jdcs shivaskunk...et suite...


Messages recommandés

salut le foun,

 

pour répondre je ne sais pas dans combien de temps je les déracines.

moyenne est déjà à son 5éme jours de nuit complète et je vais attendre que la terre soit bien sèche pour la déraciner et la pendre,puis je ferais mon"cut".

alors pour fumer j'ai du temps à attendre,mais bon...tout vient à point à qui sait attendre.:D

je suis pressé quand même de faire le smoke test j'hallucine complet comme les trichomes sont abondants...:kana_smyle:

rien à voir avec de la big bud ou skunk1 et super skunk mes premières cultures.:lire:

 

salut onirik,

pour les photos j'ai une loupe et un finepix de pana.

zoom à fond et je fais le point en ajustant avec les mains...donc comme je peux...:lol:

et pour le terme des plants j'attends 40 à 60% des trichomes soit ambres selon "la tête des têtes":mdr:

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bon bah ça gonfle, et la patience ça me gonfle...:D

 

donc pour bien faire, et ce grâce aux nombreuses lectures sur le site, et n'ayant eu que quelques signes de carences en potassium j' ai modifié pour la N éme fois mon tableau d'engraissage.

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et rectification moyenne et grande sont deux graines de shivaskunk et petite est une bouture de grande.

 

naine1 et 2 sont des boutures de moyenne prisent pendant le stretch.

 

il me reste une bouture dehors pour ma prochaine culture.

 

et photos de petite qui est encore loin du terme.

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et grande qui commence à perdre ces feuilles certaines du bas jaunissent celle du haut foncent certainent font des taches,alors je les coupes...mais j'adore son style big bud,avec une odeur de fleurs coupées enivrante.

comparer à moyenne qui à une odeur très forte musqué qui suggère déjà des moments à venir psyché...

 

comme quoi même de la f1 féminisée, stabilisée,d'une graine à l'autre il y des différences.

 

photos

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des nouvelles de moyenne, qui commence à perdre son odeur d'engrais mais qui est vraiment pas homogène dans sa maturité.

 

elle se dore au soleil:

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là,pas mal dorée,

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et là, pas dorée, que claire et opaque,j'ai pas adoré...

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donc petite hésitation c'est claire, je la déracine ce soir ou pas...:lire:?

 

et c'est là par expérience que...j'en sais fichtrement rien...je veux bien quelques suggestions:help:

 

d'habitude "y'enamoin" et "yapas otant" d'écart de coloris.:D

 

je regrette mon ancien placard qui avait une bien meilleur répartition de la lumière...mais je suis super content de shiva.

donc on verra à la pesée...

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c'est bizarre quand même,

elle ressemble vraiment à de la white skunk:-? ???

pourtant c'est du s*nsis**d...

 

elle a pas la même odeur de fleurs coupées, c'est plus fort,, plus acide, des filaments bien rouge.

et les têtes sont régulières et allongées...

et elle à fleurie et mûrie plus rapidement:-?

 

le phénotype je veux bien mais quand même:shock:

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petit aide mémoire sur mon jdc:shiva skunk:(report s*nsis**ds)

 

Membre le plus puissant de la famille des Skunk et par conséquent l´une des variétés à dominance Indica les plus productives disponibles sur le marché, cet hybride très spécial a été nommé en hommage au dieu hindou Shiva, le seigneur du Bhang.

 

 

La graine de Shiva Skunk connaît un succès immédiat lors de son lancement en 1987 sous le nom de NL#5 x Sk#1. Cette appellation provisoire toute simple éveille l´intérêt des producteurs qui connaissent bien les deux célèbres plantes dont elle est issue. Une nouvelle variété de cannabis avec des génotypes distincts et stables est toujours un événement remarqué, et ce « nom de code » signale alors quelque chose de pas ordinaire.

 

 

NL#5 x Sk#1 offre aux producteurs un goût de ´cannabis puissance 3´, puisqu´il s´agit d´un super hybride englobant les deux variétés de cannabis les plus fortes connues à l´époque. Avant de recevoir son nom définitif, Shiva Skunk se taille déjà la réputation d´ouvrir une nouvelle étape dans la culture de la marijuana. Aujourd´hui, S*nsi S**ds fait passer Shiva Skunk au stade supérieur, en lançant une version uniforme, fiable et entièrement femelle d´une de ses variétés favorites de tous les temps !

