Yotna2

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    CBD: le Conseil d’Etat invalide l’interdiction des fleurs de cannabis

    Près d’un mois après la décision de l’Etat d’interdire les fleurs de cannabis, le Conseil d’Etat a donné raison ce lundi aux défenseurs de la filière en suspendant l’interdiction de la vente de fleurs. Une claque pour le gouvernement.
     
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    par Charles Delouche-Bertolasi

     

    Les sages auraient-ils échangé la hache de guerre contre le calumet de la paix ? Après des jours de stress pour la filière et de joutes dans les prétoires, le Conseil d’Etat a finalement décidé ce lundi soir d’invalider la décision polémique du gouvernement prise le 30 décembre dernier via le nouvel arrêté régissant le cannabis en France.

     

    «Le juge des référés du Conseil d’Etat estime qu’il existe un doute sérieux sur la légalité de cette mesure d’interdiction générale et absolue en raison de son caractère disproportionné», peut-on lire dans le texte. La décision du Conseil d’Etat, prise à la suite de l’audience qui s’est déroulée le 14 janvier, relève certaines incohérences du nouvel arrêté. «[…] il n’apparaît pas, au terme de l’instruction contradictoire et des échanges qui ont eu lieu lors de l’audience publique, que les fleurs et feuilles de cannabis sativa L. dont la teneur en THC est inférieure à 0,3 % présenteraient un degré de nocivité pour la santé justifiant une mesure d’interdiction totale et absolue : ce seuil est précisément celui retenu par l’arrêté contesté lui-même pour caractériser les plantes de cannabis autorisées à la culture, l’importation, l’exportation et l’utilisation industrielle, écrivent les sages.

     

    «Par ailleurs, il n’est pas démontré qu’il serait impossible de contrôler cette teneur pour les fleurs et les feuilles, alors même que des moyens de contrôle sont détaillés, pour l’ensemble de la plante, à l’annexe de l’arrêté. En attendant que le Conseil d’Etat se prononce définitivement au fond sur la légalité de l’arrêté contesté, le juge des référés suspend à titre provisoire l’interdiction contestée.» Les feux sont de nouveau au vert pour le CBD. Et l’Etat est condamné à payer 1000 euros à chaque parties. Une claque pour Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur et la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) pris en flagrant délit d’incohérence juridique et d’amalgame idéologique .

     

     

    2 000 boutiques réparties sur le territoire

     

    Car contrairement au THC – tétrahydrocannabinol, l’actif le plus connu de la plante et prise par les consommateurs de cannabis récréatif –, le CBD ne possède pas d’effets psychotropes. Autrement dit, cette molécule n’est ni planante ni euphorisante. Mais elle fait tourner la tête du gouvernement. Pour que les produits cannabidiol soient vendus en toute légalité, ils ne devaient pas jusqu’alors contenir un taux de THC supérieur à 0,2 %. Désormais, la limite est de 0,3 % mais uniquement pour les produits transformés. Dans le business du CBD, les fleurs brutes représentent 50 % à 70 % du chiffre d’affaires des 2 000 boutiques réparties sur le territoire national et ressource indispensable pour les 600 agriculteurs qui ont planté pour la première fois du chanvre CBD cette année. L’interdiction à la vente menace un marché français en plein essor Le chiffre d’affaires du secteur est estimé par les syndicats à 1 milliard d’euros, les deux tiers tirés de la commercialisation des fleurs et feuilles brutes.

     

    Le 7 janvier, le Conseil constitutionnel avait rejeté une demande d’associations de cannabiculteurs et autres défenseurs de la plante attaquant l’arrêté de 1990, et sa version révisée régissant la consommation de cannabis en France. Elles demandaient que l’instance reconnaisse le manque de définition autour de la notion de stupéfiants ainsi que l’absence de compétence du législateur à formuler ce texte.

     

    Le nombre de détaillants du CBD en France avoisinerait les 2 000 personnes, selon Aurélien Delecroix, président du Syndicat professionnel du chanvre. «Avec deux à trois employés par magasin, c’est 5 000 emplois directs qui sont en danger», développe le gendarme réserviste. Pour lui, l’argument de santé publique utilisé par le gouvernement pour interdire la fleur ne tient pas, car il est «déjà pris en compte par la circulaire européenne». Il y a déjà une restriction de l’accès à ces produits, comme l’interdiction aux mineurs. Officiellement la décision du gouvernement d’interdire les fleurs était motivée par le fait qu’il serait difficile de différencier une fleur de CBD d’une fleur de cannabis et par la nocivité des inhalations. Mais il s’agit surtout pour l’exécutif d’afficher une fermeté sans faille dans sa guerre à la drogue, quitte à se retrouver hors sol. En face, une pétition pour obtenir l’annulation de l’arrêté pris le 30 décembre avoisine déjà les 40 000 signatures.

     

     

     

     

    Source : https://www.liberation.fr/societe/sante/cbd-le-conseil-detat-invalide-linterdiction-des-fleurs-de-cannabis-20220124_TRQZG5QH25HUXLNNTQVC7IVUME/

     

     

     

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    En Allemagne, le cannabis à usage médical est autorisé depuis 2017 pour lutter contre certaines pathologies. La RTS s'est rendue dans la seule entreprise allemande à produire ce cannabis, près de Dresde. La légalisation envisagée par le nouveau gouvernement lui ouvrirait de nouvelles perspectives.
     

    La loi sur la légalisation du cannabis en Allemagne, dont la validité sera limitée à quatre ans, est encore en préparation. Mais on sait déjà qu'elle n'autorisera la vente qu'à des adultes dans des commerces agréés et qu'une partie des recettes perçues par l'Etat sera utilisée dans la prévention auprès des jeunes.

     

    Le débat est déjà vif dans le pays. Et, cette semaine, la régie des transports berlinois s'est invitée dans les discussions en proposant un ticket comestible aromatisé à l'huile de chanvre (lire encadré). La BVG a toutefois précisé que l''opération n'était en rien une prise de position dans le débat sur la légalisation du cannabis. Ella a assuré être "contre toute forme de consommation de drogue".

     

    Mais des entreprises se réjouissent déjà de la possible légalisation du cannabis dit récréatif. Près de Dresde, Demecan - qui produit actuellement du cannabis à usage médical - pourrait changer de dimension. "Nous produisons une tonne de cannabis par an et nous pouvons pousser notre production annuelle jusqu'à quatre tonnes, calcule le directeur Cornelius Maurer cette semaine dans La Matinale. Et notre localisation nous permet d'atteindre les dix tonnes par an."

     

    Dans cette pièce, 750 plants poussent à la lumière artificielle, à une température de 24° C avec un taux d'humidité à 60° C.  [BLANDINE MILCENT - RTS]

    Dans cette pièce, 750 plants poussent à la lumière artificielle, à une température de 24° C avec un taux d'humidité à 60° C. [BLANDINE MILCENT - RTS]

     

    Cette augmentation nécessiterait l'engagement de 100 salariés en plus des 70 que compte aujourd'hui l'entreprise. Une entrée en bourse serait également envisagée. En tout cas, les investisseurs se bousculent au portillon depuis l'annonce du gouvernement allemand du projet de légalisation. Une belle opportunité de business pour Cornelius Maurer, qui défend aussi la légalisation pour des raisons de santé publique.

     

    "Avec une légalisation, nous avons l'opportunité de mettre un terme au marché noir, qui représente 400 tonnes de cannabis par an. Mais ce cannabis n'est pas du tout contrôlé. Il peut ainsi contenir des cannabinoïdes synthétiques qui sont mauvais pour la santé des consommateurs."

    "Pas asséché le marché noir"

     

    Moins de problème de santé, notamment psychiatriques chez les jeunes, grâce à des produits plus contrôlés; moins de poursuites policières et judiciaires; plus de recettes fiscales grâce aux emplois créés: une étude de l'université de Düsseldorf chiffre à presque 5 milliards d'euros ce que rapporterait à l'Etat une légalisation du cannabis.

     

    "Une légalisation signifie une distribution contrôlée, à un prix donné et avec une certaine teneur en THC, la substance psycho-active du cannabis. Mais les dealers trouveront toujours dans la rue des consommateurs prêts à acheter des produits moins chers, avec des teneurs plus importantes en THC", estime le porte-parole du syndicat de la police de Berlin.

     

    Et d'ajouter: "Je ne crois pas que le marché noir sera asséché et qu'il y aura moins de travail pour la police. Car il faudra toujours saisir ces produits dans la rue, et lors d'une prise, vous ne pouvez pas savoir leur teneur en THC ou s'ils ne sont pas coupés avec d'autres substances comme du crac."

     

     

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/12719546-la-possible-legalisation-du-cannabis-en-allemagne-est-un-enjeu-economique.html (J'espère qu'aucun cannaweedeur n'aura fait un malaise en lisant l'article :lol:)

     

    Je voulais faire une blague sur le cannabis au "crac" .. Mais finalement ça ne me fait même pas rire.

