Cannabis: les mystères du sexe......... [hermaphrodite / monoecie ] [ female / feminized / femelle / féminisée] [dioïque / monoïque]


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Oups pour mon erreur! Voila c'est corrigé!

 

Pour les polyploïdes, ce que je voulait dire en fait c'était qu'on aurait comme croisement une partie de xxyy, xyxy, etc., une autre partie de xxxy ou yxyy et autres combinaisons. Sur les 16 combinaisons, seules 2 seraient de sexes purs, ou 1 sur 8. En isolant ces mâles et femelles et en les reproduisant à nouveau, on aurait un autre lot de graines avec seulement 1/8 de vrais mâles ou femelles... donc l'hermaphrodisme se propagerait naturellement via la polyploïdie? C'est ce que je voulais dire par inférieurs sur le plan de la reproduction dite naturelle.

 

Le seul moyen d'avoir une lignée de sexe "pur", ce serait de prendre une vraie femelle pour en polliniser une autre, et là aucune descendance mâle. De toutes façon si le seul moyen d'avoir des femelles vraies est avec des femelles vraies, les mâles seraient inutiles. Donc plus de reproduction naturelle.

 

Moi je dis ça sans savoir, alors si j'ai tort bah y a qu'a le dire!

Modifié par Le_chanvrier
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Re,

 

Pour les polyploïdes, ce que je voulait dire en fait c'était qu'on aurait comme croisement une partie de xxyy, xyxy, etc., une autre partie de xxxy ou yxyy et autres combinaisons. Sur les 16 combinaisons, seules 2 seraient de sexes purs, ou 1 sur 8. En isolant ces mâles et femelles et en les reproduisant à nouveau, on aurait un autre lot de graines avec seulement 1/8 de vrais mâles ou femelles... donc l'hermaphrodisme se propagerait naturellement via la polyploïdie? C'est ce que je voulais dire par inférieurs sur le plan de la reproduction dite naturelle.

Ok, c'est plus clair à présent. :supair:

 

Maintenant, on peut se demander qu'est-ce qu'un vrai mâle? XY étant un mâle diploïde, est-ce qu'on considère que chez les polyploïdes XYYY est un mâle? Autrement dit, est-ce que c'est le nombre de Y par rapport au nombre de X qui est déterminant? On peut se demander aussi si il est possible d'obtenir un mâle YYYY et si oui, ne serait-il pas stérile?

De plus, est-ce uniquement les gonosomes qui déterminent le phénotype sexuel? Il semblerait que les avis divergent...

 

 

Le seul moyen d'avoir une lignée de sexe "pur", ce serait de prendre une vraie femelle pour en polliniser une autre, et là aucune descendance mâle. De toutes façon si le seul moyen d'avoir des femelles vraies est avec des femelles vraies, les mâles seraient inutiles. Donc plus de reproduction naturelle.

Il y a déjà des breeders qui travaillent uniquement avec des femelles dans leurs progammes de création variétale (sélection/hybridation), les reproductions, non seulement autofécondation mais aussi croisement entre individus différents, étant faites avec des femelles sexuellement réversées. Ils disent que c'est le meilleur moyen d'appréhender les phénotypes sexuels indésirables. Et il semblerait que ça fonctionne, n'en déplaise aux anti-féminisées!!!

 

Quoi qu'il en soit, dans la nature (et dans les frigos) les mâles ne sont pas encore prés de disparaître...

 

++

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  • 3 semaines après ...

Bonjour, post très intéressant :) génial!

Voila, je me posais une question plutôt simple...

 

Si nous utilisons un "herma" (oui je sais terme inexacte) à tendance largement femelle, et que nous fécondons ensuite une pure femelle grâce au pollen de cet herma, nous auront un lot de graine à tendance femelle.

 

La question est celle-ci:

 

Est-il possible de répéter l'opération un grand nombre de fois, et ainsi de créer une lignée pure et stable de femelles?

 

Exemple, nous fécondons une femelle avec du pollen d'un "herma" à tendance femelle.

Dans le lot de graines produit, nous chercherons un nouvel "herma" que l'on croisera encore une fois avec une femelle pure, et ainsi de suite.

Le chromosome responsable de l'apparition de mâles devrait devenir récessif, non?

 

Serait-il ainsi possible de produire une lignée à très grande tendance femelle, au point de pouvoir conclure que le risque de voir apparaître un mâle est quasi nul? (bien que logiquement le risque ne peut-être nul).

 

 

 

PS: cette exp pourrait être réalisée également avec une plante femelle traitée chimiquement qui pollinisera une femelle. Et répéter l'opération affin d'exclure la possibilité à terme d'avoir des mâles..(note: sur les générations suivantes biensur)

 

(je n'ai pas encore trouvé la réponse à ma question, je vais chercher encore.

