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Messages posté(e)s par Canna meric

  1. plop

    un autre petit message de ce cher dr costantin...

    LE CANNABIS : FAUX MÉDICAMENT ET VRAIE DROGUE  

     AUJOURD'HUI 

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    Et c’est reparti pour des présentations enthousiastes, qui précèdent les études qui pourraient éventuellement les justifier.

    Des trompettes de Jéricho font à nouveau retentir leurs sonneries (qui pourraient, en l’occurrence, s’écrire avec un c sans cédille) en faveur du « cannabis thérapeutique ». Elles voudraient abattre les murailles qui protègent encore le concept de médicament.

    Ce ne serait plus les pharmacologues, les toxicologues et les thérapeutes qui élèveraient une molécule à la dignité de médicament. Cela deviendrait l’apanage d’une opinion publique manipulée par des lobbies mercantiles ou mus par la volonté de détruire notre société. Reportons-nous au sondage initié par le think tank Terra Nova épaulé par « France un faux ».

    Le cannabis, et maintenant certains de ses cannabinoïdes, sont une anthologie de ce type de manipulations. On remarquera d’emblée que, malicieusement, les États qui ont légalisé le cannabis l’ont préalablement travesti en médicament.

    D’importants éléments pharmacologiques et thérapeutiques s’opposent à ces menées.

     

    Alors que les cigarettes antiasthmatiques ont été éliminées de la pharmacopée il y a quarante ans et que le tabac fumé tue 69.000 Français chaque année, d’aucuns ont malgré tout le front de prôner l’usage de « pétards » thérapeutiques !

    Un médicament est une substance pure exerçant un effet principal et, au plus, quelques effets latéraux. Le seul THC, principal principe actif, parmi cent autres cannabinoïdes présents dans le cannabis, développe à lui seul de multiples effets en raison du caractère ubiquiste de ses cibles biologiques. Il manque terriblement de spécificité d’action ; or, exit, désormais, en thérapeutique, les panacées et thériaques du passé.

    Une relation effet-dose précise est indispensable pour établir une posologie adéquate ; or, le THC agit à des concentrations de l’ordre du millionième de gramme par litre de sang. Il est stocké dans les tissus riches en graisse, ce qui est suivi de son très lent relargage ; ce qui rend ses posologies très approximatives et lui confère une durée d’action de plusieurs semaines après sa dernière administration. Par surcroît, le THC interagit avec différentes substances exogènes d’usage fréquent : alcool, anxiolytiques, hypnotiques…

     

    Mais, surtout, ce qui qualifie comme tel un médicament, c’est un très haut rapport entre les bénéfices retirés par le patient et les risques encourus en le consommant. Les bénéfices du THC sont modestes, comparés à ceux de vrais médicaments disponibles. Par contre, les risques encourus sont nombreux et parfois graves. En ce qui concerne le psychisme : c’est une drogue (génératrice d’addiction) ;

    inductrice d’ivresse, sédative, incompatible avec la conduite automobile et diverses activités professionnelles ; désinhibitrice, incitant à des prises de risques ; elle devient anxiogène après avoir été anxiolytique ; elle induit au long cours une dépression de l’humeur ; elle détermine ou décompense ou aggrave la schizophrénie ; elle perturbe la mémoire à la façon de la maladie d’Alzheimer ; elle trouble la cognition (« crétinisante », « le chichon, ça rend con », « la fumette, ça rend bête ») ; elle mène à l’aboulie, à la démotivation (« pétard du matin, poil dans la main ; pétard du soir, trou de mémoire »).

    À cela s’ajoutent ses méfaits physiques : dépression de l’immunité ; toxicité cardio- vasculaire : artérites, accidents vasculaires cérébraux, déclenchement d’infarctus du myocarde ; troubles endocriniens ; elle perturbe la grossesse et a des conséquences physiques et psychiques négatives pour l’enfant qui en naîtra.

     

    Contraints d’abandonner l’apologie de ce THC très dévalué, ceux qui veulent à tout prix trouver des justifications thérapeutiques au cannabis reportent leurs espoirs déçus sur une molécule voisine, le cannabidiol (ou CBD), toujours sournoisement associée à une petite dose de THC (0,2 %). Et c’est reparti pour des présentations enthousiastes, qui précèdent les études qui pourraient éventuellement les justifier. « Dépêchez-vous d’en prendre, pendant que ça guérit. »

     

    source : http://www.bvoltaire.fr/le-cannabis-faux-medicament-et-vraie-drogue/

    • Haha 1
  2. re

     

    flo -+ 50? pourquoi n’as tu jamais depasser ce stade?

     

    tu n’as jamais amener une plante a terme... je serais toi je me ferai la main avec un terreau de base et une gamme d’engrais en respectant le tableau avant de m’aventurer a faire du purin ou autre... 