     

    Je ne comprend pas non plus les arguments du porte parole de la police : en quoi moins de consommateur sur le marché noir = autant de travail pour la flicaille ? Des test pour différencier cannabis au THC et cannabis CBD existant en Suisse et pour un coût modique (cf https://www.tdg.ch/suisse/test-rapide-cannabis-s-avere-efficace/story/11806333).

     

    Au moins on a droit à cinq mots sur les avantages pour les consommateurs ... Le reste de l'article ne parlant que des avantages financier pour l'état. :roll:

     

    ++

     

     

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    Le Parlement maltais a mardi approuvé un projet de loi visant à légaliser la marijuana , faisant du pays le premier d'Europe à adopter la réforme dès que la mesure sera officiellement promulguée, ce qui est attendu dans quelques jours.

     

    En vertu de la législation parrainée par le député Owen Bonnici, les adultes de 18 ans et plus seront autorisés à posséder jusqu'à sept grammes de cannabis et à cultiver jusqu'à quatre plantes pour leur usage personnel. Jusqu'à 50 grammes de marijuana cultivée sur place pourraient être stockés à la maison.

     

    Même s'il n'y aurait pas de marché commercial en soi, les coopératives à but non lucratif seraient en mesure de cultiver de la marijuana et de la distribuer à leurs membres.

    La possession de plus de sept grammes mais de moins de 28 grammes par un adulte serait passible d'une amende de 50 à 100 euros sans menace de prison ni casier judiciaire. Les mineurs trouvés en possession de cannabis seraient déférés à une commission de justice pour un « plan de prise en charge » plutôt que d'être arrêtés.

     

    Les clubs de cannabis qui seraient autorisés en vertu du projet de loi pourraient compter jusqu'à 500 membres et se limiteraient à distribuer sept grammes par jour à chaque membre, avec un maximum de 50 grammes par mois. Ils pourraient également distribuer jusqu'à 20 graines de cannabis par membre chaque mois.

     

    La législation elle-même indique que son objectif est de « permettre un équilibre entre la liberté individuelle dans l'utilisation personnelle limitée et responsable du cannabis et d'autres exigences sociales ».

     

    Le vote pour approuver le projet de loi était de 36 contre 27, et le président George Vella du parti travailliste devrait le signer d'ici ce week-end.

    Alors qu'il y avait un débat parmi les législateurs sur l'opportunité de fixer une limite de THC sur les produits à base de marijuana, ils ont finalement décidé contre la notion parce que « vous allez créer un nouveau marché pour le marché noir », Bonnici, qui est ministre de l'Égalité, de la Recherche et l'innovation, a déclaré. "Ce que nous devons faire, c'est éduquer les gens et les informer jour après jour."

     

    Le Parti national de l'opposition maltaise a tenté de faire en sorte que la commission des pétitions du Parlement tienne une audition après avoir soumis une série de plaintes concernant la proposition de légalisation, mais le président du panel a rejeté cette demande la semaine dernière.

    Le chef du parti d'opposition a fait valoir que le projet de loi du gouvernement du Parti travailliste est une tentative de consolider les votes en faisant progresser la politique populaire.

    Malte, le plus petit pays membre de l'Union européenne, devrait battre plusieurs autres pays de la région où la légalisation pourrait bientôt être adoptée.

    Les dirigeants des nouveaux partis du gouvernement de coalition allemand ont annoncé à la fin du mois dernier qu'ils avaient un accord formel pour légaliser le cannabis et promouvoir des mesures plus larges de réduction des méfaits de la politique antidrogue lorsqu'ils prendront le pouvoir.

     

    Au Luxembourg voisin, les ministres de la justice et de la sécurité intérieure ont dévoilé en octobre une proposition de légalisation . Il nécessitera toujours un vote au Parlement, mais devrait être adopté. Pour l'instant, le pays se concentre sur la légalisation à domicile. Le Parlement devrait voter sur la proposition au début de 2022, et les partis au pouvoir sont favorables à la réforme.

     

    Pendant ce temps, les électeurs italiens pourraient avoir la chance ce printemps de voter sur un référendum visant à légaliser la possession personnelle et la culture à domicile de cannabis ainsi que de champignons à psilocybine.

     

    Aux États-Unis, plusieurs projets de loi de légalisation concurrents passent par le Congrès. Un projet de loi de réforme a autorisé le comité judiciaire de la Chambre en septembre. Un autre est en cours de finalisation par le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer (D-NY) et ses collègues. Et les législateurs républicains ont également présenté un projet de loi sur la légalisation le mois dernier .

     

    Un projet de loi visant à légaliser et réglementer les ventes de marijuana au Mexique circule parmi les sénateurs , les principaux législateurs affirmant que l'intention est de voter bientôt.

     

    Le Canada et l'Uruguay ont déjà légalisé le cannabis récréatif.

     

     

    Source : https://www.marijuanamoment.net/malta-lawmakers-approve-marijuana-legalization-bill-with-presidents-signature-expected-soon/

     

    :bigspliff:

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  4. Il y a 9 heures, kek a dit:

    quelqun peut me dire les plus proches de la belgique? Merci 

     

     

    Salut. Flessingue (Vlissingen) a ouvert ses coffee aux étrangers depuis le début du mois, c'est donc désormais les plus près de la frontière française ! Sinon en Belgique ça dépend où tu habites en faite ...

    La carte de keinwietpas.de est parfaitement à jour.

     

     

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    Depuis cette semaine, les touristes sont à nouveau les bienvenus dans les cafés de Vlissingen. Le maire Bas van den Tillaar veut mener un essai d'un an pour déterminer si cela réduira les nuisances autour des cafés.

     

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    Depuis 2012, les étrangers ne sont plus les bienvenus dans les cafés. Tout d'abord, tous ceux qui voulaient entrer devaient acheter un pass contre les mauvaises herbes, depuis 2013 les étrangers sont interdits de porte. Le commerce aux touristes s'est déplacé vers la rue, causant des nuisances aux riverains. "Cela a conduit à des plaintes", a déclaré Van den Tillaar dans l'émission de radio De Zeeuwse Kamer . "Surtout sur les affaires de rue et les nuisances de la circulation."

     

     

    Les gens grincheux à la porte

     

    La municipalité fait le test pour voir si les nuisances diminuent. "Nous voulons essayer d'avoir une meilleure idée de ce qui se passera si nous abandonnons cette règle. Nous espérons que nous pourrons contrer le commerce de rue."

    Le directeur Billy Brenters du café Purple est satisfait de l'essai. "C'est bien pour nous. Nous avons souvent dû refuser des gens. Ils sont alors devenus grincheux. Mais bien sûr, nous ne pouvions rien y faire."

     

    "Si vous êtes le porte-parole de la rue, tous ces hommes viendront après vous. J'ai aussi été menacé à plusieurs reprises"

    Emile Miedema, café local Vlissingen

     

     

    Le résident Emile Miedema a longtemps protesté contre la politique d'interdiction des touristes. Il est heureux que le procès ait commencé, mais pense aussi qu'il est un peu tard. « Nous avions déjà soulevé les problèmes en 2013. Avant que les touristes ne soient interdits, nous n'avions jamais eu de problèmes dans l'Aagje Dekenstraat. Il n'y avait rien de mal, mais dès que la réglementation a été introduite, la misère a commencé.

     

    Temps dur

     

    "Quelle nuisance nous avons eue ? C'est une longue liste. Le trafic de drogue, bien sûr", dit Miedema. "Mais autour de lui, il y avait toutes les personnes qui faisaient des services aux dealers. Et les dealers ont non seulement des drogues douces, mais aussi des drogues plus lourdes. Nous avons tout vécu. Prostitution, pipi, intrus dans nos appartements... J'ai un sacré Si vous êtes le porte-parole de la rue, tous ces hommes viendront après vous. J'ai aussi été menacé à quelques reprises.

    La question est de savoir si les touristes pourront immédiatement retrouver le café maintenant qu'ils sont à nouveau les bienvenus. "Par coïncidence, nous avons eu trois Belges hier", dit Brenters. "Cela n'a pas été autorisé pendant longtemps, tant de gens ne savent pas qu'ils peuvent revenir vers nous." La publicité n'est pas autorisée, car les cafés ne sont pas autorisés à faire de la publicité.

     

    On peut également se demander si le procès a l'effet souhaité, dit Van den Tillaar. "Nous surveillons cela de près. Mais le fait que nous ayons commencé cet essai indique que nous prêtons attention au problème." Brenters a des doutes à ce sujet. "J'espère que ça se passe bien, mais l'ancienne situation a duré longtemps. Tout le monde a maintenant un numéro de téléphone de personnes qui ramènent de la drogue à la maison. Après tout, c'est comme ça depuis dix ans."

     

     

    Source : https://www.omroepzeeland.nl/nieuws/129019/Toeristen-weer-welkom-in-Vlissingse-coffeeshops-We-willen-de-overlast-terugdringen

     

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  6. Salut tout le monde,

     

    Un article vient de paraitre sur dutchnews  : https://www.dutchnews.nl/news/2021/01/erotic-centre-to-come-in-plans-to-reset-amsterdam-inner-city/ . La flemme de traduire mais en gros leur nouvelle politique est sûr de l'emporter, sauf miracle.