 

Merci, je n'sais pas si la question semble stupide ou non, mais cela m'intrigue :)

 

peace.

Modifié par Shironia
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Salut Shironia,

 

Je vais essayer de répondre à tes questions sans rentrer dans des détails que je ne saurais expliquer scientifiquement.

 

Les deux méthodes que tu cites peuvent te donner des descendances purgées de mâles en fonction des individus choisis comme parents. Seulement, avec la 1ere méthode, tu auras beaucoup plus de chance de te retrouver aussi avec des hermas parmi la descendance, dû à l'héritage du parent herma.

Avec la 2eme méthode, si tu choisis les bonnes femelles, tu évites ou tu limites trés trés fortement ce problème pour te retrouver avec une population approchant les 100% de femelles.

En regardant les retours concernant les graines féminisées, on voit que chez certains breeders l'apparition d'herma dans leurs variétés féminisées est trés rare, mais le risque zéro n'existe pas.

Aussi, si on en croit les retours, même sur les variétés féminisées fiables, le risque d'apparition de mâle n'est pas totalement nul, mais reste vraiment exceptionnel.

 

A noter que ce n'est pas la peine de répéter l'opération sur plusieurs générations. Normalement, dès la 1ere génération tu obtiens ta lignée femelle (valable pour les 2 méthodes, en tenant compte des potentiels problèmes d'héritages cités au dessus). En répétant l'opération sur plusieurs générations, pour la méthode "herma", tu risques d'accentuer la transmission du caractère indésirable.

Pour la 2eme méthode, certaines variétés féminisées commercialisées sont issues de programme de breeding n'utilisant que des plantes issue de féminisées intercroisées, sélectionnées et travaillées sur plusieurs générations sans que ça pose de problème, mais encore faut-il que toutes les différentes plantes utilisées dans le programme soient "sûres".

 

++

  • Like 1
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  • 2 semaines après ...
  • 4 semaines après ...

merci pour le renseignement entre femalle et feminise je me sui fai bai... jorais du lire la rubrique avant jai commander sur seen si seed et jai pa pri les bonne donc obliger de les bouturer et les declarer mai bon jevite une catta merci encore biz a tousse.

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  • 3 semaines après ...

Bonjour tout le monde

 

Je vous rappel que ce topic n'est pas une Hotline pour cannaweedeur non averti ;)

 

Les messages concernés ont été supprimés.

 

Merci

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  • 3 semaines après ...

Salut !

 

Personne n'a traduit ce texte en 1er post, page 3 ??

Re

 

Edit RICCO: Si quelqu'un peut nous traduire ce long texte en français, ça serait vraiment cool

 

une discussion interessante pour les anglophones:

 

 

Je le ferais volontiers, je veux juste m'assurer que ça n'a pas déjà été fait vu le pavé que c'est ! ;) (je n'en ai pas vu trace sur ce topic en tout cas...)

 

Allé à plus, tenez moi au courant!

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Salut,

 

Salut !

 

Personne n'a traduit ce texte en 1er post, page 3 ??

 

Je le ferais volontiers, je veux juste m'assurer que ça n'a pas déjà été fait vu le pavé que c'est ! ;) (je n'en ai pas vu trace sur ce topic en tout cas...)

 

Allé à plus, tenez moi au courant!

Je n'ai pas non plus vu de traduction de ce texte sur le site... Si t'es motivé, laches-toi!!!

 

++

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Donc si je comprend bien, mes graines issues de femelles polinisée par 2 hermaprodites Monoïque á très faible tenneur mâle sont donc " feminisée"? Après avoir poste un forum sur ce syjet on m'a dit que je pouvais les jeter, que ca donnerais que des hermas...

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Salutations!

 

En fait quelqu'un avait bien commencé à traduire le texte (1er post p.3 de ce topic) quelques posts plus bas via un traducteur auto.. mais il a vite arrêté. J'ai fait une traduction littérale sur la majeure partie du texte, ce qui ne le rend pas plus digeste en français qu'en anglais, mais permettra aux pros de réctifier les incohérences liées au vocabulaire ou autre... qu'on me le signale, j'éditerai ;) .

Par exemple : Différence entre monoécique et monoïque ? Il semble qu’une plante monoïque développe donc une monoécie (et non qu’une plante « monoécique » développe une monoécie.. c’est plus une histoire de mot bien ou mal écrit… me trompe-je ?)

