------

 

Prochaine mise à jour prévue dans une dizaine de jours.

 

En attendant Laissez vos coms…comment trouvez vous les plantes ?

 

Cannabicalement.

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Salut Evergreen,

 

Super JdC, franchement bravo, quelque soit le résultat final, même si tu ne devais rien récolter, je suis certain que ta culture nous apprendra beaucoup.

 

Le seul point faible à mon avis c'est que tu sois parti de graines. Zamal ou autre, là n'est pas la question : avec les graines la variabilité risque de toute façon de biaiser toute comparaison du développement des plantes. Si une de tes plantes pousse plus ou moins vite que les autres, ou a une conformation inhabituelle, comment savoir si c'est à cause de sa génétique ou à cause de la lumière de l'une ou l'autre de tes lampes ? Il aurait fallu partir de boutures issues d'une même plante pour pouvoir faire des comparaisons fines non biaisées par la génétique (remarque il n'est pas trop tard).

 

Désolé de m'exprimer essentiellement par une critique, alors que ton JdC mérite surtout des applaudissements. J'aimerais avoir assez de patience pour être aussi rigoureux que toi dans la gestion de ma propre culture.

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salut

 

tes plantes sont deja bien joli, je suis bluffé. la couleur a l'air relativement normale, quand j'avais effectué mon test de bouturage uniquement sous led bleu la plante etait beaucoup plus jaune , nortament a cause du fait ke le bleu 470 stimule plus les carotenoide que la chlorophyle.

300 v a vide !! c'est chaud pour les diodes , ca veut dire ke 35 diodes encaissent 300v => 8.6 v par diode . tu est sur que tu na pas mesuré la valeur crete a crete et non pas la valeur moyenne ( c'est celle qui nous interesse).

 

enfin voila , bonne continuation @+

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Salut,

 

Plax :

Merci pour ton post.

Désolé de m'exprimer essentiellement par une critique

Oh non' date=' ne t’excuses pas ! Au contraire tu fais de bonnes remarques :-).

 

J'aimerais avoir assez de patience pour être aussi rigoureux que toi dans la gestion de ma propre culture

Ben justement, j’ai eu quelques moments de paresse et d’impatience. J’avais commencé à faire des boutures à partir d’une plante femelle qui pousse en out. Malheureusement la floraison de cette plante étant tellement avancée et une négligence (et incompétence !) de ma part ont fait que les boutures n’ont pas prises ;-).

Etant impatient de commencer l’expérience, j’ai pris le risque de partir de graines (en sachant d’autant plus que j’aurais une forte proportion de mâles et de monoïques).

 

Comme tu l’as souligné, la génétique va complètement biaiser les comparaisons et les résultats. Sans compter que les plantes n’ont pas le même âge…

 

En réalité, je fais ce JDC dans le but de répondre à quelques questions (en particulier : est-ce possible ?). Si la conclusion, même avec une récolte médiocre, est prometteuse, je projette de faire une nouvelle session avec un autre design et agencement de la source de lumière à LEDs. Ce sera lors de cette session qu je me lancerai davantage dans des tests comparatifs.

 

 

Sir_Galahad :

C’est trop d’honneur que de vous avoir sur ce JDC, Sir. Merci pour tes encouragements.

 

Et en plus ça a l'air de marcher

Mmmouai…Disons que le moment fatidique sera quand je commencerai la floraison. Je risque fort de déchanter…À suivre…

 

 

miaouf_kirsh :

 

300 v a vide

C’est bien ça ! A la sortie du circuit d’alimentation je mesure bien ce voltage (200 sur une autre ampoule). Les LEDs n’encaissent pas plus de 3 V. Il y a 4 secteurs en parallèles et chacun d’eux possède 35 LEDs en série.

 

Concernant la couleur des plantes : elles sont bien vertes. Je n’ai, pour l’instant, pas eu ce problème pour les plantes exposées majoritairement à la lumière bleue. Par contre une feuille exposée à du rouge a un aspect noirâtre.

 

Ta remarque renforce donc l’idée qu’il est nécessaire d’associer plusieurs couleurs quelque soit la phase (croissance ou flo).

 

Merci encore de ton intérêt pour ce JDC.

 

@+

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salut

 

interessant ta remarque sur la couleur de la feuille exposé majoritairement. le rouge 630 va favoriser la clorophyle b et tres peut les carotenoide qui absorbent eux beaucoup de bleu la feuille va donc renvoyer plus de bleu que les autres . on vera donc une lumiere avec plus de bleu et de vert que le reste d'ou une couleur bleu-verdatre qui parait donc plus foncé.

 

mon experience avait confirmé le processus inverse ,stimulation des carotenoides avec de la lumiere bleu 470 d'ou plus de rouge et de vert renvoyé d'ou la couleur jaune.

 

@+

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salut

 

 

bon ben j'ai trouvé ton jdc

 

je l'ai pas lu encore mais ca va venir..Les leds en effts sont toujours un peu trop précises et générent des points de chaleur lumière trop concentrée..

`

bien content quand meme que ca progresse

 

je repasserais dans la semaine avec mes docs et apres avoir lu ton jdc pour en reparler

 

en tout cas je suis ca avec attention

 

++

acr

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Bonjour,

 

Merci à Toutancarton et acr d’être passé su ce JDC. Je suis sensible à vos encouragements.

 

miaouf_kirsh :

Il n’y a pas qu’une histoire de pigmentation pour les feuilles exposées au rouge. Il faut également noter une déformation : les folioles sont légèrement repliées vers le bas.

 

D’autre part, d’après la bibliographie (voir partie 5. dans mon premier post), si on utilise des LEDs rouges il est nécessaire d’apporter également un minimum de 10% de bleu pour un meilleur déroulement de divers processus physiologiques.

 

Exemple 1 :

jdccwmicros01jw1.jpg

 

Voici, vues au microscope, des sections de feuilles de Capsicum annuum ayant poussé sous MH (cliché A), sous LEDs rouge (660 nm) et bleues (cliché :supair:, sous LEDs rouges uniquement (cliché C) et sous LEDs rouges 660 – 735 nm (cliché D).

On remarque que la feuille est la plus épaisse sous MH. Elle a une épaisseur intermédiaire sous LEDs rouges et bleues alors que sous LEDs rouges uniquement elle est très fine.

 

Je confirme que les feuilles de mes plantes sont assez fines et fragiles.

 

 

Exemple 2 :

jdccwmicros02lr8.jpg

 

De même, une section pratiquée au niveau du troisième inter nœud montre que les tissus corticaux et ceux du xylème secondaire sont plus épais sous MH (cliché A) que sous LEDs (B, C et D).

Le nombre de vaisseaux par unité de surface, la surface moyenne des vaisseaux du xylème ainsi que le phloème, décroissent dans l’ordre suivant : MH, LEDs rouges et bleues, LEDs 660 nm, LEDs 660 et 735 nm.

 

[source : Schuerger A.C. 1997. Anatomical features of pepper plants (Capsicum annuum L.) grown under red Light-Emitting Diodes supplemented with Blue or Far-red Light. Annals of Botany 79: 273-282.]

 

 

On pourrait rajouter encore bien d’autres phénomènes biologiques pour illustrer le fait qu’il est nécessaire de ne pas se restreindre à un unique spectre monochromatique.

 

A bientôt.

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