Cannabis : Dominique veut cultiver en paix


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Indre-et-Loire - Tours - Enquête

Cannabis : Dominique veut cultiver en paix

 

19/01/2013 05:46

 

 

 

 

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Chez Dominique (à dr. sur la photo), Jean-François et Thierry viennent observer leurs plants. Fin février, ils déclareront leur association en préfecture.

Près de Tours, Dominique fait pousser du cannabis qu’il partage avec quinze amis au sein d’une coopérative. La loi l’interdit, mais pour lui, “ c’est un acte politique ”.

 

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doc_icon.gifParoles de militants doc_icon.gif" Apprendre à gérer les risques "

Depuis quelques mois, les médias du monde entier ont les yeux braqués sur lui. Dans sa petite maison ronde perdue dans les bois, au sud de Tours, Dominique Broc reçoit des journalistes français et étrangers – « Même des Brésiliens ! » –.

Ils viennent interroger celui qui cultive depuis des années du cannabis. Un acte illégal certes, mais bel et bien banalisé. L'autoculture de cannabis serait pratiquée par 200.000 personnes en France, « beaucoup plus » selon Dominique.

Ce ne sont pas tant les plantes vertes qui intéressent les médias, mais l'initiative portée par cet ancien militant tourangeau qui a fédéré des centaines de cannabinophiles français autour du concept des cannabis social clubs (lire ci-dessous). Des sortes de petites coopératives qui défendent l'autoproduction sans revente. Fin février, ils vont se rendre dans toutes les préfectures de l'Hexagone pour aller déclarer leur association. Tout un symbole.

A travers cet acte, ces consommateurs veulent légaliser la production du cannabis. Mais pas n'importe comment. « Personnellement, je ne suis pas pour une légalisation totale du cannabis, je suis même contre les coffee shops, prévient Dominique. L'intérêt de nos clubs, c'est que nous sommes de petites structures. Moi, je cultive pour une quinzaine de personnes, c'est le maximum. Ce sont essentiellement des connaissances, il faut une relation de confiance. On peut réguler notre consommation, alerter une personne si on voit qu'elle fume un peu trop Nous interdisons l'accès aux mineurs, notre objectif est de faire de la prévention. »

" On se partage la récolte. Il n'y a aucune revente. "

Chaque adhérent a mis la main à la poche pour acheter les graines et le matériel nécessaire à la culture du chanvre. Dominique, c'est le jardinier en chef. A l'heure de la récolte, il passe quelques coups de fils et ceux qui sont disponibles viennent l'aider. « On se partage la récolte. Il n'y a aucune revente. On ne veut aucun lien marchand entre nous. Tout est noté, les engrais bio qu'on utilise, l'arrosage. Il faut une traçabilité. »

Si Dominique sait qu'il agit de façon illégale (« On risque 30 ans de prison et une amende de 7,5 millions d'euros par pied »), il ne se cache pas des autorités. « Depuis quinze ans, on écrit chaque année au préfet pour expliquer notre démarche, nos revendications. »

Fin février, lui et ses compagnons passent aux choses sérieuses, en déclarant leur association à la préfecture afin de rendre leur culture de cannabis légale.

 

 

Une cinquantaine de clubs en Indre-et-Loire

 

> Espagne. Dominique Broc a découvert les cannabis social clubs en Espagne, où la production est légale. Il s'agit d'une coopérative de consommateurs qui cultivent la plante pour leurs besoins. L'Indre-et-Loire, avec une cinquantaine de clubs, est le département français qui abrite le plus de ces coopératives « illégales ».

> Marché noir. « La France est le pays le plus répressif, mais c'est là où l'on consomme le plus de cannabis », regrette Dominique Broc. « En partageant les frais, le cannabis que nous produisons revient à 25 cts le gramme, alors qu'au marché noir, il en coûte entre 10 et 15 €. » En outre, « le cannabis vendu dans la rue est parfois coupé avec des produits qui peuvent être dangereux. »

 

Pascaline Mesnage

 

Source : https://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2013/01/19/Cannabis-Dominique-veut-cultiver-en-paix

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Salut,

 

merci pour la news.

 

- " On se partage la récolte. Il n'y a aucune revente. " : difficile à prouver , faut pas croire qu'ils vont nous faire confiance ! (parce que entre 0,25€ le g et 10 - 15€ le g ... ça va intéresser pas mal de monde malheureusement ...)

 

- « Depuis quinze ans, on écrit chaque année au préfet pour expliquer notre démarche, nos revendications. » , et quel est sa réponse ?

 

J'espère qu'ils ne prendront pas trop si ça devait mal se passer !

 

 

:yepah:

Modifié par Lamictal
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Salut,

 

merci pour la news.

 

- " On se partage la récolte. Il n'y a aucune revente. " : difficile à prouver , faut pas croire qu'ils vont nous faire confiance ! (parce que entre 0,25€ le g et 10 - 15€ le g ... ça va intéresser pas mal de monde malheureusement ...)

