bbuddy

il y a 1 minute, Indi-Punky a dit :

Bonsoir

 

Si vous avez des questions, sur leurs méthodes de breeding, sélection etc.

Je vous propose de mettre ces questions ici j'essayerais de synthétiser tout cela et enverrais ça à Prof Q.

 

Voila a vos questions ^^ (si vous en avez..)

Ben la question est simple : Quel est l'argument pour vendre à ce prix là ? Effectivement, quel travail de breeding (un peu plus poussé que croiser quelques clones élites qui circulent) est effetué pour le justifier ? Combien de plants, combien de générations ? S'ils prennent des années pour faire pousser et sélectionner des centaines de plants, pourquoi pas, mais là ça sent beaucoup le marketing non ? Le packaging est "cool", mais y'a un tas de gens partout qui font un taf de ouf pour proposer des bonnes variétés bien travaillées (et peu importe le packaging), et qui les distribuent, des fois même (truc de ouf !) gratuitement.

Je te propose de pas poser ces questions toi même, mais qu'ils viennent échanger direct ici, comme ça tu sera pas le seul à en profiter. Après tout, y'a "french" dans leur nom.

Il y a 8 heures, manuel valls a dit :

Hi!
 quand je vois d'honorables maisons comme Sensi seeds qui ont leur pépin le plus cher à 19 balles , mais avec  aussi une très grande majorité à moins de 10  et aussi moins de 5 , sans parlé des régulières encore moins chères., je me dis qu'il y a un peu d'abus?

Bonjour , salut , plop

Heu, tu fais de la promo pour sensi ? Je sais que c'est le sponsor de ce forum, mais bon comeme ( quand même ) , "honorable"... ptet faut ptet ( faut peut être pas ) pas abuser. Même à moins de 5 le pépin c'est un bon business, et sensi c'est un peu pas n'importe quelle entreprise.

Au revoir , bye , a+, +++.

Wow mollo ici, raffieeddraf se lance quand même dans un truc pas facile. Malgrès tout y'a du boulot qui a été abattu, y'a quand même déjà de quoi faire et on peut pas dire que j'aurais fait autant perso. C'est une première et c'est expérimental...

Après c'est sûr que c'est toujours rageant de faire un JDC et de pas sentir le suivi qu'on voudrait, mais pas mal de monde doit être occupé par le printemps en ce moment, et un JDC faut savoir le rendre alléchant

Un autre fun, spécial samedi soir, une vidéo de "super dave" du grow shop US grow maxx qui fait une demo de son système à base de thé de compost.

Les plantes sont placées dans des pots hydro en forme de couvercle de sceau, remplis de laine de roche et placé en veg de cette façon. Il les arrose de thé de compost pour coloniser le substrat de la microflore, et leur taille les tetes. Une fois que les racines ont bien colonisées le pots (2 mois il dit), il met le couvercle sur un sceau rempli de thé de compost dilué à 1/8 et met en flo ses "tomates" C'est un peu long, mais super dave vaut le détour.

Salut zhenya,

Pour te répondre ce que j'en penses je dois dire que je n'ai pas encore de conclusion très précise. Effectivement beaucoup de sources semblent mélanger les propriétés respectives, et se contredisent.

Finalement une source qui me paraît fiable dans ce méli-mélo c'est le livre d'ingham, que j'ai reparcouru encore depuis. Dans ses recettes, elle semble privilégié l'hydrolisat dès qu'elle souhaite obtenir un thé suffisamment fongique. Pour les thé bactériens, les algues sont plus utilisées. Leur seul intérêt pour les champignons est de fournir une accroche pour leur hyphe (le filament des champis qui leur sert à s'accrocher à des particules ou des racines)

Dans tous ça j'ai l'impression aussi que selon les sources, on utilise plus ou moins facilement l'un ou l'autre ou les 2 fonctions aussi d'habitudes locales, probablement dues à la disponibilité de ces ingrédients sur le marché. Par exemple aux US, la farine de kelp est un amendements très répandu.

Presque je dirais qu'en fait les 2 contiennent beaucoup d'oligo-éléments et d'acides aminés, etc (avec peut-être un plus pour les algues), mais que au final ce qui les distingue dans le thé de compost repose plus sur le type de thé que l'on veut faire. De l'hydrolisat pour privilégié le thé fongique, ou plutôt les algues pour le thé bactérien, mais que sinon dans l'ensemble les 2 ont les mêmes rôles.