 

C´est à ses deux plantes parentes que la plante issue de la graine femelle de Shiva Skunk doit la structure prolifique des ses "buds" et sa puissance renversante. Plus tard lors de la floraison, la masse et la densité des "buds" augmentent considérablement. Ils se recouvrent d´une couche caractéristique de grosses glandes résineuses, qu´ils doivent à la seule et unique Northern Lights #5. La vigueur remarquable de cet hybride permet à la Shiva Skunk femelle de surpasser même ses distingués ascendants en termes de rendement et de contenu en résine.

 

Son bouquet musqué est imprégné de notes douces d´agrumes ; la fumée épaisse, luxuriante et résineuse produite est décrite comme ´crémeuse´ par les vétérans et parfois comme huileuse´ ou ´chargée´ par les novices.

La puissance extrême de Shiva Skunk sur le corps et l´esprit peut provoquer différents effets sur les fumeurs : yeux rouges et rires, sensations contemplatives ou encore surplus d´énergie et désir d´aventure.

Cette variété n´est pas à fumer à la légère : souvenez-vous que le premier titre du dieu Shiva est « Le Destructeur » !

 

:bigspliff:-Skunk #1 (Sensi/ Skunky) [Afghani x Mexican x Colombian Gold];

 

La lignée qui a modifié la culture du cannabis et a étonné les amateurs d´herbe pendant plus d´un quart de siècle est maintenant disponible chez S*nsi S**ds comme variété féminisée de qualité supérieure !

 

Les producteurs considèrent Skunk #1 comme un symbole de performances uniformes et fiables et son génotype résistant est à l´origine d´une centaine d´hybrides contemporains. La puissance de cette branche de la famille du cannabis est tellement célèbre que le terme 'skunk' est souvent utilisé pour désigner toute marijuana puissante.

 

:culture:-Northern Lights #5 [ northern lights x thai) x northern lights]( 75% northern lights 25% thai).

 

"La Northern Lights est l´une des trois variétés fondamentales utilisées dans l´hybridation qui a changé la face de toute la culture du cannabis au cours des trois dernières décennies. Excepté la Skunk #1 et la Haze, aucune variété ne parvient à rivaliser avec l´influence de la Northern Lights sur le monde de l´herbe."...

"A travers des années de sélection et de rétrocroisement avec de magnifiques spécimens des trois variantes originales de la Northern Lights, S*nsi S**ds a adapté ce génotype parfait d´Afghanica pour obtenir des performances optimales en culture d´intérieur, rendant l´Indica pure la plus puissante du monde accessible à tous les cultivateurs.

La Northern Lights est compacte, rapide et très dense, capable de produire plusieurs récoltes faciles et abondantes chaque année, à partir de graines ou de clones. Ses "buds" étincelants dégagent un arôme de miel musqué marié à une nuance de terre afghane et à une pointe de genévrier - très alléchant quand on la sèche ou la fume, mais remarquablement discret quand elle pousse et fleurit.

Vu la faible odeur qu´elle dégage, la facilité avec laquelle elle se cultive, le grand rendement qu´elle offre et sa production exceptionnelle de résine, la Northern Lights est le premier choix en Indica - à la fois pour sa qualité digne du connaisseur et pour sa production commercialement rentable."

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je vais agrémenter mon JDC tout seul...

 

alors pour ma prochaine culture ceux qui ont vu le sujet SOS poivron le piment mort:rip:,

sur la première photo il y a "gelée" une bouture et là: entre menthe,fraise et sauge...

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"gelée" c'est son nom

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et une nouvelle graine qui n'est pas encore né donc elle n'as pas de nom....si en faite j'arrive humm...:idea:

ce sera "désirée"

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sinon des nouvelles de moyenne qui se sent toute retournée:

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et dans le placard petite très en retard depuis le début,que ce soit pour être bouturé, pour ce déclarer:fem: et là pour mûrir...

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naine 1 et 2 sortent en "boite de nuit" pour 10 jours enfin 10jours de nuit:music:

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et enfin grande qui sort demain en "boite de nuit" pareil...

