[dossier FINI] la réduction des risques


Messages recommandés

Bonjour à tous.

Ce dossier vous présentera les différentes drogues que l'on peut croiser, et vous donnera la présentation des différents produits, les effets, les effets secondaires, ainsi que des conseils pour réduire les risques liés à la prise de drogues.

 

Je parlerai ici des drogues les plus connues (alccol, cannabis, cocaïne, héroïne, exta,...).

 

Quant aux futures questions "pourquoi tu parle de cocaïne alors que l'on est censé parler de cannabis", c'est que, au fil des sujets, j'ai pu voir un certain nombre de cannaweedeurs consommant autre chose que du cannabis ; je me rappelle de suejt comme celui d'un anicen héroïnomane qui fumait énormément pour compenser son manque, d'autres sujets où les cannaweedeurs donnait les différentes drogues qu'il pouvait consommer, et le nombre de cannaweedeurs ayant pris des extas, de la coke,...était assez impressionnant.

 

Avant de commencer, j'aimerai vous rapeller que le but de ce dossier n'est pas de faire l'apologie de substances prohibées, mais de faire de la réduction des risques liés à la prise de drogues.

La majorité de mes sources proviennent du site de l'association de réduction des risques Technoplus (sauf pour les liens externes^^)

 

 

Sommaire

 

 

PRODUITS

 

 

I-L'alcool

 

1.1-l'alcool, c'est quoi ?

1.2-les effets, c'est quoi ?

1.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

1.4-mélanges

1.5-alcool et grossesse

1.6-conseils pour réduire les risques

1.7-en cas de surdose

1.8-coordonnées utiles

 

II-Le cannabis

 

2.1-le cannabis, c'est quoi ?

2.2-les effets, c'est quoi ?

2.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

2.4-conseils pour réduire les risques

2.5-en cas de surdose

2.6-coordonnées utiles

 

III-Les champis

 

3.1-les champis, c'est quoi ?

3.2-les effets, c'est quoi ?

3.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

3.4-que dit la loi ?

3.5-conseils pour réduire les risques

3.6-en cas de surdose

3.7-coordonnées utiles

 

IV-Le LSD

 

4.1-le LSD, c'est quoi ?

4.2-les risques

4.2.1-le bad trip

4.2.2-la descente

4.3-conseils pour réduire les risques

 

V-La cocaïne

 

5.1-la cocaïne, c'est quoi ?

5.2-les effets, c'est quoi ?

5.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

5.4-la cocaïne basée ou "crack"

5.5-conseils pour réduire les risques

5.6-en cas de surdose

5.7-coordonnées utiles

 

VI-L'ecstasy (Taz/Mdma)

 

6.1-l'ecstasy, c'est quoi ?

6.2-les effets, c'est quoi ?

6.3-mais c'est aussi..(effets indésirables)

6.4-conseils pour réduire les risques

6.5-en cas de surdose

6.6-coordonnées utiles

 

VII-Le speed

 

7.1-le speed, c'est quoi ?

7.2-les effets, c'est quoi ?

7.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

7.4-conseils pour réduire les risques

7.5-coordonnées utiles

 

VIII-L'héroïne (Rabla)

 

8.1-l'héroïne, c'est quoi ?

8.2-les effets, c'est quoi ?

8.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

8.3.1-qu'est ce qu'une overdose (OD) ?

8.3.2-que faire en cas d'overdose ?

8.3.3-qu'est ce que la dépendance

8.4-conseils pour réduire les risques

8.5-en cas de surdose

8.6-coordonnées utiles

 

IX-La kétamine

 

9.1-la kétamine, c'est quoi ?

9.2-les effets, c'est quoi ?

9.3-les risques

9.4-conseils pour réduire les risques

9.5-coordonnées utiles

 

X-Le GHB

 

10.1-le GHB, c'est quoi ?

10.2-les effets, c'est quoi ?

10.3-mais c'est aussi..(effets indésirables)

10.4-idées reçues sur le GHB

10.5-conseils pour réduire les risques

10.6-coordonnées utiles

 

ANNEXES

 

 

A-Les pratiques de consommation

 

 

I-Drug mix (polyconsommation)

 

1.1-la polyconsommation,qu'est ce que c'est ?

1.2-les risques

1.3-conclusion

1.4-conseils pour réduire les risques

1.5-en cas de surdose

1.6-coordonnées utiles

 

II-Le sniff

 

2.1-le sniff, qu'est ce que c'est ?

2.2-la préparation et le sniff

2.3-la paille

2.4-les risques

2.5-l'entretien de ton nez

2.6-Le rouleTaPaille

 

 

 

 

B-Les pratiques culurelles

 

I-Feu

 

1.1-l'environnement

1.2-le combustible

1.3-les mèches

1.4-le trempoir

1.5-cracher du feu

1.6-la tenue

1.7-état de conscience

1.8-les brûlures

1.9-coordonnées utiles

 

II-Piercing

 

2.1-a savoir

2.2-quelques conseils

2.3-infections

2.4-coordonnées utiles

 

III-Son

 

3.1-le son, qu'est ce que c'est ?

3.2-les oreilles en action

3.3-mais le son, c'est aussi...

3.4-réflexes à adopter pour réduire les risques

3.5-coordonnées utiles

 

IV-Sur la route

 

4.1-quels sont les risques ?

4.2-drogues au volant

4.3-que dit la loi ?

4.4-conseils pour réduire les risques

4.5-trois consignes en cas d'accident

4.6-coordonnées utiles

 

 

 

C-La loi

 

I-Dépistages des drogues au volant

 

1.1-que dit la loi ?

1.2-comment ça marche ?

1.3-temps de détection des produits

 

II-Nos droits

 

2.1-la loi sur les stupéfiants

2.2-le contrôle d'identité

2.3-la garde à vue

2.4-et après ?

2.4.1-les droits des mineurs

2.5-les avocats

2.6-coordonnées utiles

 

 

 

 

LIENS EXTERNES

 

Principales associations de réduction des risques

Les assos près de chez toi

 

Liens concernant les drogues

 

Liens divers

 

Liens cannabiques

 

Liens vidéos (série de reportages Arte "Drogues et Cerveaux")

 

 

++

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PRODUITS

 

 

 

 

 

I-L'alcool

1.1-l'alcool, c'est quoi ?

 

L'alcool (=éthanol) est un produit psychoactif consommé depuis au moins l'antiquité et profondément ancré dans la culture française. Mais il ne faut pas se fier au fait que l'alcool n'ait jamais été prohibé en France, ce produit n'en ai pas moins dangereux.

L'éthanol est obtenu par fermentation de végétaux riches en sucres (fruits, plantes ou céréales) ou par distillation et entre dans la composition des boissons alcoolisées. L'alcool n'est pas digéré, il passe directement dans le sang et se diffuse dans l'ensemble de l'organisme. L'alcoolémie est la quantité d'alcool dans le sang.

La plupart des messages de prévention liés à l'alcool font référence à des « verres standard » (= contenant 10g d'alcool pur) tels qu'ils doivent être servis dans les débits de boissons (bars, restaurants, clubs...). Mais dans la pratique, les dosages s'effectuent souvent à l'oeil. Mieux vaut donc connaître le degré (en %) des boissons alcoolisées que tu consommes. On peut distinguer 4 catégories.

 

* moins de 10% : bière, cidre, prémix...

* entre 10% et 20% : certaines bières fortes, vin, martini, muscat, manzana...

* entre 20% à 60% : les liqueurs et les alcools forts (pastis, téquila, vodka, whisky, gin, rhum, porto...)

* plus de 60% : eau de vie, certaines absinthes, certaines vodkas, certains rhums arrangés...

 

Plus rarement, il existe des alcools faits « maison » dont il est difficile de connaître précisément le degré d'alcool.

Le goût sucré de certains alcools et l'ajout de sodas ou de jus de fruits peut masquer le goût de l'alcool mais ne diminue en aucun cas la quantité absorbée.

 

L'alcool est une drogue légale et n'est donc pas inscrite à la liste des stupéfiants, mais sa vente et son usage sont réglementés : la vente est interdite aux mineurs de moins de 16 ans et le taux d'alcool au volant est limité à 0,5 g/L de sang.

 

1.2-les effets, c'est quoi ?

 

Pour une même quantité bue d'alcool, le taux d'alcoolémie varie en fonction de l'âge, du sexe, du poids, de la santé, de la fréquence de consommation, du fait d'avoir mangé ou pas. L'effet d'un verre d'alcool se manifeste environ 20 minutes après l'ingestion et dure en général 1heure. C'est 1 heure après avoir bu que tu es le plus ivre mais les effets se prolongent et s'amplifient tant que tu continues de boire.

 

A faible dose, l'alcool entraîne d'abord une déshinibition du comportement: liberté de parole, communication plus facile... Progressivement, s'installe un sentiment d'euphorie et d'excitation, c'est le début de l'ivresse.

 

A plus forte dose, l'ivresse peut entraîner une perte de la notion de temps, de la mémoire, des troubles de l'équilibre et de la parole, un sentiment de confusion, de désorientation et des troubles du comportement (discours incohérent, agressivité, agitation...).

 

1.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

 

La perte d'équilibre due à l'alcool augmente le risque de blessure. De plus, l'effet anesthésique de l'alcool peut empêcher de ressentir la douleur d'une blessure grave.

Le fait d'être déshinibé diminue la conscience du risque :

 

* comportements provocateurs ou violents,

* rapport sexuel non protégé (risque de grossesse et de maladie) et parfois regretté le lendemain.

 

Evite de prendre le volant quand tu as consommé de l'alcool, celui-ci provoque un allongement du temps de réaction, et un rétrécissement du champ visuel. Le manque de vigilance dû à cette consommation multiplie par 8,5 le risque d'accident.

 

Une ingestion massive d'alcool entraîne des troubles digestifs (nausées, vomissements, diahrrées...).

L'overdose d'alcool s'appelle "coma éthylique". C'est une perte de connaissance suivie d'une hypothermie et d'une dépression respiratoire pouvant aller jusqu'à la mort.

 

La descente d'alcool est probablement une des plus douloureuses à vivre : nausée, mal de crâne, courbatures, blues (notamment lorsque tu te souviens progressivement de ta soirée).

 

 

Attention tu risques de t'endormir n'importe où (près du son, endroit isolé, en plein soleil, dans la boue, sous un camion...). Et le réveil est souvent difficile. Penses à t'hydrater régulièrement. Il vaut mieux te coucher sur le côté pour éviter de s'étouffer dans son vomi. Evite de rester seul dans ces cas là.

 

Abus et dépendances

A force de boire, la tolérance à l'alcool augmente. Pour ressentir les effets, tu vas avoir tendance à augmenter les doses.

L'alcoolisme prend différentes formes et ne se réduit pas au stéréotype de la personne qui boit 1L de vin dès le matin. Le fait d'avoir du mal à faire la fête sans boire ou d'être systématiquement bourré sont aussi des signaux d'alerte. L'alcoolisme touche énormément de personnes mais c'est difficile de s'en rendre compte car il joue un rôle important de socialisation (famille, amis, travail). N'hésite pas à en parler à des proches ou à un professionnel de santé.

 

L'alcool est particulièrement nocif pour le foie. En buvant régulièrement, tu risques une inflammation du foie (hépatite) pouvant évoluer en cirrhose puis en cancers. Ce risque est majoré si tu suis un traitement médical ou que tu consommes d'autres produits en même temps. Attention aux mélanges ! Si tu as déjà une hépatite, virale ou non, saches que l'alcool risque de l'aggraver et de rendre le traitement inefficace.

Pour remettre ton foie en forme, bois de l'eau et surtout espace tes consommations.

 

En cas de dépendance aigüe, l'alcool est la seule drogue dont l'arrêt brutal (sevrage) de la consommation peut être mortel. C'est ce qu'on appelle le "délirium tremens" qui se traduit par des hallucinations et des convulsions pouvant entraîner la mort. Une personne alcoolodépendante doit être suivie par un médecin pour cesser sa consommation.

 

1.4-mélanges

 

L'alcool est le produit le plus couramment mélangé avec d'autres. Il en augmente les effets et les risques et joue donc un rôle important dans les problèmes rencontrés :

 

* En mélangeant divers alcools, tu risques de moins contrôler les effets et ta descente sera d'autant plus dure.

 

* Alcool+ralentisseurs cardiaques et/ou dépresseurs respiratoires (kéta, rabla, GHB...) : le cumul de ces produits augmente le risque de perte de connaissance et d'arrêt respiratoire.

 

* Alcool+GHB ou GBL : très gros risque de coma même avec une faible quantité, à éviter au maximum, ça peut arriver même avec une seule bière.

 

* Alcool+stimulants (coke, speed, ecstasy) : les stimulants ont tendance à masquer les effets de l'alcool, entraînant une consommation plus importante de celui-ci et vice versa.

 

* Alcool+médocs (avec ou sans ordonnance) : les interactions peuvent rendre un traitement innéficace (antibiotiques) ou créer insuffisance hépatique, tachychardie... Evite en particulier le paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan... ) lui aussi toxique pour le foie : risque mortel d'hépatite fulminante.

 

* Alcool+cannabis : mélange le plus fréquent, qui augmente les risques de nausée, de somnolence et d'anxiété.

 

1.5-Alcool et grossesse

 

Le vomissement de la pilule contraceptive dans les 4h suivant sa prise augmente le risque de tomber enceinte. L'alcool est la plus nocive des pollutions intra-utérines et peut laisser à l'enfant des séquelles irréversibles. Les 15 premiers jours de grossesse sont décisifs dans les risques de malformation du foetus. Parles-en à un médecin.

 

1.6-conseils pour réduire les risques

 

# Oublie les idées reçues, l'alcool est la drogue la plus consommée mais aussi l'une des plus toxiques et des plus addictives.

# Renseigne toi sur ce que tu bois, pense à vérifier s'il n'y a pas d'autres produits à l'intérieur (trip, goutte, champi...).

# Entoure toi de personnes de confiance dans un contexte rassurant.

# Pense à manger avant d'attaquer ta soirée.

# Evite les mélanges d'alcools ou d'autres produits cela augmente les risques.

# Espace tes consommations.

# Bois régulièrement de l'eau car l'alcool déshydrate.

# Si tu t'endors bourré, couche toi sur le côté pour ne pas t'étouffer dans ton vomi.

# Prends soin de toi avant de prendre le volant (dormir,manger) et fais un éthylotest.

# Et n’oublie pas le gel et les préservatifs.

 

1.7-en cas de surdose

 

En cas de nausée : Ne pas rester seul, s'aérer, se ré-hydrater, respirer profondément, se reposer. Ne pas s'empêcher de vomir. Ne pas continuer à boire. Se coucher sur le côté.

 

En cas de perte de conscience (coma éthylique) : si la personne respire, allonge-la sur le côté, défais tout ce qui peut géner la respiration (col, ceinture...) puis dans tous les cas alerte ou fais prévenir les secours (112). En attendant appelle la personne par son prénom en lui demandant d'ouvrir les yeux, de serrer ta main. Prévois un truc sucré et reporte toi aux infos juste au dessus si la personne reprend conscience. Reste présent quand les secours arrivent pour leur dire ce qui s'est passé et notamment ce que la personne a pris.

 

1.8-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

Sida info Service Tel : 08 00 840 800

 

Hépatites Info Sevice Tel : 08 00 845 800

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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II-Le cannabis

 

2.1-le cannabis, c'est quoi ?

 

Le cannabis ou chanvre indien, est une plante psychotrope (cannabis sativa ou indica) dont le principe actif majeur est le TétraHydroCannabinol (THC). En France, c'est une drogue prohibée qui se présente principalement sous trois formes :

 

* Les fleurs et feuilles supérieures séchées, appelée herbe, beuh, weed etc. Les teneurs en THC (10% en moyenne) sont extrêmement variables selon les espèces et le type de culture. Les variétés génétiquement sélectionnées et cultivées hors sol (culture hydroponique), avec lumière artificielle et addition d’engrais peuvent ainsi atteindre des taux de THC 2 à 3 fois supérieurs à ceux des variétés « naturelles » . La beuh peut être coupée avec des produits tels que du sable, de la silice, des microbilles de verre, la farine.

* La résine, appelée haschich, shit, aya, teuch. La teneur des différentes variétés de résine est aussi très variable. (10% moyenne mais des produits fortement dosés existent aussi). Le shit peut être coupé avec différents produits plus ou moins nocifs (terre, henné, paraffine, cirage…).

* L’huile, qui est la forme la plus fortement dosée du cannabis, reste relativement rare.

 

2.2-les effets, c'est quoi ?

 

Les effets sont une sorte d'euphorie, de la relaxation et des effets psychédéliques (modification des perceptions : du temps par exemple). L'effet ressenti dépend du type de produit consommé : la weed sativa donne envie de parler et de rire et la indica ou le teuchi mettent plutôt stone, rêveur, passif.

De plus, les effets du cannabis sont variables et dépendent à la fois du produit, du contexte de consommation, de ton état psychique et de son mode de consommation :

 

* Fumé en joint : la montée est rapide (le THC passe dans les poumons puis en quelques secondes dans le sang) et les effets se dissipent en 1 à 3 heures. Pour rouler, utilise de préférence le moins de papier possible (roule à l'envers). Pour le filtre, préfére le marocco (bout d'une cigarette) ou un filtre (vendu pour les clopes à rouler dans le commerce) au carton qui laisse passer plus d'impuretés. Si tu tiens au carton choisis-le le plus propre possible et évite ce qui est plastifié (papier glacé) ou magnétique (ticket de métro). Enfin, pour l'allumer, préfére un briquet car les allumettes contiennent du soufre. Il existe aussi des machines à rouler pour les moins habiles ou les plus fainéants.

 

* Fumé en bang (pipe avec refroidissement de la fumée par l'eau) : la montée est instantanée car la dose de THC inhalée en une fois est plus importante. Elle amène à une sorte d'étourdissement (flash) qui concentre les effets du cannabis de façon intense pendant une quinzaine de minutes. Si tu fabriques ton bang évite les matières toxiques comme la pointe d'un marqueur pour la douille et les plastiques.

Si tu ajoutes du tabac pour ton joint ou ton bang pense alors que ses effets et ses risques, surtout la dépendance à la nicotine, s'ajoutent à ceux du cannabis. La sauge, le chanvre sans THC ou les cigarettes sans tabac vendues en pharmacie sont des alternatives possibles.

 

* Avalé : la montée prend le temps de la digestion et peut donc s’étaler sur plusieurs heures (2h30 à 3h après ingestion). Les effets peuvent alors durer très longtemps (+ de 12h) selon le mode de préparation (pâtisserie, beurre, sirop...) et de la quantité consommée. Evite d'avaler du cannabis tel quel, tu risques d'avoir des maux de ventres voire une intoxication alimentaire.

 

* Avec un vaporisateur (ou bud bomb). Moins connu cet appareil consiste à chauffer ta beuh ou ton shit, sans toutefois les brûler comme c'est le cas en fumant. Les effets et la durée d'action du produit sont comparables à ceux d'un joint. Cette méthode présente moins de risque car ainsi on n'inhale moins de substances indésirées comme les goudrons, on évite d'utiliser du tabac et des feuilles à rouler et il est plus facile de doser ce que l'on prend.

