Symbiose entre les plantes et certains champignons


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bonjour a toutes et a tous!

voila m'intéressant depuis peu a la relation symbiotique entre les plantes et les champignons, j'ai trouvé ceci qui pourrais en intéressé plus d'un!
dans cette article ils prennent en exemple des arbres mais ça s'applique aussi bien a notre plante préféré...
bon il y a un gros pavé a lire mais c'est trés intérressant je trouve!



"Les racines des plantes.



Les mycorhizes.





Les organes mixtes formés par l'association entre des champignons et des racines s'appelent des mycorhizes.



Les mycorhizes.

Les fossiles révèlent que les premières racines étaient déjà associées à des champignons, il y a 400 millions d'années.
Le monde des racines est indissociable de celui des champignons. Chaque arbre est une entité vivante constituée d'une plante et d'une communauté de champignons...
Une mycorhize est une association mutualiste, spécifique, intime, durable et à bénéfice réciproque entre 2 organismes. De telles symbioses mutualistes sont extrêmement fréquentes, et dominent tous les types d'écosystèmes terrestres et marins.
L'organe symbiotique racines/champignons est obligatoire dans les conditions naturelles, ni les champignons ni l'arbre ne peuvent vivre indépendamment l'un de l'autre: Les champignons ont besoin des sucres synthétisés par les feuilles de l'arbre, en contrepartie, ils fournissent de l'eau et des sels minéraux qu'ils extraient et transportent vers les racines de l'arbre-hôte.
Dans le domaine des racines ont ne retiendra que les 2 principales mycorhizes: Les endo-mycorhizes et les ecto-mycorhizes.
Si certains arbres peuvent présenter simultanément les 2 types de mycorhizes, la plupart, sont spécifiquement liés à l'une ou à l'autre des mycorhizes.

Les Endo-mychorizes à arbuscules qui concernent, par exemple, les platanes, les érables, les frênes, les fruitiers ainsi que la quasi-totalité des plantes herbacées sont très anciennes (450 millions d'années).
Invisibles à l'oeil nu, les filaments du champignon pénètrent dans les cellules où ils se ramifient très finement pour former des arbuscules (de la forme d'un arbre) qui ont donné leur nom à ce type de mycorhize.
C'est au niveau de ces arbuscules qu'ont lieu les échanges de la symbiose. Les filaments fongiques (mycelium) se développent également à l'extérieur des racines, explorant ainsile sol à grande distance des racines (10 cm), alors qu'une racine,par ses propres moyens ne peut exploiter au mieux qu' 1 cm.

Les Ecto-mycorhizes concernent les frênes, les chênes, les épicéas commum... Plus récentes que les endo-mycorhizes, les ecto-mycorhizes sont apparues il y a seulement 150 millions d'années.
Visibles à l'oeil nu, les filaments des champignons ecto-mychoriziens forment un manchon compact, qui gaine et recouvre complétement l'extrémité des racines fines. De ce manchon émanent des filamnts hyperramifiés qui s'insinuent entre les cellules et les enserrent (comme un filet) sans les pénétrer et sans former d'arbuscules.
Les ecto-mycorhizes émettent des filaments qui explorent et exploitent le sol comme les endo-mycorhizes à une longue distance (10 cm).
Encore plus que les endo-mycorhizes les ecto-mycorhizes contrôlent tous les échanges entre le sol et les racines puisque le manchon forme une barrière continue et que tous les flux doivent transiter par les tissus fongiques.
Les champignons symbiotiques, quelqu'ils soient se contentent de coloniser le cortex sans jamais franchir l'endoderme.



Interactions Racines-Mycorhizes.

Les mycorhizes associées aux racines assurent une grande diversité de fonctions indispensables à la vie de l'arbre pour lesquelles les racines seules ne sont pas équipées ou peu efficaces.

L'eau et les éléments minéraux en solution.

Les hyphes du mycélium explorent le sol à plusieurs centimètres de distance, ce qui accroit considérablement le volume prospecté.
De plus, du fait de leur diamètre beaucoup plus fins que celui des poils absorbants, les hyphes exploitent les pores les plus petits, là, où la solution du sol subsiste plus longtemps lors des périodes de sécheresse.
Enfin, les hyphes possèdent des caractéristiques physicaux-chimiques particulières qui leur permettent, mieux qu'aux racines seules, d'absorber de l'eau fortement retenue par les colloïdes du sol, ou très concentrée en solutés.
Ces trois propriétés ( volume exploité, finesse, caractères physico-chimiques) du réseau mycélienlui permettent d'accéder à l'eau et aux éléments nutritifs dissous qu'elle contient: Azote, phosphore, potassium, magnésium...
En résumé, les racines fines absorbent l'eau du sol et les éléments nutritifs qui y sont dissous, mais, elles sont assistées en cela par le mycélium externe de leurs champignons symbiotiques qui exploitent plus efficacement la microporosité du sol.

