[Topic Unique] centralisation des infos sur le breeding


Messages recommandés

Celui-là' date=' je l'attends de pied(s) (de) ferme(s).

 

Oh que je l'attends...[/quote']

Il y en a deja un exemple sur CT ,mais ca serait bien de faire un petit tuto

Merci Loco d'avoir recopié ce tuto sur cannaweed...

J'avais eu l'occasion de le lire sur les FCF

Excellent' date=' très instructif pour commencer un croisement et commencer à sélectionner...

Pour les mâles on fait pareilqu'avec les :fumette: : on les fumes :roll:

ça m'a remis en mémoire les excellents échanges tep et rahan sur les landraces, l'adaptation, le terroir...

ici

Yeah Mister Polo

 

Excellente discussion aussi avec des excellentes citations de Dj short ,d'ailleurs faudrait peut être mettre le topic des weeds testés par dj short sur CW

 

Tu vois de quoi je parle ?

 

PS:Tu pourrais mettre ton lien en un peu plus grand plz?

Ca m'étonnes pas !

je viens de te voir sur CT :tu était dans le topic sur la greffe de AK/jack !!

Petit malin :lol: !! Vive les forums cannabiques quand meme !!

Quel espion :davb:

 

Il y avait une nouvelle reponse ,sinon je l'ai deja lu et relu une petite dizaine de fois quand il avait été posté

 

Mais celui la je compte pas le recopier :-P

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hepp

 

Merci Loco d'avoir recopié ce tuto sur cannaweed...

J'avais eu l'occasion de le lire sur les FCF

Excellent' date=' très instructif pour commencer un croisement et commencer à sélectionner...

Pour les mâles on fait pareilqu'avec les :roll: : on les fumes :davb:

ça m'a remis en mémoire les excellents échanges tep et rahan sur les landraces, l'adaptation, le terroir...

ici

 

 

idem pour moi mais c est toujours sympa de l avoir sur son fofo preferé:-P

 

thx loco :fumette:

 

++

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Salut Loco

 

j'avais mis ce lien presque timidement :supair:

Je l'ai un peu grossi sur mon post précédent :-D

 

j'ai rassemblé le travail de traduction de quinoa en le prévenant... Mais il avait déjà pensé à nous à l'époque:

yes' date=' biensûr

et n'oublies pas le lien vers le topic ! je pense que nos amis cannaweeders ne seront pas déçus ! (je les salue, au passage)

[/quote']

 

Je vais donc essayer de retrouver un topic CNW de la période pour placer une copie de son boulot et je reviens mettre un lien...

 

Edit: le voila Topic LANDRACES

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merci merci loco!!!!

tu nous fait bien plaiz ces temps ci...

j ai fait lire tout ça a un pote qui bosse au cnrs comme chercheur, il a émit quelques réserves, je vais essayer d'en savoir plus, s'il est moins méprisant! :supair:

continues comme ça, tu fais du bon boulot, la!!!

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super les traductions de Dj Short... par contre la premiere phrase me parait un peu farfelue:

"La Colombian Gold provient des vallées montagneuses proche de l'équateur, autant que des bords de mer (Caraïbes et Pacifique)."
bah nan la Gold c'est au nord à santa marta... pres de l'equateur ou du pacifique ils font pas de la gold
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Lut' à tous

 

Et moi qui cherchais le topic partout^^

 

Il a changé de titre, donc...! Tien d'ailleurs je ne retrouve plus le topic sur la bule de résine sucré!!!

 

Si quelqu'un sait ou il est^^! Qu'il se manifèste, merci!

 

Loco, exellente initiative c'est pas la première fois que je le voit...

 

MrPolo, merci pour ces liens tu ma fais découvrir Tep qinoa & rohan je croix (dsl pour l'orthographe des noms)

 

J'ai lu tout le topic 15 pages...

 

N'empêche que même avec le topic spécial pour les nuls ca m'embrouille énormément!

 

Tous que j'aurrais apris en plus c'est que le cannabis est un vempire comme nous et que les backcross ne sont pas tellement conseillé, vaut même mieu tout recommencer si on vennait a en avoir besoin!

 

bref et le tableau à Tep aussi il est chaud !

 

Ce qui serait bien, même trop bien:-P

 

Ce serait de fair un guide spécial pour réaliser son cross !

Avoir un chemin à suivre un modèle une inspiration je ne sais pas.

 

Quoi qu'il en soit j'ai 20ans est conte bien avoir plus de 30ans d'experiènce dans le domaine du breeding!

 

"Faut dire qu'il ma influençée ce Tep, son virus c'est propagée de manière plus radicale en moi":lol:

 

Je pense que la passion véritable du cannabis mènne justement au breeding.

 

Même si je dois commencer sans savoir ou avec un minimum (sélection, critère, etc) je finnirais par y arriver avec l'experience...

 

L'année prochaine en Out ne sera pas du cultibreeding Mwouuuahaahah vive la méditérranée!!!

 

Bon, je croix que c'est tout ce s'que j'avais à dire^^:lol:

 

à bientôt

 

-adn-

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salut les gars!

 

tres joli texte,tres bien fait,mais j ai des resrves quant a son utilisation des mots dominants et recessifs.

je m explique:

 

en lisant le texte on a l impression qu un genotype est dominant lorsqu il est superieur en nombre et vice versa.or ce n est pas forcement le cas.

le seul moyen de savoir dominant ou recessif cest de proceder a des tests cross.

 

est ce que je me trompe ou c est bien ca???

a plus

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Salut

Adn... il y avait un moment que je ne t'avais pas croisé :-P

Il est sur que ça donne envie... mais il faut le temps, 4 à6 mois entre chaque générations :lol: de la place pour faire des graines au lieu de la sinsemilla.... :-D

enfin il suffit pour commencer et s'habituer à sélectionner un peu par suivre pas à pas l'exemple donné sur la Rockbud dans le 1er post

 

Pantagruellion, oui il va fallloir crosser :-P

 

une génétique F1 cela veux dire que les plantes obtenues de ces graines devraient etre toutes semblables soit un mélange des 2 parents a 50/50 ou plus ou moins selon l espéce désirée!

 

mettons White Russian(le croisement de base est (White Widow x Ak 47) le taux de Widow et d Ak 47 est bien balancé entre les 2 sur chaque phénotype!

 

ensuite le phénotype(indica,sativa,ou mix) dépendera de la vigueur et de la puissance génétique du parent le plus Puissant!

 

mettons White Widow(F1) x Master Kush(F1) la génétique Widow n est pas des plus fortes niveau recessivité des génes donc le cross obtenu en F2 (pour ma part comme exemple concret ;-) ) ont au 2/3 des seeds(7/10) ont eu bien plus un aspect Master Kush et ça s'est bien ressenti au gout ensuite!

juste pour préciser sur toutes les pures F1 que j aie Test que ce soie(ssb,Serious,Green House,Home Grown Fantaseeds,ou Paradise seeds) aucune des variets testées n est stable a 100% il y a toujours des différences de phénotype je pense qu une variété vraiment vraiment stable genre obtenir comme des clones est impossible les échanges de chromosomes sont trop aléatoires pour vraiment faire du 100% de stabilité!

 

ensuite quand tu passe en F2(F1XF1) et bien oui tu a un peu raison les rejetons prendront soit plus du pére soit de la mére en fonction comme dis plus haut de la vigueur et de la puissance génétique du parent sauf que lorsque tu tombes en F2 le cross deviens encore plus instable selon les séléctions de phénotypes choisis pour le croisement!

 

ensuite pour revenir sur une variété (stabilisée F1) il te faudra faire d énormes sélections et de test de chaque plantes(je pense que chez les breeders selon la variété ils doivent avoir un minimum de 100 a 200 plantes pour choisir vraiment les PLUS BEAUX parents a chaque générations en fonctions des critéres décidés pour ta variété et pousser la séléction et les croisments sur un minimum d une 20 aine de génération je pense pour les breeders sérieux!

 

ensuite y a encore d autre feintes comme le Back Cross ou les IBL mais lance toi deja dans des ptit cross simple pour tester et t amuser tu verra c est du gros délire ce que tu peux deja faire!:-P

 

à noter que l'on peut parfaitement commencer par une petite sélection sur 15 plants en placo sur peu de critères (précocité, puissance, résistance aux maladies, que sais je?...)

