Lettre à l'afssaps


Messages recommandés

Bonjour,

 

Voici mon mail envoyé ce soir à bons nombres de correspondants de l'afssaps.

Beaucoup sont en congés :).

 

Que le combat perdure...

 

 

 

Bonjour,

 

Je vous écrits car j'ai du mal à comprendre le monde qui nous entoure. Vous êtes les représentants des médicaments en France. Et vous êtes en retard. Cela ne m'étonne pas on est en France. Il a bien fallu 5 ans pour que vous autorisiez le baclofène. Alors que ce médicaments connus depuis 50 ans, notamment sur ces effets secondaires et enfin accessible aux personnes souffrant de dépendance d'alcool. Rendez-vous compte! Il vous a fallu 5 ans pour autoriser une molécule connue depuis 50 ans et qui soignent nombre de patients (au niveau de l'alcool) depuis plusieurs années dans des pays tel que les Etats-Unis ou autre pays européen.

 

Ce qui m'étonne c'est qu'il vous a fallu moins d'un an pour valider le médiator. Médicaments qui a tué plus de 1000 personnes minimum depuis votre autorisation. Autorisation validée par une ancienne collaboratrice du laboratoire Servier.

 

Et bien je viens vous parler d'un médicament. Un médicament qui non comme le baclofène, servira à des personnes qui n'ont pas forcément choisie leur maladie. Et qui ne tuera personne. A moins qu'aux vue des 3000 dernières années vous en trouviez un. Je viens vous parler d'un médicament que vous rejeter comme la peste. Car vos idéos sont ancrés dans une période qui s'écoule sur seulement 70 ans de prohibition et désinformation.

 

Je viens vous parler d'un sujet qui me tient beaucoup à cœur. Cr j'ai vu une personne proche mourir d'un cancer en six mois, là où l'on aurait au moins pu prolonger sa vie du double. Tout cela car vous n'ouvrez pas les yeux, tout cela car vous êtes enfermé dans vos idées. Et croyez-moi cela fait très mal. Pensez que l’on vit dans un pays des droits de l’homme, oui mais tant qu’il n’est pas malade.

 

Quand on voit qu'on donne de la morphine, drogue dure, à des malades, et un tas de médicaments aux effets plus nocif les uns que les autres à des malades du cancer. Quand les médecins commencent à prendre conscience qu'une molécule si souvent rejetée, et si rarement étudiée, est leur seule indication à donner à des malades malgré l'interdit, quand on voit encore hier à TF1 des personnes âgées de plus de 100 ans (moyenne d’âge 95 ans) dans les pays pauvres, encore capable de porter des centaines de kilos de bois par jour, je suis révolté.

 

Et je suis honteux. Honteux dans le pays dans lequel je vis et qui se dit vivre sous le jouc d'une démocratie. Une démocratie pour quoi ? Pour ceux qui vivent et non pour ceux qui meurent. C'est sûr que notre président ou nos ministres ne connaissent pas cela. Qui voudrait d'un ministre malade du cancer et qui prônerait la médicalisation par une substance interdite pour certains et oubliée pour d'autres. Qui voudrait d'un gouvernement qui soit malade, qui voudrait de nos malades...

 

Je suis un simple citoyen, mais j'ai vu une personne mourir. Et maintenant que vous des personnes qui me sont très proches qui finiront aveugles à cause d'un glocaume. Je vois des personnes que j'aime qui sont amputées et qui souffrent. Et pour souffrir à un plus faible niveau sont près à subir des effets indésirables qui leurs donnent même la nausée. C’est sût il faut le vivreet je ne le souhaite à personne. Même pas à vous.

 

Je sais que les entreprises qui fabriquent des médicaments sont puissantes et que ce médicament leur fait peur, car à la portée de tous, même des malades. Et ce sans débourser des dizaines d'euros par mois dans des médicaments pseudo-efficaces. J'ai vu trop de témoignage, trop de vérités, pour ne plus croire à l'information qui m'est donnée. Et vous êtes les premiers pour le savoir. Vous devez recevoir tant de témoignages, tant de douleur... Mais qu'attendez-vous pour prendre les devants et analyser cette question. Peur des politiques, peur des hobbies ? Il vous est tellement plus facile de commercialiser un médicament qui tue, qu'un médicament qui soigne mais qui vous ferais renoncer aux idées imposées dans notre pays.

 

Nous sommes en retard, nous avons toujours été en retard, les français sont en retard. C'est notre manière de vivre, mais là nous pouvons enfin nous réveiller, même si notre réveil aurait pu "économiser" des milliers de jours de vie à des personnes atteinte de maladies graves.

 

Si la raison est d'écouter la loi, quitte à priver des gens malades de cancers ou de sida, de jour de vie alors je m'inscris en fou. Le bouffon du roi. Car ne rigolez pas, nous sommes dans cette caricature. Le bouffon qui s'égosille à faire éclater une vérité que temps de gens partage et qui n'atteindra jamais les sommets de notre hiérarchie tant l'information est bisée, tant les esprits ont été formatés.

