Tuto Ice'Olator

Par Indi-Punky (modifié) ,
Tuto Ice'Olator

WORK IN PROGRESS

 

  1. Histoire et généralité de l'ice o lator alias Nederhash.
  2. Présentation des sacs
    1. Full mesh, avantages inconvénient
    2. Normal, avantages inconvénient
  3. Méthode de brassage
    1. Manuel
    2. Mécanique
    3. Machine à laver
    4. Temps de brassage
  4. Extraction
    1. Nombre de passe
    2. Matière première
  5. Récolte
  6. Séchage
  7. Curring
    1. Pressage ou non
  8. Consommation

 

 

 

1. Histoire et généralité de l'ice o lator alias Nederhash.

Apparu dans les années 90 en hollande, le Neder hash (Ice o lator étant un nom commercial) a pour but d'isoler les trichomes sécréteurs de résine présents sur les buds et les feuilles environnantes de la matière végétale à l'aide de l'eau et du froid.

 

Les trichomes sont détachés par barattage dans de l'eau froide et de la glace, avant d'être récupérés à l'aide de sacs tamis. Le trichome se compose d'un ''pied'' ainsi qu'une ''boule'' a son extrémité, c'est dans cette boule que se retrouve tout les cannabinoides. L'iceolator est en faite un aglutinement de toute ces petite boules.

 

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(Crédit Xtremeride)

 

Les cultivateurs utilisent principalement les "restes" issus de la phase de manucure pour la confection de leur bubblehasch, réduisant ainsi les pertes totales après récolte. D'autres totalement séduits par les différentes qualités du bubble y consacrent toute une récolte, "sacrifiant" la saveur des fleurs mûres à celle du bubblehasch fraichement pressé.

 

Dans tous les cas, afin de vous assurer d'une qualité optimale, prenez soin de ne sélectionner que les parties végétales où la résine est présente, c'est à dire principalement les fleurs et les petites feuilles qui les entourent. Parfois quelques plus grandes feuilles qui ont profité de chutes de résine durant la culture peuvent être utilisées mais les autres feuilles sont à mettre à l'écart de celles que vous comptez employer.

 

Plus vous serez méticuleux sur la sélection de la matière végétale, plus votre produit fini sera isolé des impuretés et chargé en cannabinoïdes.

Cela varie suivant la méthode choisie, et suivant la qualité des plantes mais en se basant sur l'utilisation de restes de récolte (feuilles et petites buds),

on estime pouvoir obtenir 10% en bubblehasch de la quantité de matière végétale utilisée.

 

Lors de l'utilisation de buds avec des restes de manucure, l'estimation va jusqu'à plus de 30%, bien qu'il n'y ait pas de chiffres plus détaillés.

 

Il va sans dire que les plantes dont on compte extraire la résine jouent un rôle majeur. Certaines variétés de cannabis sont connues pour leur grande production de trichomes et leur forte teneur en cannabinoïdes, ainsi que leurs arômes particuliers, qui font d'elles de très bonnes candidates à la confection de bubblehasch.

 

Parmi elles, les variétés dites "blue" sont connues pour leur production de résine, leurs arômes spécifiques et la qualité du bubblehasch qui en est extrait.

 

De nombreuses indicas, du fait de leur intense production de trichomes sont aussi de bonnes candidates pour faire du bubble, mais il n'y a pas de règle, une sativa peut très bien donner un bubble délicieux. Certains ont une préférence pour le bubble fait à partir de plantes cultivées OUTDOOR, il en va plus des goûts personnels de chacun, il ne tient donc qu'à vous de vous faire votre idée en essayant différents types de plantes.

 

 

2. Présentation des sacs

La méthode la plus répandue pour la confection du bubblehasch est sans aucun doute celle des sacs tamis. Il s'agit de sacs en toile, dont le fond est composé d'un tamis de différents maillages que l'on dispose les uns au dessus des autres dans un seau rempli d'eau et de glace.

 

On trouve différents kits dans le commerce allant de 2 sacs (1 nettoyeur / 1 récupérateur), à 6 ou 8 sacs, permettant la récupération et l'isolement des trichomes de différentes tailles, ainsi que le contrôle de la qualité.

