Zaim

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Messages posté(e)s par Zaim

  1. Bonjour,

     

    Encore une bonne nouvelle pour les consommateurs, deux avocats angevins ont obtenu la relaxe d'un prévenu mis en examen pour conduite sous l'effet du cannabis, celui-ci ayant fumé plusieurs jours avant le contrôle. Souhaitons que le verdict reste le même en appel, et que ce cas pourra faire jurisprudence pour tous les conducteurs privés injustement de leurs permis de conduire à cause d'un joint fumé une semaine plus tôt.

     

    Source : https://www.ouest-fra...060979_actu.Htm

     

     

    Une première en France. Un automobiliste du Maine-et-Loire, âge de 36 ans, vient d’être relaxé, alors qu’il restait dans son sang des traces de cannabis après une consommation. Ses avocats ont fait valoir une décision du conseil constitutionnel.

     

     

    Cet homme, qui avait consommé du cannabis plusieurs jours avant les faits, avait été contrôlé positif aux stupéfiants après un dépistage salivaire, le 14 octobre 2011. Ses avocats, Me Pascal Rouiller et Me Vincent Jamoteau avaient alors plaidé sa relaxe devant le tribunal correctionnel d’Angers. « Il n’existe, en matière de stupéfiants, aucun seuil sérieux, aucun taux défini par la loi, pour établir une quelconque influence sur le comportement d’un automobiliste. »

     

    Se référant à l’emprise d’un état alcoolique où un seuil minimum est déterminé pour envisager la répression, une juge d’Angers vient de relaxer leur client.

     

     

    « Nous ne sommes pas pour l’impunité, mais pour une application stricte de la loi. Or, le législateur, en matière de conduite sous l’emprise de stupéfiants, n’a pas choisi la bonne qualification. » Les deux avocats angevins enfoncent le clou : « Nous ne contestons pas les dispositions concernant l’usage de stupéfiants mais celles relatives au code de la route souhaitant réprimer la conduite sous influence de stupéfiants. »

     

     

    Aucun lien avec le comportement au volant

     

     

    Si en matière de conduite sous l’emprise d’alcool, le législateur a fixé des taux, il n’en existe aucun en matière de stupéfiants. Les deux avocats font état d’une décision du conseil constitutionnel qui affirme : « Il appartient au pouvoir réglementaire, sous le contrôle du juge compétent, de fixer en état des connaissances scientifiques, médicales et techniques, les seuils minima de détection témoignant de l’usage de stupéfiants. » Me Pascal Rouiller et Me Vincent Jamoteau ont alors fourni, au tribunal d’Angers, les avis de professeurs de l’Inserm et de plusieurs médecins chercheurs. Ils disent clairement : « En matière de prise de cannabis, il faut prendre en compte deux éléments : la présence d’un principe actif appelé le THC et un principe passif le THC-COOH. »

     

     

     

    Le THC dans le sang à un certain degré atteste d’une consommation récente de cannabis pouvant, selon les experts, perturber les facultés du conducteur. Le THC-COOH dans le sang ou les urines révèle une consommation pouvant remonter à plusieurs jours, voire plusieurs semaines, sans lien avec d’éventuels effets sur le comportement de conduire.

     

    Pour l’automobiliste du Maine-et-Loire, ses analyses n’ont révélé aucune présence de THC, seulement du THC-COOH à hauteur de 3, 7 ng.

     

     

    Le parquet d’Angers fait appel

     

     

    Dans son délibéré, la juge d’Angers note d’abord : « Il est indéniable, qu’en matière d’alcool au volant, un seuil a été évalué selon l’esprit de la loi. » En ce qui concerne, la conduite sous influence de stupéfiants définie par aucun seuil, elle estime : « La seule présence de THC-COOH, au regard des connaissances médicales et scientifiques actuelles ne permet pas, en l’absence de THC qui correspond au principe actif du cannabis, d’affirmer que le comportement du conducteur se trouve modifié et qu’il y ait un quelconque effet sur la conduite d’un véhicule. »

     

     

    L’automobiliste est relaxé. Le parquet d’Angers a fait immédiatement appel.

     

     

    Yves LAUNAY.

  2. Source : https://www.pouruneau...saddictions.fr/

     

    Bonjour,

     

    Je vous encourage à partager et à signer cette charte, si on veut qu'un jour la politique de répression cesse, c'est un premier pas nécessaire.

     

     

     

    CONSTATS

    La loi qui fonde l’intervention publique dans le domaine des drogues en France a plus de 40 ans. La politique menée sur cette base dans la seconde moitié du XXème siècle est devenue totalement obsolète au regard de l’évolution de la situation actuelle. Dans le monde, en Europe, en France, de plus en plus d’experts, comme l’illustrent les nombreux rapports publiés ces dernières années[1], constatent que la stratégie dite de « guerre à la drogue » a échoué, et en proposent une nouvelle, adaptée à notre XXIème siècle, centrée sur la prévention des addictions.