Il semble aussi que ce qui les distingue c'est que l'hydrolisat contienne vraiment beaucoup de protéines (qui boost notamment l'assimilation de nutriments), contrairement aux algues, mais qui elles contiennent pas mal d'autres propriétés (antibiotique pour le controle des maladies, hormones de croissances surtout on dirait). Par contre ça a l'air un peu plus compliqué de trouvé de l'hydrolisat fait d'une façon qui en a préservé les propriétés, là ou les farines d'algue ne sont la plupart du temps que de l'algue séché et réduit en particule.

Encore une fois tout dépend de ce dont on a besoin etce qu'on peut rassembler on dirait, et rien ne vaut quelques tests.

Pour le fun, j'ai découvert un doc de l'ifremer qui semble dire qu'un des hydrolisat de poisson bien connus, c'est la sauce nuoc-mam :-D Voire : https://archimer.ifremer.fr/doc/1952/publication-6707.pdf

La méthode de fabrication (décomposition du poisson par ses propes enzymes digestifs, sans trop de bactéries) laisserait à penser que ca pourrais être une source d'hydrolisat assez pure et fabriquée sans recours aux acides phosphoriques. Mais il y a possiblement trop de sodium...

Salut Reubel,

jme pose moi aussi par là. Cette serre c'est du beau boulot et ça donne envie de suivre.

Je me disais en regardant les photos que la terre de ta serre semblait assez argileuse. Ce serait une bonne idée de la couper un peu avec du pneu.. Heu du terreau, du sable, de la perlite, pour la rendre plus aérée et drainante.

Vu que tu te posais des questions sur les engrais, ca pourrait être l'occasion d'ajouter un peu d'engrais organique. Ca serait moins cher, tu pourrais te passer de tes biomachins .Un peu de N vite dispo genre du sang séché, et ce serait le bon moment d'ajouter aussi la potasse et du guano pour le P, qui auront le temps d'être mis à dispo dans le sol d'ici la flo. Tu pourrais même testé le thé de compost pour faire vivre un peu plus ce sol.

Juste quelques reflexions en rêvant d'une serre pareille.

EDIT: Mouarf, viens de voire le post de tontongato, désolé :-D

Selon mes sources, dont celle fournie par Eskalbud sur ce topic, l'hydrolisat est un des meilleur apport dans ce but. Après il y a diverses sources avec des recettes différentes, sur les liens que je t'avais filer par MP par exemple, ils distinguent bien l'apport d'algue et d'hydrolisat (en ajoutant les deux) alors je n'ais pas réussit à expliquer le pourquoi du comment, mais moi je suis partit pour utiliser les deux, algues compostée + hydrolisat.

J'étais un peu curieux et j'ai fais quelques recherches hier soir sur cette question. Ces 2 pages en anglais expliquent un peu la composition et l'interêt de ces 2 ingrédients :

https://faq.gardenweb...0041031662.html

https://faq.gardenweb...2739009975.html

Une trad rapide de quelques bouts:

L'émulsion de poisson est principalement utilisée pour son grand pourcentage d'azote organique rapidement disponible et de P et K solubles bénéfique à la nouriture foliaire. La farine de poisson est surtout un très bon conditionneur de sol et une bonne nouriture pour les bactéries pour aider à nourrir la microflore. Même si il n'y aurait que 4-5% de N organique, 1% de P soluble, et 1% de K soluble dans l'émulsion de poisson, il peut y avoir jusqu'à 6-8% de N au total, et 2-3% de P ou K soluble, qui sera assimilé plus tard par la microflore. La plupart des produits commerciaux de poissons sont fait des dechets de poissons . Il s'agit la plupart du temps de harengs, anchois ou sardine. La plupart des émulsions de poissons commerciales contiennent jusqu'à 5% d'acide sulfurique pour préserver les fertilisants, mais aussi pour fournir les besoins en souffre des plantes et du sol. La plupart des produits commerciaux à base de poissons ne contiennent pas d'huile de poisson, qui apporte de la nouriture supplémentaire aux champignons du sol. La plupart ne contiennent pas non plus d'arrêtes de poissons qui apporte du calcium supplémentaire.

