Vous ne fumerez jamais de cannabis (légalement).

Par Invité ,

 

Légalisation : le débat impossible...

 

Par pragmatisme économique, plusieurs états américains au bord de la faillite étudient sérieusement la possibilité de légaliser la vente de cannabis et en tirer profit. Et en France ? Rien. Autrefois marronnier du débat progressiste, la question de la légalisation semble totalement anesthésiée. Flu a tenté de comprendre pourquoi nous en sommes toujours là.

 

Source: fluctuat.net

align=righthttps://files.fluctuat.net/IMG/arton6779.jpg[/img]Souvenez-vous. Nous sommes dans les années 1990. Des artistes reggae comme Sinsemilia et Raggasonic chantent la légalisation. Les partis politiques de gauche font de la dépénalisation un argument de campagne. Radio, presse, télé, tous les médias relayent le débat. Partout, la loi de 1970 est fustigée pour son aspect répressif et son inefficacité. Et puis ? Plus rien.

 

Etouffée une première fois par la victoire de Chirac en 1995, annihilée par la présence de Le Pen au second tour de 2002, définitivement enterrée par la politique sécuritaire de Sarkozy, la question du cannabis n'a aujourd'hui plus droit de citer en France. Face à l'échec des politiques de répressions et en cette période de crise, les arguments économiques en faveur de la légalisation mériteraient pourtant d'être discutés.

 

Le malaise de l'opposition

 

Avec son printemps des libertés au Zénith de Paris (au succès plus que mitigé) et la sortie d’un livre noir intitulé "La France en liberté surveillée", le Parti Socialiste a pris le pli de la dénonciation du régime liberticide de Nicolas Sarkozy. Dans cette ambiance presque soixante-huitarde, ses membres n’ont curieusement pas bougé d’un pouce lorsque le député américain Tom Ammiano a proposé au Parlement de Californie de légaliser le cannabis pour renflouer les caisses exsangues de l’Etat.

 

"Non mais c'est une blague ?" (un membre de l'équipe de Benoit Hamon)

 

Flu s’est tourné vers les membres du parti pour connaître leur sentiment vis-à-vis de ce projet osé. "Non mais sérieusement, c’est une blague ?", a réagi l’équipe de Benoît Hamon. Aux oreilles de l’attachée de presse du porte-parole du PS, tout cela sonne comme un canular téléphonique : "Si ce n’est pas une blague, c’est un manque de respect pour les Français qui sont touchés par la crise. On pourrait parler stock-options, bouclier fiscal, mais pas de cannabis…" Pas la peine de lui rappeler que le parti s’était engagé lors de la campagne présidentielle a ouvrir un débat public sur la question. La ligne est déjà coupée.

La porte-parole de Ségolène Royal, Najat Belkacem, a elle promis de nous répondre sur le sujet par un mail… que l’on attend toujours. Même silence gênant du côté de Michel Sapin, le secrétaire du parti aux affaires économiques: "Je le connais, il ne répondra pas", nous a-t-on confié par téléphone.

 

align=righthttps://files.fluctuat.net/IMG/jpg/voynet-galland.jpg[/img]Que ce soit par manque de "compétence" sur le sujet, ou tout simplement d’imagination, le silence de l’opposition en dit long. Mickaël Marie, secrétaire national adjoint du parti des Verts, résume bien le problème : "On est déjà peu crédibles alors si on relance le sujet de la légalisation..." Dans un communiqué publié en mars 2009 et intitulé "Drogues : Halte à l'hypocrisie !", le mouvement écologiste reprenait pourtant un rapport de la Commission Européenne démontrant que la lutte anti-drogue avait surtout "renforcer la corruption et la grande criminalité".

 

Le tournant hygiéniste des Verts

 

Parler de cannabis à l’Assemblée tiendrait donc de l’ineptie. En ces temps de crise, les députés s’attellent à des sujets plus sérieux. Les Verts ont toujours été favorables à la dépénalisation ou la légalisation du cannabis : "La légalisation contrôlée vaut mieux que la prohibition", précise Marie. Mais, pour lui, relancer le débat est peine perdue, même en jouant sur le terrain de la fiscalité : "Il y a déjà des combats fiscaux en cours : le bouclier fiscal, la taxe professionnelle. Ce serait jouer le jeu de Nicolas Sarkozy que de passer d’un sujet à l’autre. Ça laisserait les dossiers précédents en suspend".

 

Fini le temps où les Verts faisaient appel au CIRC (Collectif d’Information et de Recherche Cannabique) pour se charger de la "partie cannabis" de leur programme pour la présidentielle. "Ils ont pris le tournant hygiéniste", regrettait il y a quelques mois Jean-Pierre Galland, le directeur du CIRC. "En fait, nous ne comptons plus que la LCR (aujourd’hui NPA, NDLR), parmi nos soutiens affichés : Besancenot a un discours intelligent et sincère sur le cannabis."