     

    enfin fais comme tu veux...c’est tes plantes hein?!

     

    ++

  3. plop,

     

    tu as deja une gamme complete d’engrais... pourquoi tu veux te galerer a rajouter d’autre recettes?? mene deja ta culture a terme avec ce que tu as...surtout que tu viens de reempoter tes plantes dans un substrat deja enrichi...t’as pas peur de les cramés? 

    je dis ca, je dis rien, hein....

     

    je serai curieux de voir tes anciennes cultures...car vu comment tu pars la ca ne devait pas etre jojo...

     

    je te souhaite le meilleur quand meme!!

    bon grow

    ++

     

  4. "Je travaille de façon 100% légale" : un producteur de cannabis thérapeutique du Vaucluse réclame une loi

    De plus en plus de magasins français vendent du CBD, une molécule extraite de la plante de chanvre et qui aurait des vertus thérapeutiques. Dans le Vaucluse, où nous nous sommes rendus, Yohan déplore le vide juridique qui entoure sa production.

     

     

    Au pied du massif du Luberon, sous un soleil de plomb, deux amis de Yohan sont venus lui donner un coup de main. Ce vendredi 1er juin, dans sa ferme du Vaucluse, cet agriculteur de 39 ans ne sait plus où donner de la tête. Quand il parle du succès grandissant des produits à base de cannabidiol, plus connu sous le nom de CBD, ce producteur de chanvre est soudain ému. "On l'avait rêvé", lâche-t-il, le sourire jusqu'aux oreilles.

    Un aboutissement pour cet ancien Parisien, ex-commercial dans de grandes entreprises, qui a effectué son "retour à la nature" il y a quatre ans, en reprenant les terres familliales. Mais il déplore aussi le flou qui encadre sa production, que beaucoup confondent encore avec le THC, la substance psychotrope également contenue dans le cannabis.

    Si la consommation du CBD n'est pas interdite, aucun cadre légal ne précise les conditions de son utilisation. Une situation "intenable", selon plusieurs producteurs de chanvre interrogés par franceinfo. Mais depuis que la ministre de la Santé Agnès Buzyn s'est exprimée en faveur de recherches sur le sujet, l'espoir de voir une évolution à moyen terme renaît. D'autant que l'opinion publique semble favorable à une évolution de la loi sur le sujet. Selon une étude* révelée par franceinfo, 82% des sondés seraient favorables à une régulation du cannabis afin de permettre un "usage médical encadré".

     

    "J'ai retrouvé le sommeil"

    Si Yohan refuse de révéler les chiffres de ventes de son site internet, il affirme avoir du mal à faire face à la demande. Son amie Jade, atteinte de spondylarthrite ankylosante, une maladie douloureuse des articulations, est venue lui rendre visite pour acheter une fiole d'huile de CBD, à 39 euros les 20 ml.

    Le cannabidiol aurait des propriétés anti-inflammatoires et des effets antidépresseurs, selon des "preuves préliminaires" d'études "très sérieuses", rapporte L'Express"Les médicaments que je prenais contre la douleur n'étaient pas satisfaisants, affirme Jade. Lorsque j'ai commencé à prendre du CBD, j'ai retrouvé le sommeil et une vie sociale presque normale". 

     

    Des plants de chanvre en période de floraison poussent sur la parcelle de Yohan, un producteur d\'huiles de CBD et de fibres de chanvre, dans le Vaucluse, pendant l\'été 2017.

    Des plants de chanvre en période de floraison poussent sur la parcelle de Yohan, un producteur d'huiles de CBD et de fibres de chanvre, dans le Vaucluse, pendant l'été 2017. (Canebounes / Franceinfo)

     

    Yohan hoche la tête. "C'est aussi pour eux que je fais ça, ajoute l'agriculteur. J'ai de la compassion pour les gens". L'ancien commercial déplore le vide juridique autour de la molécule, qui empêche selon lui les médecins de profiter du CBD pour "soigner les gens". Il espère que des cliniques pourront prochainement "se spécialiser autour du cannabis". 

     

    Le nom botanique du chanvre est Cannabis sativa L, d'où la confusion qui existe parfois entre la plante aux effets psychoactifs, habituellement appelée "cannabis", et la production de chanvre industriel, qui est utilisé dans le bâtiment, le textile, etc.

    Il s'agit de variétés différentes de la même plante. La loi française interdit la culture et l'utilisation industrielle de cannabis à fort taux de THC, considéré comme stupéfiant. La "culture, l'importation, l'exportation et l'utilisation industrielle et commerciale" de la plante sont autorisées, à condition que le taux de THC, une molécule psychotrope, soit inférieur à 0,2%, précise l'arrêté du 22 août 1990.