 

Trop de pleures, trop de complaintes en France. Quand tu vas mourir on te dit : "désolé, mais chez nous les médicaments, s'arrêtent à loi. Pour moi une vrai société, une vraie démocratie, se soucie de ses malades, tous comme elle devrait se soucier de ses prisonniers. Mais en France le tempo est donné et il me rappelle une musique de 1945 : « Marche ou crève. »

 

Je suis désolé d'être violent dans mes propos, mais la révolte gronde en moi. Tant d'hypocrisie, tant de manque de volonté. Les patients qui souffrent vous voient comme des lâches. Il serait temps de vous remettre en question, temps de donner la parole aux gens qui souffrent. Pour une fois dans votre vie, faire suivre cette idée au sein de votre institution et sentez-vous enfin libre, ne serait-ce que pour avoir donné la voie.

 

Alors réveillez-vous et regardez un peu cette plante qui vous effraie. Qui vous effraie pourquoi ? Par les idées que l'on vous a donné. Si vous ne pouviez au moins, ne serait-ce que juste regarder un peu de plus près cette plante qu'on appelle chanvre ou cannabis et qui de nos jours peut donner plus de CBD que de THC. Qui peut vous accompagner dans votre maladie, vous aider, sans vous défoncer.

 

Je ne suis pas pour la légalisation, je suis pour qu'on ouvre les yeux et qu'on puisse se regarder en face le matin en se disant : Même si cela ne marche pas j'aurais essayé.

 

Et demain en me levant je me dirais la même chose et je continuerais le combat tant qu'il pourra envisager ne serait-ce qu'un jour de plus pour les malades atteints de graves maladies.

 

J'espère juste que la personne qui filtrera ce mail aura l'audace de faire suivre à son supérieur et ainsi de suite, jusqu'à atteindre le Professeur Dominique Maraninchi.

 

Leur salut en dépend. Et longue vie aux malades...

 

Ubunteuch

Modifié par Ubunteuch
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est quand même un truc de fou. Suite au changement de gouvernement ils ont tous été virés à l'afssaps. J'ai reçu le même message pour presque tous les mails sur leur site.

 

Voici le mail de retour :

 

J'ai bien sur tout renvoyer aux nouveaux correspondants. Bien malheureux que comme je le dis dans mon mail l'afssaps est en retard... 29 mai, on va entamer le moi d’août et les mails de leur site internet sont jours pas à jour. C'est pourtant la première chose à faire.

 

 

----- Mail transféré -----

De: "Chantal BELORGEY" <Chantal.xxx@ansm.sante.fr>

À: "Anakin Skywalker" <anakin@xxx.xxx>

Envoyé: Lundi 30 Juillet 2012 22:21:12

Objet: Rép. : Si vous pensiez vraiment à la vie... (absence)

 

Je vous informe que je ne suis plus à l'ANSM à dater du 29 Mai 2012.

 

Si besoin, vous pouvez contacter pour ce qui concerne :

 

- les essais cliniques de médicaments : Philippe Vella au 01 55 87 36 49 - philippe.vella@ansm.sante.fr

 

- les ATU : Françoise Mancel au 01 55 87 36 19 - francoise.mancel@ansm.sante.fr

 

- les préparations hospitalières : Sofia Dichou au 01 55 87 36 08 - sofia.dichou@ansm.sante.fr

 

- les médicaments orphelins ou tout autre sujet : Annie Lorence au 01 55 87 33 81 - annie.lorence@ansm.sante.fr

 

- ou à Madame Virginie Derache (01 55 87 36 73 - virginie.derache@ansm.sante.fr) qui sait où me joindre si besoin.

 

Bien cordialement

 

Thank you for your message. I am not anymore at ANSM. For any matters, you can contact

 

- regarding clinical trials : Philippe Vella : +(33) 1 55 87 36 49 (philippe.vella@ansm.sante.fr)

 

- regarding ATU : Françoise Mancel : +(33) 1 55 87 36 19 (francoise.mancel@ansm.sante.fr)

 

- regarding hospital preparations : Sofia Dichou : +(33) 1 55 87 36 08 (sofia.dichou@ansm.sante.fr)

 

- regarding orphan medicinal product and any other topic : Annie Lorence : +(33) 1 55 87 33 81 (annie.lorence@ansm.sante.fr)

 

Kind regards

 

Dr Chantal XXX

Chef du Département de l'Evaluation des Essais Cliniques et des Médicaments à Statut particulier / Head of Division on Evaluation of Clinical trials and Special Status Medicinal Products

Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)

Direction de l'Evaluation des Médicaments et des Produits Biologiques

143/147, bd Anatole France

93285 Saint-Denis cedex

FRANCE

 

Tel : +(33) 1 55 87 XX XX

Fax : +(33) 1 55 87 XX XX

Lien à poster
Partager sur d’autres sites