Le cannabis, un faux ami ?


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Salut,

 

 

Sinon, vous connaissez des médecins qui comprennent la consommation de cannabis ? Pas pour avoir une adresse, mais pour savoir si ça existe !
 

 

Ça veut dire quoi "comprendre" la consommation de cannabis ?  Ce n'est pas parce que les médecins ne te disent pas ce que tu as envie d'entendre qu'ils ne comprennent rien.  Normalement, les médecins ont plus de recul que toi, ils voient des fumeurs de cannabis (et bien pire) à longueur de journée et ont accès aux études récentes sur la question. Après, libre à toi de suivre ses conseils ou pas.  

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Salut Max , salut à tous ,

 

je suis d'accord avec Tomzik , à travers un medecin "qui comprenne la conso du kaya" , ne cherches tu pas à ce qu'un medecin te donne une sorte d'accord pour ta propre conso ?

- c'est normal que tu recherche cet accord , c'est humain.

Je ne pense pas qu'un medecin te conseille le kaya , dans la mesure où c'est un produit interdit , et surtout , que les effets sur le psyché ne sont pas tout à fait éclaircis , et que le peu que l'on connait est plutot negatif (pour le psyché , dans le cas d'un phenomene anxyo depressif majeur)

 

Tu as raison lorsque tu dis que tu penseras à diminuer / arreter les medocs quand tu auras trouvé une varietée qui te convient , c'est exactement ce qu'il faut faire.

- evites la "cronic" , apres avoir fumé , je me suis retrouvé à pleurer à bouillons avec ça.

Ama , tu dois privilégier des varietées qui ne provoquent pas d'introspection (comme la White widow ) , sinon , avec l'effet introspectif , tu vas ruminer , ruminer , et ça ne vas pas t'aider (tu vois ce que je veux dire)

 

J'ai regardé tes medocs neuroleptiques "Zyprexa" (antipsychotique ) et "seresta" (manifestation anxieuses et delirium tremens).

Je ne prendrai pas la responsabilité de te dire arretes ceci ou cela , car je ne connais pas ta situation medicale .

 

Dans le cadre d'une depression severe , ma psy (qui est nulle) , m'avait prescrit du "Tercian" , c'est un neuroleptique sedatif pour psychotiques.

Clairement , avec ça , j'essayais de bricoler , au bout d'un quart d'heure , j'avais l'impression que mon coeur allait s'arreter , j'etais epuisé comme si je n'avais pas dormi pendant une semaine , et je me voyais mort dans les trois mois...pas glop...

J'ai lu la notice , et quand j'ai vu que c'etait pour psychotiques , j'ai decidé d'arreter.

J'en prenais deux/ jour , je les ai arreté direct , et j'ai passé les deux mois suivants dans une souffrance psycho terrible avec envie suicidaire +++ , prostré dans mon lit et incapable de faire quoi que ce soit.

Apres ces deux mois , ça a été beaucoup mieux , et j'ai ensuite pu diminuer le reste des medocs (antidepresseur et anxiolytique (victan) )

Je crois que fumer m'a permi de tenir le choc pendant le sevrage , mais ça n'a pas attenué les souffrances (ou peut etre que si , c'est difficile à savoir).

J'avais discuté avec quelqu'un qui avait fait la meme chose avec le Tercian , et qui avait dut faire un sejour à l'hopital , tellement la souffrance etait terrible.

Franchement , ce que j'ai fait (arreter sans aide et seul ) , je ne le conseille pas parce qu'il suffit d'un moment de perte de lucidité pour se foutre en l'air , mieux vaut aller à l'hopital , le temps d'etre sevré , que de se retrouver en enfer pendant deux mois. (je ne suis pas allé à l'hosto parce que j'ai un chien et que je ne pouvais pas le laisser seul , c'est la seule raison)

 

Quant au Seresta (anxyolitique ) , tu peux le diminuer par petits morceaux et en prenant le temps , l'effet de la beuh va couvrir le manque (si ce manque n'est pas trop fort , et si tu n'as pas d'événements negatifs qui te stresseraient ).

Comme je suppose que je ressens (au niveau intensité ) ,le meme type d'angoisses que toi (le truc qui te prends à la gorge à en donner la nausée) , voila ce que j'ai fait : j'ai commencé tres tres progressivement , le manque etait present ,mais tres supportable , et j'ai contilué comme ça.

Je pense que le sevrage ne doit pas se faire dans la souffrance , ou alors , un petit malaise , mais rien de mechant.

Et il faut etre bienveillant avec sois meme , et ne pas se laisser souffrir .

 

Le plus important pour l'instant , c'est que tu trouves une varietée qui te convienne , et quand tu auras trouvé un "equilibre" ,

comme tu le dis , à ce moment là , tu pourras penser à diminuer.

 

Bon courage

bonne journée :)

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Salut Max,

 

Dans mon adolescence j'ai eu quelques expériences avec le milieu hospitalier et psy. J'en garde de très mauvais souvenir. Surtout le dernier ! J'étais une sorte de dépressif cyclique. L'herbe (occasionnellement) m'aidait à canaliser mes idées noires.