 

La légalisation à l'épreuve de l'économie ?

 

Que pensent les experts économiques de la réticence des politiques à se pencher sur la question. Pour Christian Chavagneux, journaliste à Alternatives Economiques, leur mutisme est légitime : "Si vous trouver quelqu’un qui vous livre les chiffres sur l’hypothétique rentabilité pour l’Etat d’une taxe sur le cannabis, c’est un menteur".

La chercheuse Sophie Massin, auteur de "La dépénalisation du cannabis, analyse économique" (éditions l’Harmattan), nuance : "Si on était sûr que le niveau de consommation ne changeait pas, il y aurait clairement un gain pour l’Etat à légaliser parce qu’il n’y aurait plus ni coût de répression, ni d’emprisonnement. Et aussi avec tous les revenus des taxes qui viendraient dans ses caisses."

Aux Pays-Bas, précise Sophie Massin, le niveau de consommation est resté stable avec le régime de légalisation. En France, au contraire, la consommation a explosé sous un régime de prohibition (les Français sont les premiers consommateurs en Europe).

 

 

align=lefthttps://files.fluctuat.net/IMG/jpg/20090307issuecovUS400.jpg[/img]"La moins mauvaise des solutions"

 

Si les gouvernements se refusent à chiffrer le rapport coûts-bénéfices de la légalisation du cannabis, comme pour n’importe quelle réforme économique, les quelques études existantes montrent en effet que son impact financier serait non-négligeable. Jeffrey Miron, professeur d’économie à Harvard, estimait ainsi dans des travaux publiés en 2005 que la légalisation pourrait rapporter entre 10 et 14 milliards de dollars par an aux Etats-Unis. Le très sérieux hebdomadaire anglais The Economist reconnaissait lui que "la légalisation était la moins mauvaise des solutions" face à l'échec de la prohibition, dans un article paru le 5 mars 2009.

 

Les Américains sont-ils utopistes ou pragmatiques ?

 

D’un point de vue strictement économique, la légalisation ne serait donc pas totalement farfelu. A condition de faire passer le pragmatisme devant les considérations idéologiques, comme savent le faire les Américains qui ont relancé le débat de la légalisation à la faveur de la crise.

 

Les estimations de l'Organisation Nationale pour la Réforme des Lois sur la Marijuana (NORML) ont été prises au sérieux par plusieurs Etats. Le démocrate Tom Ammiano en a conclu que la Californie pourrait tirer un bénéfice de 14 milliards de dollars par an en taxant la production d’herbe locale légalisée. Et encore, selon le directeur de la NORML, Allen St Pierre, le député s’est limité aux hypothèses basses (lui parle de 20 milliards). Pas de quoi convaincre nos responsables français. Pour Mickaël Marie, cette proposition tient du marketing politique : "la Californie connaît un tel déficit qu’ils cherchent de l’argent partout. C’est un coup de pub et il savait que ça ferait du bruit".

 

Ce que ne peut pas se permettre Obama

 

L’Etat du Texas, pourtant ultra-conservateur, a aussi fait appel aux estimations de l’organisation. Un changement d'approche qui coïncide avec le glissement de l'opinion. 44% des Américains seraient aujourd'hui favorables à une légalisation du cannabis.

 

Le cannabis a même été un des sujets les plus populaires lors du grand chat organisé par Barack Obama sur le site internet de la Maison Blanche. Le président a considéré que légaliser l’herbe ne serait pas "une bonne stratégie pour faire croître notre économie". Là encore, aucune étude ne venait étayer ce refus de principe. Se prononcer en faveur de la légalisation était tout simplement impensable en terme d'image pour Obama. D'autant qu'il avait été attaqué sur ce terrain par les médias conservateurs lors de la campagne présidentielle.

 

Un tabou est-il juridique, culturel… ou intéressé ?

 

Malgré l'exemple américain, la France ne semble donc pas prête à remettre sur la table le débat du cannabis. Un blocage qui s'explique notamment par la loi, selon Sabine Herold, chef de file d’Alternative Libérale : "C’est un sujet tabou depuis la loi de 1970 qui interdit de présenter sous un jour favorable les drogues. Les tenants de la dépénalisation ou de la légalisation se trouvent très vite sous le coup de la loi s’ils défendent leur thèse". Un débat organisé par le CIRC en présence de député verts et radicaux avait ainsi été annulé par le préfet de police de Paris en 1995.