     

     

    1.1.Les enjeux auxquels on doit faire face

    Les consommations de produits psychoactifs se sont diversifiées et entraînent pour un large public des dommages importants.

     

    Ces dernières années, la consommation de tabac, qui était sur une tendance à la baisse, semble reprendre pour une partie de la population ; les indicateurs de consommation problématique d’alcool sont orientés à la hausse ; la consommation de cannabis est restée stable à un des plus hauts niveaux européens et celle de la cocaïne a progressé à un rythme très élevé, les écarts entre la France et les pays les plus consommateurs se réduisant. Les frontières entre le licite et l’illicite sont de plus en plus floues, comme l’illustre la diversité des substances utilisées par les consommateurs de produits psychoactifs et l’importance émergente des « nouvelles drogues légales » (que souligne l’observatoire européen des drogues dans son dernier rapport).

     

    Le tabac et l’alcool, deux substances licites largement consommées, causent le plus de dommages à la société, et les problèmes liés à leur usage augmentent. Ils sont responsables chaque année de 100 000 décès.

     

    En ce qui concerne les drogues illicites, l’émergence du SIDA et des maladies infectieuses au cours des années 1980 a souligné la nécessité de mieux prendre en compte la question des dommages liés aux pratiques de consommation. Aujourd’hui, si l’épidémie de sida est contenue grâce aux mesures de réduction des risques, les taux de contamination des hépatites et particulièrement l’hépatite C des usagers de drogue restent d’autant plus inquiétants que l’injection se poursuit et que l’accès aux outils de réduction des risques est inégal, notamment pour les plus jeunes et les plus marginalisés. En milieu carcéral, la situation est particulièrement préoccupante, d’autant que le nombre d’usagers incarcérés n’a cessé d’augmenter.

     

    La mortalité liée aux usages de drogues illicites, de moindre ampleur mais touchant une population plus jeune, dont la croissance avait été cassée dans les années 1990 avec la mise en place des dispositifs de réduction des risques, a repris sa tendance à la hausse, en même temps que la politique française abandonnait cette orientation.

     

    Enfin, au regard de l’évolution de notre société addictogène, se renforce une prise de conscience de la diversité des comportements pouvant conduire à une addiction et la recherche de solutions visant à prévenir ces derniers. Ainsi, l’ouverture du marché des jeux de hasard et d’argent sur Internet nous oblige à une vigilance accrue vis-à-vis du possible développement des problèmes liés à cette pratique ludique. Ce domaine est aussi exemplaire d’un choix stratégique mettant en avant une logique de régulation et non de prohibition.

     

     

    1.2.L’échec global d’une loi inadaptée et plus particulièrement d’une politique actuelle régressive

    Nous constatons depuis plusieurs années une évolution inquiétante :

     

    • Une dérive sécuritaire fondée sur l’interdit de certaines drogues et le libéralisme vis-à-vis d’autres (alcool, tabac) en laissant se développer une offre massive.
    • Une prévention lacunaire et inefficace : fragmentée, sans continuité, focalisée sur l’information et sur les produits…
    • Une obsession autour du cannabis, laissant de côté les enjeux principaux de santé publique que représentent le tabagisme, la croissance des consommations d’alcool à risque et la forte croissance d’utilisation des stimulants dans tous les milieux sociaux.
    • Un « arrêt sur image » de la réduction des risques : pas d’évolution et d’ouverture vers de nouveaux dispositifs, aucune réponse aux recommandations de l’expertise collective de l’INSERM sur ce sujet.
    • Un retour à la pénalisation effective de l’usage de drogues, fondé sur une loi de 70 obsolète, qui fragilise le dispositif de réduction des risques en rendant son accès plus difficile.
    • Une trop grande centralisation bridant toute initiative locale.
    • Une instrumentalisation de la recherche et du dispositif d’expertise et d’observation, qui fragilise la possibilité d’établir et de s’appuyer sur un diagnostic partagé de la situation.
    • Une gouvernance du dossier « drogues » déficiente avec une MILDT obsédée par une posture idéologique lui faisant perdre le sens de sa mission : créer du lien, rechercher du consensus entre les différents acteurs administratifs et professionnels afin de proposer et d’animer une politique publique en ce domaine.

    PROPOSITIONS

     

    1.1.Principes directeurs d’une nouvelle politique sur les drogues et les addictions

    L’objectif d’une nouvelle politique devrait être de réguler les usages de toutes les drogues (et des comportements comportant un risque potentiel d’addiction) afin d’en réduire les dommages sur le bien-être de chacun et de tous.

