Abelz

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Messages posté(e)s par Abelz

  1. Bonjour,

     

    Le 26/01/2022 à 10:17, Labbe2000 a dit:

    Bonjour,

     

    @Gen je t'ai envoyé un message le 20 Décembre auquel tu n'as pas répondu,

     

    Ainsi que le 06 Janvier.

     

    Pourrais-tu prendre la peine de me répondre?

     

    Merci d'avance

    ++

     

    +1...:siff:

     

    Merci aussi de me répondre...

     

    ++

     

    Abelz

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  2. Yop,

     

    Le 18/01/2021 à 11:41, Gen a dit:

    Yop

     

    liste des dernières personnes contactées

    @TINTINM443 circuit OK

    @Rekiem6  Expédié

    RAD ANA circuit OK

    Thibaut Naxxxxxi circuit OK

    @Abelz OK

    cad1664 en préparation

    Antony AxxxxxY expédié

    Eric xx xxxT expédié

    @Labbe2000 OK

     

    personne que je n'arrive pas à joindre

    Antony Txxxu

     

    Voila, je pense que tout le monde par ici a été contacté, si ce n'est pas le cas ou en cas d'oubli de ma part, merci de me contacter le plus rapidement possible

     

    ++

    GEN

     

    Plus de nouvelles, pas de réponse au MP... Quel est le problème ?

     

    ++

     

    Abelz

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  3. Re,

     

    Il y a 1 heure, NicoT a dit:

    La plupart des radeaux commercialisé comprennent des UV et IR d'entrée de jeu !!!

    ---> qui fonctionnent du coup en même temps que que les couleurs "normal" et durant tous le cycle de vie des plantes...

    Ces radeaux offrent un spectre "étendu" ("full spectrum" [qui ne l'était pas] + Far Red [pas IR] + UVA) qui se rapproche un peu plus de la lumière du soleil, avec le rayonnement infrarouge (chaleur/grosse partie du spectre solaire) en moins.

    Si l'hypothèse du Dr Bugbee est confirmée et si les ratios sont respectés, cela semble parfait pour le développement de la plante et des buds, ainsi que pour la production des différents terpènes... ;)

     

    On ne peut parler de booster proprement dit s'ils sont utilisés à plein-temps, mais plutôt d'un spectre "étendu" ou "renforcé" qui aura également une forme d'influence sur le développement des plantes.

     

    Un booster aura, par définition, un usage plus limité dans le temps et plus puissant, visant à obtenir rapidement un "effet", comme pour jouer sur la morphologie des plantes, par exemple, avec le Far Red ou le Bleu... :)

     

    Il y a 1 heure, NicoT a dit:

    À partir de quel couleur UV dévient t'il concrètement nefaste pour nos plantes et dangereux pour nous sans protection ?

    Les UVB et UVC sont nocifs, voire très nocifs (UVC), même à très faible dose. Donc, il faut éviter les fréquences plus courtes que 315/320 nm.

    Les UVC et UVB sont filtrés par l'atmosphère et ne nous parviennent qu'en quantités infinitésimales, si pas nulles.

     

    Les UVA (entre 315/320 nm et 400 nm), qui sont les seuls UV dispo en LED actuellement. Ils sont présents dans le rayonnement solaire qui nous parvient, ainsi qu'à nos plantes.

    Ceci ne veut pas dire qu'ils sont totalement inoffensifs, néanmoins il en faudra une quantité beaucoup plus importante et/ou une exposition plus longue pour que cela devienne nocif pour nos plantes et nous... ;)

     

    Il y a 1 heure, NicoT a dit:

    Je ne comprends pas non plus pourquoi des IR soient inclus sur tous le cycle ( dans ma tête les iR sont prévu pour le levé et couché ??)

    Déjà le terme IR est "limite". Le Far Red (730 nm) fait encore partie du spectre visible (rouge). Les Infrarouges débutent à 780 nm, jusqu'à plus de 10.000nm. Dans le spectre solaire, cela va de 780 à 2500 nm. C'est ce que l'on ressent comme la chaleur du rayonnement solaire, mais qui a peu d'utilité dans pour nos cultures (on évite trop de chaleur).

     

    Il semblerait qu'une faible exposition au Far Red, après l'extinction des lampes, favorise un passage plus rapide du métabolisme de jour de la plante, au métabolisme de nuit.

    Dans la nature, si une plante reçoit principalement du Far Red, c'est qu'elle est à l'ombre d'autres plantes ou branches. Ce rayonnement induit chez la plante un allongement des cellules, afin de grandir plus vite et de parvenir ainsi à plus de lumière.

    Néanmoins, les effets du Far Red sont variables selon les ratios, avec les autres couleurs du spectre et la durée d'exposition. Exemple : Bleu + Far Red = feuilles plus grandes, ce qui est bien lorsqu'on cultive des laitues, mais peu utile pour nous.

     

    ++

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  4. Yop,

     

    Une étude publiée récemment (juin 2021) tend à démontrer que l'usage d'UVB dans la culture du cannabis est contreproductif, tant au niveau du développement de la plante et des fleurs, qu'au niveau de la production et de la concentration de THC, CBD, CBG...😮

     

    De même, la majorité des terpènes seraient négativement impactés par une exposition aux UVB :

     

     

    Cannabis inflorescence yield and cannabinoid concentration are not improved with long-term exposure to short-wavelength ultraviolet-B radiation.pdf

     

     

    @NicoT: N'en déplaise à certains "pseudo-experts" de ce forum (et autres cassos haineux... ;) ), à propos des UV, la piste des UVA semble toujours la plus intéressante pour nos plantes... :siff:

     

    En attendant que le Dr Bruce Bugbee nous confirme ses hypothèses, en voici un petit rappel (avec les sous-titres dans la langue de Voltaire)

     

     

     

    Bon Grow @tous et que le Flux soit avec vous...