 

Pardon si j'en froisse quelques uns mais en parlant breeding on peut aborder les backcrossing et cubbing:

 

 

Puis-je hybrider efficacement en intérieur? Par MR_NATURAL420

Bon, si vous espérez obtenir des hybrides super-stabilisés de qualité commerciale, la réponse est probablement non. Cela demande une sélection sur plusieurs centaines de plantes pour trouver les bons parents à utiliser. Cependant, même avec un champ de sélection restreint, vous pouvez faire mieux que des croisements aléatoires.

 

Une sélection des jeunes pieds selon des traits visuels vous aidera à gagner de la place, mais seulement au début des croisements. Au départ, commencez avec autant de graines que possible pour obtenir un large panel de sélection. Prélevez au moins deux boutures de chaque plant, et gardez-les en croissance. Utilisez la technique du bonsaï pour tous les garder petits.

 

Une fois que vous avez sélectionné les plants à utiliser pour la génération suivante, débarrassez-vous de ceux que vous n'avez pas choisis. Ne soyez pas sentimental, faites-le.

 

Prenez beaucoup de notes, il est facile de tout mélanger, surtout quand vous êtes stone. Le mauvais côté de la chose, c'est que vous devrez vous contenter d'une centaine de toutes petites plantes, blindées de graines, au lieu de bonnes grosses têtes de sinsemilla. De plus, tant que vous souhaitez respecter le nombre maximum de pieds au-delà duquel vous risquez gros (c'est pour la bonne cause, votre honneur), vous ne choisirez pas parmi suffisamment de plantes. Je sais, c'est débile, vous n'aurez au mieux que quelques grammes par pied, avec plein de graines et tout, mais ça reste une centaine de plants. Jusqu'à ce que quelqu'un aille devant un tribunal et crée un précédent, je continuerais de penser qu'une plante plus 99 jeunes boutures doivent être équivalents à 100 plantes. Peut-être que vous pourrez leur dire que ce sont des plantes carnivores Wink .

 

 

 

Que signifie F1, F2 et "pure souche"?

 

Une pure souche est une variété génétiquement homogène dont les graines sont uniformes.

 

Un hybride est une variété issue de deux parents génétiquement différents, pure souche ou hybride.

 

Quand vous croisez ensemble deux pures souches ensemble pour la première fois, vous obtenez la génération F1. Quand vous croisez deux F1 de la même génération, vous obtenez la génération F2.

 

Ce processus doit continuer au moins jusqu'à la génération F4 pour stabiliser les traits récurrents.

 

Mendel et Darwin.. tu peux appliquer ça a toute les formes de breeding.

 

Par contre' date=' je tiens a souligner que ce ne sont pas des régles absolues.

On peut avoir effectivement un grande diversité en F1, pour ensuite avoir une trés bonne stabilisation en F2.... nan ne vous arrachez pas les cheveux.

 

Le resultat dépendra entierement de la selection effecué sur les specimens (critéres de selection et critére d'élimination), sur les génes de ces derniers (que contient son fichier? combien de phénotypes sont vraiment dominants? etc...), et sur la méthode de culture (cultiver une africaine dans le froid pour l'acclimater va forcément faire changer sa descendance autour de ce paramétres... et donc remettre en question la selection par rapport aux meme specimens cultivés en condition "native").

 

Le breeding faut retenir que c'est essayer de mettre un peu d'ordre dans un chaos perpetuel. Comme un berger qui guide des centaines de moutons à la fois vers des prairies. Tu pourra jamais faire marcher et brouter les moutons au pas, un par un.. mais guider la masse vers ton objectif.

Plutot les faire paitre sur telle prairie car l'herbe est plus grasse, les faire gravir plus de col pour avoir des pattes bien musclée....

 

Les faire marcher au pas, c'est possible , mais avec des techniques qui vont à l'encontre de la diversité, et donc de l'objectif final du breeder, celui de créer une nouvelle race, saine.

 

Aprés, si la question etait de savoir, vaut mieux t'il acheter des F1 ou des F2 ou des Fx.... je dirais que ça n'a aucune importance. Ce qui compte le plus c'est la travail apporté sur les souches que tu achetes et le sérieux de l'endroit qui les a produite.

[b']Le seul truc à savoir c'est que les génération F4 sont le cap fatidique de tous les cross (chiens, canna, tomates....), c'est a partir de ce cap que les dégénerescences et la perte de vigeur des genes prend effet.[/b] On peut comparer ça (a juste titre) à la consanguinité humaine et ses repercutions.

Rien ne vaut le métissage le plus total pour une race plus forte, plus dominante et plus vigoureuse :-D (là c du darwin).

 

 

 

 

Comment reproduire ma femelle spéciale?

 

Dans cette première situation, partons du fait qu'un hybrideur trouve un individu spécial.

 

Il est naturel d'être curieux et de chercher à croiser deux plantes que vous appréciez. De les faire pousser et de trouver une nouvelle variété que vous aimez encore plus. On peut préserver cette nouvelle variété en la clonant indéfiniment, mais les accidents arrivent et les clones meurent. Ils peuvent par exemple attraper des virus. De plus, il est plus difficile de partager des clones par courrier que des graines. Il est donc naturel de chercher à obtenir des graines à partir de cette plante.

 

Mais avant de commencer à produire ces graines, il convient de savoir exactement ce qu'on cherche à obtenir d'elles. Veut-on simplement qu'elle puisse reproduire des individus comme la plante spéciale? Un rétro-croisement simple (backcrossing) le permettra. Ou veut-on qu'elles puissent produire plus de graines comme la plante spéciale, une vraie variété? Cela est en fait très différent. Voyez-vous, il y a de grandes chances que votre plante spéciale soit hétérozygote pour bien des traits qu'elle exprime dans son phénotype. Cela signifie juste qu'elle contient les informations génétiques (les gènes) de deux traits opposés, mais que vous ne pouvez en voir qu'un, le dominant. Toutefois, ses graines n'auront que l'un ou l'autre de ces gènes, sa progéniture exprimera donc toute l'information génétique qu'elle a, incluant ce que vous ne pouviez pas voir auparavant. Si vous voulez créer une vraie nouvelle variété, vous devez conserver tous les gènes que vous pouvez voir, et éliminer tous ceux que vous ne voyez pas, mais qui peuvent s'exprimer sur la progéniture. Créer des homozygotes. La seule façon d'arriver à cela est la sélection et le croisement inter-génération (sélectionner les enfants homozygotes pour être parents de la génération suivante).

 

Rétro-croisement et cubage

 

Le rétro-croisement consiste à croiser un individu (votre plante spéciale) avec sa progéniture. Malsain dans notre monde, mais les plantes semblent aimer cela.

 

1) Le premier rétro-croisement est simplement un rétro-croisement.

 

2) Le deuxième rétro-croisement, obtenu en croisant le premier rétro-croisement avec son parent (qui devient donc grand-parent) et souvent appelé SQUARING* par les breeders.

 

3) Votre troisième rétro-croisement, obtenu en croisant le deuxième rétro-croisement avec son grand-parent (qui devient donc arrière-grand-parent) et souvent appelé CUBING* par les hybrideurs. Vous pouvez continuer le rétro-croisement mais cela s'appelle juste rétro-croisement. Le terme cubing est une référence au chiffre 3, parce qu'il y a 3 rétro-croisements.

 

Le cubing se base sur des probabilités mathématiques, compte tenu des fréquences des gènes. Plus vous utiliserez de mâles dans vos croisements, plus vous aurez de chances que la réalité colle à la théorie. En théorie, avec le premier croisement, 75% du pool génétique obtenu correspondra au pool génétique du parent P1. Le squaring monte cette probabilité à 87,5% et le cubing a 93,75%. Vous trouvez ces résultats en faisant la moyenne entre les deux parents croisés. Par exemple, vous commencez à croiser la mère P1 (100%) avec un mâle quelconque (0%). 100% + 0% divisé par 2 donne 50%. La progéniture sera donc approximativement 50% identique à la mère. Prenez-là, faites votre premier rétro-croisement, et vous obtiendrez 100% + 50% / 2 = 75%.

Et ainsi de suite. Comme nous le verrons plus tard, vous pouvez appliquer ces mêmes probabilités mathématiques à des traits ou des gènes spécifiques, et cela peut avoir un effet dramatique sur votre méthodologie et vos méthodes de sélection.

