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il y a une heure, jeanfrancois a dit:Du coup clairement les herbes CBD maisons sont vraiment psycho actives, rien à voir avec ce qu on achète au tabac légalement et je penses que certaines sont bien anti inflammatoires.
Oui le CBD est psycho actif puisqu'il agit sur le système nerveux central, il ne provoque pas de modification de l'état de conscience, ce qui est différent, mais provoque l'amalgame entre cannabis thérapeutique voir bien être et cannabis festif.
Ses qualité anti inflammatoires sont démontrées dans de nombreuses études.
il y a une heure, Hua a dit:J'ai déjà essayé le CBD dans les boutiques proprement dites , sauf qu'ils te sortent des mots a ne rien comprendre et que je ne suis pas si sur de la qualité du produit .
oui et c'est bien la le soucis, la qualité des produits vendus en boutique est plus que médiocre dans 90% des boutiques.
Les "conseils" prodigués posent problèmes car on entre dans le domaine délicat de la médecine, de la pharmacie, de leurs pratiques et de l'interdiction d'exercer dans ces deux domaines sans être qualifié (et heureusement).
il y a une heure, Hua a dit:Le THC agit sur mon corps plutôt niveau relaxation et agit très peu sur la douleur .
c'est déja une bonne chose, mais effectivement, tant que tu ne trouveras pas de solutions pour agir sur l’inflammation, tu risque de tourner en rond. L'idéal étant, tu l'a bien compris, d'agir sur l’inflammation et sur la douleurs en même temps, d’où l’intérêt de variétés à ratio 50% THC 50% CBD.
je n'ai pas ta pathologie mais des douleurs dorsales je connais bien, pour moi la solution était passée par un Hash de Gorilla glue et des massages avec un baume CBD que j'avais fait confectionner par une amie avec des cristaux de CBD.
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Hey
Préparation des semis de tomates (50 futurs pieds) .... et quelques Aloé (3) pour les copains.
« Il vouait à l'exécration ce monde, ce foutu monde qui se croit libre, ce monde où, de toutes les bouches, comme une bulle, sort le mot liberté, ce monde qui s'en goberge, qui s'en pourlèche, qui s'en barbouille jusqu'aux naseaux, [...] »” (Félicien Marceau).
Hors sujet ..... ok je sors (celle qui n'iront pas dans le jardin because mes voisins, ou plutôt, because ma voisine (voir le lien youtube au début pour voir de quelle Connasse il s'agit) )
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Hey
Un pas en avant .... avant deux pas en arrière ....
THC au volant : un consommateur de fleurs CBD définitivement relaxé
Le 26 mars 2024, la Cour d’appel de Rennes a rendu une décision qui pourrait faire date auprès des conducteurs consommateurs de CBD. L’affaire concernait un commerçant de Pont-l’Abbé, en Bretagne, qui avait vu son permis de conduire suspendu pour avoir prétendument conduit sous l’influence de stupéfiants après avoir consommé des fleurs CBD.
Le cas juridique et la décision
Condamné en première instance, la Cour d’Appel de Rennes a, elle, définitivement relaxé le prévenu, sans que le parquet général se ne pourvoit en cassation. La décision de la Cour d’Appel est donc définitive. Selon Me Arnaud Bernard (Avocatlantic), l’avocat du prévenu, cette décision est inédite et très attendue par les professionnels du CBD. Le tribunal a souligné que le délit de conduite sous l’influence de stupéfiants requiert un élément intentionnel, qui n’a pas été établi en l’espèce.
Pour Paul Maclean, président de l’Union Des Professionnels Du CBD (UPCBD), “la décision définitive pourra faire jurisprudence. La précédente décision en Cassation avait jugé l’élément matériel : la présence de THC dans le sang suffisait à constituer une conduite sous stupéfiants. La Cour d’Appel de Rennes s’en est, elle, tenue à l’intentionnalité”.
La défense du prévenu s’est appuyée sur la preuve qu’il avait consommé des produits à base de CBD et non des substances classées comme stupéfiants. Malgré les préoccupations initiales des autorités en raison d’un test salivaire positif aux cannabinoïdes, les analyses sanguines ultérieures ont confirmé uniquement la présence de métabolites inactifs du cannabis. Il est important de noter que le prévenu a pu produire des factures d’achat de CBD et des témoignages du magasin où il achetait régulièrement le produit, à l’appui de sa demande.
Implications pour les consommateurs de CBD
Cette décision a des implications plus larges pour les utilisateurs de CBD et leurs interactions avec le système juridique. Elle confirme dans un premier temps l’importance d’établir des preuves claires de la consommation de CBD, en particulier dans les scénarios impliquant des tests de dépistage de drogues lors de contrôles routiers. La décision de la Cour met aussi en avant la nécessité pour les individus de demander rapidement des analyses de sang pour prouver la consommation de CBD dans les cas de conduite présumée sous l’influence de stupéfiants.
La décision de la Cour d’appel de Rennes va dans le sens d’une meilleure compréhension du fait que le CBD est différent des stupéfiants et ne produit pas d’effets psychotropes. En soulignant l’absence d’intentionnalité dans les actions du défendeur, la cour a clarifié le statut juridique de la consommation de produits CBD en relation avec les délits de conduite.
Précédents juridiques et considérations futures
Cet acquittement s’écarte des interprétations juridiques précédentes, en particulier dans les cas de consommation de CBD et de conduite. Le fait que la décision s’appuie sur des preuves claires et sur l’absence d’élément intentionnel remet en question les décisions existantes sur le CBD et ses implications juridiques, notamment une décision de la Cour de Cassation qui avait fait grand bruit en juin 2023. Selon elle, la présence de THC dans un produit légal suffisait matériellement à constituer une conduite sous stupéfiants.
Il est important de noter que la nouvelle décision n’a pas fait l’objet d’un recours devant la Cour de cassation, ce qui en fait un jugement définitif dans cette affaire. Son impact peut varier en fonction des circonstances individuelles, y compris les niveaux de THC dans les tests, le moment des tests sanguins après l’arrêt, et la disponibilité des registres d’achat des produits à base de CBD.
Le CBD et ses produits continuant à gagner en popularité, les associations représentatives du secteur demandent depuis longtemps à faire évoluer le cadre juridique du CBD notamment au volant, en équilibrant les droits des consommateurs et les considérations de santé et de sécurité publique.
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De la cave jusqu'à la photo du mois ....
Une belle Klistal Bloom De @NicoT
sur le JDC de Nounoutte evidement ....
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état des lieux .... pas vraiment la joie mais il y a eu pire ....
Légalisation, dépénalisation : comment les législations du cannabis s’assouplissent à travers le monde.
L’Allemagne est devenue lundi le cinquième pays au monde à légaliser totalement l’usage récréatif du cannabis. Un choix qui accentue la fracturation du consensus mondial sur la prohibition.
La prohibition du cannabis serait-elle en train de partir en fumée ? Après le Canada et la Californie en 2018, l’Allemagne est devenue le 1er avril 2024 le territoire le plus peuplé au monde à légaliser la consommation récréative du cannabis, craquelant encore un peu plus le consensus international qui existait sur cette question depuis plus d’un siècle.
Cette approche était encore farfelue quand l’Uruguay a ouvert la voie, en 2013, en légalisant de façon encadrée la culture et la consommation de la plante. Si cette drogue douce se consomme depuis des siècles sous différentes formes pour des usages récréatifs ou thérapeutiques, elle était prohibée dans la quasi-totalité des pays du monde.
Mais contrairement à une idée répandue, cet état de fait était relativement récent dans l’histoire humaine. L’une des premières lois de prohibition du cannabis a été votée en Egypte en 1868, mais la plupart des pays occidentaux n’ont suivi que dans les années 1920 ou 1930. La prohibition ne s’est vraiment mondialisée qu’après-guerre, comme le rappelle le Transnational Institute dans un rapport sur la question.