     

    En tout il y aura 80 mesures toutes à prendre séparément comme : la fin du quartier rouge, des coffee shop moins nombreux et plus contrôlés, etc. (si quelqu'un sait où trouver le reste de la liste je suis preneur).

     

    Pauvre Amsterdam, déjà en 2012 je me disais que ça devait être mieux avant mais là on va clairement vers la fin de la ville comme on la connais. J'espère qu'une autre ville comme Rotter voudra reprendre le flambeau mais l'ambiance risque de pas être la même :(

     

    Déjà que 2020 à été naze :(

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    Les adolescents consommant régulièrement du cannabis pourraient connaître une baisse de leur quotient intellectuel (QI) au fil du temps.

    Cannabis : une consommation fréquente liée à une baisse de QI chez les jeunes
    © istock/MStudioImages

    Une consommation régulière de cannabis à l’adolescence ne serait pas sans conséquence sur la santé intellectuelle des adolescents.

     

    Publiée le 27 janvier dans la revue Psychological Medicine de la Cambridge University Press, une nouvelle étude met ainsi en évidence une baisse substantielle du quotient intellectuel (QI) chez les jeunes. L’étude est une méta-analyse de sept publications scientifiques incluant au total 808 adolescents fumeurs de cannabis à raison d’au moins une fois par semaine pendant au moins six mois, et 5 308 cas “contrôle”, des adolescents ne faisant pas usage de cette drogue. Chaque étude analysée comprenait un score de QI “de base” avant le début de la consommation de cannabis, et un score de QI calculé à la fin du suivi. Les jeunes inclus dans ces travaux avaient 18 ans ou moins, bien qu’une étude les ait suivis jusqu’à l’âge de 38 ans. Les publications variaient dans leur mesures de la consommation de cannabis, certaines se basant sur l’autodéclaration des participants ou sur des critères cliniques de dépendance.

     

    Après analyse des données collectées, les chercheurs ont pu constater une baisse d’environ 2 points de QI au fil du temps chez les jeunes qui consommaient régulièrement du cannabis, par rapport au groupe témoin, non consommateur. Cette baisse du QI serait principalement liée à une réduction du QI verbal, soit la capacité à comprendre et à utiliser les mots, lequel, ajouté au QI de performance, donne le QI total. 

     

    Des recherches antérieures nous indiquent que les jeunes qui consomment du cannabis ont souvent de pires résultats dans la vie que leurs pairs et courent un risque accru de maladies mentales graves comme la schizophrénie”, a commenté Mary Cannon, la principale auteure de l’étude et professeure d'épidémiologie psychiatrique et de santé mentale des jeunes au RCSI (Royal College of Surgeons in Ireland) de l’Université de médecine de Dublin. “La perte de points de QI au début de la vie pourrait avoir des effets significatifs sur les performances scolaires et sur les futures perspectives d’emploi”, a ajouté la chercheuse.

     

    La consommation de cannabis chez les jeunes est très préoccupante car le cerveau en développement peut être particulièrement vulnérable au cours de cette période. Les résultats de cette étude nous aident à mieux comprendre cet important problème de santé publique”, a ajouté le Dr Emmet Power, coauteur de l’étude.

     

    Source : MedicalXpress

     

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  8. Salut à tous,

     

    Je vois que ça se mélange les pattes entre l'ABV et le reclaim mais pas grave ce sont deux produits intéressant !  :D

     

    Je vois que certains parlent en mal de l'ABV mais pourtant c'est grave utile ! Personnellement je le mélange aux petites branches qu'on trouve dans les têtes et que j'ai pris soin de broyer en minuscules morceaux, j'obtiens alors une base pour fumer des spliffs de temps à autre. Même à fumer seul, sans weed ou hash, ça dépanne bien en cas de pénurie !

    L'effet est très stone dû à la plus forte concentration de CBN, quand au thc certaines personnes (sur des forums anglophones) estime qu'il en reste 15% de la valeur initiale, après vaporisation, mais c'est à prendre avec des pincettes.

     

    C'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour fumer de temps en temps sans nicotine !

     

    Pour ce qui est du reclaim voila quelque photos :

     

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    Une matière horrible à manipuler, qui casse au moindre contact en dessous de 11 degrés mais devenant ultra poisseuse au dessus de 13 ... :laugh: J'ai tout récupéré en raclant l'unité de refroidissement de mon crafty. D'ailleurs j'ai changé la grille de l'unité par celle qui normalement sert au fond du bol (avec un maillage plus fin) et mon reclaim n'a plus aucune impureté végétale, c'est bon à savoir !

     

    Par contre j'ai pas encore testé mais avec un taux de thc qui peut dépasser les 50% : ça risque de faire son effet :bave: !!

     

    ++

     

     

  9. Yo

     

    Ouai l'idée revient régulièrement depuis presque 10 ans. Mais la municipalité (qui a virée verte) est plus que jamais dans l'optique de changer l'image d'Amsterdam pour en faire une espèce de ville dortoir à l'image du paris d'aujourd'hui. :roll:

     

    En effet les loyers de l'hyper centre sont devenu monstrueux avec la ""fin"" de la criminalité, et du coup faudrait pas emmerder les bobo qui font vivre la ville et font pas de bruits eux ....

     

    Mais pas grave si ça rentre en application ça sera peut-être le début de grands changement dans des villes comme Rotter ou la Haye qui vont accueillir des flots de touristes en recherche d'amour et de fonsde ! A Rotter aka cocaineland, ils trouveront de quoi faire, idem au quartier rouge de Den haag ! :supair:

     

    ++

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    Amsterdam envisage d’interdire les coffeeshops aux touristes

    Les "touristes du cannabis" sont source de nuisance pour le centre-ville de la capitale, selon la maire d’Amsterdam Femke Halsema

    La maire écologiste d’Amsterdam Femke Halsema a proposé vendredi d’interdire les coffeeshops de la ville aux touristes.

    Elle souhaite ainsi réduire "le pouvoir d’attraction d’Amsterdam en tant que lieu de villégiature du tourisme des drogues douces", a-t-elle écrit une lettre adressée à son conseil municipal.

     

    "Au cours des dernières années, nous avons constaté que la demande de cannabis à Amsterdam a énormément augmenté ", a précisé Femke Halsema, au cours d’une interview accordée vendredi à la télévision publique NOS. "C’est surtout en raison de l’augmentation des touristes", a-t-elle ajouté, estimant qu’une partie d’entre eux sont des "touristes du cannabis" qui se rendent à Amsterdam exclusivement afin de consommer cette drogue. 

     

    "Touristes du cannabis"

    Ces "touristes du cannabis" sont source de nuisance pour le centre-ville de la capitale, selon la maire d’Amsterdam. "Amsterdam est une ville internationale et nous souhaitons accueillir les touristes, mais nous aimerions des touristes qui viennent pour la richesse de la ville, pour sa beauté, pour ses institutions culturelles", a-t-elle confié à la télévision publique néerlandaise. 

    Les Pays-Bas comptent 570 coffeeshops, selon les chiffres du ministère de la Santé publique. La capitale néerlandaise en compte à elle seule 166, soit 30% de l’ensemble des coffeeshops des Pays-Bas, selon les chiffres de la ville d’Amsterdam. Depuis les années 1970, le gouvernement néerlandais tolère ces établissements qui vendent du cannabis à des consommateurs. La production de cannabis et son approvisionnement sont en revanche illégaux.

     

  11. Re,

     

    J'aimerais d'ailleurs ajouter à ça plusieurs articles publiés il y a quelque mois déjà :
     

    Citation

    Amsterdam veut éliminer les produits aromatisés au cannabis des magasins touristiques

     

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    Publié le 3 juillet 2020

     

    Amsterdam veut sévir contre les sucettes à saveur de cannabis, les boissons et les produits gimmicky «weed» vendus dans les magasins touristiques.

     

    Une réunion du conseil jeudi soir a voté pour rechercher comment la vente de ces produits pourrait être réduite ou interdite à l'avenir. On pense que beaucoup sont fabriqués à partir d'huile de chanvre - ce qui n'est pas limité - mais on ne sait pas si d'autres ont l'un des effets psychoactifs qu'ils prétendent, ou sont faux dans tous les cas.

     

    Une motion, soumise par les démocrates libéraux D66 et les partis démocrates chrétiens CDA, a déclaré que les produits liés au cannabis devraient être soumis aux lois sur les drogues en vigueur, et que le stock de magasins touristiques comestibles est largement considéré par les touristes comme n'étant pas différent de celui des coffeeshops.

     

    «La vente de masse de ces produits contribue à l'image d'Amsterdam en tant que ville touristique de la drogue, et il serait bon de changer cette image», ajoute la motion.

     

    En outre, il souligne que si les coffeeshops vendant du cannabis eux-mêmes sont soumis à des règles strictes en matière de publicité - et ne peuvent pas utiliser de logos de la feuille de cannabis, par exemple - la vente de ces produits dérivés censés contenir des extraits de cannabis est actuellement incontrôlée.

     

    Les deux parties ont demandé au conseil de se pencher sur la manière de réglementer la vente de produits à base de cannabis, notamment des biscuits, des glaces, des gâteaux, du thé, des beignets, des sucettes et des bonbons.