 

Votre sélection de mâles pour chaque rétro-croisement est un point crucial pour réussir avec cette technique. Selon le cas, vous pouvez choisir des mâles qui contiennent les gènes que vous désirez, ou vous pouvez par inadvertance choisir des individus porteurs du gène récessif non-désiré. Ou plus probablement, vous pouvez choisir des individus hétérozygotes pour les deux gènes comme la mère P1 qui a été rétro-croisée. La façon de faire la plus facile est de ne s'intéresser qu'à un seul gène et un seul trait, par exemple supposons que le goût est déterminé par un seul gène (ce qui n'est pas le cas en réalité). Supposons maintenant que parmi notre population qui a un goût de pin nous trouvions un individu spécial qui a un goût d'ananas et que nous voulions le garder. Le gène causant le goût d'ananas peut être dominant ou récessif et les résultats peuvent être différents selon le cas.

 

a) Le goût d'ananas est dominant

 

A = goût d'ananas et p = goût de pin

 

Chaque individu aura deux gènes de goût par paire, les génotypes possibles étant AA, Ap, et pp. Comme A est dominant, AA et ap exprimeront le goût d'ananas alors que pp donnera le goût de pin, ce sont les phénotypes. Comme l'ananas est un nouveau goût, il y a de fortes chances pour que l'individu spécial soit hétérozygote, à savoir Ap. Du coup, la seule combinaison de parent possible est Ap X pp, Ap étant le parent que l'on souhaite cuber.

 

Le croisement F1:

 

 

Il faut maintenant choisir des mâles qui ont un goût d'ananas. Les mâles seront choisis aléatoirement.. Le ratio de A par rapport aux p des mâles F1 sera 2:6 (2 A pour 6 p). On peut aussi dire que la fréquence du gène A est de 25%. Cela signifie que sur quatre grains de pollen, un contiendra le gène du goût d'ananas. Voilà ce qui se passe lors du premier rétro-croisement:

 

 

 

C'est ce premier rétro-croisement qui le premier crée un individu homozygote (AA) pour le goût ananas. Cependant, à cause de nos moyens de sélection limités, nous choisissons les mâles au hasard. De chaque mâle nous pouvons espérer que trois grains de pollen sur huit contiennent le gène du goût d'ananas. La femelle P1 continue de donner un A pour un p. Je vais épargner la mémoire de votre ordinateur en ne mettant pas le tableau, mais n'hésitez pas à le faire sur papier pour être sûr d'avoir bien compris ce qu'il se passe.

 

Le second backcross (Squaring) donnera ceci:

3AA 8Ap 5pp

 

68,75% auront donc le goût d'ananas et 31,25% le goût de pin. La fréquence du gène A est passé à 7/16 soit 43,75%.

 

Et finalement, le troisième backcross (le Cubing) donne:

7AA 16Ap 9pp

 

71,875% ont le goût d'ananas après le cubing. Environ 22% (7 / 32 X 100) de la progéniture est homozygote sur le goût d'ananas. La fréquence du gène A atteint environ 47% (30/64).

 

En conclusion, si le rétro-croisement continue indéfiniment avec une sélection aléatoire des mâles sur une population suffisamment grande, la fréquence du gène A atteindra au maximum 50%. Cela signifie que le mieux que nous puissions espérer est 25% de pure souche de goût d'ananas et en tout 75% de plantes qui auront le goût d'ananas. Vous ne vous débarrasserez pas des 25% au goût de pin.

 

:-P Le goût d'ananas est récessif

 

Dans ce cas, P est le goût de pin et a est le goût d'ananas. La convention est que les lettres majuscules représentent la dominance. La plante sur laquelle on a trouvé le goût d'ananas est forcément homozygote (aa). Le mâle peut être Pa ou PP, mais plus probablement PP. De toutes façons, cela ne fait pas une grande différence sur les résultats.

 

Le croisement F1 est plutôt basique, nous nous passerons donc du diagramme. Nous croisons simplement une femelle (aa) avec un mâle (PP) et nous obtenons des individus qui sont tous Pa. Comme le goût d'ananas est récessif, aucun individu de la génération F1 n'aura le goût d'ananas. La fréquence du gène a est cependant de 50%.

 

aa X PP = Pa + Pa + Pa + Pa

 

Comme tous les individus F1 sont identiques (Pa), le pollen qu'ils donnent pour le premier rétro-croisement contiendra un gène a pour chaque gène P. Le premier backcross donnera:

 

B1 = aa X Pa = Pa + Pa + aa + aa

 

Comme vous pouvez le voir, 50% de la progéniture a le goût d'ananas et la fréquence du gène a est de 6/8 soit 75%. La génération B1 donne du pollen contenant 6 gènes a pour 2 gènes P.

 

 

 

Comme vous pouvez le voir le deuxième rétro-croisement (squaring) donne le goût d'ananas à 75% de la progéniture. La fréquence du gène a est environ 88%. Sur les grains de pollen, 14 sur 16 porteront le gène a. Quand on les rétro-croise avec la mère P1, on obtient cela:

 

 

 

88% environ ont maintenant le goût d'ananas, et toutes sont homozygotes pour ce trait. La fréquence du gène désiré est à peu près de 94%. Si le rétro-croisement continue indéfiniment, la fréquence du gène tendra vers 100%, sans toutefois jamais les atteindre.

 

Il faut noter que les exemples ci-dessus supposent que l'on n'applique aucun critère de sélection ainsi qu'une population suffisamment vaste pour assurer un choix aléatoire des mâles. Plus il y a de mâles, meilleure est la sélection, qu'on la veuille aléatoire ou non. L'importance de la taille de la population et des critères de sélection est encore plus grande quand les gènes que l'on souhaite reproduire sont hétérozygotes. Et surtout, nous n'avons pris pour ces exemples qu'une seule paire de gènes.

 

En réalité, la plupart des traits recherchés comme la puissance sont influencés par plusieurs gènes. Les mathématiques deviennent alors plus compliquées pour trouver le taux de succès d'un projet de cubbing. En gros, vous devez multiplier les probabilités d'obtenir un trait par les probabilités d'en obtenir un autre.

 

Par exemple, si le trait du goût d'ananas était influencé par deux gènes récessifs différents, vous devriez alors multiplier 87,5% par 87,5% (0,875X0,875X100) ce qui donne 76,6%. Cela signifie que 76,6% de la progéniture aura le goût d'ananas. Supposons maintenant que le trait du goût d'ananas est influencé par 2 gènes récessifs et un gène hétérozygote dominant. Il faut multiplier 87,5% par 87,5% puis par 71,9% (0,875 X 0,875 X 0,719 X 100) ce qui donne 55%. En passant juste à trois gènes, le nombre d'individus après le cubing ayant le goût d'ananas tombe à 55%. Le cubing est donc une bonne technique quand vous souhaitez augmenter la fréquence de quelques gènes (il est important de s'en souvenir), mais plus le projet grossit, plus les chances de succès sont faibles… du moins tant qu'on n'applique aucun critère de sélection.

 

 

Appliquer des critères de sélection

 

Le meilleur moyen d'augmenter significativement vos chances de réussite est d'appliquer des critères de sélection. Essayez de trouver une façon efficace et précise d'isoler les mâles qui ont les traits désirés et de rejeter ceux qui possèdent des traits non-souhaités. Trouver des moyens d'être sûr que vos mâles transmettent les traits désirés et écartez ceux qui ne le font pas.

 

TOUS les traits doivent être pris en compte. Certains sont directement observables sur les mâles. D'autres, comme le temps de floraison, non. Si vous cherchez un trait que vous ne pouvez pas voir directement, vous devez effectuer des tests de progéniture pour déterminer quels mâles transmettent le plus de gènes désirés. Un test de progéniture consiste à mettre en croissance certains individus de la progéniture pour déterminer le génotype parental.

 

Il est important quand vous choisissez vos meilleurs mâles d'ignorer les traits superficiels qui n'ont rien à voir avec les traits que vous cherchez réellement. En effet, le cannabis possède plusieurs milliers de gènes sur seulement 10 paires de chromosomes (ou 20 chromosomes individuels). C'est-à-dire que chaque chromosome comporte plusieurs centaines de gènes. Tous les gènes se trouvant sur le même chromosome sont liés entre eux. En gros, ils voyagent en groupe. Quand vous en choisissez un, vous prenez en fait tous ceux sur le chromosome. Il y a une exception à cette règle qui consiste à casser les liens entre les gènes par croisement, mais au nom de la simplicité, nous n'en parlerons pas. Revenons donc à la sélection. Vous pourriez choisir un mâle selon un trait que vous aimez bien comme la forme des feuilles en étoile alors que ce que vous cherchez réellement est le goût de pamplemousse.