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:roulage:

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sur ce je me demande si je ne vais pas croiser shiva avec mandala de chez m*nd*l*seed...(que je ne connais pas):lire:

 

et pourquoi la mandala,:smile: ba...les souches purple et les descriptions collent parfaitement (c'est le conseil du vieux boucs:sec:ou la NYCD qui est un peu chère je crois) sur le topic quel variétée choisir.

enfin bon elles ne sont pas encore à la maison........

to be continued........:bigspliff:

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d'abord les têtes et des fois,

Il faudrait vraiment réfléchir mon ptit mykha, pourquoi t'as pas pris des photos sur un fond neutre...:D...

 

ba, par...ce... que...j'ai pris les photos quand....j'avais...finis...le...curling....:D

vise la cible et du balais...

 

donc le journal de la marne après gniruc...

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et les petites têtes sont devenus

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la colle du ciseau est devenue

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et les feuilles du curing après être hachées finement, gelées, malaxées, compressées à l'étau:

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il me reste les branches et le tronc qui seront sélectionnés,pour préparer un petit sirop...

 

Voilà, il reste encore des petites à chérir sans compter la nouvelle génération qui pointe son germe...

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Salut FLO2Lacanau,

 

j'avoue c'est pas très claire,

 

la récolte de moyenne c'est:

 

- 5 têtes (pas sèches)110g.

 

- une mini plaquette des feuilles du curing, sans avoir tamisé. (cf. faire son hash dans la wiki)

 

pour le goût, en vue de fumer rapidement je l'ai séché au four donc âcre,mais avec un effet à retardement bien meilleur qu'un bout de sec de qualité moyenne ou bien meilleur que l'olivette collante brune de base a 60 balles les 10g qui ne me sert plus à rien au bout de 2 jours....qui me rend :bye: quand je pense au prix...

 

- une boulette de petites têtes, j'avais une branche assez clairsemé il y à l'équivalent de la plus petite tête à peu près.(pas sèche)

 

- une boulette de résine récupérée sur les ciseaux que je me suis :D hier soir.

 

pour le goût de ce petit fil: vert, fort et réglisse qui m'as littéralement fait végéter.

 

Voilà, je ne peux pas pesée correctement ma balance sert à faire des gâteaux, et surtout j'aurais beau lui mettre du plomb j'aurais pas plus à fumer...

 

sinon une merveille cannelle/poivre au dépôt explicite,

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c'est su rhum 55%, avec beaucoup sucre rajouté au fil des 7 derniers mois, et des branches de:

-skunk#1

-super skunk

-big bud

 

filtrée dès que la quantité de dépôt n'augmente plus.

Oui,oui, le truc épais au fond vient des branches,

 

c'est bon mais en début d'apéro ça défouraille d'entrée,

et en fin d'apéro ça fait lâcher les chevaux...

 

Donc j'évite de trop en consommer si j'ai pas envie de faire de cascade dans le salon.:D

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salut mykha !

 

alors ça y est ? la récolte a commencé ? génial !

 

jolie têtes !

 

aucune idée du rendement d'une plante, 110 g c'est bien ? pas assez ?

 

en tout cas, ça te fera déjà ça en moins à acheter au coin de la rue...

 

 

content pour toi, en plus je vois que tu ne te limite pas qu'au cannabis (réglisse, piment, etc...) c'est excellent !

 

 

je repasserai pour les autres têtes !

 

 

:D

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et oui enfin je récolte,

je suis content du premier pied, sec ça devrait plus peser grand chose,normale.

pour le rendement faire 400g avec une 400W c'est bien optimisé.

 

je suis dans à peine 0.8M² donc si je fais 250G sec je suis content.

et le truc c'est que je ne me ruine plus avec le matos depuis bien longtemps donc ces derniers temps je ne fumais rien que du tabac.

Je suis bien content d'avoir ma compression de feuilles du curing, je peux enfin arrêter le tabac pure...

 

sinon,

désirée a germé et sorti de terre,:supair:

et gelée est tirée par une ficelle...

pour la réglisse je vais mettre des photos c'est super beau comme graine.

et je n'ai pas encore les graines de piments, j'espère ne pas être oublié.

sinon je passe illico sur ton JDC voir tes fleurs...

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donc il n'y a pas que du chanvre à la maison...:davb:

 

romarin une bouture, à peine 2cm qui était destinée à finir dans un plat...et maintenant 8cm...

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oignons et tomates,22h de lumière/jour comme pour gelée et désirée...

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gelée,qui ne se remet pas de sa floraison précoce...elle est en régénérescence...:davb:

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c'est très long à faire...

