[santé] La protection de la santé des français par la prohibition et le deal


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« A l’aube de nouvelles échéances électorales, les chantres de la dépénalisation donnent de nouveau de la voix et nous assistons au retour d’un vieux serpent de mer : faut-il dépénaliser, voire légaliser le cannabis ? L’usage doit-il régir la norme ? Au nom de quoi peut-on contraindre la liberté individuelle ?

 

Syndrome paranoïaque, désocialisation, troubles scolaires, risques professionnels, accidents de la route… les méfaits directs et indirects du cannabis sont légion et ne font, eux, pas débat.Je considère que les interrogations philosophiques s’arrêtent tout simplement là où commence la santé des Français et de leurs enfants !

 

Or, quelle est la situation sanitaire en la matière aujourd’hui ? L’usage du cannabis au cours des 12 derniers mois concerne 8% des 16-64 ans. Cet usage touche particulièrement les jeunes puisqu’un tiers des 18-24 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. Doit-on s’en satisfaire et leur donner un blanc-seing ? En tant que Secrétaire d’Etat chargée de la Santé, mais aussi en tant que mère de famille, je ne le souhaite pas.

 

Mieux : la consommation tend aujourd’hui à se stabiliser dans notre pays et je suis persuadée que ce sont justement nos efforts combinés en matière de prévention, de prise en charge, mais aussi de répression, qui portent leurs fruits. Ce n’est certainement pas le moment de relâcher nos efforts ni d’abdiquer ! Le ministère chargé de la Santé n’est pas, et ne sera jamais, le ministère chargé de la promotion des addictions. »

 

Nora BERRA

Secrétaire d’Etat chargée de la Santé

 

 

Source

 

 

Ainsi on comprend que les fusillades en banlieue, les intoxications et dégâts pulmonaires lourds causés par les multiples produits de coupe du cannabis (résine ou fleur) tels que le plastique, le verre pilé, la parafine, la mousse d'extincteur, la laque "Brix" vendue par les Hollandais, le sucre glace, le sable, entres autres produits dangereux lors de la combustion; l'augmentation des comportements à risques liés aux autres substances vendues par les dealeurs, sont minimes comparé à la dangerosité d'un jardinier en herbe désirant s'autosuffire pour vivre sa passion et sa consommation indépendamment de tout système criminel.

 

Les oeillères actuelles des politiques et les lois extrêmement strictes restreignant considérablement la liberté d'expression cannabique, font qu' hélas les jeunes consommateurs ne sont absolument pas éduqués et encadrés comme c'est le cas pour la sexualité. Au vu des ravages de l'alcool chez les collégiens et lycéens, il serait au passage de bon goût que le ministère de la santé mette en place une campagne de prévention efficace contre ce fléau qui sur tout les plans est extrêmement dangereux, addiction, multiples maladies, désocialisation, accidents de la route, violences conjugales, accidents de travail etc

 

La seule façon de protéger la santé est l'assurance que le produit consommé sera de bonne qualité en contrôlant les filières de production du semis à la récolte, et consommé de façon saine: considéré comme un psychotrope on le consommera avec prudence comme tout autre produit altérant la perception (caféine, alcool, médicaments) et de préference en évitant la combustion, qui est le seul défaut sanitaire du cannabis. Ainsi la liberté d'expression de quelques pays comme les pays bas, l'Espagne, le Canada, certains états Americains permet au public de prendre connaissance des nouveautés comme le Vaporisateur, permettant de consommer les substances psychoactive et d'aprécier le gout du cannabis sans avoir à le bruler (et ainsi se protéger des maladies affectant les fumeurs).

 

Seulement si la désinformation et le tabou ne permettent pas aux 8 millions de consommateurs de vivre le cannabis sainement, ils permettent en tout cas à l'électeur moyen de ne pas avoir idée d'où en est le monde cannabique français, où l'herbe coute plus cher que du crack ( facilement une quinzaine d'euro pour un gramme) et vous détruit plus les poumons que si vous aviez fumé votre moquette.

 

Attendons que les candidats à la candidatures favorables à une dépénalisation sortent du flou populiste et et proposent d'encadrer et montrent un signal de soutien eau peuple de l'herbe baillonné par la loi et la répression, et l'aide à faire valoir son droit à 4 plantes au fond du jardin sans risque de passer pour un criminel devant sa petite fille un dimanche matin, lors d'une perquisition censée aider les chiffres à donner des résultats positifs concernant l'évolution et la gestion du trafic de stupéfiants en France.

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