Les algues ont un bas taux de NPK : 0-0-1. cependant, tout comme les produits de poissons et autres fertilisants naturels, il y a plus de NPK insolubles et d'oligo-éléments que ce qu'on peut rever. Il peut y avoir jusqu'à 1-3% de N total, 1-2% de P insoluble, 3-5% de K dans les produits à base d'algues. Le véritable bénéfice des algues n'est pourtant pas l'apport de NPK. Les algues peuvent contenir 60 oligo-éléments, beaucoup d'hormones de croissance et d'agents de controle des maladies. Au fond, touts les nutriments dont une pante de surface peut avoir besoins. Si les algues sont mélangées avec des produits hauts en N comme le poissons, vous obtenez un excellent fertilisant naturel et complet et amendement du sol qui apporte tout le NPK et les oligo-éléments dont a besoin le sol et la plante. Les algues sont parmi les plantes les plus puissantes sur terre. Elles sont aussi une excellente nourriture pour les champignons bénéfiques du sol.

Ou encore:

Ajouter du maquereau, des sardines ou autre poisson. Apporte du NPK en plus, de l'huile de poisson pour les champignons bénéfiques, le calcium des arrêtes de poissons. La plupart des émulsions de poisson commerciales contiennent très peu d'huile de poisson et peu voire aucune bactéries aérobique. NOTE: pour les jardiniers végétariens, vous pouvez vous passer de cet ingrédient, il n'est pas nécessaire. Il y a plein de NPK and la farine d'alfalfa par exemple.

En relisant le bouquin d'ingham (des bouts), le poisson y est aussi évoqué:

"La composition chimique du sol devrait être évalué, et corrigé en utilisant du poisson, des algues ou d'autres micro-nutriments dans le compost ou le thé de compost."

Dans sa recette de thé bactérien, elle mentionne l'hydrolisat, en précisant qu'il est important que les arrêtes et les cartilages y soient présent et aient été liquéfiés en utilisant des enzymes et pas des acides ou de la chaleur. Elle dit qu'il ne faut pas en mettre plus de 0,01% jusqu'à 1%, parce que cela peut rendre le thé anaérobique.

Les algues sont une bonne nourriture bactérienne, et ajoutent des particules dans le thé qui sont nécessaires aux champignons qui ont besoin de se fixer à quelque chose. Plus loin elle explique que l'hydrolisat est utilisé pour son grand taux de protéines. De fait, on l'utilise en nourriture de bétail pour cette propriété.

En gros, mélanger les 2 c'est bien, mais pas indispensable. Les algue seules apportent déjà beaucoup. Le poisson peut être intéressant pour son apport de NPK, de calcium et surtout d'huile de poisson que les champi bénéfiques adorent manger. Le problème principal étant qu'il ne semble pas facile de trouver sur le marché des produits à base de poissons qui ait été fabriqué et conditionné de façon à en conserver les ingrédients les plus intéressant (calcium des arrêtes et huile de poisson). On peut aussi le remplacer par la farine d'alfalfa (luzerne). En tout cas il semblerait donc que si on utilise déjà des produits pour apporter du NPK, on puisse se passer du poisson et utiliser seulement des algues.

Au passage je suis tombé sur une autre page intéressante, qui explique en image comment faire son propre thé d'algue (enfin ca ressemble plus à du purin) : https://www.wikihow.c...quid-Fertiliser

c'est un bon début en effet !

cimer!

La seule remarque que j'ai envie d'ajouter, c'est par rapport à la qualitée du compost, nottament le rapport C/N (un C/N plus elevé est bénéfique pour les champignons et un C/N plus faible pour le bactéries)

+1, mais j'avoue pas avoir tout compris de ce ratio et de son importance. Libre à toi de rajouter un petit passage là dessus. Si ça m'éclaire c'est encore mieux :-D

Je pense donc qu'il serait primordiale d'ajouter un passage (ou même une annexe) sur le compostage. Plus précisement sur l'apport de matière carbonique et azoté car c'est déterminant dans contenus du thé et son orientation.

Peut-être qu'on peut mettre quelques liens sur cette question, je suis sûr qu'on peut en trouver un tas sur ce forum. Le fait que le compost ait son importance dans la composition du thé est abordé déjà, il faut peut-être complété un peu. Par contre je ne sais pas si il faut mettre plus qu'un paragraphe et quelques liens sur le compost en lui même. Qu'en penses-tu?

J'ajoute quelques liens d'ou je tire mes sources :

Ce serait bien de trouver un endroit ou on puisse éditer le texte à plusieur. Le wiki de cannawweed est-il ouvert? Je vais jetter un coup d'oeil.