 

2.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

 

Le cannabis a subi une banalisation telle que son usage est plus souvent régulier que récréatif, et on a parfois l’impression à tort, que, comme l’alcool, ce n’est pas une « vraie » drogue.

Pourtant même un habitué peut faire un bad trip. Le plus courant, la crise de parano, peut prendre plusieurs aspects mêlant l'inhibition (repli sur soi), la tachycardie (accélération du rythme cardiaque), une modification de la perception de soi même, des autres ainsi que de l’angoisse. Dans la plupart des cas, ces symptômes disparaissent avec les effets du produit, toutefois, il arrive que le traumatisme engendré par ces bad trips modifie durablement la pensée ou le comportement. Ressentir ces symptômes lorsque tu fumes doit t’alerter : il est temps de freiner sur le bédo voire d'arrêter !!! N'hésite pas à en parler à tes proches ou à consulter un professionnel de santé si tu n'y arrive pas seul. Si tu es fragile psychologiquement évite de consommer du cannabis.

 

Pour les adeptes du bang : le "flash" ressenti amène à vouloir en reprendre pouvant conduire plus rapidement à la dépendance. Bien souvent, pour retrouver la sensations du flash, le rythme des prises et les doses augmentent. D'autre part la respiration plus profonde nécessaire pour "couler" la douille, favorise la dégradation plus en profondeur de tes poumons. Même utilisé occasionnellement, il convient de vérifier la propreté du bang de l'embouchure à l'eau utilisée.

 

Le THC peut aussi provoquer des malaises. Ce risque est augmenté si tu es à jeun, si tu as pris d'autres prods y compris l'alcool ou lors de pratiques consistant à augmenter la dose de THC inhalée : bang, arbre à joint, aquarium...

 

A plus long terme, le cannabis est aussi souvent accusé de "démotiver". La flemme et/ou une "fatigue" peuvent s'installer. De même, des pertes de la mémoire courte peuvent apparaître plus ou moins souvent.

 

Le cannabis lorsqu’il est fumé est plus cancérogène que le tabac. C'est en ®allumant le joint ou la douille que la plus grand quantité de goudron est aspirée. Si tu passes ton temps à rallumer tes joints utilise un papier plus épais.

 

Pour un fumeur régulier, s'il ne semble pas y avoir à proprement parler de dépendance physique au cannabis, il existe une dépendance psychique, voire sociale (tu ne peux pas voir tes potes sans fumer avec eux). De plus ton humeur et ton moral peuvent varier en fonction de ton accès au produit.

Il est assez difficile d’arrêter le THC mais pas impossible.

 

Un bon moyen de minimiser les risques est de réduire ta consommation et de gérer des pauses régulières de quelques jours à plusieurs mois sans fumette.

 

On constate que d'autres produits, alcool en tête, sont souvent associés au cannabis. Si tu es un consomateur régulier, ton envie de rouler des pets monte en flèche lorsque tu consommes d'autres prods et tu peux fumer une grande quantité de cannabis sans t’en rendre vraiment compte, car ses effets sont plus ou moins annulés par les produits qui te "speedent". Evite de rouler pétard sur pétard quand tu a consommé d'autre prods, ça ne t’apportera pas forcément l’effet recherché.

 

Attention au mélange LSD-Cannabis : ce dernier peut aussi bien t'aider à gérer les effets déségréables du LSD que déclencher un gros bad trip.

 

Pour les futures mamans : le cannabis, sous quelque forme que ce soit (fumé même passif, vaporisé ou ingéré..) risque de diminuer le développement du foetus qui s'alimente en parti grâce aux tissus graisseux dans lesquels s'accumule le THC. Une fumeuse régulière doit penser que le corps peut mettre jusqu'à 3 mois à éliminer totalement le cannabis.

 

2.4-conseils pour réduire les risques

 

# Renseigne-toi au maximum sur le produit : origine, effet, puissance, coupe...

# La première fois n'en prend qu'un peu et attends les effets

# Entoure toi de personnes de confiance dans un contexte rassurant.

# Evite de consommer plusieurs produits en même temps. Le mélange de substances différentes multiplie les risques et est dans certains cas très dangereux.

# Plus tu aspires profondémment, plus c'est nocif pour tes poumons, gorge...

# Si tu fumes, pense que ta fumée est aussi pour les poumons des autres. Demande-leur leur avis !

# Espace ta conso en te ménageant des pauses de plusieurs jours,semaines,mois..

# Ne risque pas ta vie et celle des autres en conduisant un véhicule (même un vélo!) .

# Evite de prendre le volant et d’entreprendre une activité à responsabilité (Travail, Etude, Repas de famille...).

# Et n’oublie pas le gel et les préservatifs.

 

2.5-en cas de surdose

 

Sensation de « tomber dans les pommes « (malaise vagal) : s'allonger, jambes relevées, manger quelquechose de sucré, ré-hydrater, se reposer, surveiller. Surtout attendre avant de rebaisser les jambes, la personne doit pouvoir se relever seule, à son rythme.

 

En cas de perte de conscience : allonge la personne sur le côté, défais tout ce qui peut gêner la respiration(col, ceinture...), alerte ou fais prévenir les secours (112). En attendant appelle la personne par son prénom en lui demandant d'ouvrir les yeux, de serrer ta main. Prévois un truc sucré et reporte toi aux infos juste au dessus si la personne reprend conscience.

 

2.6-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

Sida info Service Tel : 08 00 840 800

 

Hépatites Info Sevice Tel : 08 00 845 800

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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III-Les champis

 

3.1-les champis, c'est quoi ?

 

Qu'on les apelle Psilo, Psi, Champi , Champ', Mush, Mushroom, Champotes… ou selon leur provenance (Mexicains, Hawaïens...) de nombreux champignons produisent des effets hallucinogènes. On peut les trouver sous différentes formes (entier ou en morceaux, frais ou séché). Les plus couramment rencontrés sont de type Psilocybe. Les principes actifs sont la psilocine et la psilocybine dont les proportions peuvent différer d'une variété de champignon à une autre.

 

Les effets induits par ces champignons sont proches de ceux du LSD mais d'une plus courte durée. Attention à certains champignons mexicains particulièrement puissants.

L'intensité des effets dépend de l'espèce consommée, de la manière dont les champignons ont été cultivés, conservés et préparés.

L'atmosphère, l'environnement du lieu de consommation et l'humeur influencent également les effets du "voyage".

 

A moins d'une analyse en laboratoire, il est impossible de connaître la dose de principe actif contenu dans un champignon. Il faut donc toujours commencer par de petites quantités afin de tester leur puissance.

 

ATTENTION

De nombreux champignons se ressemblent. Leur identification est délicate, il est donc très facile de les confondre avec des champignons non consommables ou (mortellement) toxiques. En cas de doute, il vaut mieux s'abstenir.

3.2-les effets, c'est quoi ?

Montée

De 30 à 60 minutes selon la quantité ingérée et le mode de consommation (fumé, gobé, en infusion). Elle peut aussi parfois durer 2 heures chez certaines personnes.

Tu peux alors ressentir une angoisse plus ou moins forte, un sentiment d'énergie dans le corps, une impression de voir les choses différemment, une agitation. Des troubles digestifs sont relativement fréquents (nausées, vomissements), surtout avec de forts dosages.

Parfois tu peux même avoir l'impression de ne plus pouvoir respirer, cela est dû au fait que l'action des champignons est une intoxication du corps. C'est cette intoxication qui produit les effets.

 

Phase d'exaltation

De 4 à 6 heures lorsque les champignons sont mangés.

Selon la dose qui est très difficilement évaluable, une grande variété d'effets peuvent être rencontrés: changements brusques des émotions, fou rires, sentiments d'introspection, des impressions de dislocation, de détachement, une altération de la perception du temps, des hallucinations visuelles (évite de conduire) et auditives (évite de rester collé aux enceintes).

 

3.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

 

Dilatation des pupilles, éblouissements, agitation, nervosité, troubles de l'équilibre, somnolence, hyper ou hypotension, bradycardie ou tachycardie (diminution ou augmentation des battements du coeur).

Des phénomènes de flash-back peuvent survenir dans les semaines qui suivent Ia consommation.

 

Gare au bad trip !

En cas de surdosage ou chez des personnes particulièrement sensibles, le "voyage" peut prendre une tournure difficile à vivre, parfois incontrôlable : une certaine anxiété, particulièrement lors de la montée, des pensées et/ou des visions effrayantes, une paranoïa pouvant entraîner une crise de panique, une incapacité à distinguer l'illusion de la réalité.

Un environnement ou une atmosphère stressante peut aussi provoquer un bad trip, même chez un habitué des champignons. Il est donc important d'être entouré de personnes bienveillantes dans une ambiance détendue.

La plupart des gens apprécient mieux les effets des champignons en plein air que dans un endroit fermé.

 

Descente

De 2 à 6 heures pendant laquelle il est souvent difficile de trouver le sommeil.

 

3.4-que dit la loi ?

 

En France, les champignons hallucinogènes sont inscrits au tableau des stupéfiants : la possession, l'usage, la production, le transport, l'achat, la vente et la cession à titre gratuit de stupéfiants sont prohibés par le Code Pénal et le code de la Santé Publique.

 

3.5-conseils pour réduire les risques

 

# Renseigne-toi du mieux possible sur la qualité et l’effet du produit. Tous les champis n'ont pas les mêmes effets.

# Attention aux doses, au sein d'une même espèce les champignons peuvent avoir une puissance différente. La première fois, prends en moitié moins qu'un habitué.

# Si tu as décidé de prendre des champis, fais-le toujours avec des gens de confiance, dans un contexte rassurant.

# Il est fortement déconseillé de consommer d'autres substances avec les champignons y compris l'alcool. Le mélange des produits multiplie les risques dont celui de faire un bad trip.

# Evite d’avoir l’estomac plein car la digestion est fortement perturbée. Mais il est essentiel d'avoir mangé quelques heures avant de consommer pour éviter à l'organisme de s'épuiser.

# Lors de la descente, mange des produits vitaminés et sucrés (fruits, bonbons...).

# Il est préférable de ne pas consommer de champignons en cas de fragilité psychologique (angoisse, dépression...) ou psychiatrique.

# Evite de prendre le volant et d’entreprendre une activité à responsabilité sous l'effet du produit.

# Prends garde à la déshinibition et n’oublie pas le gel et les préservatifs.

 

3.6-en cas de surdose

 

Sensation de « tomber dans les pommes « (malaise vagal) : s'allonger, jambes relevées, manger quelquechose de sucré, ré-hydrater, se reposer, surveiller. Surtout attendre avant de rebaisser les jambes, la personne doit pouvoir se relever seule, à son rythme.

 

En cas de perte de conscience : allonge la personne sur le côté, défais tout ce qui peut gêner la respiration(col, ceinture...), alerte ou fais prévenir les secours (112). En attendant appelle la personne par son prénom en lui demandant d'ouvrir les yeux, de serrer ta main. Prévois un truc sucré et reporte toi aux infos juste au dessus si la personne reprend conscience.

 

3.7-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

Sida info Service Tel : 08 00 840 800

 

Hépatites Info Sevice Tel : 08 00 845 800

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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IV-Le LSD

 

4.1-le LSD, c'est quoi ?

 

Le LSD 25, ou diéthylamide de l’acide lysergique, est une drogue prohibée obtenue à partir de l’ergot de seigle. Généralement, le LSD se présente sous la forme de buvard, petit carré de papier imbibé d’acide, souvent orné d’un dessin ou de micropointe, petit morceau ressemblant à une mine de crayon de différentes couleurs.

25 microgrammes de LSD suffisent à entraîner des effets psychotropes. Selon sa provenance, une dose (un trip) peut contenir entre 50 et 400 microgrammes. Le dosage d’un buvard est aléatoire car une quantité infime est déjà efficace. C’est là un des principaux risques de l’acide : Pour deux buvards portant le même nom, l’un pourra être puissant et l’autre très soft. Attention au surdosage ! Le LSD agit sur les connexions entre les neurones qui régulent les fonctions psychiques et intellectuelles. Les effets Il faut environ ½ heure à 1 heure pour ressentir les premiers effets. Mais il arrive que cela prenne plusieurs heures : Surtout ne reprend jamais de LSD en pensant que la première prise était inefficace. Attend ! On voit trop souvent des usagers se retrouver avec une double dose dans la tête... Au début de la montée, peut apparaître une anxiété ou un sentiment désagréable de confusion. Il ne faut pas bloquer sur ces sensations, elles sont passagères. Puis les idées se mettent à défiler tellement vite, qu’il peut devenir difficile de s’exprimer oralement. Au niveau du temps, impossible de savoir l’heure qu’il est, ça va trop vite ! Certains ont des fou rires difficiles à contrôler. Il existe autant d’expériences que de personnalités différentes. Globalement, on peut dire que l’expérience au LSD (bonne ou mauvaise) est puissante et laisse un souvenir impérissable. Certaines notions reviennent souvent, comme une meilleure compréhension de soi, une forte harmonie avec la nature, une lucidité supérieure, un aiguisement des sens, des révélations mystiques, la sensation d’être immortel ou encore un vécu de mort suivi d’une résurrection.

 

Le LSD provoque des hallucinations, c’est-à-dire d’intenses modifications sensorielles. Les perceptions auditives, visuelles, tactiles se mélangent. Les sons ont des couleurs, les objets se mettent à respirer ou à miroiter leur énergie, des motifs en mosaïque peuvent apparaître sur toutes les surfaces. Le voyage peut durer 5 à 12 heures et s’achève par une période assez fatiguante (descente) pendant laquelle il peut être difficile de trouver le sommeil.

 

4.2-les risques

Il peut arriver que la prise d’acide (unique ou répétée) déclenche un problème psychologique ou psychiatrique durable : dépression nerveuse, insomnie, paranoïa, psychose... Ces problèmes se produisent surtout chez des personnes fragiles ou ayant des antécédents. Une fréquence de consommation élevée ou une surdose peuvent être à l’origine de telles réactions.

 

Les drogues dites récréatives (LSD, ecstasy...) peuvent dans certains cas bouleverser la vie de quelqu’un : il arrive que des fêtards ne vivent plus que pour le prochain trip, avec un désintérêt total de ce qui se passe dans la semaine et l’impression de renaître à l’approche du week-end. La consommation devient en fait une auto-médication. Les produits sont utilisés comme remède à l’ennui, au manque d’activité, à la déprime. La consommation devient difficile à gérer car elle donne l’illusion d’apporter une consistance à sa vie.

 

Par ailleurs, certaines révélations favorisées par la prise de psychédéliques, peuvent faire regretter d’y avoir eu accès. Une prise de conscience, si elle arrive à un mauvais moment, peut faire gravement péter les plombs. Des remises en question peuvent s’avérer être au-delà du supportable : Il est difficile d’encaisser en une nuit ce qui se passe habituellement sur une longue durée et par étapes.

 

4.2.1-le bad trip

 

C’est une mauvaise expérience liée à la prise d’une drogue. Il peut se produire dès le début de la montée, mais aussi plusieurs heures après les premiers effets. Parfois un bad trip peut s’installer puis évoluer en un bon délire. Si tu commences à flipper, à angoisser, à paranoïer et à ne plus assurer, on peut dire que tu es en plein dedans ! Tout ça peut être relativement léger et transitoire, mais ça peut devenir un réel cauchemar (crise de panique, psychose). La plupart du temps, quand la chimie s’estompe, l’angoisse se dissipe plus ou moins rapidement, même si on n’est pas prêt d’oublier cette dure expérience.

D’autres fois malheureusement, c’est un vrai traumatisme qui peut déclencher des problèmes durables, par exemple des angoisses difficilement contrôlables, des phobies genre claustrophobie, la perte involontaire des repères acquis, un état confusionnel, des bouffées délirantes... C’est rare mais sévère...

 

Un bad trip ne se produit pas par hasard. La qualité et la quantité des produits sont en cause, mais le bad trip est fréquent aussi chez ceux qui tentent de trop contrôler l’ivresse ou qui prennent peur devant une montée trop forte. Il faut au contraire accepter et laisser venir ces changements d’état. Ne te défend pas, accompagne ! Ces expériences ne sont pas vraiment anodines. Il faut pouvoir évaluer son aptitude psychologique à gérer une ivresse aussi puissante que celle du LSD, et gober seulement si on se sent prêt. L’esprit doit s’exprimer dans un climat intérieur serein et positif. Il ne faut pas oublier que les substances psychédéliques subliment et amplifient les sentiments, qu’ils soient bons ou mauvais (psychédélique : du grec psukhê = esprit et délo = révéler).

 

C’est pour ces raisons qu’il est très dangereux de faire gober quelqu’un à son insu. Il y a des moments, des circonstances où il ne faut jamais gober car on ne fuit pas avec ce genre de produits mais au contraire on se révèle. Si quelqu’un se fait un mauvais trip parce qu’il a pris de l’acide, reste calme toi-même et fais ton possible pour le calmer. Emmène-le dans un coin tranquille et bien aéré, parle-lui et rassure-le. Rappelle-lui qu’il est sous l’emprise d’un produit dont l’effet va se dissiper. Il ne faut pas non plus le harceler : vu son état, il lui sera de toute façon difficile de répondre. Un léger massage ou une épaule chaleureuse peut suffire à calmer bien des angoisses. Si malgré cela rien n’y fait, si l’acidifié ne décoince pas de son mauvais délire, alors il ne faut pas hésiter à faire appel à une personne qualifiée. Seul un médecin est habilité à administrer un médicament permettant une redescente d’un voyage d’acide. Ne laisse jamais seul quelqu’un qui va mal !

 

4.2.2-la descente

 

La descente est un moment de transition délicat qu’il faut gérer. Les effets s’estompent, la fatigue apparaît, on retrouve son état de conscience habituel. L’idéal est de rester entouré, d’avoir au moins 24 h devant soi sans activités qui prennent la tête ou de responsabilités à assumer, de se reposer et de s’alimenter correctement. Même dans ces conditions il peut y avoir des moments difficiles (grande fatigue, moral fluctuant...). Si le contexte ou l’environnement n’est pas rassurant, c’est une période où peut apparaître, voire s’installer, un moment dépressif

 

Si quelqu’un a un malaise, il faut demander des secours immédiatement (SAMU 15 ou 112), le coucher sur le côté, en position latérale de sécurité, s’assurer qu’il ne s'étouffe pas et veiller à ce qu’il ait de l’air frais.

 

4.3-Conseils pour réduire les risques

 

# Renseigne-toi du mieux possible sur la qualité et l’effet du produit.

# Evite de gober plusieurs acides dans la même soirée et surtout pas d’un seul coup (fractionne ta prise, ex: ¼ ou ½ buvard à la fois). Sache que les dosages sont aléatoires et la réceptivité variable selon les individus. La première fois, ne prend pas plus d’1/4 de buvard. Si les effets ne viennent pas, patiente encore plutôt que de regober et de faire une surdose (parfois le LSD met 4 à 5 heures pour monter).