     

    "On travaille avec les gendarmes"

    Autre condition édictée par le texte : seule l'exploitation des fibres et des graines est autorisée, ce qui pose problème pour l'extraction du CBD. Les fleurs contiennent plus de molécules actives que la tige et les graines. Yohan, lui, l'assure : "Je travaille de façon 100% légale", précisant même qu'il "travaille avec les gendarmes". "On veut travailler la plante légalement dans son intégralité", ajoute-t-il. Pour ce qui est des fleurs, il élude : "On ne va pas les jeter".

    D'autres producteurs ont eu plus de mal à s'entendre avec les gendarmes. En février dernier, deux tonnes d'huile de CBD étaient saisies dans les Alpes-de-Haute-Provence. Dans une autre exploitation du sud-est de la France, deux propriétaires d'une exploitation de chanvre ont vu leur production saisie et ont été placés en garde à vue pour fabrication illicite de stupéfiants en bande organisée.

    La justice leur reproche d'avoir dépassé le taux légal. Si la procédure est toujours en cours, un employé contacté par franceinfo affirme avoir vécu "un traumatisme" lorsqu'il est emmené "pour la première fois de sa vie" à la gendarmerie, en décembre 2017. "Ils nous ont reproché de produire des plants avec un taux supérieur à 0,2% et de vendre des fleurs", rapporte-t-il à franceinfo.

     

    Briser la barrière psychologique

    Pour briser la barrière psychologique que constitue encore le travail du cannabis, qui peut traîner une image liée de près ou de loin à la drogue, les associations veulent surtout informer. Pour ces organisations, le succès du CBD prouve que les idées évoluent de jour en jour, surtout dans les régions où le cannabis thérapeutique apparaît comme une aubaine économique. Le 23 mai dernier, l'association NormL organisait une réunion publique à Guéret, dans la Creuse. L'événement a fait salle comble.

    Leurs efforts semblent porter ses fruits. A l'Assemblée, de plus en plus de parlementaires s'intéressent à la question. Le député du Vaucluse Jean-Claude Bouchet, "pas spécialiste de la question", affirme à franceinfo être en train de rédiger "une question écrite" au gouvernement sur le sujet. "On est entre deux univers, déplore-t-il. A la fois on peut commercialiser le CBD et, d'un autre côté, ce n'est pas considéré comme un médicament. Il faut donc alouer des moyens de recherche pour évoluer sur la question".

    Yohan envisage quant à lui de s'associer avec d'autres producteurs et de convaincre des amis agriculteurs de se lancer dans la production de chanvre, "qui fait tout mieux que les autres plantes", répète-t-il, en bon commercial.

     

    Source : francetvinfo.fr

    • Like 2
  5. Selon une enquête Ifop pour Echo Citoyen et Terra Nova, révélée lundi par franceinfo, l'opinion des Français évolue sur le cannabis. Les personnes interrogées sont de plus en plus favorables à une autorisation "maîtrisée" de la consommation de cannabis, interdite à ce jour, tout comme de la vente et de la production.

    Selon l’étude, ce changement de mentalité est lié au "renouvellement des générations depuis 20 ou 30 ans". Parmi les personnes sondées, 2% reconnaissent prendre du cannabis de façon quotidienne. Les profils le plus répandus des consommateurs de cannabis sont les publics jeunes, diplômés, urbains et dans les CSP +.

     

    Pas question cependant de défendre la vente libre. Les sondés demandent "une régulation et un encadrement rigoureux", ce qui reviendrait à mettre en place "des règles concernant la production de cannabis, sa distribution et sa consommation en France, tout en maintenant son interdiction dans certains cas".

     

    L'étude d'Ifop montre aussi que les sondés approuvent le cannabis thérapeutique : 82% des personnes interrogées souhaitent son autorisation sur ordonnance médicale "dans le cadre du traitement de certaines maladies". 56% estiment qu’il devrait être remboursé par la Sécurité sociale.

     

    Enquête menée auprès d'un échantillon représentatif de la population de 2005 personnes majeures. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l'interviewé) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 15 au 18 mai 2018.

     

    Source: nouvelobs.com

    • Like 2
  6. Il y a 2 heures, THE RIVALS a dit:

     

    Fréquence d’arrosage :

     

    30 cl/pot de 25l/ sur 3j

    Plop,

     

    30cl pour 25L ce n’est pas beaucoup

    on conseil 20% du volume du pot...

     

    Et pour savoir quand arroser, j’utilise la technique de la ´´pesée’´ (Pot legé j’arrose et pot lourd j’attend) et je n’ai jamais eu de soucis d’arrosage.

     

    Pour tes feuilles qui jaunissent je ne suis pas expert en diagnostic mais tu peux faire une demande dans la section diag du fofo en remplissant bien la fiche.