Le cannabis légalisé pour 4 % de la population mondiale.
Au tournant du XXIe siècle, le constat d’échec à l’égard des politiques répressives a conduit les autorités de plusieurs pays à s’interroger sur l’opportunité d’autres politiques alternatives, fondée sur l’idée suivante : puisque nous n’arrivons pas à enrayer les trafics et à dissuader les consommateurs, acceptons cette consommation pour mieux l’appréhender et améliorer la prévention.
Si la question de la légalisation agite le débat politique de nombreux pays, rares sont encore ceux qui franchissent le pas. Selon nos calculs, environ 300 millions de personnes vivent dans des Etats ou territoires ayant légalisé le cannabis, soit un peu moins de 4 % de la population mondiale.
La dépénalisation, une solution intermédiaire qui séduit.
En revanche, un grand nombre de gouvernements ont fait un autre choix pour desserrer l’étau répressif : la dépénalisation. La consommation ou la culture du cannabis restent officiellement illégales, mais elles sont tolérées ou soumises à des peines beaucoup moins lourdes, allant de la simple amende aux travaux d’intérêt général, en passant par la prescription d’une cure de désintoxication. Dans l’immense majorité des cas, cette politique de tolérance est réservée à la consommation personnelle de drogue, en petites quantités, et n’exonère pas les trafiquants. Elle maintient aussi souvent d’importantes contraintes pour les usagers (interdiction de fumer en public en Espagne et en Ukraine, pénalisation en cas de récidive en Italie, en Israël et en Lettonie, etc.).
Cette solution intermédiaire, généralement motivée par des visées pragmatiques, a séduit de nombreux gouvernements d’Europe et d’Amérique depuis le début du siècle. Pour plusieurs Etats américains, cela a représenté une première étape avant la légalisation pure et simple.Le cannabis thérapeutique toujours peu accessible.
Au-delà de l’enjeu récréatif, la question du cannabis se pose également sur un plan médical. De nombreux malades réclament, en effet, d’accéder à la marijuana ou aux dérivés du cannabis non pas pour « planer » mais pour soigner ou atténuer douleurs, nausées, vomissements ou manque d’appétit. Cet usage, déjà connu chez les Romains et redécouvert au milieu du XIXe siècle par le médecin irlandais William Brooke O’Shaughnessy, est appuyé par des recherches récentes, qui montrent qu’il peut être utilisé comme bronchodilatateur (pour l’asthme), antispasmodique (Parkinson ou sclérose en plaques) ou comme vasodilatateur (pour le glaucome).
Cette reconnaissance progressive des vertus thérapeutiques du cannabis a conduit, ces dernières années, de nombreux gouvernements à infléchir leur législation pour le rendre accessible aux malades. Mais derrière la quarantaine de pays concernés par le « cannabis thérapeutique » se décline une grande variété de situations : il est vendu en pharmacie sans ordonnance en Macédoine du Nord, cultivé par l’armée en Italie, accessible seulement sur prescription en Argentine, et uniquement sous forme de spray au Brésil. En Hongrie, certains médicaments à base de cannabis sont accessibles aux patients atteints de sclérose en plaques, mais seulement après une validation, au cas par cas, des autorités.
La France isolée en Europe. (scoop )
L’Hexagone, bien que souvent cité comme le plus gros consommateur d’Europe de cannabis – en particulier dans sa version récréative – fait figure de quasi-exception sur le continent. Aucun gouvernement français n’a jamais avancé vers la dépénalisation ou la légalisation. Même si la majorité macroniste a assoupli en 2020 la réponse pénale pour la consommation simple de cannabis, désormais punie d’une amende forfaitaire, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, assume une logique répressive. Début 2024, il a annoncé vouloir « taper la politique de l’offre autant que celle de la demande » et a proposé d’étendre les tests salivaires sur la voie publique.
Seule l’utilisation thérapeutique est légale en France, depuis 2013. Mais cette légalisation officielle est, dans les faits, toute relative : seul le Sativex, l’un des médicaments souvent utilisés pour traiter la sclérose en plaques, a reçu une autorisation de mise sur le marché en 2014 – mais il n’est toujours pas commercialisé en France faute d’accord entre son fabricant et l’Etat. Quant au Marinol, il est accessible sur dérogation individuelle depuis le début des années 2000. Cette situation, régulièrement critiquée par les associations et certains professionnels de santé, commence à faire figure d’exception en Europe, où les législations se sont fortement assouplies depuis le début des années 2000.
Plus de la moitié des pays européens ont légalisé ou dépénalisé le cannabis.@+
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Euphorie naissante, soit, mais au forceps la naissance alors.
En France, l'euphorie naissante pour le cannabis à usage médical
Fin mars 2021, une expérimentation à grande échelle du cannabis thérapeutique était lancée en France, permettant à plusieurs milliers de patients souffrant de maladies graves d'intégrer cette drogue à leur traitement. Alors que ce test a pris fin le 27 mars et que les autorités sanitaires envisagent désormais une mise sur le marché en 2025, certains reviennent sur leur expérience.
En 1992, un premier diagnostic tombe pour Valérie Vedere. Alors âgée de 32 ans, elle apprend être atteinte du sida. Vingt ans plus tard, en 2012, elle découvre souffrir d'un cancer à la gorge. Depuis, son quotidien est rythmé par la douleur liée à la radiothérapie et aux traitements antirétroviraux contre le VIH.
Alors lorsque la France annonce, en 2021, vouloir lancer une grande expérimentation nationale visant à tester l'utilisation du cannabis médical pour les patients atteints de maladie grave, Valérie Vedere est bien déterminée à y participer. Elle parvient à persuader son médecin qu'elle est une candidate parfaite pour l'essai et intègre l'expérience en mai 2021, deux mois après son lancement.
"J'avais déjà utilisé le cannabis pour soulager mes symptômes de manière illégale. Désormais, je peux le faire en toute légalité et bénéficier d'un suivi régulier de la part de mon médecin", explique cette Bordelaise aujourd'hui âgée de 58 ans.
"Je m'en sers pour calmer la sensation de brûlure que me procure la radiothérapie", poursuit-elle. "Mais j'ai aussi des douleurs dues aux traitements antirétroviraux contre le VIH. J'ai régulièrement l'impression que mes mains et mes pieds sont pris dans un étau, avec des sensations de brûlure et de picotements extrêmes. J'ai également des spasmes musculaires qui surviennent généralement en fin de journée." Une douleur chronique qui, selon elle, ne peut être traitée par des antalgiques opioïdes comme le tramadol ou la morphine, responsables de nombreux effets indésirables. "Ce n'est pas une solution à long terme", insiste-t-elle."J'ai essayé toutes sortes de traitements"
Comme Valérie, Mylène, une Parisienne de 26 ans, a essayé une longue liste de médicaments pour combattre ses céphalées – des maux de tête forts et persistants – avant de se tourner vers le cannabis thérapeutique. "Elles sont brutales. La douleur est permanente, sept jours sur sept. Je n'ai pas eu de répit depuis que ça a commencé, en 2014", témoigne-t-elle. "Et parfois, j'ai des crises particulièrement douloureuses, comme si deux parpaings étaient pressés contre ma tête."
"J'ai essayé toutes sortes de traitements. Paracétamol, ibuprofène, opioïdes comme le tramadol et même la morphine. Soit les médicaments n'avaient pas d'effet sur moi, soit les effets secondaires étaient trop intenses", poursuit cette jeune radiologue. "J'ai donc rejoint l'essai thérapeutique fin décembre 2023 et j'ai commencé à prendre des gouttelettes de cannabis médical matin et soir. Cela fait presque trois mois et je commence déjà à ressentir un soulagement. Je sens que ça commence vraiment à faire effet."Un pas en avant vers la légalisation du cannabis thérapeutique
À l'image des deux femmes, les premiers résultats de cette expérimentation, publiés en 2023, montrent des résultats prometteurs. En majorité, les patients estiment que leurs symptômes se sont améliorés, sans effets secondaires inattendus. Aucun cas de toxicomanie ou d'addiction n'est signalé.