     

    Abelz

    preprints202106.0317.v1.pdf

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  5. Yop,

     

    Un dossier pas tout récent, mais qui apporte quelques infos... ;)

     

    Le Soir (29/04/2019) :

     

    Légaliser le cannabis: comment ça pourrait rapporter 144 millions d'euros à l’État

    Le Groupe du Vendredi a réalisé une étude mesurant l’impact sur les finances publiques d’une dépénalisation. Trois scénarios sont testés. Celui d’un monopole géré par l’Etat tient la corde.

     

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    C’est le retour en grâce du cannabis. Bannie pendant de longues années, cette plante est toujours considérée comme une « drogue » par les Nations Unies, au même titre que la cocaïne et l’héroïne. Il est strictement interdit de la commercialiser, de la produire ou même de la détenir, au sens de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, signée par plus de 180 Etats. Malgré cela, l’ONU recense 192 millions d’usagers, ce qui en fait « la drogue illicite la plus consommée du monde ».

    Mais « illicite », le cannabis l’est de moins en moins. Quoiqu’en pense l’ONU, la tendance est à la légalisation, aux quatre coins du monde. D’abord pour le cannabis à usage médical. Et même pour une consommation purement récréative. L’Uruguay est le premier pays à avoir légalisé. Puis le Canada. Bientôt le Luxembourg. Dix Etats américains ne voient plus d’objection à ce que leurs citoyens se roulent un pétard, même si le droit fédéral américain interdit toujours la marijuana.

     

     

     

    Et le débat percole jusqu’en Belgique, où l’herbe est toujours interdite (lire ci-dessous). Le président du PS, Elio Di Rupo, a fait de la légalisation une promesse électorale. Il souhaite que l’Etat belge en régule la production et la vente. Les jeunes MR militent depuis longtemps pour une légalisation. Les jeunes CDH suivent, sans l’appui de leur parti « père ». Des magasins de « cannabis légal » essaiment un peu partout dans le pays. Et, sans que cette énumération soit exhaustive, un texte de loi vient d’être voté à la Chambre, à la quasi-unanimité (seule la N-VA s’est abstenue), pour que la Belgique se dote d’une Agence du cannabis.

     

    Pour nourrir le débat, Le Soir dévoile aujourd’hui une étude réalisée par le Groupe du Vendredi. Ce jeune think tank, soutenu par la Fondation Roi Baudouin, s’est penché sur l’impact qu’aurait un changement de politique sur les finances publiques.

     

    CW.thumb.jpg.bb5801ee6da0bafd0cf1ee69d811620d.jpg

     

    Des coûts

    Premier obstacle (de taille) : trouver des études fiables sur le sujet. En particulier sur le montant des dépenses publiques liées au cannabis, un sujet mal documenté. On sait que les drogues génèrent des coûts pour l’Etat : de sécurité (contrôle de police, enquête, incarcération, organisation des procès), de santé (hospitalisation, réhabilitation, centres de soins, visites médicales), et de prévention. Moyennant diverses hypothèses (lire ci-dessous), le Groupe du Vendredi estime à 223,9 millions les dépenses publiques annuelles liées au cannabis. Un montant qui ne prend pas en compte les effets des accidents de la route causés sous l’effet du psychotrope.

    Différents scénarios ont ensuite été testés, en mesurant leur impact sur les dépenses publiques. Le premier : celui d’une « simple » dépénalisation. Autrement dit, on lève l’interdiction sur la consommation de cannabis, mais la vente et la production restent totalement interdites. Conséquences ? Comme le risque de poursuite disparaît, le nombre de consommateurs augmente (+19,6 %). Ce qui fait gonfler la note des dépenses de santé de 14,1 millions d’euros. En revanche, la charge imposée à la justice et aux services de police diminue, car il n’y a plus de raison de traquer les consommateurs (sauf s’ils sont mineurs). Ce qui réduit le coût pour l’Etat de 56,9 millions d’euros. Il faut toutefois maintenir des moyens importants pour s’attaquer aux réseaux criminels qui organisent la production et la vente. Bilan de ce scénario : une réduction des dépenses publiques de 42,8 millions pour l’Etat (voir infographie).

    Des avantages

    Autre scénario étudié : la légalisation avec gestion du stock par un monopole public. C’est donc l’Etat qui contrôle la production, qui distribue les licences pour la vente, et qui fixe le prix du gramme de beuh. La dépénalisation tend à augmenter le nombre de consommateurs, mais l’Etat va relever le prix de vente pour casser cet incitant. Dans ce cas, le nombre de fumeurs reste donc stable, tout comme les dépenses de santé. Mais ce scénario présente deux avantages conséquents pour le budget de l’Etat : primo, il réduit très fortement le marché noir, et par la même occasion les frais de police et de justice. Seuls les mineurs sont encore poursuivis, ainsi que les crimes sous influence de cannabis. Secundo, l’Etat peut dégager de nouvelles recettes fiscales, en gérant le monopole. En partant d’une taxation de 80 %, similaire à celle du tabac, c’est plus de 40 millions qui rentrent dans les caisses publiques chaque année. Au total, ce scénario permet donc à l’Etat de dégager une marge de 144 millions d’euros. Un chiffre qui ne prend pas en compte la potentielle création d’emplois.

    Des coûts et des avantages

    Enfin, un dernier modèle de légalisation a été testé : celui d’un marché concurrentiel où les entreprises privées sont libres de fixer la quantité produite et les prix. Ceci va avoir pour effet de faire baisser le prix du gramme de cannabis. Dans l’hypothèse où il passe de 10 à 9 euros, le nombre d’usagers flambe (+78,5 %). On frôle les 600.000 consommateurs. Ce qui implique une hausse sévère des dépenses de santé. A l’inverse, comme dans le scénario précédent, de nouvelles recettes fiscales sont générées, et les dépenses de sécurité fondent. Mais, financièrement parlant, ce scénario est globalement moins intéressant. L’Etat ne dégage qu’une marge de 78,4 millions. Et ce modèle devient même désavantageux si le prix du cannabis baisse plus fortement. « En faisant l’hypothèse d’une diminution du prix de vente à 7 euros, le nombre de consommateurs explose littéralement ainsi que les dépenses de santé. Les recettes générées par la fiscalité ne suffisent pas à couvrir l’augmentation, générant une marge quasiment nulle voire négative pour l’Etat », écrit le Groupe du Vendredi. Une troisième piste qui semble peu convaincante, aussi bien en termes budgétaires que de santé publique.