     

    Monoculture

     

    Alexander Hammelburg, porte-parole du centre-ville de D66 qui a soumis la motion, a déclaré à DutchNews.nl que le parti souhaitait que le maire interdise complètement la vente de ces produits, afin d'améliorer la diversité et la qualité des touristes dans la ville.

     

    «Nous sommes confrontés à une grande lutte contre ce que nous appelons la monoculture du commerce de détail dans la ville, qui est très orientée vers un type de tourisme spécifique», a-t-il déclaré. «Nous voulons diversifier et changer le visage du centre-ville pour le rendre à nouveau attractif pour les personnes vivant à Amsterdam.

     

    «Nous avons des règlements pour les coffeeshops qui sont autorisés à vendre du cannabis mais qui ne sont pas autorisés par la loi à faire de la publicité ou à vendre des produits liés au cannabis comme des sucettes ou des beignets ou autres.

     

    Dans le même temps, nous voyons des magasins touristiques tout autour de la ville vendre ces produits liés au cannabis, donc il y a définitivement des inégalités là-bas. chaîne d'approvisionnement illégale, et une expérience nationale est en cours pour déterminer si la légalisation de la culture du cannabis réduirait la criminalité.

     

    Les propositions visant à exiger un permis de résident local pour acheter de l'herbe à Amsterdam ont été envisagées, mais rejetées dans le passé

     

     

    Source : https://www.dutchnews.nl/news/2020/07/amsterdam-wants-to-weed-out-cannabis-flavoured-products-from-tourist-shops/

     

     

    Citation

     

    Bientôt la fin des vitrines du Quartier Rouge d’Amsterdam ?

    Publié le 14 novembre 2020
     

    Femke Halsema a été nommée maire d’Amsterdam en juillet 2018. C’est la première femme élue maire de la capitale hollandaise. Le 3 juillet dernier, Halsema a lancé son projet qui consiste à changer  un aspect important du Quartier Rouge d’Amsterdam, les célèbres vitrines montrant des travailleurs du sexe. Selon ses explications, le projet permettra à ces derniers d’exercer leurs activités dans un environnement plus sûr.  

     

    Dans un reportage, Halsema a annoncé sa volonté de vouloir venir en aide aux travailleurs du sexe. « Je veux que les travailleurs du sexe soient respectés et fiers de ce qu’ils font », a-t-elle déclaré. Bien que la maire déclare aimer certains aspects anciens de la ville, elle admet que certaines choses telles que les comportements inappropriés ainsi que la violation des droits humains devraient cesser, d’où son projet de fermer les fameuses vitrines.

    Amsterdam.jpg Crédits Pixabay

    Ce sont généralement les touristes venant en grand nombre visiter Amsterdam qui sont les plus cités comme ayant des mauvais comportements envers les travailleurs du sexe. Alors que des règlements et des amendes ont déjà été mis en place pour résoudre ces problèmes, il semblerait que cela n’ait pas eu le succès escompté.

     

    Arrêt de la prostitution en vitrines

    Au Pays-Bas, la prostitution est légale depuis 2000. Pourtant, selon le témoignage d’une travailleuse du sexe, les règlements instaurés pour les aider ne sont pas vraiment efficaces car les amendes peuvent être collées pour certaines choses mais ne sont pas appliquées lorsqu’il s’agit d’actes qui les touchent personnellement. On peut citer par exemple le fait de les prendre en photo ou de les filmer.

    La nouvelle initiative de Halsema consiste à fermer la prostitution en vitrines et transformer les bordels en des lieux fermés. Ainsi, la maire propose un nouveau système pour que les clients puissent regarder les femmes d’une nouvelle manière, en utilisant des applications pour smartphones par exemple. Selon elle, si les gens ne peuvent plus les voir en vitrine, ils ne pourront plus se moquer d’elles.

     

    Les travailleurs du sexe ne sont pas tous du même avis

    Selon la travailleuse du sexe susmentionnée, cette décision pourrait avoir des impacts négatifs sur leur travail car les travailleurs du sexe vont se mettre à travailler en sous-sol. Cette situation sera d’après elle encore plus difficile à contrôler par le gouvernement.

    Elle a ainsi avoué être plutôt pessimiste quant au succès du projet. Pour elle, cela ne fera qu’augmenter le nombre de crimes touchant les travailleurs du sexe et amener les gens à les haïr encore plus qu’auparavant.

    Pour le moment, on ignore encore quand ou si les vitrines du Quartier Rouge d’Amsterdam seront fermées pour de bon, mais il est toutefois possible que les deux parties arrivent à trouver un terrain d’entente avant une éventuelle mise en application du projet.

     

     

    Source : https://www.fredzone.org/bientot-la-fin-des-vitrines-du-quartier-rouge-amsterdam-885

     

    ____________________________________________________________________________________________________________________

     

    Il y a une réelle volonté de changer l'image d'Amsterdam, personnellement ça me déplait pas trop car je n'aime pas du tout l’ambiance de l'hypercentre touristique (quartier rouge et autour) !

     

    Et du moment qu'on nous laisse fumer :davb:

     

    ++

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    Photo: Depositphotos.com

    Publié le 4 décembre 2020

     

    Une initiative citoyenne visant à interdire aux touristes les cafés-restaurants n’a pas été adoptée par le conseil d’Amsterdam car seul le maire peut se prononcer sur ce sujet.

     

    Ces derniers mois, les résidents, les entreprises et les organisations de touristes ont appelé à des mesures pour aider à changer l'image internationale d'Amsterdam. Selon Geerte Udo, directeur de l'agence de marketing Amsterdam & Partners, environ un cinquième des touristes se rendent pour se droguer et lorgner les prostituées et `` celles dont nous pouvons nous passer. ''

     

    Bien qu'une loi nationale stipule que seuls les résidents néerlandais peuvent acheter du cannabis dans les `` cafés ''. , Amsterdam n'a jamais appliqué la décision. Lorsque les lois nationales sur la drogue ont été durcies en 2013, on craignait que si elles étaient appliquées dans la capitale, le trafic de drogue serait conduit dans les rues et créerait plus de nuisances.

     

    Une motion cette année du parti VVD visant à appliquer la règle des résidents uniquement (`` i-critérium '') n'a pas obtenu suffisamment de soutien pour adopter le conseil, et l'initiative citoyenne ne peut pas être régie par un vote du conseil, mais le débat s'est intensifié la pression sur le maire Femke Halsema pour produire un plan de réduction des nuisances liées au tourisme de la drogue.

     

    Plus tôt cette année, elle a déclaré aux conseillers qu'elle souhaitait «réduire le pouvoir de traction» du cannabis sur les touristes et réprimer la criminalité. Actuellement, le cannabis est fourni illégalement aux magasins - car la culture commerciale est interdite - mais la vente du produit est alors autorisée en vertu d’une convention de «tolérance».

     

    Don Ceder, un conseiller de ChristenUnie qui a joué un rôle de premier plan dans la campagne pour la réglementation des cafés, a déclaré que l’initiative citoyenne ne pouvait pas être votée pour des raisons techniques, mais qu’elle montrait qu’il y avait des préoccupations croissantes.

     

    «Il est nécessaire de changer radicalement l’image d’Amsterdam car nous sommes actuellement considérés comme la capitale du cannabis», a-t-il déclaré. "Cette initiative est venue de citoyens et il existe une plus grande coalition de citoyens, de politiciens et d'entreprises qui veulent s'attaquer à ce problème." et sera discuté par le conseil en janvier.

     

    Robbert Overmeer, un homme d'affaires local et l'un des moteurs de la pétition, a déclaré que le conseil devrait sérieusement analyser les coûts et les avantages des coffeeshops, qui ne paient pas de TVA sur leurs produits. «Ils ne donnent rien à la ville [en termes d’argent liquide] mais causent beaucoup de problèmes de police et de nuisance», a-t-il déclaré. `` Amsterdam est un endroit très populaire pour venir fumer, mais nous ne voulons plus de cela et appliquer la règle i-critérium serait une victoire rapide. ''

     

    L'association des coffeeshops, Bond van Cannabis Detaillisten, cependant, s'oppose fermement à plus réglementation des coffeeshops disant qu'elle entraînerait le commerce dans les rues et augmenterait les nuisances autour de la ville.

     

    Un porte-parole du maire d'Amsterdam a déclaré que le maire ferait une proposition au conseil vers le 15 décembre, mais qu'il travaille toujours sur les détails.

     


    Source : https://www.dutchnews.nl/news/2020/12/petition-to-ban-tourists-from-amsterdam-coffeeshops-not-passed-by-council/

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    (Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, le pionnier Cheeba Africa, en partenariat avec Medical Marijuana 411, le leader mondial de l'éducation sur le cannabis médical, vient d’ouvrir le tout premier campus éducatif consacré au cannabis sur le continent africain.

     

    La Cheeba Cannabis Academy ouvrira les portes à Vereeniging, 40 minutes au sud de Johannesburg, en mars 2021, sous la coupole de l'université de Limpopo/Edupark.