Mobilisation des éléments peu solubles.

Parmi les éléments nécessaires à la nutrition et à la croissance des arbres, certains sont peu solubles ou retenus dans les minéraux de la rôche-mère ou dans la matière organique du sol, et donc inaccésibles aux racines.
Beaucoup mieux que les racines les champignons symbiotiques (surtout les ecto-mycorhizes) ainsi que les bactéries de la rhizosphère, disposent de toutes une gamme de mécanismes qui leur permettent de solubiliser et de rendre absorbables ces ressources d'accès difficile: Altération des minéraux, solubilisationdu du fer, extraction de l'azote et du phosphore contenu dans les matières organiques.

Altération des minéraux.
Les minéraux du sol qui proviennet de la rôche-mère représentent un stock important mais insoluble de calcium, phosphore, potassium, magnésium ...
Les hyphes et les bactéries associées sont capables de les altérer et de les rendre soluble dans l'eau du sol.
C'est ainsi que les mycorhizes et les micro-organismes de la rhizosphère jouent un rôle important non seulement dans la nutrition des arbres , mais aussi dans la formation des sols.

Solubilisation du fer.
Le fer, élément essentiel dans la respiration et la photosynthèse, est dans des formes insolubles dans le sol.
Certains champignons associés à des bactéries spécialisées de la rhizosphère solubilisent le fer et le rendent disponible pour les hyphes et les racines.

Décomposition des macromolécules organiques (humus).
Une grande partie du stock d'azote et de phosphore est séquestrée dans des macromolécules végétales: Cellulose, lignine... concentrées dans l'humus.
Leur décomposition et le recyclage de l'azote et du phosphoresont est assurés par des bactéries mais surtout par des champignos spécialisés dans la décompositions du bois, et aussi par les champignons ecto-mycorhiziens qui contribuent ainsi à la nutrition de l'arbre.

Production de substances de croissance.

Les extrémités des racines en croissance sont le siège de la production d'hormones végétales qui assurent la régulation du développement et de la croissance des différents organes de l'arbre.
Au cours de leur longue coévolution avec les plantes les champignons mycorhiziens et les autres micro-organismes de la rhizosphère ont acquis la capacité de produire les mêmes substances ou des molécules analogues dotées des mêmes propriétés physiologiques, avec comme effet de favoriser la prolifération des racines qu'ils peuvent coloniser.
L'ensemble des micro-organismes associés aux racines contribue donc à l'équilibre hormonal de l'arbre et influe sur son développement (croissance racinaire, date de débourrement, floraison, persistance des feuilles...) .

Protection contre les maladies racinaires.

Les racines fines sont la proie de nombreux champignons pathogènes qui causent des nécroses perturbant l'absorption. Ce sont par exemple les champignons responsables de la fusariose, du phytophtora, du pythium etc... qui sont des concurrents directs des autre micro-organismes de la rhizosphère qui partagent la même niche écologique.
Beaucoup de bactéries et de champignons symbiotiques ont dévelopé des mécanismes variés pour contrer les champignons pathogènes: Barrière physique constitué par le manteau des ecto-mycorhizes, appauvrisement de la rhizosphère en fer ou des substances toxiques (antibiotiques).
Le résultat est donc une meilleure survie des racines fines et une économie de carbone pour l'arbre qui n'a pas besoin de renouveler sans cesse ses racines (en temps normal, l'arbre dépense 50% de son carbone pour leur entretien et leur renouvelement).

Protection contre la dessication.

Lors des périodes de sécheresse, les extrémités les plus fines des racines sont plus vulnérable à la mort par dessication.
Les champignons symbiotiques associés aux racines fines contribuent à l'absorption de l'eau par les arbres.
Certains champignons ecto-mycorhiziens protégent en outre les racines contre le dessechement. En période de sécheresse ils augment rapidement en nombre, survivent et restent actifs plus longtemps que les autres champignons de la mycorhize. Lorsque la pluie revient, ils peuvent reprendre leur fonction d'absorption de l'eau et des éléments nutritifs, alors que l'arbre doit reconstituer sa mycorhize , ce qui prend du temps et coûte du carbone.
Ces champignos symbiotiques sont pour l'arbre une excellente assurance contre la sécheresse."