     

    ++

     

    Abelz

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  6. Yop @LittleBigMan,

     

    il y a une heure, LittleBigMan a dit:

    Je ne pense pas que ce soit à mettre entre toutes les mains si ces conditions ne sont pas respectées car les effets négatifs sont bien plus "destructeurs" tant pour les plants que pour le cultivateur.

    Tu as entièrement raison : les plants, les humains, les animaux domestiques, mais également le matériel (lentilles qui s'opacifient, etc.)... UVB et UVC, qui n'existent pas en LED, mais bien en néons (e.a. matériel de stérilisation...) sont terriblement toxiques et pénétrant. Ce ne sont pas les parois de la box qui vous protègeront, et comme le dit Bruce Bugbee, on a pas encore quantifié précisément les doses d'UVC ou d'UVB qui permettent d'obtenir les "coups de soleil Trichomes+". Par contre, il explique que cela se compte en secondes en UVC et en 1, 2 ou 3h/jour en UVB, pour obtenir cette "brulure". Au-delà, ce n’est pas bon, car ce sera cramé et/ou pourrait induire des modifications/mutations de gènes...

     

    Les UVA sont BEAUCOUP moins puissants, mais pas sans dangers pour autant. 

    Le principal intérêt qu'ils y trouvent actuellement serait un effet exhausteur de goût, car en pénétrant plus profondément dans la feuille, il activerait/stimulerait la production de certains terpènes (/cannabinoïdes ?), au même titre que le Far Red (720/730 nm) ou les verts (de 497 à 560 nm).

    Il reste à déterminer, là encore, les "doses", car à partir de quels quantité ou ratio d'UVA, obtiens-tu, dans ta box, le goût d'une OG Kush ayant poussé le long de l'océan, sous le soleil californien, et à partir de quand "déforme-t-on" le goût original en déséquilibrant les ratios de terpènes (lesquels, pour quel goût et quel effet bénéfique ?).

     

    Il y a 1 heure, LittleBigMan a dit:

    Il va falloir attendre que la recherche soit mise en application dans des éclairages prêts à l'emploi et avec un manuel d'utilisation accessible à tous.

    Tu as eu la "chance" de pouvoir "jouer" avec un Par Meter efficace mais je n'ai vu personne ici en posséder un à titre personnel.

    L'absence de PARmètre "pour grand public" (abordable financièrement) reste un problème, même s'il ne te donne qu'une estimation plus précise de la densité du flux photonique potentiellement utile aux plantes qu'une extrapolation du Luxmètre. Néanmoins, à partir du moment où 1 photon n'est pas égal à 1 autre photon (1 photon UVB serait de centaines, voire des milliers de fois plus puissants que le même photon en UVA), donc, même avec juste un PARmètre on n’est encore nulle part ... ;)

     

    ++

     

    Abel

     

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  7. Yop,

     

    Le 24/04/2021 à 19:54, AxlVans a dit:

    Javais ajouté des néons uv suite à la lecture d'une étude faite aux states. Différents scenarios avaient été mis en place: sans uv, avec uv à partir de flo, et uv tout au long de la culture. Résultat: sans uv ou uv à partir de flo donnaient la même chose, rien. Uv à partir du debut = augmentation trichomes. 

    C'est un peu plus complexe que ça et on en sait un peu plus aujourd'hui... ;)

     

    Comme ils l'ont sous-titrée pour les unilingues, je vous remets la vidéo :

     

     

    ++

     

    Abelz

  8. Yop,

     

    Ben super !

     

    Je ne sais pas si ceux-là coupent bien les 2 phases, mais je vais prendre mon puzzle chinois (ce l'est pour moi en tout cas) et me démerder (ou aller me faire...) avec... 🙄

     

    Du coup, ça va être le même problème pour les Timers programmables ?

     

    ++

     

    Abelz

  9. Yop,

     

    Il y a 23 heures, Gen a dit:

    Désolé, mais vous recevrez vos platines sans relais, vous les mettrez vous-mêmes.

    Je vous fournirai bien entendu les relais achetés, vous en ferez ce que vous voudrez.

    je commence vraiment à en avoir plein le cul d'acheter chez les noiches, ce ne sont que des soucis.

    (douanes, pertes, demarches de remboursement etc)

    Une autre possibilité, vous m'envoyez les relais, je vous les soude

    REFERENCE : OMRON G2R-2 12VDC (8x)

    Tu dis ça sur le coup de la colère ou t'es sérieux ?

     

    Il y a 23 heures, Gen a dit:

    Désolé, mais ce n'est pas le fait de ma responsabilité

    De la notre non plus ...🤔

     

    Est-ce ça ?

     

     

    https://www.mouser.be/ProductDetail/Omron-Electronics/G2R-2-DC12?qs=OoIWmhSwP63apr9LY3Eisw==

     

    ++

     

    Abelz

  10. Yop,

     

    il y a 14 minutes, CannaRaf a dit:

    Gaétan m'a conseillé une distance par rapport aux plantes de 70cm environ mais j'ai l'impression que c'est trop bas, faut dire que ça dépote sévère.

    Je ne lui ai pas demandé si c'était valable à tous les stades de croissance.