     

    C’est une vaste installation qui comprend un auditorium de 120 places, huit salles de conférence et un hébergement sur place pour 190 étudiants.  Le cadre pittoresque abritant des tunnels de culture du cannabis, un laboratoire de test en cours d'installation.

     

    L'académie proposera également des programmes de bourses et des ateliers dans les townships et les zones rurales. « Nous espérons que les petits agriculteurs et les communautés seront formés pour jouer un rôle significatif et rentable dans la production d'une variété de produits liés au cannabis. Il ne faut pas laisser les mastodontes industriels monopoliser le marché émergent », a déclaré le professeur Jo Nel, PDG d'Edupark.

     

    Pour rappel, l’Afrique produit au moins 38 000 tonnes de cannabis par an alors que plusieurs Etats continue de réprimer l’activité de production et de consommation. Les principaux producteurs d’Afrique subsaharienne sont le Nigeria, le Ghana, l’Eswatini, le Mozambique, le Zimbabwe, le Malawi, l’Afrique du Sud et le Lesotho. 

     

     

    Source : https://www.agenceecofin.com/formation/0512-83244-le-premier-campus-dedie-au-cannabis-en-afrique-ouvre-ses-portes-pres-de-joburg

  14. Re,

     

    Le sujet n'a pas l'air de passionner les foules mais pas grave :P Je me permet de rajouter cette réponse car il y a du nouveau, six des entreprises chargées de la production ont données leurs noms :

     

    • Leli Holland
    • QATI
    • Radicule / Cookies
    • Initiative de Bart Vollenberg
    • The Plug
    • Cannabizz

     

    Deux autres entreprises sont restées pour le moment anonymes et deux possèdent plusieurs licences. Newsweed a fait un très bon article sur ce sujet : https://www.newsweed.fr/10-entreprises-pourraient-cultiver-legalement-cannabis-pays-bas/

     

    En espérant une rapide réouverture des frontières !

    Peace

     

    :kana_smile:

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  15.  

    Citation

     

    Le texte a peu de chances d'être voté par le Sénat, contrôlé par les Républicains.
     

    Publié le 04/12/2020

     

    La chambre basse du Congrès américain a approuvé, vendredi 4 décembre, un projet de loi visant à rayer le cannabis de la liste fédérale des drogues dangereuses, un pas historique vers la dépénalisation de la marijuana aux États-Unis. Le texte a été approuvé (228 pour, 164 contre) par la Chambre des représentants, où il était défendu par les démocrates majoritaires. Mais il a toutefois de fortes chances d'être bloqué au Sénat, actuellement contrôlé par les républicains.

     

    Il décriminaliserait au niveau fédéral la possession de cannabis, considéré par l'agence de lutte antidrogue (DEA) comme équivalent au LSD, à la cocaïne ou l'héroïne, même si sa consommation est légale à des degrés divers dans de nombreux États américains. Il annulerait également les condamnations fédérales pour les infractions mineures à la législation sur les stupéfiants, qui entraîne selon ses défenseurs des incarcérations de masse touchant surtout les minorités.

     

    Selon l'organisation pro-cannabis NORML, c'est la première fois depuis 50 ans qu'une Chambre du Congrès réexamine la classification du cannabis. «C'est un moment historique», a salué avant le vote l'élue démocrate de Hawaï, Tulsi Gabbard. C'est «un pas vers la fin de la coûteuse et destructrice guerre américaine contre la drogue, qui a fait d'Américains ordinaires des criminels, déchiré des familles et ruiné tant de vies», a-t-elle expliqué.

     

    Le texte instaurerait aussi une taxe de 5% sur la vente de cannabis et ses dérivés, pour financer la réinsertion des détenus condamnés et l'aide aux officines légales de vente de cannabis, une industrie en pleine expansion qui pèse plusieurs milliards de dollars.

     

    Selon des sondages récents, plus des deux tiers des Américains sont en faveur d'une légalisation du cannabis. Mais en pratique, le cannabis ne serait pas légal dans tout le pays, les différents États américains restant maîtres de leur législation anti-drogue. La consommation de cannabis pour raison médicale est légale dans 33 des 50 États ainsi qu'à Washington, et dans 11 États et la capitale fédérale pour un usage récréationnel. «La plupart des arrestations concernant le cannabis sont pour simple possession, et elles sont faites sous la loi des États américains par la police de ces États», a souligné l'avocat spécialisé Vince Sliwoski, du cabinet Harris-Bricken.

     

    Les opposants au texte ont quant à eux insisté sur les dangers d'addiction, notamment chez les jeunes, et fustigé la priorité donnée à ce vote aux dépens des négociations sur un large plan de soutien à l'économie, affectée par la pandémie de coronavirus.

     

    Ce vote intervient deux jours après une autre décision historique à l'ONU. La Commission des stupéfiants des Nations unies (CND) a approuvé mercredi le retrait du cannabis des listes de contrôle les plus strictes, où il figurait depuis 59 ans, qui décourageaient son utilisation à des fins médicales.

     

  16. Citation

    Larry Sanders, un des derniers joueurs à avoir été suspendu pour usage de marijuana. (K.Blaze/USA Today/Presse Sports)Larry Sanders, un des derniers joueurs à avoir été suspendu pour usage de marijuana. (K.Blaze/USA Today/Presse Sports)

     

    Cette mesure, qui avait déjà été prise pendant la bulle, a été prolongée pour la saison 2020-2021. La NBA veut concentrer ses contrôles sur les substances qui permettent d'améliorer les performances.

    Publié le 04 décembre 2020
     
    Fin septembre, Malik Beasley, arrière des Minnesota Timberwolves, était arrêté par la police après avoir menacé d'une arme des personnes se trouvant dans une voiture garée devant chez lui. En procédant à son interpellation, la police a trouvé au sous-sol de son domicile 850 grammes de marijuana et un manuel décrivant la façon elle devait être consommée dans cette maison.
     

    S'il risque, bien sûr, une sanction pénale, Beasley (qui est tombé d'accord depuis avec les Wolves pour un contrat de 60 millions de dollars) ne pourra pas, en revanche, être suspendu par la NBA pour consommation de marijuana. La ligue va maintenir pendant toute la saison ce qu'elle avait déjà décidé pour la bulle, à savoir de ne plus pratiquer de tests inopinés ciblant le cannabis.

    Plus de contrôles pour les substances qui améliorent les performances

    « On doit être prudent avec ce changement réglementaire parce que ça envoie un message aux jeunes alors qu'on est tous d'accord pour dire que légale ou pas, la marijuana est une substance dont il faut, comme pour l'alcool, apprendre à avoir un usage responsable », a expliqué le patron de la NBA Adam Silver en rappelant que le cannabis était de plus en plus utilisé en tant qu'antidouleur. Un usage qui génère un business dans lequel ont déjà investi plusieurs joueurs NBA.

    Jusqu'ici, un joueur n'était pas sanctionné après un premier contrôle positif au cannabis. Il écopait d'une amende de 250.000 dollars au deuxième puis était suspendu à partir du troisième. La NBA va renforcer, à l'inverse, les contrôles pour déceler les substances qui permettent d'améliorer les performances, type anabolisants, ainsi que les drogues dures.

     

  17. Salut à tous

     

    Pardon pour le titre aguicheur :siff: mais les coffeeshop risquent réellement de proposer une nouvelle carte avec de nouveaux produits. En effet il y a actuellement un programme expérimental de production de weed "made in hollande", voici un extrait de newsweed :

    Citation


    Le gouvernement néerlandais tirera au sort jeudi prochain les 10 premiers cultivateurs légaux de cannabis des Pays-Bas dans le cadre du programme pilote de distribution légale de cannabis aux coffeeshops [...] Le programme-pilote impliquera dans un premier temps 10 cultivateurs qui fourniront environ 80 coffeeshops dans 10 villes des Pays-Bas.

     

     

    https://www.newsweed.fr/pays-bas-tirage-sort-culture-cannabis/

     

    Les weed et extraits seront possiblement de meilleur qualité si il y a un réel suivi des taux dû aux engrais, pesticides & autres joyeusetés. Par contre j'ai très peur pour les saveurs exotiques d'Amsterdam (et d'ailleurs au plat pays) : Népalais presque huileux, hash du kashmir ou weed jamaïcaine ; et il y en a tellement d'autre ... :bave:

     

    Y a t'il parmi vous des personnes qui sauraient si ce programme sert à se débarrasser de l'approvisionnement illégal des coffee ou bien ça sera vendu "à côté" ?

     

    ++

     

    :bigspliff:

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    Citation

     

    TRAITEMENT Découvrez, chaque jour, une analyse de notre partenaire The Conversation. Aujourd’hui, un psychiatre/pharmacologue nous explique pourquoi une substance considérée comme stupéfiante pourrait bientôt devenir un médicament

    Publié le 30/11/20

    • Plus de 70 % des Français souffrant de douleurs chroniques ne reçoivent pas de traitement approprié, selon une étude publiée par notre partenaire The Conversation.
    • Le cannabis médical, qui pourrait les soulager, fera bientôt l’objet d’une expérimentation pilotée par L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
    • L’analyse de ce phénomène a été menée par Nicolas Authier, médecin psychiatre et pharmacologue au CHU Clermont-Ferrand.