     

    ++

    • Haha 1
  7. Il y a 18 heures, THE RIVALS a dit:

    Déso que mon Jdc ne te plaise pas ... je fais de mon mieux pourtant ...

    Re

     

    il y a pas mort d’homme t’inquete pas ce n’etait Pas méchant quand je te disais que ce n’etait Pas très plaisant à lire...

     

    mais je pense (et ce n’est que mon avis) qu’il vaut mieux éviter de s’éparpiller dans son JDC..après c’est ton premier JDC hein..

     

    et comme disait papy, un peu plus de détaille concernant ta session et ce que tu fais ce serai top!!

     

    Pour la taille apicale, cela me paraissais tôt car tu n’avais pas encore tes premières feuilles définitives...mais bon si ça se trouve tout va bien se passer.

     

    bonne continuation

  8. Plop 

     

    Pourquoi n’est tu pas sûr de pouvoir reempoter?

     

    Je viens de parcourir les 3 pages de ton JDC et je n’ai pas vu la contenance de tes pots...

     

    tu vois les racines sous tes pots? 

     Ou en appuyant légèrement sur les côtés des pots ?

     

    Et tailler l’apex de tes plantes si tôt??  C’est un peu prématuré non?

     

     

     

    par contre ne le prend pas mal mais c’est un peu le bordel ton jdc...entre ta session, les articles, les recettes... c’est pas très plaisant à lire..

     

    bon grow pour la suite

     

     

  9. La « canna-bière » manitobaine : faire d'une bière deux goûts

    23 mars 2018
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    D'une pinte de bière à une pinte de cannabis, il n'y a qu'un pas que deux entreprises s'apprêtent à franchir. La plus ancienne micro-brasserie du Manitoba, Fort Garry Brewing, s'est associée avec Delta 9 Cannabis Inc. pour produire et commercialiser à l'échelle du pays une bière non alcoolisée à base de cannabis.

     

    Un texte de Pierre Verrière

     

    Le cannabis se fume, se mange... et il pourrait bientôt se boire. Deux entreprises manitobaines y croient et travaillent à se tailler une place sur le marché des habitudes de consommation des Canadiens. C'est donc à terme une bière sans alcool, mais infusée au cannabis que souhaitent produire Delta 9 Cannabis Inc. et la brasserie Fort Garry Brewing.

     

    La sortie de cette boisson-concept que l'on appelle aussi « canna-bière », ne se ferait toutefois pas sans l'approbation réglementaire de Santé Canada et des provinces.

    « Nous avons vu ce genre de boisson aux États-Unis », explique John Arbuthnot, le président-directeur général de Delta 9 Cannabis Inc. « Bien sûr, la loi canadienne n'autorise pas encore ces produits, précise-t-il, mais nous espérons que vers le milieu de l'année 2019, quand le gouvernement changera sa réglementation, nous serons en mesure de présenter un produit commercialisé aux Canadiens de plus de 19 ans ».

     

    L'accord de collaboration stratégique signé entre les deux compagnies prévoit dans un premier temps de produire une bière alcoolisée infusée avec des graines de chanvre, mais qui ne contiendra pas de cannabis ni aucun agent psychoactif dérivé du cannabis. Cette boisson sera commercialisée cet été dans les magasins d'alcool pour marquer la légalisation attendue du cannabis récréatif au Canada.

    « Pour nous, il s'agit d'une manière amusante de nous faire connaître auprès de nos futurs clients », indique John Arbuthnot, qui explique viser la tranche d'âge des 19-30 ans.

     

    Mais à terme, l'objectif est de désalcooliser le produit et de proposer une boisson à base de cannabis avec les éléments psychoactifs qui s'y rattachent.

    « Les effets seraient les mêmes que dans les produits comestibles à base de cannabis », prévient M. Arbuthnot.

    « L'idée est de prendre le cannabis et d'en proposer une forme plus acceptable socialement, explique-t-il. Les Canadiens adorent leurs bières et leurs vins et l'idée est de proposer du cannabis sous une forme à laquelle les Canadiens sont très habitués ». ll précise que la teneur en cannabis de cette boisson sera assez faible.

     

    La brasserie Fort Garry sera responsable de la distribution dans les provinces et Delta 9 fournira le cannabis utilisé dans la conception du produit.

    Dans le cadre de leur accord, la brasserie Fort Garry et Delta 9 prévoient de partager les coûts de recherche et de développement des produits.

     

    source : http://www.sympatico.ca/actualites/finances/la-canna-biere-manitobaine-faire-d-une-biere-deux-gouts-1.3708401

  10. Emmanuelle Auriol : dépénaliser le cannabis pour reprendre le contrôle

    La chercheuse en économie Emmanuelle Auriol plaide pour la légalisation des marchés interdits. Voici ses arguments en primeur pour "Le Point".