 

mes interventions sont en italique

Traduction du post, qui fut lui-même posté sur un forum anglophone:

 

---

 

Le Cannabis a un nombre/numéro de 1n=10 ; son numéro/nombre stomatique est 2n=20. Certains chercheurs ont compté 2n=18 + (XX) ou (YY). Chez les plantes mâles, 9 des paires de chromosomes génomiques sont de taille égale, et la dixième paire (XY) est constituée d’un chromosome faisant à peu près la même taille que les membres des autres paires, plus un chromosome sexuel beaucoup plus grand. Les paires de chromosomes hétéromorphes ont été observées sur les variétés monoéciques de cannabis. (14, 15)

 

K. Hirata en a conclu que (x) a une tendance mâle plus élevée que (X), et que (y) a une plus grande tendance femelle que (Y). Le (X) a une tendance femelle, et le (Y) contrebalance la tendance femelle de (X), si bien qu’une plante (XY) mâle hétérogène est normalement un mâle, et qu’une plante (XX) est normalement une femelle. Les gènes du chanvre femelle sont (XX), (XXX), et (XXXX). Les individus (XXXY) et (XXY) sont femelles ou sont des femelles intersexuées. Les mâles sont (XY), (XYY), et (XXYY).

 

Le système de Classification de Sengbusch définit cinq degrés de forme monoïque : (1) 80-90% de fleurs mâles ; (2) 60-70% de fleurs males ; (3) 40-50% de fleurs mâles ; (4) 20-40% de fleurs mâles ; (5) moins de 10% de fleurs mâles. Les deuxièmes et troisièmes degrés qui sont considérés comme idéaux pour une culture monoïque (= monoécique).

 

Les études de Warmke et Zhatov ont révélé que le ratio normal de sexes pour les diploïdes (2n) est presque 1:1, mais les tétraploïdes constituent une nouvelle classe (XXXY) et développent environ 7.5 femelles :1 mâle, plus les femelles hermaphrodites. Le XXXX est femelle ; le XXXY est une femelle hermaphrodite ; le XYYY est un mâle hermaphrodite ; et le YYYY est un mâle. Cependant, la détermination XY des sexes ne compte pas pour le développement de certaines variétés monoéciques. Il semble que l’expression sexuelle peut être contrôlée par d’autres séries de gènes qui influencent d’autres aspects de la floraison. Les conditions environnementales peuvent aussi prendre le dessus sur l’expression génétique du sexe du cannabis, en particulier lors des dernières étapes de la production de fleurs. (20-23)

 

Nous savons depuis les recherches menées par McPhee, von Sengbusch et Hoffman, que lorsqu’une plante de chanvre monoïque pollinise une femelle dioïque leur descendance est constituée à 90% de femelles, ou de 3-5% de plantes monoéciques ayant surtout des fleurs femelles et seulement 3-4% de vrais mâles. Toutefois cette faible quantité de mâles est suffisante pour assurer une pollinisation adéquate de la récolte. Ce test étant principalement constitué de plantes chargées de graines (femelles et dioïques), et se ressemblant toutes, c’est pour cela que nous l’avons appelé chanvre unisexué. Un tel support donne 60-80% de graines en plus qu’un cultivar dioïque … La graine produite alors (F2) est utilisée comme semis dans la production de fibre. Nous avons appelé ce cultivar Uniko-B. C’est, en fait, un « simple croisement » entre Kompolti (ndt : équivalent au chanvre français, très pauvre en psychoactif) et Fibromon (utilisé dans la production de fibre), mais c’est la génération F2 qui est commercialisée. Von Sengbusch et Hoffman ont décrit ce phénomène, mais ils n’ont pas pensé à son utilisation en pratique… on fait le croisement entre du Kompolti et du Fibromon sur une surface de 5 hectares ; cela donne 2 500 kg de graine F1. Les graines F1 sont plantées sur une surface de 500 hectares, dont on récolte 400 000 kg de graines F2, qui sont semées sur 3 000-3 500 hectares de chanvre pour fibres.

 

« L’unisexualité peut aussi être utilisée pour exploiter l’effet de l’hétérosis (vigueur hybride) qui se produit lorsque des cultivars Chinois et Européens (Kompolti) sont croisés. Cet hétérose(is) peut augmenter la récolte de tiges de 8-15%. Pour réussir à croiser 2 cultivars nous devons fabriquer un parent femelle qui soit exempt de mâle. Un F1 unisexué peut être utilisé comme tel. Pour obtenir une lignée Chinoise nous avons utilisé comme donneur le Fibrimon, qui a été rétro-croisé (backcross) de nombreuses fois jusqu’à ce que l’on obtienne une lignée monoïque se comportant comme la Chinoise. Nous avons croisé cette lignée avec le cultivar Chinois dioïque pour obtenir de la Chinoise F1 unisexuée… [avec] un potentiel de récolte de graine inégalé de plus de 1 500-1 600 kg par hectare…