 

Mais il se peut que les deux traits se trouvent sur la même paire de chromosomes, mais sur les chromosomes opposés. Si cela arrive, aussi longtemps que vous choisirez des plantes aux feuilles en étoile, vous n'obtiendrez jamais le goût de pamplemousse que vous désirez réellement. Il est bien de garder à l'esprit qu'à chaque fois que vous sélectionnez selon un trait, vous en écartez plusieurs centaines. C'est pourquoi les hybrideurs les plus sérieux apprennent à avancer petit à petit en ne travaillant que sur un trait ou deux à la fois.

 

Maintenant voyons comment nous pouvons améliorer notre premier exemple de cubing d'un trait hétérozygote dominant en appliquant des critères de sélection. Supposons qu'à chaque génération nous sommes capables de retirer les individus homozygotes sur le goût de pin (pp), mais pas les hétérozygotes (Ap). Si vous vous souvenez, notre mère P1 a le génotype Ap et les combinaisons possibles pour la génération F1 sont Ap + Ap + pp + pp. Nous retirons les deux pp, ce qui ne laisse que les Ap. Notre premier rétro-croisement donnera:

Ap X Ap = AA + Ap + Ap + pp

 

Encore une fois nous enlevons les pp ce qui nous laisse avec AA + 2Ap. Nous attaquons le deuxième rétro-croisement en ayant passé la fréquence du gène A de 37,5% à 66,7%, 4 grains de pollen sur 6 portent le gène A.

 

 

 

comme vous pouvez le voir, après avoir éliminer les individus homozygotes récessifs après deux rétro-croisements, la fréquence du gène A est passé de 44% à 58%. Si nous continuons, la fréquence monte à 70% (14/20) avant le troisième rétro-croisement, c'est-à-dire que 7 grains de pollen sur 10 seront porteurs du gène A. Encore une fois, j'épargnerais la mémoire de votre PC en me contentant de vous donner les résultats du troisième rétro-croisement:

B3 = 7AA + 10Ap + 3pp

 

95% de la progéniture a maintenant le goût d'ananas comparé aux 72% sans appliquer de sélection. La fréquence des individus pure souche goût d'ananas monte à 35%. Mais plus important, la fréquence du gène A atteint 60%. C'est un point important au moment des tests de progénitures.

 

Récapitulons maintenant les pourcentages d'individus pure souche goût d'ananas obtenus dans chacun de nos modèles. Dans le cas où le goût d'ananas serait un trait dominant hétérozygote et qu'aucun critère de sélection n'est appliqué, le cubing produit 22% d'individus pur souche. En éliminant les individus homozygotes récessifs pour le goût de pin, on monte à 35%. Et enfin, quand on cube un gène récessif homozygote, on atteint après le cubing 87,5% d'individus au goût d'ananas pure souche. Et comme je l'ai déjà dit, ces nombres ne sont valables que pour un seul gène. Supposons que le goût d'ananas soit codé par deux gènes différents, un dominant et un récessif, et que vous soyez capable d'éliminer les individus pp et de ne sélectionner que les individus porteurs du gène dominant du goût d'ananas. Votre population après cubing contiendra 87,5% X 35% (0,875 X 0,35 X 100) = 30% d'individus pur souche. Comme vous pouvez le voir, tant que la source est hétérozygote, peu importe le nombre de rétro-croisements que vous effectuez, vous n'obtiendrez jamais une variété pure souche (stabilisée).

Source : overgrow

Auteur : British Columbia Grower's Association

Traduction : FatMike@LaMainVerte

 

 

Voilà, après avoir relu et corrigé quelques bricoles d'orthographe je m'arrète en lachant encore un petit lien

 

a++

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Salut mrpolo!

 

Adn... il y avait un moment que je ne t'avais pas croisé :davb:

 

C'est vrai...! De même pour moi!

 

Je suis content que tu mes répondu' date=' j'en suis au 3/4 et tu as grandement éclairée ma lantèrne...!

 

Je lirais la suite plu tard, un ami est venu me rendre une petite visite!

 

à bientôt

 

-adn-

 

édit: Mais ça vient du guide de cannaweed je croix??? :davb:

Sinon pour ton lien<===Super, merci, j'en ai eu pour la nuit^^ il emmène ailleurs aussi^^ très passionnant!!! :supair:

 

Ps: je croix que c'est bon au faite j'y vois beaucoup plus claire!^^

 

Au passage une phrase de Tep...(fcf)

 

Donc je dis non' date=' on peut comparer un bon F1 et un bon IBL, on ne voit pas la différence.

[/quote']

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  • 2 mois après ...
Invité CharlieChaplin

Bonjour tout le monde.

 

D'après ce que j'ai pu lire un peu partout le breeding présenté n'est fait que sur des observations phénotypique. Par exemple ici, vous parlez d'un allèle gout annanas. Etes vous sur que le caractère "gout annanas" est le résultat d'un gène "gout"? Ne pourrait il pas etre l'expression de plusieurs gènes?

 

Je me pose toutes ces questions parce que tous les exemples présentés montre des caractères exprimé par un seul gène. Une analyse des proportions (echiquier de croisement) est donc théoriquement impossible (possible dans la pratique en multipliant les essai) pour certain caractères qui sont l'expression de plusieurs gènes.

 

Merci

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Yop

Je me pose aussi pas mal de question a propos du breeding

Par exemple,Ya t'il ce qu'on appele en genetique le crossing-over ( pas backcrossing ) sur le cannabis ? ( surement , sa s'applique a n'importe quel etre vivant )

 

C'est a mon avis tres interresant , car cela peut permettre , avec un peu de chance , d'optenir 2 genes sur un meme individu , alors que c'est genes sont en theorie imcompatible.

 

(Par exemple , lorsque le gene vigeur et associé a celui du manque de puissance, un crossing over pourrait crée, dans certain cas ,Lors d'un croisement, un individu possedant le gene vigueur avec celui de la puissance )

 

J'espere m'etre fait comprendre

 

cannabicalement.

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Invité CharlieChaplin

Salut,

( surement , sa s'applique a n'importe quel etre vivant )

 

Tu as ta réponse ^^

 

d'optenir 2 genes sur un meme individu , alors que c'est genes sont en theorie imcompatible.

 

I don't know

 

(Par exemple , lorsque le gene vigeur et associé a celui du manque de puissance, un crossing over pourrait crée, dans certain cas ,Lors d'un croisement, un individu possedant le gene vigueur avec celui de la puissance )

 

Pas tout compris surement :-D

edit. Maintenant j'ai compris donc j'efface ma betise

 

Puissance et vigeur sont caracteres bien distinct donc 2 gènes differents ou plus alors pas de souci je pense.

Le brassage intra doit faire des perles c'est sur ^^ mais aussi quelques monstres (au sens pejoratif du terme).

 

Mais tout ca reste dans le domaine de la supposition en ce qui me concerne :-D

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Pas tout compris surement

En ce qui concerne la vigueur il est probable que ce soit un des gènes structuraux donc "genome letal" probablement => pas de graines.

 

maintenant si puissance comme tu dit et vigeur sont 2 gènes different alors pas de souci. c'est le principe de la selection (pas tres naturelle pour le coup ^^)

 

Pour la vigeur et la puissance , c'etait un exemple comme un autre , je n'ai aucune idée de la place de ces genes sur les chromosomes...

 

Je te remercie de ta reponse super rapide.

 

++

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  • 1 mois après ...

Salut à tous.

Désolé mais je n'en ai jamais entendu parlé.

Si je poste un message sur ce topic c'est que j'ai quelque difficultés; en effet apres moultes recherches sur le sujet je ne trouve toujours aucune indication quant à la discretion du breeder Flying Dutch Man qui m'interesse tout particulièrement

 

J'espere que vous pourrez m'aider :P

 

cannabicalement :kana_smyle:

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  • 4 mois après ...

Salut à tous,

 

Moi j'ai une petite question toute simple : J'ai acheté des Lowryders #2 et comme il n'est pas possible d'en avoir une mère à cause de la flo qui démarre automatiquement, je suis en train de faire se reproduire un mâle et une femelle.

 

Mais quelles-sont les chances que ces graines soient issues des mêmes parents et que je tombe dans la consaguinité?

 

Merci ++

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  • 4 mois après ...

Salut,

 

je réponds ici à la question que tu as posé sur l'autre topic que tu as ouvert.

J'ai fécondé une lowryder #2 femelle avec une lowryder #2 mâle cette année, et ai obtenu 100% de graines autoflorissantes. Il m'en reste une cinquantaine, toutes de la même mère.

 

J'ai besoin de nombreuses graines pour l'année prochaine, que faire ?

 

1) Utiliser le reste de mes graines pour les recroiser entre elles : quid de la transmission du trait autoflorissant ? de la "consanguinité" ?