    PROPOS RECUEILLIS PAR OLIVIA RECASENS
    Modifié le 15/04/2016 à 11:07 - Publié le 13/04/2016 à 12:33 | Le Point.fr
    Comme certains politiques, la chercheuse en economie Emmanuelle Auriol preconise de depenaliser le cannabis pour lutter contre le crime organise.
    Comme certains politiques, la chercheuse en économie Emmanuelle Auriol préconise de dépénaliser le cannabis pour lutter contre le crime organisé. © DPA/AFP/ OLIVER BERG
     

    Les déclarations de Jean-Marie Le Guen ont relancé la polémique sur la dépénalisation du cannabis. Chercheuse à la Toulouse School of Economics, Emmanuelle Auriol, auteur d'un ouvrage Pour en finir avec les mafias sexe, drogue et clandestins : et si on légalisait ?, à paraître le 4 mai (Armand Colin), plaide pour la légalisation des marchés interdits. Voici ses arguments en primeur pour Le Point.

     

    Le Point : On le sait, l'interdiction du cannabis n'empêche pas sa consommation, génère de l'insécurité et fait prospérer les trafics. Pour autant, sa légalisation n'a-t-elle que des avantages ?

     

    Emmanuelle Auriol : Pour éliminer le crime organisé, il faut lui faire concurrence. Donner envie aux consommateurs d'acheter sur le marché légal. L'État doit proposer une offre suffisamment basse pour qu'elle se substitue à celle des réseaux mafieux. Les avantages ne manquent pas : même si le cannabis légal est un peu plus cher, les acheteurs sont sûrs que le produit est de bonne qualité, ils n'ont pas affaire à des trafiquants, ils peuvent consommer sans risquer de se faire arrêter.

    L'État est le maître du marché. Le cannabis doit être cher pour que sa consommation reste occasionnelle. Une fois que vous avez délogé du marché les criminels installés, il faut donc augmenter les prix afin d'éviter une augmentation de la demande. Pour la drogue, l'élasticité des prix est positive, ce qui signifie que les consommateurs y sont sensibles. Si le prix du cannabis augmente, ils en achèteront moins. Sur le modèle du tabac. Aujourd'hui, 80 % du prix du tabac est constitué par les taxes. Mais le prix ne doit augmenter ni trop vite ni trop haut. Dans les États américains qui ont légalisé le cannabis en exerçant une pression fiscale modérée, le marché légal absorbe aujourd'hui 70 % de la demande. Dans l'État où la pression fiscale est plus forte, et où le gramme se négocie par exemple au-delà des 25 dollars, cela marche moins bien et le marché noir représente toujours une part importante des échanges.

     

    Vous prônez l'élimination du trafic de cannabis par une politique de l'offre, mais comment éviter la tentation du marché noir ?

     

    Les trafiquants peuvent en effet réduire leur marge et casser les prix. Il faut donc les dissuader de le faire en étant impitoyables avec eux. Ce qu'ont fait les Pays-Bas. Ils répriment très sévèrement le marché noir. L'État tirerait de la dépénalisation un bénéfice économique grâce aux nouveaux prélèvements générés par la légalisation. Mais on ne peut pas gagner sur tous les tableaux.

    L'État doit investir dans la répression une partie des recettes fiscales engrangées par la légalisation. Ce n'est pas légalisation ou répression. Ces deux instruments de politique publique ne s'opposent pas, ils se complètent. La synergie des deux est la condition de leur efficacité. Il faut aussi mener un travail de pédagogie sur les drogues comme cela a été fait sur l'alcool, dont la consommation a été diminuée par deux en vingt ans en France. Actuellement, l'interdiction du cannabis empêche toute information pédagogique à ce sujet.

     

    La légalisation du cannabis ne va-t-elle pas, comme on l'entend souvent, attirer de nouveaux consommateurs qui n'auraient pas franchi le pas autrement ?

     

    Dans les États américains qui ont légalisé le cannabis à des fins récréatives, on n'a pas constaté d'explosion de la demande. Souvent chez les nouveaux consommateurs, et notamment les jeunes, l'un des attraits pour le cannabis est sa dimension transgressive. Dès lors qu'il n'est plus interdit, « fumer du shit » perd beaucoup de son intérêt. 13 millions de Français disent consommer ou avoir déjà consommé du cannabis, cela ne fait pas d'eux 13 millions de drogués. Pourtant, rien n'est plus facile que de consommer du cannabis.

    C'est une drogue très accessible. Et puis, légaliser ne veut pas dire autoriser la vente libre. Il ne s'agit pas de trouver du cannabis en grandes surfaces ! Légaliser signifie encadrer la vente. L'État reprend la main sur un marché pour l'instant soustrait à la loi. Quand vous interdisez quelque chose, vous perdez au contraire toute possibilité de contrôle, et vous laissez le marché aux réseaux criminels.