     

    En accord avec les principes directeurs de la stratégie européenne, il s’agit d’une approche équilibrée pour réduire l’offre et la demande de drogues ou des biens et services pouvant induire une addiction. Cette approche doit être basée d’abord sur les principes fondamentaux du droit et des valeurs de l’UE : le respect de la dignité humaine, la liberté, la démocratie, l’égalité, la solidarité, la primauté du droit et des droits de l’homme. Elle doit viser à protéger et à améliorer le bien-être de la société et de l’individu, afin de protéger la santé publique et d’offrir un niveau élevé de sécurité pour le grand public.

     

     

    1.2.Axes stratégiques d’action

    Une nouvelle stratégie sur les addictions devrait s’articuler autour des quatre axes suivants : réduire l’offre, prévenir les usages nocifs, réduire les dommages liés aux usages de drogues et améliorer l’accès et la qualité des soins :

     

    • La « prévention » vise à la réduction globale de la consommation de drogues en évitant que les gens ne se mettent à en consommer et/ou qu’ils ne passent du simple usage à l’usage nocif ou à l’addiction. Elle doit devenir l’axe premier d’une autre politique des drogues. Savoir vivre et se protéger dans un monde où drogues et comportements addictifs s’inscrivent dans l’environnement de tous, dès l’enfance, est un enjeu d’abord éducatif. Informer sur les dangers des drogues et fixer des interdits est nécessaire mais totalement insuffisant. L’éducation préventive passe par des programmes structurés mais aussi par des stratégies d’intervention précoce et des soutiens aux familles et communautés qui sont toutes confrontées à ces questions.
    • La « réduction des risques et des dommages » vise à minimiser les effets négatifs de la consommation de drogues sur les usagers et sur la société en rendant possible une consommation entraînant moins de problèmes individuels et sociaux et vise à prendre en charge les dommages liés à ces consommations. Elle s’appuie sur des dispositifs ou actions qui cherchent à atteindre des populations éloignées du dispositif de soins, souvent précarisées, partent de leur demande (matériel rendant la consommation moins dangereuse, conseils, soins somatiques, accès aux droits, survie), s’y adaptent avec un seuil d’exigence adapté et facilitent l’accès aux soins.
    • Le « soin » vise à sortir d’un usage nocif ou d’une addiction et à améliorer l’intégration sociale et la santé des personnes traitées. Il se décline en réponses ambulatoires ou résidentielles, associant substitution, abstinence ou consommation contrôlée, faisant appel aux acteurs de la ville, aux professionnels des Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) ou des Centres d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des Risques pour Usagers de Drogue (CAARUD) et aux personnels des Equipes de Liaison et de Soins en Addictologie (Elsa) et des services de sevrage.
    • la réduction de l’offre de drogue et la réduction des dommages dus au trafic de drogues : ces deux objectifs, retenus par le dernier plan drogue de l’Union européenne (2009-2012), doivent être mis en cohérence avec l’objectif plus global de protection de la santé de la nouvelle stratégie souhaitée. Les usagers de drogues doivent relever de la santé publique, tandis que les services de police doivent se consacrer à leur mission : la lutte contre les grandes organisations criminelles d’une part, la sécurité de tous les citoyens d’autre part.

    1.3.Gouvernance

    Pour mettre en œuvre ces orientations, une nouvelle gouvernance doit prévaloir en :

     

    • organisant une vraie consultation, avec la participation du milieu associatif, des instances représentatives des professionnels et des usagers de drogues à la préparation et la mise en œuvre de la stratégie nationale,
    • se fondant sur des données probantes et évaluées et, pour cela, elle donnera une réelle autonomie aux instances d’expertise sur lesquelles elle s’appuiera, impliquant les représentants des usagers et les collectivités territoriales, leur laissant un pouvoir d’initiative, notamment en matière d’expérimentation de dispositif de prévention ou de soin.

    Pour conduire ce changement, il faut un organe gouvernemental différent ayant une forte légitimité politique.

     

     

    1.4.Une nécessaire révision de la loi comprenant une dépénalisation de l’usage

    Avec 40 ans de recul, on peut maintenant affirmer que la pénalisation de l’usage de stupéfiants n’a réussi à enrayer ni leur disponibilité, ni leur consommation. Preuve est faite également, au plan européen, que la plus ou moins grande sévérité des sanctions prévues pour un usage/détention de drogue n’a pas d’influence sur le niveau des consommations. La criminalisation des usagers de drogue fait obstacle à la protection de la santé en rendant plus difficile leur accès aux services de prévention et de soins, et accroît leurs prises de risques par la clandestinité. Ainsi, loin de protéger la santé, la répression de l’usage contribue à son aggravation.