 

2) Je rachète de nombreuses graines pour en produire de nouvelles, solution la plus couteuse vu qu'un pied de lowryder produit environ 100 graines et qu'il m'en faut bien, bien plus...

 

3) Je rachète un sachet de graines et les recroise avec celles que j'ai fait moi même (crossing over si je ne m'abuse ?).

 

Voilà, peut-on me conseiller? Mon but : avoir un gros stock de graines toutes autoflorissantes et sans faiblesse génétique.

 

Pourquoi tu testes pas tes graines avant de te lancer dans une culture de plusieurs centaines de plantes????.

A mon avis tu veux aller un peu trop vite en besogne. Le breeding ça demande du temps, du travail et une sélection un peu plus sérieuse que le simple cross d'un mâle et d'une femelle, surtout avec les critères de qualité que tu exiges.

 

A+

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  • 2 mois après ...

Bonjour a tous

 

A dire vrai dire,j'ai pas réussi a tout comprendre dans ce topic. D'ailleur j'éspere que c'est le bon car personne ne m'a repondu sur les précédent.

 

Pour résumer je voudrais croiser de la haze en exterieur climat pluvieux et frais en automne. Donc j'ai fait un premier croisement un peu bizarre , voici le lien, icice n'est qu'une premiere étape. Je veux juste avoir des graines, et j'ai que deux variétés dont une donneuse haze disparue ( plus de graines ) et une inconnue. Je pars donc avec deux series dont une consanguine.

 

En tout cas ce topic est constructif, bonne continuation a tous

 

Cannamicalement

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  • 3 semaines après ...

Salut szackass je vois que Negura t'a répondu sur ton topic précédent: ici

alors je n'en rajoutes pas

 

Lien vers un topic sur les terpènes super intéressant

Je passe vous livrer une intervention de Tep sur l'IBL

à rapprocher du tout premier post de ce topic ;-)

 

-----------------------------------------------------

 

L'IBL on en entend forcément parler un jour ou l'autre, sous différentes formes. Et si ce terme vous interpelle c'est que vous vous intéressez au breeding. Faut au moins que quelqu'un vous le dise, c'est LA technique la plus utilisée pour concevoir des hybrides ou des lignées pures (méthode serious seeds/sensi seeds). Tout ce que l'on touche sort d'un IBL, plus ou moins long, plus ou moins efficace, avec des moyens plus ou moins détournés...

 

Voici un petit briefing sur l'IBL destiné à tous les niveaux. Une présentation simple de ce que l'on peut attendre des souches que nous achetons, échangeons ou vendons : la stabilité.

 

-Mais aussi je vous montrerais quelques notions de qualité, des techniques utilisées, et quelques autres outils pour pouvoir juger de la qualité d'une graine objectivement.

 

Enfin je finirais par une intro à l'IBL de placard afin peut être d'éclairer les vocations.

 

 

Je me roule un spliff et c'est parti...

 

Y'a pas à dire, j'aime la bonne vieille JH.Superbe balance.

Avant de continuer la tête baissée il nous faut faire un checkup rapide de quelques termes que je serais forcé d'utiliser. Je ne vais pas chercher à vous enfoncer la tête dans la technique et parler de "main terreuse à main terreuse".

 

Homozygote et Hétérozygote

Rôh le c.... qu'ils disent au fond xD .

 

Hétérozygote

 

C'est nous par excellence, les humains. Un prélévement ADN peut nous identifier car notre génome (code génétique) est "foncièrement" unique pour chacun d'entre nous. Et à chaque fois qu'on se reproduit on assemble deux rubicub pour en faire qu'un et on mélange. ça donne une descendance hétérozygote.

Nous, humains,et les mammifères en général, supportons le moins d'être homozygote. L'inverse.

Cela donne des malformations, des espèces qui s'éteignent... chaque espèce hétérozygote aura son taux de tolérance.

 

Au niveau du canna, c'est une plante riche en géne. Une variété peut être stable et hétérozygote.On appelle ça un graal cannabique, avis aux amateurs.

Hétérozygote comme Homozygote n'a rien avoir avec des notions de qualité. [breeder discount] vend du mauvais hétérozygote, et [pseudo-breeder] vend de l'homozygote herma....

Ces termes jugent le contenu génétique uniquement et dans son mode de présentation.

 

Une bonne variété hétérozygote non stable (unst) se présentera dans une culture comme un ensemble de pieds ayant un air de parenté global mais aux spécimens bien différenciés.. aucun jumeaux.

 

Une bonne variété hétérozygote stable (st) se montrera perfide à reconnaître et reste le fruit d'un travail d'orfèvre, à l'image des roses française des années 30-40 qui peuplent tous les jardins anglais aujourd'hui. Vous aurez un beau panel de faux jumeaux, démontrant chacun au plus fort de leur épanouissement de grandes différences sur des phénotypes pointus, c'est de là que les mothers légendaires de tout ce beau petit monde sont issues.

 

Donc, Hétérozygote : la plante a un contenu génétique bien différencié de sa frangine et de ses frangins. "Moi je fais des budz comme maman, mais j'y mets un touche de rouge en fin de flo!" "Ouais bin moi aussi je les fais comme maman, mais elles sentent bien meilleur que toi!"

 

Homozygote

 

Là mes pauvres vous allez souffrir dans les prochain chapitres, la route est longue petits scarabées.Et moi aussi pour expliquer clairement et simplement.

 

Il y a des espèces qui supportent plutôt bien d'etre homozygote. Notamment les végétaux. La bubblegum de Serious Seeds est un bel exemple de variété homozygote.

 

Dans ce cas précis, les codes génétiques de chaque plantes seront très semblables, jusqu'à l'illusion d'avoir mis des boutures et pas des seeds.

 

C'est ce que l'ont appelle communément à tort les variétés stables. Mais moi même je fais l'erreur souvent... on ne vois jamais plus de bonnes hétérozygotes stables, c'est peut être pour ça.

 

Donc homozygotes, un espace de culture remplis de quintuplés, sextuplés...etc.. ils ont pratiquement le même code génétique au vue des apparences.

 

Le test d'homogénéité ultime, généralement utilisé à haut niveau dans les échanges de seeds et les demandes d'avis, c'est les tests de carences.

Il suffit decontroler les apports le plus finement possible et de retirer brutalement un apport essentiel seulement (azote par ex). Si les mêmes carences apparaissent simultanément sur 80 à 90% de la populace, vous avez une souche stable pas qu'en apparence ;o), donc une variété de très bonne qualité, pouvons être recherchée par d'autres breeders comme matière première.

 

Mais l'homozygote est l'épée de Damocles du cannabis inclus dans un plan de breeding, car l'hermaphrodisme , la dépression génétique (dégénérescence), le retour à l'état sauvage (ruderalis) sont au bout du chemin. Et comme rien n'est simple, il existe des landrace homozygote(=pur) n'ayant pas dégénérés et d'une qualité sans reproches. Vous faites un out sous votre latitude sans acclimatation génétique, vous vous retrouvez avec du chanvre textile... l'environnement peut être une pression sélective importante sur les espèces, les empêchant d'évoluer ou de régresser sur notre point de vue de breeders.

Capish?

Qu'est ce que c'est au juste l'IBL? Clairement? Une technique? Un moyen de culture?

 

 

L'IBL ce n'est pas une technique précise déjà. On ne peut pas apprendre à faire un IBL mais différents types d'IBL.

Faire un IBL d'une souche signifie faire un croisement entre des plantes en lien génétiquement.

-Quand vous croisez une afghane avec une indienne, ce n'est pas un IBL.

-Quand vous croisez une F1 Chronic Serious Seeds (fais chié simon à être le seul, on va croire que je bosse pour eux) avec une F1 Chronic Serious Seeds avec des numéros de séries distincts, on peut considérer que vous faites un IBL.Dans ce cas précis vous le continuez.

-De même quand vous faites pousser une landrace et que vous faites un croisement c'est de l'IBL.

- même topo si vous faites des F2 à partir de F1, des F35 à partir de F25...

 

Comme vous le voyez les applications sont nombreuses. La pire de toutes pour nous tous ici présent , lol , c'est le Selfing.

 

Le Selfing, c'est une plante sexuée avec elle même, c'est la forme la plus sévère d'un IBL, qui diminue drastiquement la durée de vie globale de l'IBL mais aussi sa qualité dans notre cas à nous ! C'est un fléau.

Vous pourrez débusquer ces erreurs génétiques en voyant un "S1", "S2", "Sx" accolé au nom. Si vous voyez un jour "Trainwreck S1", même si c'est très tentant... fuyez!