 

Plus grave encore, estime Hérold, le débat est idéologiquement trop marqué pour en tirer une analyse économique à froid : "On vit dans une société de la peur où il faut que l’Etat, avec Roselyne Bachelot en père fouettard, vienne nous dire ce qui est bon pour nous et nous interdise tout un tas de choses. Du téléchargement sur Internet à la consommation d’alcool et de tabac, nous ne sommes pas considérés comme des adultes responsables.".

 

Reconsidérer la question du cannabis ne serait pourtant pas du luxe à l'heure où la Commission Européenne reconnait l’échec des politiques anti-drogue menées depuis 10 ans. Au cours de cette période marquée par la répression, le marché noir a fleuri, tandis que le prix et la qualité du cannabis ont baissé.

"Le cannabis étant interdit, ceux qui veulent s’en procurer nourrissent des filières mafieuses en banlieue qui prospèrent sur la prohibition", regrette Sabine Hérold. "Si demain on pouvait vendre légalement du cannabis dans les pharmacies ou dans les bureaux de tabac, du jour au lendemain, le marché parallèle s’effondrerait."

 

En France, les intérêts des viticulteurs peuvent passer devant les objectifs de santé publique. Pas ceux des fumeurs de joints. Pour ces derniers, l'espoir d'un débat public sérieux sur les avantages économiques de la légalisation ou de la dépénalisation est parti en fumée.

 

Emmanuel Haddad (avec Edouard Orozco)

 

 

Sur Flu :

- Peut-on dire du bien du cannabis ?

- En Californie, le cannabis détend la crise

- Obama dit non à la légalisation

 

Sur les forums :

- Pour ou contre une légalisation du cannabis en France ?

- Quel fumeur de cannabis êtes-vous ?

 


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Ahahah!!! Franchement ils ne se rendent même pas compte que cela serait le seul moyen de contrecarré les ventes illicites des gros et petit dealer qui vendent de la merde!!!:idea: En plus de ça ils pourrait se faire de la tune...:roll: même si on le sait très bien les gens préféreront cultivé chez soi. Rien que ça, ça pourrait remplir certaines caisses de l'état et aussi des poches... mais ça ils sont trop cons les politiciens et les économistes Français!

... Ils ne s'en rendront jamais compte!!! :-?

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Cela éviterais surtout d'envoyer des innocents en prison, de briser des familles...

Avec toutes les histoires qu'on voit sur Cannaweed de personnes complètement détruites par le rouleau compresseur judiciaire..

 

"Vous êtes un toxicomane car vous consommez du cannabis, alors au lieu de vous aider (oui je sais vous n'en avez pas besoin), on va vous mettre une petite amende de 5000 € et vous mettre 1 ans de prison avec sursis, ça vous va ?"

 

:puke:

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Ne désespérez pas,

et surtout allez voter,

sanctionnez par les urnes vos opposants,

et propulsez le débat au niveau européen,

en favorisant les partis qui proposent de poursuivre le débat.

 

Ne pas accepter le débat,

que l'on soit favorable ou non,

c'est une position liberticide,

non démocratique, inacceptable.

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AHHHH !!!

 

je crois qu'il n'ont toujours pas comrpis.

 

Cet S...té de politicien sont vraiment nul, cette plante existe depuis la nuit des temps et c'est pas un morceau de papier qu'ils appellent "lois" que je vais m'agenouiller et que je vais m'arrêter de faire pousser ou encore d'en fumer.

 

D'après leur fichu bout de PQ francais:

" chaque homme né libre et égaux en droit "

Personnellement je me sens emprisonné dans cette France

 

Nous devrions être libre les amis, il serait temps de montrer au incompétent de quelle fumé on veut !!!

 

Si on s'y met tous un jour précis, on changera se sort qui a été attribuer à un pays qui devrait être libre !!

 

c'est exacte nous ne sommes pas des adultes responsables, on dirait que le pére sarko nous tiens comme si on été ses fils, mais non !!!

 

Changeons la France, il y a que nous comme espoir

 

Dorénavant, il faudra attendre que le père sarko s'en aille pour élire un vert, une personne qui comprendra la vertu d'une simple plante.

 

Merci cannaweed pour se regroupement de fumeur, on se sent comme a la maison.

 

PS: j'ai sorti tous se que j'avais à dire POINT BARRE .

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c'est un problème de "moral" chez beaucoup de gens.

Mais aussi, de fond de commerce politique pour une orientation sécuritaire.

 

Le problème n'est pas de lister tous les avantages & les inconvénients, mais d'abord de faire accepter l'idée que les personnes devraient être résponsables d'elles mêmes à partir du moment ou elles n'empiètent pas sur les autres.

Mais reste le problème que, qu'on le veuille ou pas, le cannabis a des effets.. et ils servent aux politiques afin de l'interdire.