     

    12 millions de Français au moins souffrent de douleurs chroniques, autrement dit de douleurs permanentes, subies pendant au moins trois mois consécutifs, aux conséquences physiques, morales et sociales importantes.

    Dans de telles conditions, la douleur devient une maladie à part entière, altérant la qualité de vie des patients de façon durable. Et ce, d’autant plus que chez ces derniers les traitements antidouleur sont souvent insuffisamment efficaces : en France, on estime que plus de 70 % des patients douloureux chroniques ne reçoivent pas de traitement approprié. Cette pathologie induit une forte consommation de soins et un important absentéisme professionnel. Elle constitue donc également un enjeu économique et social majeur.

    Dans ce contexte, le cannabis médical vient enrichir la palette des produits thérapeutiques disponibles, tout en s’inscrivant dans l’accompagnement global du patient douloureux. En effet, dans les pays ayant légalisé l’accès au cannabis médical, le soulagement de la douleur chronique est la première indication de ces produits fabriqués selon des standards pharmaceutiques.

     

    Cannabis et douleur : comment ça marche ?

    L’être humain possède un système dit « endocannabinoïde », qui joue un rôle important dans la régulation des processus vitaux (homéostasie). Composé d’un ensemble de récepteurs ainsi que de substances endogènes (c’est-à-dire synthétisées par l’organisme lui-même) qui s’y fixent, ce système de signalisation est très ancien dans le règne animal. Il a été bien conservé au cours de l’évolution, puisqu’on le retrouve chez tous les vertébrés.

    La caractérisation de ce système de neurotransmission au cours des années 1970 et 1980 a initié la recherche sur l’intérêt de le moduler dans des maladies comme la douleur chronique.

    Plusieurs molécules produites par la plante Cannabis sativa L ont une action sur le système endocannabinoïde de l’être humain. C’est notamment le cas du delta-9-tétrahydrocannabinol (plus communément dénommé THC), capable d’activer les récepteurs cannabinoïdes CB1 et CB2 ainsi que d’autres protéines impliquées dans la transmission des messages douloureux jusqu’au cerveau.

     

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    Feuilles de Cannabis © Erin Stone/Pixabay

     

    Le cannabidiol (CBD), l’autre molécule présente dans le cannabis, aurait moins d’affinité pour les récepteurs cannabinoïdes. Il module cependant l’effet du THC sur ses récepteurs et en limite les effets indésirables, notamment neuropsychiatriques (somnolence, anxiété…). Le CBD renforce aussi l’activation du système en inhibant la dégradation d’un endocannabinoïde, l’anandamide. Son action activatrice sur des récepteurs de la sérotonine expliquerait son effet anxiolytique. Enfin, le CBD se fixerait sur de nombreux autres récepteurs impliqués dans l’inflammation et la perception de la douleur.

     

    Un début de validation scientifique

    L’évaluation de l’intérêt du cannabis médical dans de très nombreuses situations cliniques douloureuses a fait l’objet de publications scientifiques, cependant les niveaux de preuve restent souvent modestes, voire faibles, lors des essais cliniques conventionnels qui le comparent à un placebo.

    De nombreuses études cliniques ont notamment porté sur l’emploi du cannabis médical pour traiter les douleurs musculosquelettiques, en particulier la spasticité, une contraction musculaire douloureuse. Ce trouble concernerait non seulement jusqu’à 25 % des 100.000 Français souffrant de sclérose en plaques, mais aussi ceux présentant une lésion de la moelle épinière ou des séquelles suite à un accident vasculaire cérébral. Le Sativex, un médicament à base d’extrait de cannabis, a obtenu une autorisation de mise sur le marché en 2014 pour cette indication mais n’est toujours pas commercialisé, faute d’accord sur son prix de vente entre les autorités et le laboratoire qui le commercialise.

     

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    Cannabis sativa L. © Wikimedia – Kurt Stueber, CC BY SA 4.0

     

    Le bénéfice pour la santé des produits dérivés du cannabis a également été mis en évidence dans la douleur neuropathique. Ce type de douleur, qui concerne 7 % de Français (soit un quart des personnes souffrant de douleur chronique), résulte d’une lésion ou d’une maladie du système somatosensoriel. Il se présente sous la forme d’un ensemble de symptômes douloureux (fourmillements intenses, décharges électriques, sensation d’écrasement, de brûlure ou de coup de couteau…) pour lesquels les traitements médicamenteux recommandés, antidépresseurs ou antiépileptiques, ne sont que très partiellement efficaces et parfois mal tolérés.

    Ces deux affections sont les principales indications de douleur chronique retenues dans l’expérimentation française qui sera pilotée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), de 2021 à 2023 : 1.500 des 3.000 personnes qui seront traitées pendant l’expérimentation seront concernées.

     

    Des patients français sujets à des douleurs très fréquentes expérimenteront également le cannabis médical. C’est en particulier le cas de ceux concernés par les indications en soins palliatifs (500 patients à recruter) et les complications liées au cancer (500 patients à recruter).

    D’autres douleurs chroniques sont l’objet de travaux de recherche un peu partout dans le monde, avec des résultats parfois encourageants, mais qui doivent encore être scientifiquement confirmés par des études méthodologiquement plus rigoureuses.

    C’est le cas de l’utilisation thérapeutique du cannabis dans la fibromyalgie, certaines céphalées chroniques, l’ endométriose, la drépanocytose ou encore les douleurs ostéo-articulaires.

     

    Ni l’alpha ni l’oméga du traitement de la douleur

    Les médicaments à base de cannabis ne sont en aucun cas la promesse d’une vie sans douleur ; ils doivent s’inscrire dans la prise en charge globale du patient douloureux. L’objectif thérapeutique de leur utilisation pour traiter la douleur chronique dépasse la seule atténuation de l’intensité douloureuse, bien que ce point soit souvent considéré comme l’objectif principal dans les essais cliniques.

    Le cannabis médical pourrait aussi impacter positivement les troubles associés à la douleur comme la souffrance psychique ou les troubles du sommeil. L’objectif final est bien d’améliorer la qualité de vie d’un patient souffrant d’une affection chronique, de lui permettre de ne plus consacrer son énergie vitale à lutter contre cette douleur. C’est aussi de l’aider à mieux travailler sur l’acceptation de cette « douleur maladie » et à retrouver une activité physique plus régulière, ainsi que des pensées plus positives.

     

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    Les douleurs chroniques touchent plusieurs millions de personnes en France © Fondation Analgesia, N. Authier

     

    L’expérimentation française sera l’occasion de déterminer la place potentielle de ces médicaments et leurs modalités de prescription dans les stratégies thérapeutiques proposées pour contrer la douleur chronique. Dans cette optique, le choix des produits selon leur composition, en THC et en CBD notamment, et l’adaptation des posologies doivent encore être précisés.

     

    Aller vers une médecine personnalisée

    Le traitement d’un patient souffrant d’une douleur chronique ne doit pas être centré sur la prescription de médicaments, lesquels ne représentent qu’une partie de la solution. La recherche sur le cannabis médical et la douleur doit, au contraire, s’inscrire dans une médecine de précision.

    Elle doit viser des objectifs thérapeutiques pertinents, davantage centrés sur le patient douloureux que sur la seule disparition de sa douleur.

    Pour cela, des approches complémentaires combinant des études en vie réelle et des essais cliniques conventionnels contre placebo ou contre des médicaments de référence doivent être mises en œuvre.

    Par ailleurs, l’effet d’entourage, selon lequel la combinaison de plusieurs composés contenus dans la plante serait plus efficace que si les cannabinoïdes (THC, CBD…) étaient administrés isolément, devra être mieux étudié. Il est souvent invoqué pour justifier l’administration du totum de la plante (plante entière ou partie de la plante utilisée en l’état, et contenant donc de nombreuses molécules). Les médicaments à base de cannabis sont donc des mélanges complexes de plusieurs dizaines, voire centaines de substances. La part éventuelle d’autres cannabinoïdes et de certains terpènes dans leur efficacité devra être évaluée, pour optimiser leur composition finale.

    À terme, il s’agira de déterminer plus précisément quel produit à base de cannabis pourra être prescrit à quel patient afin d’avoir le maximum de chances d’atteindre l’objectif thérapeutique. Cela permettra d’améliorer le rapport coût/efficacité de ces médicaments et d’éviter des prescriptions trop hasardeuses, voire trop nombreuses, comme on l’observe parfois chez des patients douloureux surmédiqués et pourtant non soulagés.

     

    Cette analyse a été rédigée par Nicolas Authier, médecin psychiatre et pharmacologue au CHU Clermont-Ferrand, professeur de médecine à l’Université Clermont-Auvergne. L’article original a été publié sur le site de The Conversation.