 

et Désirée qui ne c'est pas fait trop attendre...:roll:

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sinon pour finir mes 2 graines de réglisse qui ont passées une semaine dans du coton humide et ce matin,je les mets en terre sur les conseils de Gnuhh, que je salue au passage:welcome:

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  • 2 semaines après ...

croissance +8, ce n'est pas les photos du jour mais je suis pas mal occupée en ce moment...

 

j'ai fais le "cut" de grande, et j'ai déjà fumé moyenne...

donc :P

 

sinon photos de gelée qui me fais des feuilles à trois folioles.

enfin elle se régénère comme on dit...

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et désirée qui jusqu'à hier tout comme gelée, passait de l'HPS à la lumière du jour pour avoir son complément de lumière.22h/J

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sinon en démontant la lampe et nettoyant le tout après avoir mis petite dans le noir...

 

la face caché du rangement...cette odeur de moisis,qui venait du dessous de la table d'opération...ce magnifique champignon:

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après l'avoir sortie, nettoyage de la pièce...dire que cette saloperie c'est faite ventiler dans toute la pièce...

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photos du jour,

 

grande ouaiS...PAREIL que moyenne à peu près,elle est déjà sèche au touché, mais pas encore assez pour être fumée...

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je laisse bien sécher mes feuilles pour essayer de faire du skuff, cette fois là.

mini plaquette de mini feuilles était sympa 3 jours...puis moyenne n'a pas passé le week end mais j'étais pas seul...:P

 

sinon petite.

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le placard vide et nettoyé,j installe mon néon2*80w avec petite et gelée pour ce soir...

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Salut^^

 

Moi je les vois tes photos :-)

 

D'ailleurs bien belle la shiva skunk, j'attend ton smoke test^^

 

Et pour ton champignon...si les spores se sont répandus par ventilation, javellisation partout pour éviter tout problème ;-)

 

Bon grow^^

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a la place...d'un doublon

 

 

Fiche technique n° 158 - THC - Les facteurs

 

Les facteurs qui favorisent la production de THC

 

De nombreux facteurs influencent la production de THC. En général, plus une plante est âgée, plus sa capacité à produire du THC est grande. Toutefois, cela n'est vrai que si elle reste saine et vigoureuse. La sécrétion de THC exige une quantité et une qualité adéquates de lumière. Il semble bien qu'aucun des processus de la biosynthèse ne peut se dérouler correctement si une lumière insuffisante empêche le plein fonctionnement de la photosynthèse. Des recherches (Valle et al. 1978) ont montré que la quantité de THC est deux fois plus importante avec une photopériode de 12 heures plutôt qu'avec une photopériode de 10 heures. On sait que les températures élevées favorisent l'activité métabolique et la production de THC. La chaleur intensifie aussi la sécrétion de résine, peut-être en réaction à la menace de dessiccation florale. La résine se concentre dans les têtes des trichomes glandulaires : toutefois elle ne bouche pas directement les pores du calice pour empêcher la dessiccation. Les têtes résineuses serviraient à intercepter les rayons du soleil, réduisant ainsi leur impact sur la surface des feuilles et l'augmentation de la température. Et du même coup, la résine protégerait le THC, que la lumière et la chaleur excessives dégradent. Dans une variété psychoactive, l'activité biosynthétique doit être maintenue à un niveau tel que la quantité de THC produite soit nettement plus grande que celle qui est détruite.

L'un des paramètres les plus intéressants de la production de THC - et l'un des moins bien compris - est le taux d'humidité. La plupart des variétés de cannabis psychoactif poussent dans des régions qui sont sèches, du moins pendant la période de maturation. L'intensification de la production de THC en réponse aux conditions arides expliquerait ainsi les vertus psychoactives de ces variétés. H faut néanmoins noter que des lignées à forte teneur en THC poussent aussi dans des conditions très humides (serres et zones équatoriales) et donnent de la résine en abondance. Le cannabis ne semble pas produire plus de résine en réponse à un sol sec, mais bien plutôt à une sécheresse de l'atmosphère. Laisser sécher les plantes en les privant d'eau pendant les dernières semaines de la floraison ne favorise pas la production de THC, mais une atmosphère aride peut la stimuler. Un plant de cannabis en floraison a besoin d'eau afin de permettre l'acheminement des substances nutritives par les voies de la biosynthèse.