     

    Faut-il dès lors aussi légaliser la cocaïne, l'héroïne… ?

     

    Le problème est différent. Déjà l'accès au produit n'a rien à voir. La France compte plusieurs millions de consommateurs de cannabis, et seulement quelques centaines de milliers d'usagers de cocaïne et d'héroïne. Or, le chiffre d'affaires de la cocaïne est à peu près équivalent à celui du cannabis, ce qui s'explique par le fait que le prix au gramme de la cocaïne est sans commune mesure avec celui du cannabis.

    Ensuite, la cocaïne ou l'héroïne sont beaucoup plus addictives que le cannabis. Ces drogues suscitent une très forte dépendance. Pour créer la demande, les trafiquants commencent à faire circuler gratuitement les produits, les premiers consommateurs deviennent rapidement toxicomanes, pour se payer leur dose, ils se font souvent dealers à leur tour et ce faisant, entraînent d'autres personnes dans la toxicomanie. Pour acheter leur dose, certains vont se prostituer ou entrer dans la délinquance (vols notamment). Sans compter que les héroïnomanes se contaminent en utilisant des seringues usagées. Les pays d'Europe de l'Est notamment sont actuellement confrontés à une épidémie de sida provoquée par la consommation d'héroïne. Pour l'héroïne ou la coke, l'État doit lancer des programmes de substitution comme l'ont fait les Suisses dans le cadre de leur politique dite « des 4 piliers ». En quelques années, le nombre d'usagers a chuté et la délinquance associée à cette consommation a elle aussi diminué.

     

    Votre analyse est évidemment économique, mais la consommation de cannabis, c'est aussi une question de santé publique…

     

    En tant qu'économiste, je me suis intéressée aux coûts pour la collectivité générés par les problèmes de santé liés aux stupéfiants. Un jeune toxicomane se désocialise, il n'est plus productif, il risque de tomber malade et va donc avoir besoin de soins, sa toxicomanie déstabilise toute sa famille… En outre, la drogue est la première source de revenus du crime organisé, qui engrange chaque année des recettes supérieures à celles de l'industrie pharmaceutique mondiale. Imaginez la capacité de déstabilisation de ces réseaux et la menace qu'ils font peser sur nos économies. Leur pouvoir de corruption est immense du fait de la nécessité de blanchir ces sommes énormes.

    La seule solution, sans aucune ambiguïté pour débrancher cette pompe financière des réseaux criminels, est d'assécher leurs marchés. La prohibition de l'alcool aux États-Unis dans les années 1920 n'a pas fait diminuer sa consommation dans le temps, mais a durablement installé le crime organisé aux États-Unis. Supprimer l'offre, sans supprimer la demande, l'interdiction crée une situation de non-droit qui profite au crime organisé.

     

    Alors pourquoi la dépénalisation reste-t-elle un sujet tabou en France ?

     

    La France a toujours une attitude ambiguë vis-à-vis de la drogue, nous créons des salles de shoot et dans le même temps, on criminalise les usagers… Je ne défends aucune position. J'observe les expériences à l'étranger.

    Les Américains, qui ont été les premiers à déclarer la guerre à la drogue, en reviennent. Cela a commencé sous Nixon et s'est renforcé avec Reagan qui a criminalisé l'usage de la cocaïne et plus encore du crack, ce qui a eu un effet discriminatoire : les Noirs américains étant plus pauvres que les Blancs, ils consommaient du crack plutôt que de la cocaïne, qui est plus chère. Ils se sont retrouvés massivement incarcérés, souvent pour simple usage. Aujourd'hui, un Américain sur 111 est en prison, dont la moitié pour des infractions liées à la législation sur les stupéfiants, et la consommation dans les périodes où la répression était la plus forte n'a pas diminué. Un fiasco en matière de santé publique, sociale et fiscale.

     

    Les prohibitionnistes estiment que l'interdiction est au moins un signal moral...

     

    Mais cela ne fonctionne pas ! Alors faut-il s'entêter ? La France est un pays conservateur. Qu'il s'agisse du droit de vote des femmes, de la peine de mort, de l'euthanasie ou du mariage pour tous, nous ne sommes jamais les pionniers. Quant aux partisans de la légalisation, ils ne font aucun effort pédagogique, et par manque d'information, l'opinion confond légalisation et vente libre. Il ne s'agit pas de mettre la drogue en vente libre ! On ne le fait pas pour le tabac, qui est un monopole d'État. On ne le fait pas non plus pour la morphine. La solution miracle contre la drogue n'existe pas, mais s'entêter dans la prohibition est irresponsable. Il est temps de se tourner vers des solutions pragmatiques qui ont fait leurs preuves ailleurs !