    Tu as entièrement raison, 70cm à ce stade, n'a aucun sens...:roll:

    Je n'ai plus d'exemplaire sous la main, mais selon moi, tu peux remonter de 20 bons centimètres pour les 3 premières semaines de vie de tes plantules... ;)

     

    ++

     

    Abelz

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  11. Yop,

     

    Depuis peu, on en sait un peu plus concernant les UV et leur influence sur nos plantes grâce aux travaux de l'équipe de l'Université d'Utah, dirigée par le Dr Bugsbee.

     

     

    Donc, en LED, on ne trouve que des UVA (même lorsqu'ils sont prétendument en UVB, vérifiés la fréquence !) qui sont plus un activateur de métabolites secondaires, donc influant sur le goût, l'odeur et la couleur, qu'un déclencheur de stress "coup de soleil" visant à provoquer une réaction de protection de la plante, par une augmentation des trichomes, telle une crème solaire contre ce rayonnement nocif.

     

    Donc en résumé :

     

    UVA (de 380 à 400 nm) : Activateur de métabolites secondaires (goût/odeur/couleur), car pénètre plus profondément dans la feuille que les rouges et les bleus du spectre lumineux. Effet "Coup de Soleil" à très/trop fortes doses*.

     

    UVA (de 320 à 380 nm) : Effet "Coup de Soleil" à très forte dose. N'existe qu'en faible quantité dans le spectre solaire. Au plus on descend vers les 320 nm, au moins les LED sont efficientes.

     

    UVB (de 280 à 320 nm) : Effet "Coup de Soleil" en quelques heures. Beaucoup plus puissants que les UVA, mais nocif si on dépasse la dose*, car peut modifier l'ADN de la plante. N'existe qu'en faible quantité dans le spectre solaire. Il n'existe pas de LED UVB. Les meilleures sources d'UVB sont sous forme de néons.

     

    UVC (< 280 nm) : TRÈS NOCIF/DANGEREUX pour les plantes et les humains ! N'existe pas dans le spectre solaire, car totalement filtré par l'atmosphère. Brule les plantes en quelques secondes...

     

    (*) : on attend l'aboutissement de ces travaux pour connaitre les quantités exactes que représentent ces doses d'UV. Actuellement, nous en sommes toujours à devoir surveiller l'apparition de brulures sur les plantes.

     

    Bon Grow @tous,

     

    ++

     

    Abelz

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  12. Plop!

     

    il y a 38 minutes, NicoT a dit:

    Si l'on mets deux panneaux l'un en face de l'autre dans 40 cm😉🙈 de ces bestioles tu crées quoi en fait?

    Ben...un truc de petite b*te, comme 4 posts plus haut, qui sert uniquement à balancer des chiffres monstrueux, plutôt que d'utiliser son cerveau et ses outils pour rechercher la répartition la plus homogène et la plus efficiente pour nos cultures ...🤣

     

    Plus sérieusement, je n'ai rien testé, car les premiers exemplaires servent à éclairer le "showroom LEDFURY" (GS Namur/plutôt que de tester sérieusement ce nouveau produit), mais  il faudra plus que des potards à 2 boules pour dompter ce genre de bête. il faudra trouver des potentiomètres digitaux, adaptés à nos LED, comme ceux que @Gen propose dans ses solutions de gestion de culture :

     

     

     

     

    ++

     

    Abelz

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  13. Plop!

     

    Il y a 19 heures, LEDFURY a dit:

    Mesure PPFD à 170cm..... :)

     

    CW hyve 4.png

     

    voilà voilà....

     

    Voilà surtout un bon gros "point chaud", Gaëtan...🤣🤣🤣

     

    Si 550µmol/m²s est la quantité de photons au rayonnement photosynthétiquement actif correspondant idéalement à la quantité de CO2 contenu dans l'air (raison pour laquelle je déconseille de dépasser les 700µmol/m²s en FLO, sans adjonction de CO2), je crains que @O0face ait raison : avec une distance lampe/apex de 170cm, il va falloir des hauteurs de plafond monstrueuses (ou des potentiomètres de qualité) pour pouvoir utiliser ce genre de dispositif... 😅

     

    ++

     

    Abelz

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  14. Plop!

     

    Il y a 14 heures, letsgrow a dit:

    Effectivement, mais je pense que tu n'est pas le premier à utiliser ce genre de jouet, en faisant un peu de benchmarking, en regardant les publications, les jdc et commentaires j'ai l'impression que l'on peux déjà se faire une idée de la chose...Mais c'est bien de vérifier concrètement aussi, je vais étudier tout ça de prés...

    Du coup, j'attends les résultats de tes recherches, car c'est pourtant suite à ce manque d'infos que je me suis décidé à investir... ;)

     

    Il y a 14 heures, letsgrow a dit:

    mais je suis pas sûr que l'on spécule dans le vide non plus, j'imagine que les watt donne une idée approximative, et puis il y a peut être un truc du genre efficacité de la led (que je n'ai ni trouvé ni cherché pour le moment) qui peux nous aider à étalonner notre ratio... autre chose je suis pas sûr que dans la nature, ce ratio soit toujours le même, selon la période, le lieux, du coup je me dit que ça nous permet quand même une petite marge d'erreur/de manœuvre pour nos projets... 

    En admettant que tu connaisses ce ratio, que savons-nous des besoins en UV de la plante, quelle quantité, apporter comment, à quel moment influe sur quoi ?

    De plus comme tu le dis, cela varie au fil des heures et des jours... On n’est pas "le 20 juin à midi" toute l'année, contrairement à ce qui se passe dans trop souvent dans nos box. 

    Donc, tenter d'en mettre environ "comme dans le soleil" n'a pas d'autre intérêt que de nous montrer une limite qu'il sera inutile de dépasser.

     

    Il y a 14 heures, letsgrow a dit:

    Par contre, du peu que j'ai lu, effectivement 16w d'uv pour 386w de led, ça me semble être dans les valeurs hautes, et puis tu nous dit pas tout, le temps de fonctionnement des uv, sur quel période...  