 

Pourtant en 1978, Stepanov a déclaré sur « L’inefficacité de la sélection du chanvre pour l’hétérosis par la méthode de backcrossing» :

 

« Lors du backcross, l’effet des gènes additionnés prédomine. La sélection des caractères contrôlés par les gènes additionnés mène à l’augmentation de la population homozygote et une réduction de la vitalité des plantes. Les croisements répétés des plantes hybrides hétérozygotes avec le parent homozygote pour le gène récessif augmente le quota des gènes de ce dernier. Il en résulte un héritage intermédiaire, moyen, pour tous les éléments liés au rétrocroisement hybride en termes de productivité…

 

« L’utilisation de l'endogamie (inbreeding) dans la reproduction du chanvre… comme méthode pour différencier une population hétérogène et la sélection des biotypes les plus importants, est la première étape dans la création d’un hétérosis contrôlé. Les cultivars de chanvre qui ont été étudiés étaient hétérozygotes non-seulement sur de nombreux caractères mais aussi dans leur aptitude à se combiner (se métisser ?), ce qui se manifesta dans différentes familles et à différents degrés même après 5 auto-pollinisation. Plus l’importance de l’aptitude de la lignée à se combiner était grande, plus elle était génotypiquement différenciée de toutes les autres lignées. Lors des premières étapes de la production (breeding) en pratique, la méthode de l’endogamie (inbreeding) peut être utilisée pour créer des lignes de variétés hybrides profitant de l’ hétérosis ou vigueur hybride.

 

« L’hérédité des éléments de productivité principaux et l'accroissement de leur présence dans les populations d’hybride de chanvre intervariétaux… hauteur de la plante et quantité de fibre présente dans la tige, sont hautement héréditaires et sans lien avec le type de croisement. La faible hérédité est typique de caractères faisant partie intégrante de la plante tels que le nombre et le poids des graines sur une plante ; ceux-ci sont dépendants des conditions de culture. Plus le coéfficient d’hérédité est élevé, plus le gain génétique de caractères est important. A conditions égales, la sélection est plus efficace. Du point de vue théorique le gain attendu grâce à tous les éléments de productivité lors de croisement intervariétal simple ou complexe est beaucoup plus élevé que than at reciprocal ones (= qu'en procédant à l’inverse ? Donc "lors de croisement endogame") ." (43-45)

 

M.A. Fedin a déclaré au sujet de « L’efficacité des gamétocides induisant la stérilité du mâle » en 1984 :

 

« La méthode de breeding (d’élevage) hétérotique est plus efficace que les méthodes utilisées auparavant. Le processus de breeding est plus court. Il est possible de produire la quantité nécessaire de graines hybrides sur une période plus courte. » (46)

 

K.Goncharova et N.Migal ont observé « Les écarts de la méiose dans quatre origines de la stérilité du chanvre mâle » :

 

« Les microsporocytes meurent, la migration des chromosomes en deçà des limites de la division des axes de métaphase et anaphase, laissant les chromosomes à la traine dans l’anaphase, la formation de micronoyaux dans la télophase, et la division asychrone des microsporocytes. »(47)

 

N.D. Migal a aussi étudié l’héritage de la période végétative :

 

« Des familles ayant différents intervalles entre la maturation des plantes mâles et des femelles ont été révélées dans le chanvre dioïque. Cela permet d’élever (breeding) des lignées qui murissent simultanément en sélectionnant les familles ayant un intervalle minime. »(48)

 

Les recherches de Migal ont aussi révélé une trouvaille utile :

 

« Les plantes de chanvre monoécique naines repésentent une forme de mutation récessive d’importance pour étudier les particularités de la mutagénèse naturelle et les changements dans le développement de l’expression du sexe. »(49)

 

La stérilité chez les mâles de type intersexués chez les plantes de chanvre monoïque est caractérisée par l’absence totale de pollen. La descendance en hérite grâce à l’aspect monofactoriel de l’hérédité, ce qui permet de l’utiliser sous la forme maternelle dans le processus d’hybridation.

 

La transition de fleurs mâles à fleurs femelles peut être réalisée en blessant l’inflorescence d’une plante mâle. Les autres lobes se transformeront en ovules. Plus ce processus commence tôt, plus le développement des fleurs femelles est normal. Des fleurs bisexuées sont aussi obtenues.(50)

 

et j’ai trouvé ce petit truc en plus =) (ndt : là je viens de capter que ce texte est extrait d’un forum, j’me disais aussi que le posteur sur CW ne donnait pas de source…)

 

un post de heirloom_seeds

 

Inscription: Fév 2004 / Posts:398 : Lecture intéressante.