Dans le détail, les rapports de près de 2 500 patients – sur les plus de 3 000 qui auront participé à l'expérimentation – ont été étudiés. La moitié d'entre eux étaient traités pour des douleurs neuropathiques, 12 % pour des douleurs liées à la sclérose en plaques, 12 % en situations palliatives ou encore 8 % pour des symptômes liés au cancer. Un tiers des patients ont déclaré une amélioration globale et stable de leur état de santé, un tiers une baisse importante voire très importante des douleurs, et un tiers une faible ou aucune amélioration.
"Nos évaluations montrent qu'entre 30 et 40 % des symptômes comme la douleur, les spasmes, la qualité de vie ou les crises d'épilepsie, par exemple, se sont améliorés de manière significative", résume Nicolas Authier, médecin spécialisé en pharmacologie, toxicomanie et douleur, président du comité scientifique chargé du suivi de l'essai sur le cannabis médical.
Devant ces résultats, et alors que l'expérimentation a officiellement touché à sa fin le 27 mars, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a promis le 20 février que les traitements à base de cannabis médical seraient disponibles en France en 2025. "La fin de l’expérimentation et la mise à disposition pour 2025 des médicaments à base de cannabis se préparent", a-t-elle annoncé dans un communiqué.
"Les médicaments à base de cannabis sont actuellement délivrés dans les hôpitaux ou dans les pharmacies hospitalières, mais à terme, la plupart d'entre eux seront aussi disponibles dans les pharmacies ordinaires, comme n'importe quel autre médicament", précise Nicolas Authier.
Pour ce faire, l’ANSM a jusqu'au 31 décembre 2024 pour autoriser sur le marché les produits à base de cannabis approuvés pour un usage médical. Mais des questions restent encore à trancher, comme le prix du médicament et son remboursement.
Par ailleurs, fin 2023, le gouvernement avait donné un statut particulier au cannabis thérapeutique en l'intégrant à la loi de financement de la sécurité sociale. Ce dernier stipule que l’ANSM peut autoriser la vente de médicaments à base de cannabis sans attendre une éventuelle autorisation de l'Union européenne, mais ces autorisations ne seront valables que pour une période de cinq ans, renouvelable.
Dans l'attente, les 1 842 patients qui sont encore aujourd'hui sous cannabis thérapeutique dans le cadre de l'expérimentation pourront poursuivre leur traitement. En revanche, plus aucun nouveau participant ne pourra rejoindre l'essai.
Les fleurs de cannabis excluesAu cours des trois années d'expérimentation, les patients ont par ailleurs pu, en fonction de leur état de santé, être traités avec du cannabis thérapeutique sous forme d'huile, prise par voie orale, ou sous forme de fleurs séchées, inhalées dans des vaporisateurs.
En fonction de leur forme, les médicaments à base de cannabis contiennent en effet des degrés variables de THC et de CBD, les deux principaux composés de la plante connus sous le nom de cannabinoïdes. Le THC est le principal composé psychoactif, c'est-à-dire qu'il est responsable de la sensation d'euphorie typique de l'herbe que les consommateurs peuvent ressentir, mais c'est lui aussi qui est le plus efficace pour lutter contre la douleur. Le CBD, le deuxième composé le plus répandu dans le cannabis, est lui aussi psychoactif mais n'a pas le même effet enivrant que le THC.
"La majorité des patients recevaient des médicaments sous forme d'huile car c'est le traitement qui a l'effet le plus durable", explique Nicolas Authier. "Mais il n'empêche pas les pics de douleur sévère. Nous avons donc parfois ajouté des fleurs de cannabis séchées que les patients pouvaient inhaler. Les effets durent moins longtemps mais sont très rapides."
L'ANSM a cependant décidé d'exclure de la procédure de légalisation le cannabis thérapeutique sous forme de fleurs. "Je n'étais pas à la réunion de médiation lorsque cette décision a été prise, je ne peux donc pas dire avec certitude pourquoi", explique Nicolas Authier. "Il semble que la fleur de cannabis médical ressemble trop à la fleur de cannabis consommée à des fins [récréatives]. Cela pourrait donc prêter à confusion et peut-être susciter des craintes autour d'un éventuel marché noir." "Un argument très discutable", ajoute-t-il, peu convaincu.
Pour Valérie Vedere, les huiles comme les fleurs sont pourtant "indispensables". Furieuse de la décision de ne plus prescrire de cannabis médical sous forme fleurs séchées, elle a écrit une lettre ouverte au ministère français de la Santé pour demander des explications.
"Je ne veux pas prendre d'opioïdes. Quand j'ai des crises de douleur soudaines, les fleurs sont la seule chose qui me soulage", explique-t-elle. "Je vais donc continuer à utiliser l'huile qui m'a été prescrite mais j'achèterai aussi illégalement des fleurs séchées."
L'industrie retient son souffleAu total, Nicolas Authier estime qu'entre 150 000 et 300 000 personnes pourraient se voir prescrire des médicaments à base de cannabis en France. Toute une industrie retient ainsi son souffle dans l'attente de leur autorisation. Selon Le Monde, la France pourrait en effet devenir, avec l'Allemagne, le plus grand marché du cannabis médical en Europe.
Mais si l'opinion publique évolue sur le sujet – 91 % des Français se déclarent favorables à la prescription de médicaments à base de cannabis "pour certaines maladies graves ou chroniques", selon une enquête réalisée en 2019 par l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives –, le cannabis reste encore très lié à l'image négative des stupéfiants, notamment parmi les responsables politiques et médicaux, regrette Nicolas Authier.
Il y a quelques jours, lors d'une audition au Sénat sur l'impact du trafic de drogue en France, le ministre des Finances Bruno le Maire a ainsi réitéré son refus de la dépénaliser. "Le cannabis, c'est cool, la cocaïne, c'est chic. C'est la représentation sociale des drogues", a-t-il déclaré. "Mais en réalité, ce sont deux poisons. Elles sont toutes deux destructrices et contribuent à miner la société française dans son ensemble."
Parmi les opposants au projet, certains dénoncent ainsi régulièrement un processus qui amènerait inévitablement à la légalisation du cannabis pour un usage récréatif. "Notre objectif a toujours été l'accessibilité. Faire en sorte que les patients aient accès à ces médicaments et que les médecins les prescrivent", rétorque Nicolas Authier. "Il ne s'est jamais agi, comme certains aiment à le croire, d'un cheval de Troie pour légaliser ensuite le cannabis à usage récréatif. Cela n'a absolument rien à voir avec notre essai. Les médicaments à base d'opium existent sans que l'héroïne soit légalisée."
La France reste aujourd'hui l'un des plus gros consommateurs de cannabis en Europe, avec l'une des législations les plus sévères sur le sujet. Le THC est toujours considéré comme un stupéfiant et le taux maximal autorisé dans une plante de cannabis est limité à 0,3 %. Le CBD, quant à lui, est légal tant que la plante de cannabis ne dépasse pas les niveaux autorisés de THC.
La Californie a été la première à légaliser le cannabis médical en 1996. Le Colorado a suivi quatre ans plus tard, en 2000, puis le Canada en 2001, les Pays-Bas en 2003, Israël en 2006, l'Italie en 2013 et l'Allemagne en 2017. À ce jour, une vingtaine de pays européens ont rejoint la liste, chacun avec ses propres règles et restrictions. En comparaison, il aura fallu attendre 2018 pour que des discussions sérieuses sur le cannabis médical émergent dans l'Hexagone. Et il a fallu attendre encore trois ans pour que l'essai commence, en 2021.