    Pourquoi alors 8W pour 240W de LM301H, comme chez @NicoT seraient totalement insuffisante selon toi ? Je les ai branchés en 12/12, après le stretch, jusqu'au cut final, avec le résultat qu'on sait... :)

     

    Il y a 13 heures, letsgrow a dit:

    Autre exemple, il me semble que dans les CMH, il y a une petite dose d'UV (a ou b...? surement a) que tu utilise sur toute la floraison, et apparemment c'est un peu de ce qui fait leurs succès...

    Heu... Pas sûr que ce soit le principal critère de choix des CMH... 😅

     

    Il y a 13 heures, letsgrow a dit:

    plus de trichomes veux pas forcément dire plus de composants chimique, juste plus de trichomes...?

    "Plus de Trichomes" voudrait dire "plus grande quantité de THC" (mais même taux de THC), je crois... :)

     

    Il y a 13 heures, letsgrow a dit:

    Par contre les UVb eux pourraient crée encore plus de ces composées, qui du coup engendre plus de saveurs (au passage pour moi l'intérêt des UV c'est surtout pour plus d'arômes que plus de THC/CBD)

    ...ou flinguer le goût en dénaturant totalement... :D

     

    Par contre, alors que nous "cherchons" à nous rapprocher du spectre solaire, en ajoutant des UV à nos LED, d'autres (mieux "équipés"... 😅) relancent le Rouge et Bleu, suite à cette étude comparative

     

    Le 03/10/2020 à 17:46, Abelz a dit:

    L'Influence du Spectre Lumineux sur la Production de Canabinoïdes

    ou en PDF Influence of Light Spectra on the Production of Cannabinoids.pdf

     

    Abstract

    "Ces dernières années, une plus grande attention a été accordée au cannabis du point de vue médical et politique. Cette étude étudie l'influence de 5 spectres lumineux différents sur la teneur en substance active du chanvre pauvre en THC de la variété Alessia chémotype II. L'accent est mis sur la comparaison de la culture conventionnelle sous des lampes aux halogénures métalliques avec la culture sous des lampes à vapeur de sodium haute pression (HPS) en ce qui concerne différents spectres de modules d'éclairage LED. La culture a été réalisée dans 10 box de culture dans des conditions contrôlées et pour la plupart identiques pour toutes les boîtes. La photopériode pendant la phase végétative était de 18 h de lumière et de densité de flux de photons photosynthétiques ∼520 μmol⋅m − 2 s − 1. La phase de floraison était de 12 h de lumière et ∼540 μmol⋅m − 2 s − 1. Au cours de l'expérience, le CO2, la température et l'humidité ont été mesurés et enregistrés. De plus, des mesures hebdomadaires de la chlorophylle, de la conductivité électrique de l'engrais, de l'activité (teneur en sel) du sol et du pH du sol ont été vérifiées. La teneur en cannabinoïdes a été mesurée par chromatographie liquide haute performance (HPLC). La hauteur et la croissance des plantes ont été surveillées pendant toute l'expérience par des caméras prenant des photos toutes les 30 minutes et les chargeant sur une plate-forme de stockage en nuage. La teneur en cannabinoïdes a été mesurée par HPLC. Le poids humide de la plante a été déterminé à la fin de l'expérience et a montré que les plantes soumises au traitement par lampe à haute pression avaient moins de poids de fleur que celles soumises au traitement LED. En conclusion, on pourrait montrer que certains spectres LED peuvent augmenter considérablement la quantité de cannabinoïdes par rapport à l'éclairage conventionnel (HPS)."

     

    L'autre est plus ancienne (2018), mais sur la même thématique... que nous...:siff:

     

    Les Effets du Spectre Lumineux sur la Morphologie et la teneur en Cannabinoïdes de Cannabis Sativa L.

    ou en PDF The Effect of Light Spectrum on the Morphology and Cannabinoids Content of Cannabis Sativa L..pdf

    Alors ? Est-ce que l'on obtiendrait pas plus de ces résultats recherchés (plus de goût, meilleur produit fini, plus grande quantité, etc.) en jouant avec d'autres couleurs que les UVA ou UVB et cela, même si les UV ont une influence bénéfique dans différents processus chez nos plantes ?...😅

    Et du coup, tu sais pourquoi, j'ai mis une petite dose d'UVA et que je remets la priorité sur les Rouges et le Bleu... :D 

     

    ++

     

    Abelz

     

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  15. Re,

     

    il y a une heure, letsgrow a dit:

    Bien joué! Du coup j'attend les résultats 😀

     

    Heu, bouge pas, mais...je crains avoir 2 ou 3 priorités auparavant... :D

     

    il y a une heure, letsgrow a dit:

    Du coup faudrait peut être parler du ratio booster/lampe principale sur le descriptif ledfury, et des deux utilisations possibles selon le fort ou faible ratio...

    Surtout, faudrait d'abord le trouver, vérifier par des tests, suivant une réelle méthodologie pour obtenir des résultats quantifiables (ce qu'on ne peut toujours pas pour l'instant, n'ayant pas reçu l'instrument de mesure). À ce moment-là seulement, cela aurait peut-être un sens de le modifier... ;)

     

    il y a une heure, letsgrow a dit:

    Ok, mais c'est quoi la bonne proportion!!? j'ai l'impression que ça c'est top secret :ph34r:

    Peut-être pas Top Secret, mais si tu peux augmenter la quantité de THC significativement de cette manière, ça vaudra un paquet de pépettes... :)

     

    il y a une heure, letsgrow a dit:

    Par exemple chez @NicoT  8w de booster pour 240w de lampes, ça me parait être un ratio pas très fort qui serait sûrement plus utile sur toute la culture, et un peu trop faible pour faire un stress en fin de flo... maintenant plus qu'a tester tout ces ratios et cramer deux trois culture pour la science 😂

    J'ai déjà fait du Pop-Corn avec une NYCD avec 16W UVA pour 386W de ChilLED... Donc, tant qu'on ne connait pas la quantité de Flux que l'on ajoute, on spécule dans le vide, me semble-t-il... :)

     

    il y a une heure, letsgrow a dit:

    Je dirais plutôt faible dose d'UV pendant la croissance, pour pas trop perturber le développement, et bonne dose quand elle est dans le force de l'âge, pour bien stimuler la production de "crème solaire" et peut être comme dans la nature, pas trop en fin de floraison, pour pas dégrader nos précieux trichomes... mais c'est juste de la théorie sans aucun fondement...