     

    La forte augmentation des interpellations pour usage de stupéfiant, la systématisation de la réponse pénale apportée à ces interpellations et l’introduction des peines planchers en cas de récidive, laissent présager une forte progression du nombre d’individus incarcérés pour un usage de stupéfiants, au titre du seul délit de se faire du mal à soi-même. Il est donc urgent de réviser la loi de 1970.

     

    La « dépénalisation » de l’usage des drogues (supprimer la sanction pénale attachée à un comportement individuel, l’usage, la possession ou la détention pour usage personnel, d’un produit classé comme stupéfiant), n’est pas à confondre avec la « légalisation » (donner un statut légal, plus ou moins encadré, à un produit, le rendre légalement accessible).

     

    Dépénaliser « les usages » ne veut pas dire supprimer l’interdit sur les « drogues » : cet interdit, comme le niveau requis de régulation, devrait être réexaminé, produit par produit, objet d’addiction par objet d’addiction.

     

    La dépénalisation est compatible avec une volonté de contrôle sur l’offre de drogues, pragmatique, qui prenne en compte le fait que l’interdit ne règle pas tout. Une démonstration magistrale en est faite par la dynamique de diffusion des nouvelles drogues de synthèse jouant sur la difficulté d’établir la frontière entre le licite et l’illicite.

     

    Ce changement de la loi permettra de mettre en place un vrai programme national de prévention.

     

    La question de la légalisation, ou du niveau de contrôle sur l’offre des drogues, est un autre débat, moins évident, à mener également mais à un autre niveau (international) car la marge de décision de la France en ce domaine est restreinte.

     

     

    • Pierre CHAPPARD, Coordinateur du Réseau Français de réduction des risques
    • Marie-Christine CHARANSONNET, Médecin directeur de la santé à Villejuif, présidente d’APOTHICOM- association
    • Anne COPPEL, Sociologue
    • Jean-Michel COSTES, Directeur de l’OFDT 1995/2011
    • Jean-Pierre COUTERON, Président de la Fédération Addiction
    • Alain MOREL, Psychiatre, Directeur général de l’Association OPPELIA
    • Didier TOUZEAU, Psychiatre, chef de service Groupe Hospitalier Paul Guiraud, rédacteur en chef du Courrier des addictions
    • Marc VALLEUR, Psychiatre, Marmottan

  3. Moi j'ai juste laissé ma grosse extraction pour la partie flo et ajouté un sunon (extra) sur le coté de la partie cro.

     

    moins de place gâchée par des gros conduit d'air, les ventilations des deux espaces sont indépendantes, pas de pollution lumineuse car pas de trou entre les deux parties. Et honnêtement, c'est pas beaucoup plus cher ^^"

  4. Salut !

    Je pense que le mieux pour purifier un peu ton eau serait un osmoseur domestique, mais ça coûte cher (60€ les premiers prix )

     

    Il y a aussi les adoucisseurs d'eau qui sont très efficace, mais hors de prix. Après rien t’empêche d'acheter un bon filtre, une cartouche de cristaux de polyphosphate, et te faire un petit filtre / adoucisseur d'eau maison.

     

    Sinon bah, tu peux investir (ou fabriquer) un alambic et distiller ton eau, ça marche plutôt bien. Tu peux également prendre l'eau du dégivrage de ton frigo / congel, mais dégivrer 5L/jour ça va vite être compliqué. (Je déconseille l'eau de sèche linge pour ça, même si elle est théoriquement déminéralisée, je doute que les plantes apprécient les restes de lessive et d'adoucissant. )

     

    Sinon tu as la solution d'acheter une petite plaque électrique portable et de laisser une marmite d'eau à feu doux dessus dans le placard, ça fera monter l'hygro c'est sur, mais le problème risque de se reporter sur la température ...

  5. Hey o/

    Comment tu as fait pour calculer les quantités de bicarbonate et vinaigre nécéssaires (30g et 27cl) ??

    Moi aussi je suis intéressé par cette technique cheap mais je trouve aucune données sur la réaction chimique entre les deux....

     

     

    Honnêtement, je suis pas sur que tout mes calculs soient justes, mes cours de chimie sont trop loin ^^

     

    Je me suis basé sur le tuto CO2 du site, ou il est écrit que dans un espace de 2m3, il faut 2.4L de CO² pour atteindre une concentration d'environ 1500 ppm. Le plus dur est de trouver exactement la bonne quantité de CO2 à relâcher en fonction des conditions de pression et température.