"Lorsque j'ai été acceptée comme participante à l'expérimentation il y a quelques mois, je me suis dit 'enfin'", conclut Mylène. "Je vois qu'il y a un vrai pas en avant et j'espère que ça va continuer. J'espère qu'il sera plus facilement accessible afin que le plus grand nombre possible de personnes puissent être traitées."@+
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Hey
La question des troubles liés à la consommation de cannabis est un sujet important, on le voit bien puisque, régulièrement, c'est un thème abordé sur le forum.
Comprendre les Risques du Trouble lié à l’Usage du Cannabis : L’Impact du Métabolisme du THC
Métabolisme du THC et Risque de Trouble lié à l’Usage du Cannabis (CUD)
Les différences dans la façon dont les jeunes adultes métabolisent le THC, principal composant du cannabis, peuvent influencer les effets ressentis après la consommation de la drogue ainsi que le risque potentiel de développer un trouble lié à l’usage du cannabis (CUD).
Étude : Liens entre le Métabolisme du THC et le Risque de CUD
Une étude récente, publiée dans Addictive Behaviors par des chercheurs de l’Université Médicale de Caroline du Sud et de leurs collaborateurs, a révélé que les différences génétiques dans les enzymes métabolisant le THC peuvent entraîner des effets plus forts et plus durables du cannabis, notamment chez les femmes métabolisant le THC plus lentement.
Implications pour la Prévention et le Traitement
Cette découverte souligne l’importance de comprendre les réponses physiologiques individuelles au cannabis et suggère des interventions ciblées ainsi que la nécessité de programmes éducatifs pour informer les adolescents et les jeunes adultes sur leurs risques spécifiques liés à l’usage du cannabis.
Principaux Résultats et Constatations
- Effets Sexospécifiques : Les femmes métabolisant le THC plus lentement présentent un risque accru de CUD, tandis que les hommes avec des variations génétiques similaires rapportent des effets initiaux plus négatifs de l’usage du cannabis.
- Influences Génétiques : Environ 25% des personnes ont une variante génétique qui entraîne un métabolisme plus lent du THC, ce qui impacte l’intensité et la durée des effets du cannabis.
- Importance de l’Éducation : L’étude souligne la nécessité de programmes éducatifs abordant les différences individuelles dans l’expérience du cannabis et les risques de CUD, en particulier chez les adolescents.
Besoins en Recherche Future
Face à la montée en puissance du cannabis et à l’absence de réglementation des produits, des recherches supplémentaires seront nécessaires pour identifier les facteurs de risque de CUD afin de conseiller les groupes vulnérables, comme les adolescents.
Financement et Responsabilité
Cette recherche a été soutenue par le National Institute on Drug Abuse et le National Center for Advancing Translational Sciences des National Institutes of Health.
Les résultats de cette étude soulignent également l’importance de la recherche continue dans ce domaine, notamment pour identifier les facteurs de risque spécifiques associés au CUD et informer les politiques de régulation du cannabis. Une réglementation plus stricte des produits à base de cannabis, combinée à une sensibilisation accrue et à des interventions précoces, pourrait contribuer à réduire la prévalence du CUD, en particulier parmi les populations vulnérables telles que les adolescents et les jeunes adultes.
https://www.blog-cannabis.com/trouble-lie-a-lusage-du-cannabis/
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heula .... bah ça donnera probablement rien mais c'est bien joué, vu la situation de Strasbourg-Kehl ça va être tendu sur la frontiere.....
il n'y a plus de limite pour le tabac, est ce qu'on peu y voir une relation .... Hahahahaha l'Europe.
Cannabis : la maire de Strasbourg souhaite une expérimentation locale
L'Allemagne autorise, dès ce lundi 1er avril, la consommation et la culture de cannabis. Jeanne Barseghian aimerait une expérimentation qui s'en inspire à Strasbourg.
Alors que l'Allemagne autorise à partir du 1er avril la consommation et la culture de cannabis, la maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, appelle à la mise en place d'une « expérimentation » locale pour sortir d'une approche française répressive aux résultats « peu probants ».
« Sur un bassin de vie commun, nous allons avoir deux règlementations différentes, presque diamétralement opposées, entre l'Allemagne, autorisant la consommation récréative de cannabis, et la France, présentant l'une des législations les plus répressives d'Europe », plaide la maire dans un entretien à l'AFP.
La décision allemande « doit nourrir une réflexion »
« Evidemment, ça interroge, et ça ne va pas manquer d'interroger la population », dit-elle, en insistant sur l'importance des « flux permanents » transitant entre les deux pays via Strasbourg, ville frontière dont le réseau de transports s'étend outre-Rhin et amène bien des usagers à s'y rendre quotidiennement, pour y travailler ou y faire leurs courses.
« Le fait qu'un pays européen comme l'Allemagne, attaché à l'ordre public et à la santé publique, décide de faire évoluer sa législation montre bien qu'une politique purement répressive ne lui a pas semblé satisfaisante ni efficace », poursuit Jeanne Barseghian. « A mon avis, ça doit nourrir une réflexion » sur les choix politiques français en la matière.
Cinq millions de Français en ont consommé
Elle cite les chiffres de Observatoire européen des drogues et des toxicomanies selon lequel 47,3 % des Français adultes disent avoir déjà consommé du cannabis, un chiffre plus élevé que dans n'importe quel autre pays de l'UE. La France compte 5 millions d'usagers de cannabis, selon l'Observatoire français des drogues.
« En tant que maire de grande ville, je suis confronté au quotidien à des interpellation d'habitants qui légitimement s'inquiètent de trafics qui perdurent et qui génèrent des sentiments d'insécurité, voire de la délinquance et une économie parallèle », témoigne l'élue.
L'Allemagne va-t-elle inclure les zones frontalières ?
Alors, elle est très attentive à l'évolution de la législation allemande, et ses conséquences possibles de ce côté-ci de la frontière. « C'est un point d’attention depuis plus d’un an. Nous avions pris l'initiative avec le maire de Kehl (ville allemande voisine, NDLR) d'interpeller les autorités allemandes pour leur demander de considérer les zones transfrontalières comme la nôtre », explique-t-elle.
La nouvelle loi, votée fin février au Bundestag, autorise les personnes résidant en Allemagne depuis au moins six mois à cultiver chez elles jusqu'à trois plants pour leur usage propre, ou à se procurer jusqu'à 50 grammes de cannabis séché par mois auprès des nouveaux « Clubs de cannabis », associations à but non lucratif.
« Cela va rester très encadré, beaucoup moins permissif que ce qu’on peut observer aux Pays-Bas », anticipe Jeanne Barseghian. « Ces clubs ne seront pas des lieux de consommation, il n'y aura pas de coffee-shop », insiste-t-elle.
La maire aimerait une expérience à Strasbourg
Intéressée par cette « approche prudente », la mairie va « observer ce qui va se passer en Allemagne, ce que cette législation va générer en termes d'usages, de politique de sécurité, de baisse -ou pas- des trafics, de santé publique ».
« Et il me semblerait intéressant d'ouvrir une expérimentation à une échelle locale transfrontalière, qui permettrait de tester à Strasbourg ce qui va être mis en œuvre côté allemand », soutient la maire.
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Bah oui, comme on pouvait s'en douter ....
Seuls les Français habitant en Allemagne pourront adhérer aux clubs de cannabis
Finalement adoptée par le Parlement allemand le 22 mars, la légalisation du cannabis entrera en vigueur en Allemagne le 1er avril 2024.
Arthur Lindon est chargé de communication du Centre européen de la consommation. Il résume les règles qui régiront les clubs de cannabis.
Guillaume Krempp
Publié le 27 mars 2024 ·
L’herbe est toujours plus verte chez le voisin. D’un point de vue français, l’expression s’applique bien à la marijuana.
Dès le 1er avril 2024, le projet de loi légalisant la consommation, la culture et la possession de cannabis entre en vigueur en Allemagne. Trois mois plus tard, les clubs de cannabis pourront ouvrir sur tout le territoire allemand.
