Maroc ouvre le dossier de la légalisation du cannabis

Par Invité ,

 

Finalement le débat sur la légalisation du cannabis au Maroc est devenu une réalité, la 2 éme chaîne de télévision nationale marocaine (2M) a programmé le Mercredi 3 décembre 2008 un débat en direct sur les approches possibles pour la culture du cannabis au Maroc, intitulé « Cannabis et haschisch : Quelle approche adopter ? ».

 

Source: Encod

 

Le débat avait comme but de faire savoir a l’opinion public la réalité de la culture de cannabis et de tenter d’abords de dresser le bilan de la stratégie gouvernementale d’éradication de cette culture et de la lutte contre le trafic du haschich, on posant les questions : a quel point les projets et les cultures alternatives ont-ils permis aux populations de subvenir à leurs besoins en remplacement des "traditions" illicites ? Peut-on orienter la culture de cannabis vers des usages thérapeutiques et industriel et, d’une façon générale, vers une économie alternative dans ces régions ? Quel est le rôle de la coopération régionale et internationale dans ce domaine ?

 

A été présent dans ce débat, Khalid Zerouali gouverneur directeur de la migration et de la surveillance des frontières, Chakib Al Khayari Président de l’Association Rif des Droits Humains, Pr.Mohamed Hmamouchi directeur de l’Institut National des Plantes Médicinales, Hamid El Farouki directeur de développement à l’Agence pour la Promotion et le Développement du Nord, Abderrahman Merzouki Enseignant-chercheur.

 

L’éradication des Champs de Cannabis

 

Dans leurs interventions, Khalid Zerouali et Hamid El Farouki, ont dressés le bilan des opérations de l’éradications des superficies cultivées en cannabis dans le nord du pays on annonçant qu’elles a été diminué a 55%, mais Chakib Al Khayari a refusé la prise au sérieux de ses chiffres contradictoire avec la réalité, on signalant l’existence des nouveaux champs cultivés qui sont pas encore compter,qui se trouvent dans les régions au nord du Ketama vers Al-Jabha et la commune rurale Beni Abdallah (35 km à l’ouest d’Al Hoceima), et c’est la même idée que Abderrahman Merzouki a défendu. Ce dernier a dénoncé les diverses violations des droits humains commis envers les pauvres cultivateurs lors de l’éradication, et il a demandé de remplacer cette approche sécuritaire par une approche sociale.

 

D’autre part, Khalid Zerouali a déclaré que l’éradication des champs a bien atteint les résultats escomptés dans la région de Larach qui a été déclaré comme une province sans cannabis, et que les opérations à Taounate et Chaouen vont bientôt aboutir au même résultats, et il a bien clarifié que le cannabis dans ses régions a été cultivé au détriment des cultures licites productif et les forêts, se que les autres participants ont confirmés aussi, et ont exprimés leur refus de laisser le même chose se reproduire, pour la protection de l’environnement et pour ne pas touché la sécurité alimentaire au niveau régional.

 

Les projets alternatifs

 

Dans ce cadre, Chakib Al Khayari a cité quelques essaies que l’Etat marocaine a entamé en collaboration avec des instances unisiennes depuis 1980, on essayant de remplacer la culture du cannabis par des cultures dites licites et aussi on distribuant quelques bétails, mais sans avoir les objectifs escomptés, comme il a été déjà mentionné dans les rapports de situation de ses projets qui ont montrés que les expériences des programmes préventifs de développement alternatif dans la région du Rif marocain est également limitée ou bien a échoué, cela est dû a des entraves économiques et culturelles et géographiques qui sont pas pris en considération lors de montage et l’exécution de ses programmes.

 

Al Khayari a bien souligné qu’il est impossible d’éradiquer les champs du cannabis à Ketama a cause de la dimension culturelle de cette plante qui remonte a des siècles même avant les invasions arabes au Rif, se qui est clair dans le moussem de Tidghin où les porteurs du coran prient dieu pour protéger leur plante sacré.