# Si tu as décidé de prendre du LSD, fais-le avec des personnes de confiance, dans un contexte rassurant.

# Ne mélange pas cette substance avec d'autres, en particulier l'alcool.

# Evite d'avoir l'estomac plein, la digestion étant perturbée lors de la montée (mange quelques heures avant).

# Laisse tomber le LSD si tu souffres de fatigue physique ou de problèmes d'ordre psychologiques (angoisses, dépressions…).

# Le LSD se prend par voie orale, les autres modes d'administration augmentant considérablement les risques de réactions indésirables.

# Sache que tu te sentiras probablement très fatigué physiquement et psychiquement les jours suivants.

# Lors de la descente, mange des produits vitaminés et sucrés (fruits frais et secs, bonbons…).

# Evite de répéter l'expérience avant plusieurs semaines. Gober trop régulièrement atténue une part des effets et augmente les risques liés à l’abus (dépression, angoisse, insomnie...).

# Evite de prendre le volant (reste en vie, on t’aime!) et d’entreprendre une activité à responsabilité...

# Et pense à la capote !

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V-La cocaïne

 

5.1-la cocaïne, c'est quoi ?

 

Appelée également coco, coke ou CC, la cocaïne est un stimulant qui agit sur le système nerveux central et le cerveau, ainsi qu'un anesthésique local. La cocaïne se fabrique en 2 étapes :

 

* La pasta (pâte) qui est le résultat du mélange des feuilles de coca avec divers bases et acides chimiques (dont du kérosène et de l’acide sulfurique).

* Le chlorhydrate de cocaïne (en poudre ou petits cailloux) qui est obtenu en raffinant la pasta avec des solvants.

 

Généralement la cocaïne se présente sous la forme d’une poudre blanche, floconneuse et cristalline. La cocaïne pure est très légère et spongieuse (elle gonfle), mais elle est souvent coupée avec d'autres produits (amphétamines, caféine…).

Baser la cocaïne ou faire du crack (voir l'encadré) ne permet pas d'en connaître la pureté car certains produits de coupe sont basés en même temps. De plus des résidus toxiques du produit servant à baser peuvent subsister. A ce titre l'amoniac est plus toxique que le bicarbonate de soude.

 

Pour la consommer, on peut :

 

* La sniffer à l’aide d’une paille après avoir finement écrasé la poudre. Elle est alors absorbée par le sang via les muqueuses nasales (risque de transmission des hépatites, n’échange pas ta paille. Cf. brochure sniff propre). C'est la technique la plus courante.

* L'inhaler : Cette technique s'appelle "chasser le dragon". La cocaïne est déposée sur une feuille d'aluminium que l'on chauffe par-dessous. Il suffit alors d'inhaler les vapeurs.

* L'injecter en intraveineuse diluée dans de l’eau stérile. Méthode très risquée (surdose, contamination par le sida, voir « le shoot propre » édité par ASUD).

* Plus rarement, on peut l'ingérer, la consommer par application sur certaines muqueuses ou la fumer dans une cigarette roulée.

 

5.2-les effets, c'est quoi ?

 

La cocaïne est un psychotrope stimulant puissant qui agit en augmentant la quantité de dopamine dans le cerveau.

Les effets varient selon la quantité et la qualité du produit, ta propre sensibilité et le mode de prise. Si c'est ta première prise, prend une dose beaucoup plus petite que celle d'un habitué et attend les effets.

 

En sniff, la montée est de courte durée (environ 10 mn). Puis, viens une sensation d’euphorie et de bien-être. Tu ressens une forte stimulation aussi bien physique, intellectuelle que sensitive : Illusion d'une augmentation de la vigilance, sensation d'une meilleure précision gestuelle, parfois légères déformations des perceptions sensorielles (auditives, visuelles et tactiles).

Tu ressens également un léger engourdissement des gencives et des fosses nasales remontant dans les sinus.

Suit une phase d’exaltation : Tu as le sentiment d'être le plus beau et le plus intelligent, tu as une grosse envie de communiquer et d’échanger.

La « C » te donne l’impression de tout voir et de tout comprendre. Tu es moins sensible à la fatigue, à la douleur et à la faim.

 

Ces effets peuvent durer de 1 à 2 heures.

 

En shoot, la coke entraîne un "flash" (montée intense) en moins de 20 secondes. Les effets ne durent qu'une quinzaine de minutes, ce qui provoque un sentiment de frustration et te pousse à en reprendre.

 

S’amorce ensuite la descente ; de la période d’euphorie on passe à ce qu’on pourrait appeler la gueule de bois de la coke : crampes musculaires, fatigue, frissons, sentiment dépressif lors d'un usage régulier.

5.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

 

La cocaïne entraîne une élévation de la pression artérielle et une augmentation du rythme cardiaque et respiratoire. Si tu as par ailleurs des troubles de cet ordre (épilepsie, hypertension, asthme…) cela peut être dangereux, surtout si tu as consommé d’autres produits (ecstasy, speed, alcool…). A forte dose et à usage prolongé, ces risques auront tendance à augmenter. En injection, il y a risque d'overdose par arrêt cardiaque.

 

Il se peut que de la paranoïa et de l’agressivité envers ton entourage surviennent sous cocaïne. A cela peuvent s'ajouter, les jours qui suivent, un repli sur soi, de l'angoisse voire une dépression. Si tu es déjà sujet à des troubles psychiatriques, ces risques sont fortement augmentés.

 

Au fil des prises, le fonctionnement du cerveau vis à vis de la dopamine se modifie : Le sentiment d’euphorie fait alors place à la fatigue.

 

Un autre risque vient de la tolérance à la cocaïne qui est très importante. Un consommateur régulier peut avoir besoin de 10 fois la dose initiale pour ressentir les mêmes effets qu’au début. La cocaïne est un produit dont il est facile de ne plus pouvoir se passer (dépendance psychologique) : Il ne "défonce" pas vraiment (on croit donc pouvoir gérer ses activités habituelles), la descente est difficile (confrontation à la dure réalité…) on est donc tenté d’en reprendre et l’épuisement consécutif à la prise répétée est une bonne raison d’en reprendre pour atténuer la fatigue et la déprime. Bref, on en devient vite accro.

Le shoot entraîne plus facilement une dépendance physique, c'est-à-dire que tu souffres d'un état de manque lorsque tu n'es plus sous l'effet du produit. S'il est possible de maîtriser une consommation en sniff, la plupart des consommateurs n'arrivent pas à gérer la coke en injection.

 

Chez les très gros consommateurs, il existe un risque de microhémorragies répétées dans le cerveau avec, à terme, risque de démence.

 

Si la coke peut donner l'impression de tenir l'alcool, elle n'empêche pas les effets secondaires de celui-ci et l'association des deux produits est plus toxique pour le foie. La prise de cocaïne annule les effets de l'ecstasy, donc si t'as déjà pris un ecsta, inutile de prendre de la coke en plus !

 

Sur le plan sexuel, si la coke est un fort stimulant, il peut freiner l'éjaculation, et parfois provoquer une impuissance passagère.

 

Attention, pour les femmes enceintes une consommation importante de cocaïne expose le foetus à des risques comme : retard de croissance, hypertension, accidents vasculaires, voire malformation. Le nouveau-né peut se retrouver en état de manque et avoir des symptômes tels qu’une augmentation du rythme cardiaque et respiratoire ou des troubles du sommeil.

 

Enfin, sache qu’une overdose à la cocaïne est possible, selon la personne et la quantité absorbée et le mode d’absorption (injection en particulier). Une intervention médicale doit être rapidement pratiquée. Alors si cela arrivait, à quelqu’un ou à un de tes amis, appelle vite le SAMU (15 ou 112).

 

5.4-la cocaïne basée ou "crack"

 

Les galettes ou cailloux crack vendus directement sous cette forme sont issus de la pasta. Mais le crack s'obtient aussi en basant la cocaïne en poudre de préférence avec du bicarbonate de soude moins, toxique que l'amoniac, de façon à en faire un caillou.

 

Dans les 2 cas, on le fume dans une pipe, en "chassant le dragon" ou en bang. Le produit atteint alors le cerveau en moins de 5 secondes. A chaque inhalation : sensation d'excitation extrême (tremblements et bien-être, parfois flashs visuels) qui ne dure que 10 mn. La descente, extrêmement brutale, s'accompagne d'un fort besoin d'en reprendre immédiatement.

 

Le risque de dépendance est énorme !

 

5.5-conseils pour réduire les risques

 

# Renseigne-toi du mieux possible sur la qualité et l’effet du produit.

# Les premières fois sois encore plus prudent sur la dose: ne prends pas plus de la moitié de ce que prend un habitué

# Si tu as décidé de prendre de la coke, fais-le avec des gens de confiance, dans un contexte rassurant.

# Evite de consommer plusieurs produits en même temps. Le mélange de substances différentes multiplie les risques et est dans certains cas très dangereux.

# Evite d’avoir l’estomac plein (nausées, digestion difficile) mais n’oublie pas que la coke est un coupe-faim alors prend un repas énergétique quelques heures auparavant.

# La cocaïne est contre-indiquée si tu souffres d'épilepsie, d'hypertension, de troubles psychiatriques ou d'asthme.

# La confiance en soi que provoque la Coke ne te permet pas toujours d’évaluer les risques que tu prends, tant sur le plan social (les nerfs montent très vite) que physique (si tu te blesses, tu risques de ne pas trop le sentir).

# Si tu sniffes la coke, utilise ta propre paille pour éviter la transmission des hépatites. Si tu la shootes, utilise ton propre matériel pour éviter la transmission des hépatites et du sida.

# La coke empêche de dormir alors fixe-toi des limites de consommation (ton corps a ses limites).

# Bois de l'eau régulièrement (mais pas de trop grande quantités d'un coup : Moins d'un demi litre).

" Evite de prendre le volant et d’entreprendre une activité à responsabilité.

# La C est un stimulant sexuel, n’oublie pas le gel et les préservatifs.

 

5.6-en cas de surdose

 

Allonge la personne sur le côté, défais tout ce qui peut géner la respiration(col, ceinture...), alerte ou fais prévenir les secours (112). En attendant appele la personne par son prénom en lui demandant d'ouvrir les yeux, de serrer ta main. Prévois un truc sucré et reporte toi aux infos juste au dessus si la personne reprend conscience.

 

5.7-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

Sida info Service Tel : 08 00 840 800

 

Hépatites Info Sevice Tel : 08 00 845 800

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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VI-L'ecstasy (taz, mdma)

 

6.1-l'ecstasy, c'est quoi ?

 

Appelée, taz, tata, XTC, plomb… l’ecstasy est une drogue prohibée qui se présente sous forme d’un cachet de couleur et de taille variables (souvent orné d’un motif) ou d’une gélule. “Normalement” le produit actif de l’ecstasy est le MDMA (Méthyldioxy-métamphétamine), molécule de synthèse appartenant à la famille des phényléthylamines (famille dont font aussi partie les amphétamines).

 

Selon des analyses effectuées en France, on peut trouver dans un cachet vendu sous le nom d’ecstasy :

 

* Les sœurs de la MDMA : MDA, MDEA, MBDB… Leurs effets psychotropes en sont proches (empathogènes et entactogènes) mais la MDA, par exemple, provoque plus facilement de pénibles tensions musculaires, généralement au visage et plus particulièrement aux mâchoires.

* Les demi-sœurs proches de la mescaline et plutôt hallucinogènes : 2CB, DOM, DOB… Ces produits libèrent la sérotonine dans le cerveau (effets empathogènes).

* Les cousines : Les amphétamines ou speed, qui sont des stimulants sans effets empathogènes. Le speed présente d’autres styles de risques. Les amphétamines sont des stimulants et agissent en libérant la dopamine dans le cerveau. Pire encore, il est très souvent coupé avec tout un tas de produits plus ou moins dangereux : Caféine, morphine, sédatifs (tranquillisants, opiacées), hormones, atropine... Pour finir, on peut te vendre des médicaments qui présentent leur propre danger : tranquillisants, stimulants cardiaques, antipaludéens, anti-parkinsoniens, corticoïdes…

 

6.2-les effets, c'est quoi ?

 

A peu près ½ heure après l’absorption commence la période bizarre, qui ne dure que quelques minutes (impression de flottement, parfois légère inquiétude). Puis, de ½ heure à 1 heure et ½ après avoir gobé, s’installe un sentiment d’euphorie, de bien-être, d’amour universel, une profonde envie de partager. Communiquer te semble plus facile. Ce sont les effets empathogènes (qui suscitent l’empathie). Tes sens sont exacerbés, en particulier le toucher qui devient presque magique (effets entactogènes). Une sensation ordinaire peut devenir exceptionnelle. Contrairement au LSD, la MDMA ne procure pas d’hallucinations visuelles. La MDMA a la réputation d’intensifier l’activité sexuelle (pilule de l’amour). En fait, elle exacerbe grandement la sensualité mais peut empêcher l’érection chez l’homme, ainsi que l’orgasme masculin et féminin. La durée des effets est variable (de 6 à 8 heures) et dépend de l’engouement et du contexte.

 

S’amorce ensuite la fin de l’ivresse (la descente) qu’il est nécessaire d’organiser, l’important étant sans doute de ne pas rester seul et d’avoir au minimum 24 heures de repos devant soi sans activités qui prennent la tête. A l’inverse, si le contexte ou l’environnement ne sont pas favorables et rassurants, c’est une période où peut apparaître, voire s’installer, un moment dépressif.

 

6.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

 

La consommation de MDMA peut dans de rares cas, provoquer des complications médicales graves. Il ne s’agit pas de foutre la parano, mais simplement d’informer et d’indiquer des moyens de limiter ces risques. L’une des principales causes d’accidents est liée à l’augmentation de la température du corps et à la déshydratation, et d’autant plus que la température ambiante est élevée, que l’effort physique est important, que les pertes d’eau sont mal compensées. Tout cela peut entraîner des convulsions, une hyperthermie maligne dont les conséquences sont plus ou moins graves, parfois mortelle.

 

Il faut donc boire de l’eau régulièrement (ne pas boire de grande quantité d’un coup : ½ litre par ½ heure), porter des vêtements amples, faire des pauses et s’aérer pour prévenir la déshydratation. Tu limiteras du même coup la toxicité au niveau des reins. En cas de déshydratation ou de fièvre, il est vivement conseillé de boire de l’eau salée.

 

L’autre principal risque d’accident posé par la prise de MDMA étant les troubles du rythme cardiaque, il est certain que quelqu’un qui a déjà un problème cardiaque ou d’hypertension ne doit pas gober ! Même si les données scientifiques ne sont pas certaines, il semble exister un risque neurotoxique (dégradation de certaines extrémités de certains neurones du cerveau) dont on ne connaît pas encore les conséquences réelles à long terme. Par contre, il semble probable que ce danger augmente avec la dose, la fréquence rapprochée des prises et les mélanges (surtout le mélange ecstasy + speed, car la libération simultanée le la dopamine et de la sérotonine accroît la neurotoxicité).

 

Il existe aussi une toxicité du MDMA au niveau du foie. Des cas d’hépatites fulminantes dues à l’ecstasy ont été rencontrés. Alors attention aux foies déjà malades (hépatites en particulier). Un autre risque auquel on s’expose avec les produits psychédéliques comme l’ecstasy est le bad trip (mauvais délire). Il peut être lié au contexte et à la prédisposition du consommateur, à la qualité ou au dosage des produits. Ces substances se comportent en fait comme un amplificateur d’un état déjà existant.

 

Attention, car il est possible de rester bloqué suite à un bad trip (c’est à dire développer une maladie psychiatrique chronique...). C’est pourquoi, avant d’utiliser un produit psychédélique comme l’ecstasy, il faut être attentif au lieu et aux personnes présentes et ne pas acheter n’importe quoi à n’importe qui. Des cas de psychose, de crise de panique et de dépression ont été décrits, alors si tu te sens “limite” ou si tu as déjà eu des problèmes du genre, fais la teuf sans gober !!

 

Saches que la consommation rapprochée et répétée d’ecstasy (par exemple une fois par semaine pendant trois mois) peut entraîner une période de dépression sévère. La plupart du temps ce n’est que passager. Par contre dans certains cas c’est le début d’une grosse galère : dépression chronique, psychose...

 

Enfin n’oublie pas que la MDMA est proche des amphétamines : Elle fait oublier la faim et la fatigue. La consommation abusive peut aboutir à un véritable état d’épuisement et d’amaigrissement. Si quelqu’un a un malaise, il faut demander des secours immédiatement ( SAMU 15 ou 112), le placer en position latérale de sécurité, s’assurer qu’il n’avale pas sa langue et veiller à ce qu’il ait de l’air frais. Plus tu gobes et moins les effets sont positifs. En gobant de plus en plus d’X, on peut retrouver certains effets mais la magie du départ, tu es le seul à pouvoir la développer. Il suffit de le savoir, d’y réfléchir et d’espacer la consommation.

 

6.4-conseils pour réduire les risques

 

# Renseigne-toi du mieux possible sur la qualité et l’effet du produit. Un taz est très souvent coupé.

# Evite de gober plusieurs ecsta dans une même soirée (hyperthermie, problèmes cardio-vasculaires...). Moins on en prend, plus on apprécie les effets. La première fois, prends en un quart ou une moitié.

# Si tu as décidé de gober, fais-le avec des gens de confiance, dans un contexte rassurant.

# Ne mélange pas la MDMA avec d’autres substances, en particulier l’alcool.

# Evite d’avoir l’estomac plein (nausées, digestion difficile) au moment de la prise mais prends un repas énergétique quelques heures avant (il te faut des forces...).

# Lors de la descente, mange des produits vitaminés et sucrés (fruits, bonbons...).

# La MDMA est médicalement contre-indiquée dans les cas de troubles du rythme cardiaque, d’épilepsie, de problèmes psychiatriques, d’insuffisance rénale ou hépatique, d’asthme, de diabète, d’asthénie et également aux femmes enceintes ou allaitant leur enfant. En cas de traitement, attention aux interactions médicamenteuses.

# L’usage d’ecstasy entraînant une grande fatigue, ainsi qu’un éventuel état dépressif momentané, il est conseillé de se reposer les jours suivants. Attends plusieurs semaines si tu as décidé de renouveler l’expérience.

# Absorbe l’ecstasy par voie orale uniquement.

# Porte des vêtements amples (pas de bonnet).

# Bois de l’eau régulièrement mais ne bois pas de grandes quantités d’un coup.

# Evite de prendre le volant (reste en vie, on t’aime!) et d’entreprendre une activité à responsabilité...

# Prends garde à la déshinibition, mets une capote !

 

6.5-en cas de surdose

 

Allonge la personne sur le côté, défais tout ce qui peut géner la respiration(col, ceinture...), alerte ou fais prévenir les secours (112). En attendant appele la personne par son prénom en lui demandant d'ouvrir les yeux, de serrer ta main. Prévois un truc sucré et reporte toi aux infos juste au dessus si la personne reprend conscience.

 

6.6-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

Sida info Service Tel : 08 00 840 800

 

Hépatites Info Sevice Tel : 08 00 845 800

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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VII-Le speed

 

7.1-le speed, c'est quoi ?