     

     

    Source : https://www.20minutes.fr/sante/2916619-20201130-pourquoi-cannabis-medical-prioritairement-prescrit-soulager-douleurs-chroniques

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  19. Re,

     

    Pour apporter des détails mais aussi nuancer (Europe 1 comme source) voici un autre article (de doctissimo :crame:) :

     

     

    Citation

     

    Cannabis : l'AFU alerte sur les risques pour la santé urogénitale

    Publié le 19/11/2020 par Morgane Garnier

     

    L'AFU affirme qu'il est "urgent de lancer des études pour mieux connaître la toxicité urologique du cannabis", alors qu'une étude américaine suggère que la consommation régulière de cannabis puisse exposer à des risques augmentés de cancer des testicules sur le long terme.

     

    Antidouleur, anti-spasmes, anti-vomitif mais également cancérogène. Dans une étude parue le 27 novembre 2019 dans la revue JAMA Network, des chercheurs américains affirment que les hommes qui fument régulièrement du cannabis s’exposent à des risques élevés de cancer des testicules sur le long terme.

     
     

    Un joint par jour pendant un an suffit à augmenter le risque de 36%

    Pour parvenir à ce constat, les scientifiques ont passé en revue plus de 25 études suggérant un lien entre la consommation de cannabis et le risque de développement de cancers notamment ORL, pulmonaires et urogénitaux. Parmi les observations les plus parlantes : pour un homme, fumer un joint par jour pendant un an suffirait à augmenter de 36% la probabilité d’avoir un cancer des testicules.

     

    Une relation déjà bien connue avec le tabac. Or, les chercheurs expliquent que la fumée de cannabis et celle du tabac “ont des carcinogènes en commun, notamment des gaz toxiques, des espèces réactives de l’oxygène et des hydrocarbures polycycliques aromatiques, dont la présence est 20 fois supérieure dans le cannabis purifié que dans la fumée de cigarette”. Par ailleurs, le tétrahydrocannabinol (plus communément appelé THC), principale substance psychoactive du cannabis, “pourrait avoir des effets immunomodulateurs néfastes associés avec le cancer”, précisent les chercheurs.

     

    Cannabis et cancers : des preuves qui restent “faibles”

    Malgré tout, les preuves de l’association entre cannabis et cancers, notamment le cancer de testicules, restent “floues” et “faibles”. “Des études sur le long terme menées auprès de personnes qui fument uniquement du cannabis permettraient d’améliorer la compréhension de l’association entre le cannabis et les cancers”, expliquent-ils, la consommation de cannabis étant souvent associée à celle de tabac.

     

    C'est notamment pour ces raisons que l'Association française d'urologie (AFU) a publié un communiqué le 19 novembre 2020 en affirmant qu'il est "urgent de lancer des études pour mieux connaître la toxicité urologique du cannabis". "En interrogeant nos patients sur leur mode de vie, nous avons l’impression —mais cela ne reste qu’une impression— que le cannabis pourrait être en cause", précise le professeur Éric Lechevallier, chef du service Urologie à l’hôpital de la Conception à Marseille. "Le cannabis agit sans doute par des mécanismes complexes à la fois au niveau du système nerveux central et par une action toxique directe sur les tissus cibles. [...] Si ces études nous permettent de conclure que le cannabis est cancérogène pour la vessie et le testicule, et qu’il agit défavorablement sur l’érection et la spermatogenèse ce serait un point de santé publique capital. "

     

    En attendant, l’AFU demande aux urologues d'être conscients de ces risques. "Lorsqu’un urologue reçoit en consultation un patient jeune pour une tumeur de vessie ou d’un testicule, pour des troubles érectiles ou une infertilité, il doit penser à l’interroger sur sa consommation de cannabis", explique le Pr Lechevallier. 

    En France, l’Assemblée nationale s’est prononcée en faveur de l’expérimentation du cannabis thérapeutique à partir du 31 mars 2021 au plus tard et ce pour une durée de deux ans.


     

     

    Source : https://www.doctissimo.fr/sante/news/cannabis-cancer-testicules

     

     

     

     

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    Le 27 novembre 2020

     

    À l'occasion du mois de sensibilisation aux cancers du testicule et de la prostate, le docteur Jimmy Mohamed a expliqué, vendredi sur Europe 1, le lien entre cannabis et cancer du testicule. Cancer le plus fréquent chez les jeunes, il a dans 95% des cas pour origine les cellules productrices de spermatozoïdes.

     

    Si le cannabis altère l'efficacité de vos spermatozoïdes, il nuit également à la santé de vos testicules. Selon les études, chaque année, 2.000 à 2.500 hommes sont touchés par le cancer du testicule. À l'occasion de ce "Movember", mois de novembre dédié à la sensibilisation au cancer du testicule et de la prostate, le docteur Jimmy Mohamed fait le lien, vendredi sur Europe 1, entre cancer du testicule et consommation de cannabis.

     

    Des récepteurs du THC présents dans les testicules

    Si certains apprécient l'effet psychogène du cannabis, il leur faut savoir que la molécule responsable de cela - le THC - est également en cause dans le lien entre consommation de cannabis et cancer du testicule. Ce cannabinoïde, abondamment présent dans la plante et qui agit sur le psychisme en modifiant le rythme cérébral, dispose également de récepteurs présents dans les testicules. Les fumeurs de cannabis sont donc deux à trois fois plus à risque de développer un cancer du testicule que les non-fumeurs.

     

    Effet direct sur les cellules productrices de spermatozoïdes

    Le cancer du testicule est le cancer le plus fréquent chez l'adulte jeune (entre 15 et 35 ans), selon la Fondation pour la recherche contre le cancer. Dans 95 % des cas, il s'agit d'une tumeur germinale qui a pour origine les cellules productrices de spermatozoïdes.

     

    En effet, si le cannabis altère également la fertilité des hommes, c'est parce qu'il a un effet direct sur leurs cellules reproductrices. Une étude danoise avait d'ailleurs montré que les fumeurs de cannabis avaient 30% de spermatozoïdes en moins que les non-fumeurs. Effet est d’autant plus important si vous fumez plus. Mieux vaut prévenir que guérir, insiste Jimmy Mohamed. Pour prendre soin de ses bijoux de famille, il ne faut pas fumer de cannabis.

     

    Par Jimmy Mohamed

     

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    La Thaïlande va autoriser l'utilisation du cannabis dans l'alimentation, les cosmétiques et les textiles

    Le 26 novembre 2020

     

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    Marijuana. Photo : WildOne

     

    Le gouvernement thaïlandais prévoit d'autoriser l'utilisation de la plupart des parties du cannabis et du chanvre dans les cosmétiques, les aliments et les textiles a déclaré mercredi le secrétaire permanent à la santé.

     

    Kiattiphum Wongrajit a déclaré que la commission de contrôle des narcotiques a décidé mardi d'exclure les feuilles, les branches, les tiges, les troncs, l'écorce, les fibres et les racines du cannabis et du chanvre de la liste des narcotiques du gouvernement.

    Cela n'inclurait pas les pousses, y compris les fleurs, qui ont une forte teneur en drogue (THC).

     

    La Food and Drug Administration (FDA) va élaborer un nouveau règlement de santé publique à cet effet.

     

    Le ministre de la santé publique devra ensuite l'approuver et le nouveau règlement entrera en vigueur lorsque la Gazette royale le publiera, a-t-il dit.

    Le Dr Kiattiphum a déclaré que l'utilisation de graines et d'extraits de graines de chanvre, ainsi que de cannabidiol (CBD) et de tétrahydrocannabinol (THC), à une teneur maximale de 0,2%, sera également incluse .

     

    Les parties et contenus autorisés doivent provenir uniquement de producteurs agréés - organisations gouvernementales ayant des tâches médicales et de recherche, praticiens de la médecine moderne et traditionnelle, universités, entreprises communautaires et coopératives communautaires.

     

    Le secrétaire général de la FDA, Paisal Dunkhum, a déclaré que l'assouplissement visait l'utilisation du cannabis et du chanvre à des fins personnelles et de soins de santé, ainsi que la production de textiles, de vêtements, de médicaments et de produits à base de plantes.

    A la question de savoir si les gens seraient autorisés à cultiver du cannabis dans le but autorisé, le Dr Paisal a répondu que l'autorisation couvrirait les personnes qui étaient auparavant autorisées à le cultiver pour des entreprises communautaires, et les coopératives autorisées à produire du cannabis.

     

    Il ne devrait y avoir aucune limitation concernant le nombre de plantes de cannabis que ces individus ou groupes pourront cultiver.


     

     

    Source : https://toutelathailande.fr/news/la-thailande-va-autoriser-lutilisation-du-cannabis-dans-lalimentation-les-cosmetiques-et-les-textiles/

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    Une nouvelle stratégie anti-drogue russe entérinée par un décret de Vladimir Poutine le 23 novembre indique que la légalisation du cannabis dans certains pays conduit à la mondialisation du marché de la drogue et représente une menace pour la sécurité nationale russe.

    Conformément à la stratégie de la politique russe anti-drogue allant jusqu'en 2030 et entrée en vigueur après sa signature par Poutine lundi 23 novembre, la légalisation dans certains pays du cannabis et de stupéfiants à des fins récréatives menace la sécurité nationale de la Russie.   

    Le document indique que la légalisation du cannabis à des fins récréatives, l'apparition de nouveaux types de stupéfiants et l'augmentation de leur production dans les zones de conflits armés et sur les territoires peu contrôlés par les autorités conduisent à la mondialisation du marché de la drogue.