 

Comme on vient de le voir, fabriquer un IBL ne peut se faire qu'avec des spécimens d'une même "grande famille génétique". En fait, techniquement, du moment où vous débutez un IBL, vous avez crée les racines, les ancêtres d'une nouvelle variété constituée de plusieurs milliers de spécimens. Tous les spécimens découlant du cross initial doivent constituer le seul matériau pour avancer l'IBL. A vous de gérer les familles, les mariages, les naissances, les divorces, les métissages lointains...une population.

 

Oui mais, quel est le but d'un IBL?

 

Le résultat concluant, l'objectif d'un IBL est l'accroissement du nombre de spécimens homozygotes (voir en haut du post) et l'accroissement des variations entre différents IBL d'une même "grande famille génétique".

 

Autant vous prévenir, les IBL à unique lignée ne font pas long feu et sont loin d'avoir exploité tout leur potentiel avant de s'éteindre génétiquement. C'est le cas de la descendance d'une graine féminisée pour le cas le plus rapide, ou d'un selfing. C'est mort. Inutilisable.

 

On crée donc des IBl dans les IBL. Exemple le plus basique.

J'ai une souche qui pousse vite, qui produit peu, mais qui est très forte.

Je crée instinctivement trois lignées représentant les trois phénotypes dominant. Une lignée "pousse vite" , une lignée "produit peu", une lignée "très fort". Ce seront trois "IBL lines", trois lignées d'IBL. je vais ensuite travailler ces trois lignées distinctement pour avoir un maximum de variation entre les lignées. Maximiser le nombre de lignées d'un IBL maximise aussi la durée de vie d'un IBL, j'en suis sur une landrace , à son IBL 31 sur 5 lignées (plus de 10 ans) aux dominances presque opposées...soyez prévoyants ;o)

 

C'est une technique presque incontournable mais lente et difficile. Une technique de l'IBL du cannabis bien maitrisée grave des espèces dans l'histoire en ne cherchant pas à suivre quoi que ce soit. Vous vous rappelez quand la WW est apparu? Et la JH?

 

Par l'exemple et avec des graines de qualité breeder (hétérozygotes stables ou acclimatées) ou de très bonne qualité commerciale (homozygotes/hétérozygotes stabilisées génétiquement riches et viables, vive le 3way et le 4way ;o). Sans balancer, vous prenez deux sachets de Sweeth thooth #3 et vous ré écrivez la souche. Les bons petits plans sont nombreux, et contrairement à ce que la plupart le font penser, les skunk sont une alternative facile, peu payante pour l'originalité, mais minoritaire. Beaucoup de souches commerciales valent encore le coup d'en faire quelque chose de pointu. Pillez les. MDR, mon boss va me noyer dans le bac hydro des mothers xD

 

Vous avez donc 4 sacs d'une espèce X. Votre job : faire un max de seeds avec chaque lignée et les cultiver individuellement au plus une vingtaine de génération (ça en fait des seeds).

 

Si votre souche de départ est homozygote, vous pouvez réduire le nombre de génération. Homozygote : pas beaucoup de notes pour composer un air de musique.

 

Les IBL "séparatistes" courts sont utilisés par tous les breeders un peu filous pour faire de l'extraction de gênes d'un souche concurrente ou empruntée. A mon niveau, j'échange des seeds à pratiquement chaque lignée avec le monde entier. Chaque stade de votre plan de breeding peut intéresser les travaux d'un autre, c'est fatal. Ce serait trop facile si :

1) les breeders ne commercialisait pas des souches léssivées génétiquement ou verrouillées à la DP

2) il ne fallait pas une excellente connaissance de la souche et de ses phénos pour pouvoir mener une extraction efficace. La préparation est très longue, mais permet de récupérer du matos brut à hybrider en vue d'IBL.

 

Au final de l'IBL de notre exemple, vous aurez en vingt générations 4 lignées de la variété. Ces lignées auront été améliorées individuellement et selon des critères distincts, et seront homozygotes selon la résistance de la race ou de la variété à l'IBL. J'ai cultivé une landrace nord africaine qui ne se pliait pas à l'IBL, quoi que je fasse, elle restait hétérozygote. Ce fut le départ d'un de mes cross les plus mémorables.

 

Ces quatre lignées... rien ne vous empêche de les croiser entre elles avec discernement pour la précision ou en pollinisation globale pour une remise à zéro du compteur, mais après avoir passé le tamis. :wink:

Vous aurez ainsi de "fausses F1", très vigoureuses, splendides, trés commercialisables xD ou d'une grande valeur pour les échanges :bigspliff: pointus voir tendus ;-) .Il ont pillé notre patrimoine... pillons les à notre tour.

 

 

Le but : vous retrouver avec des souches stables, splendides car issues de passionnés y travaillant continuellement avec des nouvelles versions tous les ans... voir 4 à 5 en ce qui me concerne xD

 

Je ne parle bien entendu pas de sélection et de sa qualité, ni du feeling du cultivateur. Alors quand on a affaire à un sélectionneur entièrement basé sur le feeling comme le père X-or (big up ma caille!), on ne peut même pas s'aventurer dans le principe de sélection. Toute méthode de sélection confondues, j'estime que vous savez améliorer une weed. Que vous vous êtes entrainés, que vous avez essuyé des échecs, éventuellement que vous êtes bien chapeauté, et que vous faites ça avec les tripes.

 

Sortez du moule et produisez quelque chose de bon, de rare et donc facilement négociable pour avoir ce que l'on souhaite faire pousser. Les échanges de freelances sont aux antipodes du marché. Les IBL sont échangés au compte goutte et les seeds commerciales offertes ou échangées en grand nombre pour donner du poids aux négociation. Élevez votre culture par le breeding!

 

Effet de l'IBL sur la vigueur

 

Là, ici, c'est le dark side. C'est ce qui partage les passionnés des curieux sur le terrain (quoi? non j'ai rien dis xD j'ai cité personne xD xD).

 

Votre souche, comme je l'ai survolé est imprévisiblement sensible à l'IBL que vous allez créer.

 

Vous voulez transformer une variété hétérozygote en variété homozygote :

 

Multipliez les out sans sélection autre que la sélection naturelle. Laissez le combat génétique opérer jusqu'à la stabilité. La chanvre est un vampire génétique très vorace, mais il possède aussi une capacité d'adaptation phénoménale. Les secousses passées et la vigueur sensiblement décroissante, je vous conseille de ne jamais céder à la facilité et sacrifier l'âme de votre création. Si vous poussez l'IBL pur de la lignée au delà des premiers signes de perte de vigueur, vous perdrez des portions de code génétique comme un biscuit qui s'émiette.

 

C'est à ce moment là que vous croisez cette lignée en fin de course, homozygote X homozygote, de la même souche mais de lignées différentes.

 

Un bon conseil, créer un maximum de lignées dés le départ. Et commencez à surveiller les signes de dépérissement génétique dés le IBL3. C'est très mauvais, mais généralisé dans le commerce. Les génétiques sont pauvres, le prix en est encore plus injustifié.

 

Cette route est la plus longue pour atteindre une race homozygote parfaite, mais elle permet de régler très finement chacun des phénotypes. On peut même maitriser à ce stade et avec un bon suivi documentaire,la procréation d'une mutation naturelle.

 

Ce qu'il faut savoir pour la stabilisation par l'IBL, et la création d'une race homozygote :

 

La plupart laissent la souche "s'épurer" d'elle même pour devenir homozygotte. c'est le cas d'IBL rapides.Opérer une sélection avant est futile car le code génétique final de l'homozygote sera généré aléatoirement. Cette recompilation du code est à quelque chose près celle qui se produit lors de la production d'un cross F1.

 

Si la transition jusqu'aux populations homozygote est longue, la transformation peut se faire selon vos propres critères.

 

Plus vous séparez le temps entre l'état d'hétérozygote et d'homozygote, plus vous écartez les résultats aléatoires grâce à votre sélection.

 

Si ce processus est utilisé pour la création fine de lignées d'une souche, c'est à dire que si je reprend notre exemple plus haut, ce long IBL en quête d'homozygote est fait avec une seule des quatre partie du sachet de graines.... imaginez la qualité des quatre lignées homozygotes, tellement pointu que vous fumez du rêve en nuage....arf!

 

Donc oui, on est confronté à la perte de vigueur en breeding et en IBL. mais ce n'est pas lié au fait d'effectuer un IBL. Tout dépend de la souche déjà. De sa richesse génétique et de sa résistance désirable ou indésirable à l'état homozygote.Mais aussi des techniques utilisées. Je prône un breeding de qualité, sans aucun raccourcis.