Les adhérents de ces associations pourront cultiver des plants de cannabis partager les fruits de leur récolte entre membres du club de cannabis.
Chargé de communication au Centre européen de la consommation, Arthur Lindon précise les conditions d’application de cette première loi.
Avec, bien sûr, la question que se posent tous les consommateurs de cannabis français : auront-ils accès au cannabis allemand ? La réponse est non. À moins de s’installer à Kehl.
Rue89 Strasbourg : Quand cette légalisation entrera-t-elle en vigueur ?
Arthur Lindon : La légalisation du cannabis en Allemagne va se faire en deux étapes. Le 1er avril, la possession, la culture et la consommation de cannabis deviendront légales. Puis le 1er juillet, les « clubs de cannabis » pourront ouvrir.
La vente en magasin reportée
Il restera ensuite une troisième étape, celle de la vente de cannabis. Aujourd’hui, on légalise la consommation, la culture et la possession. Mais il manque un volet : la vente en magasin ou autre type d’établissement. Aujourd’hui rien de concret n’est prévu à ce sujet. Le gouvernement en a beaucoup parlé, mais aucun texte n’a été présenté.
Quand il y aura une loi sur ce volet, il y aura une phase de test dans cinq Länder (les régions allemandes, NDLR). Aujourd’hui, on ne sait pas quand le gouvernement présentera ce second projet de loi.
Quelles sont les règles à respecter pour intégrer un club de cannabis ?
Les clubs de cannabis seront des associations. Il y aura des clubs partout en Allemagne, qui pourront accueillir 500 membres au maximum. Ces membres doivent être majeurs et résider en Allemagne depuis plus de six mois. Chaque personne pourra être membre d’un seul club à la fois.
Les règles des clubs de cannabis
Il faut aussi ajouter que les clubs de cannabis ne seront pas des espaces de consommation. Les membres pourront cultiver en commun des plantes et partageront la récolte. La nouvelle législation encadrera notamment la quantité possédée par les membres. Chaque membre pourra recevoir jusqu’à 50 grammes par mois maximum, dans la limite de 25 grammes par jour.
Pour la culture, chaque membre sera autorisé à recevoir jusqu’à sept graines ou cinq boutures par mois pour planter du cannabis chez soi ou alors cinq graines et boutures au total chaque mois.
Il faut enfin préciser que les jeunes de 18 à 21 ans auront des restrictions. Ils ne pourront pas recevoir plus de trente grammes par mois. Et le taux de THC du cannabis ne pourra pas dépasser 10%.
Est-ce que les Français résidant en France pourront devenir membres des clubs de cannabis ?
Non, les Français qui résident en France ne pourront pas devenir membres des clubs de cannabis en Allemagne. À moins de décider de déménager en Allemagne, auquel cas ils devront attendre plus de six mois pour adhérer à un club de cannabis.
Quels sont les documents exigibles pour prouver son domicile en Allemagne ?
Dans le texte de loi, il n’y a pas de disposition explicite particulière concernant les documents qui doivent être fournis pour prouver son domicile.
Lors de l’adhésion à un club de cannabis, le futur adhérent doit présenter une pièce d’identité officielle avec photo ou tout autre document officiel approprié qui prouve sa majorité et son domicile ou sa résidence habituelle en Allemagne.
Eviter un appel d’air dans la région
Généralement, on peut justifier son domicile en Allemagne par un document administratif qui s’appelle “Meldebescheinigung”. Ce document est remis par la municipalité dans laquelle on vit après s’être enregistré. Une démarche obligatoire à chaque déménagement en Allemagne.
Y a-t-il des règles particulières pour la zone transfrontalière comme celle de Kehl ? La police nationale et la maire de Strasbourg se sont inquiétés de voir un afflux de Français rentrer de Kehl avec du cannabis.
A priori, il n’y aura pas de règle spécifique pour la zone transfrontalière. La possession dans la rue sera légale uniquement pour les résidents allemands depuis plus de six mois. C’est ce détail important qui suffit à rassurer la police française et la mairie de Strasbourg. Seuls les résidents en Allemagne pourront avoir 25 grammes de cannabis sur eux. Mais la vente ou le partage ne seront pas autorisés, même entre résidents allemands. Cette règle générale doit permettre d’éviter un appel d’air dans la région.
Quelles sont les sanctions encourues par des Français en possession de cannabis en Allemagne sans être membre d’un club ?
En Allemagne si vous êtes contrôlés avec du cannabis et que vous n’y avez pas le droit, vous encourez jusqu’à cinq ans de prison. Si vous avez une grosse quantité sur vous et que le juge considère que cela relève du trafic, la sanction commence à deux ans de prison.
Un rapport à venir
Toute personne entrant en France avec du cannabis sur elle peut être verbalisée et payer une amende forfaitaire de 200 euros. Pour des quantités plus importantes, en France, la possession de cannabis est passible d’une condamnation allant jusqu’à un an de prison et 3 750 euros d’amende.
La légalisation du cannabis a provoqué un intense débat en Allemagne, même au sein de la majorité gouvernementale alliant les écologistes, les sociaux démocrates et le parti de gauche radicale Die Linke. Y aura-t-il un suivi des effets de cette légalisation ?
Un an et demi après l’entrée en vigueur de la loi, il y aura un rapport parlementaire sur les conséquences de cette légalisation, tout particulièrement en ce qui concerne la santé des jeunes.@+
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Hey
La fin d'une histoire, le debut d'une autre ....
Bulletin spécial de l'IACM du 27 mars 2024
Chère lectrice, cher lecteur,
Depuis de nombreuses années, je rapporte dans le Bulletin de l'IACM les derniers développements scientifiques et politiques dans le domaine du cannabis, notamment en ce qui concerne ses effets thérapeutiques.
J'ai le regret de vous informer que j'arrête ce travail. Une récente crise de santé m'a fait comprendre qu'il était temps de réduire mes activités. J'ai pris beaucoup de plaisir à produire le bulletin d'information et j'ai eu le plaisir de travailler avec tant de personnes merveilleuses et dévouées dans ce contexte.
Ce bref bulletin est le dernier que je produirai. Heureusement, il existe aujourd'hui de nombreux moyens de se tenir informé sur le sujet.
En même temps, je voudrais vous inviter cordialement à notre réunion en ligne les 12 et 13 avril 2024. Un programme intéressant vous attend.
https://www.cannabinoid-conference.org/
Nous serions ravis de vous accueillir en tant que participant. N'hésitez pas à transmettre ces informations à vos collègues.
Le prochain Cannabis Talk - cette fois avec Daniel Piomelli - a également été mis en ligne ce week-end :
https://cannabis-med.org/de/cannabis-talk
Je vous souhaite le meilleur !
Franjo Grotenhermen
Directeur exécutif, IACM
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Hey
il y a 47 minutes, Makos a dit:je me demandais s'il y avait un intérêt à distiller des feuilles de manucure ???
Notre molécule préférée n'étant pas spécialement amie avec la chaleur, que peut-il ressortir de la distillation de la plante ?
Bien sur qu'il y a un intérêt, la distillation te permet d'obtenir de l'huile de cannabis, pas une huile essentielle, la méthode d'extraction est différente le matériel nécessaire aussi. Tu obtiendras un "FECO" (full extraction cannabis oil) tu trouveras des informations sur la macération et la distillation sur le topic dédié
il y a 47 minutes, Makos a dit:Le THC aura-t-il survécu à la chaleur ? Et le CBD, les terpènes, ca devient quoi à votre avis ?
la macération se fait à froid.
Avec un alambic ne dépasse pas les 70° et n'utilises pas d'isopropanol mais de l’éthanol de grade alimentaire à minimum 90° (en plus tu distilles donc tu ne perds pas ton alcool). Si tu peux mettre ton alambic sous vide tu monteras moins en températures (à 40° c'est bon) ce qui préservera mieux les différents composants contenus dans ton herbe.
il y a 47 minutes, Makos a dit:Ok mon intérêt principal reste pour l'aspect récréatif, mais si cela peut avoir d'autres fonctions (médicinales, aromatiques, cosmétiques... ?), je suis tout autant intéressé.