 

En fait, il n'existe aucune méthode confirmée pour « forcer » une production accrue de THC. De nombreuses techniques sont dérivées de vieilles traditions mal comprises. Ainsi, en Colombie, les paysans « cernent » la tige principale, ce qui bloque le flux d'eau et de nutriments entre les racines et les rameaux. Il n'est pas sûr que ce procédé augmente la teneur finale en THC, mais il accélère la maturation et donne aux têtes une teinte jaune doré (Partridge 1975). Les planteurs clandestins transpercent parfois les tiges avec des clous, des éclats de pin, des boulettes d'opium ou des cailloux afin de favoriser la floraison, la production de THC et de renforcer le goût des têtes. Cependant, l'efficacité de ces techniques populaires n'a pas encore été confirmée par des résultats empiriques ou des recherches scientifiques. On sait, en revanche, que les relations de symbiose entre diverses plantes cultivées côte à côte influencent la production de leurs huiles essentielles. On peut essayer de cultiver le cannabis avec des orties, pour tenter de stimuler la production de résine. Il est fort possible qu'à l'avenir, on découvre des techniques agricoles favorisant la biosynthèse du THC.

On considère en général qu'en matière de production de THC l'état de santé de la plante est décisif. Bien évidemment, le génotype de la plante, qui résulte de la sélection des graines, est le facteur de base qui détermine les niveaux de THC. Vient ensuite l'alimentation en substances nutritives organiques, en eau, en lumière solaire ; de l'air frais, de l'espace vital pour croître et du temps pour mûrir : voilà les facteurs clés pour produire, en toutes circonstances, du cannabis riche en THC. Le stress dû à des perturbations dans l'environnement limite l'expression intégrale du phénotype et le potentiel cannabinique. La stratégie défensive du cannabis consiste à s'adapter en sécrétant des résines chargées de THC ; une plante saine est évidemment plus apte à mettre en ½uvre une telle stratégie. « Forcer » des plantes à produire est un idéal pervers, contraire aux principes de l'agriculture organique.

Les plantes ne sont pas des machines que l'on pourrait contraindre à travailler plus vite et plus dur pour produire davantage. Leurs processus vitaux reposent sur des équilibres naturels qui assurent leur survie jusqu'au moment de la reproduction. Tout ce que les cultivateurs et les chercheurs peuvent faire, c'est leur fournir ce dont elles ont besoin pour croître sainement et les guider jusqu'à maturation.

Il existe différentes techniques pour forcer ou accélérer la floraison du cannabis. On ne force pas la production de THC, mais on raccourcit le temps nécessaire à la floraison et les fleurs éclo-sent plus vite. La plupart de ces techniques consistent à priver les plantes de lumière pendant les longues journées d'été afin d'induire une floraison et une différenciation sexuelle précoces. Pour ce faire, on déménage parfois les plantes dans un abri complètement sombre pendant 12 heures tous les jours, jusqu'à ce que les têtes soient mûres. On simule ainsi un cycle lumineux d'automne et on peut provoquer la floraison à n'importe quel moment de l'année. Si les plantes cultivées en plein air ne sont pas trop hautes on peut les bâcher pendant quelques heures au lever ou au coucher du soleil. Mais il sera plus facile de modifier la photopériodicité en serre : on peut utiliser pour cela des rideaux opaques pour recouvrir les plantes. La production de cannabis psychoactif exige 11 à 12 heures d'obscurité ininterrompue afin d'induire la floraison et au moins 10 heures de lumière pour produire une quantité adéquate de THC (Valle et al. 1978). Dans une serre, on a besoin de lumière artificielle seulement pour allonger la durée du jour, tandis que le soleil fournit l'énergie nécessaire à la croissance et à la biosynthèse du THC. On ignore pourquoi 10 heures minimum (et, de préférence, 12 à 13 heures) de luminosité sont requises pour obtenir une teneur élevée en THC. Celle-ci ne dépend pas de l'énergie solaire accumulée puisque l'on peut provoquer des réactions à la lumière et intensifier la production de THC avec une simple ampoule de 40 watts. Une explication fort plausible serait qu'un pigment sensible à la lumière (sans doute un phytochrome) agit comme un contact et signale à la plante qu'il est temps d'entamer le cycle de la floraison. La production de THC est probablement associée au démarrage de la floraison provoqué par la modification de la photopériode.

 

Les températures nocturnes fraîches semblent favoriser la floraison chez les plantes qui se sont déjà différenciées sexuellement.