 

Le speed se présente sous forme de poudre (le plus souvent blanche mais parfois rose ou jaune), de cristaux (ice ou cristal) ou de gélule. "Normalement", le speed contient des amphétamines synthétiques (amphétamines, méthamphétamines ou dérivés amphétaminiques divers). Les amphétamines sont des psychostimulants prohibés par la loi appartenant à la famille des phényléthylamines, tout comme le MDMA, le 2CB, le DOB etc...). Le speed est très souvent coupé avec des excipients inactifs ou des produits psychotropes (éphédrine, caféine…). Cela explique en partie son faible prix.

 

Le speed peut se :

 

* gober : gélule ou poudre enveloppée dans une feuille de papier à cigarette car il faut éviter de mettre le speed en contact avec les muqueuses et les dents (goût amer).

 

* sniffer : Forme de prise très répandue. Attention à ne pas se repasser les pailles, risque de transmission des hépatites (voir le dépliant « le sniff propre »).

 

* fumer : La technique pour fumer l’ice ou le cristal est la même que pour fumer le crack : dans une pipe.

 

* shooter : Méthode très risquée (surdose, contamination par le sida). Les utilisateurs signalent un flash tout de suite après l’injection.

 

7.2-les effets, c'est quoi ?

 

Par voie orale, les premiers effets apparaissent entre ½ et 1 heure après absorption. En sniff, il faut compter quelques minutes. En injection ou fumé, les effets sont immédiats. Les psychostimulants tels que le speed, stimulent à la fois l’activité physique et comportementale, et la vigilance. La plupart des teufeurs qui prennent du speed (généralement en sniff), le font pour rester en forme et danser toute la nuit. Au début, tu peux ressentir une certaine euphorie, un sentiment de bien-être. En libérant la dopamine dans le cerveau, le speed entraîne une hausse de ton amour propre, tu as la tchatche, tu te sens invincible.

 

Le speed augmente le rythme cardiaque, la fréquence respiratoire, la pression artérielle et la température du corps. C’est également un coupe faim (on utilise les amphétamines dans le traitement de l’obésité). Une action hallucinogène des amphétamines à dose forte et prolongée peut apparaître lorsque l’accoutumance a fait disparaître leur fonction excitante. Les effets des amphétamines durent de 4 à 6 heures. L’ice, une forme de méthamphétamine, est réputée pour agir au moins 8 heures, et même jusqu’à 24 heures après la prise. La descente est assez désagréable. Le dosage est très différent selon les personnes. Si c’est ta première prise prend une petite dose et attend les effets.

 

7.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

 

Tout d’abord le risque de surdosage. Lors d’ingestions massives ou en intoxications intraveineuses, des cas de pathologies aiguës ont été signalées : des décès par trouble du rythme cardiaque, des hémorragies du cerveau, ou des hyperthermies fulminantes (élévation extrême de la température du corps, parfois mortelle). Il est donc important de s’aérer, faire des pauses et boire de l’eau régulièrement. Evite de prendre du speed particulièrement si tu as des problèmes cardio-vasculaires ou d’hypertension. De plus, à doses élevées, les amphétamines peuvent provoquer une bouffée psychotique aiguë, genre crise de paranoïa, bouffée qui peut devenir chronique, même si tu n’es apparemment pas prédisposé. Un traitement psychothérapeutique et médicamenteux (neuroleptiques et antidépresseurs) est alors nécessaire. Lors d’intoxications massives et prolongées pendant des mois ou des années aux amphétamines, certains consommateurs ont développé des maladies psychiatriques que les traitements médicamenteux n’arrivaient plus à résorber !

 

Evite de prendre du speed particulièrement si tu es dépressif ou si tu as des antécédents psychiatriques. Prendre du speed pour tenir le coup pendant 24 heures voir plus, continuer à faire la fête tout le week-end, sans dormir, sans manger, épuise considérablement l’organisme. Tu peux donc faire un malaise. Si tu répètes ces marathons régulièrement, tu prends le risque d’affaiblir ton état général, d’avoir des troubles du sommeil, du rythme cardiaque. Ton humeur devient instable, tu t’énerves pour un oui pour un non, la déprime s’installe. Tu risques de subir une dépression, voir des problèmes psychiatriques. La descente peut être difficile : Le speed force ton corps à puiser dans ses réserves et sur-active tes neurones. Par contrecoup, les effets déplaisants de la descente sont à l'opposé des effets recherchés : épuisement, abattement, apathie, déprime, nervosité, agressivité, crispation des mâchoires, voir crise de tétanie ou psychose (voir paragraphe au-dessus) !

 

Les effets négatifs de la descente sont d’autant plus important que le mode de prise est rapide (shoot, fumette, sniff). Un autre risque vient de la tolérance aux amphétamines qui est très importante. Un consommateur assidu peut avoir besoin de 20 fois la dose initiale pour ressentir les mêmes effets qu’au début. Cela augmente le risque de tomber dans l’habitude de l’usage. Le speed est un produit dont il est facile de ne plus pouvoir se passer : Il ne "défonce" pas vraiment (on croit donc pouvoir gérer ses activités habituelles), la descente est difficile (on est donc tenté d’en reprendre) et l’épuisement consécutif à la prise répétée est une bonne raison d’en reprendre pour atténuer la fatigue et la déprime. Bref, on en devient vite accro.

 

Il est également risqué de mélanger le speed à certains autres produits. Par exemple avec :

 

* l’alcool, car cela augmente la toxicité au niveau du foie. Evite donc le mélange speed/alcool si tu as une hépatite (déjà que l'alcool tout seul est contre-indiqué…).

* l’ecstasy, car il est fort probable que cela augmente le risque neurotoxique lié à l’ecsta (dégradation de certaines extrémités de certains neurones du cerveau). En effet, la libération simultanée de la dopamine par le speed et de la sérotonine par l’ecsta accroît la neurotoxicité.

* le LSD ou l’ecsta en fin de marathon. On a remarqué que de nombreux malaises ou bad trip étaient dus au fait que des teufeurs avaient gobé un trip ou un ecsta après plusieurs heures à faire la fête sous speed. C’est la fatigue masquée par le speed qui déclenche alors le malaise ou le bad trip.

 

L’utilisation du speed chez les femmes enceintes ou en allaitement peut être nuisible pour le bébé, les amphétamines passent dans le lait maternel et à travers le placenta. De nombreux consommateurs réguliers de speed se plaignent d’avoir des problèmes de peau : points noirs, boutons. Si tu crois que le speed développe les capacités sexuelles, sache que très vite tu devras augmenter les doses pour retrouver l’ardeur de la première prise, ce qui entraînera une diminution réelle tes performances.

 

Prendre du speed en sniff ou en shoot présente des risques. En particulier, il ne faut pas se repasser une paille ou une seringue, car les risques de transmission des hépatites (sniff, shoot) et du sida (shoot) sont très importants.

 

7.4-conseils pour réduire les risques

 

# Renseigne-toi du mieux possible sur la qualité et l’effet du produit. Le speed est très souvent coupé.

# Fais attention aux doses. Les premières fois, prend moitié moins que les habitués.

# Si tu as décidé de prendre du speed, fais-le avec des gens de confiance, dans un contexte rassurant.

# Evite de consommer plusieurs produits en même temps. Le mélange de substances différentes multiplie les risques et est dans certains cas très dangereux. Evite particulièrement les mélanges avec l'alcool, et l’ecstasy.

# Evite de prendre du speed si tu es fatigué, si tu as des problèmes cardio-vasculaires, d’hypertension, d’épilepsie, d’asthme, de tétanie, si tu as des problèmes psychologiques, de dépression, et pour les femmes, si tu es enceinte ou en allaitement.

# Lors de la descente, repose-toi, détends-toi, mange des produits vitaminés et sucrés. C’est moins risqué que d’en reprendre…

# Bois de l’eau régulièrement (mais pas de trop grande quantité d’un coup), fais des pauses, aère-toi.

# L’usage de speed entraînant une grande fatigue, ainsi qu’un éventuel état dépressif momentané, il est conseillé de bien se reposer les jours suivants et de ne pas renouveler la prise avant plusieurs semaines.

# Si tu sniffes du speed, utilise ta propre paille pour éviter la transmission des hépatites. Si tu le shoot, utilise ta propre seringue pour éviter la transmission des hépatites et du sida.

# Evite de prendre le volant et d’entreprendre une activité à responsabilité.

# Même très sûr de toi, n’oublie pas la capote et prévois du gel lubrifiant, les amphé asséchant les muqueuses (et puis c’est plus agréable !)

 

7.5-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

Sida info Service Tel : 08 00 840 800

 

Hépatites Info Sevice Tel : 08 00 845 800

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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VIII-L'héroïne (rabla)

 

8.1-l'héroïne, c'est quoi ?

 

Dans certaines scènes festives, il existe une consommation récréative d'héroïne, sniffée ou fumée, dans le but d'adoucir la descente de produits tels que l'ecstasy, le lsd, le speed… Ce document a pour objet d'informer sur ce type de consommation. Pour obtenir de l'information concernant la consommation régulière de l'héroïne ou la pratique de l'injection, l'association ASUD édite des documents plus pertinents (voir liens externes).

 

L’héroïne est un produit appartenant à la famille des opiacés. Extrait du pavot, l’opium brut, transformé, donne de la morphine. C’est à partir de la morphine qu’est alors synthétisée l’héroïne.

 

L’héroïne (Héro, poudre, blanche, rabla, meumeu….) existe généralement sous deux formes :

 

* La brune (brown sugar) : C’est la forme la plus courante. Sa couleur peut varier du blanc cassé au marron foncé et se présente sous la forme de "graviers" minuscules. Elle peut être coupée jusqu'à 97% avec des produits pouvant être toxiques ou non (caféine, lactose, glucose….).

* La blanche (ou légèrement rose), plus rare, est généralement plus raffinée et plus pure. C’est une poudre très fine qui est souvent coupée au lactose.

 

8.2-les effets, c'est quoi ?

 

Les effets dépendent de la personne, de la qualité et de la quantité du produit consommé ainsi que du mode de consommation. L'héroïne provoque une sensation de bien être profond suivie d‘un état de somnolence. On se sent physiquement et mentalement apaisé. Ces sensations peuvent se prolonger chez certains par un état de passivité ou entraîner chez d’autres un désir d‘activité. C'est pour ces effets que l'héroïne est utilisée en redescente. Les consommateurs récréatifs préfèrent soit la sniffer, ce qui permet un passage rapide dans le sang tout en réduisant certains risques liés à l'injection (Sida, œdèmes, etc…), soit la fumer.

 

Fumée ou inhalée, l'effet est immédiat provoquant une sensation de chaleur et de relaxation à travers tout le corps. L’effet est assez proche du «flash» : sentiment d’euphorie intense.

 

En sniff, l’effet apparaît au bout de quelques minutes. Les effets diminuent au bout de 1 ou 2 heures selon le seuil de tolérance et disparaissent définitivement au bout de 4 ou 6 heures. L’héroïne endort également la douleur des infections (rhumes, bronchites…).

 

Les premières fois, la prise d'héroïne peut donner mal au cœur et amener à des vomissements. Si c'est ta première prise, ne consomme pas seul, prend une petite quantité et attend les effets.

 

8.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

 

Quelque soit le mode de prise, les deux risques majeurs liés à la consommation de l'héroïne sont : l'overdose (OD) et le risque de dépendance physique.

 

8.3.1-qu'est ce qu'une overdose (OD)?

 

C'est en fait une surdose. Elle provoque une dépression respiratoire pouvant entraîner un coma et éventuellement la mort. Pourquoi ? L’overdose dépend du seuil de tolérance du corps. Elle peut survenir si le produit est trop pur et que l’on ignore sa teneur (notamment avec la blanche).

 

Elle peut aussi arriver, par exemple, après une période d'abstinence si l’on prend la même quantité utilisée qu'auparavant mais à laquelle on n’est plus habitué. Si l’on consomme de l’alcool et surtout des médocs (Rohypnol®, Tranxene®, Valium®...) le risque d’OD augmente fortement car le seuil de tolérance baisse.

 

Que ce soit les premières fois ou lors d‘un usage régulier, l‘OD reste toujours possible.

 

8.3.2-que faire en cas d'overdose ?

 

Les premiers symptômes de l’OD sont la somnolence, une respiration saccadée puis ralentie et un visage qui pâlit. Si une personne fait une OD, ne panique pas, empêche-la de tomber dans le coma, fais-la marcher, secoue-la, fais-la respirer… Si elle est déjà inconsciente, couche-la sur le côté (position latérale de sécurité) et appelle immédiatement le SAMU (15 ou 112).

 

8.3.3-qu'est ce que la dépendance ?

 

Qu’elle soit sniffée, fumée ou injectée, si elle est consommée régulièrement, l’héro provoque une forte dépendance aussi bien psychique (quête du produit) que physique (état de manque). Par un usage régulier, le corps développe une tolérance à l’héroïne, ce qui signifie qu’il faut augmenter les doses pour retrouver le même effet. L’arrêt brutal de la consommation engendre alors un état de manque. Le degré de cet état de manque dépendra de la quantité d’héro consommée, de la fréquence et du mode de prise. Après un usage peu prolongé d’héroïne, un état de manque peut se manifester par une sensation de fatigue, de courbatures, de dépression… Mais après un usage plus régulier, cet état de manque est plus sévère et se manifeste par des vomissements, des sueurs, des nausées, des tremblements ou des douleurs…

 

En inhalant ou fumant l‘héro, si les risques d ‘OD sont réduits, cela n’empêche pas les risques liés à la dépendance. Le sniff peut atténuer les effets de certains produits de coupe mais ne protège pas non plus des overdoses. En sniff, le risque de transmission des hépatites et du VIH existe. Il peut être éviter en ne partageant pas sa paille (cf. dépliant "sniff propre").

 

En descente tu peux devenir susceptible et irritable. L’héroïne est un anti-douleur, du même coup lors d’un usage régulier les signaux d ‘alertes n‘existent plus. On ne sait plus qu‘on souffre et on oublie alors de se soigner (caries…).

 

L’héro provoque également un état de somnolence. Il n’est pas rare de s’endormir avec sa clope allumée.

 

Elle peut aussi bouleverser l’hygiène de vie entraînant par exemple une perte de poids.

 

Sur le plan sexuel, on note une baisse de la libido (du désir) chez l’homme et la femme. Chez la femme, l’héro peut entraîner des règles irrégulières voire les stopper. Mais le cycle quant à lui fonctionne toujours de façon normale et l'on peut toujours tomber enceinte même si l'on n'a pas de règles. Chez l'homme, elle entraîne un retard d’éjaculation voire l’impossibilité de jouir.

 

8.4-conseils pour réduire les risques

 

# Renseigne-toi du mieux possible sur la qualité et les effets du produit que tu achètes.

# Evite l’injection : sniffée, fumée ou inhalée, l’héro, comporte moins de risques. Pour le sniff, utilise ta propre paille pour éviter la transmission des hépatites. Si tu shootes utilise ton propre matériel pour éviter la transmission des hépatites et du Sida.

# Ne mélange pas l’héro avec l’alcool et surtout avec des médocs (Rohypnol®, Darkan®, Valium®, Tranxene®….). Cela augmente fortement les risques d’overdose.

# Fais attention à ce que tu achètes et à qui tu achètes. L’héroïne est toujours coupée avec des produits parfois toxiques. Mais en fait le plus dangereux est lorsqu'elle est trop pure !! La majorité des overdoses sont causée par une héro moins coupée que d'habitude…

# Evite d'être seul quand tu consommes de l'héro : en cas d'overdose, tu pourras ainsi être secouru.

# Fais attention aux doses. Les premières fois, prends au maximum moitié moins que les habitués.

# Evite de prendre le volant et d'entreprendre une activité à responsabilité.

# Pense à la capote et au gel. L’information objective sur les drogues, leurs effets, leurs risques et les moyens de réduire ces risques, permet à chacun d’adopter une stratégie individuelle vis à vis de sa consommation ou de sa non-consommation des drogues.

 

8.5-en cas de surdose

 

Sensation de « tomber dans les pommes « (malaise vagal) : s'allonger, jambes relevées, manger quelquechose de sucré, ré-hydrater, se reposer, surveiller. Surtout attendre avant de rebaisser les jambes, la personne doit pouvoir se relever seule, à son rythme.

 

En cas de perte de conscience : allonge la personne sur le côté, défais tout ce qui peut gêner la respiration(col, ceinture...), alerte ou fais prévenir les secours (112). En attendant appelle la personne par son prénom en lui demandant d'ouvrir les yeux, de serrer ta main. Prévois un truc sucré et reporte toi aux infos juste au dessus si la personne reprend conscience.

 

8.6-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

Sida info Service Tel : 08 00 840 800

 

Hépatites Info Sevice Tel : 08 00 845 800

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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IX-La kétamine

 

9.1-la kétamine, c'est quoi ?

 

La kétamine est un produit anesthésiant humain et vétérinaire proche du PCP (mais attention le PCP est plus dangereux). La kétamine est un produit à usage exclusivement médical, dont le détournement à des fins récréatives est interdit. A ce titre, ce détournement expose au risque de poursuites judiciaires. Appelée également kéta, ké, spé, spécial K, kit kat, ou poudre d'Ange, la kétamine se présente :

 

* soit sous forme de poudre cristalline blanche, pour être sniffée

* soit diluée dans un liquide, elle peut être alors chauffée pour retrouver sa forme solide ou injectée en intramusculaire.

* soit sous forme de comprimé, gélule, elle peut donc être aussi gobée (on en a pas encore vu sous cette forme sur le terrain en France).

 

Des analyses indiquent que dans des gélules vendues pour de l'ecstasy, ont a dépisté de la kéta associée à des amphétamines. Des ampoules de kéta venant d'Europe de l’Est ont été analysées et comportaient près de 50% d'amphétamines. La prise de kétamine par injection (risques d'overdose, coma) et par voie orale étant des pratiques très marginales, nous n'avons aucun renseignement sérieux sur ce sujet, tant sur les doses, les effets que les risques et les moyens de les réduire. Nous parlerons donc du sniff…

9.2-les effets, c'est quoi ?

 

Forte montée dès les dix premières minutes. Selon le produit, la quantité absorbée et la réaction personnelle au produit, les effets peuvent être différents et durer de une à quatre heures. Dès les premières minutes, tu ressens un changement de perception de ton corps : tu te sens cotonneux, tu as l'impression de flotter, tu ne sens plus ni ton corps ni la douleur (perte de la sensibilité). Egalement perte d'équilibre et distorsion des sons. Tu perds la mémoire et la notion du temps. Ton corps peut se dissocier de ton esprit : Tu peux par exemple te retrouver à trois mètres du sol et voir ton propre corps allongé en bas. Tu peux également avoir de grosses hallucinations. Au contraire de l'ecstasy, la kétamine n'est pas spécialement une drogue de communication. Le dosage Il faut faire très attention au dosage, si tu es habitué à faire des lignes de speed, sache que pour la kétamine il en faut deux ou trois fois moins. En surdose, c'est la perte de conscience totale, le coma, avec tous les risques que cela induit.