Pour exemple j'ai fait analyser plusieurs de mes extractions une à 67.09% de THC+ traces de CBD, et une autre à 44% de CBD + 4% THC.
L'utilisation médicale est démontrée par de nombreuse études dans le monde quand à l'usage "festif" ou "récréatif", l'huile était très cotée fin des 70 moins aujourd'hui, son utilisation actuelle est plus médicale que récréative (mais d'après moi c'est surtout du à la méconnaissance du produit et ses modes de consommations ainsi que la difficulté de réalisation de l'extraction comparée, par exemple, à une session d'ICE ou de rosin.)
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Hey
Eh bah voila, c'est fait ....
Le Bundesrat valide la légalisation du cannabis en Allemagne au 1er avril
La légalisation du cannabis en Allemagne sera mise en œuvre comme prévu au 1er avril, les législateurs représentant les différents États au sein du Bundesrat ayant refusé de renvoyer la législation à une commission de médiation, ce qui aurait eu pour effet de retarder le calendrier de six mois.Alors que le Bundestag a adopté la mesure de légalisation du cannabis le mois dernier, les partisans de cette mesure craignaient que le Conseil fédéral ne vote pour recommander le renvoi devant une commission lors d’une réunion qui s’est tenue vendredi.
Mais cela ne s’est pas produit, ce qui signifie que la loi, qui rendra la possession et la culture à domicile légales et autorisera les Cannabis Social Clubs à distribuer du cannabis à leurs membres, entrera en vigueur le 1er avril. Les Clubs pourront ouvrir dès le 1er juillet.
Pour éviter ce retard, le ministre de la santé, Karl Lauterbach, qui est depuis des mois le chef de file du gouvernement pour le plan cannabis, a présenté au Conseil fédéral, avant le vote, une “déclaration de protocole” visant à répondre aux préoccupations des membres sur des questions telles que la prévention auprès des jeunes, la réduction de la taille des cultures et les exigences en matière de zonage pour les clubs sociaux qui pourraient éventuellement distribuer de la marijuana à des adultes.
Bien que la déclaration protocolaire proposée par M. Lauterbach ne soit pas juridiquement contraignante, la stratégie a finalement fonctionné, puisque l’organe a manifestement accepté l’arrangement et n’a pas voté en faveur de la médiation.“Le combat en valait la peine, la légalisation du cannabis arrive le lundi de Pâques !” a déclaré Lauterbach dans un message sur les médias sociaux vendredi.
“Nous vous demandons d’utiliser cette nouvelle opportunité de manière responsable et de contribuer à la protection des enfants et des jeunes. J’espère que c’est le début de la fin pour le marché noir aujourd’hui.”Que permettra la légalisation du cannabis en Allemagne ?
Les adultes âgés de 18 ans et plus seront autorisés à transporter jusqu’à 25 grammes de cannabis pour leur propre consommation.
La consommation en public sera autorisée, à condition qu’elle ne se fasse pas à la vue d’enfants ou à proximité d’installations sportives. Elle sera également interdite dans les zones piétonnes entre 7 heures et 20 heures.
Les adultes seront également autorisés à stocker jusqu’à 50 grammes de cannabis chez eux, ainsi qu’à conserver trois plantes pour la culture à domicile.
À partir du 1er juillet, des, Cannabis Social Clubs pourront cultiver et acheter du cannabis sur une base limitée. Ces Clubs pourront compter jusqu’à 500 membres et seront réservés aux résidents allemands.
Le cannabis restera interdit aux mineurs.@+
à qui le tour ???
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Hey
Ahhhhhh l'Europe ..... Argl ....
La ligne Maginot du cannabis tombera-t-elle avec l’Allemagne ?
Le Bundesrat, chambre haute composée de représentants des 16 Länder allemands, examinera aujourd’hui 22 mars la CanG, la loi qui ouvrirait la légalisation du cannabis en Allemagne, votée le mois dernier par le Bundestag. Bien que le Bundesrat ne puisse plus bloquer la loi, seulement la retarder, une majorité en faveur de la légalisation semble se dessiner à la lumière de quelques concessions faites par l’état fédéral. Quelles peuvent être les conséquences pour le reste de l’Europe ?Qu’y a-t-il dans la régulation allemande du cannabis ?
La régulation allemande du cannabis se déroulera en 2 phases.
Si le Bundesrat donne son accord le 22 mars, la possession et la culture à domicile deviendront légales dès le 1er avril. Les Cannabis Clubs, dont des centaines ont déjà été créés, pourront commencer à fonctionner à partir du 1er juillet. Le cannabis ne sera plus soumis à la loi allemande sur l’opium, mais des règles strictes s’appliqueront.
Par exemple, le fait de fumer dans les espaces publics deviendra légal, mais reste interdit dans les zones piétonnes entre 7 et 20 heures et à moins de 100 mètres des écoles et des crèches.
Des règles distinctes s’appliquent aux jeunes de 18 à 21 ans : ils peuvent détenir un maximum de 30 grammes de cannabis à la maison et acheter un maximum de 30 grammes par mois dans un club. Ce cannabis ne doit pas contenir plus de 10% de THC, tandis que pour les membres plus âgés des Clubs, il n’y a pas de limite. Il n’est pas permis de devenir membre de plus d’un Club qui seront réservés aux résidents allemands.La seconde phase, la mise en place de la vente au détail de cannabis, interviendra ensuite et sous réserve d’un accord avec l’Europe que l’Allemagne espère pour l’instant aller chercher.
Des concessions faites aux Länder
Le gouvernement fédéral allemand a fait d’importantes concessions pour dissuader les Länder de demander la création d’un comité de médiation au sein du Bundesrat, afin de répondre aux préoccupations concernant la législation sur le cannabis. Un “protocole de déclaration” a été publié pour répondre à ces préoccupations, qui comprend des engagements tels que la garantie d’un financement continu de six millions d’euros pour la prévention du cannabis au-delà de 2024 et l’allocation de 20 millions d’euros pour un centre de prévention, ce qui dépasse les plans précédents.
Pour apaiser les inquiétudes concernant les Cannabis Clubs, le gouvernement propose de réduire la fréquence jusqu’ici annuelle des inspections à des “inspections régulières” et d’exclure les grandes zones de culture afin d’empêcher ces associations de devenir des opérateurs commerciaux. En outre, l’externalisation de certaines activités à des partenaires contractuels serait interdite.
Malgré ces concessions, le gouvernement fédéral a l’intention de maintenir la remise rétroactive des peines, ce qui oblige les autorités judiciaires à réexaminer les cas dans lesquels des peines liées au cannabis n’ont pas été exécutées. Cela a suscité des inquiétudes quant à la surcharge potentielle du système judiciaire, avec des craintes de demandes d’indemnisation en cas de retard dans les procédures.La décision de faire appel à un comité de médiation reste incertaine, la Saxe, la Basse-Saxe, Brême, Berlin et la Hesse penchant pour l’abstention. Bien que certains États aient exprimé leur intention d’impliquer le comité, la probabilité qu’une majorité le soutienne diminue en raison de la déclaration protocolaire du gouvernement fédéral.
Par conséquent, la légalisation partielle du cannabis en Allemagne pourrait se dérouler comme prévu le 1er avril.Effet domino pour l’Europe ?
Si l’Allemagne légalise définitivement le cannabis, sa décision entrainera-t-elle un changement d’attitude européen à l’égard de la consommation de cannabis ?
La légalisation créera de facto de nouvelles opportunités économiques liées aux Clubs. Si l’industrie du cannabis en sera en grande majorité absente, cette dernière compte sur l’élargissement du secteur du cannabis médical pour s’implanter plus fortement. Cela devrait conduire à des créations d’emplois et des recettes fiscales pour l’Allemagne, qui pourrait inciter d’autres pays européens, en particulier ceux qui sont confrontés à des difficultés économiques, à envisager des politiques similaires pour tirer parti d’un marché du cannabis en plein essor.