 

Sans vouloir soutenir que les mâles n’ont pas leur place, le chromosome Y est nécessaire uniquement pour faire plus de mâles, un mâle n’a rien à offrir aux éleveurs (breeders) de cultivars de drogue qui ne puisse être obtenu en se servant de femelles dont on inverse le sexe comme source de pollen.

 

Pourtant il y a des plantes XX qui se révèlent mâles – c’est une expression phénotypique.

 

Avec tout ce qui a été dit au sujet de l’élevage de chanvre en utilisant monoïque X dioïque, j’espère que ceux qui ont lu ça ne se mettront pas à penser qu’utiliser ce type de croisement est acceptable pour les cultivars de drogue.

 

Selon l’hypothèse avancée par Hoffman (1947, 1952) le sexe des fleurs est plus important que le phénotype(galère pour traduire "habit" en français. Ca évoque la ressemblence, voire "plantes d'apparence identique", bref, si quelqu'un à une autre traduction a proposer ;)). Il en découle que les mâles féminisés sont de forme XY, comme les mâles normaux, et que les femelles masculinisées sont complètement identiques aux femelles normales, qui sont donc de forme XX. Hoffman pensait qu’il y avait de fortes chances pour que l’hérédité sexuelle ne dépende pas seulement des gonosomes, mais aussi des autosomes dans une grande mesure. Cela a été confirmé par des études cytologiques……

 

…… Les résultats extrêmement intéressant et surprenant obtenus par ces expériences d’hybridations montrent encore que l’hérédité du sexe et la tendance monoïque et les formes de développement intersexuées ne peuvent pas être expliqué de manière satisfaisante par le mécanisme XY valide pour le chanvre dioïque…..

 

Comme Hoffman (1961), Migal suggère la présence de gènes sexuels sur les autosomes aussi bien que sur les gonosomes. Parmis l’héritage du monoïsme il distingue le phénotype purement femelle lui-même séparé de la population monoïque, et le génotype dioïque femelle dont on a prouvé qu’il existe durant des expériences de croisement.

 

Le sexe est génétiquement déterminé chez le cannabis mais son expression peut être modifié par plusieurs facteurs. A cause de sa nature dioïque, le cannabis a été utilisé comme modèle de test lors d’expériences physiologiques dont le but était de déterminer le rôle des phytohormones dans l’expression du sexe (par exemple : Galoch, 1978 ; Mohan Ram and Sett, 1982 ; Nigam, Varkey et Rueben, 1981).

 

Comme résultat plus ou moins involontaire de cette recherche, différents traitements chimiques qui permettent le selfing (autofécondation) de génotypes mâles et femelles de cannabis aussi bien que le croisement entre individus du même sexe ont été élaborés. Pour autant que l’auteur sache, (l’auteur a buggé en écrivant aussi…) on a découvert que récemment que ..(re-bug de l’auteur).. l’inversion de sexe induite chimiquement trouve une application pratique dans le breeding du cannabis (de Meijer, communication personnelle, 1997). – Les avancées dans les recherches sur le chanvre, chapitre 8 l’amélioration génétique : les approches conventionnelles – Ivan Bosca, éditeur Paolo Ranalli.

 

Tous ceux qui veulent en savoir plus sur les gènes qui affectent l’expression phénotypique du sexe devraient s’intéresser à des lectures sur l’éthylène en tant qu’hormone de la plante. Quand une plante commence à fleurir la production déthylène est augmentée tout autant que celle de la gibbérelline. La gibbérelline peut fonctionner en tant qu’hormone de plante mâle et elle est responsable du stretch qui se produit lors de la floraison. Il a été montré que le manque d’éthylène induit la formation de fleurs mâles.

 

Croiser des monoïques (hermas) avec des dioïques est bon pour le breeding de chanvre, mais est indésirable pour les cultivars de drogue. Il peut en résulter qu’une plante XX qui est phenotypiquement mâle et qu’un mâle XY qui se trouve être une femelle, posent des problèmes sur les générations futures.

 

Ceci provient d’un tableau sur l’évolution. Tandis que les formes monoïques redeviendront dioïques si elles sont abandonnées à leur sort. C’est trop lent pour nous et demande des chiffres énormes.

2ème génération – ratio de plantes mâles 1 :100 000………..

3ème génération – ratio de plantes mâles 1 :10 000……….