" Les mychorizes: internet du sous bois! (Jean Garbaye)
Nous avons déjà dit dans notre article sur les mychorizes que le mycélium des champignons mychoriziens exploraient à grande distance des racines, contribuant ainsi à la nutrition des arbres. Mais cela a une autre conséquence, lorsqu'il atteint d'autres racines ce mycellium forme de nouvelles mychorizes eventuellement avec un arbre de la même espèce, ou même d'une espèce différente avec laquelle il est symbiotiquement compatible. Il en résulte donc l'interconnection des arbres par un réseau mycélien qui permet comme dans le cas des greffes racinaires, le transport et la redistribution de l'eau, des éléments minéraux, du carbone au sein du peuplement. Ceci a été démontré grâce à des marquages isotoniquespar Simard et al. (1997) eta conduit au concept de "wood wide web" (littéralement: réseau à l'échelle de la forêt), abrégé par les spécialistes en www !
Nous devons donc admettre que les interactions entre arbres sont plus complexes qu'on ne le croyait: A la compétition s'ajoute l'entraide (je taime, moi non plus). C'est d'ailleurs comme cela que les semis d'essence d'ombre peuvent survivre longtemps dans un sous-bois si sombre que la lumière y est insuffisante pour assurer une photosynthèse positive: Ils bénéficient d'un apport de carbone par les grands arbres via le réseau mycelien.

On peut presque dire que l'arbre allaite ses petits... "

ou encore ceci:
"La symbiose mycorhizienne stimule les échanges alimentaires entre plante-hôte et le champignon. La plante offre à ce dernier le carbone qu'elle a fixé sous forme de sucre par photosynthèse, exercice totalement étranger au monde des champignon qui faute de s'est doté de chlorophylle, sont condamnés à préleve le carbone organique dans leur environnement. Ici ils le reçoivent directement des racines mycorhizées. Mais, avant de l'utiliser, il leur faut le transformer, car les champignons n'utilisent pas directement le glucose, constituant de la cellulose des plantes, pour l'assimiler à leur profit. Ils n'ont que faire de ce sucre emblématique du monde végétal qui ne convient nullement à leur métabolisme. Ausi le transforment-ils aussitôt en un autre sucre, le glycogène, celui-là même que nous stochons dans nos muscles comme réserve glucidique et que les plantes ne savent pas synthétiser.

Incapable d'effectuer la photosynthèse et d'assimiler le glucose, tributaires comme nous du glycogène, les champignons se distinguent par là du règne végétal et partagent bien des caractéristiques du monde végétal. On comprend que les biologistes aient créé pour eux un troisième règne, ni animal, ni végétal : celui des champignons.

Nourris de glucides par les racines, les filaments du chapignon vont rendre à leur tour d'éminents services à la plante-hôte : ils lui offrent notamment de l'azote et surtout du phosphore, nutriments qui, dans les sols forestiers où ils sont chichement répartis, sont les principaux facteurs limitant la croissance des arbres. Les filaments mycorhiziens se révèlent être de véritables pompes à phosphate, molécule solidement fixée sur les argiles du sol et que les racines ont bien du mal à récolter et à s'approprier.

Mais le champignon stimult aussi l'hormone aussi la pousse des racines par l'hormone de croissance qu'il synthétise et leur transmet. Ainsi, en favorisant le développement de l'appareil racinaire, il agit directement sur l'extenction des zones de contact et de transfert de la nourriture entre les racines et le sol.

Le champignon élabore enfin des antibiotiques qui protègent les racines de l'attaque de micro-organisme pathogènes, contribuant à renforcer la résistance des plantes-hôte à leurs ennemies potentiels.

Mais le système de mycohizien ne se contente pas d'unir un hôte
et un champignon. Celui-ci peut être relié par son feutrage de filaments aux racines de plusieuRs individus de même espèce ou d'espèces différentes. e constituent alors des réseaux complexes à travers lesquels vont s'effectuer des échanges. La plante offre au champignon du carbone organique, fruit de la photosynthèse. Ces matières carbonnées circuleront dans dans les filaments jusqu'à atteindre les racines d'une autre plante. Le champignon devient alorsune sorte de voie de passage entres plantes différentes, leur permettant d'échanger des nutriments entre elles. AInsi, du carbone et du phosphore peuvent être transférés de plante à plante par l'intermédiaire des partenaires fongiques qui les relient.
Ce phénomène représente un mode de coopération récemment mis au jour et qui permet par exemple à une plante richement dotée en matières carbonées, c'est à dire en sucres élaborés par photosynthèse, d'alimenter une plante-fille moins privillégiée, plus chétive, grâce à une sorte de système de vases communicants. Ces échanges entres plantes par l'intermédiaire de filaments fongiques ont pu être montrés expérimentalement : des plantes léséespar un fort ombrage qui limite leurs aptitudes phosynthétiques, ont reçu de leurs voisines, exposées en pleine lumière, une alimentation carbonée marquée au carbone 14. Les sucres élaborés et stockés par les plus favorisées ont profité aux plus démunies. La symbiose mycorhizienne tempère de ce fait le niveau de compétition, les plus fortes nourrissant les plus faibles par champignons mycorhiziens interposés.
On comprend mieux, dès lors, que certaines plantes chétives ou lésées par quelque traumatisme puissent reprendre vie, ainsi qu'on l'observe parfois, même dans des conditions viennent à bénéficier de tels échanges.
Dans cette affaire les champignons joue le rôle de passeurs, hors de toute "volonté coopérative". Pourtant, comment ne pas y voir un signe de cette fameuse "intelligence de la nature" .
On sait, depuis peu, à la suite d'une étude menée dans 8 pays européens que la productivité végétale des prairies est directement proportionnelle à leur niveau de biodiversité. Or celle-ci on vient de le voir, est elle même en relation avec le niveau de mycorhization. En résumé, productivité, mycorhysation et biodiversité vont de pair.