 

Dans le même sens, Khalid Zerouali a déclaré que l’Etat dans tous les cas et dans toutes ses stratégies prennent en considération le contexte culturel qui ne peut jamais être dépassé, et que le manque de l’infrastructure est un réel problème pour faire réussir les expériences des cultures alternatifs, tout en insistant sur les autres activités rentables possibles dans le cadre du tourisme montagnard.

 

D’autre part, le Pr.Hmamouchi a montré qu’il y a des vraies difficultés pour l’instauration d’une économie alternative surtout dans les régions de Ketama, dans l’absence total des infrastructures de base a cause de la marginalisation historique de la région de Rif en général, et il a proposé d’exploiter l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) pour crée des projets qui peuvent aider les régions du cannabis soit les nouvelles ou bien les historiques de sortir de l’isolation et de la marginalisation.

 

La légalisation du cannabis

 

Après avoir discuter les divers problèmes liés au développement alternatif basé sur l’éradication des champs de cannabis, Chakib Al Khayari a proposé l’idée de la légalisation du cannabis comme étant la seul solution pratique pour les régions historique de cannabis, en instituant un cadre légal qui réglemente ces plantations au vu des résultats de la recherche scientifique en les utilisons dans les domaines médicaux, industriels et le développement humain.

 

Cette idée a été bien appui par l’intervention de Pr.Hmamouchi qui a cité quelques utilisations de la plante de cannabis dans le domaine médical et industriel, et il a insisté sur l’obligation d’offrir un cadre juridique pour l’exploitation de cette plante pour l’intérêt du pays.

 

De son côté, Khalid Zerouali a bien apprécie cette idée pour les régions historiques de cannabis, et il a déclarer son accord pour discuter cette idée d’une manière plus profond en collaboration avec la société civile, pour mettre fin au trafic illicite de drogue.

 

 

 


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hè hè!, le maroc!, peux être que c'est la futur destination de mes vacances...

beaux pays,chaleur,hospitalité,et maroco,hummmmmmm

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/me roule son joint de marocain pour la peine !

 

Miam :-D !

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ha quelle politique exemplaire ! enfin des gens qui voient la réalitée en face et qui adapte la législation en fonction de la réalitée !

chose que les politico français sont encore bien loin de comprendre...

Vive le maroc et vive le cannabis ! :-P

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POURQUOI LÉGALISER LA CULTURE DU CANNABIS AU MAROC ?

 

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Publié le dimanche 25 mai 2008 12:47, par encod . modifié le dimanche 25 mai 2008 12:46

 

Source : La Gazette Du Maroc

 

N° 578 ,23 au 29 mai 2008

 

3 Questions à Chakib Al Khayari, Président de l’Association Rif pour les Droits de l’Homme

 

Qu’est-ce que vous a poussé à lancer le débat pour la légalisation de la culture du cannabis dans le Rif ?

 

La légalisation de la culture du cannabis est une solution économique pour un problème politique. Chacun des signataires de la plate-forme, a sa propre lecture du problème. Quand l’Etat éradique la culture du cannabis sans réelle alternative pour la population, il ne combat plus la pauvreté. Autre point important, quand l’Etat combat la culture du cannabis, il ne s’attaque pas aux trafiquants. Or, la mafia se reconvertit vers la cocaïne, l’héroïne, les psychotropes ou le trafic d’armes. Le problème n’est pas le cannabis, mais les barons de la drogue.

 

Que proposez-vous pour remédier à cette situation ?

 

Il y a déjà eu des expériences similaires dans divers pays dans le monde. Le chanvre indien est utilisé pour diverses activités artisanales. Selon les conventions de l’ONUDC, les pays qui ont des cultures de produits narotique, doivent constituer des offices nationaux pour pouvoir acheter les récoltes et traiter les produits,afin de fabriquer de la morphine ou tout autre produit pharmacologique à base de substances prohibées.