 

9.3-les risques

 

Les problèmes les plus couramment observés sont :

 

* Le bad trip : si tu en prends une dose trop forte, que l'environnement est défavorable, ou si toi même tu as des problèmes psychologiques ou émotionnels, tu peux vivre une crise de panique face à l'expérience de dissociation du corps et de l'esprit ou aux hallucinations. En cas de dissociation du corps et de l'esprit par exemple, malgré ta volonté, tu peux avoir un mal fou à réintégrer ton corps et être persuadé que tu n'y arriveras plus. Un bad trip est une expérience généralement très traumatisante pouvant déboucher sur des problèmes psychologiques durables.

 

* En cas de blessures, l'effet anesthésique de la kéta t'empêche d'en prendre conscience, la douleur est avant tout un signal d'alarme pour le corps. De plus, la perte d'équilibre, due au produit, augmente ces risques de blessures.

 

* La dépression respiratoire, est liée à l'absorption d'une dose trop importante, à des prises trop rapprochées, mais le plus souvent au mélange avec l'alcool ou l’héro. Mais aussi plus rarement il peut arriver :

o Des troubles du rythme cardiaque (ralentissement ou accélération suivant les cas) pouvant en cas extrême aller jusqu'à l'arrêt des pulsations. Ce risque est d'autant plus important que tu peux avoir des antécédents ou une fragilité cardiaque préexistante (et ne pas le savoir), et dans ce cas les troubles cardiaques peuvent être graves (d'autant plus qu'il y a association avec du speed et de l'ecstasy).

o Des centres de consultation pour usagers de drogues nous ont rapporté plusieurs cas de personnes "parfaitement intégrées socialement" pour qui la rencontre avec la kétamine avait provoqué une "crise existentielle". Celle-ci se manifeste par une angoisse due au doute. Un suivi psychologique sur plusieurs mois peut s'avérer utile.

 

Les pailles pour sniffer peuvent transmettre les hépatites, ne les échange pas !!

 

Si quelqu’un a un malaise, il faut demander des secours immédiatement (SAMU 15 ou 112), le placer en position latérale de sécurité, s’assurer qu’il ne s'étouffe pas et veiller à ce qu’il ait de l’air frais.

 

9.4-conseils pour réduire les risques

 

# Renseigne-toi du mieux possible sur la qualité et l'effet du produit.

# Ne prend pas plus de la moitié de ce qu'un habitué prend.

# Si tu as décidé de prendre de la kéta, fais-le avec des personnes de confiance, dans un contexte rassurant.

# Evite de consommer plusieurs produits en même temps. Le mélange de substances différentes multiplie les risques et est dans certains cas très dangereux. Evite particulièrement les mélanges avec l'alcool, tranquillisants, speed, opiacées etc...).

# Evite d'avoir l'estomac plein lorsque tu sniffes, risque de vomissement.

# Soit vigilant sur le fait que tu ne ressentes plus la douleur.

# Soit prudent sur le dosage, sniffer une trop forte dose ou des doses trop rapprochées de kéta dans un même soirée peut provoquer une overdose : dépression respiratoire, coma, arrêt cardiaque.

# Bois de l'eau régulièrement (mais pas de trop grande quantités d'un coup : Moins d'un demi litre).

# Nourri ton corps avant et après la fête. Récupère les jours qui suivent.

# Utilise ta paille personnelle (gaffe aux hépatites).

# Ne prend pas le volant, l'usage de kétamine est totalement incompatible avec la conduite automobile.

# Pense aux capotes et au gel.

9.5-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

Sida info Service Tel : 08 00 840 800

 

Hépatites Info Sevice Tel : 08 00 845 800

 

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X-Le GHB

 

10.1-le GHB, c'est quoi ?

 

Le GHB, Gamma Hydroxybutyrate de sodium, est un médicament utilisé comme anesthésique. Synthétisé en 1961, il a également été utilisé en médecine pour le traitement de l’insomnie grave et dans celui du sevrage alcoolique.

Ce produit de synthèse est vendu en poudre blanche cristalline, destinée à être diluée dans un verre d’eau et bu.

Il existe également sous forme liquide dans des fioles, il est incolore et inodore.

 

Le GHB. est un produit à usage exclusivement médical, dont le détournement à des fins récréatives est interdit. A ce titre, ce détournement expose au risque de poursuites judiciaires.

 

Plus rarement le GHB se présente sous la forme d'un liquide visqueux incolore. Il s'agit en fait de 1,4 Butanédiol qui se transforme après absorption en GHB, en GBL et en acide succinique. Le GBL est un produit chimique très utilisé dans l'industrie, notamment comme solvant-décapant pour peintures.

 

10.2-les effets, c'est quoi ?

 

Ses effets sont différents suivant la dose absorbée et les réactions personnelles.

 

La dose habituellement utilisée varie de 2,5 g à 5g maximum, calculée approxima-tivement avec une cuillère à café. (1/2 cuillère à café = 2,5g,). Si tu n’es pas un “habitué”, il faut bien sûr en prendre moins.

 

La montée est assez rapide (surtout à jeun), entre 10 et 20 minutes, et ses effets durent de 2 à 4 heures.

 

Dès la montée tu ressens un moment de flottement.

Les effets couramment évoqués sont ceux de l’alcool : euphorie, déshinibition, chaleur émotive, un sentiment de relaxation et une hyper sensualité.

 

Si la dose est trop forte, les effets du G.H.B. sont ceux d’un somnifère puissant. Le G.H.B. est d’abord et avant tout un anesthésiant...

 

10.3-mais c'est aussi...(effets indésirables)

 

Les causes de l’intoxication au G.H.B. sont multiples, la première étant due au dosage difficilement précis avec une petite cuillère.

Il faut savoir aussi que les effets varient d’une personne à une autre pouvant causés selon les cas des nausées, des vomissements, une hypothermie, des spasmes musculaires, des difficultés respiratoires et des évanouissements.

 

Le GHB provoque presque systématiquement des pertes de mémoires non seulement pendant mais parfois aussi après la consommation.

 

La consommation de G.H.B. peut entraîner une dépression respiratoire, elle-même pouvant être responsable d’un coma, et des crises d’épilepsie (particulièrement chez ceux qui en ont déjà fait).

 

Le G.H.B. est donc fortement déconseillé si tu as des problèmes cardiaques, respiratoires ou des antécédents épileptiques.

 

Le G.H.B. ne doit pas être mélangé avec les produits sédatifs : alcool, opiacés, tranquillisants …

Il y a une incompatibilité totale entre le G.H.B. et l’alcool. Même si tu as bu une bière quelques temps auparavant, cela suffit pour avoir une intoxication. La plupart des comas signalés font état d’un mélange d’alcool et de G.H.B.

 

Le G.H.B. peut provoquer une somnolence et une incoordination motrice, il est donc dangereux de conduire sous l’effet de ce produit.

 

Le G.H.B. agit comme un aphrodisiaque et ses effets sont plus sensibles chez les femmes. Il est possible que tu aies une relation sexuelle avec une personne pour laquelle, sans l’effet du produit, tu n’aurais jamais eu d'attirance.

 

Comme beaucoup de produits psychotropes détournés de leurs fonctions, aucune étude sur les conséquences à long terme n’a été effectuée.

 

10.4-idées reçues sur le GHB

 

Depuis quelques années, les médias puis les pouvoirs publics ont pour habitude d'appeler le GHB, la "drogue du violeur". S'il est vrai que la combinaison des effets aphrodisiaque et amnésique de ce produit font fantasmer certains, faire prendre du GBH à quelqu'un à son insu s'avère avant tout très dangereux à cause de l'incompatibilité avec l'alcool. Le pervers qui ferait cela aurait plus de chance de se retrouver avec sa victime à l'hopital que dans son lit !

 

D'autre part, cette image médiatique très forte est dangereuse pour 2 raisons :

 

* Elle crée un climat de méfiance voire de paranoia entre les gens notamment en club où la drogue est plus présente.

 

* Elle désigne un bouc-émissaire chimique bien pratique pour tous les autres produits. En effet il ne faut pas oublier que le GHB n'est pas le seul produit à favoriser la sensualité et la libido. L'ecstasy n'a-t-il pas été appelé plus positivement "pillule de l'amour" pour des raisons similaires. Quant à l'alcool, il est en cause dans 40 à 50% des viols commis (chiffre de la police).

 

En conclusion, n'oublie pas que la majorité des consommateurs de GHB en prennent de leur propre initiative. Comme pour tous les autres produits, si tu prends du GHB, entoure toi de personnes de confiances pour réduires les risques de mauvaises rencontres.

 

10.5-conseils pour réduire les risques

 

# Renseigne-toi du mieux possible sur la qualité et l’effet du produit.

# Si tu as décidé de prendre du GHB, fais-le avec des gens de confiance, dans un contexte rassurant.

# Sois prudent sur le dosage, si ce n’est pas toi qui le fait, sois présent au moment de la préparation.

# Ne prends jamais d’alcool, d’opiacés ou de tranquillisants avec du G.H.B. Si tu as bu un peu d’alcool auparavant, même une bière, le mélange peut être dangereux.

# Evite de prendre le volant, l’usage du G.H.B. est totalement incompatible avec la conduite automobile (somnolence et non-coordination des mouvements).

# Le GHB est un stimulant sexuel, n’oublie pas le gel et les préservatifs.

 

PLUS QUE POUR TOUT AUTRE PRODUIT, L'USAGE DE GHB PRESENTE DE REELS RISQUES EN ASSOCIATION AVEC L'ALCOOL

 

10.6-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

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ANNEXES

 

 

 

 

 

A-Les pratiques de consommation

 

 

 

 

 

 

I-Drug mix (polyconsommation)

 

1.1-la polyconsommation, qu'est ce que c'est ?

 

La polyconsommation (mélange, cocktail, drug mix…) n’est pas équivalente à la simple addition des produits consommés, c’est aussi de nouveaux effets et de nouveaux risques sur lesquels il faut bien le dire, on ne sait pas grand-chose. Il n’empêche que l’accumulation de témoignages et d’observations nous permettent d’établir ce qui va suivre.

 

Nous avons trouvé 5 raisons différentes qui pourraient t'amener à mélanger des drogues :

 

* Tu as une consommation de base d'un produit, soit "culturelle" (alcool, cannabis, café…), soit thérapeutique (traitement psychiatrique, traitement de substitution…), ou bien encore tu es dépendant à un produit que tu prends quotidiennement (héroïne, cocaïne…). Pour faire la teuf, tu vas ajouter à cette consommation de base des produits qui te paraissent plus adaptés à l'effet recherché (stimulant, hallucination,…).

 

* Tu recherches un effet précis :

o Tu veux augmenter l'effet principal d'un produit. Par exemple, tu prends du protoxyde d'azote pour booster la montée d'un ecsta. Ou tu fumes un tarpé pour faire remonter les effets d'un trip.

o Tu recherches un effet nouveau ou complémentaire. Par exemple, tu prends un ecsta avec en plus ¼ de buvard de LSD pour apporter une touche plus mentale aux effets de l'ecsta. Ou a l'inverse, tu prends un trip et ¼ d'ecsta en plus pour donner une touche happy aux effets du trip.

o Tu veux atténuer les mauvais effets d'un produit. Par exemple, tu prends du speed parce que l'ecsta te coupe les jambes. Ou tu fumes un tarpé pour casser une trop forte montée de trip (ce qui peut aussi bien faire l'effet inverse mais bon !).

o Tu veux gérer une descente : En fumant du rachacha en descente de trip ou d'ecsta...

 

* Tu prends tout ce qui se présente pour te mettre à l'arrache...

 

* Tu as plein d'amis très généreux dans la teuf qui te proposent un trait de coke par-ci, un ¼ d'ecsta par-là, et tu ne sais pas dire non.

 

* Tu prends plusieurs produits pour pas que tes potes remarquent que tu es accroc à un produit particulier.

 

Comme tu peux le remarquer, ça fait beaucoup de raisons, mais certaines sont contrôlées et d'autres beaucoup moins voire pas du tout.

 

1.2-les risques

 

Il est bien sûr impossible d'expliquer tous les risques possibles de toutes les combinaisons possibles. Il faudrait une encyclopédie et la plupart des risques sont encore inconnus.

Une chose est sûre : A "défonce égale", le fait de mélanger des drogues est plus risqué que d'en prendre une seule. C'est pour cela que la majorité des accidents (mortels) observés sont dus aux mélanges.

 

Les principaux problèmes dus au mélange sont :

 

* Tu mélanges des drogues dont les effets sont antagonistes et donc s'annulent.

Du coup, tu ne sens pas grand chose et tu es donc tenté de consommer une grande quantité de produit sans trop t'en rendre compte, ce qui peut t'amener à une forme d'overdose. C'est le cas lorsque tu mélanges des drogues stimulantes (ecstasy, speed…) et des drogues relaxantes (héroïne, kétamine…). C'est aussi le cas lorsque tu prends de la cocaïne avec de l'ecsta, car la coke annule les effets de l'ecsta. Donc tu reprends un ecsta en croyant que le dernier était faiblement dosé.

 

* A l'inverse, tu additionnes deux dépresseurs respiratoires et/ou ralentisseurs cardiaques (ex : kétamine + héroïne ou alcool = accidents régulièrement observés) : risque important de perte de connaissance et de dépression respiratoire car le même risque est cumulé.

Attention au mélange GHB + alcool : Très gros risque de coma. Franchement, à éviter au maximum. Ca peut arriver même avec une seule bière en plus du GHB.

 

* Tu as pris un ecsta ou un trip et tu fumes un pétard ou inhale un ballon de protoxyde d'azote pour booster la montée ou faire remonter les effets en descente, mais ça peut aussi te provoquer une montée extrêmement puissante pouvant aboutir à un malaise ou un "bad trip".

 

* Tu mélanges du speed ou de la cocaïne avec de la kétamine (parfois dans le même rail) pour flotter et rester dynamique. La kétamine te fait perdre le contrôle de tes mouvements et annule la douleur et le speed te donne envie de bouger, donc au final tu augmentes les risques d'accidents.

 

Mais la liste exhaustive est bien plus longue et surtout n’est pas connue car peu d’études sont menées sur ces sujets ! De plus, les effets à long terme restent également un mystère.

 

1.3-conclusion

 

Prends soin de toi (bois de l'eau, mange, fais des pauses, mets une Kpote…) et pose toi la question de savoir quel plaisir tu recherches. C'est pas forcément en prenant un peu de tout (voir beaucoup de tout) que tu pourras l'obtenir.

 

1.4-conseils pour réduire les risques

 

# Renseigne-toi du mieux possible sur la qualité et l’effet du produit.

# Les premières fois sois encore plus prudent sur la dose: prends toujours moins de ce que prend un habitué.

# Si tu décides de consommer, fais-le avec des gens de confiance, dans un contexte rassurant.

# Evite de consommer plusieurs produits en même temps. Le mélange de substances différentes multiplie les risques et est dans certains cas très dangereux.

# Evite de consommer, si tu as des problèmes de santé, ou des problèmes psychologiques, de dépression, et pour les femmes, si tu es enceinte ou en allaitement.

# Lors de la descente, repose-toi, détends-toi, mange des produits vitaminés et sucrés. C’est moins risqué que d’en reprendre…

# Bois de l’eau régulièrement (mais pas de trop grande quantité d’un coup), fais des pauses quand tu danses, aère-toi.

# Si tu sniffes, utilise ta propre paille pour éviter la transmission des hépatites. Si tu shootes, utilise ton propre matériel pour éviter la transmission des hépatites et du sida.

# Evite de prendre le volant ou d’entreprendre une activité à responsabilité.

# Même très sûr de toi, n’oublie pas la capote et prévois du gel lubrifiant, en général les drogues assèchent les muqueuses (et puis c’est plus agréable !).

 

1.5-en cas de surdose

 

Allonge la personne sur le côté, défais tout ce qui peut géner la respiration(col, ceinture...), alerte ou fais prévenir les secours (112). En attendant appele la personne par son prénom en lui demandant d'ouvrir les yeux, de serrer ta main. Prévois un truc sucré et reporte toi aux infos juste au dessus si la personne reprend conscience.

 

1.6-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

Sida info Service Tel : 08 00 840 800

 

Hépatites Info Sevice Tel : 08 00 845 800

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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II-Le sniff

 

2.1-le sniff, qu'est ce que c'est ?

 

Le sniff est le fait de prendre un produit, très généralement de la poudre, en l'aspirant avec ses narines. Pour faire plus chic, cela s'apelle aussi "priser" un produit.

 

En entrant dans ton nez la poudre se dissout presque immédiatement pour pénétrer directement dans le sang direction le cerveau, par les nombreux petits vaisseaux sanguins qui s’y trouvent. C'est en générale pour augmenter la rapidité d'action et les effets d'une drogue que l'on utilise ce mode de prise. Mais bien sûr les risques pour ta santé augmentent également.

 

Selon les produits, le cerveau est atteint en 10 à 20 minutes maximum.

 

2.2-la préparation et le sniff

 

La dope que tu sniffes reste sur les membranes des muqueuses. Chaque sniff dessèche tes fragiles muqueuses. Pour limiter la casse, il y a plusieurs petits trucs :

 

* D’abord, débouche bien tes narines et rince-les. Une bonne hydratation du nez permet au moment du sniff que le produit soit instantanément dissout et passe dans le sang.

Attend que l’effet (5 à 15 minutes) se soit pleinement manifesté avant de songer à en reprendre.

 

* Prépare bien tes lignes.

Il faut écraser méticuleusement ton prod' de préférence sur une surface propre, rigide et bien lisse (miroir, vaisselle,...) puis l'écraser jusqu’à obtenir une poudre la plus fine possible. Plus ta poudre sera fine, moins tu risqueras que des grains restent bloqués dans les poils du nez et t’abîment les muqueuses.

 

* Pour sniffer, inhale haut dans la cavité nasale (enfonce bien ta paille) en te bouchant l'autre narine. N'hésite pas à changer de narine si tu sniffes plusieurs fois afin de ne pas fagiliser abusivement le même côté et puis ça évite les embouteillages de prod' dans une seule narine qui peuvent causer de gros saignements.

 

2.3-la paille

 

Le choix de la paille est important car grâce à elle tu peux limiter plusieurs risques.

L'idéal est d'avoir une paille personnelle à usage unique, rigide et lisse avec des bord arrondis pour éviter les (micro)coupures nasales. Bien sûr une telle paille ne court pas les rues, tu as donc plusieurs solutions de remplacement :

 

* Tu possèdes ta propre paille que tu as fabriquée ou bien achetée (pâte fimo, allumium poli...). Dans ce cas tu risques de t'en servir plusieurs fois ou bien de la laisser traîner n'importe où, veille donc à bien la nettoyer avant et après usage et surtout évite de la prêter à qui que ce soit.

* Tu utilises une paille en plastique pour les boissons que tu as coupée. D'abord assure toi que cette paille est propre, c'est à dire qu'elle pas déjà servie que ce soit pour boire ou bien pour sniffer ou encore qu'elle n'ait pas traîné trop longtemps dans tes poches où ailleurs. Ensuite, chauffe les extrémités de ta paille afin d'arrondir les bords en plastique coupant, cela évitera les éventuels (micro)saignements.