voila j'espere avoir posté dans la bonne section...


lien de l'article:
https://www.jardin-nature.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=92&Itemid=42

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Salut,

 

C'est un sujet intéressant !! :roll:

 

En effet, les Mychoryzes et autres Trichodermia sont réellement bénéfiques.

J'ai vu des cultures 100% organiques, utilisant uniquement ces champignons et bactéries,

en plus d'engrais de vers et de guano liquide -> le résultat est époustouflant !!

L'amélioration la plus flagrante est surtout au niveau du développement racinaire et du parfum !

Une alternative saine à la sur-utilisation d'engrais !!

 

D'ailleurs, on en voit de plus en plus dans le monde de la cannabiculture... :-)

 

 

Phono

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salut phonosynthese et lem!

ha je suis content d'avoir éveillé l'interré de certains!

moi je les utilisent pour la premiére fois pour ma session en court, donc je n'est pas le recul pour faire un rapport sur leurs actions je peux juste dire pour l'instant que je n'est jamais eu des plantes aussi belle!!.

par contre si quelqu'un en sais plus toutes les infos sont les bienvenues!!

ça serais bien que ce topic ne se perde pas dans les méandres du forum.... :roll:

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Salut tous,

 

Tiens c'est une bonne idée ce topic :lol:

Je me suis mis aux mycorhizes également, j'ai cherché un peu des infos à droite à gauche., voilà plus ou moins une synthèse de ce que j'ai pu lire et de ce qui faut savoir.

 

L'association symbiotique des plantes et des champignons semblent être bien plus que monnaie courrante dans la nature (c'est de l'ordre de 90% des plantes qui possèdent un champignon symbiotique).

 

L'utilisation des mycéliums est de plus en plus répandu en agriculture car certains sont considérés comme pesticides microbiens.

(Catalogue de pesticides microbiens utilisés pour les récoltes dans les pays de l’OCDE)

 

Apparemment pour nos chères plantes, il semble s'agir principalement de l'espèce "Trichoderma" d'après de nombreuses lectures (j'ai bien essayé de contacter le grossiste pour savoir le ou lesquels mais il m'a répondu que c'était classé confidentiel par le fabricant).

 

Quelques infos à propos des Trichodermes et de ces actions

 

Trichoderma

7af7b.gif

 

Selon la classification classique du 5eme Règne des Mycota/Mycètes/Fungis/Champignon

 

Règne Fungi

Division Ascomycota

Sous-embr. Pezizomycotina

Classe Sordariomycetes

Sous-classe Hypocreomycetidae

Ordre Hypocreales

Famille Hypocreaceae

Genre Trichoderma

 

8265c2.jpg

 

 

Les Intérêts:

 

Les trichodermes' date=' par leurs actions sur la plante et son environnement, commencent à être utilisés comme produit phytosanitaire, notamment en agriculture mais en culture indoor^^

 

Leurs principaux avantages connus sont

 

- mycoparasitisme (inactivateur d’’enzymes fongiques,, curatif contre les champignons pathogènes),

- antagonisme (compétition contre un large spectre d'hôtes),

- antibiose (production d'antibiotiques face à certains agresseurs),

- stimulation racinaire, et de la croissance par solubilisation de minéraux fertilisants et par excrétiion d’’analogues hormonaux

- stimulation des défenses naturelles des plantes, etc.

 

 

[b']Les Plus :[/b]

 

La faune et la flore microbienne saprophytes (qui se nourrit de la matière en décomposition), dégradent une grande variété de matière organique.

Ils absorbent surtout des débris de matières végétales.

En décomposant des substances comme la cellulose ou la lignine, ils prennent une place importante dans le cycle du carbone et le cycle de l'azote.

 

L'utilisation conjointe avec certaines bactéries (notamment les cyanobacteries) doivent probablement améliorer la qualité du substrat (aération, nutritionnelle...)

 

J'ai pu lire aussi que l'utilisation d'acide fluvique était bénéfique à la nutrion de ces champignons et des bactéries. (Marijuana HorticultureThe Indoor/Outdoor Medical Grower's Bible de Jorge Cervantes)

 

Les Moins :,

 

Surtout ne pas utiliser d'H2O2, ni de fongicide, cela les tuerait...