Par exemple; en voiture ou lorsqu'on a un emploi qui nous met dans une position ou l'on a la charge d'autres personnes (conducteur de bus/train/taxi(pratique), policier(pratique), mère au foyer(moral), etc..)

 

Bien sur, techniquement cela serait probablement possible de trouver des solutions, mais c'est surtout la qu'advient la confrontation entre la liberté individuelle et le potentiel impact sur des tierces personnes.

 

Sans parler de l'opinion générale de la population, qui est en soi la phobie des politiciens..

 

C'est donc un sujet trop risqué qui est au jour le jour minimisé et anesthésié par des actualités, autres, et qui pour certaines le méritent.

Le problème c'est que nous sommes maintenus dans un état entretenu pour ne voir que l'arbre qui cache la forêt

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Cela fait déjà quelques mois que je me suis mis à militer (à mon échelle, mon entourage, famille...) pour faire comprendre aux gens que le cannabis n'est pas si nocif que ça.

Et bien, j'ai de très bons retours, j'ai même entrepris d'essayer de convaincre mon père et cela marche, doucement mais c'est déjà ça...

Tout ça pour dire que je reste optimiste quant à une éventuelle légalisation un jour dans ce pays, les mentalités changent et même des non-fumeurs ne comprennent pas pourquoi le cannabis est interdit ici (Fr.).

Ce genre d'article vise à nous faire baisser les bras (plus ou moins, nous restons quand même convaincus, persuadés) mais je pense que si on part déjà battus, ça ne mènera nulle part.

Au contraire, soyons optimistes!!!!

Tentons d'élargir le débat, à le proposer dans différents contextes en émettant toutes les possibilités.

Il faut faire comprendre aux gens que le cannabis est une réalité inavoué dans ce pays.

Et cela commence maintenant!!!

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Bonjour a tous,

 

Y aurait il quelqu un ayant une bonne plume pour reprendre les idées principales de cet article, en faire une lettre, et l envoyer a tous nos députés et sénateurs pour les informer sur le sujet? Voir au differents partis politiques.

Ce n'est pas normal que d autres pays commencent a changer leur mentalité (californie, allemagne...)et qu en france rien ne change?

 

Voila a voir

See you

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Il faut "bougé-bougé"...

Et pas dire ouai putain l'arnaque !

Nan mais sérieux aller si on veut on va tous smok la marijuana devant l'Élysée et leur faire comprendre c'est quoi des gens qui indépendamment de leur loi stupide crée des forte impunité tel que être jeté en prison ou alors va si que j'te colle une prune , et dire a quelle point ça pourrait être une vitalité pour certain et une dépendance pour d'autre . voila ce que j"y pense a bientôt

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moi je pense qu'il faut voir les choses de manière bien plus réalistes;

car cela n'est pas en faisant ça, que les lois seront changées, et même si le débat sera provoqué, il sera porté en dérision, et ne seras certainement pas plus différent qu'aujourd'hui.

Je pense qu'il faudrait que le CIRC soit pris plus au sérieux et compte dans ses membres des hommes de droits motivés à faire changer les lois (et ayant par le même occasion une bonne connaissance de celles-ci bien sur.).

Malheuresement, je pense aussi que le changement ne viendras d'abord que d'amérique en premier (si cela se fait)

Cela décomplexeras à mon avis beaucoup de pays par la suite, et, ce seras le même système que nous détestons tous qui feras que les pays commencerons à suivre le mouvement.

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non démocratique, inacceptable.
lol a bon on est en democratie naaa parce que l'on me rapel souvent lors des elections mais sinon dans la realite c'est une belle utopie!!

moi ce qui me fait marrer c'est que tout simplement le fait du pourquoi le cannabis a ete interdit son bidons mais sa ne derange personne on continue d'interdire pourquoi aucune raison valable juste que moralment il le faut mdr sa c'est de l argumentation le probleme c'est que lon fait souvent de spormesses qui n'aboutissent jamais

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"et surtout allez voter,"

 

c'est clair, et vu que les verts se la jouent hygieniste, ben j'irai voter LCR, je n'apprecie pas leur politique, mais au moins ils ne sont pas hypocrites.

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ma remarque sort un peu du contexte du topic mais je me lance...

 

moi je trouve ça vraiment hypocrite de stigmatiser le cannabis alos qu'on sais que énormement de monde en consomme regulierement et que ça choque alors que dire qu'on bois un verre par jour ou qu'on a prit une bonne cuite ce week and c'est tout a fait banal !!alors qu'il y a pas grand chose de different dans la moral de la chose!!

 

seulement le cannabis et appelé DROGUE et ce mot fait peur

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Ahahahahaha, j'en ris d'avance...

 

Avec la crise économique, les problèmes de fric...l'état ne refusera pas longtemps, vous verrez ;)

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