Merci pour les liens en tout cas, je m'en vais de ce pas les consulter.

wa, le sujet tabou : comment tu fais sécher ta beuh encore en train de pousser à l'arrache paske t'as plus rien à méfu :-D

Et le nombre de techniques est aussi important que pour la cannabiculture elle même! :-D

Malheureusement, je penses que faire sécher vite ne permet pas d'avoir un bon gout, ca fait beaucoup de chlorophyle sécher vite. Par contre, d'expérience pour l'effet on peut en garder le plus gros. Je fais ca depuis un moment parce que j'en suis pas encore à l'auto-suffisance, et que j'achète pas.

Du coup j'ai moi aussi développer ma technique dans mon coin. Maintenant que le tabou est levé, voila mon astuce, ptet un peu moins cher parce que c'est du gaz, et pas de l'élec :

Prendre un bout d'alu, en faire un petit plateau un peu epais

Avec un autre bout faire, un cylindre un peu large et solide (plusieurs épaisseurs d'alu enroulées du diamètre d'un rouleau de PQ vide), haut de quelques centimètres.

Bien évidemment il faut des bouts de têtes fraîches. Pour aider à sécher, la décortiquer un peu. Couper les feuilles pour les faire sécher indépendamment, c'est plus rapide, il faut les retirer plus vite.

Poser le cylindre sur une poele, répartir les têtes sur le plateau et le poser sur le cyclindre de façon à ce qu'il soit pas en contact avec la poele (elle sera tellement chaude que tout ce qui y tombe cramera direct). Faire chauffer à feux moyen, retourner les têtes à mi-cuisson. Le but est de ne pas dépasser trop les 70° C sur le plateau, température d'évaporation du THC En 10/20 minutes les têtes seront sêches comme de la vieille beuh.

Attention, les poeles teflon et autres n'aiment pas être chauffées vides. Prendre une vieille poele, parce qu'elle risque de ne pas aimer.

Et dans la foulée, voilà un résumé de ce que j'ai pu emmagasiner comme connaissances sur le sujet. C'est pleins de fautes, pas forcèment bien écrit (genre long, mais c'est pas facile à résumé) et mal organisé, sans compté quelques inexactitudes mais si ca vous parait une bonne base, on peut s'appuyer dessus pour un début de guide?

J'y ai aussi ajouté 2 liens à la fin vers des posts sur rollitup et icmags (un autre que le tien tontongato).

Je penses que j'essaierais de prendre des photos un peu en pas-à-pas de mon prochain brassage

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Principe de base.

Il s'agit d'une technique assez ancienne, mais qui se développe beaucoup en Amérique du Nord ces dernières années, dans la culture bio comme dans la cannabiculture.

Au départ, le principe est simple : ce qui fait la qualité d'un bon compost est principalement la vie qu'il contient. L'intérêt principal du compost est son rôle activateur de la micro-biologie du sol.

C'est notamment cette microflore qui en les transformant rend les engrais organiques assimilables par les plantes. Elle a aussi un rôle protecteur envers la plante, de par la multiplication des bactéries bénéfiques qui concurrencent par leur nombre celles qui sont dangereuses pour les plantes. Les bactéries bénéfiques sont principalement aérobiques, c'est à dire qu'elles se développent en présence d'air, contrairement aux bactéries nocives, qui sont anaérobiques et provoquent souvent une fermentation, et donc de la pourriture.

A l'usage, des techniques sont apparues pour accroître encore plus cette microflore du compost et par là multiplier son effet activateur lors de son application.

En France par exemple, il existe une pratique traditionelle qui consiste à faire fermenter le compost dans de l'eau pendant plusieurs jours (éventuellement on le remue un peu de temps en temps). Mais cette technique, de par son procédé, a tendance à favoriser les bactéries anaérobiques.

Dans le milieu du bio, des gens se sont rendus compte qu'en brassant le mélange compost + eau, la microflore aérobique était multipliée. En ajoutant de la mélasse de sucre, le processus est boosté puisque celle-ci apporte toute la nourriture nécessaires aux bactéries.

Comme ces bactéries sont aussi celles qui transforment les engrais organiques, en ajouter dans le thé permet de booster leur assimilation, et donc leur disponibilité pour les plantes. Ainsi des engrais qui mettent normalement un peu de temps avant d'être disponibles (guanos par exemple), le seront au moins en partie dès l'application. Cela peut être pratique en cas de carences à combler rapidement, ou pour donner un coup de boost d'apport de nourriture. Utiliser du batguano peut en plus avoir du sens, dans la mesure ou il contient un tas de bactéries bénéfiques qui seront ainsi multipliées dans le thé. C'est sans doute pour cette raison qu'on le retrouve dans la plupart des recettes de thé dans le cadre de la cannabiculture.