 

- « Depuis quinze ans, on écrit chaque année au préfet pour expliquer notre démarche, nos revendications. » , et quel est sa réponse ?

 

J'espère qu'ils ne prendront pas trop si ça devait mal se passer !

 

 

:yepah:

 

j'avais lu justement que le but des cannabis social club et aussi pour "partager les risques" sur la peine pouvant etre encouru mais aussi pour faire effet de masse devant les autorité et devant les tribunaux. en gros au lieu de tomber tout seul tu as ton club qui te suit et eventuellement les clubs. donc imagine une cinquantaine de club d'une dizaine de personnes se pointant au tribunal pour dire qu'ils ont tous coupable du même délit.

Là je serai curieux de voir la gueule du juge :P

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Hola !

 

Je me dis qu'il faut être sacrément "couillu" (ou sévèrement burné comme dirait Nanard) pour agir à visage découvert comme le fait Dominique !!!

Entre craindre la grosse racaille (celle de la rue) ou la grosse racaille (police/justice/gouvernement/lobby), je me demande si j'arriverais à fermer l’œil la nuit moi !!!

Je reconnais que, par manque de burnage, je préfère largement "l’anonymat" ! :ph34r:

Dominique n'en peut plus de se cacher et je le comprends !!! ... mais est-ce que le français saura le comprendre ? ... le même français qui se demande si un enfant élevé par/et un couple homo devrait être légal ... -_- ... en 2013 ...

BON COURAGE A TOUS LES DOMINIQUE QUI LUTTENT ET MILITENT !!!!!!

J@H+

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Entre craindre la grosse racaille (celle de la rue) ou la grosse racaille (police/justice/gouvernement/lobby), je me demande si j'arriverais à fermer l’œil la nuit moi !!!

 

Assez d'accord avec toi sur le reste mais la par contre il ne faut pas abuser,

 

Tu ne peut pas mettre aux même niveaux la racaille et la police s'il te plait...

On a tendance à être mécontent de leur action de par notre passion "interdite" mais un policier répond avant tout a ses ordres et à sa hiérarchie.

Les PV, ça fait chier, les contrôles aussi...

 

Mais Ne compare pas les dealeurs de rues avec les hommes qui un jour pourront te venir en aide et crois moi ce jour la, tu sera bien content...

Sans la police ce serait l'anarchie et tu ne pourrais te promener sereinement dans la rue comme c'est "a peu près" le cas aujourd'hui!!

 

Voila c'est pas méchant, mais ne perdons pas les vrais raisons de notre combat en s’éparpillant sur tous les chemins, et en incriminant tout ce qui représente l’état.

Même si c'est dur à croire, on aura besoin d'eux pour passer le cap de la légalisation...

 

A plus!

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Hola OdinWeed !

 

Oui, c'est vrai qu'il ne faut pas mettre la police sur le même niveau que les dealers ... tu as raison de me reprendre !

 

Je parle aussi en connaissance de cause (beaucoup de personnes dans mon entourage et famille s'habillent en bleu marine). Le vis est humain et la police est faite d'hommes et de femmes ... attention donc !

 

Lorsque que je parle de crainte, j'entends par là les conséquences désastreuses après leur passage au domicile !

 

Pardon OdinWeed mais le système est souvent corrompu, autant que peut l'être une mafia !

Cela paraît abusé et exagéré, mais c'est comme cela que ça fonctionne et sans généraliser ! ... pas besoin de citer l'actu ...

Alors oui je suis bien content lorsque j'ai besoin d'eux mais je ne suis pas dupe non plus !

Je suis toujours poli et respectueux face à un agent ... car j'ai bien conscience que sa mission quotidienne est ardue ... mais surtout pour qu'il s'éloigne de moi plus rapidement !

 

Concernant mes incriminations envers tout ce que représente l'état, je suis arrivé à un point où ma confiance ne peut plus s'appliquer. J'avoue, à cet égard, ne plus être un model d'optimisme !

Et pour ce qui est de la légalisation, encore désolé mais mon "optimisme" se prend le mur de la réalité à chaque fois que j'y pense ! Légaliser oui ! ... mais dans quelles conditions ?! ...

 

La légalisation demande une conscience collective de ce qu'est le cannabis (et de son potentiel) ... pour l'instant on voit bien qu'il y du boulot juste pour informer les masses. Quelle est l'image du cannabis auprès de la police/justice/gouvernement/lobby ? ... c'est pas demain que les clichés disparaîtront !

 

à mon avis ... et ce n'est que mon avis ... Le C.S.C est la meilleure réponse face à la prohibition du cannabis seulement faut-il avoir confiance dans le système et être sévèrement burné pour l'instant ! Le C.S.C underground et l’auto-production undercover sont les seuls moyens de vivre cette passion sans bousculer le système.

 

Thérapeutique et récréative ne sont pas les vertus de cette société !

 

Allez ... tous en coeur est on y croit bien fort s'il vous plait ! ... " Le changement c'est maintenant ! "

 

Désolé pour mes propos négatifs et sarcastiques !

 

J@H+

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