Cannabis : une production française


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le figaro bye le circ:

 

Cannabis : une production française

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L'herbe pousse désormais en banlieue, faisant de l'ombreà la résine marocaine. Et les dealers sont plus intégrés que l'on croit.

 

À l'heure où les rivalités entre les bandes de dealers s'exacerbent, comme à Marseille, deux équipes de criminologues publient aujourd'hui, dans le cadre du rapport annuel de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), un portrait saisissant du trafic de stupéfiants en France.

 

Première étude et première révélation : «l'émergence de la culture du cannabis dite indoor» dans l'Hexagone. En clair : le cannabis cultivé directement dans les banlieues, au plus près du consommateur. Ce produit va révolutionner le marché. Et il explique peut-être en partie les tensions sur le terrain.

 

Selon David Weinberger, de l'Institut national des hautes études de sécurité et de justice (INHESJ), «une nouvelle variété made in Europe s'installe durablement en France et tend désormais à rivaliser avec la résine marocaine».

 

Le chercheur décrit les étapes de cette mutation : «En l'espace de quinze ans, s'est opérée une diffusion concentrique de la culture en intérieur dont le centre se situe à Amsterdam. Cette diffusion s'est essentiellement reposée sur le partage des savoir-faire au travers des ouvrages et des sites Internet, puis des semences et des matériels facilement accessibles en ligne.»

 

Aujourd'hui, la «culture» s'est professionnalisée. L'herbe pousse dans des hangars, sous lumière artificielle. Le «cannabiculteur» français est passé du stade artisanal à la production de masse. Avec une multitude de groshops, ces chaînes de magasins qui fournissent sur la Toile de quoi monter sa propre exploitation, pour participer à une sorte de franchise de la production de stups. Pas moins de «400 groshops existent désormais en métropole», assure David Weiberger, la plupart se présentant astucieusement sous une activité anodine de jardinerie.

 

Selon lui, «l'herbe représente désormais 40 % du marché français alors que la résine constituait 90 % du marché jusqu'au milieu des années 1990». Or, précise-t-il, «l'herbe française est la plus fréquente sur notre marché, puisqu'un usager sur deux (47,7 %) estime consommer de l'herbe made in France». Autres chiffres avancés : 2 106 plantations démantelées par la police et quelque 56 000 plants de cannabis détruits en 2009.

 

Certes, les cannabies factories à la française n'ont pas encore atteint la taille des plantations du sud de l'Italie, par exemple, où la police a dû incinérer dans l'une d'elles plus d'un million de plants. Mais David Weiberger met en garde : «C'est l'idée même que la France puisse abriter des plantations de grande ampleur financées par des groupes criminels organisés qui s'impose désormais, battant en brèche l'image inoffensive du cultivateur hippie du Larzac.»

 

Autre étude, autres surprises : «Le profil socio-économique des trafiquants interpellés» . Deux chercheurs, Nacer Lalam (INHESJ) et Franck Nadaud (CNRS), ont pu accéder, pour la première fois, à la base de données Osiris de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) nourries par l'ensemble des procédures et messages de la police, de la gendarmerie et des douanes liées à cette matière. Or, à en croire le fichier déclaré à la CNIL, «plus de 85 % des trafiquants internationaux ou locaux occupent un emploi. En contradiction avec nombre d'analyses et de représentations qui tendent à valider la thèse que le trafic est le fait, en grande partie, d'individus désinsérés» , déclarent les deux chercheurs.

 

Des chiffres inédits

 

Selon eux, «l'âge moyen du trafiquant interpellé se situe à 27,8 ans». Si parmi les trafiquants français, la part de ceux d'origine étrangère n'est pas révélée dans leur étude, ils sont, en revanche, catégoriques concernant les origines des trafiquants étrangers (un quart du total des interpellés) : «Les Nord-Africains représentent 51 % des étrangers impliqués dans le trafic local de cannabis», écrivent-ils.

 

Et d'ajouter : «Les communautés nord-africaine et africaine sont, parmi les étrangers interpellés pour trafic local de drogues, les plus nombreuses, à savoir 3 865 individus entre 2005 et 2009, correspondant à 70,2 % des trafiquants locaux de nationalité étrangère interpellés.» Des chiffres totalement inédits.

 

Jean-Marc Leclerc.

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Salut!

 

Merci pour le partage de cet article!

 

Il m' inspire une réflexion:

Aujourd'hui, la «culture» s'est professionnalisée. L'herbe pousse dans des hangars, sous lumière artificielle. Le «cannabiculteur» français est passé du stade artisanal à la production de masse. Avec une multitude de groshops, ces chaînes de magasins qui fournissent sur la Toile de quoi monter sa propre exploitation, pour participer à une sorte de franchise de la production de stups. Pas moins de «400 groshops existent désormais en métropole», assure David Weiberger, la plupart se présentant astucieusement sous une activité anodine de jardinerie.

 

Devinez qui c' est qui va être amalgamés avec tous les vilains producteurs-dealeurs??