 

Donc je dis non, on peut comparer un bon F1 et un bon IBL, on ne voit pa s la différence.

 

La régle, c'est que plus vous avez de spécimens à croiser, plus vous avancez doucement et surement. Si le nombre est réduit, il faut raccourcir les temps de purs IBL entre chaque croisement inter-lignées et prévoir un bon nombre de lignées de départ. C'est le temps que vous donnez au cross que décide de la vigueur, avec deux parents et une lignée... vous n'irez pas loin avant d'avoir une plante d'intérieur sans intérêt.

 

J'enfonce le bouchon un peu plus loin en disant que dans le cadre d'une création de souche outdoor, on peut pousser très loin le modelage jusqu'à dépasser de loin en vigueur tout ce qu'un hybride fraiche peut faire de mieux.

 

Ok.J'ai des graines. Je les lances.

Je croises les spécimens aux traits dominants semblables ou en relation, puis je sépares les graines par couple.

Chaque couple donne une lignée.

Ensuite, grâce à un peu de documentation mendélienne et des essais, j'opère une sélection pour atteindre mon objectif :

mettre le plus longtemps à atteindre la weed la plus forte qui soit pour avoir la weed la plus forte que la génétique de départ peut créer.

Suis je assuré, d'atteindre mon but?

 

 

Oui dans la majorité des cas. Même dans les cross qui ont pris une tournure imprévisible (colorations, formes de feuilles..) on garde la main sur les rennes.

 

Mais les exceptions existent et malheureusement pour nous elles sont aléatoirement réparties.Il existe une sorte de "virus du code génétique" qui opére sur les IBL et qui est due à notre pauvre visibilité (basé sur la déduction des génotypes à partir des phénotypes).

Ce sont les génes "récessifs-suppresseurs", quand ils s'en vont ils font le ménage, et vous priez pour pas qu'il suppriment ce que vous désirez le plus pour votre future homozygotte de luxe... on va peut être rajouter 5 ou 6 génération finalement.... xD

Les breeders "au feeling" s'en tirent avec brio dans ce genre de situation en vous faisant des miracles de sensibilité.

 

Mon approche est plus systématique, et je la prône pour personne, c'est purement une préférence. J'essaies d'extraire l'extreme combinaison, exempt de génes recessifs, et qui ne soufrira pas d'un long et pure IBL par lignée. ça demande de démarrer un nombre phénoménale de seeds, de tenir une documentations et des mesures à jour, de selectionner du début à la fin les specimens et de les classer par dominance selon le schéma mendélien.

 

DOMINANT : A

récessif : a

 

J'ai lancé 500 seeds de la variété X. J'ai obtenu en 3 sessions ces résultats :

 

sesssion 1 : A A A A A u u A/u

session 2 : B B i i u u A/u A

session 3 : r r B B c/c c c A/A A A A

 

Je regroupe et fait : A A A A A A A/A A A A B B B B

ça me donne du coup : A A A A A A A/A A A A bbbb

 

La souche contient ce que je recherche dans les specimens dominants, la récéssivité de l'autre dominance relevée est pauvre, donc je peux opérer un IBL moyen(IBL5-IBL10) en pur IBL de lignée.Mais ce n'est pas la souche que je cherche, je cherchais ceci : A B A B A B A B, pour un IBL pure de lignée presque illimité et une finesse chirurgicale.

 

C'est beaucoup moins artistique, mais crée des matières premières formidables. Afin d'assurer aux souches une bonne richesse génétique pour ré utilisation, et d'affiner le coté un peu "militaire" qui résulte d'un passage à l'IBL, je crée en majorité des 3way et des 4way issus de longs IBL spécialisés. L'extraction est trés difficile ( xD ) mais la souche est viable pour un IBL et fiable pour un cross car issue de trois lignées homozygottes.

Experiences personnelles

 

Quand vous voulez faire un brassage de landrace par pays (ben ça arrive xD) vous regroupez toutes les variétés régionales de cannabis et vous brassez la génétique en vue d'un IBL trés rodéo, mais dans le but d'extraire l'essence des souches nationales.

 

Vous vous rendez compte, par exemple, que vos deux souches dominantes sont :

- une variété poussant en milieu aride

- une variété poussant en milieu très froids

Votre résultat final ne pourra pas poussez en milieu sec ni à basse température. Les gènes sont perdus dans l'IBL et plus vous avancerez dans la précision et plus vous aurez à faire de concessions sur adaptation de la souche à son environnement. :wink:

 

Imaginez : "moi je pousse dans un PH5!", "ouais ben moi que dans le sol calcaire!!!!" .....

 

-------------Des question ? xD -------------------FAQ-------------------

 

La stabilité d'une souche est donc un terme relatif au nombre d'individus que tu fais pousser. Une souche très hétérozygote pour de nombreux gènes sera stable au niveau de la population si tu fais pousser beaucoup d'individus' date=' car il te faut beaucoup d'individus pour retrouver toutes les combinaisons possibles.

Une souche homozygote sera beaucoup plus facilement stabilisée car elle ne possède déjà que peu de variations.

 

La difficulté va être de combiner cette stabilité en limitant la perte de vigueur, car les hétérozygotes sont souvent plus vigoureux, du fait de l'heterosis (phénomène qu'on retrouve particulièrement sur les F1 de deux souches différentes).

 

Reprenons par les bases, en prenant comme illustration le canna, tout en simplifiant quelque peu.

 

Pour un organisme, il y a deux manières de se propager : soit par multiplication asexuée, soit par multiplication sexuée.

 

Dans le cas de la multiplication asexuée, le matériel génétique n'est pas modifié d'un organisme à l'autre. C'est l'exemple du clonage pour le cannabis : tu prends une branche, tu mets de l'auxine, les racines se différencient et hop, tu retrouves un organisme équivalent au pied mère, avec le même matériel génétique.

 

Dans le cas de la multiplication sexuée, le matériel génétique d'un organisme va se combiner avec le matériel génétique d'un organisme différent pour donner un troisième organisme différent encore au niveau de son matériel génétique.

 

Comment cela va-t-il se produire et comment est ce possible?

 

Il faut tout d'abord savoir que chaque organisme possède son matériel génétique en un ou plusieurs exemplaires. Le matériel génétique est en quelque sorte stocké dans les chromosomes, dans le noyau de la cellule. On peut donc posséder un ou plusieurs chromosomes qui ont la même dénomination. Par exemple, le chromosome 10 peut être présent une fois dans le noyau, deux fois ou trois voire plusieurs fois. Dans le cas d'organismes possédant le matériel génétique en deux exemplaires dans leurs cellules, on dit qu'ils sont di-ploïdes. Lors que la cellule ne possède qu'un jeu de chromosomes, on dit qu'elle est ha-ploïde.

 

Ce qui est important à retenir, c'est qu'entre les différents chromosomes 10, on peut avoir des gènes qui sont identiques ou pas. On parle d'allèle. Ainsi le gène A peut être représenté par un allèle x sur le premier chromosome 10 et par un allèle y sur le second. On dit que l'individu est hétérozygote (xy) pour le gène A. Les deux homozygotes possibles sont xx et yy. Prenons l'exemple de l'hétérozygote xy et de l'homozygote yy.

 

Lors d'une multiplication de cellules classiques, le nombre de chromosomes composant le matériel génétique est tout d'abord doublé, puis la cellule se divise et donne naissance à deux nouvelles cellules filles identiques dans leur matériel génétique. C'est la mitose. Dans les deux cas (xy) et (yy), les cellules filles seront équivalentes, c'est à dire que xy donnera xy et yy donnera yy.

 

Lors de la division des cellules avec un but de reproduction sexuée, une nouvelle division fait son apparition. C'est la méiose. Avec cette division, le matériel génétique ne se multiplie pas. On va donc avoir deux cellules filles qui ne possèdent qu'un seul chromosome chacune. Ici on va avoir une différence majeure entre l'hétérozygote qui pourra donner x ou y alors qu' l'homozygote ne donnera systématiquement que y ou y.

 

La reproduction sexuée consistera à faire fusionner cette cellule haploide avec une cellule haploide d'un autre organisme.

 

On a donc deux individus qui vont apporter un élément de leur matériel génétique.

 

Soit un individu A hétérozygote xy et un autre B, hétérozygote, mais xz

Les possibilités pour la descendance seront xy, comme A ; xz comme B mais aussi yz, un nouveau type C !

