49 plants de cannabis cultivés dans son jardin


Invité cheezo

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Invité cheezo

Lorsque Voltaire écrivit en guise de conclusion de son Candide, qu'il fallait cultiver son jardin, il ne s'attendait sûrement pas à être pris au premier degré. Jean-Philippe, un Vitrollais autoentrepreneur en maçonnerie interpellé en juin dernier, avait pour sa part, appris à cultiver son jardin.

 

Point de rose ni lavande, ni considérations philosophiques, mais 49 pieds de cannabis découverts par la police, et qui ont valu à Jean-Philippe de se présenter au tribunal correctionnel d'Aix. "Vous aviez déjà été interpellé en 2010, cela avait été classé sans suites", observe la juge Boresi. Le prévenu hoche la tête. "Vous n'avez pas profité du cadeau fait par la justice. A priori, si on ne tape pas fort, les gens ne s'en souviennent pas...", poursuit-elle. À telle enseigne d'ailleurs, que Jean-Philippe reconnaît s'être "un peu laissé emporter... J'ai eu la main leste, j'ai pas pris conscience de la chose". La chose en question, assure-t-il, c'était du dépannage. Chez lui, les policiers ont retrouvé une balance et des pochons pour, donc, dépanner.

 

"Un épicier de quartier"

 

"J'en vendais un petit peu à des amis. Je les dépannais, pas plus..." Le tribunal de lui faire remarquer que c'était de la revente, concrètement. Laquelle aurait duré de 2012 à juin 2013, date de l'arrestation puis du placement sous contrôle judiciaire de Jean-Philippe. Qui ne cache pas avoir été lui-même consommateur. "Mais bon, j'ai quasiment arrêté, là... Tout seul, je peux y arriver, vous savez..."

 

La justice se permet d'en douter, d'ailleurs le procureur Gosselin demandera, dans le cadre d'une peine de 10 mois avec sursis avec mise à l'épreuve (SME) durant deux ans, l'obligation de suivre des soins et de travailler. "Je ne nie pas la dépendance", admet le Parquet, qui rappelle le caractère illégal de cette plantation à domicile.

 

Son avocat, Me Lombard, plaide ensuite ce qui déjà, semblait évident : "Ce n'est pas un vieux routier des prétoires ni un individu retors. Son casier judiciaire est vierge". Pour la défense, Jean-Philippe, relevait davantage de l'épicier de quartier, que de la supérette de la vente de cannabis : "C'est un amateur qui vit chez ses parents et les policiers n'ont relevé aucun mouvement bancaire considérable sur son compte". De quoi se demander, selon lui, si ce type d'affaires doit arriver à la barre d'un tribunal correctionnel. En attendant, celui-ci va condamner le prévenu à 10 mois avec SME, l'obligeant à travailler et suivre des soins.

 

Séverine Pardini

 

source:https://www.laprovence.com/article/actualites/2479394/49-plants-de-cannabis-cultives-dans-son-jardin.html

 

Un jugement qui fait plaisir!

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Hello,

 

bon c'est pas cool d'être dans un pays où on rencontre ce genre de problème mais le jugement n'a pas été trop sévère au vue des charges (indices clairs de revente).

On voit que même si c'est lent les mentalités évoluent il n'a pas été traité comme un criminel international lol.

 

Pour la revente je n'approuve pas mais c'est tout a fait envisageable au vue du nombre de pieds (il faut sans doute enlever les boutures en cours et pieds meres du compte ^^) qu'il s'agissait bien d'un réseau de connaissances plutot restreint. Apparemment il ne se payait pas la BMW en bénéfs ;)

 

Tout le monde ne peut pas faire pousser qu'on nous laisse nous organiser et ça pourra se faire "proprement" :P

 

++ bonne culture

Modifié par bigvanish
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