    J'ai suivi ce principe la dernière fois, mais pas en double aveugle pour comparer...et ça ne m'a pas empêché d'entamer un Botry (mais les conditions climatiques extérieures étaient extrêmes), mais plus de Pop-Corn ! Quel progrès !...:roll:

    Du coup, je fais juste une petite dose, full Time, en complément du bleu, depuis le début cette fois-ci... ;)

     

    ++

     

    Abelz

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  16. Re,

     

    il y a 28 minutes, letsgrow a dit:

    Tu tombe bien, du coup pour mon ratio, je me dit qu'il faut mieux comparer flux lumineux plutôt que puissance en w, et j'ai pas trouvé ce que donné les booster UVa (led fury ou même rapid led), j'ai l'impression que l'on donne pas ces données sur les doc des leds, mais si jamais tu a mesurer ça, et si mon raisonnement est juste...

    Les Quantumetres jusqu'à présent ne mesuraient que le flux photonique compris dans le PAR, or les UV et le Far Red n'en font pas partie. C'est pourquoi tu ne trouves pas ces valeurs dans les docs ou les specks... ;)

    Et c'est pour cette raison que j'ai commandé un Apogee PQ-620

    qui permettra de mesurer le Flux entre 340 et 1040 nm avec une précision de ± 5 nm, donc des UVA et du Far Red également... :)

     

    il y a 38 minutes, letsgrow a dit:

    t d'ailleurs pour les modules led fury, c'est de l'UVa, conseillé uniquement pour la fin de floraison, pourquoi ?

    Parce qu'il y a peu, on ne voyait les UV que dans son usage "brutal", afin d'assister "à la multiplication des pains trichomes" (en espérant un produit fini 2x plus puissant ?) et parce que la pénétration étant suffisamment importante que pour atteindre l'ADN, il est probable d'obtenir une dégradation de ce dernier si la quantité est trop importante...

     

    Le 16/10/2019 à 17:28, Abelz a dit:

    Les UV :

     

    "Quelle est l'influence des rayons UV sur les plantes?


    La lumière solaire est la partie du rayonnement électromagnétique du soleil qui comprend la lumière infrarouge, visible et ultraviolette (UV). Ce sont ces ondes de lumière ultraviolette qui peuvent causer des rayonnements nocifs au tissu de notre peau. Mais comment nos amis les fleurs ont-ils évolué pour faire face à cette énergie UV?

     

    Les rayons UV peuvent également être nocifs pour les tissus végétaux, mais les recherches modernes ont montré qu'il existe également plusieurs réactions nettement positives aux rayons UV.

     

    La lumière ultraviolette est un rayonnement dont les longueurs d’onde sont comprises entre 100 nm et 400 nm et est invisible à l’œil humain. La lumière ultraviolette représente environ 10% de la lumière totale émise par le soleil et est divisée en différents sous-types. Les trois sous-types de cet article sont les suivants: UV-A (315 - 400 nm), UV-B (280 - 315 nm) et UV-C (100 - 280 nm). Les rayons UV affectent de nombreux aspects de la croissance des plantes, notamment le développement de composés et de structures de défense, la prévention des infestations d'insectes et de champignons, ainsi que les dommages à l'ADN.

     

    Rayons ultraviolets et dommages à l'ADN

     

    Lorsque la lumière du soleil tombe sur une plante, les plantes étalent la surface de leurs feuilles pour capter les rayons du soleil. Tandis qu'une partie de cette énergie lumineuse est utilisée pour la photosynthèse, une autre partie régule différents processus de développement, tels que la croissance dans de bonnes conditions ou la divergence de la survie en période de stress, afin d'optimiser les processus photosynthétiques et de détecter les changements saisonniers. Cette évolution de la forme et de la structure par la lumière est appelée photomorphogenèse.

     

    Les différents changements développementaux ou physiologiques sont induits par les photorécepteurs d’une plante qui détectent certaines longueurs d’onde de la lumière. Les photorécepteurs sont également sensibles à la quantité de lumière, à la qualité de la lumière et à la durée de l'éclairage.

    Par exemple, les plantes qui poussent sous la canopée utilisent des phytochromes pour détecter la quantité réduite de lumière atteignant la plante et pour réguler des processus tels que l'évitement des ombres, les interactions compétitives et la germination des graines.

     

    Cependant, il est extrêmement difficile pour les scientifiques d'adapter certaines réactions à des photorécepteurs individuels. En règle générale, plusieurs photorécepteurs interagissent pour effectuer un seul changement.

     

    Certains photorécepteurs, tels que les phytochromes, sont également sensibles à plus d'une longueur d'onde de la lumière. (Les phytochromes, qui interviennent dans de nombreux aspects du développement végétatif et reproductif, sont responsables de l’absorption de la lumière rouge et rouge foncé, mais absorbent également une partie de la lumière bleue et des rayons UVA.

     

    En ce qui concerne les rayons UV, plusieurs autres photorécepteurs sont responsables de l’absorption de ces longueurs d’ondes. Les cryptochromes, les phototropines et le mouvement lent (ZTL) sont les trois photorécepteurs principaux qui assurent la médiation des effets des UVA. La lumière UVB est principalement médiée par le monomère UV-R8.