Aux Etats-Unis, des recherches universitaire on eu lieu, sous la direction du Dr Elaine Ingham, qui ont conduit à la publication d'une bible en la matière, le "Compost tea brewing manual". On peut le trouver en cherchant un peu sur le web.

Depuis les techniques de thé de compost se sont beaucoup améliorée, et les processus de brassage est beaucoup mieux compris.

En ajustant le temps de brassage et en jouant sur les ingrédients, on peut brasser différents types de compost de thé :

- fongique, contenant principalement des champignong bénéfiques. Dans ce cas la durée de brassage doit être plus courte (18/24H à bonne température). L'ajout d'acide humique et d'extrait de yucca (nourriture pour les champignong) est également conseillé pour obtenir ce type de thé.

- mélange bactérien et fongique, en prolongeant un peu le temps de brassage, et réduisant/supprimant les apports de yucca.

- bactérien, contenant principalement des bactéries donc. Le temps de brassage est plus long (24/48H). Dans ce cas, il peut être nécessaire de rajouter de la mélasse de sucre au milieu du brassage, si les bactéries ont consommé le premier apport.

On peut aussi favoriser tel ou tel type de thé en utilisant un compost plutôt bactérien ou plutôt fongique.

La première technique utilisée consistait à remplir à moitié un sceau de compost, compléter en eau, en mélasse et brasser avec une pompe à air.

De nos jours, les ingrédients sont plutôt emballer dans un filet qui est plongée dans l'eau brassée par la pompe à air. D'après les recherches du Dr Ingham, si l'on souhaite utiliser cette technique, il faut utiliser un tissu pour le filet dont les mailles sont supérieures à 400 microns, afin que les bactéries puissent s'en échapper. Autrement, elles seront piégées dans le filet et leur développement sera limité.

Sans filet, il faudra être attentif que la pompe à air soit assez puissante et ne permette pas aux ingédrients de tomber au fond du sceau. Dans ce cas, le dépôt qui ne sera que très peu oxygéné serait un foyer pour les bactéries anaérobiques.

L'avantage certain est que cela permet de faire soit même son engrais organique, frais, et contenant toute une microflore bénéfiques, le tout à coup réduit (le prix de quelques ingédrients organiques). De cette façon on peut se passer des achats de bouteilles d'engrais organique de marque, finalement moins efficaces et plus cher. Cela permet également de régler les apports en fonction des besoins, en adaptant la recette aux besoins du moment des plantes.

Il existe beaucoup de ressources sur internet, même si un grand nombre est en anglais. On peut trouver beaucoup de vidéos sur youtube en cherchant "compost tea".

Par exemple celle d'un cannabiculteur :

Cette dernière est intéressante, puisqu'elle montre une des recettes très en vogue dans la cannabiculture US (ajout de différents guano, etc), et le biofilm de bactéries qui se créé dans le contenant y est bien visible.

Il n'a pas fallu longtemps pour que cette pratique devienne aussi un buziness, et on peut maintenant acheter en ligne des "brewers" et tous les ingédients. Le systême de brassage en lui même est l'objet de developpement, et on trouves des vidéos et guides sur internet qui

expliquent comment se construire un "brewer" très efficace avec un systême de brassage customisé: https://www.youtube.com/watch?v=3WXBGonPAu0 (en)

Mais le matériel et les ingédients minimum nécessaires à un thé de base sont très simples à rassembler soit même:

- Un sceau de 2x le volume de thé qu'on veut préparer. Le thé à tendance à mousser beaucoup quand les bactéries se développent bien, et il vaut mieux un contenant plus grand pour éviter les débordements.

- Une pompe à air, suffisamment puissante. Si elle ne l'est pas assez, les bactéries anaérobiques risquent de trop se développer. Et surtout, il n'y a jamais trop d'air dans un brassage!

- Un chauffage d'aquarium. Optionel, mais permet d'accélérer le brassage, la température optimale se situant autour de 18/19°C. Sans chauffage, il faudra brasser plus longtemps.