Le maillage des sacs est généralement le suivant :

  • 220mc = "sac de travail" ou "sac nettoyeur"
  • 190mc
  • 160mc
  • 120mc
  • 73mc
  • 45mc
  • 38mc
  • 25mc

On trouve bien évidemment les sacs intermédiaires à l'unité afin de pouvoir choisir ces différentes qualité de bubble, ou de confectionner son kit idéal.

 

2.1. Full mesh, avantages inconvénient

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Les sacs Full mesh sont des sacs entièrement constitués de toile filtrante. Ils facilitent l’écoulement mais demande un peu plus d'entretien

 

2.2. Sacs Normaux, avantages inconvénient

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Les sacs normaux eux, ont un corps en toile imperméable et le fond en toile filtrante, l’écoulement est plus long mais l'entretien est facilité du fait que seule le fond est à entretenir.

 

 

3. Méthode de brassage

 

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Pour que la séparation s’opère, il faut que le mélange matière+eau+glace soit brassé, mélangé afin que l'eau entraine les trichomes dans le tamis des sacs.

 

3.1. Manuel

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Un brassage lent, léger avec un outil à main (spatule, cuillère en bois etc)

 

3.2. Mécanique

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Mélangeur à peinture, batteur électrique etc

 

3.3. Machine à laver

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Il s'agit simplement de mini-machines à laver de camping de la taille d'une grosse friteuse, destinées à recevoir un sac nettoyeur rempli de matière végétale afin de la laver de ces trichomes. On y ajoute eau et glaçons et la machine se charge des phases de barattage, parfois contraignantes.

On dispose ensuite d'une vidange par laquelle on laisse s'écouler l'eau contenant les trichomes dans un seau préparé à l'avance et contenant les sacs tamis.

Il ne nous reste plus ensuite qu'à relever les sacs tamis comme précédemment expliqué et à récupérer la résine au fond de chacun d'eux.

 

Déclinés dans toutes les tailles, on trouve même des sacs nettoyeurs (ou sac de travail) prévus pour une machine à laver classique avec un tambour de 3/4kg, dans l'éventualité d'une grande quantité de matière végétale à laver...

 

L'attrait principal étant que la machine se charge du barattage, nous n'avons plus qu'à récupérer la résine dans les tamis.

 

3.4. Temps de brassage

Le temps de brassage en manuel ( spatule ou fouet) , en y allant doucement, des passes de 5 min sont suffisant, laisser un temps de repos, puis récolter. ( à répéter autant de fois que possible jusqu'a l'apparition de contaminants/matière végétal)

 

Le temps de brassage au batteur électrique ou autre outil de ce genre devrais être plus court comme c'est un brassage un peu plus violent, suivie d'un temps de repos avec la récolte ( à répéter autant de fois que possible jusqu'a l'apparition de contaminant/matières végétal)

 

Le temps de brassage en machine peu commencer à 15s et augmenter progressivement jusqu'a l'apparition de contaminant/matières végétales. Toujours aussi observer un temps de repos avant la récolte.

 

 

4. Extraction

4.1. Nombre de passe

Le nombre de passe influe énormément sur la qualité du produit fini, comme le temps de brassage.

Augmenter le nombre de passe revient indirectement a augmenter le temps de brassage et donc a augmenter les polluants (morceaux de feuilles, tiges de trichomes etc) 

4.2. Matière première

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La matière première est très importante pour avoir une bonne qualité, on peu partir de matières sèche ( manucure, petite bud, ou plante complète), conservé dans le congélateur afin de figer les terpènes et d'aider a décrocher les trichomes, ou alors on peu partir de matière fraiche congelé ( plante coupé et mise directement dans le congélateur sans passé par la case séchage), le résultat sera extraordinaire pour autant que la plante sois de qualité, cependant le rendement sera moindre qu'avec de la matière sèche, c'est à prendre en considération.

 

 

5. Récolte

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Vous devez relever votre premier sac tamis, doucement afin de laisser s'écouler l'eau dans le contenant qui se trouve en dessous.