     

    Les plantes détectent les rayons UV grâce à des photorécepteurs spéciaux appelés UV Resistance Locus 8 (UVR8). Il est important pour une plante de détecter les longueurs d'onde UV car elles peuvent endommager l'ADN. Les rayons UV-C sont particulièrement nocifs et peuvent altérer les schémas de méthylation de l'ADN. Lors de la détection de la lumière UV, les photorécepteurs UVR8 envoient des signaux à d'autres parties de la plante qui provoquent des modifications de la croissance et du développement. Quel genre de changements? La plante commence à produire des enzymes de réparation de l’ADN (pour réparer l’ADN endommagé) et des «filtres solaires» (pour éviter d’autres dommages). Ensemble, ces protections empêchent d'autres dommages aux cellules végétales.

    Il a été démontré que la lumière UV affectait les réponses photomorphogènes, notamment la régulation des gènes, la biosynthèse des flavonoïdes, l’expansion des cellules des feuilles et de l’épiderme, la densité stomatique et une efficacité photosynthétique accrue. Cependant, n'oubliez pas que les rayons UV peuvent également endommager les membranes, l'ADN et les protéines.

     

    Pour cette raison, de nombreuses plantes subissent des modifications photomorphogènes pour se protéger de ces rayons lorsque leurs photorécepteurs détectent la présence de radiations. Par exemple, de nombreuses cultures agricoles peuvent synthétiser des composés phénoliques simples et des flavonoïdes qui agissent en tant que filtres solaires et éliminent les oxydants nocifs et les radicaux libres.

     

    Pour certaines espèces de cultures, ces composés phénoliques peuvent être hautement souhaitables et il peut être avantageux pour l'agriculteur d'améliorer cet aspect de la production.

     

    Lumière UV et crème solaire végétale

     

    Les plantes peuvent produire de nombreux types de "protection solaire". Certains de ces écrans solaires ressemblent physiquement à des trichomes, d'autres à des substances chimiques telles que les anthocyanes et le bêta-carotène. Les trichomes sont des excroissances poilues trouvées sur l'épiderme (peau) de nombreuses espèces de plantes. Les trichomes réfléchissent et peuvent protéger la plante des rayons UV nocifs. Pour cette raison, les rayons UV peuvent augmenter la densité de trichomes. Le THC étant produit et stocké dans des trichomes de chanvre, la lumière UV augmente également la teneur en principes actifs. Les producteurs peuvent utiliser cette réaction à leur avantage en fournissant une lumière UV de faible puissance aux plants de chanvre pour encourager leurs plantes à produire des trichomes plus nombreux et plus volumineux.

     

    Le deuxième type de "crème solaire" est la crème solaire chimique. La lumière UV-A augmente la teneur en anthocyanes, tandis que la lumière UV-B augmente la quantité de lycopène, de bêta-carotène, de glycosides et de dérivés de l'acide hydroxycinnamique. Bien que ces produits chimiques à consonance scientifique puissent agir en tant qu'écrans solaires, ils jouent également un rôle différent. Par exemple, les anthocyanes donnent à de nombreuses plantes une couleur rouge-violet-bleu (pensez aux bleuets et aux framboises). Le bêta-carotène donne aux plantes une couleur orange (pensez aux carottes et aux ignames). Et de nombreux glycosides sont responsables de la dégustation et de l'odeur de nos aliments (pensez au vin!). Les producteurs peuvent utiliser ces réactions à base de plantes pour donner aux légumes un aspect, une odeur et un goût meilleurs. Par exemple, lorsque les fruits de la tomate sont irradiés à la lumière UV-A, l’odeur, l’acidité et le goût général des tomates mûres sont améliorés!

     

    La lumière UV réduit la croissance fongique

     

    Les rayons ultraviolets peuvent modifier l'ADN de tous les organismes - plantes, humains, animaux et même champignons. Les organismes régulièrement exposés aux rayons UV développent des mécanismes de prévention et de traitement des dommages à l'ADN, tels que. Comme "crème solaire" et enzymes de réparation de l'ADN. Certains agents pathogènes fongiques ont réduit ou perdu l'activité de ces enzymes de réparation de l'ADN. Lorsqu'ils sont exposés aux rayons ultraviolets, certains agents pathogènes fongiques accumulent tellement de dommages à l'ADN qu'ils ne peuvent ni se multiplier ni se propager. En tant qu'éleveur, nous pouvons utiliser cela à notre avantage, car les plantes sont souvent victimes d'une attaque fongique! Par exemple, traiter les rosiers avec quelques heures de lumière UV-B réduit jusqu'à 90% l'infection par le mildiou (PM)! Les chercheurs ont découvert que les rayons UV empêchaient la germination et la survie des spores de particules. Et pas seulement pour les roses: la lumière UV-B réduit également la sévérité des particules dans les fraises et le romarin - jusqu'à 99% par rapport aux témoins non traités! La lumière UV-B est efficace contre d’autres types de pathogènes fongiques tels que le botrytis (champignon moisissure grise), qui infeste généralement les plantes de cannabis. Les rayons UV, en particulier les rayons UVB, peuvent endommager l’ADN de nombreux organismes, y compris les champignons. En tant que producteurs, nous pouvons utiliser la lumière UV-B à notre avantage pour réduire la propagation et la gravité des attaques fongiques sur les plantes de cannabis.

     

    La lumière UV affecte la croissance et le développement des plantes de nombreuses façons. Étant donné que les rayons ultraviolets risquent fortement d’endommager l’ADN, les plantes peuvent se protéger via des "écrans solaires" physiques et chimiques. Ces "filtres solaires" incluent les trichomes, les anthocyanines, le lycopène, le bêta-carotène et les glycosides. Nombre de ces "écrans solaires" ont également des propriétés bénéfiques pour les plants de chanvre, et les producteurs peuvent en tirer parti pour améliorer la qualité de leurs produits. Les trichomes et les glycosides étaient également des agents contre les herbivores tels que les pucerons. Par conséquent, le rayonnement UV peut également être efficace pour prévenir et contrôler les populations d’insectes dans une plante en croissance. Enfin, il existe de fortes preuves que les rayons UV empêchent la propagation et la gravité des spores de champignons. Les champignons et la moisissure peuvent réduire le rendement en attaquant les racines, les feuilles et les fleurs. Dans les zones de croissance à forte humidité, la lumière UV peut être une solution pour contrôler la propagation des spores.