Le substrat billes d'argile ne convient pas semble-t-il car trop aéré.

Sur les autres substrats que la terre, un bio-filtre paraît nécessaire.

En terre (pots), éviter les sur/sous arrosages catastrophiques...

 

Alors là je me suis confronté à un autre petit problème, le fabricant indique qu'il ne faut pas utilisé d'engrais phosphatés...

 

vous faites le choix de rompre la relation symbiotique en en utilisant.

En terre de jardin, il suffit d'arroser à distance de l'aplomb des plantes > 1,5m

 

Or, en flo comme en croissance, le canna demande pas mal de phosphore (cf La Nutrition des plantes de Panthera).

 

Plusieurs orientations alors sont possibles

 

- j'ai pu lire un jdc de cultivateur avec Myco qui utilisait à moitié dose son PK (JDC de Gualala), à voir s'ils sont encore vivants (j'attends une réponse...

- utiliser un engrais foliaire pour palier aux carrences (limité dans le temps à moins de faire un water-curring ou arrêter suffisement tôt pour éviter le goût chimique)...ça tombe bien je voulais prendre du Gen S, je vais voir si ça peut coller...

- améliorer le sol avec bactéries et couvert végétal (mulch & légumineuses/humus/lombricompost...) pour maintenir ou augmenter la biomasse du sol

- vérifier si un engrais organique peut faire l'affaire (je vais tester à la consoude)...ça serait plus simple^^

 

Je vous colle les autres sources,

 

Etudes réalisées sur le genre Trichoderma

Procédé d’isolement et de culture du Trichoderma

 

Amélioration du milieu de culture pour le Trichoderma et autres infos

 

Les Deutéromycétes Y'a d'ailleurs une partie, "Lutte Biologique", qui parle d'éradiquer le Cannabis avec un champi (Fusarium Oxisporum Sbsp)

 

Advenced in Hemp, Les Trichodermes face à d'autres Fungus

 

What is the Soil Food Web?/Qu'est le réseau nutritionnel du sol - FAQ d'Overgrow

 

FAQ - La Moisissure FAQ de CannaWeeD

 

J'ai également trouvé quelques documentaires vidéos sur le net traitant des champignons,

*Planete - Les Champignons

 

*L'aventure des plantes - Le 5eme Règne

 

 

Connaissez-vous d'autres espèces bénéfiques?

 

a tanto

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  • 3 semaines après ...

Bonjour,

 

En voilà un sujet intéressant !

Sur le site de notre chère administration ...

Il existe trois "sortes" de trichoderma , pour ne prendre que celui-là.

- trichoderma polysporum

- Trichoderma harzianum (spores)

- Trichoderma sp.

 

Les trois ne sont pas autorisé en France, il semblerait que tant que les inter-actions avec des organismes utiles ne sont pas étudiées, le produit n'est pas autorisé. Ce qui peut prendre des années. Connaissant , un peu, la part de lobbying sur le sujet des industries phyto-sanitaires, il faudra attendre longtemps pour en savoir plus. S'il est distribué ailleurs , c'est soit du laxisme , soit de l'avance (perso, je pencherais pour la deuxième hypothèse).

 

En tout cas, le principe de symbiose plante/mycélium est assez fantastique quand on y pense, c'est ce qu'on peut retrouver facilement dans nos forêts ... Je pense qu'à l'avenir, cela pourait être une alternative à d'autres type de culture sans ajout d'apport extérieur, comme la bioponie (mais la vrai ^^ )

 

@++

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bonjour a vous ,

sympas se sujet moi j'utilise du Trichoderma en poudre( environ 15 euro les dix grammes) je croyai que j'etais le seul . Je l'utilise depuis trois culture principalement juste apres la germination et a chaque rempotage avec un dosage de 1gr pour un litre , je doit dire que ca marche tres bien pour le dévellopement des racines et je le conseille vivement .

- trichoderma polysporum

- Trichoderma harzianum (spores)

- Trichoderma sp.

 

Les trois ne sont pas autorisé en France,

 

pourtant je l'achete en france peut etre que mon grow shop est un hors la loi ........

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Re,

 

pourtant je l'achete en france peut etre que mon grow shop est un hors la loi ........

Autorisé par le ministère de l'agriculture, donc pour l'agriculture pas les plantes ornementales sans doute. Dans notre cas, on est sensé pas existé ;-)

 

@++

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Dans notre cas, on est sensé pas existé

oui je suis tout a fais d'accord la dessus mais les personnes qui ne font pas pousser de weed mais qui cultive eux ils existes ?? enfin bon c'est pas bien grave, on risque quoi si on se fais choper avec ca??

pour ce que ca interresse le produit que j'achete est produit par canna sous le nom AKTRIVIATOR OU AKTRIVATOR dsl j'ai pas la fiolle sous la main je la mettrai en photos avant la fin de la semaine sur mon jdc .