La décision de l’Allemagne pourrait aussi intensifier la pression sur les autres pays européens pour qu’ils harmonisent leurs lois sur le cannabis ou, du moins, envisagent une réforme. Cette pression pourrait être particulièrement ressentie dans les pays de l’UE où les citoyens et les décideurs politiques plaident déjà en faveur de la légalisation ou de la dépénalisation du cannabis, comme la Belgique, l’Espagne et les Pays-Bas.
La légalisation du cannabis en Allemagne pourrait susciter une concurrence entre les pays européens pour attirer les entreprises et les investissements liés au cannabis, ce qui entraînerait une course à la mise en place de cadres réglementaires favorables. D’un autre côté, elle pourrait également favoriser la coopération entre les pays pour résoudre les problèmes transfrontaliers liés au commerce du cannabis, tels que la contrebande et les incohérences réglementaires.
L’impact sur le discours de la politique des drogues ne doit pas être mis de côté. La légalisation de l’Allemagne pourrait élever le niveau du discours sur la politique des drogues au niveau européen, en suscitant des discussions sur l’efficacité de la prohibition par rapport à la réglementation, sur les stratégies de réduction des risques et sur les approches de santé publique en matière de consommation de drogues. Cela pourrait ouvrir la voie à des politiques plus progressistes en matière de drogues dans toute l’Europe, remettant en cause la prédominance des approches punitives.
Et finalement, si l’Allemagne parvient à mettre en œuvre la légalisation du cannabis et à obtenir des résultats positifs en termes de santé publique, de sécurité et d’économie, d’autres pays européens pourraient suivre son exemple. Il pourrait en résulter un effet domino, où d’autres pays opteraient pour la légalisation ou la dépénalisation et remodèleraient le paysage de la politique des drogues en Europe.
Et mettre fin à une ligne Maginot qui n’a jamais empêché la production, la vente et la consommation de cannabis mais qui favorise les trafics et la mise sur le marché de produits de mauvaise qualité ?@+
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Street Art
dans Bla - Bla
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Hey
un morceau qui revient de temps en temps ..... Et le cannabis aide tellement de malade que se le rappeler dans la joie ne fait de mal à personne ....
et souvenir d'un concert il y a bien longtemps.
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Hey
Bulletin du 17 Mars
Bulletin de l'IACM du 17 mars 2024
Science/Homme : Le cannabis pourrait être très efficace dans le traitement de la migraine
Dans une enquête en ligne menée auprès de 1 373 patients d'un centre tertiaire de traitement des maux de tête, 56 % ont déclaré avoir utilisé des produits à base de cannabis au cours des trois dernières années et 33 % ont indiqué qu'ils les utilisaient actuellement. Les chercheurs du Hartford HealthCare Headache Center de l'Ayer Neuroscience Institute à West Hartford, aux États-Unis, ont noté qu'il s'agit de la plus grande étude réalisée à ce jour pour documenter les modes d'utilisation des produits à base de cannabis et les avantages perçus pour la gestion de la migraine dans un échantillon clinique de patients souffrant de maux de tête.
Les raisons les plus fréquemment citées pour l'utilisation de produits à base de cannabis étaient le traitement des maux de tête (69 %) et les troubles du sommeil (51 %). La majorité des participants ont signalé des améliorations liées au cannabis dans les caractéristiques des migraines (intensité : 78% ; durée : 73% ; fréquence : 62%), les nausées (56,3%) et les facteurs de risque (troubles du sommeil : 81% ; anxiété : 71% ; dépression : 57%). Plus de la moitié (58 %) des personnes interrogées ont déclaré ne consommer des produits à base de cannabis qu'en cas de maux de tête, tandis que 42 % ont consommé du cannabis presque tous les jours ou quotidiennement à titre préventif. Près de la moitié (49 %) des personnes interrogées ont déclaré que la consommation de cannabis avait contribué à réduire la quantité de médicaments utilisés pour le traitement des maux de tête.
Science/Homme : De nombreux patients atteints de cancer utilisent le cannabis pour faire face aux symptômes
Des chercheurs du département de radio-oncologie du City of Hope National Cancer Center de Duarte, aux États-Unis, ont mené une enquête auprès de patients atteints d'un cancer, qui subissaient ou venaient de subir une radiothérapie au centre.
Sur les 431 personnes interrogées, 111 (26 %) ont déclaré avoir consommé des cannabinoïdes depuis le diagnostic de leur cancer. Parmi les utilisateurs de cannabinoïdes, une majorité (74 %) a constaté une amélioration des symptômes. 39% ont été mieux soulagés par les cannabinoïdes que par les médicaments prescrits, et 16% ont réduit la quantité d'analgésiques prescrits après avoir consommé des cannabinoïdes. Les cannabinoïdes semblent être les plus efficaces pour aider les patients à gérer leur sommeil (77 %) et leur anxiété (72 %).
Science/Homme : Rien ne prouve que certaines variétés de cannabis soient plus efficaces que d'autres en fonction de la maladie.
Selon une enquête menée en Allemagne auprès de 1 028 patients traités au cannabis médical, rien n'indique que certaines variétés de cannabis soient plus efficaces que d'autres en fonction de la maladie ou du symptôme. Les chercheurs de la clinique de psychiatrie, de psychiatrie sociale et de psychothérapie de l'école de médecine de Hanovre, en Allemagne, ont mené une enquête en ligne pour obtenir des informations sur les effets du traitement dans différentes maladies.
Les participants avaient utilisé en moyenne 5,9 souches différentes. Les affections les plus fréquentes étaient différents troubles douloureux, des maladies psychiatriques et neurologiques et des symptômes gastro-intestinaux. Dans l'ensemble, l'efficacité moyenne rapportée par les patients était de 80,1 %. Il n'y avait pas d'association entre l'efficacité déclarée par le patient et la variété. En outre, aucune influence de la maladie sur le choix de la variété de cannabis n'a été détectée.
Science/Homme : La légalisation du cannabis a entraîné une baisse des ventes de bière au Canada
Les ventes de bière à l'échelle du Canada ont chuté de 96 hectolitres pour 100 000 habitants immédiatement après la légalisation du cannabis à des fins non médicales et de 4 hectolitres pour 100 000 habitants chaque mois par la suite, soit une réduction mensuelle moyenne de 136 hectolitres pour 100 000 habitants après la légalisation. Cependant, la légalisation n'a été associée à aucun changement dans les ventes de spiritueux.
Collège de pharmacie, Université du Manitoba, Winnipeg, Canada.
Mital S, et al. Drug Alcohol Depend. 2024;257:111137.
Science/Animal : Le THC protège les tissus cardiaques contre les dommages causés par l'hyperinsulinémie
Le traitement au THC chez des rats souffrant d'hyperinsulinémie a eu un effet significatif sur la détérioration du tissu cardiaque en améliorant le système de défense antioxydant, l'inflammation, l'apoptose, le stress du réticulum endoplasmique et le stress oxydatif.
Département de biologie moléculaire et de génétique, Faculté des arts et des sciences, Université Demiroglu Bilim, Istanbul, Turquie.
Coskun Yazici ZM, et al. J Pharm Pharmacol. 2024:rgae023.
Science/Animal : Le CBD a des effets similaires à ceux des psychotropes
Dans une étude sur des souris, le CBD a induit des effets de type antipsychotique. Les chercheurs ont conclu de leurs recherches que le récepteur 5-HT1A est le médiateur des effets anxiolytiques du CBD. En outre, les effets du CBD sur les symptômes négatifs de la schizophrénie peuvent être liés à des changements dans les niveaux de GABA et de norépinéphrine dans l'hippocampe.