Il semblerait que pour être vraiment efficace, il y ait un minimum au volume de thé à brasser. Il n'y pas de chiffres exacts, mais en tout cas les "brewers" commerciaux font toujours au minimum 5 gallons US (une vingtaine de litres). Après quelques tests, des brassages de

2 gallons ont l'air possible. Mais pour en être sûr, il faudrait disposer d'un microscope et analyser le contenu, comme le font les véritables fadas du thé de compost

La base est donc constituée de compost frais, mais il peut être remplacé par du vermicompost si le premier n'est pas diponible.

A cela, les cultivateurs bio ajoutent souvent des algues (seaweed) en poudre ou liquide. Celles-ci complète le thé en apport de vitamines, oligo-éléments, protéines, stimulateurs de croissance et autres enzymes. Il s'agit la plupart du temps d'extrait ou de poudre de kelp, de varech, ou encore de spiruline, la plus riche mais aussi la plus chère. Cet ajout complète l'alimentation des bactéries et des plantes. L'hydrolisat de poisson est aussi régulièrement utilisé à la place.

Dans la cannabiculture, l'usage d'engrais organique est déjà très présent. Un nombre croissant de cannabiculteurs amendent au thé de compost, et des recettes ont été mises au point. On en trouve un bon résumé sur icmag ou rollitup (voire à la fin). Les dosages sont souvent indiqué en gallons US ( 1 gal = 3,8L), et en "cup" (un verre de 20cl). En résumé et en français, cela revient à :

Pour à peu près 4L

- 1 verre de compost

- 1 ou 2 cuillères à soupe de mélasse

- 1 ou 2 cuillère à soupe d'algues

Ensuite on y ajoute différents amendements en fonction de la période de la plante, et de ses besoins (rapport P/K du stade de flo par exemple). La plupart du temps il s'agit d'un guano assez équilibré, additionné d'un autre riche en azote pour la croissance ou riche en P pour la flo.

Même s'ils sont boosté, les risques de surengraissage sont limités avec cette technique, puisqu'il s'agit d'engrais organiques. Cela signifie aussi que l'on peut facilement surdoser et ne pas se rendre compte que l'on gâche une partie des engrais. Tout l'intérêt est de déterminer les quantité d'ingrédients nécessaire aux plantes.

Lorsque le brassage se déroule bien, on constate qu'une mousse se forme rapidement. Elle deviendra de plus en plus consitante (comme monter des oeufs en neige) et des dépôts appraîtront dans le bouillon. Au fur et à mesure, l'odeur de mélasse s'estompe pour laisser la place à une odeur plus proche de la terre riche, type humus. C'est le signe que le thé est prêt.

L'application de ce thé peut se faire en foliaire, ou en arrosage dans le substrat pour lui boosté sa vie microflorienne. Cela peut-être fait pur ou dillué.

Si l'on souhaite utilisé des additifs de mycorhyze (comme du catalysator par exemple), il est préférable de le faire à la fin du brassage, avant l'utilisation du thé. Les spores de champignons n'aiment pas baigner trop longtemps après avoir éclos et ont besoins de se fixer à des racines rapidement.

Ressources

- Mon engrais floraison fait maison ... : https://www.cannaweed.com/index.php?showtopic=147131&view=findpost&p=3276795

- Enrichir un melange de terre avec des microorganisme https://www.cannaweed.com/topic/143082-enrichir-un-melange-de-terre-avec-des-microorganisme/

- https://www.microbeorganics.com/#Compost_Tea_Recipes (en)

- https://www.ecostudies.org/compost_tea_recipes.html (en)

- https://www.compostjunkie.com/compost-tea-recipe.html (en)

- https://www.icmag.com/ic/showthread.php?t=53792 (en)

- https://www.icmag.com/ic/showthread.php?t=110620 (en)

- https://www.rollitup.org/organics/48966-basic-compost-tea-guide.html (en)

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Selon mes sources, dont celle fournie par Eskalbud sur ce topic, l'hydrolisat est un des meilleur apport dans ce but. Après il y a diverses sources avec des recettes différentes, sur les liens que je t'avais filer par MP par exemple, ils distinguent bien l'apport d'algue et d'hydrolisat (en ajoutant les deux) alors je n'ais pas réussit à expliquer le pourquoi du comment, mais moi je suis partit pour utiliser les deux, algues compostée + hydrolisat.

C'est possible que les algues ne contiennent pas tant de protéines que ça, c'est peut-être pour ça qu'ajouter de l'hydrolisat en plus a du sens. Je vais chercher un peu.