    Idéalement il faudrait utiliser la loi des gaz parfait pour trouver exactement la masse volumique du CO2 selon les conditions de votre placard. Mais honnêtement, j'ai eu la flemme. Du coup j'ai trouvé une estimation assez proche sur le net :

     

    "La masse volumique du CO² à une pression normale et une température de 21° est de 1.521 kg/m3 (source)"

    Il faut donc relâcher dans mon espace de culture 0.0024 / 1.521 = 0.0158 kg, soit 15,8 g.<br style="color: rgb(17, 17, 17); font-family: 'Droid Sans', verdana, tahoma, sans-serif; line-height: 18px; background-color: rgb(238, 235, 225); "><br style="color: rgb(17, 17, 17); font-family: 'Droid Sans', verdana, tahoma, sans-serif; line-height: 18px; background-color: rgb(238, 235, 225); ">La masse molaire du CO² étant de 44.1 g/mol, 15.8g de CO² correspond à 15.8 / 44.01 = 0.359 mol

     

     

    Maintenant qu'on sait combien de CO2 il nous faut, il faut trouver combien il faut d'acide et/ou de soude pour le produire.

     

    La réaction est la suivante :

     

    Acide Acétique (vinaigre) : C2H4O2 (masse molaire de 60.052 g/mol)

    Bicarbonate de soude : NaHCO3 (masse molaire 84.0066 g/mol)

     

     

    H++ HCO3- => H2CO3 Le bicarbonate et l'acide forment de l'acide carbonique.

     

    H2CO3 => H2O + CO2 L'acide carbonique se décompose ensuite immédiatement en eau + co2

     

    Après c'est pas compliqué. Je veux 0.359mol de CO². Pour cela il faudra que 0.359mol d'acide carbonique se décompose. Et pour produire 0.359 mol d'acide carbonique, il suffit de mélanger 0.359 mol d'un des deux réactif dans l'autre en excès.

     

    0.359 x 60.052 = 21.55g = 0.02155L (d'acide acétique pur) = 0.26L (d'acide acétique à 8%)

     

    ou

     

    0.359 x 84.0061 = 30.16g (de bicarbonate de soude)

     

    Voilà comment j'ai procédé.

     

    @Indi-Punky : Effectivement le vinaigre pue un peu. Ceci dit ça prend moins de place qu'un système à la levure efficace, et avec le filtre à charbon, l'odeur reste bien dans le placard. Pour l'instant j'y vais à la main, une heure / une heure et demi de CO² au réveil, j'ai pas encore acheté de pompe. Ceci dit, l'acide acétique est réputé pour être corrosif sur les métaux surtout, je sais pas ce que ça donne sur du plastique (surtout à aussi faible concentration).

  6. Salut !

     

    J'ai en ce moment recours à un système de ce genre en plus de ma hps 400w.

     

    J'ai monté 12 petites ampoules éco 20w (couleur : 827) sur un cadre de bois de 70*70 que je laisse juste une petite dizaine de cm au dessus de la tête de mes plantes. ça m'a permis d'ajouter 240w à mon installation pour un peu plus de 50€ (j'ai trouvé des pack d'ampoules éco sylvania 20w par 12 à pas trop cher sur CDisc**** o/), et d'uniformiser la répartition de la lumière sur ma surface de culture (1m², comme toi).

     

    je pense qu'avec 16 petites ampoules éco 20 / 30w tu peux éclairer efficacement un 1m². Le mieux serait d'avoir 16 ampoule couleur 865 pour la croissance et 827 pour la flo, et de les changer toutes au moment du passage en flo, mais j'imagine qu'en alternant une 865 et une 827 le résultat devrait être satisfaisant.

     

    A mon avis c'est une solution intéressante pour éclairer une surface plus uniformément qu'avec une grosse lampe très puissante. Et honnêtement, j'ai toujours trouvé les lampes éco plus facile d'installation, moins chères et tout aussi efficace que les néons ^^

     

    btw, si tu installe tes néons et que tu laisse ta hps 400 au dessus, là, ça va cartonner.

     

    \o/

  7. J'ai fouillé un peu sur wiki & co.

     

    Je pense que la meilleur méthode pour extraire le thc et les principes actifs de la weed sans avoir aucune impureté (due à un solvant pas complètement éliminé), c'est celle utilisée en parfumerie pour extraire l'huile essentielle d'une plante au CO2 supercritique.

     

    J'ai trouvé un lien qui explique assez bien le procédé : https://www.aroma-zon...tractionCO2.asp

     

    C'est le même principe qu'avec le butane, ou même l'alcool. Dans certaines conditions de pression et température, le CO2 peut devenir un solvant très efficace et très facile à éliminer par la suite (il suffit de remettre l'extrait à une température et pression normale pour qu'il s'évapore tout seul).