On est pas prêts d' avoir la paix et d' être considérés comme des citoyens lambdas si les gros bonnets se mettent à faire comme nous...

 

pays de merde...

 

A++ les z'amis!

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re,

 

Devinez qui c' est qui va être amalgamés avec tous les vilains producteurs-dealeurs??

je ne peux malheureusement que te donner raison sur ta réflexion!:-(

 

Et la fin, je comprends pas, ils veulent en venir où ?

C'est quoi ces allusions ...

A ton avis? stigmatiser la population d'origine étrangère, c'est tout! il sagit du "figaro"!

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Invité colombiangold

Salut Jeannoublie.

 

Cet article est vraiment très intéressant;en particulier le pourcentage important de trafiquants ayant un emploi... Cela risque d'étonner nos politiques.

Par contre,ce rapport risque de provoquer un nouvel arsenal législatif qui risque encore de nous emmerder d'une manière ou d'une autre!!!

ET ce sera encore pour nous,les petits producteurs/consommateurs!!!

 

Bonne continuation.

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Salut

 

 

Je trouve cet article très intéressant. Mais quand ils disent qu'on peut trouver facilement du matériel en growshops, d'accord, mais je ne pense pas que les gros dealers s'amusent à acheter leurs lampes etc, en growshops... Donc ceux qu'on incrimine, c'est encore nous... Erf, j'arrive pas à exprimer ce que j'ai derrière la tête... :-( Tanpis, je réessaierais quand je serais plus ou moins sobre...

 

 

A+

 

Peace,

 

Nono le Suisse

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NON MAIS LA SA SUFFIT!!! ;)

 

Voila qu'on veut nous faire passer pour des cultivateur en masse,vendant de la drogue aux enfants et allez y.... j'en est,et je ne pense pas être le seul, PLEIN LE CUL!

Excuser ma grossièreté,mais il est temps que sa change,pas de "oui mais"..."a la rigueur dépénalisé l'usage... "

Je veux cultiver mon herbe chez moi,fumé mon herbe chez moi,sans risqué de me faire arrêté et traité de criminel!!!

 

Ces chien laisse les gens se bousillé avec leur drogue "légale".

Pourquoi? parce que sa leur rapporte de la thune? parce que c'est bien encré dans la culture française? j'en sais rien,

Mais qu'ils aient se faire **%%%arghhh##!!**ùù^^^!!

 

Qui a le droit de décidé POUR NOUS,ce qui est bon ou pas POUR NOUS!!??

 

 

POUVOIR AUX PEUPLE!!

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Salut

 

Avec une multitude de groshops, ces chaînes de magasins qui fournissent sur la Toile de quoi monter sa propre exploitation, pour participer à une sorte de franchise de la production de stups. Pas moins de «400 groshops existent désormais en métropole», assure David Weiberger, la plupart se présentant astucieusement sous une activité anodine de jardinerie.

 

Peut être le début de la fin pour les groshops de nos rues?

 

A++

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Salut

 

Peut être le début de la fin pour les groshops de nos rues?

 

C'est ce que je me disais' date=' cela pourrait également être le début des problèmes en thermes d'achats de graines ....

 

[b']+++[/b]

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slt,

 

Il existe 1000 façons de se révolté , choisi en une et révolte toi n'attend pas les autres tu n'a pas besoin d'eux pour te révolté car si tu attend aprés les autres tu n'est pas prés de te révolté!

 

peace

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re,

 

 

donc on doit tout abandonner pour 2012?

 

non, le nain à talonnettes doit débarquer, lui et sa politique! avant 2012!!

 

si on se plie à ton raisonnement, rien ne changera jamais!

Comme le compagnon WeirdSmoke, je crois en des jours meilleurs!

 

Vive un anarchisme fédéraliste et possible de suite!

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Invité Ropigeon

1- Chacun sa conscience, je me comprend hein...

 

2- Qu'est ce qu'un non fumeur connait du cannabis, à part des rumeurs ou des préjugés ? Je me trompe peut-être mais je ne suis pas sur que cela soit des fumeurs qui aient écrit ou validés cet article.

 

3- La terreur les mecs, y veulent vous faire peur les tristes sires du figaro.

 

Bon de toute façon c'est pas ça qui stoppera non plus le trafic de drogue, alors qu'ils la fûme la moquette au figaro ils seront moins cons.

 

Ropigeon

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Salut,

 

 

Toujours la même soupe alarmiste et rétrograde, du foin cet article !

 

Peut être le début de la fin pour les groshops de nos rues?

 

Moué, j'y crois encore moins que l'accès des coffee interdit aux étrangers.... en théorie c'est mignon mais en pratique c'est difficile à envisager, sur quelle base pourrait ils interdire les growshop ? Tant que rien ne les lie directement au cannabis : AUCUNE !

 

Ça reviendrai à interdire la vente de couteaux car certains coupent leur barrettes de shit avec ;)

 

 

++

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