     

    Comment les producteurs peuvent-ils utiliser les rayons UV sans endommager leurs cultures?

     

    Bien que ce domaine de la botanique soit relativement nouveau, il a été signalé une augmentation spectaculaire de la production d’huiles essentielles par les plantes à fleurs cultivées sous des bulbes produisant davantage d’UV.

     

    Les lampes à haute exposition aux UV sont généralement recommandées au cours des deux dernières semaines du cycle de floraison une fois que le développement génératif est complètement établi. Cela permet à une culture de croître continuellement en taille et en croissance tout en protégeant les fleurs et le couvert forestier avec une production accrue de résine.

     

    Comme pour tous les aspects de l'horticulture, l'équilibre est la clé d'une utilisation efficace des UV. Des proportions trop nombreuses ou incorrectes de PAR / UVA / UVB n’aideront pas, mais les bonnes quantités peuvent conduire à des résultats incroyablement utiles.

    La synchronisation est également une partie importante de l'application UV. Lorsque des plantes sensibles telles que des légumes à feuilles sont traitées avec UVB tout au long du cycle de croissance, elles montrent souvent une croissance réduite (hauteur de la plante, poids sec, surface de la feuille, etc.) et une activité photosynthétique.

     

    En général, l’efficacité des UVB varie d’une espèce à l’autre et d’une génétique à l’autre.

     

    Si nous appliquons cette technologie correctement, nous pourrons profiter des délicieux avantages de la crème solaire végétale. Cela signifie que vos fleurs sentent mieux, que vos fruits ont meilleur goût et que vos herbes ont une puissance plus élevée dans la cuisine.

     

    Des études indépendantes ont montré que même les rayons ultraviolets UVA seuls contiennent le principe actif, comme par exemple: Augmenter la production de THC et de CBD dans les plants de chanvre. La combinaison des rayons UVA et UVB (provenant d'une "lampe de reptile" normale) augmente également la production de THC et de CBD, mais l'inclusion d'UVB dans la lumière a des effets négatifs non négligeables sur la croissance des plantes par rapport aux UVA uniquement.


    Il est recommandé d'utiliser uniquement des rayons UVA sans longueur d'onde UVB. Les UVA continuent d'augmenter la production de métabolites secondaires tels que le THC, le CBD, les terpènes et les flavonoïdes, mais sans les effets négatifs des rayons UVB."


    Sources : 

    https://www.maximumyield.com/tanning-your-plants-the-curious-effects-of-uva-and-uvb/2/2990

    http://ursalighting.com/effect-uv-light-plants/

    ++

     

    Abelz

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  17. Plop!

     

    Il y a 11 heures, letsgrow a dit:

    Enfin dernière question concernant les UV, déjà A/B quel différence ? (mise à par A en led et B en néon, si j'ai bien compris) J'imagine aussi qu'il y a un ratio que je n'ai pas trouvé... si vous avez de la doc je suis preneur. 

     

    Par contre je comprend pas vraiment la logique de rajouter les uv juste à la fin de la culture... c'est comme si tu passait tout l'été enfermé devant cannaweed, et un jour, rando à 3000 M d'altitude sans crème solaire, le soir ça risque de piquer... 😋 (mais cela dit, ça doit faire bronzer quand même 😁)

     

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    Les UVA correspondent à une longueur d’onde de 400 à 315 nm et sont le "prolongement du Bleu". Ils pénètrent profondément la feuille, et contribuent à différents processus métaboliques de la plante, dont la photosynthèse et d'autres qui ne sont pas encore tous identifiés/expliqués/étudiés. Avec le Far Red, elles font partie de ses lumières non visibles et hors du PAR qui, nous le savons aujourd'hui, interviennent de manière bénéfique dans le développement de nos plantes.

     

    Les UVB à une longueur d’ondes de 315 à 280 nm. Ils pénètrent moins profondément la feuille et sont nettement plus nocifs. C'est pour cette raison qu'on ne les utilise qu'en toute fin de FLO (rinçage) pour obtenir une "réaction" de la plante face à cette agression : une augmentation des trichomes pour former un "écran de protection". Ils sont également associés avec les UVC dans des processus d'éradication d'agents pathogènes (dans certains filtres à eaux ou à air), mais ne font aucune distinction entre les bonnes bactéries et les autres. 

     

    ATTENTION : UVA et UVB ne sont pas inoffensifs pour les êtres humains ni le matériel ! La question est de savoir si les risques encourus sont nettement inférieurs aux bénéfices obtenus... et on n’a pas encore d'études scientifiques publiques qui démontrent clairement ses bénéfices... ;)

     

    Tu pourras trouver quelques pistes dans certaines publications, vidéos et études un peu plus récentes dans le lien figurant dans ma signature... :)

     

    ++

     

    Abelz

     

     

     

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  18. Re,

     

    il y a 1 minute, Gen a dit:

    Non seulement tu pourras le faire clignoter mais aussi le faire fonctionner graduellement Hihihi

    GEN...Ca va être mon plus beau Noël...😂

     

    ++

  19. Plop!

     

    il y a 12 minutes, Gen a dit:

    Montage du module générateur 2x8 voies PWM 5V et 10V terminé

    Je teste ce WE

    Coooool...À ce rythme-là, je pourrai même faire clignoter mon sapin à Noël !...🎄

     

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    ++

     

    Abelz

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