 

Mais l’Etat a proposé des cultures alternatives au lieu du cannabis ?

 

L’ONUDC note que cette politique a échoué. Alors pourquoi ne pas orienter la culture du cannabis vers des secteurs bénéfiques économiquement et socialement. L’apparition sur marché Marocain de drogues dures, comme la cocaïne ou la morphine, est un signal d’alarme. Nous voulons trouver une solution à ce problème.

 

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1 Message

 

*

POURQUOI LÉGALISER LA CULTURE DU CANNABIS AU MAROC ?

3 octobre 15:10

 

Voilà pourquoi — :LONDRES (AFP)3 octobre 2008 "Le cannabis est moins dangereux que l’alcool et le tabac", selon un rapport britannique

 

Consommer du cannabis est moins dangereux que boire de l’alcool ou fumer du tabac, selon un rapport publié jeudi par une organisation caritative britannique qui plaide pour une "révision importante" de la législation sur les drogues.

 

"Même si le cannabis peut avoir un impact négatif sur la santé, notamment sur la santé mentale, en termes de nuisance relative il est considérablement moins nocif que l’alcool ou le tabac", écrit dans un rapport la Fondation Beckley, une organisation spécialisée dans la santé.

 

En mai 2008, le gouvernement britannique a annoncé son intention de reclasser le cannabis parmi les drogues douces, revenant sur une décision de 2004 qui l’avait rétrogradé au rang de simple tranquillisant.

 

La loi britannique classe les drogues en trois catégories : A —les drogues dures comme la cocaïne ou l’héroïne—, B —les drogues douces comme les amphétamines— et C, qui regroupe notamment les stéroïdes, les tranquillisants ou les antibiotiques.

 

Ce reclassement en catégorie B, qui se veut dissuasif, découle d’une généralisation inquiétante depuis 2004 du "skunk", une variété de cannabis reconnaissable à sa forte odeur et à la forte capacité psychotrope, et qui représente désormais 80% des quantités de cannabis saisies dans les rues contre 15% quatre ans plus tôt.

 

La peine maximale pour possession d’une drogue de classe B est de cinq ans de prison. Elle est de deux ans pour la catégorie C.

 

La Fondation Beckley affirme que deux décès seulement ont été attribués dans le monde à la consommation de cannabis, tandis que l’alcool et le tabac causent la mort d’environ 150.000 personnes par an uniquement au Royaume-Uni.

 

"La plupart des dommages attribués au cannabis découle de l’interdiction elle-même, en particulier les problèmes sociaux qui surgissent après une arrestation et un emprisonnement", a poursuivi le rapport.

 

"Ce n’est que par la réglementation du marché que nous pouvons mieux protéger les jeunes des drogues encore plus dangereuses", a-t-il affirmé, soulignant que l’interdiction du cannabis n’a eu que peu, voire aucune conséquence sur l’approvisionnement et a transformé ses consommateurs en criminels.

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De son côté, Khalid Zerouali a bien apprécie cette idée pour les régions historiques de cannabis

 

C'est vrai que c'est un bon pas en avant mais bon, ils précisent ici pour les régions historiques de cannabis. Je ne sais pas trop ce que ca veut dire mais ça montre une certaine réserve tout de même.

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ça montre une certaine réserve tout de même.

 

Je suis daccord avec toi , mais comme tu l'as ditn, c'est un bon pas , et quand on en fait un , on mettre l'autre pied apres ,et ainsi de suite

 

 

 

Anyway , J'vous invite tous au Maroc si c'est legalisé , soirée H :-D :-P

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il fai bo et si on peut fumer legalement je vai vivre au maroc^^

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ses vrai quil y a des reserve ^^ j'abite o maroc depuit un ans pas u de problemme de manque de shit, canabis et il fait trés beau!!! vive le bled.

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