     

    D'après un récent sondage, près de 60 % des Français seraient favorables à la réouverture des maisons closes. Mais les pays qui ont suivi cette voie n'ont pas réussi à éliminer la prostitution clandestine. La légalisation, dans ce cas, ne fonctionne donc pas ?

     

    Un acte sexuel tarifé n'est pas un acte banal. Quand il est librement consenti, il est forcément cher. Quand on autorise la prostitution et les maisons closes, c'est dans l'espoir que la prostitution légale remplace la prostitution clandestine. Or, cela ne peut pas marcher sans combiner de la répression à la légalisation. En effet, les prostituées légales appliquent des tarifs forcément élevés. Sans cela, elles préfèrent faire autre chose. Cela signifie qu'il y a toujours de la place pour de la prostitution clandestine tenue par des réseaux mafieux qui cassent les prix en exploitant des victimes de traite humaine. Légaliser la prostitution ne fait pas disparaître ces réseaux qui exploitent non pas des travailleuses du sexe libres, mais des esclaves sexuelles. Tous les pays, comme l'Australie, les Pays-Bas ou l'Allemagne qui se sont contentés de légaliser les maisons closes ont vu la prostitution, notamment clandestine, exploser. Ce qu'il faut, c'est accorder aux prostituées qui exercent volontairement cette activité, un statut de type profession libérale réglementée, avec un ordre en charge des questions de consentement, de tarifs minimums, de reconversions, etc. Ces prostituées auront une carte professionnelle et à charge aux clients de vérifier que celles qu'ils emploient ont bien un statut légal. Les pouvoirs publics doivent en parallèle sanctionner durement ceux qui font travailler des prostituées illégales et les clients qui ont recours à leurs services. Criminaliser le recours à des prostitués(e)s clandestin(e)s est un outil majeur dans la lutte contre l'exploitation sexuelle, en général de très jeunes filles.

     

    Donc, là encore, légalisation et répression. Un remède que vous préconisez aussi contre l'immigration clandestine !

     

    Oui, la vente de visas aux travailleurs immigrés, combinée à des mesures répressives fortes contre les réseaux et les entreprises qui emploient des clandestins. La priorité est d'assécher la demande pour le travail dissimulé, qui est un appel d'air pour l'immigration clandestine. Une grande partie des immigrés, y compris des réfugiés, sont motivés par le fait de pouvoir travailler pour subvenir à leurs besoins et s'intégrer. Il faut donc qu'ils sachent qu'ils ne trouveront pas de travail s'ils entrent dans le pays en situation irrégulière.

    Il faut être impitoyable avec les employeurs de clandestins et avec la mafia des passeurs. C'est la seule façon pour l'État de contrôler les flux. Il faut en finir avec l'idéologie et l'hypocrisie. On brandit l'argument de la morale et on tolère que des jeunes dans certaines cités n'aient pas d'autre horizon professionnel que le trafic de stups, ou qu'un certain nombre de secteurs économiques utilisent des travailleurs immigrés clandestins, parce que c'est une main-d'œuvre corvéable et sous-payée, ce qui fait en plus monter l'extrême droite. Ce n'est pas tenable, ni économiquement, ni moralement, ni démocratiquement.

     

     

     

     

     

    source : le point

    • Thanks 1
  11. plop

     

    ça craint vraiment.... vive la prohibition hein.... pour l'instant ça se trouve sur le darknet mais combien de temps avant que les smartshops n'en propose....eux qui vendent déjà des spices.... 

     

    et je sens que tout les media ou presque feront l'amalgame entre cannabis naturel et ces bouses chimiques...

     

    bref une belle merde en plus!

     

    merci pour l'info en tout cas.

     

    bisous

    ++

    • Like 2
  12. Dix ans pour mettre au point une gélule qui peut changer la vie de beaucoup d'addicts, une vie qui peut tourner au cauchemar.

     

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    © MAXPPP


    C'est un travail d'équipe au long cours qui a ses racines à Bordeaux. Au cours de ses recherches sur les effets du canabis, l'équipe du Neurocentre Magendie a découvert que sa prise entraîne la production dans le cerveau d’une molécule appelée prégnénolone. Elle a pour effet naturel de défendre l’organisme contre les effets de cette drogue. Une solution pour soigner l'addiction au cannabis. Impossible de l'utiliser en tant que telle, elle ne s'y prête pas. Les chercheurs, fédérés autour de Pier-Vincenzo Piazza, directeur de recherche Inserm, ont donc trouver la parade :

    À partir de cette découverte scientifique, nous avons créé la société Aelis Farma et nous sommes les premiers à avoir développé un dérivé stable de la prégnénolone. C’est aujourd’hui la seule solution pharmacologique pour contrer les effets du cannabis et son addiction.