Mais des périodes froides prolongées provoquent un ralentissement des processus métaboliques et un arrêt de la croissance. La plupart des variétés de cannabis cultivées dans des zones tempérées sont sensibles aux signes de l'automne qui approche et réagissent en démarrant leur floraison. Par contraste, les variétés tropicales, comme la thaïe, réagissent souvent peu à de tels signes et n'accélèrent jamais leur développement.

Contrairement à ce que pensent de nombreuses personnes, le fait de planter du cannabis tard peut, en fait, favoriser une floraison précoce dans des climats tempérés. La plupart des planteurs s'imaginent qu'en plantant tôt ils donnent du temps à la plante pour fleurir et qu'elle parviendra à maturité plus rapidement. Ce n'est souvent pas le cas. Les semis démarrés en février-mars poussent pendant 4 à 5 mois de photopériodisme croissant, avant que les jours raccourcissent après le solstice d'été en juin. Cela donne des plantes végétatives énormes, qui risquent de produire des inhibiteurs de la floraison pendant les jours où la photopériode est longue.

Quand les jours commencent à raccourcir, la floraison peut être réduite à cause de ces inhibiteurs, qui s'accumulent dans les feuilles préflorales. Puisque la formation de têtes prend de 6 à 10 semaines, le retard initial peut retarder le moment de la récolte jusqu'en novembre ou en décembre. Le cannabis semé pendant les courtes journées de décembre ou de janvier se différencie sexuellement vers mars ou avril. Il donne en général peu de fleurs et se régénère en vue de la longue saison qui approche. On n'a pas observé une puissance accrue chez les vieilles plantes régénérées. Les plantes démarrées fin juin ou début juillet, après le solstice d'été, sont seulement exposées à des photopériodes décroissantes. Quand elles sont assez âgées, elles commencent immédiatement à fleurir, peut-être parce qu'elles n'ont pas accumulé autant d'inhibiteurs de la floraison.

 

Elles entament la période de floraison de 6 à 10 semaines avec suffisamment de temps pour mûrir avant les dernières journées chaudes d'octobre. Ces plantations tardives donnent des plantes plus petites, dont le cycle végétatif est plus court. Cela pourrait se révéler intéressant pour la recherche en serre, où il est fréquent que les plantes deviennent trop grandes pour être manipulées aisément avant le début de la floraison. Les plantations tardives après le solstice d'été bénéficient presque d'emblée de photopériodes courtes. Néanmoins, la floraison est retardée jusqu'en septembre puisque la plante doit encore se développer avant d'atteindre l'âge de la floraison. Malgré ce retard, les plantes de taille réduite produisent rapidement d'abondantes grappes fleuries, dans une ultime tentative de se reproduire.

Il semble bien que des fortes concentrations de substances nutritives ont un impact sur la détermination du sexe ainsi que sur le développement floral du cannabis. Au stade des semis, des niveaux élevés d'azote dans le sol paraissent favoriser les plantes pistillées ; par contre, pendant la floraison, ils risquent de retarder la maturation et d'induire une poussée foliaire excessive des têtes. Le phosphore et le potassium sont tous deux essentiels à la maturation florale du cannabis. Des engrais à haute teneur en phosphore, véritables « boosters de floraison », sont vendus dans le commerce. Chez certaines plantes, ils permettent d'accélérer la floraison. Toutefois, les plants de cannabis sont souvent brûlés par les engrais fortement phosphores qui sont en général très acides. Une méthode plus sûre consiste à utiliser des sources naturelles de phosphore : des phosphates colloïdaux, de la phosphorite ou de la poudre d'os ; ces produits traumatisent moins la plante en pleine maturation. Ils constituent une bonne source de phosphore, dont les effets à long terme sont avérés. Par ailleurs, les engrais chimiques donnent parfois un goût métallique et salé aux têtes. De façon générale, les concentrations extrêmes de substances nutritives nuisent à la croissance d'ensemble de la plante.

Certaines hormones, comme l'acide gibbérellique, les cytokinines et les auxines, sont disponibles dans le commerce. Mais elles peuvent avoir des effets étranges. Dans certains cas, elles stimulent la floraison - mais elles risquent également de provoquer des inversions sexuelles. La physiologie des plantes n'est pas simple, et les résultats en la matière sont le plus souvent imprévisibles.

 

Source : R.C.Clarke

 

 

 

 

 

Modifié par mykha
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