     

    Je ne sais pas vraiment si ça marcherait, mais je pense que ce serait intéressant d'essayer. Une méthode pour faire une huile sans impureté, ça serait classe je trouve :P

     

    crame.gif

     

    Edit : j'ai trouvé un schéma bien foutu !

     

    co2.jpg

  8. Bonjour.

     

    J'ai une question à propos de la méthode de production d'huile au butane. Si j'ai bien compris c'est le froid du gaz liquide qui permet de séparer les trichromes et le thc du reste.

     

    Du coup ça serait pas moins dangereux d'utiliser de l'air ou de l'azote liquide ? C'est largement aussi froid (plus froid même je crois), et ça risque pas de péter ...

     

    J'ai pas vraiment d'espace exté pour faire mon huile, et j'ai pas envie de faire exploser mon appart ^_^

     

    Donc, faisable ou pas faisable ?

  9. Bonjour.

     

    J'ai récemment acheté une belle growbox de 1m*1m*2m, et commencé une petite culture en terre tout ce qu'il y a de plus classique. Cependant je trouve que je perd énormément d'espace en hauteur. J'ai pensé à un petit projet bricolage sympathique qui pourrait arranger ça.

     

    Je compte ajouter deux petits placards à mère / bouture sous 45Weco (3 x 15w eco), et réorganiser complètement ma growbox comme ceci :

    post-762571-0-70485400-1326270497_thumb.png

     

    Le principe serait donc d'ajouter 3 étagères de 20cm de large, montées sur roulette pour pouvoir facilement les déplacer pour accéder à tous les pots (heureusement je suis pas bien gros, ça me laisse 40 cm pour travailler tranquillement :D).

    chaque étage d'environ 60cm est équipé de 3 lampes eco 30w (chaque étage peut être minuté différemment, j'ai trouvé des pack d'ampoule à pas cher :P), et j'installerais des rideaux en mylar ou bache blanche pour isoler chaque étage.des autres, et peut être même un sunon, si j'ai besoin de laisser des étages en cro.

     

    Les 80cm restant au dessus des étagères sont utilisées pour les plus gros plants. Ainsi 8 gros pots supplémentaires peuvent venir se poser autour de la HPS.

     

    Au final ça me donne une capacité de 32 plants en flo (24 pots 15*15 et 8 pots 20*20).

     

    Niveau lumière il y aura donc 18 eco 30w + hps 400 soit 940 watt en tout. Les étagères recevront a peu près 450W/m² (90w sur 0.2m²).

     

    Éventuellement je tenterais de faire monter la concentration en CO² pour que les plants du dessus puissent tenir une t° plus élevée, ça me donnera l'occasion de tester le système calcaire + acide.

     

    Je pense que pour cette installation, je prendrais du coco plutôt que de la terre.

     

     

    Voilà, j'attend vos avis sur ça ^^

     

    Bon grow o/

     

    Edit : j'ai changé les lampes des étagères pour des 30w à la place des 15w, 45w me semblait pas suffisant pour de la flo

     

    Btw, personne m'a donné d'avis sur ce projet. C'est viable au moins ? :P

  10. Je pense que j'ai trouvé une solution viable pour produire une quantité contrôlée de co² pour pas cher. C'est un peu plus contraignant qu'avec une bouteille, mais je trouve ça plus pratique qu'un bidon de levure.

     

    Si mes calculs sont bons, je sais qu'il faut dissoudre un peu plus de 30g de bicarbonate de soude dans 27 cl de vinaigre à 8% pour faire les 2.4 litres de co² nécessaires.

     

     

    Pour que ce soit pratique, je vais m'acheter une petite pompe d'aquarium pas cher. Je mettrai cote à cote deux bacs, un remplis de vinaigre, l'autre de bicarbonate de soude.

     

    La pompe enverra toutes les heures et demi (1h + 30 min d'extra) 27cl de vinaigre dans le bac de bicarbonate.

     

    Il faudra surement changer le vinaigre et le bicarbonate souvent, mais a 0.36€ le litre de vinaigre, et le bicarbonate de sodium à 4€ le kg, ça reviens carrément moins cher que tout le système de bombonne.

     

    Je vous tiens au courant.

     

    Bon grow o/

  11. Honnêtement, autant avec des petites lampes genre éco ou néon, tu peux te permettre de rester soft en ventilation.

     

    Cependant avec une HPS 400w (que tu prendra soin de pas installer dans un espace de plus d'1m²) ça chauffe tout de suite beaucoup plus, et sans extracteur performant, tu n'arriveras jamais à tenir une température correct (pas plus de 28°C).

