Du cannabis comme moyen de contraception ?


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©DANNY MOLOSHOK/LANDOV/MAXPPP

 

 

La grosse obsession du spermatozoïde, c'est d'arriver le plus frais possible dans le couloir féminin pour piquer le sprint de sa vie vers l'ovule. Un peu comme Alain Bernard qui aborde la dernière longueur de bassin. Cela implique pour le sperme de rester au repos tant qu'il barbote encore dans l'appareil génital de son "papa".

 

Dans la revue Cell , le biologiste Yuriy Kirichok (université de Californie) explique que ce passage du mode "off" au mode "on" est une question d'acidité interne. En effet, quand le spermatozoïde est projeté hors de son testicule, il est bourré à mort de protons (ions hydrogène), ce qui le rend acide et tout flasque. Mais dès qu'il pénètre dans l'utérus, les protons se font la malle. Le gamète mâle devient alors alcalin, ce qui l'amène à battre frénétiquement de la queue. L'apport scientifique de Kirichok est d'avoir élucidé le mécanisme provoquant la perte des protons. Il a découvert que le plongeon de notre bébé nageur dans le milieu féminin provoquait l'ouverture brutale de milliers de minuscules canaux parsemant sa peau, ce mécanisme étant déclenché par le milieu alcalin de l'utérus et par l'absence de zinc.

 

Mais Kirichok a soulevé un lièvre bien plus intéressant. Une substance naturellement présente dans les organes génitaux est tout aussi capable de déclencher le relargage des protons. Son nom : l'endocannabinoïde. Cela ne vous dit rien ? Mais oui, il s'agit bien de la substance active du cannabis qui agit sur les neurones pour faire planer son consommateur ! Mais bon sang, bien sûr : ne dit-on pas que les fumeurs de cannabis connaissent une baisse de fertilité ? "La marijuana serait susceptible d'activer prématurément le sperme, le laissant épuisé au bout de quelques heures", commente le biologiste. Et d'imaginer déjà un moyen de contraception masculin... non sous la forme d'un pétard avant chaque câlin, mais sous la forme d'une crème au cannabis. En tout cas, Alain Bernard se le tient pour dit : pas de fumette avant une compétition... en piscine ou au lit !

 

 

Source: lepoint.fr

Par Frédéric Lewino

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salut,

 

C'est géniale, j'adore ! comment les journaliste émettent si vite des conclusions ...

Mais bon sang, bien sûr : ne dit-on pas que les fumeurs de cannabis connaissent une baisse de fertilité ?

 

et puis a voir le style de langage utiliser dans cette article, sa ne m'étonne pas de voir le genre de commentaire poster sur le site de la source. Enfin bon, on en parle quand même c'est toujours sa...

 

bonne soirée !

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