5ème génération – ratio de plantes mâles 1 :100……

 

L’autofécondation (selfing) est un pas pour créer rapidement des ibl(s) mais pas une fin en soi (ibl= inbred line ou lignée au phénotype quasi-identique, qu’on me reprenne si je dis des bullshit :) )

 

Je pense que le breeding gynoïque (visant la dominance/suprématie des femelles) est LA méthode de d’avenir, car elle fait gagner du temps, de l’espace et entraîne moins de gaspillage puisque aucun mâle n’est utilisé. Il n’y a pas de raison pour qu’après avoir créé un ibl grâce à l’autofécondation ces ibls ne puissent être croisées à des mâles pour faire des graines standards, à condition que l’on ait les mâles adéquats.

 

Je ne suis pas contre le croisement traditionnel utilisant un mâle et une femelle, si l’on a les mâles adéquats il faut le faire. Mais je trouve que c’est plus facile d’avoir à utiliser uniquement des femelles.

Je préfèrerais avoir x quantité de femelles à utiliser plutôt que 50% de mâles parmis elles, et je me demande combien de personnes font du breeding en utilisant le même nombre de mâles et de femelles.

 

Je parie qu’il y en a très peu sinon aucune. J’en vois beaucoup utiliser 1:1 pour la reproduction et c’est sûrement bien pour la production finale – la propagation clonale pour la production, mais pas si bon que ça pour son breeding futur.

 

Je crois que la plupart des lots de graines sont destinées à la production, pas au breeding.

 

Mon cerveau est vide j’ai l’impression de ne plus savoir comment mieux exprimer mes idées pour l’instant. Donc si ce que je dis n’a pas de sens voilà mon excuse. Si je me sentais mieux je suis sûr que je me ferais mieux comprendre.

 

Heirloom (ndt : heirloom n’est probablement pas anglais, un français ou peut-être un espagnol. Il trainerait pas sur ce forum par hasard ?)

 

Posts : 396 je crois que Shiperke a dit une fois que chez les femelles (humaines) 1 (x) est mis en veille, je devine que c’est aussi vrai pour les plantes.

 

Je n’en sais pas assez pour parler avec certitude mais je pense que X est nécessairement actif.

 

Si il y a des mâles YY ce n’est qu’une question de temps avant quelqu’un signale qu’il en a trouvé un. La méthode que tu as donnée serait le premier pas pour le prouver. Je pense qu’un test en laboratoire constituerait une preuve, si on suspecte qu’il y a eu un mâle YY.

 

Je ne pense pas que ce soit aussi clair que cela. Des plantes intersexuées mâles – des hermas peuvent produire des têtes vigoureuses, à cause de l’ augmentation de la production d’éthylène selon moi.

 

Voici quelque chose au sujet des types de sexes ;

 

(ndt : l’auteur reposte un passage déjà cité plus haut)

Selon l’hypothèse avancée par Hoffman (1947, 1952) le sexe des fleurs est plus important que the habit. Il en découle que les mâles féminisés sont de forme XY, comme les mâles normaux, et que les femelles masculinisées sont complètement identiques aux femelles normales, qui sont donc de forme XX. Hoffman pensait qu’il y avait de fortes chances pour que l’hérédité sexuelle ne dépende pas seulement des gonosomes, mais aussi des autosomes dans une grande mesure. Cela a été confirmé par des études cytologiques……

 

…… Les résultats extrêmement intéressant et surprenant obtenus par ces expériences d’hybridations montrent encore que l’hérédité du sexe et tendance monoécique et les formes de développement intersexuées ne peuvent pas être expliqué de manière satisfaisante par le mécanisme XY valide pour le chanvre dioïque…..

 

Comme Hoffman (1961), Migal suggère la présence de gènes sexuels sur les autosomes aussi bien que sur les gonosomes. Parmis l’héritage du monoécisme il distingue le phénotype purement femelle lui-même séparé de la population monoécique, et le génotype dioïque femelle dont on a prouvé qu’il existe durant des expériences de croisement.

 

Le sexe est génétiquement déterminé chez le cannabis mais son expression peut être modifié par plusieurs facteurs. A cause de sa nature dioïque, le cannabis a été utilisé comme modèle de test lors d’expériences physiologiques dont le but était de déterminer le rôle des phytohormones dans l’expression du sexe (par exemple : Galoch, 1978 ; Mohan Ram and Sett, 1982 ; Nigam, Varkey et Rueben, 1981).

 

Comme résultat plus ou moins involontaire de cette recherche, différents traitements chimiques qui permettent le selfing (auto-fécondation) de génotypes mâles et femelles de cannabis aussi bien que le croisement entre individus du même sexe ont été élaborés. Pour autant que l’auteur sache, (l’auteur a buggé en écrivant aussi…) on a découvert que récemment que ..(bug de l’auteur).. l’inversion de sexe induite chimiquement trouve une application pratique dans le breeding du cannabis (de Meijer, comminication personnelle, 1997). – Les avancées dans les recherches sur le chanvre, chapitre 8 l’amélioration génétique : les approches conventionnelles – Ivan Bosca, éditeur Paolo Ranalli.