     

    Reste motivé, c'est pas si compliqué que ça une fois que c'est lancé :P

     

    @Azmaster : C'est marrant je crois qu'on peut résumer la moitié des réponses données aux débutants sur ce forum par "lol noob lis les tutos". Je suis d'accord que pas mal de gens le mérite, mais sur ce coup là je trouve ça un peu limite. Poser des questions, c'est le but de ce topic après tout.

  12. Salut o/

    Sans ballast oui si tu utilise des lampes éco (le ballast est directement dans la douille de l'ampoule)

    Par contre il faut un minimum d'extraction je pense. ça dépend surtout de la taille de ton espace de culture. Dans un petit placard, un sunon ou quelques ventilos de pc peuvent suffire.

     

    Check un peu les tutos indoor du site, il y a toutes les réponses dessus ( tuto sur l'extraction / ventilation. https://www.cannaweed.com/topic/39280-quandpourquoi-ventiler-et-extraire-lair/)

     

    J'espère avoir pu t'aider.

  13. Avec le bicarbonate de soude ça ira très vite je pense, j'aurais mes 2.4L de CO² en quelques minutes.

     

    Après pour garder la bonne concentration de CO² dans le placo je peux toujours isoler mon extraction à mon cooltube le jour, et extraire dans l'espace de culture que la nuit pour renouveler l'air (en gros je rajoute un tuyau a l'autre bout de mon cooltube et je l'envoie extraire dehors la journée, après un petit apport en CO² au réveil, et la nuit je rentre le remet à extraire dans la box.)

     

    Si je fais ça je pense que je vais arreter d'extraire 24/24 pour faire grimper la température. Les 30° devraient être jouable, au pire je rapprocherai la lampe si ça monte pas.

     

    ça parait chiant comme ça mais si ça peut me faire économiser 400€ de bombonne de CO² ou la place et l'odeur d'une cuve de levure, je suis preneur.

  14. Salut !

     

    ça a l'air d'être bien réfléchi comme projet, c'est bien ça :P

     

    Donc, j'ai pas une expérience très très longue mais je vais essayer de t'aiguiller un peu sur certains points.

     

    Tes prix sont un peu bas je trouve. Tu auras du mal à installer des néons pour 16€, pour les brancher il faut aussi compter acheter le balast et le starter, ou une réglette, ça reviens vite cher je trouve.

     

    Pour ça je trouve que les lampes éco sont pas plus cher, aussi bien et plus facile à installer (le ballast est déjà installé dans le culot de l'ampoule, il suffit de les brancher en 220v pour que ça marche) deux lampes éco d'environ 20-25w ça devrait suffire à bien faire pousser tes plantes. Par contre, il faudra changer les ampoules quand tu passera en flo, comme pour les néons, l'idéal sera d'avoir 2 ampoules 865 et deux 827. (ils en vendent en masse sur C-discount en ce moment)

     

    A mon avis il faudrait aussi ajouter un extracteur à cette petite installation. Soit un jeu de quelques ventilos de pc, soit un sunon. T'en as pour 16-17€ et comme ça tu es sur d'avoir une bonne extraction et de bien renouveler l'air de ton placard. Du coup tu serait obligé d'ajouter au moins une planche / plaque de placo sur un coté. A ta place je pense que j’installerai deux planches recouvertes de mylar de chaque coté de la table, et que je mettrai le mylar tout seul en mode "rideau" devant.

     

    Niveau terreau je te conseille le royality mix de plagron (26€ les 50L), il est déjà bien enrichi, avec ça tu peux quasiment économiser l'engrais de croissance.

     

    Les minuteurs mécaniques 24h pour ton éclairage, on en trouve à 3€ dans la plupart des grandes surfaces.

     

    Pour les graines, les féminisées sont à éviter, j'ai pris les miennes chez femaleseed, j'en suis très content, pas un male.

     

    Concernant la taille de tes plants, ça dépendra surtout de comment tu t'en occupe (taille, palissage, etc), de combien de temps tu les laisse en croissance, et de la variété. Surtout de la variété. Ceci dit avec 90cm de hauteur sous néon/éco, t'as de quoi monter tes plants à 85cm (à raz la lampe quoi) et si tu les taille / palisse bien, ça prendra tout l'espace disponible.

     

    Voilà, j'espère avoir pu t'éclairer un peu

     

    Bon grow o/

  15. Bonjour.

     

    J'ai récemment acheté une belle growbox de 1m*1m*2m, et commencé une petite culture en terre tout ce qu'il y a de plus classique. Cependant je trouve que je perd énormément d'espace en hauteur. J'ai pensé à un petit projet bricolage sympathique qui pourrait arranger ça.