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ola tout l'monde!! moi j'uttilise celui là:

 

 

Piranha - Benificial Fungi

 

Le Piranha Beneficial Fungi du docteur Hornby est le parfait compagnon du Voodoo Juice. Pendant que le Voodoo Juice colonise la zone racinaire avec des bactéries bénéfiques, le Piranha la colonise avec 24 champignons bénéfiques. Ces champignons sont 8 espèces de trichoderma et 16 espèces endo et ecto mycorhiziennes. Les trichodermas sont des colonisateurs très agressifs qui augmentent la masse racinaire et permettent un excellent contrôle sur la pourriture des racines, le pythium et les phytophetoria. Il y a plus de 50000 recherches et études sur les relations mycorhiziennes. Les champignons mycorhiziens exsudent de puissants éléments chimiques qui dissolvent les nutriments minéraux, absorbent l' eau, retardent les pathogènes et collent les particules du sol pour former une structure poreuse. Les mycorhiziens peuvent étendre la surface de la masse racinaire de 700 %. Les plantes et les champignons bénéficient mutuellement de cette relation symbiotique. La recherche a démontré que cela améliorait l' assimilation des nutriments, de l' eau et la résistance à un champ très large de maladies du sol et aux environnements extrêmes. Les plantes produisent des fruits et des fleurs plus abondamment et nécessitent moins d' attention. C'est la raison principale pour laquelle les plantes, dans les zones naturelles non dérangées par l'homme, peuvent tenir des décennies et des siècles sans irrigation, ni engrais, ni pesticides. Le réseau mycorhizien est le réseau internet mondial originel. Web.

 

 

un peu chére mais c'est le plus complet que j'ai pu trouvé! et j'en suis trés satisfait, au point que je le recommande a mes amis cannabiculteurs qui pour ceux qui ont osé le testé, en son trés content aussi!!!

 

voila!!

a++

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lu !

pour l'instant je l'utilise seul (avec un engrais croissance)! car c'est pas donné chez eux!! mais je suis en train de complété la gamme j'ai recu récemment le pack sensi grow et bloom en 2 parts et mon prochaine achat seras le voodoo juice et un booster de flo pour finir. et jpense que ce sera tout et ça devrais largement suffir je pense...

 

a++

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Bonjour a tous,

 

Topic plus qu'intéressant !! Merci pour les infos , Littlebigbud, Joke'herb et tous les autres.

 

j'aurais une petite question : est il possible d'utiliser le trichoderma et les autres champignons, en association avec des enzymes (cannzym etc...) ?

 

Sinon je m'en vais de ce pas commander les produits de chez Adv.....Nut.... !

 

A plus.

 

Yvan.

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Classification des relations symbiotiques.

En règle général, on distingue les symbioses entre procaryotes et plantes supérieures qui seront l'apanage des légumineuses et de la famille des rhizobacter (rhizobium) qui vont mêler des individus de phylums très différents (puisque eucaryotes et procaryotes).

¤ Les symbioses entre cyanophycées qui sont des associations entre cyanobactéries.

¤ Les symbioses entre algues et champignon : le lichen mais aussi des associations marines ou d'eau douce. Elles sont finalement rares bien que les individus participant à ces relations se retrouvent partout sur la planète.

¤ Les associations symbiotiques entre monde animal et végétal. (Ex : Bactérie / thermite, flore intestinale)

¤ Les associations entre champignons et végétaux supérieurs sont les plus répandues avec les mycorhizes.

 

 

Les mycorhizes.

C'est l'association entre une plante qui a un rôle d'hôte et un champignon ayant le rôle de symbionte.

Une partie du mycélium se trouvera dans la rhizosphère de la plante et une partie en contact avec une grande partie du sol.

 

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Pour la plante, cela permet d'avoir une grande quantité de sol exploité sans développer des racines. Elle se développera donc plus qu'une plante non mycorhizée.

On trouve des mycorhizes chez les biophytes, chez les ptéridophytes et chez les gymnospermes et angiospermes. Et représentent, chez ces derniers, 75% des espèces.

 

Chez les champignons, on observe comme espèces symbiotiques :

- des zygomycètes,

- des ascomycètes,

- des basidiomycètes,

- quelques deutéromycètes.

 

Ces symbioses ont lieu dans tous les types de milieux que les sols soient secs, humides, pauvres, ou riches...

Le mycorhize forme un organe visible à l'œil nu, indispensable à la vie de l'individu végétal qui augmente l'efficacité racinaire, le plus souvent la RAI est plus important s'il y a mycorhize et va permettre d'utiliser de manière plus efficace les réserves de la biosphère où se trouve l'individu.

 

On distingue :

- des ectomycorhizes,

- des endomycorhizes appelés endomycorhizes arbuscovasculaires ou arbuscovésiculaires.