Le meilleur moyen d'établir un truc concret c'est d'essayer un peu tout je pense ! Tu a varié tes recettes depuis le début ? modifié des quantités d'éléments ? ça m'interesse !

Oui je penses aussi que pour cette technique, rien ne vaut l'expérimentation pour trouver le mix qui te convient le mieux en fonction des conditions de chacun/chacune. Doit bien y avoir une recette par utilisateur de toute façon

Je comptes faire une petite guérilla cet été, et expérimenté aussi en outdoor du coup. Probablement avec moins d'engrais, juste quelques fois pour les coups de boost. Comme j'ai du purin d'orties, de consoude et de prêle, ca devrait faire un mélange pas mal :-D

J'ai varié un peu les différents ingédients dans mes recettes, en quantité et en nombre, au fur et à mesure de mes achats. Mais pour l'instant c'est un peu court pour en tirer des conclusions, il faut un peu plus de temps et d'essais. La plus grande variation dans mes recettes, ca a été la pénurie de lombri-compost, qui m'a obligé à utiliser un vieux compost maison qui avait été séché pour être conservé. Il faut en mettre plus, mais finalement ça semble quand même fonctionner.

Ouaip tontongato, ton premier lien est une des bases de ma recette.

Vu que c'est très à la mode en Amérique du Nord, j'ai trouvé la plupart de mes sources en anglais.

Zhenya : toutafai Si il y a assez de substrat pour la vie entière de la plante, point besoin d'ajouter des engrais organiques dans la soupe (d'autant plus si y'a déjà eu un apport dans le substrat direct. Mais comme souvent dans les cultures indoor le substrat est en quantité limité, à un moment utiliser du thé permet de pallier à ce problème. Pour moi en onebud de 3L par exemple, je ne pense pas qu'il reste grand chose dans le substrat, surtout à flo +50

L'avantage aussi c'est que les amendements organiques qu'on peut vouloir utiliser sont disponibles beaucoup plus rapidement, puisque le travail de digestion par la microflore a été boosté pendant la durée du brassage. En cas de carence ca peut aussi être très utile, ou pour faire un coup de boost à certains moments. Exxo en parlais je crois un moment quelque part sur ce forum, pour donner un coup de boost de P en mettant du batguano dans le brassage. C'est ce que font pas mal des cannabiculteurs outre-atlantique. Le batguano apporte son lot de microflore bénéfique en plus, qui du coup est cultivé dans le brassage.

J'utilisait effectivement le powerzyme de Hesi pour remplacer les apports en oligo-éléments, parce que je n'avais pas encore d'algue, et pour ajouter un peu de tricho. Les algues apportent des oligo-éléments, vitamines, acides aminés, contient des stimulateurs de croissance, des enzymes et pleins de protéïnes. C'est le complément alimentaire. Je l'utiliserais à la place de l'hydrolisat ET du powerzyme. Pas mal de recettes de thé sont à base de "seaweed" (kelp surtout, varech sinon, et le top étant la spiruline qui est vraiment très riche, mais aussi très cher).

Sinon sans doute le supradyne dans la soupe peut suffir, mais comment dire... :-D

Salut Zhenya

Moi aussi j'ai pensé à toi en lançant mon thé, je me demandais ou en étais le tien. Me voila fixé! J'attendais moi aussi la livraison du derniers élément qui me manquait : la farine d'algue... Reçu ce matin Du coup je penses pas avoir besoin de KNOP (merci pour l'info d'ailleurs je connaissais pas). Même si dans le fond c'est pas forcément tellement mieux, je préfère quand même utiliser que des ingédients organiques. Théoriquement c'est largement suffisant pour faire l'amendement.

Salut vous trois,

Alors ça c'est du topic syncro!

Je viens tout juste moi aussi d'amorcer le virage et de switcher au thé de compost comme engrais.

Le côté obscur du minéral m'en a dégouté... A force de plantes malades au moins déséquilibre parce que son substrat était mort, je me suis intéressé aux amendements organiques (et tes postes ont été éducatif tontongato au passage ). Puis les vidéos de claude bourguignon, notamment par ce site... En me renseignant je suis tombé sur cette technique du thé très en vogue outre-atlantique et j'ai décidé de la tester.

La cannabiculture est quand même un sacré buziness, merci à son interdit. On nous fait acheter des engrais, même bio, à des boites alors qu'on peut avec quelques ingrédients et une pompe à air faire mieux : l'engrais organique (frais en plus), et la microflore activée avec tout ça (au lieu du produit moisi). Quelques part c'est la même histoire que la dépendance des paysans aux grandes boites "grâce" à l'agriculture moderne.