    Selon le document, la légalisation du cannabis et la libéralisation de la politique relative à la drogue dans quelques pays sont considérées comme «des tentatives pour déstabiliser le système international de contrôle du trafic de stupéfiants».

    En remplacement d'un document qui expire

    La stratégie de cette nouvelle politique anti-drogue a été adoptée en vue de réaliser une politique nationale russe dans le domaine de la lutte contre le trafic des stupéfiants et psychotropes. Cette politique vise à protéger la santé de la population et la sécurité nationale et sociale.

     

    L'application de ce document doit permettre de diminuer de 20% d'ici 2030 le nombre de morts dues aux stupéfiants.

    Un projet a été présenté par le ministère russe de l'Intérieur en février 2020. Il a été rédigé en prévision de l'expiration à la fin de l'année de la stratégie en vigueur. Le nouveau document définit la politique nationale de lutte contre les stupéfiants et ses objectifs. Les mesures à prendre pour les atteindre sont également définies. Le texte analyse la situation en Russie en la matière. 

     

     

     

     

    Source : https://fr.sputniknews.com/russie/202011241044822219-poutine-soppose-a-la-legalisation-du-cannabis-estimant-que-cest-une-menace-a-la-securite-nationale/

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    L’Académie de pharmacie a fait part de ses réserves à propos de la prochaine expérimentation de cannabis thérapeutique en France.

    Des feuilles de marijuana (illustration). | CARLOS JASSO/REUTERS

     

    L’Académie nationale de pharmacie a fait part ce mardi 24 novembre de ses « plus grandes réserves » concernant la prochaine expérimentation du cannabis thérapeutique, s’inquiétant de son « manque de rigueur scientifique ».

    Cette expérimentation, qui doit servir d’essai clinique grandeur nature pour évaluer l’utilité et l’efficacité de l’usage médical du cannabis, doit commencer au plus tard le 31 mars pour une durée de deux ans et concernera 3 000 patients en France.

    Les produits à base de cannabis utilisés (sous forme d’huiles, de gélules et de fleurs séchées) sont considérés comme des médicaments mais cette expérimentation « instaure une procédure dérogatoire pour l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché qui contrevient sans raison aux exigences réglementaires, sécuritaires et éthiques », déplore l’académie.

     

    Une validation par des essais cliniques

    Si « certaines spécialités pharmaceutiques à base de tétrahydrocannabinol (THC) et/ou de cannabidiol (CBD), voire de cannabinoïdes, peuvent présenter un intérêt médical dans des indications thérapeutiques précises », cela doit être validé « par des essais cliniques randomisés » et « prendre en compte le service médical rendu » évalué par la Haute Autorité de santé (HAS), plaide-t-elle.

     

     

    L’institution estime aussi que l’utilisation de la plante entière et non de « produits purs » ne peut « en aucun cas garantir la qualité et la sécurité exigées pour un médicament » car elle contient « plus de deux cents substances dont les quantités et les proportions varient en fonction des modalités de culture, de récolte et de conservation ».

    L’Académie de pharmacie recommande également « que les centres régionaux de pharmacovigilance et d’addictovigilance soient associés à la fois à la collecte d’informations et à l’évaluation précise des risques éventuels » durant le suivi des 3 000 patients prévus dans l’expérimentation.

    L’appel à candidatures lancé par l’ANSM pour fournir à titre gratuit les produits utilisés dans l’expérimentation se clôture ce mardi à 16 h 30. 500 à 750 patients pourront participer pour chacune des cinq indications retenues : certaines formes d’épilepsies, de douleurs neuropathiques, d’effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou de scléroses en plaques.


     

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    La Macédoine du Nord pourrait devenir le premier pays des Balkans à autoriser l'usage récréatif de la marijuana, a déclaré vendredi le Premier ministre Zoran Zaev, ajoutant que son gouvernement envisageait Amsterdam comme exemple.

     

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    Photo: Peter Dasilva/EPA

     

     

    Le gouvernement de Macédoine du Nord envisage d'autoriser l'utilisation récréative de la marijuana dans les cafés et les lieux d'accueil de la capitale, Skopje, et dans d'autres lieux touristiques, comme la ville lacustre d'Ohrid, a déclaré le Premier ministre Zoran Zaev.

     

    «L'idée est d'autoriser la consommation de marijuana dans les cafés, à la fois existants et nouveaux, et dans les lieux touristiques, y compris Skopje, s'ils respectent certaines normes de ventilation, la preuve de l'origine de la marijuana, etc.», a déclaré Zaev à Deutsche Welle . Il a ajouté que le gouvernement envisage une réglementation stricte dans ce domaine, en prenant comme exemple Amsterdam aux Pays-Bas.

     

    Le Premier ministre a déclaré que cela faisait partie du train de mesures prévu par le gouvernement visant à stimuler l'économie, qui a été durement touchée par la crise sanitaire du COVID.

    Zaev, qui au cours des deux dernières années a promis un débat public sur cette question, a averti que son gouvernement social-démocrate n'a pas encore pris de décision finale et insiste sur le fait que si la majorité du pays dit non à l'idée, il est prêt à battre en retraite.

     

    La Macédoine du Nord autorise la vente de marijuana à des fins médicales dans les pharmacies depuis 2016, lorsque le gouvernement de droite dirigé par VMRO DPMNE était au pouvoir.

    Depuis lors, les producteurs légaux de marijuana ont commencé à travailler, au milieu des critiques de certaines ONG pro-marijuana selon lesquelles la loi a été conçue pour interdire aux petits entrepreneurs d'entrer dans l'entreprise et ne laisser que les plus gros investisseurs profiter. Cependant, le pays n'a pas totalement dépénalisé l'usage du cannabis.

     

    Jeudi, le ministre de la Justice, Bojan Maricic, a déclaré qu'il était bon qu'un débat public commence maintenant sur la décriminalisation complète, dans lequel les experts et le secteur des ONG devraient partager leurs opinions.

     

    «Une réglementation de la qualité dans ce domaine peut apporter plusieurs avantages au pays, tels que la réglementation du commerce de la marijuana, la réduction de la criminalité et bien sûr des avantages économiques, principalement dans les secteurs du tourisme et de l'hôtellerie», a déclaré Maricic.

    Ailleurs dans la région, la Croatie a rédigé au début de cette année une loi sur la légalisation complète du cannabis à des fins médicinales et récréatives. Le projet est actuellement en phase de débat public.

     

     

    Source : https://balkaninsight.com/2020/11/20/north-macedonia-moves-to-make-recreational-marijuana-use-legal/

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    17 Novembre 2020

     

    La CND, organe de l'ONU qui pilote les trois conventions internationales sur les drogues, est sur le point de prendre une décision historique. En décembre, la commission va statuer sur les recommandations de l'OMS, qui propose de reclasser les différentes composantes du cannabis selon leur potentiel thérapeuthique et leur dangerosité. Après des décennies de classification idéologique, c'est le retour du pragmatisme à Vienne, siège de la CND !

     

    L'année prochaine marquera le 60e anniversaire de l'adoption de la Convention unique sur les stupéfiants, qui vise à "protéger la santé et le bien-être" de l'humanité. Néanmoins, il y a déjà dix ans, le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à la santé déclarait que "l'approche actuelle du contrôle de la consommation et de la possession de drogues va à l'encontre de cet objectif". Après des décennies prônant l’interdiction et la répression, le droit à la santé est un discours désormais audible dans les hautes instances internationales.

    Ce nouveau paradigme touche « aux droits des peuples indigènes sur les plantes qui sont utilisées dans la médecine traditionnelle de certains pays depuis des siècles", ainsi qu’au "droit de toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale qu'elle soit capable d'atteindre" tel qu'il est énoncé dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

     

    La stigmatisation du cannabis ayant empêché toute approche scientifique durant le XXe siècle, ce n'est qu'en 2018 que la toute première évaluation de l'OMS a été entreprise pour les produits pharmaceutiques et phytopharmaceutiques dérivés du Cannabis sativa. En 2020, le Comité d'experts de l'OMS sur la pharmacodépendance considère que "les préparations de cannabis ont montré un potentiel thérapeutique pour le traitement de la douleur et d'autres affections médicales telles que l'épilepsie et la spasticité associées à la sclérose en plaques, qui ne sont pas toujours contrôlées par d'autres médicaments". Le comité d'experts a également relevé un certain nombre d'indications liées à différentes préparations, extraits ou produits à base de cannabis, telles que l'anorexie associée au sida, les nausées et vomissements lors de chimiothérapies anticancéreuses, les douleurs neuropathiques, les douleurs cancéreuses chroniques, des syndromes épileptiques, etc.

     

    Les recommandations de l'OMS - tout en soulignant que les preuves montrent que les médicaments à base de cannabis sont moins risqués que d'autres substances du Tableau I de la Convention de 1961 - suggèrent une voie consensuelle, dépolitisée, acceptable pour toutes les parties, qui respecte la souveraineté des États membres, dans un effort pour répondre à leurs préoccupations sociales, économiques et administratives.

     

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