     

    Je compte ajouter deux petits placards à mère / bouture sous 45Weco (3 x 15w eco), et réorganiser complètement ma growbox comme ceci :

    post-762571-0-70485400-1326270497_thumb.png

     

    Le principe serait donc d'ajouter 3 étagères de 20cm de large, montées sur roulette pour pouvoir facilement les déplacer pour accéder à tous les pots (heureusement je suis pas bien gros, ça me laisse 40 cm pour travailler tranquillement :D).

    chaque étage d'environ 60cm est équipé de 3 lampes eco 30w (chaque étage peut être minuté différemment, j'ai trouvé des pack d'ampoule à pas cher :P), et j'installerais des rideaux en mylar ou bache blanche pour isoler chaque étage.des autres, et peut être même un sunon, si j'ai besoin de laisser des étages en cro.

     

    Les 80cm restant au dessus des étagères sont utilisées pour les plus gros plants. Ainsi 8 gros pots supplémentaires peuvent venir se poser autour de la HPS.

     

    Au final ça me donne une capacité de 32 plants en flo (24 pots 15*15 et 8 pots 20*20).

     

    Niveau lumière il y aura donc 18 eco 30w + hps 400 soit 940 watt en tout. Les étagères recevront a peu près 450W/m² (90w sur 0.2m²).

     

    Éventuellement je tenterais de faire monter la concentration en CO² pour que les plants du dessus puissent tenir une t° plus élevée, ça me donnera l'occasion de tester le système calcaire + acide.

     

    Je pense que pour cette installation, je prendrais du coco plutôt que de la terre.

     

     

    Voilà, j'attend vos avis sur ça ^^

     

    Bon grow o/

     

    Edit : j'ai changé les lampes des étagères pour des 30w à la place des 15w, 45w me semblait pas suffisant pour de la flo

  16. Bonjour.

     

    Je me suis récemment intéressé à l'apport de CO² supplémentaire à mes petits plants. Cependant, je trouve les systèmes à bombonne trop cher, et la levure pue.

     

    J'ai donc cherché ailleurs le moyen de produire du CO² proprement sans combustion.

     

    J'ai finit par trouver une possible solution. Cependant, mes connaissance en chimie remontent à pas mal de temps, j'aimerais bien avoir des avis expérimentés sur cette méthode.

     

    Le principe c'est de dissoudre du calcaire (CaCO3, de la craie blanche simple) dans de l'acide Chlorhydrique (HCl). La réaction produit de l'eau, des ions Ca2+ et Cl- , et surtout, ce qui nous intéresse, la réaction produit un dégagement gazeux de CO².

     

    J'ai lu sur un autre tuto qu'il fallait arriver à une concentration en CO² de 1500 ppm. Pour cela, dans mon espace de 2m3, je dois ajouter 2.4L de CO².

     

    On placera le calcaire en excès dans une solution d'acide chlorhydrique. Le but est de déterminer la quantité d'acide nécessaire pour dégager 2.4L de CO²

     

    ______ CaCO3+ HCl==>CO²+H2O+Ca2+

    EI ____Excès_|__ni__|__0_|Excès| 0

     

    EF____ Excès|ni - 2xmax|xmax| Excès |xmax

    On veut produire 2.4L de CO², soit 0.0024m3

     

    La masse volumique du CO² à une pression normale et une température de 21° est de 1.521 kg/m3 (source)

     

    Il faut donc relâcher dans mon espace de culture 0.0024 / 1.521 = 0.0158 kg, soit 15,8 g.

     

    La masse molaire du CO² étant de 44.1 g/mol, 15.8g de CO² correspond à 15.8 / 44.01 = 0.359 mol

     

    Pour que la réaction soit complète et que ce CO² soit dégagé, il faut prévoir 2 xmax de HCl, soit 0.718 mol d'HCl pur.

     

    La masse molaire du HCl est de 36.5 g/mol. Il faudra donc prévoir 0.718 * 36.5 = 26.27g d'HCl pur.

     

    Comptez qu'un litre de HCl fait environ 1.01 kg. Dans le commerce, il est généralement indiqué la concentration d'HCl en pourcentage. Ainsi avec un acide chlorhydrique domestique à 33%, il faut mettre le calcaire en excès (idéalement j'ai calculé avec la même méthode qu'il faut 35.9g de calcaire pour que la réaction soit complète) dans a peu près 80g de solution pour dégager mes 2.4 litres de CO² et faire exploser les buds.

     

     

    Honnêtement je n'ai pas fait de chimie depuis trop longtemps pour être sur de ce raisonnement. ça m'étonne aussi que personne y ai pensé avant.

    J'ai très bien pu me planter quelque part dans les unités ou les calculs (ça remonte à loin les cours de lycée).

     

    J'attend vos avis sur tout ça.