* Tu Roules-Ta-pailles, c'est à dire que tu découpe et roules des morceaux de papiers. Là encore assure toi de la propreté de ton matériel. C'est certainement la méthode de fortune la moins risquée.

 

Les pailles en papiers ou en plastique ou tout autre matériaux non rigide et/ou poreux sont à jeter après usage. Si tu comptes sniffer plusieurs fois ou avec tes amis prévois plusieurs pailles, une par personne et par sniff.

 

2.4-les risques

 

Evite de partager ta paille.

En effet, le virus de l’hépatite B, bien que sexuellement transmissible, peut se transmettre par cette voie, à cause d’un dépôt de mucus à l’extrémité de la paille introduite dans le nez, de la même manière que le rhume. De plus, des études ont constaté une forte prévalence de l’hépatite C chez les sniffeurs de coke, ce qui est tout à fait plausible, l’usage régulier du sniff pouvant provoquer des micro-saignements du nez, portes d’entrée du virus. D'aute part, parmis les gens qui s'injectent des drogues, les programmes d'échangent de seringue ont permis une diminution de certaines contaminations (dont le SIDA) sauf des hépatites chez ceux qui pratique le sniff. Le risque de contamination des hépatites par le sniff est donc à prendre au sérieux.

 

 

Trop sniffer risque d’endommager ta glande olfactive donc ton odorat

 

 

Sniffer ne te met pas à l’abri d’une éventuelle overdose.

Si l’effet est moins fulgurant que l’injection, il agit de la même manière : quand il y en a trop, c’est l’overdose.

De plus, si tu tiens le marathon depuis des heures en sniffant du speed, évite de gober un trip ou un ecsta en fin de course, cela risque de très mal se passer (bad trip, malaise…).

 

2.5-l'entretien de ton nez

 

Rince toi bien le nez avant et après chaque sniff. En effet, l’intérieur du nez est constitué d’un tissu hypersensible agrémenté de poils. Au moment du sniff, une partie de la poudre reste prisonnière des poils provoquant ainsi des irritations qui peuvent provoquer des saignements de nez, des nécroses, voire une perforation de la cloison nasale. L’idéal est de se faire une solution saline en mélangeant ¼ d’une petite cuillère de sel dans une tasse d’eau tiède, puis de s’en mettre au bout des doigts et de respirer doucement jusqu’à la sentir au fond de la gorge.

Attention, la gorge aussi subit l’action corrosive de la poudre sniffée et il peut être utile de compléter le nettoyage par un gargarisme. Bref, n’oublie jamais qu’il est indispensable d’irriguer tes petites muqueuses toutes déshydratées.

 

Pour lubrifier et restaurer tout ce bazar, et pour ça rien de mieux que d’y appliquer à l’aide d’un kleenex ou d’un coton tige un peu d’huile naturelle à base de vitamine E. Pour cela, vas-y doucement, répartis bien partout dans la cavité nasale, sans oublier la petite poche sous le nez. Tu peux également utiliser des gouttes nasales, surtout en cas de congestion ou de brûlure des sinus. Si malgré tout, ton nez te semble encore bouché ne t’inquiète pas, ça signifie que ta muqueuse reprend vie, par contre si les brûlures persistent il faut arrêter de te bourrer le pif de dope. Dans le même style, si tu es sujet aux saignements de nez ou que tu as des croûtes dans le zen tu dois immédiatement arrêter et aller consulter un médecin. Attention, trop rincer et trop huiler son nez est aussi mauvais pour la santé de tes sinus.

 

2.6-le rouleTaPaille

 

C'est un carré de papier prêt à être roulé en paille, destiné à être jeter après usage, et sur lequel sont inscrits des informations sur le sniff (conseils et alertes). On peut le trouver à l'unité ou bien carnet ce qui est pratique si on sniffe plusieurs fois ou bien avec d'autres personnes afin que chacun utilise sa propre paille.

 

Cet outil tout simple, inventé par le Tipi à Marseille, sert à promouvoir la paille jettable à usage unique pour limiter certains risques d'infection ou de contamination, des hépatites notamment.

 

Si toi aussi tu veux diffuser cette pratique à moindre risque du sniff tu peux télécharger des planches de rouleTApaille prêts à être imprimés et découpés ou plus simplement avoir toujours pour toi et tes potes des petits bloc-notes de papier (genre POST IT).

 

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B-Les pratiques culturelles

 

 

 

 

 

 

I-Le feu

 

1.1-l'environnement

 

Fais attention quand tu fais du feu à ton environnement : ne te mets pas sous des arbres ou sur de l’herbe très sèche, fais attention aussi si tu es sur une surface très lisse, au bout d’un moment avec le pétrole par terre ça peut devenir une vraie patinoire.

Si tu es en intérieur, il faut que le plafond soit assez haut et la salle bien ventilée.

 

1.2-le combustible

 

Le produit à utiliser de préférence pour le jonglage enflammée est le pétrole désaromatisé. On en trouve partout en bouteille d’un litre (kerd**e) dans les rayons bricolage, ou bien en bidons de 20L pour les chauffages d’appoint au pétrole. Le pétrole est utilisé de préférence car il ne s’enflamme pas instantanément à température ambiante et sa flamme n’est pas trop chaude. Ne surtout pas utiliser d’essence dont les vapeurs sont explosives

 

1.3-les mèches

 

Les mèches sont l’extrémité du matériel que l’on enflamme, elles sont plongées dans le pétrole afin de s’imbiber, le principe est que ce soit le pétrole qui brûle et non les mèches. Le mieux ce sont les mèches en Kevlar car elles ont une grande durée de vie, on peut en trouver dans tous les magasins de jonglage, l’inconvénient est que comme tout matériel de jonglerie, cela coûte très cher (entre 8 et 20 euros le mètre).

Veille à bien fixer tes mèches avec un système qui ne laisse pas dépasser de vis ou de bouts métalliques pour éviter de te blesser lors des inévitables coups dans la tête ou ailleurs, lors de l’apprentissage… Vérifie régulièrement que les vis sont bien serrées, en effet elles sont soumises à rude épreuve avec les chocs et les écarts de température. Une mèche enflammée qui s’envole dans le public ça peut être dangereux.

1.4-le trempoir

 

Le trempoir est le récipient que l’on remplit de pétrole et dans lequel on trempe les mèches de son matériel de jonglage. Il faut utiliser de préférence un récipient en métal, autrement il risque de fondre suite à une utilisation prolongée, en effet, à force de tremper des mèches qui ont déjà brûlé et qui sont chaudes, la température de la réserve de pétrole augmente et un récipient en plastique risque de fondre.

Il faut aussi qu’il soit bien stable afin de ne pas se renverser.

Il faut également bien penser à l’endroit où l’on pose le trempoir, le mettre dans un endroit à l’écart du passage et constamment garder un œil dessus, particulièrement en Teuf où beaucoup de gens ne font pas vraiment attention où ils marchent…

Après avoir trempé tes mèches surtout pense à les essorer en les faisant tourner vite dans le vide avant d’enflammer, autrement des petites gouttes enflammées ou non seront projetées tout autour de toi (et donc sur les gens qui te regardent et les autres jongleurs) les premières secondes, ce qui est très désagréable.

Si tu utilises une torche ou une lampe à pétrole pour l’allumage ne la places pas à côté du trempoir. En effet même en faisant attention, au bout d’un moment il y a toujours du pétrole par terre autour du trempoir et si les gens allument à proximité des petites gouttes enflammées risquent de tomber et d’enflammer la flaque de pétrole, et là c dangereux, surtout si le trempoir est au milieu.

1.5-cracher du feu

 

De toutes les pratiques liées au feu, cracher le feu est sans doute la plus impressionnante mais également la plus dangereuse.

Cracher le feu n’est pas quelque chose qui s’improvise comme faire tourner à peu près une bolas ou un bâton.

Il faut impérativement commencer avec un cracheur expérimenté qui te montrera comment faire. Un truc est de tout d’abord s’entraîner avec de l’eau pour bien comprendre comment pulvériser le liquide.

Il faut utiliser de l’eau de feu pour cracher, un liquide spécial vendu en magasin de jonglage mais qui coûte très cher, à défaut du pétrole désaromatisé. Les autres liquides ne sont déjà pas adaptés au jonglage, donc encore moins aux cracheurs !

Il faut faire très attention au vent lorsque l’on crache, avant de cracher bien regarder la flamme de sa torche pour voir le sens du vent et s’assurer qu’il est stable un moment, ne pas cracher dans un endroit ou le vent tourne souvent ou tourbillonne.

 

Les principaux risques en crachant sont :

 

* Le retour de flamme en plein visage et sur les cheveux à cause du vent

* L’inhalation de pétrole

* L’ingestion de pétrole

 

En cas de pétrole dans les poumons, avec de la chance c’est l’hôpital assuré pendant plusieurs mois et d’éventuelles séquelles.

Il faut également utiliser un chiffon ou autre chose pour régulièrement s’essuyer le visage, autrement le pétrole qui ruisselle sur le visage risque de s’enflammer à même ta peau.

 

1.6-la tenue

 

Il n’y a bien sur pas de tenue correcte exigée pour pratiquer le jonglage enflammé mais il est préférable, surtout si tu es débutant de te couvrir les bras et les jambes et de mettre une capuche, une casquette, un bonnet ou n’importe quoi qui couvre tes cheveux, surtout s’ils sont longs. Au pire attaches les si tu n’a rien à te mettre.

 

Il faut absolument éviter les fibres synthétiques qui fondent en collant à la peau, rien que du naturel pour les vêtements de protection (ex : un bon sweat en coton)

 

1.7-état de conscience

 

Il est certain qu’être en Teuf, en plein milieu de la nuit, dans un état de conscience plus ou moins altéré, n’est pas forcément le meilleur moment pour se lancer dans le jonglage enflammé, et encore moins pour cracher !

Le mieux est de commencer au calme, sans feu et avec quelqu’un d’expérimenté pour te donner des conseils et te montrer les mouvements de base. N’hésite pas à demander aux jongleurs, une fois leurs flammes éteintes, qui seront souvent très heureux de partager leur savoir. Par contre pas en plein milieu d’une session feu, il n’y a rien de plus énervant que le gars qui ne marche plus bien droit, qui a du mal à parler et qui vient te stopper en plein milieu d’une flamme pour te taxer ton matos de jongle afin de montrer à tout le monde comment maîtrise la technique spéciale du n’importe quoi et qui est souvent un peu dangereux pour ceux qui sont autour et pour lui même.

 

1.8-les brûlures

 

La plupart des brûlures liées à la pratique du jonglage enflammé sont très superficielles. Cependant en cas de brûlure plus importante il faut immédiatement refroidir la zone en la plaçant sous l’eau froide pendant environ 10 minutes, le but étant d’éviter la propagation de la chaleur dans les tissus et donc l’aggravation de la brûlure. Appliquer ensuite de la pommade contre les brûlures comme la Biafine par exemple.

En cas de brûlure grave (plus grande que la taille de la main de la personne, brûlure profonde ou avec des cloques, brûlure sur le visage, les organes génitaux, les mains, les articulations, le cou et pieds) des soins médicaux sont nécessaires.

Si les vêtements de quelqu'un sont en feu, il faut étouffer les flammes avec une couverture anti-feu ou à défaut un linge humide en matière naturelle et surtout pas synthétique! Une fois éteints, n'essaye pas de détacher les éventuels morceaux de vêtements collé à la chaire et préviens les secours.

 

Dans ces derniers cas, présente toi au poste de secours le plus proche s’il y en a un, sinon appelle les pompiers au 18, le SAMU au 15 ou le numéro européen d’urgence, le 112.

1.9-coordonnées utiles

 

Les Pompiers Tel : 18

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

Sida info Service Tel : 08 00 840 800

 

Hépatites Info Sevice Tel : 08 00 845 800

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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II-Piercing

 

Le body-piercing est depuis quelques temps déjà très médiatisé, et rendu à l'état de phénomène de mode, surtout dans le milieu tekno. Mais il faut rester conscient que cette mini-opération chirurgicale reste un acte de transformation corporel délibéré, qui va se traduire par l'implant d'un corps étranger dans la peau.

 

2.1-a savoir

 

Le body-piercing est depuis quelques temps déjà très médiatisé, et rendu à l'état de phénomène de mode, surtout dans le milieu tekno. Mais il faut rester conscient que cette mini-opération chirurgicale reste un acte de transformation corporel délibéré, qui va se traduire par l'implant d'un corps étranger dans la peau. Il est donc fortement conseillé de faire appel à un perceur professionnel expérimenté.

 

Il faut être conscient qu'un piercing se doit d'être réalisé dans des conditions d'hygiène très pointues et un environnement des plus sains ; c'est pourquoi, il est déconseillé de se faire percer "à l'arrache", en teknival ou en teuf, Ne servez surtout jamais de cobaye! Même pour un pote "qui débute mais qui sait quand même percer...". Il y a des règles d'anatomie et de physiologie que seul un professionnel pourra respecter.

 

Assure toi de la clarté et de la propreté de l'environnement où tu vas te faire percer. Le studio de piercing doit être totalement séparé de la salle d'accueil, et la boutique doit disposer d'une pièce fermée, réservée à la stérilisation du matériel. N'hésite pas à te renseigner sur le matériel utilisé, et exige :

 

* des aiguilles à usage unique,

* des pinces et instruments ("stoppers", "receiving tubes") décontaminés, nettoyés et stérilisés,

* des bijoux spécialisés (acier chirurgical, Niobium, Titane...),

* le port de gants et l'utilisation de techniques de nettoyage et d'antisepsie de la peau.

 

 

Pour une hygiène parfaite, tous les instruments entrant en contact avec la peau doivent passer trois étapes avant d'être réutilisés :

 

* une première phase de décontamination liquide,

* un nettoyage par ultrasons,

* un cycle de stérilisation dans un autoclave. Cet appareil permet une stérilisation parfaite des instruments en les plaçant dans un milieu très chaud (135°), humide et sous très haute pression (2,1 Bar).

 

Les bijoux doivent être stérilisés avant usage, et les aiguilles à usage unique, également stérilisées, doivent être jetées immédiatement après l'acte, afin d'éviter tout risque d'infections (VIH, Hépatites...)

 

Ton perceur devra être capable de te fournir un traitement post-opératoire précis, ainsi qu'un suivi à long terme, la réussite du piercing en dépend. Sache qu'un piercing ne cicatrise pas en 2 semaines même si l'aspect de celui-ci porte à le croire. Certains d'entre eux prennent jusqu'à 1 an pour totalement cicatriser!

 

2.2-quelques conseils

 

* Ne consomme pas de drogues avant de te faire percer : risques de malaise vagal voire de coma! Évite surtout la consommation d'alcool, d'amphétamine, ou de tout produit qui augmente le rythme cardiaque : risque d'hémorragie, car l'augmentation du rythme cardiaque fluidifie le sang.

 

* Le piercing n'est pas un acte "original", alors oublie les piercings aux endroits les plus tordus, certains endroits ne peuvent pas être percés (entre les doigts par exemple) et rejètent le bijou invariablement, même quelques mois plus tard. Pour les piercings de surface, assure toi que le perceur va te passer une barre en titane ou acier courbée en forme de U et évite le PTFE (téflon). Certains endroits ne peuvent pas être percés même avec une barre de surface (le poignet par exemple), les frottements et les tensions le feront forcément rejeter. De plus, méfie toi des zones en contact avec le les vêtements, qui risquent de causer des problèmes d'irritation. Porte des vêtements amples.

 

* Pas de contact buccal après un piercing sur la langue, donc évite d'embrasser ton copain ou ta copine les premiers jours... Et oui...

De plus, si tu gobes, évite le contact du produit avec le piercing s'il n'est pas cicatrisé.

 

* Nettoie-toi bien les mains avant de toucher le bijou, le piercing ou la zone entourant celui-ci.

 

* Évite les "jeux" un peu brutaux avec le piercing durant la période de cicatrisation, notamment avec les piercings de la langue et les labrets (menton). De manière générale, évite de gober ou de te défoncer après t’être fait percer, afin de limiter les "jeux" avec le bijou, qui risquent de rouvrir la cicatrice ou de te faire mordre à pleines dents dans ton barbell (rigole pas, y'en a plus d'un qui s'y sont cassés les dents...).

 

* Nettoie bien ton piercing 2 fois par jour à l'eau tiède et avec un , puis le sécher, enfin, applique un produit antiseptique (Biseptine©, Septeal©, Diaseptyl© parsavon doux exemple).

 

* N’oublie pas le traitement journalier (1er facteur d'infection) !

 

* N’applique jamais de pansement ou de bandage sur le piercing (sauf occasionnellement, comme en cas de forte exposition à la poussière ou tout environnement à risque, en teuf ou en teknival, par exemple...).

 

* N'échange pas tes bijoux sans les stériliser, de même lorsque tu les achetes, assure toi que les bijoux sont bien décontaminés, afin d'éviter tout risque d'infections (VIH, Hépatites...).

 

* Si tu as perdu ton bijou et que tu n'arrives pas à le remettre, même avec un produit lubrifiant comme de la vaseline, n'insiste pas. Forcer le bijou dans le piercing pourrait endommager les tissus internes.

 

2.3-infections

 

La première chose à faire, lorsque tu penses que ton piercing s'est infecté, est de contacter un médecin ou un perceur professionnel, qui pourront probablement t’aider.

La seconde chose est de te relaxer ; s'énerver à propos d'une infection ne peut que la faire empirer. Souvent, on observera quelques symptômes d'infection sans que cela en soit nécessairement une.

 

Pour tout dommage causé à un tissu, le corps va réagir par ce que l'on nomme une réponse immune. Il va à la fois protéger et réparer la blessure. Le symptôme de la réponse immune est l'inflammation (léger enflement, petites quantités de pus...). La zone enflammée peut être sensible ou irritante (démangeaisons). Ces symptômes disparaissent d'une manière générale après 1 à 2 semaines. Les quelques symptômes suivants sont ceux les plus rencontrés en cas d'infection :

 

* Production de substances transparentes ou pus en quantité.

* Chaleur : si la zone du piercing semble plus chaude, fiévreuse, qu'un autre endroit neutre du corps.

* Enflement : si la zone et l'entrée du piercing enflent de manière notable et si l'enflement s'aggrave dans une période de 6 à 24h, c'est un signe d'infection. Les gonflements dus à une infection sont reconnaissables par la vitesse et l'importance de leur propagation, ainsi que par la sensation de douleur et de chaleur qu'ils provoquent.

 

Ces symptômes peuvent apparaître en cas isolés ou tous ensemble. Dans tous les cas, si tu as la sensation d'être victime d'une infection, la première chose à faire est de ne surtout pas enlever le bijou. En effet, le bijou peut tenir le rôle "d'outil" de drainage. Il permet de garder votre piercing ouvert, donnant au corps un moyen d'évacuer l'infection. Sans lui, le piercing se fermerait sur l'infection et pourrait évoluer en abcès. Dans tous les cas, le premier réflexe à avoir est de contacter un professionnel.