Une fois presque vide, saisissez la partie tamis du sac à l'aide de plusieurs carrés d’essuie-tout empilés afin d'en retirer l’excès d'eau restant.

 

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220u

 

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120u

 

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70u

 

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25u

 

Faites attention durant cette phase, ne pressez pas trop la résine dans le tamis, serrez fermement sans écraser. Le but étant simplement de rassembler les cristaux pour faciliter leur extraction du tamis.

 

A ce moment, vous pouvez tendre le tamis avec vos doigts  ou tendre le tamis sur un bol pour pouvoir racler la résine plus facilement.

Placez ensuite le contenu sur le carton ou sur le support qui lui est destiné.

 

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Dans le cas d'un kit multi-bags, vous n'avez plus qu'à renouveler les étapes de relevé de sac, d'égouttage, assemblage et récolte des cristaux.

 

Photo macro

 

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6. Séchage

Vous devez égoutter la boulette qui s'est formée de façon à faciliter le séchage et à éviter la moisissure, qui se répand très vite avec la résine. Une carte d'identité ou autre font très bien l'affaire, presser la boulette au travers d'une passoire métallique peut bien fonctionner aussi.

Il s'agit ici de l’étaler le plus possible afin qu'elle sèche rapidement et uniformément.

 

 

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7. Curring

La question de la maturation du bubble est souvent posée. On connait son pouvoir sur le goût et les effets de la résine extraite à sec à l'aide de tamis ou avec un pollinator.

 

Il semblerait que le bubble s'améliore lui aussi gustativement et psycho-activement après une phase de curing, qu'il soit conservé sous forme pressée ou non.

 

Le bubblehasch étant consommable dès qu'il est sec, cela ne tient qu'à vous de le laisser mûrir... Ce que je conseille vivement pour les appréciateurs de hasch goûteux.

 

7.1. Pressage ou non

Que vous employiez des kits de sacs simples, ou des "wash machine", vous vous retrouverez avec de la résine en "poudre", ou en grosses miettes après la phase de séchage.

 

A ce moment, deux choix s'ouvrent à vous, presser ou non votre bubblehasch ?

 

A l'état non pressé, votre bubblehasch se consumera en une effusion de bulles, c'est à l'état pressé que se révèlent pleinement les arômes et effets qu'il contient.

 

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Le presser et le chauffer légèrement, comme cela se fait parfaitement entres ces mains ou à l'aide d'une presse et d'une source de chaleur ( bouteille en verre avec eau chaude)  permet d'activer des cannabinoïdes non actif à l'état brut.

Votre bubblehash prendra à ce moment une teinte plus sombre, du fait des huiles et cannabinoïdes qui sont libérés et qui se mélangent durant le pressage.

 

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Chacun au gré des expériences trouvera la méthode la plus apte à produire un bubblehash convenant à ses préférences.

 

 

Exemple de pressage de 70U

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Exemple de pressage de 25u

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8. Consommation

Si vous vous êtes bien débrouillés, vous devriez vous retrouvez avec un produit final de grande qualité, lavé de toutes impuretés, et ne contenant pour grande part que des cannabinoïdes prêts à se consumer pour votre plus grand plaisir.

 

Les taux de THC que contient le bubblehash sont très élevés, ils avoisinent généralement les 30/40%, et peuvent atteindre 50/75% dans des conditions optimales.

 

Autant dire que les effets sont intenses, tout autant que les arômes qui se dégagent du bubble se consumant sur la grille d'une pipe, dans une douille, ou dans un joint.

On dit qu'on retrouve souvent certains arômes de la plante dont il est extrait dans le bubble frais, et que ces arômes s'estompent avec le temps pour laisser place à des effluves plus proches du hasch, tout en gardant le caractère spécial du bubble. Le choix d'un curring peut donc se révéler intéressant.

 

Il ne vous reste plus qu'à apprécier les différentes qualités de votre produit fini, que vous avez obtenu, comme toute bonne chose, par mérite. Ce mérite correspond au temps de culture des plantes, et à la patience d'accumuler assez de trims pour faire un run digne de ce nom ;-)

 

Exemple de live bubble hash

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Bubble Hash chauffé au briquet

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