 

la reproduction sexuée favorise donc la diversité génétique. C ne serait pas apparu si A et B se reproduisaient à l'identique.

 

 

Pourquoi alors chercher à modifier son matériel génétique, alors qu'une bonne multiplication asexuée pourrait faire l'affaire, sans se prendre la tête?

 

Hé bien, c'est très probablement du au fait que l'environnement va changer. Et avec ce changement, l'individu sera plus ou moins bien adapté à son nouveau milieu.

 

Imaginons un individu xy, qui fleurit en 10 semaines. L'autre individu, xz, lui fleurit en 11 semaines. Tout va bien dans le meilleur des mondes tant que l'environnement permet de donner à ces deux espèces la possibilité de fleurir.

 

Mais voilà, maintenant, le temps se refroidit, et il y a de moins en moins de temps pour fleurir. Sans recombinaison, les deux types sont condamnés. Imaginons maintenant que la combinaison yz apporte un temps de floraison bien plus court, par exemple 8 semaines. La souche est sauvée, car xy et xz, en se combinant plusieurs fois, auront certainement la possibilité de donner naissance à un individu yz qui fleurira en 8 semaines ! Et du coup, en continuant à se reproduire, il transmettra également tout le reste de son génome et donc l'espèce se sera adaptée à ces nouvelles conditions. Si les conditions continuent de se refroidir, xy et xz disparaitront et seul yz perdurera. Du coup, dans les générations suivantes, des individus zz, yy et yz existeront et vous pouvez noter que x sera éliminé du jeu.

 

Voilà en gros un exemple très simplifié de sélection naturelle.

 

Vous êtes toujours là ?

 

Si oui, pas d'affolement, on va arriver à cette notion d'InBred Line.

 

Dans la nature, l'environnement sélectionne donc des individus et par là même des génotypes qui peuvent se transmettre à la génération suivante, en partie comme nous venons de le voir puisque la méiose ne leur permettra de transmettre que la moitié de leur matériel génétique.

 

Que fait le breeder dans cette histoire? Il imite simplement la nature. Au lieu que ce soit la nature qui élimine les individus en les empêchant de se reproduire, c'est l'homme qui dirige l'affaire.

 

A chaque génération, le breeder va empêcher certains individus de se reproduire, en les arrachant généralement. On dit qu'il sélectionne en fait les individus qui pourront se reproduire dans sa culture.

 

A quoi cela correspond il au niveau génétique? Tout dépend des objectifs du breeder.

Imaginons une souche sauvage hétérozygote pour la taille de ses feuilles. On a donc deux allèles W et w. W est dominant sur w, ce qui signifie que lorsque W est présent dans un des deux chromosomes, il empêche w de s'exprimer et on observera un individu qui présente le même phénotype (c'est à dire l'ensemble des caractères observables) W quelque soit son génotype WW ou Ww. A l'inverse, le phénotype w ne sera observé que lorsque le génotype est ww. W est le phénotype feuilles larges alors que w est le phénotype feuilles fines.

 

Notre breeder a pour objectif d'avoir une souche à feuilles fines. Il va donc inbredder la souche pour obtenir des individus à feuilles fines et qui plus est, il veut que ce soit un critère stable de la souche, c'est à dire que tous les individus devront avoir les feuilles fines et toute la descendance devra également avoir les feuilles fines.

 

Il commence avec une culture sauvage ou les individus sont WW ou ww ou Ww.

 

Notre breeder va sélectionner uniquement les individus dont le phénotype est w. Il ne va donc garder que les individus ww. Dans ce cas, l'inbreeding est rapide car très rapidement, on arrive à une population homozygote pour le gène W qui est représenté exclusivement par l'allèle w. La souche est stable pour ce critère car une reproduction ww * ww donnera toujours des individus ww.

 

Imaginons maintenant que son objectif ait été d'avoir des feuilles larges.

 

Première culture, il élimine les ww. Mais il le fait à partir du phénotype W. Donc dans ce phénotype sont compris les génotypes WW et Ww.

 

Malédiction !

 

Car lorsqu'il va reproduire sa souche une nouvelle fois, les ww vont pouvoir s'exprimer à nouveau. La souche n'est pas stable, une faible proportion aura les feuilles fines. Dans ce cas, l'inbredding est beaucoup plus long et il faudra certainement du temps pour arriver à une population pure WW sachant que visuellement, on ne peut pas distinguer les WW des Ww. C'est là où le back cross interviendra, mais c'est un peu complexe alors ne nous attardons pas sur ce point.

 

L'objectif d'un IBL est d'avoir le plus grand nombre possible de gènes stabilisés c'est à dire homozygotes.

 

Si on remet ça en perspective avec le but de la reproduction sexuée, vous voyez le danger : la souche est très peu diversifiée pour un grand nombre de caractères. Elle ne peut donc pas former de nouvelles combinaisons rapidement en cas de changement de l'environnement.

 

L'IBL est donc toujours très dépendante des conditions dans lesquelles elle a été breedée et risque de ne pas bien s'adapter à des conditions différentes.

 

C'est pourquoi de nombreuses souches hollandaises, par ailleurs excellentes en indoor, peuvent foirer complet en serre ou en outdoor.

 

Si vous en avez envie, je peux vous détailler des stratégies de construction d'IBL mais vous les trouverez dans des bouquins très simples comme le Marijuana breeder's guide, le Marijuana botany ou encore dans n'importe quel bon bouquin de génétique.

 

La bonne vibe à tous 8)

 

Rahan[/quote']

 

Joli post TeP' date=' mais je pense que ça gagnerait à être simplifié avec un peu plus de rigueur scientifique.

 

Par exemple:

 

Un gène peut être présent sous plusieurs versions, qu'on appelle allèle.

 

Chez les diploïdes, on possède deux versions de chaque chromosome soit deux versions de gènes: un gène est donc représenté par deux allèles.

 

Dès lors, une fois qu'on sait ça, la définition d'hétérozygote est beaucoup plus simple à comprendre.

 

Hétérozygote : possède deux allèles différents pour un gène A

Homozygote : possède deux allèles similaires pour un gène A

 

De ce fait, les hétérozygotes sont "peu stables", ce que tu notes très justement. Car ils peuvent donner deux gamètes différents lors de la reproduction. Lors de la reproduction, en effet, la cellule passe du stade 2n (diploïde) au stade n (haploide). C'est la réduction due à la méïose.

 

Dans le cas des hétérozygotes, on a donc deux possibilités. Si tu as un allèle m et un allèle n , une chance sur deux d'avoir m dans la gamète.

 

Dans le cas des homozygotes, on a que l'un ou l'autre, l'individu est mm ou bien nn. Et donc l'individu transmet uniquement cet allèle à sa descendance. Forcément, la descendance aura plus de chance de lui ressembler sur ce caractère, i.e. la souche te paraitra "plus stable".

 

La stabilité d'une souche est donc un terme relatif au nombre d'individus que tu fais pousser. Une souche très hétérozygote pour de nombreux gènes sera stable au niveau de la population si tu fais pousser beaucoup d'individus, car il te faut beaucoup d'individus pour retrouver toutes les combinaisons possibles.

Une souche homozygote sera beaucoup plus facilement stabilisée car elle ne possède déjà que peu de variations.

 

Et comme tu le soulignes justement, la difficulté va être de combiner cette stabilité en limitant la perte de vigueur, car les hétérozygotes sont souvent plus vigoureux, du fait de l'heterosis (phénomène qu'on retrouve particulièrement sur les F1 de deux souches différentes).[/quote']

 

Source:FCF rendons à César ce qui lui appartient

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Woah,

 

Je suis sur le cul de lire autant de savoir :) Merci c'est tres instructif, même si j'avoue ne pas tout comprendre.

 

Bon du coup je suis un peu dans la mouise si j'ai bien tout compris. Le pire c'est que je vais perséverer et croiser, en mode selection naturelle, avec de la mandal #1 , et autres seeds resistantes a mon climat lattitude 50.

 

Que pouvez vous me conseillers a part d'arrêter ? lol, j'esperère avoir des mâles et des femelles ( surtout des femelles de mon premier croisement, et plus d"herma" , peut être même selon ce que j'aurai niveau sexe ,que je me débarrasserait de mon ancêtre herma ) ça augmentera mes chances d'avoir quelque choses qui tiens la route. Tant pis si je perds le gout sativa, mon but étant avant tout d'avoir de quoi fair pousser, d'avoir quelques bonnes femelles pour faire des PM.

 

Merci, cordialement, et bonne continuation dans ce milieu passionant qu'est le breeding =)

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