Faculté de pharmacie, Université médicale de Gannan, Ganzhou, Chine.
Shu G, et al. Neurosci Lett. 2024:137723.
Science/Homme : L'insatisfaction à l'égard du traitement conventionnel des maladies psychiatriques est une motivation majeure pour la consommation de cannabis
D'après un entretien qualitatif avec 36 adultes souffrant de troubles de l'humeur ou d'anxiété, de troubles obsessionnels compulsifs ou de stress traumatique, la curiosité, la pression des pairs et l'insatisfaction à l'égard des traitements conventionnels ont motivé l'initiation à la consommation de cannabis. Des facteurs tels que les effets psychotropes et la gestion des symptômes de santé mentale et de l'insomnie ont contribué à la poursuite de la consommation de cannabis.
Institut des sciences médicales, Université de Toronto, Canada.
Das A, et al. Pharmacopsychiatry. 2024 Mar 11. [in press]
Science/Homme : Pas d'effet significatif du CBD sur la dermatite séborrhéique chez les patients atteints de la maladie de Parkinson
La dermatite séborrhéique touche de nombreuses personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Dans une étude contrôlée par placebo, 27 participants ont reçu un placebo et 26 ont reçu du CBD à raison de 2,5 milligrammes par kilogramme de poids corporel pendant 16 jours. Une tendance à l'amélioration a été observée dans le groupe CBD, mais elle n'était pas statistiquement significative. Les auteurs suggèrent la réalisation d'une étude de plus grande envergure.
Mercy Hopsital St. Louis, États-Unis.
Weber I, et al. JMIR Dermatol. 2024;7:e49965.
Science/Animal : Le THC modifie le développement du système nerveux chez le fœtus
Dans une étude portant sur 10 macaques rhésus, dont 5 ont reçu quotidiennement des edibles au THC pendant la grossesse, l'exposition au THC a été associée à "une croissance du cerveau et à des différences dans l'histologie du cerveau du fœtus suggérant une dysrégulation cérébrale".
Division de médecine materno-fœtale, département d'obstétrique et de gynécologie, Oregon Health and Science University, Portland, États-Unis.
Ryan KS, et al. Sci Rep. 2024;14(1):5808.
Science/Animal : Les cannabinoïdes induisent la mort cellulaire dans les cellules leucémiques
Dans une étude sur des cellules leucémiques, un cannabinoïde synthétique (WIN-55), qui active à la fois les récepteurs CB1 et CB2, a exercé un puissant effet antileucémique. Les souris traitées au WIN, xénogreffées avec des cellules de leucémie myéloïde aiguë, ont eu une meilleure survie par rapport au véhicule ou à la cytarabine.
Instituto de Biomedicina de Sevilla (IBIS/CSIC), Universidad de Sevilla, Espagne.
Medrano M, et al. Br J Cancer. 2024 Mar 9. [in press]
Science/Cellules : Le CBD présente un potentiel thérapeutique important dans les lésions cérébrales traumatiques
CBD pre-treatment may was shown to reduce the secretion of TNF-alpha induced astrocyte activation following traumatic brain injury. It decreased the release of neurotransmitters including glutamate thereby initiating synaptic remodeling.
Département d'anatomie et d'histologie/embryologie, Faculté des sciences médicales fondamentales, Université médicale de Kunming, Chine.
Ling T, et al. Neuroscience. 2024:S0306-4522(24)00098-8.
Science/Homme : Le cannabis pourrait accroître les malformations congénitales
Dans une méta-analyse cumulative, trente-six études d'observation, comprenant 18 études cas-témoins et 18 études de cohorte, avec 230 816 cas de malformations congénitales et 18 049 013 témoins (bébés en bonne santé) ont été incluses dans l'analyse finale. Les chercheurs ont constaté que les enfants exposés au cannabis prénatal de leur mère couraient un risque accru de souffrir d'un large éventail de malformations congénitales structurelles : cardiovasculaires/cardiaques (rapport de cotes = 2,35), gastro-intestinales (rapport de cotes = 2,42), du système nerveux central (rapport de cotes = 2,87), génito-urinaires (rapport de cotes = 2,39) et toutes les malformations congénitales (non classées) (rapport de cotes = 1,25).
École de santé de la population, Faculté des sciences de la santé, Université Curtin, Bentley, Australie.
Tadesse AW, et al. Neurotoxicol Teratol. 2024;102:107340.
Science/Homme : La consommation de cannabis n'est pas associée à l'apparition de troubles bipolaires
En utilisant les données de la cohorte de naissance de Pelotas (Brésil) de 1993 (n = 5249), l'exposition au cannabis a été examinée à l'âge de 18 ans par auto-déclaration, et le diagnostic de trouble bipolaire a été mesuré à l'âge de 22 ans. Les auteurs ont résumé que "contrairement à la schizophrénie, le cannabis en tant que seule exposition n'était pas associé à l'apparition de troubles bipolaires après ajustement des variables de contrôle".
Laboratoire de psychiatrie moléculaire, Centro de Pesquisa Experimental (CPE) et Centro de Pesquisa Clínica (CPC), Hospital de Clínicas de Porto Alegre (HCPA), Porto Alegre, Brésil.
Jorge ACR, et al. Acta Psychiatr Scand. 2024;149(4):340-349.
Science/Homme : La consommation de cannabis n'est pas associée à un risque accru d'événements cardiovasculaires chez les patients atteints de maladies inflammatoires de l'intestin
Parmi les 302 770 adultes hospitalisés souffrant de maladies inflammatoires de l'intestin, 3,1 % (9 490) présentaient des troubles liés à la consommation de cannabis. Le groupe ayant des troubles liés à la consommation de cannabis présentait un taux plus faible d'événements cardiaques et vasculaires cérébraux indésirables majeurs (3,1 % contre 5,8 %) et de mortalité brute à l'hôpital (0,7 % contre 2,2 %), d'infarctus aigu du myocarde (1,7 % contre 2,6 %), d'arrêt cardiaque (0,3 % contre 0,7 %) et d'accident vasculaire cérébral ischémique aigu (0,6 % contre 1,2 %).
Département de médecine interne, Université du Texas Rio Grande Valley, Weslaco, États-Unis.
Borra V, et al. Curr Med Res Opin. 2024:1-7.
Science/Animal : Le CBD peut être utilisé dans le traitement de la leucémie
Dans une étude sur les rats, "l'administration de CBD a entraîné une amélioration significative des mesures biochimiques, antioxydantes, morphologiques et moléculaires de la leucémie induite par le DMBA chez les rats mâles adultes. L'utilisation thérapeutique était plus efficace que l'utilisation prophylactique".
Département de zoologie, Faculté des sciences, Université de Zagazig, Égypte.
Soliman NA, et al. Naunyn Schmiedebergs Arch Pharmacol. 2024;397(4):2389-2400.
Science/Homme : L'arrêt de la consommation de cannabis est associé à une augmentation des marqueurs inflammatoires chez les patients atteints de psychose
Le déséquilibre du système immunitaire dans les troubles psychotiques a fait l'objet d'études approfondies. Dans une étude portant sur 102 patients, l'arrêt du cannabis a été "associé à une augmentation des marqueurs inflammatoires, y compris des niveaux de globules blancs, de lymphocytes et de monocytes, en corrélation avec la symptomatologie des patients souffrant de psychose".
APHP, Hôpital Paul Brousse, Département de psychiatrie et d'addictologie, Villejuif, France.
Romeo B, et al. Acta Neuropsychiatr. 2024;36(2):118-127.
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Street Art
dans Bla - Bla
Posté(e) · Modifié par Ex-UFCM-I Care
Hey
Je suis à Amsterdam, je pense que je ne reviendrais plus ici et que je ferme ce chapitre .... La ville a tellement changé et pas en bien ....
Allez il reste le street art, même si il en on fait un musée payant ....
1ere partie quelques photos de NDSM, il y en aura d'autres.
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