Et puis c'est moins cher et plus marrant que de juste acheter des bidons et respecter des dosages. :-D C'est faire vivre un bouillon de culture de microflore, et c'est vraiment impressionant à voire. Quelque part c'est une sorte de biofilm comme dans les cultures hydro.

J'ai fais ces derniers jours mon 4ème mélange, auquel les plantes ont eu droit ce matin. C'est encore expérimental, mais ça se déroule plutôt bien. Je suis en onebud d'AK47 (poussé le vice jusqu'au bout : faire vivre 3L de terre et une monstroplante dedans ), et je suis passé à l'organic en début de flo, d'ou quelques carences que la fin de flo au thé de compost à l'air de bien rattrapé. M'enfin à tout ça se mélange aussi ma propre courbe d'apprentissage, et de finition/adaptation de l'espace de flo, alors c'est un peu dur de juger. Il faudrait que je trouve une plante dont je connaisse les limlites minimales d'apport nécessaire pour bien tester. En attendant les plantes ne s'en plaignent pas toujours...

Je posterais bientôt mes sources d'inspirations, recettes, liens, et avec un peu de chance et de temps je pourrais poster plus de détail de mes expériences.

En attendant l'écriture d'un guide est vraiment une bonne idée. Le premier texte est une bonne intro déjà, comment/ou ca se passe pour completer?

Mouarf! Désolé de polluer le thread, mais avec le site qui plante sans arrêt, j me suis fait avoir...

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doublon

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On dirait bien que des trucs s'installent sur tes feuilles.

Si tu veux ralentir tout ca pour assurer jusqu'à la fin de flo, tu peux appliquer de la cannelle, diluée avec de l'acetone comme c'est indiqué par ci par là sur le forum. Au coton tige sur les feuilles plutôt qu'en pulvé, si tu veux pas risquer de moisissures des buds. J'avais des tâches similaires qui se sont bien développées et la canelle a bien protégé les dernièrs feuilles.

Les éléments contenus dans le catalysator sont ils capable de résister (et se multipliés ?) à la fermentation du thé de compost oxygéné ou seront ils plus actifs si j'ajoute la poudre au moment de la dilution de ma solution, juste avant usage ?

J'utilise moi aussi le thé de compost, et de ce que j'ai lu, si tu veux utiliser des spores tu dois les incorporer juste avant l'utilisation du thé. Les spores éclosent vite et ont besoin de trouver rapidement des racines à coloniser, sans quoi ils meurent. Il faut aussi sans doute utiliser une recette de thé adapté aux champi plutôt qu'un thé bactérien (moins de temps de brassage, genre 18/24H, extrait de yucca, acide humique,...). Je dis ça mais c'est de la connaissance théorique après des tonnes de lecture, je n'ai pas vraiment testé perso.

Salut,

Depuis hier j'ai quelques soucis avec la fonction recherche. Sur certaines recherches, ou certaines pages de résultat de recherche, j'ai le message suivant :

Fatal error: Allowed memory size of 536870912 bytes exhausted (tried to allocate 1577 bytes) in /var/www/vhosts/cannaweed.com/httpdocs/admin/sources/classes/bbcode/core.php on line 958

536Mb de mémoire pour le processus php! Je sais pas qui prétend administrer la machine qui héberge CW (bon un peu si en fait...), mais quand on en est à donner autant de mémoire à php, c'est qu'il y a un souci. Ca ne résoud en tout cas pas le problème de fond, qui a toute les chances de réapparaitre à un moment sur un site très fréquenté...

Clairement il y a un souci dans le setup d'hébergement php, et c'est pas très bon signe pour la sécurité du site (la tout de suite, c'est très facile de rendre le site indisponible par ex, voire de vautrer complètement la machine qui l'héberge)...

Bon je reconnais qu'héberger du php c'est chiant et pas facile à optimiser correctement. Mais en y passant un peu de temps et en choisissant les bonnes solutions, ca se fait...

Ca semble apparaitre plus particulièrement sur des recherches avancées sur tout les forums, et en choisissant l'option d'afficher les résultats comme des messages. Par exemple en cherchant comme ca "eau oxygénée diluée", la tout de suite ca vautre.

Voila, j'espère que vous arriverez à convaincre votre hébergeur de faire son boulot correctement.