 

Un jour, suite a une rupture amoureuse, j'ai fait une sorte de crise d'angoisse. Par un éclair de (in)conscience je décide d'aller à l'hopital pour éviter l'irréparable. Ils m'ont bourré d'anxiolitiques pendant 3 jours.  

Le quatrième jour une psy est venue, m'a jouée les violons pour que je vide mon sac. Tout se passe bien. Le surlendemain deuxième rendez-vous, elle creuse un peu plus. J'avais confiance, les médocs (des amphétamines déguisés) me rendait hypersensible (bruits,émotions etc). Je lui explique que je préfère fumer un petit joint que de prendre ses satané médoc qui me mettent à fleur de peau.

 

Chose que je n'aurai pas du... Le lendemain ils m'attachent à mon lit après m'avoir filé un sédatif. Dans le vapes je ne réalise pas trop ce qui se trame... Ils viennent de m'interner dans un hopital psychiatrique, plus de droits civique, je suis coincé.

La vapeur commence à monter très vite. Je demande des explications. Le personnel me prend pour un toxico en manque qui fait un délire, ils m'attachent de force dans une camisole et me mettent une dose de sédatif, l'humiliation totale.

Je suis resté coincé trois longue semaines. Les pires de ma vie. 

 

Depuis ce jour, je fume tous les jours (le soir raisonnablement), j'ai une vie heureuse, un boulot qui me plait. Et j'emmerde bien profond tous ces enculés du système

 

Tout ça pour dire que la médecine francaise, surtout les psy, est très réfractaire au cannabis. Il faut garder le fait que tu fumes pour toi ;) 

 

Bien à toi,

 

Sapin

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Invité Machintruc

Hello,

 

Tres mauvaise expérience effectivement !

 

Et tu as raison, surtout en France, le peuple Francais n'est vraiment pas près à quelques ouverture sur le sujet (et bien d'autre d'aillleur).

 

Ont peu nous déposséder de tout meme de notre propre personne et conscience juste pour cette plante ???

 

Je n'y comprend plus rien.... mais quel est ce monde de fou ???

 

A +

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 Salut Machintruc !

 

Dans un hopital psy, tu n'es plus une personne, un être humain, un homme, mais une chose, un substrat à médicaments. Qu'ils réévaluent tous les deux trois jours selon les "observations".. C'est dégradant. Une sorte de viol psychique.

Les médecins se croient omniscient et n'ont que faire de tes sentiments.

 

Effectivement c'est un monde de fou à tous les échelons. J'aspire à cette révolte tant attendue où beaucoup de têtes devront tomber (au figuré bien sûr !). Ils ont réussi à mettre la haine chez le pacifiste que je suis ! 

 

Comme tu le dis dans ta signature, le monde est tellement injuste...

 

Cannabiquement ! 

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Oui, je cherche en quelques sorte l'absolution d'un médecin. En fait, j'en voudrais un qui me dise: OK, on va réduire les médocs, vous fumez, et on fait le point toutes les semaines.

Le Tercian j'ai connu (je ne supportais pas, je me levais avec la gueule de bois alors que je n'avais rien bu). Pour les anxiolytiques, j'arrive assez à gérer. Il arrive que je n'en prenne pas pendant une semaine. Le Zyprexa est une cochonnerie à arrêter. J'ai essayé de diminuer le week end dernier, j'ai vite laissé tombé.

 

J'aimerais vraiment parvenir à l'auto-production pour pouvoir choisir les graines (et les chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie) et surtout savoir ce que je fume !

 

Sinon, les expériences psy relatées ici sont flippantes... D'autant que ma psy actuelle vient de l'hôpital (c'est son premier cabinet à 50 ans). 

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Salut à vous ,

 

@Sapin vert ,

ton histoire est hallucinante , et tu etais ado ?

ce qui t'est arrivé , c'est de la maltraitance et un abus de pouvoir .

ça me fait mal au coeur d'imaginer un ado (ou un adulte ) piégé comme ça . 3 semaines ...

Et si tu avais été reellement toxico ? , ils auraient pu te tuer (ces cons là )

 

@ Max ,

les medecins ne vont pas te conseiller de fumer , meme s'ils le pensent . Et si ça ne te convient pas et que tu te retrouves hyper mal , leur responsabilité serait engagée .

Max , ton traitement , il faut le prendre de maniere reguliere , si tu arretes une semaine et que tu le reprends ensuite parce que tu es mal , tu ne peux pas trouver l'équilibre dont tu as besoin . Certains medocs mettent une semaine avant de produire un effet sur le psyché .

A mon avis , ton objectif pour l'instant , c'est d'aller bien et de mettre des choses en place pour aller bien , prendre ton traitement regulierement en fait partie .

Tous ces medocs , c'est de la drogue dure , il faut etre prudent.

 

Oui , le systeme des hopitaux specialisés est mal fait , pas adapté , les differents malades sont melangés , etc ...

et la prise de medocs est la solution de facilité.

On la justifie en posant sur les patients le statut de "malade" , et les malades , on les soigne avec des medocs.

Simple et tres français.