- des mycorhizes éricauléennes chez les éricacées

- des mycorhizes caractéristiques des orchidées.

 

7d7d99.jpg

 

Développement et métabolisme de la relation symbiotique.

Chez les plantes mycorhiziennes, on observera un développement atypique au niveau des racines.

En effet, la majorité des plantes photosynthétiques vont utiliser la respiration du champignon plutôt que leur système propre. Par ce fait, elles vont petit à petit détruire les cellules des apex racinaires et limiter ainsi la croissance de leur racine. Cela se traduit, par une rerépartition de l'énergie dans la plante aidant ainsi la croissance de la partie aérienne et non racinaire.

Ex : le soja

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On peut remarquer que la croissance va utiliser 20% de la photosynthèse et donc 80% participeront à la respiration de la plante. Mais en échange, on observe un flux de minéral servant de nutrition du champignon vers l'hôte.

Après 40 jours d'infestation par un champignon, un individu mycorhizé voit son poids doublé par rapport à un individu non mycorhizé et après 60 jours, son poids est multiplié par 6.

On a donc une relation symbiotique exponentielle.

 

 

Le dense réseau de hyphes du mycète permettent une grande surface de contact avec le sol. Ces filaments parcourent le sol et recouvrent et pénètrent les racines de la plante associée. Les mycètes puisent dans le sol des éléments essentiels à la plante :

1814bb.jpg

 

On observe qu'une plante non traitée, va avoir du mal à s'approvisionner en éléments azotés, potassiques et phosphoriques. Si on fertilise les sols, les plantes auront une croissance normale mais une production de fruits plus faible qu'une plante mycorhizée. On en déduit que l'infection par les mycorhizes a pour but de supplanter la carence en certains éléments, en augmentant la capacité de prélèvement de ces éléments à la fois dans l'espace et dans le temps.

Plus le sol sera pauvre en éléments potassiques, phosphoriques et azotés, plus l'efficacité de la symbiose sera forte.

 

Dans le cas du phosphore, les champignons explorent grâce à leur mycélium, une zone 10 fois plus grande de sol que les racines de l'hôte. De plus, ils sont capables de prélever les phosphates à des concentrations plus faibles que les racines. Et enfin, ils vont, en plus, concentrer les phosphates dans leurs tissus.

D'un autre côté, ils sont capables d'intégrer la majorité des ions insolubles présents dans le sol. Le champignon va également avoir la faculté de transporter les phosphates de la partie du mycélium, où il a été ingéré jusqu'aux racines de l'arbre.

 

 

(je précise ce n'est pas de moi...)

source:

https://demicervo.free.fr/licence/ecologievegetale/symbiosevegetale.html

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Invité leblond

Bonjour à tous...

 

Le sujet sue les mycorizes est super intéressant et c'est vrai que si on pouvait remplacer les engrais (ou au moins une partie des engrais) par des micros organismes ce serait super !

 

Par contre, un truc que j'aurais voulu tenté si j'avais un peu plus de temps serait une tentative de synbiose batcérie/canna...

 

J'explique:

pour les légumineuses (luzerne, pois, filao, acacias, mimosa...) il existe une bactérie (genre rhizobium: rhizobium leguminarium ce me semble) qui est encocyté au niveau des racines pou être stockées dans des vésicules à l'abris de l'air car elles ne peuvent faire certaines réactions que dans un milieu pauvre en O²...

Ces petites bactéries sont capables de transformer le N² (azote) atmosphérique (80% de l'air) en azote assimilable par les plantes (NO^3- ion nitrate) et donc permet aux legumineuses d'utiliser directement le diazote de l'air qui normalement est inutilisable par les plantes car trop peu réqctif (gaz inerte chimiquement).

 

Cette propriété fonctionne tellement bien que les batéries produisent trop d'azote et ue partie est rejetté dans le milieu de culture (terre).

 

C'est pour ça qu'avant les engrais chimiques, on plantais tous les 3 ans de la luzerne ou du trèsfle dans les champs car après ça, le sol était fortement enrichi en azote !

 

Donc peut être qu'en arrosant des pieds de canna avec de l'eau mélangée à du broyat de racines de luzerne ou avec des souches pures de rhizobium (je sais pas trop où on pourrait en trouver) on pourrait tenter de faire un nouvelle symbiose et ainsi de rendre le canna ondépendant des engrais azoté...

 

 

Ce n'est peut être qu'un rêve mais bon... un jour je tenterais je pense... :lol:

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Salut à tous,

 

ce topic est une mine merci a littlebigbud et joke pour leurs liens forts interressants (juste une ou deux remarques à faire ;-).

 

Salut leblond haaaaaaa........ de la microbio, ça me parle :-D

 

Bien essayé, mais à part un cannabis OGM, ça va pas être possible , pas ê..tre pÖssible, tink tink tunk...