 

Au fil de leurs progrès ils constituent une liste de 6 types d’intersexes pour les femelles et 6 pour les mâles. Ce qui donne un total de 12 types de sexes. Il est assez intéressant de constater que les plantes qui font des fleurs hermas tard sont le dernier type f. Elles ont été utilisées pour créer les premières graines féminisées, ce qui leur valut leur mauvaise réputation.

 

Voici les 6 types de femelles :

1. Les types intersexués originalement femelles :

 

a. Portant exclusivement des fleurs femelles = femelle dioïque

b. Portant des fleurs femelles et androgynes = femelle androgyne

c. Portant des fleurs femelles, androgynes et mâles = monoécique androgyne

d. Portant des fleurs mâles et femelles = monoécique

e. Portant uniquement des fleurs androgynes = type androgyne appartenant à la série « ressemblant à une femelle » ; et

f. Les mâles féminisés portant uniquement des fleurs mâles (mâle doïque féminisé)

 

Ces six types d’intersexes se retrouvent également dans les plantes originalement mâles, donnant un total de 12 formes d’intersexe possibles. Le dernier type f peut aussi produire un petit nombre de fleurs femelles et androgynes vers la fin de la période végétative (ndt : je comprends « fin du stretch »)

 

Les progrès de la recherche sur le chanvre.

 

Androgynes signifie staminées et pistils sur la même inflorescence.

 

Il paraît évident que l’éthylène ou son manque jouent un rôle vis-à-vis des hermas aussi.

Le type 6 – f pourraient être confondu par erreur avec un mâle à moins que des tests en laboratoires ne soient menés, pour prouver que c’est réellement un XX bien qu’il paraisse être XY.

 

Ca ^^ c’est ce que j’essayais de vous dire (sur son post précédent) pour que vous me donniez vos points de vue. Je crois que cela pourrait avoir de sérieuses conséquences sur un projet de breeding, j’imagine le cauchemar pour les réassembler dans les générations suivantes.

 

Je voulais également mentionner le problème rencontré il y a plusieurs années par Nirvana seed avec leurs lignées fémnisées, notamment des retours de cultures on obtenait uniquement des mâles, ce qui est probablement dû à l’utilisation d’une plante intersexuée – un herma.

 

Je crois que cela nous explique pourquoi il faut couper net tous les hermas.

 

heirloom

Modifié par jibé
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Salut,

 

Merci jibé pour cette traduction, t'as assuré mec!!!! :supair:

Pour certains termes spécifiques, parfois le terme anglais est plus approprié que la traduction en français. Vu que tu mets les 2 versions avec tes interventions en italique, c'est parfait pour bien comprendre.

 

++

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Salut!

 

Merci Francky ;). C'est avec plaisir ! Je suis tombé là-dessus suite à l'apparition de sexes mâles sur mes plants lors d'une session avec taux de femelles bien bas. C'est pas la première fois que ça m'arrive malgré des génétiques "de qualité" (du Sensi Regular variété classique, notamment), et ça commençait à me tarauder sérieux cette histoire..

 

Ce texte m'a pemis de comprendre que c'est bien à cause des conditions de culture que j'ai ces soucis. Donc pas uniquement du fait du breeder (quoi, même Sensi ils me servent des hermas sur la Hindu Kush ??? 'Peut plus faire confiance à personne d'nos jours ! Angoiiissse..).

 

Or ce n'est pas 50/50 mâle/femelle sur le même plant : C'est une paire de grappes lors du milieu du stretch (là je pense au texte traduit -> éthylène? Eléments du substrat trop vite bouffés car je n'engraisse pas?) / d'un plant qui s'est d'abord déclaré mâle/androgyne, que j'ai gardé un peu (sur ce coup je sentais la feinte...) et qui me fait finalement une belle femelle à 2 grappes + une étamine à 1 mois de flo / un plant à 10/15 grappes toutes situées au niveau de développement correspondant au passage en 12/12+stress hydrique / un plant qui sort 1 sexe mâle sur 3 branches, sur le même niveau de développement correspondant à une période de stress hydrique+léger manque d'isolation lumineuse en début de nuit... (et si je faisais un jdc.. pour "illustrer" :P ?)

edit : j'ai appliqué le changement d'heure hiver/été à ma culture il y a 10 jours... Premières étamines apparues 7 jours après. Et voilà pour une bonne partie...