     

    C'est cette formule qui va être en tests cliniques en 2018  aux Etats-Unis.

    Avoir eu la possibilité de trouver le mécanisme naturel qui protège contre le cannabis, avoir la possibilité de trouver la solution jusqu'à l'homme, c'est l'accomplissement de toute une carrière et du travail de toute l'équipe. Si le succès continue, un déploiement sur le marché est envisageable d’ici fin 2024. Ce serait une satisfaction immense pour toute l’équipe !
     

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    Le Docteur Piazza dans son laboratoire ( archives ) / © Theillet Laurent MAXPPP


    Une gélule qui pourrait être prescrite par le généraliste


    Le Docteur Piazza souligne : 

    Prendre cette drogue, ce n'est pas une maladie. Mais quand la personne veut arrêter et qu'elle a du mal... Mieux vaut intervenir dès les premiers signes d'addiction. A-priori une gélule par jour sur une durée à déterminer.
    Le cannabis diminue les capacités de mémorisation et d’apprentissage. Une consommation soutenue peut induire un symptôme démotivationnel profond qui rend la capacité de s’engager et de produire un effort très difficile. Entre 16 et 30 ans, on note 5 fois plus de chômage et 10 fois moins de chance d’avoir un diplôme universitaire chez les sujets qui en consomment tous les jours . 

    Pourquoi une recherche fondamentale à Bordeaux puis la suite aux USA ? 


    Le Docteur Piazza souligne le rôle et le soutien majeur de la France durant toutes ces années.

    La France a supporté le projet à fond, notamment via l'Inserm.

    La raison, c'est que les Américains ont une politique aggressive de financement de la recherche pour la toxicomanie. Les USA  ont apporté 3 millions d'euros. C'est leur politique de "joint venture" pour aider les sociétés comme nous, pour aider le développement de nouvelles thérapies. Au niveau européen, il n'y a pas de programme spécifique sur la toxicomanie.

    Le cannabis : un enjeu de santé majeur


    C'est la 1ère drogue consommée en France.  11 % des adultes de 18 à 64 ans sont des consommateurs de cannabis, soit 4,6 millions de personnes *. Une proportion encore plus inquiétante chez les jeunes : plus d’1 sur 4 déclare en avoir consommé au cours du dernier mois. D’après une enquête ESPAD de 2015, les jeunes français âgés de 16 ans consomment plus souvent que les autres européens du même âge (1ère position sur 35 pays).
    La teneur moyenne en THC dans les produits augmente, celui de la résine a triplé en 10 ans.

    Selon le Cannabis Abuse Screening Test développé par l’OFDT, 21% des usagers actuels présentent un risque élevé d’usage problématique ou de dépendance.


    * source Observatoire français des drogues et toxicomanies

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/bordeaux-neurocampus-medicament-contre-addiction-au-cannabis-2024-1384113.html

    • Like 1
  13. plop,

     

    ok donc c'est biien ce qui me semblait..c'est du dexso us 

     

    en continuant a farfouiller le net a propos de ce produit, j'ai trouvé une page FB du produit avec un avis...comment dire.... pour le moins rassurant...  le voici :

     

    "This guy is a joke. Pushes bullshit gas and tech on people who don't know any better. Has no care for quality clean medicine or any other product for that matter. You've been laughed out of Colorado and the US legal cannabis industry and now your in Europe trying to push that garbage even more!!!! You promote piss poor product, piss poor medicine, piss poor safety"

     

    ou traduit avec google :

     

    "Ce mec est une blague. Pousse du gaz et de la technologie sur des gens qui ne connaissent pas mieux. N'a aucun soin pour la médecine propre de qualité ou n'importe quel autre produit d'ailleurs. Vous avez été raillé du Colorado et de l'industrie légale du cannabis aux Etats-Unis et maintenant vous êtes en Europe pour essayer de pousser encore plus loin ces ordures !!!! Vous promouvez un pisse médiocre, pissez des médicaments pauvres, pissez une mauvaise sécurité"

     

    c'est pas tres la france mais bon ca donne une idée...

     

    en tout cas merci de vos reponses :) 

     

    ++

    • Like 1
  14. Yo les copains! 

     

    En me perdant (une fois de plus...) sur l'internet, je suis tombé sur un solvant que je ne connaissait pas. le MZ12X. 

     

    Et en tapant MZ12X cannaweed sur gogole, aucun résultat... alors si le sujet a déjà été traité, j'en suis désolé.

     

    Il est décrit comme un solvant organique, sans métaux lourd.

     

    ça m'a l'air comparable au dexso.. est ce le cas?

     

    Est ce que quelqu'un a déjà utilisé ce solvant pour des extractions?

     

    merci pour vos futurs réponses.

     

    ++