Marc Emery et ses amis...

Par Invité ,

 

NON À L'EXTRADITION DE MARC EMERY, MICHELLE

RAINEY ET GREGORY WILLIAMS AUX ÉTATS-UNIS

 

Janvier 2006. La présente campagne électorale est une occasion privilégiée de saisir nos futurs élus d'une question sérieuse et urgente, qui touche l'ensemble des citoyens. En juillet 2005, à Vancouver, trois canadiens ont été arrêtés pour avoir vendu des graines de marijuana à des fins médicales, suite à une opération d'envergure de plus de 18 mois menée conjointement par la DEA et la GRC.

 

Source : CIRC Paris

UN COMMERCE TOLÉRÉ

 

Depuis 11 ans, Marc Emery opérait un commerce de vente de graines de marijuana par correspondance; un commerce dûment enregistré comme tel et qui procurait des revenus à l'État en taxes et certifications de toutes sortes. L'établissement avait pignon sur rue et opérait au vu et au su des forces policières. Marc Emery était également autorisé par Santé Canada à fournir des graines de marijuana à des fins médicales et a toujours fonctionné dans les strictes limites permises par la loi.

 

DES ACCUSATIONS NON FONDÉES

 

Marc Emery, Michelle Rainey et Gregory Williams ont été arrêtés en vertu d'une entente d'assistance légale mutuelle entre les deux pays relativement à la répression des Drug King Pins, l'étiquette de monsieur Emery aux yeux de la DEA, pour une activité tolérée par la population et les autorités canadiennes.

 

UNE PEINE CRUELLE ET INUSITÉE

 

L'extradition expose Marc Emery, Michelle Rainey et Gregory Williams à une peine cruelle et inusitée qui n'a pas son équivalent en droit canadien. De fait, Marc Emery fait face à une peine d'emprisonnement de 25 ans, soit l'équivalent d'une sentence pour meurtre au premier degré. Paradoxalement, ils ne sont actuellement pas détenus en attendant l'audience de la requête.

 

Il s'agit d'une profonde atteinte à notre souveraineté et à notre système de justice pénale. Si Marc Emery, Michelle Rainey et Greg Williams ont commis une infraction à une loi canadienne, qu'ils soient jugés et condamnés ici. Le Canada ne doit pas céder aux pressions prohibitionnistes. Cette guerre n'est pas la nôtre.

 

NOUS NE DEMANDONS AUCUNE PRISE DE POSITION CONCERNANT LA LÉGALISATION DE LA MARIJUANA

 

Nous sollicitons votre appui en vue d'exercer toutes les pressions nécessaires afin que le Ministre de la justice du Canada rejette la requête en extradition et s'engage à ne pas livrer ses citoyens aux autorités américaines.

 

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