(sinon on dit "enkysté")

 

 

Par contre ta question n'est pas dénuée de sens si on cause des proches cousines de rhizobium, azomonas et azotobacter, elles même proches cousines de pseudomonas (on s'égare là), capablent de fixer l'azote atmosphérique en aérobiose, et là y'à bon banania euh non ! bactéries....

 

Comment les trouver ? cf plus bas

 

Revenons à nos moutons (et encore que les associations bactériennes sont aussi trés interessantes à étudier et auraient une petite place ici en élargissant le sujet, soyons fous..... mais me diriez vous, on s'éloigne encore du sujet et vous auriez raison...)! moutons filamenteux donc qui sont capables de prouesses techniques de l'ordre de pénétrer la racine d'un végétal supérieur, créer une symbiose poussées redoutablement efficace dans les deux sens et même de faire discuter les arbres entre eux (pour Bob et bien d'autres petite référence a O.Scott.Card - Cycle d'Ender - les cochons de l'épaces qui finissent en symbiontes arborés) par l'échange de molécules complexes, dans quels buts ? nutritifs surement et bien d'autres, méconnus pour la plupart.

 

Donc ces fameux moutons sont une multitude dans la nature à être capables de créer des symbioses avec les plantes et malheureusement pour nous il est quasiment impossible de prédire dans quelles conditions cela fonctionne le mieux, avec tel ou tel variétés de champis et dans quelles conditions.

 

C'est pour cette raison que je voudrais rebondir sur le lien de joke et sur les produits à base de TRICHODERMA HARZANIUM (trouvable en souches pure, sèche aux states), qui est certe un mycète capable de mycorhizes, cependant le fait de l'innoculer "pur" (ce dont je doute vu la préparation du gars dans le tuto ???) restreint le type de mycorhizes possibles et donc l'efficacité du système. Je pense qu'il faut donc plutôt favoriser les produits commerciaux multiraciaux, et ainsi profiter de tous le panel offert par la nature.

 

edit : il n'est pas listés dans le mycomaxx comme mycètes mycorhiziens ?

 

 

Revenons en pour finir à l'obtention de toutes ces petites bêtes, et bien quoi de mieux que le milieu naturel, direction la forêt, un bon spot bien humifère et on fait plusieurs prélèvements à différent endroits et différentes profondeurs, on les mélange, et on garde ce qu'il nous faut d'humus (on pourrait aussi mélanger des humus d'arbres différents et de sols différents). De retour, vous vous trouvez un bon bac de la nourriture pour champignons et bactéries, un peu d'humiditée vous couvrez (avec aérations, c'est aérobie ces bêtes là). Voilà un bon départ pour ensemencer vos substrats, à utiliser dés le bouturage/repiquage et à vous les joies des endo ecto myco - rhizes.

 

Sinon j'ai trouvé un produit commercial avec ça dedans Mycomaxx, a priori pas dispo en europe :

 

Endomycorrhizal fungi: Glomus intraradices, G. mosseae, G. aggregatum. 20,000/lb.

 

Ectomycorrhizal fungi: Rhizopogon villosullus, R. luteolus, R. amylopogon, R. fulvigleba, Pisolithus tinctorius, Scleroderma cepa and S. citrini 110 million/lb.

 

Trichoderma fungi: Trichoderma koningii and Trichoderma harzianum 150 million/lb.

 

Beneficial bacteria: Bacillus subtillus, B. licheniformis, B. azotoformans, B megaterium B. coagulans, B. pumlis, B. thurengiensis, B. stearothermiphilis, Paenibacillus polymyxa, P. gordonae, P. durum, Azotobacter polymyxa, A. chroococcum, Sacchromyces cervisiae, Streptomyces griseues, S. lydicus, Pseudomonas aureofaceans, P. florescence, Deinococcus erythromyxa- 6 billion/lb.

 

MycoMaxx contains humic acids, organic fertilizer, 10 species of growth-enhancingnatural mycorrhizal fungi, 19 strains of beneficial bacteria, 2 trichoderma species, micronutrients, 11 types of time released carbohydrates and 20 different amino acids. MycoMAXX adds organic matter to the soil and contains nitrogen, phosphorous, potassium and micronutrients necessary for plant health. Mycorrhizal fungi increase the surface absorbing area of the roots from 10-10,000 times, thereby greatly improving the ability of plants to grow, fruit and flower by forming an intricate web that captures and assimilates nutrients and water for the plant. Working together, beneficial bacteria, mycorrhizae and trichoderma fungi expand into the surrounding soil to greatly increase the roots' ability to absorb and recycle water and nutrients, thus improving transplant success, flowering and plant health.

 

 

Pfffiuuuu payes ta pavasse :lol: je reviens :lol:

 

 

 

 

A bientôt

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