 

2.4-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

Hépatites Info Sevice Tel : 08 00 845 800

 

APERF (Association des PERceurs de France) https://www.aperf.com

 

Exxxotic Tattoos Tel : 01 46 36 09 25

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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III-Son

 

3.1-le son, qu'est ce que c'est ?

 

Pour qu’il y ait du son, trois éléments sont nécessaires : une source produisant une vibration mécanique (les enceintes), un milieu porteur transmettant cette vibration (l’air), des oreilles qui reçoit cette vibration (les tiennes).

 

Le son se définit principalement selon deux paramètres : la fréquence (ou la hauteur) et le volume.

 

La fréquence ou la hauteur

 

La fréquence est le nombre de vibrations reçues par le tympan en une seconde. Elle se mesure en Hertz (Hz). A cette notion physique correspond la notion physiologique de hauteur du son. Plus un son est haut (ou aigu), plus sa fréquence est élevée.

 

L’oreille humaine perçoit des sons dont la fréquence varie entre 16 Hz et 16 000 Hz.

De 16 à 160 Hz, ce sont les basses fréquences.

 

De 160 à 1 600 Hz, ce sont les fréquences médiums. La voix humaine utilise cette bande fréquentielle. Ces fréquences médiums sont celles que l’oreille capte et supporte le mieux, l’oreille est donc biologiquement faite pour communiquer.

 

De 1 600 à 16 000 Hz, ce sont les fréquences aiguës.

 

En-dessous de 16 Hz, ce sont les infrasons et au-delà de 16 000 Hz ce sont les ultrasons. Ils ne sont pas perçus par l’oreille humaine mais par celle de certains animaux (dauphins, chiens, chauves souris...).

 

Le volume sonore

 

Le volume sonore se mesure en décibels (dB), à l’aide d’un sonomètre.

 

3.2-les oreilles en action

 

De nos cinq sens, l’ouïe et la vue sont les plus importants : voir et entendre constituent les moyens essentiels pour percevoir notre environnement. Outre leur rôle de détection du danger, les oreilles nous permettent de garder notre équilibre et de communiquer. Tes oreilles méritent donc d’être ménagées.

 

Le système auditif se divise en 4 parties :

1. l’oreille externe qui capte le son,

2. l’oreille moyenne qui l’amplifie,

3. l’oreille interne le décode,

4. le cerveau auditif qui donne du sens et des sensations à ce que tu entends.

 

L’oreille externe et l’oreille moyenne

 

L’oreille externe est formée du pavillon qui collecte les ondes sonores et du conduit auditif, fermé par le tympan, petite membrane qui vibre comme la peau d’un tambour ou d’une enceinte. L’oreille moyenne est une cavité remplie d’air, comprise entre le tympan et l’oreille interne. Trois osselets (le marteau, l’enclume et l’étrier) répercutent les vibrations du tympan. L’oreille externe et l’oreille moyenne s’occupent de transmettre et d’amplifier le son avant que le percepteur sensoriel (oreille interne ou cochlée) ne le transforme en message nerveux.

 

L’oreille interne

 

L’oreille interne est composée du labyrinthe qui contient l’appareil récepteur auditif, la cochlée, ainsi que le vestibule qui a en charge notre équilibre dans l’espace. C’est le lieu d’un changement important puisque les vibrations passent d’un milieu gazeux, l’air contenu dans la caisse tympanique, à un milieu aqueux, le liquide qui baigne les cavités de l’oreille interne.

 

A l’intérieur de l’oreille interne, se trouvent des cellules sensorielles. Elles permettent notamment d’amplifier la vibration et de sélectionner précisément la fréquence correspondant au son reçu.

 

Le cerveau auditif

 

Il va décoder et interpréter le message transmis par la cochlée, via le nerf auditif. Il peut en résulter des réactions de réflexe (tel que le sursaut) et tout ce qui constitue la perception auditive consciente : reconnaissance, mémorisation, préparation d’une réaction motrice consciente (la parole, la danse…).

 

3.3-mais le son, c'est aussi...

 

Si le fait d’écouter de la musique est avant tout un plaisir, il faut aussi avoir conscience que cela peut être un danger. En augmentant le temps d’écoute, les sources de musiques mais aussi le volume sonore, nos oreilles sont de plus en plus exposées et les risques d’endommager notre audition plus fréquents Il faut tout d’abord savoir que chacun réagit différemment face au son. Ainsi il a été prouvé que si 2 personnes ont une même exposition à la musique, l’un peut développer une grave atteinte auditive et pas l’autre. Le plaisir d’écouter de la musique, d’aller en teuf, est souvent lié à un certain volume sonore. A partir d’un certain volume, ce n’est plus seulement tes oreilles qui perçoivent le son mais tout ton corps, en particulier les basses : le son te fait vibrer et cette sensation est recherchée par beaucoup de gens. De plus, un fort volume peut être source de bien-être, entraînant dans notre organisme des effets inverses de ceux produits par le stress.

 

Malgré cela il existe des risques liés à l’écoute de musique, répétée, et à fort volume. Baisser le son ne suffit pas, pourquoi ? Le véritable danger n'est pas tant le volume sonore que la dose de son, c'est-à-dire le volume associé à un temps d'écoute. Si tu dépasses régulièrement la dose de son tolérable, ton système auditif est exposé à un risque d'usure prématuré qui peut t’handicaper fortement en quelques années. Si la zone de risque se situe autour de 90 dB, le seuil de la douleur n'est atteint qu'à partir de 120 dB. Bref ton système auditif peut être endommagé sans que tu aies mal. D’où l’intérêt de consulter un médecin en cas de doute ou d’écoute régulière de son.

 

Nous ne sommes pas tous égaux face au son. Les plus sensibles peuvent vite être sujets à une surdité précoce, aux acouphènes (sifflements ou bourdonnements pouvant être intermittents ou constants), à l'hyperacousie (hypersensibilité au bruit)... Autant de maux pouvant entraîner dépression, insomnie, irritabilité...

 

La dose de son hebdomadaire ne risquant pas d’endommager ton système auditif :

 

echelledb-3.jpg

 

(!!)En teknival, tu peux être exposé pendant plusieurs jours à de très forts volumes sonores. Profite d’être en plein air pour aller te balader loin des sons au moins une fois par jour.

 

3.4-Réflexes à adopter pour réduire les risques

 

1. S'éloigner de la source sonore : Ne te colle pas aux enceintes et fait des pauses dès que tu en ressens le besoin. Une pause de 10 mn toutes les 45 mn ou de 30 mn toutes les 2 heures minimise les risques. Si tu ne souhaites pas sortir du son, pense à utiliser des protections auditives (bouchons en mousse) pour minimiser les risques.

 

2. Tenir compte de son état de fatigue : Si tu es fatigué et que tu as accumulé une forte dose de son dans la semaine, tes oreilles sont fragilisées. Les drogues déforment parfois la perception auditive, elles atténuent la sensation de douleur et te rendent moins vigilant.

 

3. Contrôler le volume : L’écoute au casque plus d'une heure par jour à fort volume peut altérer votre audition. En diminuant le volume, tu peux augmenter le temps d'écoute tout en minimisant les risques.

 

4. Tu fais du son? Prends conscience des volumes sonores auxquels tu es exposé en les mesurant à l'aide d'un sonomètre. Essaye d'amortir la réverbération sonore de ton local de travail avec une installation appropriée.

 

En somme, écouter du son est une activité à risque parmi tant d’autres : escalade, sports de combat, sports automobiles etc.

Comme pour toutes ces activités, l’accompagnement est plus efficace que l’interdiction ou la restriction. C’est pourquoi une action d’information sur les risques auditifs et les bons réflexes à adopter est essentielle. C’est à chacun, en fonction de ses pratiques, d’adapter son comportement afin de limiter les risques.

 

3.5-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

AGI-SON (AGIr pour une bonne gestion SONore)

Tél: 01 42 65 73 17 ou https://www.agi-son.org

 

CIRDB (Centre d'Information, de Recherche et de Documentation sur le Bruit)

01 47 64 64 64 ou https://www.infobruit.org

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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IV-Sur la route

 

4.1-quels sont les risques ?

 

Pour aller en teuf, difficile de ne pas avoir besoin d'un véhicule et bien que le conducteur porte une grande part de la responsibilité, les passagers ont aussi la leur. Les messages du style « celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas » déresponsabilise la consommation même abusive des passagers. Pourtant si le chauffeur reste sobre, mais que tous ces potes sont déchirés et font nawak à ses côtés, l'accident n'est pas loin non plus.

 

Conduire nécessite de la concentration et un équilibre psychologique et physique. Il faut que le conducteur soit en permanence en pleine possession de ses moyens. Cependant, il existe différents facteurs qui influent sur la façon de conduire : l'état du véhicule et de la route, la météo, le comportement du conducteur (fatigue, colère, stress…) et celui des passagers (agitation, dodo...) etc. De même les effets provoqués par des substances psychoactives légales ou illégales constituent un facteur de risque supplémentaire important.

 

Certaines situations favorisent les comportements à risque , voici les principales rencontrées en teufs :

 

* Si tu transportes plus de passagers que ne le peut le véhicule. Le co-voiturage c'est bien mais cela réduit la visibilité du conducteur. A l'arrière d'un cametar sans siège, les passagers peuvent facilement se blesser avec la carlingue ou le chargement en cas de mouvement brusque. De plus sans ceintures de sécurité, c'est une infraction.

 

* Suivre un convoi peut aussi être dangereux si on ne fait attention qu'à la voiture de devant. Pensez à mettre le véhicule le plus lent en tête. Le mieux est de se donner un point de rendez-vous, de préparer l'itinéraire avant et d'avoir une carte avec soi.

 

* Si le conducteur est un dictateur. Souvent la règle est de faire confiance aveuglément au conducteur quitte à prendre de gros risques (vitesse, dépassement...). Même si c'est délicat, c'est mieux que le(s) passager(s) le lui signale(nt) voire refuse(nt) de continuer dans ces conditions. De plus, on considère souvent, à tort, que l'avis de ceux qui n'ont pas le permis ne compte pas. Cela ne doit pas les décourager à faire valoir leur opinion.

 

* Si le conducteur n'est visiblement pas apte à conduire. Fatigue, défonce, maladie... Il vaut mieux le remplacer. Si ce n'est pas possible évite de (re)prendre la route. Dans les cas extrêmes où il serait très dangereux pour l'un de tes potes de prendre le volant et que tu n'arrives pas à l'en dissuader, prendre ses clefs peut être une solution.

 

* Si les passagers ne soutiennent pas leur conducteur. A l'aller c'est la défonce et l'euphorie générale au risque de gêner le conducteur et au retour tout le monde pionce au risque que le chauffeur s'endorme aussi sans s'en rendre compte. Attention, la monotonie de l'autoroute favorise la sommolence malgré la vitesse. Le conducteur ne doit pas hésiter à demander le calme dans l'habitacle ou au contraire à ce que quelqu'un lui fasse la conversation. C'est une question de solidarité.

Dans certaines situations le moyen de réduire les risques sur la route est d'avoir un bon co-pilote. C'est lui qui regarde la carte, répond au téléphone, va chercher la bouteille d'eau sur le siège arrière pour le pilote, lui tient compagnie...

 

D'autres situations peuvent devenir dangereuses, essaye toujours d'avoir du bon sens !

 

4.2-drogues au volant

 

Les accidents de la route sont la première cause de mortalité des jeunes de 15-25 ans et un quart des accidents mortels sont liés à l’usage de stupéfiants.

 

Conduire sous l’effet de substance(s) psychoactive(s) augmente le risque d’être responsable ou victime d’accident mortel. D'après les statistiques des dépistages pratiqués lors d'accidents, ce risque est multiplié par 2 pour le cannabis, 4 pour la cocaïne, 8 pour l’alcool et bien plus en cas de mélange. Les effets varient selon le produit, la façon de le consommer, les mélanges éventuels et bien sûr selon celui qui consomme.

Quand tu es au volant, tes mains, tes yeux et tes pieds commandent le véhicule, mais c’est ton cerveau qui les commande. Pour conduire en toute sécurité, tu dois être éveillé, lucide et capable de réagir instantanément à un environnement qui change constamment et rapidement. Quel que soit le mode de consommation (sniff, shoot, fumer), les drogues, transportées par le sang, atteignent le cerveau dont elles vont perturber le fonctionnement. Prendre le volant est alors risqué, même pour un conducteur ou un consommateur habitué! Un produit aura forcément un effet sur la conduite :

 

* Les relaxants (alcool, héroïne et autres opiacés, certains médocs..). L’information arrive en retard dans ton cerveau, elle est amoindrie voir déformée. Tes réflèxes sont diminués. Il y a également des risques de somnolence !

* Les stimulants (cocaïne, amphétamines, MDMA, Energy drinks, café, certains médocs…). Tu peux croire que ta vigilance et tes réflexes sont augmentés, mais cela augmente aussi la confiance en soi et donc la prise de risques car on se croit infaillible!! Ils peuvent provoquer une agressivité et une fatigue liée à l’insomnie. Attention également aux crampes dues à la fatigue nerveuse, surtout aux jambes qui sont favorisées par la position assise prolongée et l'effort permanent sur les pédales. Elles peuvent être très dangereuses en pleine conduite.

* Les hallucinogènes (cannabis, LSD, Kétamine, diverses plantes…). Les drogues hallucinogènes altèrent ta perception des 5 sens et la notion du temps. Tu peux voir des obstacles qui n’existent pas, perdre la sensation de vitesse… Le cannabis en particulier modifie les perspectives, diminue l’attention et la concentration, ralentit les réflexes et réduit la force musculaire.

 

4.3-que dit la loi ?

 

Transporter plus de personnes qu'indiqué sur la carte grise n'est pas une contrainte légale puisqu'avec un permis B on peut avoir 8 passagers. En revanche il faut que les places assises soient prévues d'origine ou homologuées (en cas d'aménagement d'un camion par exemple) et indiquée dans l'assurance du véhicule.

 

Le code de la route (articles L234 et L235) puni la conduite sous l'influence d'alcool ou de substances ou plantes classées comme stupéfiants et permet aux officiers de police ou de gendarmerie :

 

* D’effectuer des dépistages en cas d’accidents avec blessure corporelle et/ou décès.

* D’effectuer des contrôles routiers sans qu'il y ait d'infraction. Pour les stupéfiants il doit y avoir un soupçon de consommation. En pratique, aller à une teuf ou en revenir, avoir des paquets de feuilles à rouler sur le tableau de bord ou encore être un "djeunz" et/ou avoir un look marqué (dread, piercing, tatouage...) peuvent suffire à entamer un tel contrôle !

 

Il existe également selon, les articles 121-6 et 121-7 du code pénal, un délit de complicité de conduite en état d'ivresse pour les passagers qui seraient dans le même état que le conducteur mais ce délit ne serait que très rarement utilisé et on ne sait pas s'il pourrait s'appliquer à la consommation de stupéfiant(s).

 

Les sanctions maximum sont :

 

* Pour l'alcool, entre 0,5 et 0,8 g/l de sang ou entre 0,25 et 0,4mg/l d’air expiré, c’est un retrait automatique de 6 points (ou perte du permis probatoire) et une amende de 135€.

 

* Pour les stupéfiants ou un taux d'alcool supérieur à 0,8g/l de sang ou 0,4mg/l d’air expiré, c'est un retrait automatique de 6 points sur le permis (ou perte du permis probatoires), 2 ans de prison ferme et 4500€ d’amende. La condamnation peut être assortie d’une suspension (3 ans max) ou d’une annulation du permis de conduire avec interdiction de le repasser avant 3 ans max (obligatoire en cas de récidive), de mesures de soins ou d’un travail d’intérêt général.

 

* Si l'alcool et un ou plusieurs stupéfiants sont associés. Les peines encourues sont les mêmes mais le plafond est augmenté : 3 ans pour la prison ferme et 9000€ pour l'amende.

 

Dans tous les cas le véhicule peut être immobilisé jusqu'à 1 an voire confisqué en cas de récidive. A cela peut s'ajouter le délit d'usage de stupéfiant (1 an de prison ferme et 3750€ d'amende).

 

Le dépistage, comment ça se passe ?

 

* Pour l'alcool, le contrôle avec un éthylotest consiste à "souffler dans le ballon" pour voir si l'alcolémie dépasse 0,5g/l de sang. Mais seul un éthylomètre homologué ou une prise de sang donnera le taux d'alcolémie exact afin de déterminer la sanction à appliquer.

 

* Pour les stupéfiants, le test s’effectue dans un premier temps avec l'urine pour rechercher des traces de THC (cannabis), d'amphétamine (speed, taz...), de cocaïne et d'opiacés (rachacha, héro, certains médocs...). Si c'est positif, le conducteur sera invité à faire un prélèvement sanguin afin de détecter les quantités de produits réellement présentes dans son corps. En effet le test urinaire n'est pas fiable à 100% et ne constitue pas une preuve juridique contrairement à l'analyse de sang. Cette analyse en laboratoire met au plus 72 heures, le test urinaire est donc utilisé pour pouvoir effectuer un retrait de permis immédiat de 72 heures maximum et pour enregistrer une déposition du conducteur au cours de laquelle on lui demandera s'il reconnaît ou non l'usage qui a été détecté. Si une personne veut reprendre le véhicule pour continuer le trajet il y a de forte chance pour qu'on lui demande de se faire dépister aussi. Si personne ne peut conduire alors le véhicule est immobilisé.

 

Le fait de refuser de se soumettre aux vérifications (éthylomètre, test urinaire ou prise de sang) est un délit puni de 2 ans d’emprisonnement et 4500€ d’amende avec éventuellement une suspension de 3 ans du permis voire annulation et interdiction de le repasser avant 3 ans.

 

D’autres méthodes plus simples, utilisant la salive ou la sueur sont en cours de recherches. De même, les prélèvements de cheveux et poils qui permettront de juger si pendant une suspension de permis on a consommé ou non (plus le cheveu sera long, plus on verra la consommation des jours, mois, années précédents). Ces techniques sont pour l'instant expérimentées dans certaines régions seulement.

 

4.4-conseils pour réduire les risques

 

# Evite de conduire quand tu as bu de l'alcool, fumé ou pris des prods : attends que la descente soit finie

# Si tu es malade ou fatigué, repose toi et attends le temps necessaire avant de prendre le volant

# Tu peux te procurer des éthylotests pour connaître ton taux d'alcolémie

# Prépare ton trajet à l'avance

# Tâche d'être en règle (permis, carte grise, assurance) et de respecter le code de la route

# Attache ta ceinture de sécurité

# Evite de faire autre chose en conduisant (téléphoner, lire une carte, fumer...) et évite de te retourner

# Si tu es passager, n’hésite pas à donner ton avis si le conducteur prend trop de risques au volant. Et si tu conduis, tiens compte de l'avis des passagers

 

4.5-trois consignes en cas d'accident

 

Protéger, c'est éviter l'aggravation de l'accident, ou la survenue d'un 2ème. Gare ton véhicule en warning 100 mètres avant et fais signe aux automobilistes de ralentir. Si possible coupe le contact des véhicules accidentés. Ne dégage les victimes qu'en cas de nécessité absolue comme un incendie.