 

Un truc qui est scandaleux , c'est que les psychiatres n'ont pas de formation de therapeute (ils peuvent en faire une apres leur années de medecine) , en fait , ce sont des diagnostiqueurs et des prescrypteurs de medocs , c'est tout.

Donc ,c'est pas compliqué , "tu te sens comme ci , allez , un petit sedatif , et on est tranquille "

 

Bien sur , il y a des personnes qui sont reellement malades , qui sont dans la psychose (psychotiques ) et sont donc potentiellement dangereux pour eux memes et pour les autres.

Il y a des personnes qui sont dites bipolaires (ou maniaco- depressives ) , et là  un traitement est mit en place pour stabiliser leur humeur parce qu'elles souffrent de ces hauts et bas.

Et puis , il y a les depressions , mais là , un traitement sert de bequille , ça doit etre passager , le blem de la depression , c'est

un manque d'allant vital , dut à un facteur qui a provoqué un choc émotionnel .

La reconstruction peut prendre du temps , mais ça n'est pas , à mon avis , une maladie , c'est plutot un etat d'etre à un instant T

Et pour se reconstruire , il faut etre soutenu , aidé , epaulé , ...et ça , ce ne sont pas les medocs qui peuvent y aider.

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Salut ! 

 

Entièrement d'accord avec toi loless !

 

Pour préciser mon histoire, j'avais 18 ans à l'époque (majeur et pleinement libre de mes droits). Ce qu'il s'est passé c'est qu'a la fin du deuxième rdz, je lui dis que je préfère arrêter les medocs en lui précisant que je savais que ces médocs étaient des dérivés d'amphétamines, je n'avais pas envie d'être accro à ces merdes.

Je me souviens lui avoir lancé  "vous soignez le mal par le mal" à cela elle m'avait répondue "c'est la science, nous sommes là pour diagnostiquer, prescrire le meilleur traitement possible et vous accompagner dans ce traitement".

 C'est à ce moment que je lui fait l'éloge du cannabis, je lui rappel que cette "drogue" est classé entre le thé et le café comparé aux amphet' qui tiennent le haut du classement.

 

Pour terminer je lui dit qu'ils (les psychiatres) sont tous des charlots, faire sept ans d'études pour être aussi con et pisse froid il faut avoir ça dans les gênes...  (ces phrases resteront gravées, sa tête aussi !)

 

Certains diront que je l'ai un peu cherché mais il s'agit d'un abus de pouvoir. J'ai  la chance de connaitre un médecin qui a le bras long. C'est pour ça que j'ai réussi à sorti après trois semaines. Mais au vu de mon comportement d'ours sauvage dans l'hopital psy, ils m'auraient gardé un moment et détruit ma vie sans doute. 

Le médecin (ami de famille) m'a conseillé de faire profil bas pour m'éviter de m'exposer à des retours de flammes !

 

La médecine française est toutefois très bonne mais pas en ce qui concerne les maladies psy c'est dramatique (une pensée pour les autistes français traités comme des sous hommes dans les hopitaux) 

 

Le mieux c'est de discuter, avec n'importe qui à n'importe quel moment de n'importe quoi. De vivre comme si c'était la dernière minute et de croire aux lois du karma : )  

 

Bien à vous,

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Salut ,

 

@Sapin-vert ,

 

et ben dis donc ...c'est vraiment scandaleux.

 

En fait tu as osé te rebeller , voire defier le psy omniscient sur son propre terrain ?

Malheur à toi , simple mortel , la punition divine s'est abattue sur toi .

Et en quelques instants , ils ont fait de toi (ou plutot essayé de faire de toi ) un etre sans ame , lobotomisé chimiquement.

Et à l'HP tu te rebellais ?

C'est un coup à avoir un traitement de cheval et à y passer sa vie sans meme sans rendre compte .

C'est une honte , heureusement que tu es sortit de là :-) 

 

Tu parles des autistes ...c'est pire que ce que tu dis.

Ils sont accueillis dans des centres specialisés , ( bien sur ils ont un traitement , dont ils ont besoin ) , à mon avis , là où est le scandale , c'est que ces personnes ne sont pas enczadrées par des professionnels passionnés par leur travail , mais , (à cause du cout global d'un etablissement ) , par des gens qui n'ont pas trouvé d'autre boulot , qui ne sont pas pros et surtout pas passionnés.

Du coup , s'en suit une grande souffrance  , qui debouche sur de la maltraitance . C'est le meme probleme que les EHPAD .

C'est une honte.

 

Comme tu le dis , tout ce qui concerne les maladies psy (handicap / maladie mentale , al zheimer , autisme ) est prit en charge d'une façon lamentable en France .

Encore que les handicapés mentaux sont entourés de professionnels , mais jusqu'à un certain point.

Et c'est pareil pour les alcoolos et les toxicos , qui sont considérés par le fonctionement medico-social comme malades ,

et traités comme tels , avec des medocs et une attention humaine au rabais.

La principale raison , c'est qu'il n'y a pas de budget pour ces publics là , alors tout est au minima.

Triste societé ...

 

Belle soirée à toi , et à vous tous

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