Y'a quelques temps je les aurais coupé net... Maintenant je réfléchis ( :siff: ) à ce qui a foiré/fait un changement de important de leurs conditions à la période correspondant à la hauteur de l'étamine. Je la vire, je vérifie le plant sur l'ensemble des fleurs du même niveau de développement et je reste sOuple :).

 

En un mot comme en 800, autant faire profiter tout le monde de ce texte :) ! D'ailleurs il y en a d'autres en English sur cette page 3.. Je me remets de çuilà qui était chaud, et on voit !

 

Allé byye byye

Modifié par jibé
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Yop :) Tu dis ca

 

 

En effet il semblerait que certaines "techniques de grand-mères", comme par exemple une forte concentration en azote, soit effectivement efficace pour limiter la déclaration de fleurs mâles chez les plantes monoéciques.

(je recherche une source)

 

 

J'ai fait pas mal de recherches sur la sélection du chanvre textile, et j'ai plutôt vu l'inverse, cf https://books.google.fr/books?id=8c453lkDiLQC&pg=PA75&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=4#v=onepage&q&f=false

 

Je peux pas copier/coller mais page 93 en gros : photopériode jours courts favorise plantes monoïques à tendances femelles et nutrition azotée favorise les monoïques mâles

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  • 2 mois après ...

Bonjour

Après avoir lu les 7 pages de ce passionnant topic(un peu compliqué par moment!);une question me taraude?

Comment font les breeders pour feminiser leur varieté regular?

Je veux dire,croisent ils 2 femelles differentes pour faire un"F1 100% femelles; ou ils selectionnent une ou plusieures femelles de la meme varieté pour en reverser 1 (une sorte de F2 100 % femelle)?

Je sais pas si c'est bien clair tout ca!(JTR quand tu nous tiens!)

 

Merci d'avance

Fb8high

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  • 2 mois après ...

salut,

 

aprés de multiples recherches,les avis sont partagés sur la stérilité des fleurs teratologiques.

 

alors,ces fleurs sont steriles ou pas?quelqu'un a deja eu des graines avec des tetes possedant des fleurs teratologiques?

Modifié par erables
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  • 2 mois après ...

Salut les smokers !!

 

Je lit qu'il n'est pas conseillé d'ingérer l'argent colloidal !?

 

Si il est bien fait, c'est même conseillé !!

 

  • Ca stimule le système immunitaire,
  • éradique plus de 650 virus ,
  • aide à cicatriser ,
  • assaini l'eau , etc ...

Pour m'en servir trés régulièrement , je peux vous confirmer

que c'est trés efficace (je le fait même ->auto-production

;)

 

Un bouquet dans un vase tient 15 jours sans broncher !!!

Avec 2 bouquets par mois , on peut fleurir son intérieur sans se ruiner

:)

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  • 4 semaines après ...
Invité Toumaï

Salut,

 

Qu'est ce qui arriverait si un plant diploïde se reproduisait avec un polyploïde?

 

Si un tétraploïde s'hybride avec un diploïde, les gamètes du tétraploïdes seront AA, ceux du diploïde A. Résultat l'hybride sera AAA, un triploïde généralement stérile .

 

 

un croisement entre un individu diploïde et un individu tétraploïde donnera des triploïdes, qui ont généralement une fécondité très réduite du fait de problèmes de ségrégation des chromosomes. Il arrive cependant que les triploïdes produisent des gamètes euploïdes (haploïdes, diploïdes et triploïdes) en très faible proportion. Ils peuvent alors produire avec l’individu tétraploïde quelques descendants tétraploïdes ; les organismes capables d’autofertilisation peuvent également contourner ce problème. La polyploïdisation peut produire des changements importants dans la morphologie

 

 

 

 

Source

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  • 11 mois après ...

bonjour,

 

Je sais pas si s'est le bon topic, mais ont y parle d'hermaphrodisme du cannabis...

 

Je vais (mais pas dans l’immédiat, hélas), me mettre a la culture indoor cela fait maintenant 2 bon mois que je prends tous

les conseil dans différents forum qui traite de ce sujet.

 

et l'autre jour j'en parlé avec un ami très proche (donc j'y fais entièrement confiance), puisque lui même est un jeune cultivateur oudoor :lol: .

 

il ma posé cette question sur les plant qui tourne hermaphrodite:

 

si celui ci a 50% du sexe mâle ou -, peut on recouvrir tous les sexe mâle d'une plant pour que se pollen ne contamine pas les fleures femelles, et ce plant sera t il bon a fumé ou a jeter ?

 

en attendant une réponse de votre part, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année 2013

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