 

Alerter, c'est appeler les secours au 112 ou bien à une borne d'urgence sur l'autoroute. Indique le plus précisément possible l'adresse de l'accident et l'état des victimes.

 

Secourir, c'est faire les gestes de 1er secours. Toujours s'occuper d'abord de la victime qui fait le moins de bruit. Faire un rapport précis de la situation aux secours dès leur arrivée.

 

4.6-coordonnées utiles

 

Urgences - Secours Tel : 112

 

Sida info Service Tel : 08 00 840 800

 

Hépatites Info Sevice Tel : 08 00 845 800

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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C-La loi

 

 

 

 

 

 

I-Dépistage des drogues au volant

 

En cette période d'expérimentation des tests salivaires en vu de leur généralisation en 2008, il est important de s'informer sur la pratique du dépistage au volant tel qu'elle se ait en France.

 

Cet article propose de voir le cadre législatif en vigueur, comment les force de l'ordre s'y prennent et les temps de détection des produits les plus courants afin que chacun puisse, à la lumière de ces informations, choisir sa stratégie de réduction des risques au volant.

 

Ami Conducteur ce qu va suivra te sera utile !

 

Ami passager, toi aussi tu es responsable du véhicule dans lequel tu montes et tu as ton mot à dire si le conducteur prends des risques pour les autres. Pour lutter contre la dictature des conducteurs ce qui suit peut t'intéresser aussi...

 

1.1-que dit la loi ?

 

Depuis le 1er avril 2003, la loi permet aux agents de police :

 

* D’effectuer des dépistages en cas d’accidents avec blessure corporelle et/ou décès.

* D’effectuer des contrôles routiers, de la même façon qu’ils sont pratiqués aujourd’hui pour le dépistage de l’alcool à ceci prêt qu'il faut qu'il y ait suspicion d'usage de stupéfiant. Aller à une teuf ou en revenir est une raison suffisante par exemple ou bien avoir des paquets de feuilles à rouler sur le tableau de bord ou encore être un "djeunz".

 

Il exsite également un délit de complicité de conduite en état d'ivresse pour les passagers qui seraient dans le même état quele conducteur mais ce délit ne serait que très rarement utilisé et on ne sait pas s'il s'applique à la consommation de stupéfiant.

 

Les sanctions :

 

2 ans de prison ferme et 4500€ d’amende

3 ans de prison ferme et 9000€ si la consommation d’alcool supérieurs à 0,5g/l de sang y est associée.

 

+ Suspension de permis pendant 3 ans maximum et retrait de 6 points.

+ Immobilisation du véhicule le temps d'être négatif si personne d'autre ne peut conduire.

 

De plus à l'infraction au code de la route de conduite sous l'influence de stupéfiant peut s'ajouter celle au code pénal d'usage de drogue, voire détention et transport si vous en avez sur vous ou dans le véhicule dont les peines maximum sont de 10 ans de prison et 300 000€

 

1.2-comment ça marche ?

 

Les dépistages s’effectuent dans un premier temps grâce à la collecte d’urine pour rechercher des traces de THC (cannabis), d'amphétamine (speed, taz...), de cocaïne ou d'opiacés (héro, certains médocs...) Cela se fait rarement car la collecte d’urine au bord de la route reste encore assez difficile, surtout pour les filles! donc en général ils font ça sur des aires d'autoroute ou bien prêt d'un commissariat ou d'une gendarmerie.

 

Si le test est positif, le conducteur sera invité à faire un prélèvement sanguin afin de détecter les quantités de produits réellement présentes dans son corps. En effet le test urinaire n'est pas fiable à 100% et ne constitue pas une preuve juridique.

Le fait de refuser de se soumettre aux vérifications (test urinaire ou prise de sang) est un délit et est puni de 2 ans d’emprisonnement et 4500 euros d’amende + suspension de 3 ans du permis.

Or le test sanguin nécessite une analyse en laboratoire qui met au plus 72 heures, le test urinaire est donc utilisé pour pouvoir effectuer un retrait de permis immédiat de 72 heures maximum et pour enregistrer une déposition du conducteur au cours de laquelle on lui demandera s'il reconnaît ou non l'usage qui a été détecté. Si une personne veut reprendre le véhicule pour continuer le trajet il y a de forte chance pour qu'on lui demande de se faire dépister aussi. Si personne ne peut conduire alors le véhicule est immobilisé.

 

D’autres méthodes sont en cours de recherches, essentiellement issues des techniques de luttes contre le dopage des sportifs telles que les languette salivaires, le prélèvement de gouttes de sueur, et à venir, les prélèvements de cheveux et poils qui permettront de juger si pendant votre suspension de permis vous avez consommer ou non (plus le cheveu sera long, plus on verra la consommation des jours, mois, années précédents).

 

D'ailleurs depuis le 15 juin et jusqu'au 15 septembre 2007, la police expérimente des tests de dépistage salivaire dont le but est d'obtenir quelque chose d'aussi facile que pour l'alcool et d'aussi fiable que les tests sanguins sans que la présence d'un médecin soit obligatoire comme pour une prise de sang.

Mais pour l'instant seuls les conducteurs volontaires après un dépistage urinaire sont susceptible d'avoir à faire à ces dépistages salivaires.

 

1.3-temps de détection des produits

 

Dépistage urinaire et sanguin

 

Il s’agit ici d’indication moyenne et non d’une durée exacte qui dépend de nombreux facteurs : concentration du produit, quantité consommée, poids de la personne, etc. Le tableau indique les durées minimales et maximales de dépistage pour chaque drogue en jours. Ainsi, pour la cocaïne, il faut lire qu’en matière de dépistage urinaire la durée de dépistage est comprise entre 2 jours au minimum et 4 jours au maximum.

 

detectionsubstances6no.jpg

 

Et pour les tests salivaires...

 

Les tests salivaires immunochimiques n'ont pour l'instant aucune données fiables sur la durée de dépistage car l'Etat teste différentes marques de ces fameuses languettes. Voici tout de même quelques données indicatives à prendre avec des pincettes :

 

* cocaïne : dépistable pendant 12 à 24 heures ;

* opiacés : dépistable pendant 12 à 36 heures ;

* amphétamines (et ecstasy) : dépistable pendant 12 à 50 heures ;

* LSD : probablement non dépistable (apparemment même pas de recherche dessus) ;

* cannabis : il est détectable plusieurs heures dans la salive, 3 à 6 heures, mais les tests "immunochimiques" proposés sur le bord des routes n’ont, jusqu’à présent, pas été concluants comme méthode de dépistage rapide pour cette drogue. Ils laissaient passer beaucoup de personnes ayant consommé. L’objet des tests grandeur nature en cours cet été est notamment de refaire une évaluation portant sur ce point.

Les tests salivaires immunochimiques seraient par contre plus pertinents pour les autres drogues citées ci-dessus.

 

Pour les autres produits nous n'avons aucune information...

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II-Nos droits

 

2.1-la loi sur les stupéfiants

 

"L’usage illicite de l’une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est puni d’un an d’emprisonnement et de 3750 Euros d’amende."

 

La loi française met les utilisateurs de « drogues » en situation de hors la loi. Il existe un risque notable et permanent d’être inquiété par les forces de l’ordre même pour un usage privé sur un lieu privé.

 

De plus la fabrication, la détention, le transport et le partage de drogues quelle que soit la quantité peuvent être considérés comme du trafic de stupéfiants ! C'est-à-dire que marcher dans la rue avec un taz dans la poche suffit pour être un trafiquant (jusqu’à 10 ans de prison et 7 500 000€ d’amende).

 

Bien que dépendante d’un tribunal correctionnel, l’ensemble des lois relatives à l’usage des stupéfiants est une loi d’exception digne de la lutte contre le grand banditisme ou le terrorisme : temps de garde à vue doublée, perquisitions sans limite d’horaires ….

 

En cas de contrôle d’identité, interpellation, garde à vue il est bon de connaître ses droits et, dans la mesure du possible, de les faire respecter par ceux qui sont censés nous les faire respecter…

 

2.2-le contrôle d'identité

 

Refuser de se soumettre à un contrôle d'identité n'est pas un choix judicieux. Il existe toujours une raison valable pour vous obliger à subir un contrôle d'identité (si vous n'avez pas de papiers sur vous la police peut vous garder pendant quatre heures maximum pour faire une vérification), surtout en ces temps incertains de terrorisme aveugle (bonjour vigipirate) ou d’élection sensible (ah l'insécurité dans nos campagnes !). Les policiers doivent se présenter et montrer distinctement leur carte de police.

Dans la mesure du possible, ne portez pas sur vous de carnet d'adresses ni surtout d'armes (même un opinel). Par contre ayez toujours sur vous des papiers justifiant de votre identité et, mieux en plus, le nom et le numéro de téléphone d'un avocat.

 

La palpation de sécurité n'est pas une fouille à corps. Elle peut donc être effectuée lors de toute opération de police, celle-ci étant qualifiée d'opération administrative.

 

La fouille à corps, quant à elle est un acte réservé aux opérations de police judiciaire, c'est à dire qu'elle ne pourra être effectuée qu'en cas de crime, de flagrant délit, ou sur commission rogatoire (ni les vigiles, ni les policiers municipaux n'ont droit à ce plaisir).

 

Dans les deux cas garde ton sang froid, reste poli, mais ferme. Ces actes doivent être légalement justifiés. Par contre il n'y a aucune raison que ce contrôle soit effectué dans la violence et la haine.

 

2.3-la garde à vue

 

Qu’est-ce que la garde à vue ? : C’est le fait pour un officier de police judiciaire (O.P.J.) de retenir une personne dans les locaux de la police ou de la Gendarmerie pour l’interroger.

En cas de flagrant délit comme en cas d’enquête préliminaire, l’OPJ peut appeler et entendre "toutes personnes susceptibles de fournir des renseignements sur les faits ou les objets et documents saisis".

Cependant ne peut être gardée à vue que la personne « à l’encontre de laquelle il existe des indices faisant présumer qu’elle a commis ou tenté de commettre une infraction ».

 

Le témoin : Le nouveau code de procédure précise qu’il ne peut être retenu que le temps nécessaire à sa déposition, ce qui exclut de les garder à vue.

 

Durée : La garde à vue normale est de 24 heures, renouvelable une fois sur décision écrite du procureur de la République. Dans le cadre de la législation sur les stupéfiants, elle peut durer jusqu’à 96 heures.

 

Les droits

Toute personne gardée à vue doit être immédiatement informée par l’officier de police judiciaire des droits dont elle dispose :

 

* Le droit de faire prévenir un membre de votre famille, la personne avec qui vous vivez ou votre employeur.

* Le droit d’être examiné par un médecin, une fois par jour si la garde à vue se prolonge (le médecin est obligatoire pour toute investigation corporelle interne). Si vous êtes blessé le médecin vous établira un certificat médical.. En cas de violence de la part des policiers vous devez porter plainte. Le mieux est de le faire immédiatement à l’issue de la garde à vue. Ensuite allez à l’hôpital où votre avocat fera état des sévices commis. Il est important qu’un médecin établisse la nature des violences commises durant la garde à vue, surtout en comparaison de l’examen pratiqué au début de la garde à vue.

* Le droit de rencontrer un avocat. Dès le début de la garde à vue et à l’issue de la 20ème heure pour un entretien confidentiel de 30 minutes. Dans le cadre d’une infraction à la législation sur les stupéfiants, cette rencontre avec un avocat n’aura lieu qu’à la 72ème heure. Normalement l’OPJ doit demander si vous souhaitez rencontrer un avocat. S’il ne le fait pas, n’hésitez pas à demander vous-même, par l’intermédiaire d’un policier, la présence d’un avocat. Attention, celui-ci ne peut venir que si c’est un représentant de la police qui l’a contacté en votre présence. Si c’est votre famille qui l’envoie il n’aura pas le droit de vous voir.

 

Le droit de garder le silence aux questions posées. Même s’il existe dans les faits (vous pouvez toujours éluder les questions) ce droit n’est plus notifié. La seule chose à laquelle vous êtes obligé est de décliner votre identité et vos sources de revenus. Quand vous êtes face à une question embarrassante ne répondez pas ou dites "je n'ai rien à déclarer". Il est probable que vous serez soumis à des pressions, du chantage ( "si tu dis tout, on te relâche", "ton copain vient d'avouer.", "quelq’un nous a dit", etc…). Le refus de répondre ne constitue pas un délit.

 

Les procès verbaux d'auditions : Les procès verbaux d'audition de la garde à vue doivent obligatoirement mentionner la durée des interrogatoires auxquels vous avez été soumis, ainsi que la durée des repos accordés et les heures auxquelles vous avez pu vous nourrir.

 

2.4-et après ?

 

L'issue de la garde à vue est soit une remise en liberté, soit une présentation devant le procureur. Celui-ci entend la personne et décide de l'inculpation ou non. Trois issues sont possibles:

 

* Une remise en liberté, suivie d'une convocation ultérieure avec un OPJ

* Une présentation devant un juge d'instruction qui en présence d’un avocat, décidera ou non de la mise en examen et du déferrement éventuel de l’intéressé devant le « juge des libertés et de la détention » qui décidera du placement en détention ou de la remise en liberté

* Une comparution immédiate devant un tribunal correctionnel qui peut vous juger le jour même. Vous pouvez demander un délai pour préparer votre défense, mais attention! Il existe un risque: le tribunal ne statuera pas sur le fond du dossier mais devra décider de la remise en liberté ou du placement en détention, en attendant la prochaine audience.

 

 

Les convocations

Répondre à une convocation est obligatoire. A défaut on peut recourir à la force publique pour présenter la personne convoquée. Dès réception de la convocation il vaut mieux contacter tout de suite un avocat ainsi que le commissariat qu'il l'a émise. Au même titre que la garde à vue, votre seule obligation est de décliner votre identité.

 

2.4.1-le droit des mineurs

 

Les parents des personnes mineures doivent être immédiatement prévenues de la mise en garde à vue et peuvent venir pour rechercher leur enfant. Les parents peuvent désigner eux-mêmes un avocat pour venir visiter leur enfant.

La garde à vue ne peut être renouvelée qu'après avoir vu un magistrat. La durée est donc rarement supérieure à 24 heures.

Les interrogatoires doivent être enregistrées.

2.5-les avocats

 

Si vous êtes placé en garde à vue, vous pouvez voir un avocat dès la première heure. Il est conseillé de demander systématiquement à en voir un et ce pour plusieurs raisons:

 

* Si vous n'en choisissez pas, on vous enverra un avocat de permanence que vous n'aurez donc pas à payer.

* Ce dernier pourra vous rappeler vos droits (famille, médecin, droit de se taire…) et réparer ainsi quelques "oublis" des services de police.

* Il a le droit de déposer des observations écrites s'il l'estime nécessaire.

* Il est tenu au secret professionnel absolu, vous pouvez donc lui parler sans crainte.

* Enfin il peut vous donner quelques conseils même si à ce stade de la procédure, il n'a pas d'accès au dossier.

 

Si vous êtes convoqué par un juge d'instruction ou pour être jugé par le Tribunal, il vaut mieux immédiatement réagir et se faire assister par un avocat même s’il est autorisé d’assurer soi-même sa propre défense.

 

En effet son aide peut être précieuse. N'oubliez pas que vous avez n’accès à la procédure que par l'intermédiaire d'un avocat, si vous n'en avez pas vous ne saurez jamais ce qu'il y a dans le dossier! Il est donc là pour vous rapporter les éléments dont dispose la justice (témoignages, constatations, …), ainsi que la qualification juridique retenue contre vous. Il doit ensuite vous conseiller sur le mode de défense la plus efficace. Enfin, il est un intermédiaire nécessaire pour parler à la Justice en votre nom (en plaidant sur le fond mais aussi en relevant les nullités éventuelles).

 

QUEL AVOCAT CHOISIR ?

Vous pouvez choisir vous même cet avocat, mais alors agissez avec discernement : ne pas oublier de lui demander le prix de sa prestation et de négocier éventuellement ses tarifs, de savoir s'il pratique habituellement le droit pénal.

Vous pouvez surtout prendre un avocat commis d'office (qui est souvent jeune et motivé) que vous n'aurez pas à payer. Pour cela il faut s'adresser au Bâtonnier du barreau local (rattaché au Tribunal qui jugera votre affaire) en lui joignant une photocopie de votre convocation.

 

2.6-coordonnées utiles

 

Trouver un avocat : https://www.cnb.avocat.fr

 

Conseils juridiques gratuits : https://www.annuaires.justice.gouv.fr

 

Drogues Alcool Tabac Info Service Tel : 0 800 23 13 13 ou sur https://www.drogues.gouv.fr

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LIENS EXTERNES

 

 

 

 

Principales associations de réduction des risques

 

 

TECHNOPLUS

 

ASUD

 

KEEP SMILING

 

 

 

Les assos près de chez toi

 

Le tipià Mareille

 

Technoplusà Paris

 

Technoplus grand ouest à Nante

 

Korzeame à Toulouse

 

Keep smiling à Lyon

 

Asud à Paris, Reims, Orléans, Nîmes, Le Mans, et Marseille

 

Préventeuf à Rouen

 

Lo Tipi à la Ciutat

 

Spiritek à Lille

 

Autrementà Bordeaux

 

 

Liens concernant les drogues

 

 

Erowid(en anglais), base de données ultra complète sur tout ce qui modife la conscience

 

Lycaem(en anglais), base de données sur les substances enthéogènes

 

Masterkusk, base de données sur les drogues en général

 

Affiche repère à télécharger, pour t'aider à savoir où tu en es par rapport à ta consommation de drogues

 

 

Liens divers

 

La MILDT, Mission Interministerielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie

 

Agi-Son, AGIr pour une bonne gestion SONore

 

CIRDB, Centre d'Information, de Recherche et de Documentation sur le Bruit

 

Guide juridique, un guide pour être aidé face à la police et face à la justice

 

Kit Keuf RAIDH, quelques conseils face à la justice

 

 

Liens cannabiques (on est sur Cannaweed quand même ^^)

 

 

le CIRC, Collectif d'Informations et de Recherches Cannabique

 

L'appel du 18 joint, pétition pour un changement de politique en matière de drogues

 

L'association 1001 jardins

 

Chanvre info, site suisse sur le cannabis et ses dérivés

 

Encod, la Coalition européenne pour des politiques justes et efficaces en matière de drogues

 

La main verte, un site regroupant beaucoup d'informations sur le cannabis.

 

Mysinsemilla, site d'informations sur le cannabis

 

IACM, Association Internationale pour le Cannabis Médical

 

cannabis.free.fr, Site de documentation antiprohibitionniste

 

 

Liens vidéos

 

Reportages Arte "Drogues et cerveaux" (Dailymotion)

 

Tabac, alcool

 

1/3 ; 2/3 ; 3/3

 

Cannabis

 

1/3 ; 2/3 ; 3/3

 

Hallucinogènes et Ecstasy

 

1/3 ; 2/3 ; 3/3

 

Cocaïne et stimulants

 

1/3 ; 2/3 ; 3/3

 

Opiacés et tranquilisants

 

1/3 ; 2/3 ; 3/3

 

(Vous pouvez retrouver tous ces liens sur cette playlist dailymotion)

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